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Médicis est la mutuelle retraite complémentaire des indépendants et entrepreneurs, qui depuis 2004, révolutionne l’épargne retraite avec des solutions sur mesure pour une retraite plus confortable. Christian Martin, Président, détaille l’évolution de l’entreprise.

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Transcription
00:00 *Musique*
00:05 Le Grand Entretien avec Christian Martin qui est président de MEDICIS. Bonjour Christian Martin.
00:11 Bonjour M. Denisot.
00:12 MEDICIS, un joli nom. Que veut dire ce MEDICIS là ?
00:14 Alors MEDICIS c'est la mutuelle des entreprises et des indépendants de l'industrie du commerce et des services.
00:20 Ah oui ça veut dire M.E.D.I. et C.I.S. Très bien.
00:23 Ça a été fait au hasard.
00:24 Alors cette mutuelle a été créée quand ? En 2004 ?
00:27 En 2004 oui en fait elle est le résultat d'une réflexion qui veut que, on le sait, les indépendants ont une retraite souvent plus faible que celle des salariés.
00:36 Pour la bonne et simple raison que l'activité peut être fluctuante et quelquefois on ne peut pas mettre d'argent de côté.
00:41 Donc l'idée c'était de créer une mutuelle dite supplémentaire.
00:45 Après la création de la complémentaire obligatoire, nous avons succédé à ce qui s'appelait à l'époque Organic Complémentaire.
00:53 Et puis les AVA, les Assurances Vieillesse Artisanale, MEDICIS naturellement a trouvé sa place.
00:58 Donc vous avez développé cette mutuelle sur une base qui existait déjà.
01:02 Tout à fait.
01:03 Quelle est la particularité de cette mutuelle ?
01:05 Ah c'est une mutuelle affinitaire. Déjà quand on dit mutuelle, on parle de solidarité, on parle aussi d'affect, d'humain.
01:10 Puisque notre sociétariat c'est principalement des chefs d'entreprise, actifs ou retraités, donc cotisants ou bénéficiaires d'une prestation.
01:19 Qui sont des gens qui toute leur vie ont côtoyé l'humain, dans leur commerce, dans leur magasin, dans leur petite entreprise, y compris avec leur salarié.
01:26 Donc on est très attaché à cette notion d'affinité, à cette notion humaine.
01:30 Quel est l'ADN de la mutuelle ?
01:33 Alors l'ADN de la mutuelle c'est d'offrir effectivement aux gens qui nous font confiance la possibilité de capitaliser lorsqu'ils le peuvent, sous forme très souple.
01:42 Parce que le prime accès par notre aide c'est 50 euros par mois, donc c'est très souple.
01:49 Lorsqu'il y a des activités qui le permettent, ils peuvent augmenter leurs cotisations, on peut aussi les suspendre d'ailleurs.
01:55 Et c'est en ce sens là que le côté ADN et affinitaire des choses c'est que nous nous adaptons à notre clientèle.
02:02 Quelle est votre mission ?
02:04 Notre mission c'est d'accompagner les entreprises de la création, j'allais dire à la cessation, parce qu'on va espérer que l'entreprise n'y paraisse pas mais qu'elle soit transmise.
02:14 Donc on les accompagne tout au long de leur vie, d'abord parce que nous sommes tous, nous, élus de Médicis.
02:20 Dans une mutuelle il y a des élus, des artisans, des commerçants, des chefs d'entreprises individuelles, actifs ou retraités.
02:26 Donc on a cette expérience là et on a noué des partenariats très forts avec ce qu'on appelle les organisations professionnelles.
02:33 Donc ça nous permet d'accompagner tous ces artisans, ces commerçants à travers leurs OP et directement aussi tout au long de la vie de leur entreprise.
02:42 Si on prend un exemple sur un aspect très social, lors de la période de la crise sanitaire que nous avons vécue,
02:48 ça nous a permis à hauteur de plus de 6 millions, presque 7 millions si on compte les aides financières qu'on a pu apporter,
02:55 de suspendre les cotisations d'artisans qui étaient en difficulté, par exemple.
02:59 - Quelle solution d'épargne-retraite proposez-vous ?
03:02 - Alors ce sont des plans d'épargne-retraite qui sont issus notamment de la dernière loi Pacte.
03:08 Et l'intérêt c'est surtout que le commerçant, l'artisan, le chef d'entreprise peut défiscaliser.
