Comment gérer la susceptibilité - À Votre Écoute

  • il y a 7 mois
Retrouvez À Votre Écoute avec Alexandre Delovane, chaque jour de 16h à 17h sur Sud Radio.
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##A_VOTRE_ECOUTE-2024-02-02##
Transcript
00:00 idéalvoyance.fr coaching de vie spirituelle par téléphone chat et email présente
00:06 Sud Radio à votre écoute 16h-17h Alexandre Delovane
00:11 Bonjour à tous, ravi de vous retrouver, de vous accompagner jusqu'à 17h. Alors aujourd'hui
00:25 un jour spécial puisque c'est la chandeleur, c'est le moment de faire sauter les crêpes,
00:31 ne soyez pas susceptibles si on se moque de vous parce que vous n'arrivez pas à les faire sauter.
00:36 La susceptibilité c'est notre sujet du jour, venez en parler à l'antenne mais aussi proposer
00:42 toutes vos questions sur votre devenir 0 826 300 300. Nous sommes en direct live sur YouTube et à la
00:49 réalisation de l'émission c'est Marie Maxime au standard Aude et Zach. Sud Radio à votre écoute
00:57 Alexandre Delovane. Et pour revenir sur le sujet du jour vous savez que derrière une personne
01:03 susceptible il y a un moi qui est fragile et qui a tout ce qui va pouvoir être dit va le déranger
01:12 et derrière ce sentiment il y a aussi une insécurité psychologique et une mauvaise gestion
01:16 des émotions. La susceptibilité n'est pas une blessure c'est un symptôme qui démontre souvent
01:23 l'insécurité psychologique de la personne concernée et si vous réagissez négativement ou excessivement
01:30 aux choses ce n'est pas seulement de l'hypersensibilité mais ça montre aussi certains
01:35 problèmes de gestion des émotions. Est-ce que notre première auditrice est dans ce cas on va
01:41 lui poser la question. Bonjour Lucie. Bonjour. Bienvenue sur Sud Radio. Merci beaucoup. Alors
01:48 Lucie vous avez 49 ans, vous êtes de Grenoble et vous êtes commerciale. Est-ce que vous avez un
01:53 tempérament être un petit peu susceptible ? Attention que ça ne vous fâche pas cette question. Non non
01:59 non pas du tout. Je l'ai eu été énormément. J'ai vu qu'avec le temps je me faisais plus de mal à
02:06 moi qu'aux autres donc j'essaye de l'être un peu moins voire beaucoup moins. Voilà certaines
02:12 personnes vous diront que je le suis encore trop mais je me soigne. Alors des fois on peut l'être
02:18 par rapport à certains comportements ou certaines attitudes. Il y a des personnes qui ont un franc
02:23 parlé à qui ils s'adressent et qui n'est pas forcément le plus appréciable donc ça peut être
02:29 légitime aussi. Mais c'est vrai que la susceptibilité c'est une mauvaise gestion des émotions. C'est
02:34 aussi une réaction de ceux qui se sentent piégés par la souffrance, par aussi l'incompréhension et
02:41 la solitude et ça a des conséquences sur aussi en lien ou en rapport à plusieurs traumatismes
02:48 qui peut-être n'ont pas été résolus dans le temps. Est-ce que ça a été votre cas ? Oui oui je pense
02:55 aussi. Alors pour vous aujourd'hui vous êtes en plein questionnement Lucie concernant votre
03:02 travail, votre activité et notamment c'est celle de votre compagnon. C'est ça ? Tout à fait.
03:08 Votre compagnon est à son compte ? Oui. Racontez-nous un petit peu s'il vous plaît.
03:14 Alors à son compte depuis six ans tout allait bien j'oserais dire malgré le Covid, malgré tout ce
03:21 qu'on a pu vivre ces dernières années. Et là j'oserais dire que les choses s'enchaînent un
03:25 petit peu. Donc il est dans le BTP, le monde du BTP va pas bien du tout depuis un petit moment.
