" C’est à Bruxelles que se décide notre politique agricole”, juge Joshua Hochart

  • il y a 7 mois

Pour suivre toute l'actualité politique et parlementaire, abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/user/publicsenat?sub_confirmation=1

Notre site internet : http://www.publicsenat.fr

Abonnez-vous à notre newsletter : https://urlz.fr/iinC 

Suivez-nous sur les réseaux sociaux
Facebook : https://www.facebook.com/publicsenat
Twitter : https://twitter.com/publicsenat
Instagram : https://instagram.com/publicsenat
LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/2996809/
Transcript
00:00 Monsieur le Président, Mesdames les Ministres, Mes chers collègues, Monsieur le Premier
00:06 Ministre, Vous avez fait une déclaration de politique
00:08 générale qui a surjoué le volontarisme.
00:10 Drapé dans la nouveauté qu'inspire votre nomination récente, vous semblez découvrir
00:14 une situation dans laquelle ni vous ni Emmanuel Macron n'auriez aucune responsabilité.
00:19 Un bilan dont vous ne seriez pas comptable.
00:21 Ainsi, sous couvert de modernité et de jeunesse, votre logiciel politique est daté.
00:26 Obsolète.
00:27 Voilà que la crise agricole lancinante et menaçante depuis des décennies vous saute
00:31 à la figure.
00:32 Les ravages du libre-échange d'une politique bruxelloise déconnectée des réalités du
00:36 monde paysan, d'un gouvernement resté sourd aux cris de colère et de désespoir.
00:40 Tous ces mots que le Rassemblement national dénonce depuis longtemps, vous semblez les
00:44 découvrir aujourd'hui alors que nos agriculteurs convergent vers Paris dans un mouvement pacifique
00:49 et pleinement soutenu par les Français.
00:51 Monsieur le Premier Ministre, tous ceux qui ont échoué depuis dix ans, de gauche comme
00:55 de droite, vous les avez soutenus d'une manière ou d'une autre.
00:58 Vous avez été incapable, par idéologie et par conformisme, de résister à un libre-échange
01:03 délirant.
01:04 Comment peut-on encore vous croire en sachant que la feuille de route ultralibérale continuera
01:08 à être déroulée dans les mois et les années à venir ? Comment pourriez-vous rétablir
01:13 la confiance alors que vous n'êtes comptable d'aucun direct coupable du malheur de nos
01:17 paysans ?
01:18 Monsieur le Premier Ministre, vous parlez d'action, vous accumulez les déplacements
01:21 et vous ne pouvez rien faire parce que vous ne vous libérez pas d'entraves confortables,
01:26 d'entraves qui permettent de systématiquement rejeter la responsabilité des échecs.
01:29 C'est à Bruxelles que se décide notre politique agricole.
01:32 Et c'est là tout le problème français.
01:34 Le pouvoir politique n'existe plus.
01:36 Il est dilué, abandonné par les politiques eux-mêmes et nos compatriotes, pour bien
01:40 compris.
01:41 Bruxelles décide et les Français subissent.
01:42 C'est là ce qui caractérise aujourd'hui le système dont vous êtes tenant.
01:46 C'est l'impuissance qu'on sentit à ce titre.
01:48 Comment ne pas revenir sur la question sécuritaire et migratoire, sur la poursuite en 2023 de
01:53 l'immigration massive, sur la non-exécution des OQTF avec leur lot de drames sur les émeutes
01:59 qui ont enflammé le pays en juillet ?
02:00 Monsieur le Premier Ministre, vous évoquiez hier, à juste titre, votre insatisfaction
02:05 de pouvoir être Premier Ministre et homosexuel assumé en 2024.
02:08 Monsieur le Premier Ministre, permettez-moi de sortir de l'immédiateté et de vous poser
02:12 une question.
02:13 Si le laxisme sécuritaire et migratoire perdure, pensez-vous que nous pourrons encore assumer
02:17 notre homosexualité en 2034 ?
02:20 Je l'espère.
02:21 Et cette question me permet de soulever le drame de nos compatriotes qui s'aggravent
02:25 chaque année un peu plus.
02:26 Sept ans de lacronie, c'est sept ans de précarité, c'est sept ans d'incapacité pour nos compatriotes
02:31 à se projeter, à faire des sacrifices et des compromis.
02:34 Parce que leur pouvoir d'achat est la cible de mesquineries permanentes et l'exécutoire
02:38 du quoi qu'il en coûte.
02:39 Monsieur le Premier Ministre, vous nous avez fait l'image hier d'une France idéale, mais
02:42 être Français en 2024, c'est aussi avoir du mal à boucler ses fins de mois et quelques
02:46 fois même les débuts de mois.
02:47 Être en France en 2024, c'est ne pas trouver de place dans un site spécialisé pour y
02:52 placer son enfant en situation de handicap.
02:53 Vos promesses, Monsieur le Premier Ministre, n'y changeront rien.
02:56 Votre communication léchée ne nous fera pas oublier la réalité et votre bilan.
03:00 Votre gouvernement demeure minoritaire dans les chambres comme dans le pays.
03:04 Monsieur le Premier Ministre, prenons date.
03:06 Et dans six mois, un an, deux ans, nous faisons le pari que rien n'aura changé.
03:09 Les Français veulent des acteurs au quotidien, pas des témoins du déclin.
03:13 Je vous remercie.
03:14 Merci.
03:18 Merci.
03:19 Merci.
03:19 [Musique]

Recommandée