Chaque jour dans la matinale de Dimitri Pavlenko, un éditorialiste vient au micro d'Europe 1 mettre la lumière sur un sujet de son choix. Ce mercredi, Charlotte d’Ornellas s’attarde sur le discours de politique générale de Gabriel Attal et sur la prise de parole d'Emmanuel Macron.
Retrouvez "Le zapping d'Europe 1" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-zapping-deurope-1
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00:00 - Et pour conclure le zapping politique européen signé ce jour, Charlotte Dornelas du Journal du Dimanche. Bonjour Charlotte.
00:06 - Bonjour Dimitri, bonjour à tous. Tu casses, tu répares. Accueillir moins mais accueillir mieux. Libérer les classes moyennes. Désmicardiser la France.
00:15 Hier, Gabriel Attal a enchaîné les slogans, les promesses bien connues et annonces en tout genre tout en répétant souvent le mot que tout le monde bannissait ces dernières années, souveraineté.
00:25 - Mesdames et messieurs les députés, je parle de souveraineté nationale mais c'est aussi par l'Europe que nous parviendrons à la consolider.
00:32 Cette double allégeance nous rappelle une évidence, plus on dit le mot, plus on cherche la chose.
00:37 La veille, l'Elysée faisait savoir qu'Emmanuel Macron, disparu pendant cette crise agricole, allait s'entretenir jeudi avec la présidente de la Commission européenne des mesures de soutien que les agriculteurs demandent au niveau de l'Union européenne.
00:48 À croire que la souveraineté européenne a plus de réalité. Mais hier, juste avant son premier ministre, Emmanuel Macron a pris la parole.
00:55 - L'élevage, la volaille, ont connu des difficultés ces derniers mois mais je pense que ce serait de la facilité de tout mettre sur le dos de l'Europe.
01:03 Les problèmes c'est comme la souveraineté, il y en a en France mais aussi au niveau européen. Mais le en même temps ne redoute aucune contradiction, quelques secondes plus tard, le même Emmanuel Macron.
01:12 - La solution c'est pas moins d'Europe, c'est parfois plus d'Europe. Une Europe en tout cas moins tatillonne pour embêter ceux qui travaillent au quotidien et plus claire pour réguler les intérêts qui se constituent.
01:22 La Commission européenne n'a pas annoncé moins de normes mais le président de la République a promis de peser de tout son poids sur la régularisation des intérêts pour reprendre ses mots en évoquant sans détour le fameux accord de libre-échange Mercosur, oni par les agriculteurs.
01:37 - Tel que l'accord est en train d'être négocié avec le Mercosur, la France s'y oppose.
01:41 Et côté français, il se murmurait déjà qu'Emmanuel Macron avait convaincu l'exécutif européen d'enterrer l'accord jusqu'à la prise de parole d'Eric Mamer, porte-parole de la Commission européenne.
01:51 - La discussion continue et l'Union européenne continue à poursuivre son objectif d'atteindre un accord qui respecte les objectifs de l'UE.
02:03 Il semblerait qu'entre deux souverainetés, l'une prime sur l'autre quand même. Autre sujet sensible, l'Ukraine, devenue symbole d'importation déloyale que l'on retrouve jusqu'au cœur de l'Europe.
02:12 Quelques jours après que son Premier ministre a affirmé ne rien mettre au-dessus de l'agriculture, Emmanuel Macron a évoqué le sujet.
02:19 - La seule réponse raisonnable est de s'assurer que nous sommes en mesure d'appuyer l'Ukraine dans les années à venir, peu importe ce que cela coûte, peu importe les efforts.
02:33 - Alors c'était pas la voix d'Emmanuel Macron, c'est parce qu'il parlait en anglais, il était en Suède. Et au-delà du soutien militaire, qu'en sera-t-il de l'agriculture ? Le mystère a été bien gardé par le Premier ministre.
02:43 - Voilà, le zapping politique Europe a signé ce jour Charlotte Dornelas. Merci beaucoup Charlotte.