03:30 Ça n'a pas l'air de s'améliorer du tout. Donc les constructions neuves se font rares j'oserais dire
03:37 parce que les gens ont du mal à faire des crédits. Du coup le boulot commence à se faire un petit
03:41 peu rare et en plus il vient tout juste de casser son outil de travail entre guillemets parce qu'il
03:46 a besoin d'un camion pour travailler et il vient de casser son camion et du coup on se pose la
03:50 question de savoir est-ce que ça vaut le coup de persister ou est-ce que tout simplement il
03:54 faut peut-être qu'il s'aiguille sur autre chose ? Est-ce qu'il a le sentiment que le sort s'acharne
03:59 un peu sur lui ou est-ce que c'est tout simplement les aléas de la vie, de ses complications et puis
04:06 aussi de tous les risques qu'il y a dans son métier ? Je pense qu'il a plus l'impression
04:12 que le sort s'acharne sur lui quand même. D'accord, parce qu'auparavant et avant cette
04:18 période, l'avant Covid, son activité fonctionnait bien ? Alors je vous dis, il s'est mis à son compte
04:26 il y a six ans. Avant il avait une autre structure qu'il a été obligé de fermer. D'accord. Donc pour
04:31 lui ça a déjà été un échec à ce moment-là. Il a voulu rebondir tout seul donc sans salarié du tout
04:36 et je voudrais dire il se retrouve un petit peu dans l'empennoir comme avant en se disant tiens
04:43 je vais peut-être encore échouer et pour moi c'est pas forcément un échec mais pour lui il va le
04:48 ressentir comme un échec. Bien sûr. Donc la question se pose aujourd'hui à savoir si est-ce
04:53 que ça vaut le coup de réinvestir en fonction des fragilités de l'activité ou tout simplement de
04:59 dire stop je vends l'entreprise ou je fais une session d'activité ? L'activité, voilà, et de se
05:07 mettre salarié dans une autre structure ce qui lui permettrait d'avoir le confort que n'ont pas
05:13 les artisans aujourd'hui. Effectivement. Alors pour moi je sens qu'il est vraiment dans cette
05:19 fragilité c'est à dire que chez lui il y a ce potentiel de pouvoir rebondir de pouvoir repartir
05:26 sur de nouvelles perspectives mais je le sens malgré tout fatigué de tout ça et
05:33 perdre un peu espoir et être dans cette notion de découragement. Donc aujourd'hui se rajouter
05:41 des dettes pourrait peut-être plus le fragiliser qu'autre chose et j'aurais tendance à dire qu'il
05:47 va être dans une période de changement dans une période de peut-être de réflexion peut-être pas
05:54 forcément de prise de décision pour tout de suite mais peut-être de réflexion. On dirait que dans
05:59 son entourage professionnel ou relationnel il y a la possibilité d'avoir une proposition de travail
06:05 qui va lui permettre de pouvoir rebondir de pouvoir changer et peut-être trouver ou avoir ce statut
06:13 en tant que salarié mais à côté de ça avoir aussi toujours son activité en fonctionnement. Donc
06:20 je sens que progressivement et avec le temps il est amené à arrêter l'activité certes mais là on
06:27 dirait qu'il peut avoir alors peut-être dans son sa propre activité même s'il a besoin aujourd'hui
06:33 d'un outil de ce camion peut-être qu'il peut apporter d'autres services qui lui permettront
06:38 peut-être de nourrir un peu ou en tous les cas d'apporter un peu de fruits à la trésorerie et
06:46 lui permettant de continuer un petit peu en parallèle et s'orienter vers une fonction qui
06:53 va lui apporter plus de confort de sécurité et tel que le statut du salarié où là je sens qu'il va
07:00 avoir cette possibilité là d'ici une période de trois quatre mois les choses vont bouger et vont
07:06 changer. D'accord donc il continuerait son activité mais il serait et salarié et son futur boulot
07:14 entre guillemets lui permettrait de faire de temps en temps son activité d'aujourd'hui. Exactement
07:19 et peut-être d'avoir la possibilité de faire avec de l'allocation peut-être de véhicules pour
07:26 répondre à des demandes. Je le sens utiliser d'autres moyens d'autres possibilités qui sont
07:33 pas forcément très avantageuses mais qui lui permettent de rester un peu autonome et à côté
07:37 bien de se protéger de se sécuriser par une activité et de se rassurer par une activité
07:44 où il se sentira beaucoup plus valorisé en étant aussi salarié. D'accord donc d'ici on va dire un
07:51 trimestre voire un petit peu plus tard. Voilà voilà d'ici un trimestre les choses vont changer
