Chaque jour dans la matinale de Dimitri Pavlenko, un éditorialiste vient au micro d'Europe 1 mettre la lumière sur un sujet de son choix. Ce mercredi, Charlotte d’Ornellas s’attarde sur le sujet de Crépol qui enflamme les politiques.
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00:00 - Et le mercredi c'est avec vous Charlotte Dornelas du journal du dimanche. Bonjour Charlotte.
00:06 - Bonjour Dimitri, bonjour à tous. Alors c'est l'attaque contre un bal populaire à Crépole qui nous a occupé hier
00:12 et pendant que ses camarades expliquaient partout que l'agression de Mourad, honteuse mais rarissime, était un fait de société,
00:18 le député à la FIÉRICOCREL venait analyser le drame de Crépole sur le plateau de LCI.
00:23 - Et d'abord je me méfie quand même de prendre un fait divers abominable, ce qu'on appelle un fait divers,
00:28 et à partir de là de déterminer quelque chose qui crée une aggravation. Malheureusement des rixes de ce type là ça survient.
00:35 - Et le sujet s'est évidemment invité dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale.
00:39 Gérald Darmanin s'est à nouveau indigné que certains interrogent le profil des agresseurs.
00:44 - Au moment où vous ne connaissez ni l'âge des personnes qui ont été interpellées, ni leur nationalité, ni le... ni...
00:52 ni comment cela s'est passé, évitez madame, évitez madame de rajouter de l'indignité à un drame qui touche toute la nation.
01:00 Il reste quand même des témoignages qui se recoupent, qui parlent de jeunes de cités qui voulaient, je cite,
01:05 "tuer du blanc" et un procureur qui nous parle d'attaques planifiées.
01:09 Il est loin le temps où le président Emmanuel Macron clamait ceci à propos d'autres victimes.
01:14 - Je veux juste vous dire, on est là, on vous écoute, on vous croit et vous ne serez plus jamais seul.
01:23 Croire des victimes est évidemment insuffisant pour la justice et c'est bien normal,
01:27 mais les hommes politiques s'adaptent eux selon les circonstances.
01:31 Mais revenons à Crépole où personne ne veut accepter de voir ce qu'il voit.
01:34 Une avocate par exemple sur le plateau de BFM.
01:37 - Ils étaient refoulés comme un délit de sale gueule, pardon, parce que ça existe encore,
01:41 ou bien parce qu'ils sont venus pour en découdre.
01:44 Alors c'est vrai, j'entends ce que vous dites, c'est-à-dire que c'est une jeunesse qui vient avec des couteaux,
01:47 mais est-ce qu'ils étaient tous armés ?
01:49 - Alors pendant qu'un copain des agresseurs nous explique très sereinement,
01:54 visage découvert sur les réseaux sociaux, qu'il ne va quand même pas chialer pour un mort,
01:58 elle, avocate sur le plateau de BFM, reconnaît des profils probablement issus de l'immigration,
02:02 mais finit par se demander si ceux qui ont poignardé ne sont pas finalement les premières victimes.
02:07 Logique, de quoi mettre en colère ?
02:09 Et en parlant de colère, il y a celle des maires qui se fait à nouveau entendre.
02:12 Et la ministre concernée, Dominique Faure, a fait une annonce spectaculaire sur Public Sénat.
02:17 - Dire aussi que l'on a annoncé hier un numéro,
02:21 que pourrons appeler nos maires sur le champ tout simplement de la protection psychologique.
02:26 Moi j'ai vu à l'issue des émeutes des maires à qui les larmes sont montées aux yeux.
02:31 - Un numéro vert donc, et là encore, impossible de ne pas penser à Emmanuel Macron.
02:35 C'était en janvier dernier devant les boulangers lorsqu'il évoquait les entreprises en difficulté.
02:40 - On m'avait donné un numéro vert, mais il se trouve que j'ai eu un bon FX.
02:43 J'ai testé le numéro vert qu'on m'a donné avant, ça marche pas.
02:46 Et moi j'en ai ras le bol des numéros verts dans tous les sens.
02:49 - Et en même temps, c'est bien pratique un numéro vert quand on n'a rien d'autre sous la main.
02:53 - C'est assez frappant la démonstration.
02:55 Merci beaucoup Charlotte Dornelas, le Zapping politique sur Europe.