• il y a 10 mois
Quelque 10.000 agriculteurs restent mobilisés sur "plus de 100 points de blocage" ce mercredi, selon Gérald Darmanin. Plusieurs d'entre eux continuent de converger vers Paris et le marché de Rungis pour accentuer la pression sur le gouvernement. Sur l'A6, la progression d'un convoi a été stoppée au niveau de Chilly-Mazarin (Essonne) par les blindés et les cars des forces de l'ordre

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Transcription
00:00 Oui, et du coup, vous venez de le dire, juste devant Deblendé, ils sont là-bas, il y a beaucoup de CRS qui sont arrivés,
00:08 vous le voyez, il y a de nouveaux camions, de nouveaux fourgons de CRS qui sont arrivés, on pensait que c'était la relève,
00:13 mais finalement, il n'y a aucun fourgon qui est resté, qui est parti, donc en fait, ils étaient 6 en début de journée,
00:20 là ils sont plutôt une douzaine, ils sont tous là pour l'instant, impossible de vous dire si c'est la relève ou pas.
00:25 Il y a aussi plus de présence policière cette fois-ci, avec plus de voitures de police sur le côté pour bloquer,
00:31 ou en tout cas pour filtrer l'arrivée sur ce blocage sur la 6.
00:35 Est-ce que c'est parce qu'ils craignent qu'il y ait d'autres cortèges qui se joignent ici à ce point de blocage ?
00:41 C'est possible aussi, c'est vrai qu'on sent, alors c'est pas de la tension avec les agriculteurs, mais plus de fermeté,
00:47 parce qu'on est effectivement à 5-6 km du marché de Rungis, point Névralgique, et objectif initial de certains agriculteurs.
00:55 On est avec Sébastien, qu'on a fait venir ici en tête de cortège. Sébastien, on discutait tout à l'heure,
00:59 vous n'avez pas pu vous empêcher de prendre une photo de ces deux blindés parce que vous êtes FNSEA depuis très longtemps,
01:06 c'est la première fois que vous voyez ça. C'est quoi le message ? Comment vous percevez qu'on vous envoie des blindés ?
01:12 Aujourd'hui, on n'a pas d'inquiétude sur ces blindés. Nous, on est vraiment positionnés sur l'autoroute pour faire pression sur le gouvernement
01:19 et pour faire pression sur les négociations. Les blindés sont là s'il faut, si demain on craintera, on essaiera d'avancer,
01:27 mais pour le moment, on n'a pas impressionné par les blindés qui sont devant nous.
01:31 Et alors, il y a peut-être d'autres cortèges qui vont essayer de se joindre au mouvement. Vous, comment vous le...
01:37 OK, mais à condition de rester tranquille, c'est un peu ça votre message ?
01:41 Nous, FNSEA et GIA, on est là pour faire pression sur le gouvernement, pour faire avancer les négociations.
01:47 On n'est pas là pour faire de la casse. Donc si des personnes se joignent sur nos règles, cela ne nous gêne pas. Il n'y a pas de souci.
01:56 Faire pression, mais si rien ne bouge ? Là, on est à 200... Il y a à peu près 200-300 mètres d'écart entre le convoi et les blindés.
02:02 Est-ce qu'à un moment, si rien n'avance, si rien ne bouge, vous pourriez vous dire "On va avancer vers les blindés pour pouvoir avancer vers Paris" ?
02:08 Pour le moment, ce n'est pas prévu. Pour le moment, on fait confiance aux négociations. On espère les annonces au niveau du Premier ministre, au niveau du ministre de l'Agriculture.
02:15 Et si rien ne vient ?
02:17 On verra la semaine prochaine. Il faudra peut-être rentrer sur d'autres modes d'action différents. Mais pour le moment, on est installés là.
02:24 On est motivés. Les agriculteurs sont motivés. Ils sont là depuis lundi. Ils dorment sur place. Beaucoup nous rejoignent.
02:30 D'autres départements nous rejoignent. Et on est vraiment motivés. Et on ne cherche pas la confrontation.
02:35 Merci beaucoup. Et voilà cette configuration très particulière, d'une sorte de face-à-face avec les CRS d'un côté et puis Françoise Luce va vous montrer de l'autre côté le début de ce cortège avec environ 200 tracteurs où vous vous trouvez en ce moment, Olivier.

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