07:55 même je dirais un peu avant où les choses vont se préciser et se mettre en place d'ici cette fin
08:01 d'année. Mais ça serait formidable. Parfait Lucie, n'hésitez pas à nous tenir au courant. C'est
08:06 gentil merci beaucoup à vous. Merci prenez soin de vous. Allez on se retrouve dans quelques minutes
08:12 avec Thierry. Thierry était en couple jusqu'à présent et pendant trois ans et demi et puis il
08:20 y a trois semaines il s'est fait quitter par son ex compagne on en parle juste après le temps d'une
08:26 pause ne bougez pas. Sud Radio à votre écoute 16h17 heure Alexandre Delovane. Et de retour sur
08:34 Sud Radio merci d'être à l'écoute de cette émission au programme de l'émission "Comment
08:38 gérer sa susceptibilité" alors venez en parler ou poser des questions tout simplement concernant
08:43 votre devenir je suis à votre écoute au 0 826 300 300 vous pouvez aussi réagir sur le groupe à
08:51 votre écoute sur Facebook et c'est le moment du "saviez-vous". Le "saviez-vous" selon un sondage
08:57 de l'institut Harris les femmes ont tendance à se considérer susceptibles à 54% contre 36% des
09:05 hommes ainsi une femme sur deux risque de mal prendre un commentaire maladroit alors messieurs
09:09 faites attention à ces dames il faut les protéger et si on écoutait à présent Thierry. Bonjour
09:14 Thierry. Bonjour Alexandre. Bienvenue sur Sud Radio. Merci à vous de m'obtenir. Avec plaisir
09:22 Thierry vous avez 65 ans vous êtes retraité vous étiez auparavant chargé d'affaires. Oui. Dans
09:28 quel secteur exactement ? Je travaillais dans une grande entreprise de transport parisien je
09:35 m'occupais d'un signal éthique émaillé et lumineuse surtout le réseau de la RAPP. D'accord
09:40 et aujourd'hui vous êtes situé à Saint-Laurent-du-Médoc c'est en Gironde c'est ça ? C'est ça. D'accord
09:46 Thierry est-ce que pour vous vous avez été face à des personnes susceptibles ou est-ce que vous
09:54 avez une petite part de susceptibilité chez vous dans votre personnalité qui peut être parfois
10:00 contraignante ? Non je dois avouer peut-être que quand j'étais plus jeune effectivement quand on
10:06 est jeune on est peut-être un peu susceptible à certaines paroles que l'on entend mais bon depuis
10:10 pas mal de temps je dirais que ça s'est mis de côté parce qu'on est bien plus réaliste par rapport
10:15 aux choses que l'on peut entendre et interpréter. D'accord et comment est-ce que vous êtes face à
10:22 une personne susceptible comment vous réagissez face à ces personnes là ? C'est surprenant je
10:29 dirais d'être face à des gens comme ça ça veut dire qu'ils ne sont pas ouverts ils sont complètement
10:33 enfermés dans leur façon de voir les choses et puis ils ne se rendent même pas compte que d'autres
10:38 personnes peuvent avoir d'autres idées. Exact alors bon si je peux me permettre souvent c'est
10:44 la susceptibilité est une combinaison d'une faible estime de soi et d'un sentiment de faiblesse qui
10:51 met l'accent sur le besoin de se protéger et forcément ça provoque une attitude défensive
10:58 telle que on se sent agressé on se sent blessé on peut se sentir menacé mais ces personnes là
11:06 souvent n'ont pas confiance aux autres et elles doivent travailler sur justement l'existence
11:11 de soi l'existence de ce qu'il y a autour de soi pour reprendre confiance et aussi se sentir
11:19 sécurisé par rapport à l'environnement mais c'est pas évident c'est pas évident et c'est pour ça
11:23 qu'il faut parfois devoir manœuvrer un peu les choses et puis aussi me prendre un peu de recul
11:30 face à certaines réactions ou à certains comportements qui pourraient être susceptibles.
11:35 Thierry on va parler un petit peu de votre histoire vous avez vous avez été en couple depuis trois
11:42 ans et demi et puis il y a trois semaines et bien votre compagne future ex compagne vous a quitté ou
11:49 en tous les cas elle a quitté le foyer pour quelle raison expliquez nous. Pour quelque chose de très
11:56 banal on va dire je dirais que c'est une personne qui est étroitement liée à sa fille qui sont
12:03 commutées 24 heures sur 24 et il y a quelques temps elle m'annonce que sa fille a demandé
12:08 qu'on puisse garder son chien lorsqu'elle va partir aux états unis au mois de mai. Combien de temps ?
