• il y a 10 mois
Le président du principal syndicat agricole FNSEA s'est employé mercredi à modérer l'"énorme attente" des agriculteurs, dont certains tentaient de bloquer le marché de Rungis.

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Transcription
00:00 [Musique]
00:23 Ils ne nous comprennent pas.
00:25 Ils sont dans une sphère, dans un monde.
00:28 Je pense que la profession ressent du mépris.
00:33 Même si leurs mots proposent des solutions qui sont minimales,
00:39 on ne sent aucune sincérité, aucune bonne foi pour apporter des vraies solutions
00:44 à notre métier qui est essentiel, l'alimentation, tous les jours.
00:50 Je pense que si on n'est pas entendu, ça n'engage que moi,
00:55 mais je pense que ça peut durer et ça peut se durcir.
00:59 Pour l'instant, ce n'est pas le cas.
01:01 Il y a beaucoup de bonne foi, de sincérité, de bienveillance dans la démarche.
01:08 Ce qui se passe en ce moment est le cumul de règles, de normes
01:14 qu'au début vous acceptez, ça râle un peu,
01:18 et puis à un moment, quand vous êtes arrivé dans le trop-plein,
01:21 eh bien ça déborde et c'est le moment dans lequel on est.
01:26 Et je le dis pour l'ensemble de mes collègues agriculteurs
01:30 qui sont en ce moment sur un certain nombre de points en France,
01:33 l'attente est énorme, et peut-être même au-delà de ce qu'on imagine,
01:40 avec évidemment des sujets très nationaux, mais beaucoup de sujets européens.
01:46 Et je l'ai dit depuis quelques jours en responsabilité,
01:49 les sujets européens ne sont pas des sujets qui se règlent en trois jours.
01:54 Donc j'essaie d'appeler au calme et à la raison.
01:57 [Bruits de la rue]
02:24 [SILENCE]

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