03:13 Encore une fois, il se constitue un capital retraite qu'il pourra toucher au moment de faire valoir ses droits,
03:20 sous forme de rente ou sous forme de capital ou même sur une forme qui mixe les deux, rente et capital.
03:26 - Et donc cette caisse de retraite est gérée comment ?
03:29 - Eh bien c'est une mutuelle, donc le principe c'est qu'il y a des élus qui sont choisis parmi les clients,
03:36 tout le monde peut se présenter, il y a une assemblée générale qui est composée de 29 délégués,
03:42 et puis un conseil d'administration qui comprend 18 personnes avec un bureau.
03:46 Et ce bureau a un président, en l'occurrence moi.
03:49 - Et comment réagissez-vous à tout tenir en équilibre financier, entre les cotisations et ce que vous devez reverser ?
03:54 - Alors, on a déjà ce qui s'appelle une OPCI, qui est gérée,
03:59 qui fait que nous avons un fonds d'immobilier qui permet de générer des revenus,
04:05 et puis nous faisons des placements, alors des placements de bons pairs de famille,
04:09 puisque nous sommes sous le contrôle de la CPR, qui est notre autorité de contrôle,
04:14 et c'est totalement naturel, qui ne nous laisserait pas faire n'importe quoi.
04:17 - Et la mutuelle se développe d'année en année, grandit d'année en année, comment ça se passe ?
04:22 - Elle a beaucoup grandi pendant de longues années, aujourd'hui on a à peu près 42 millions de chiffres d'affaires,
04:28 c'est une petite entreprise dans le monde de l'assurance,
04:32 par contre depuis 2021, nous avons intégré, tout en gardant notre indépendance financière et politique,
04:37 on y tenait absolument, un grand groupe, qui s'appelle Malakoff Humanis,
04:41 qui est premier en termes de protection sociale collective et salariale,
04:45 ils ont donc voulu se tourner vers l'épargne individuelle,
04:48 et ils se sont dit, il y a une mutuelle qui est experte là-dedans, c'est Médicis,
04:52 donc nous avons intégré ce groupe.
04:54 - Vous avez intégré le groupe et gardé votre identité, votre mode de fonctionnement, votre autonomie ?
04:58 - Complètement.
04:59 - On va voir les chiffres de Médicis avec Virginie Mass, et on se retrouve juste après.
05:03 - Fondée en 2004, Médicis s'est imposée comme un acteur incontournable en matière de plan épargne-retraite
05:09 pour les indépendants et les entrepreneurs.
05:12 Aujourd'hui, Médicis collabore avec 50 salariés et compte 150 000 adhérents de la Mutuelle Retraite,
05:18 indépendants et entrepreneurs en activité et retraités.
05:22 En 2022, Médicis a géré 2,7 milliards d'euros d'actifs et a encaissé 42 millions d'euros de chiffre d'affaires.
05:30 - Donc Virginie nous a rappelé que vous aviez 150 000 adhérents, vous avez 50 salariés ?
05:36 - Tout à fait, donc on a des salariés, puis on s'appuie sur les services aujourd'hui du groupe MH,
05:41 qui nous permet de pêcher un petit peu plus large,
05:45 et puis c'est quand même une mutuelle un peu cuckooning, où les gens se connaissent,
05:49 c'est une petite entreprise, donc ça se passe très bien entre les salariés, entre les élus,
05:55 notamment du conseil d'administration, ça se passe bien,
05:58 on a des convictions qu'on tente d'affirmer,
06:01 et je le redis, c'est la notion humaine qui importe pour nous, la dimension humaine.
06:06 - À quels enjeux devez-vous répondre aujourd'hui ?
06:09 - Alors aujourd'hui, vous le savez, il y a eu une remontée des taux,
06:12 alors je dirais que ça peut générer des problématiques par ailleurs,
06:16 mais pour nous c'est plutôt un atout, puisque cette remontée des taux nous permettra de mieux rémunérer
06:21 les gens qui nous font confiance.
06:24 En fait on avait avant un PER dit "en points", c'est-à-dire que le client achetait des points,
06:28 et puis selon Mbarem, au moment de la reversion, c'était calculé en multipliant le nombre de points
06:34 par la valeur du point au moment de la liquidation.
06:36 Aujourd'hui on est en unité de compte, ça veut dire que le client peut aussi gérer une partie de ce qu'il a passé,
06:41 pour le reste nous avons des actuaires et des gens qui connaissent bien le milieu de la finance
06:45 pour essayer de faire en sorte que ces comptes-là soient rémunérés à bonne hauteur.