12:13 Elle devait partir 15 jours. Donc pour moi, mois de mai, je fais de la moto et mois de mai il fait
12:20 beau je me suis dit tiens si le chien est là puisque ma compagne elle travaille tout le temps
12:25 toute la journée, moi je suis à la retraite je me dis je vais rester enfermé à la maison à devoir
12:31 garder ce chien. Donc sur le moment je n'ai rien dit et puis à un moment donné j'ai trouvé un
12:37 moment très propice pour lui dire que j'avais pas spécialement envie de ça et là sa réaction
12:42 a été surprenante, très très surprenante. Elle s'est braquée, elle m'a dit les amis qui viennent
12:47 ici avec leur chien je veux plus les voir, ma fille ne mettra plus les pieds ici et derrière j'ai
12:52 entendu des choses très agréables ce qui a créé une certaine tension entre nous. Quand il se
13:00 passe ce genre de choses on se ferme. Pendant deux jours je me suis fermé et puis elle est revenue
13:06 vers moi en m'envoyant un texto en me disant ce serait quand même dommage qu'on se sépare pour
13:10 une histoire de chien et tu me manques. Donc elle est rentrée, les choses se sont apaisées, tout va
13:16 bien, c'est reparti, comme en 14 comme on dit. Et puis quelques jours après c'était l'anniversaire
13:23 des un an de son petit-fils et je pensais avoir été convié à cet anniversaire et le matin même
13:30 elle m'annonce "bah écoute c'est pas le remis, je vais chez ma fille". Donc là je me pose la
13:35 question, je lui dis "pourquoi tu y vas seul, je ne suis pas convié". Elle me dit "oui, non,
13:40 pour quelle raison ?". "Ils veulent pas te voir". "Ah bah il y a quelque chose de particulier,
13:44 ils ne veulent pas te voir". Donc de là je me suis dit "bon bah dans ces conditions là ça va être
13:50 difficile de continuer à fonctionner comme on fonctionne aujourd'hui, la vie va être assez
13:56 compliquée, tu ne pourras plus voir ta fille ici, les choses vont pas se passer comme elles devraient
14:01 se passer normalement". De là une conversation s'est engagée et là de façon assez houleuse,
14:06 et là j'ai découvert une personne que je ne connaissais pas. Elle m'a regardé d'une façon
14:12 surprenante, méchante, très agressive. Elle m'a regardé avec des yeux noirs en me disant "je vais
14:18 te casser les épaules". Ensuite quand elle a réagi comme ça, je me suis dit "ouh là là,
14:24 qu'est-ce qui se passe-t-il ?". Elle s'est avancée vers moi en levant le genou et en me l'appuyant,
14:30 ce sont les parties intimes. Là je l'ai repoussé et là je me suis dit "ça va beaucoup trop loin".
14:35 Donc suite à ça, elle est partie chez sa fille, elle est rentrée le soir toujours au temps remonté.
14:42 Je lui ai dit "écoute, en fonction de toutes les choses que j'ai pu entendre, je pense qu'on va
14:47 pas passer la nuit dans le même lit, tu vas dormir dans une chambre à côté puisqu'il y a la possibilité
14:51 de le faire". Et voilà, la nuit s'est passée comme ça. Et vu ce qui était produit, je me suis dit
14:55 "mais elle me fait peur". Je me suis enfermé dans la chambre toute la nuit parce qu'elle me
14:59 sentait incapable de tout. - Ah oui, vous avez carrément eu peur de sa réaction ? - Oui, carrément.
15:04 Le lendemain matin, je me dis "elle a longtemps à se lever, elle va se préparer pour aller travailler".
15:09 En fait non, elle était rentrée la veille avec des cartons plein sa voiture, elle était en train de
15:13 remplir ses cartons pour s'en aller. - D'accord. - Voilà, c'est ça pour une histoire de chien.
