• il y a 10 mois
91 personnes ont été placées en garde à vue après une “tentative d’intrusion” et des dégradations commises sur un espace de stockage du marché international de Rungis, désigné comme une cible à atteindre par certains agriculteurs

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Si j'en crois vos fonctions, José Pérez, ce sont des collègues à vous qui ont été placés en garde à vue ce soir ?
00:06 Oui, c'est ma coprésidente qui a été placée en garde à vue, le président de la Chambre d'agriculture
00:11 et des collègues agriculteurs qui sont venus défendre leurs causes et défendre l'agriculture française.
00:21 Ils étaient prêts à cela ? Ils s'y attendaient ? Ils savaient que c'était la ligne rouge à ne pas franchir ?
00:27 Oui, ils savaient, non. Aujourd'hui, ils sont rentrés aux mines. On y rentre tous les jours.
00:36 On est des agriculteurs, on travaille. On livre aux mines de partout en France.
00:43 Le mine de Rungis, c'est un mine comme un autre. C'est là où vont les agriculteurs pour vendre leurs produits.
00:49 Le marché d'intérêt national. Rungis, c'est la même chose, sauf que c'est plus gros.
00:55 Mais c'est un marché d'agriculteurs. C'est des produits des agriculteurs qui sont vendus.
01:03 On ne vous sent pas particulièrement inquiet ce soir. Vous êtes même plutôt satisfait qu'ils aient réussi
01:09 cette intrusion pour marquer le coup ?
01:12 Intrusion, le mot est fort. Ils avaient demandé un rendez-vous. Je ne suis pas sûr, mais je crois qu'il devait être
01:21 entendu par le directeur du marché de Rungis. Après, il n'y a rien eu. Il n'y a pas eu de dégradation.
01:32 Il n'y a rien eu. Donc, on n'est pas inquiet. Ils ne risquent pas grand-chose, me semble-t-il.

Recommandations