06:50 - Comment avez-vous développé votre savoir-faire ?
06:53 - Alors ça c'est l'histoire. D'abord, il est important de dire que tous les gens qui sont passés par Médicis,
06:59 en tant qu'élus, sont des chefs d'entreprise.
07:02 Donc ils doivent savoir gérer un chef d'entreprise, vous savez, notamment dans les petites entreprises,
07:06 c'est un homme orchestre, il faut qu'il fasse tout.
07:09 Gérer les ressources humaines, gérer le social, gérer l'économique, gérer les rentrées.
07:15 Donc ça nous permet quand même d'avoir une conduite politique de l'amituel
07:20 qui reste dans le cadre de la gestion d'une petite entreprise, ou d'une PME si vous voulez.
07:25 Nous sommes une PME.
07:26 - Une PME avec 150 000 adhérents.
07:28 - Oui, voilà, c'est ce qui peut paraître un petit peu gros.
07:31 On peut même parler de clients, mais on va au-delà de ça.
07:34 Je vous le rappelle, notamment à travers les actions sociales qu'on mène vis-à-vis des gens,
07:38 on en a aussi, qui pourraient être en difficulté.
07:40 C'est-à-dire qu'on peut aider des gens qui perdent une autonomie,
07:44 des gens qui ont un décès, qui ont des difficultés à payer quelque chose.
07:47 On intervient régulièrement sur ces sujets-là.
07:49 - Quelle est la différence entre vous et la concurrence ?
07:52 - Nous ne sommes pas capitalistiques.
07:54 C'est-à-dire que, je ne sais pas comment je dois le dire,
07:58 mais on ne reverse pas de dividendes à des actionnaires,
08:01 je respecte ça par ailleurs, mais c'est pas la philosophie du mutualisme.
08:05 Et puis, je dirais que c'est notre qualité de service.
08:10 Nous avons été récompensés trois années de suite en étant élus meilleur service client de l'année,
08:15 et ça, ça nous importe beaucoup.
08:17 Quand on voit des gens qui sont adhérents à Medisys dans les campagnes,
08:20 ou moi dans mon artèche profonde, et qui me disent "Ah super, j'ai posé une question,
08:23 on m'a répondu tout de suite, je suis content".
08:25 - Qu'est-ce que le Club Avantage ?
08:27 - Alors là, ce sont des produits, c'est un peu comme un comité d'entreprise géant, j'allais dire,
08:32 qu'on peut avoir à des prix préférentiels, à des tarifs préférentiels,
08:36 puis des choses auxquelles ne penserait pas forcément encore une fois les gens qui nous font confiance,
08:41 parce qu'ils ont la tête dans le guidon, ils pédalent pour que leur entreprise tienne la tête hors de l'eau,
08:45 et donc nous on leur apporte cette possibilité de se divertir,
08:48 ou d'obtenir des choses qu'ils n'obtiendraient pas par ailleurs.
08:50 - Quels sont les objectifs à court et moyen terme ?
08:53 - Alors aujourd'hui, on cherche très sincèrement peut-être à capter un nouveau public,
08:59 et puis renforcer nos partenariats avec les organisations professionnelles.
09:04 Chaque année, on capte une nouvelle organisation professionnelle,
09:08 notamment dernièrement avec les bouquinistes, avec aussi l'hôtellerie-restauration,
09:13 la boulangerie, la pâtisserie, la charcuterie, la poissonnerie,
09:17 donc tous ces gens-là ont des adhérents, et nous offrons des conditions privilégiées pour ces adhérents,
09:22 s'ils rejoignent Médicis, on fait aussi des bilans retraite, gratuits,
09:26 que les gens soient des rangs ou pas d'ailleurs,
09:29 pour leur expliquer ce qu'ils vont trouver au moment où ils cesseront leur activité.
09:33 C'est dommage parce que souvent les jeunes, et je le comprends, je l'ai été aussi,
09:36 quand ils commencent ils se disent "la retraite c'est loin",
09:38 sauf que ça arrive rapidement, et une fois qu'on est là, on aurait mieux fait d'y penser avant.
09:42 - Merci beaucoup. - Merci monsieur Dinizo.
09:44 - Bisous.
09:46 Bismarck
09:48 [SILENCE]

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