15:18 - Voilà, exactement. Bon, après je pense que chacun a ses raisons, je veux pas rentrer dans les détails
15:24 et prendre partie de qui que ce soit, mais peut-être que cette histoire de cet animal n'a fait que
15:32 être le déclencheur d'un malaise, d'un problème qu'il y avait entre vous et peut-être aussi
15:38 d'une influence extérieure. Je veux pas dire que c'est forcément sa fille ou autre, mais il y a
15:42 quelque chose dans ce sens-là. Mais l'amour est beaucoup plus fort que tout ça. Et là, si aujourd'hui
15:48 on en arrive à une notion de violence, à une notion de menace, à une notion d'exclusion de ce que vous
15:54 avez vécu, effectivement peut-être cette notion d'amour il faut la redimensionner, la réajuster
16:02 parce qu'on n'est pas dans un véritable partage d'amour à ce niveau-là quand il y a des réactions
16:07 comme ça. Donc aujourd'hui, pour vous, cette histoire est terminée, ou pas ? - Je ne vois pas comment je
16:15 pourrais pardonner ce genre de choses. Ensuite, elle a voulu dire un certain nombre de choses,
16:21 qu'elle me réclamait par un intermédiaire de SNS, et là j'en ai reçu un avant-hier qui ne m'a pas
16:27 fait très plaisir, à savoir que depuis mon divorce, moi je ne vois plus mes enfants. Donc on appuie sur
16:32 des points qui sont très sensibles et qui font mal, en me disant "si tu ne vois plus tes enfants,
16:36 c'est parce que tu es comme si tu es comme ça". Ensuite, on me dit, parce qu'on avait 12 ans de
16:42 différence, on me fait comprendre qu'il y a davantage de bougies sur le gâteau, et puis
16:46 on m'a dit "on me traite de vieux con". Quand on en arrive à de tels extrêmes, je pense que là,
16:52 la porte se ferme et on ne va plus laisser les choses venir nous blesser encore. - La liste est longue.
17:01 Et quelle est votre question ? - Moi aujourd'hui, arrivé à mon âge, je pensais avoir trouvé la
17:08 personne, la femme de ma vie, parce que pour moi c'était la femme de ma vie. On avait une telle
17:13 complicité, tous les gens qui nous croisaient nous disaient "mais c'est incroyable de voir la
17:17 complicité qu'il y a entre vous". Et là je me retrouve, je suis tombé, mais je suis tombé de haut.
17:23 - Oui, je comprends Thierry. Je pense que vous avez besoin d'un temps nécessaire pour digérer
17:28 tout ça, toutes les informations, et puis surtout de vivre cette rupture. Et là, il vous faut un
17:33 petit temps de, je dirais, de convalescence psychologique, tout simplement, et de prendre
17:40 du recul, et puis surtout de ne pas vous sentir trop affaibli et agressé aussi de manière verbale,
17:49 mais parfois on peut sentir une certaine forme d'agression. Vous allez vous reconstruire
17:54 sentimentalement, il faut un petit peu de temps, mais je crois qu'à la période de l'été, vous
17:57 risquez d'avoir un changement à ce niveau-là. Vous verrez qu'il y a une personne, et pour moi
18:02 ça vient, je ne sais pas, par la Bretagne ou en lien avec la Bretagne, il y a une personne qui
18:07 pourrait très bien être d'une provenance ou d'une origine de cet endroit-là, où là, il y a une
18:14 possibilité de rencontre et de stabilité, de continuité sur une belle relation ensemble.
18:20 N'hésitez pas à nous tenir au courant, Thierry. - Je vous remercie Alexandre, ça me rassure,
18:26 ça me fait énormément plaisir. - Merci, et on attend de vos nouvelles
18:30 prochainement. - Merci à vous.
18:32 - Prenez soin de vous. Allez, si vous aussi vous souhaitez poser des questions sur votre vie
18:37 sentimentale, professionnelle, ou vous souhaitez témoigner à l'antenne, je suis à votre écoute
18:41 0826 300 300. Ne bougez pas, on revient dans un instant avec Martine. Martine est commerciale,
18:48 et durant 35 ans, elle a été patronne et gérante d'une société, et elle ne sait plus quoi faire
18:53 de sa vie aujourd'hui. Alors, on en parle dans quelques minutes, à tout de suite.
18:57 Sud Radio, à votre écoute, 16h17, Alexandre Deleuvenne.
19:04 Sud Radio, à votre écoute, 16h17, Alexandre Deleuvenne.
19:09 Et de retour sur Sud Radio, il est bientôt 16h30, bienvenue à tous ceux qui nous rejoignent.
