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Gabriel Attal, député Ensemble des Hauts-de-Seine, s'exprime au pupitre de l'Assemblée nationale, après le discours de politique générale du Premier ministre, François Bayrou.

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Transcription
00:00Mes chers collègues, la France est dans une période à risque, à très grand risque,
00:07et il suffirait d'un rien, d'un presque rien pour que le pays bascule.
00:10Ne soyons pas les artisans de ce basculement.
00:13Dans le contexte que nous connaissons, trois chemins s'offrent aux députés que nous sommes.
00:18D'abord, il y a le chemin du chaos, le chemin du « après-moi le déluge »,
00:23celui emprunté par les extrêmes au debout de cet hémicycle
00:26qui, il y a quelques semaines à peine, ont uni leur voix pour renverser le gouvernement
00:30et plonger le pays dans l'instabilité.
00:33Ce chemin, c'est définitivement celui de l'extrême-gauche, qui n'a qu'un seul projet,
00:38s'aborder nos institutions pour installer son chaos,
00:41plonger le pays dans le malheur pour installer son projet délirant,
00:45piétiner nos valeurs les plus élémentaires, celles de la liberté, celles de l'égalité,
00:50celles de la fraternité, celles de la laïcité,
00:53pour y substituer le communautarisme et le séparatisme politique.
00:58Toujours, nous vous combattrons, dans les urnes comme dans la première circonscription de l'Isère en ce moment même,
01:04ici à l'Assemblée nationale et partout dans le pays.
01:08Il y a le chemin du chaos, je l'ai dit, il y a aussi le chemin du dépit, de l'abandon,
01:14celui du « on n'y arrivera jamais », c'est celui des lignes rouges qu'on se jette à la figure,
01:19celui du refus de dialoguer sous prétexte qu'on n'est pas d'accord au départ,
01:23celui de l'insincérité et du « chacun pour soi ».
01:26Nous, nous n'abandonnerons jamais, tant que nous n'aurons pas trouvé une solution,
01:31une voie, un chemin pour s'entendre et pour aller de l'avant.

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