19:15 N'hésitez pas aussi à visiter notre site internet, sudradio.fr, à télécharger notre application,
19:20 et vous pouvez aussi nous suivre en direct live sur YouTube et sur Dailymotion. Si à présent,
19:26 vous souhaitez témoigner ou réagir dans l'émission de lundi, le sujet sera sur l'affirmation de soi.
19:32 Alors, arrivez-vous à vous affirmer ? Venez en parler à l'antenne, Odd au Standard vous attend
19:38 pour prendre tous vos appels au 0826 300 300. Là, pendant ce moment de pause, je posais la
19:44 question au réalisateur, au Standard, de savoir s'ils avaient fait des crêpes, parce que j'avais
19:49 une petite faim, et personne n'a fait des crêpes dans ce studio. Alors, est-ce que vous, vous avez
19:53 fait des crêpes en ce jour de la chandeleur ? Mais vous savez quand même que l'histoire des crêpes,
19:57 ça remonte à des origines païennes, puisque la chandeleur est significative de la lumière,
20:02 car c'est le moment où l'on sent vraiment les jours se rallonger, mais aussi où l'on commence
20:09 à travailler la terre pour les agriculteurs. Et chez les Celtes, on célébrait la fin de
20:18 l'hibernation de l'ours. Et puis, dans l'histoire de la religion chrétienne, c'est à la chandeleur
20:24 qu'on démontait la crèche, soit 40 jours après Noël. Et dans nos traditions modernes et dans
20:31 certaines superstitions, il y a un petit jeu à faire, c'est d'essayer de réussir à faire sauter
20:38 parfaitement la première crêpe avec la poêle dans la main droite et une pièce dans la main gauche,
20:43 et la mettre en haut d'une armoire. Vous savez que même en Bretagne, j'irais un peu plus loin,
20:48 où il y a été d'usage que ce soit la jeune mariée qui jette sa première crêpe sur le haut de
20:53 l'armoire de leur nouveau foyer pour que ça amène du succès et du bonheur dans le foyer. Bon allez,
20:59 je m'arrête là, parce que peut-être que ça fera venir les crêpes, mais en attendant,
21:02 je vais accueillir Martine. Bonjour Martine ! Bonjour Alexandre ! Bienvenue sur Sud Radio !
21:08 Est-ce que vous avez fait des crêpes ? Non ? Non ? Peut-être que vous avez l'intention d'en faire ? Peut-être, oui, je peux peut-être trouver 5 minutes. Je vais avoir la chance de pouvoir manger des crêpes alors ! Ça va faire loin quand même ! Vous êtes à Narbonne Martine, vous avez 59 ans. Tout à fait ! Et vous êtes en plein questionnement professionnel, pour ne pas dire peut-être reconversion ?
21:38 Mais avant toute chose, puisque aujourd'hui on parle de susceptibilité, est-ce que vous c'est un sujet qui peut-être vous concerne ou qui vous a concerné auparavant la susceptibilité ?
21:48 Oui, ça a été le cas. Je suis très susceptible. Vous êtes susceptible, d'accord. Et comment vous faites pour justement essayer de sortir ? Parce que je pense que parfois ça peut être entravant pour vous la susceptibilité, non ?
22:04 Effectivement, oui. Ça engendre sur... disons que je me remets beaucoup en question par rapport à ça, surtout sur pas mal de choses.
22:15 Et vous avez le sentiment que vous avancez un peu, que vous vous éloignez de cette susceptibilité-là ?
22:22 Alors j'ai fait un travail sur moi. J'ai fait un grand travail sur moi. J'essaye de me recentrer sur moi-même en fait. Et ça fait vraiment du bien.
22:33 D'accord. Alors vous savez que la susceptibilité vient par notre insécurité personnelle, qui est souvent liée à une perception négative de soi.
22:45 Et lorsque on n'a pas confiance en notre compétence, eh bien on a du mal à se débrouiller dans ce monde.
22:52 On a l'impression qu'on n'est pas capable ou qu'on se sent parfois même désavantagé par un système et on ne s'apprécie pas de manière suffisamment convenablement.
23:05 Et puis en fait, beaucoup plus que les autres qui n'ont pas ce problème-là et c'est vrai que par rapport à ça, on se surménage.
23:14 Exactement. Et c'est pour ça que l'histoire de la susceptibilité n'est pas une question que d'hypersensibilité.
23:21 Il faut vraiment travailler sur nos émotions pour justement prendre du recul sur les choses et ne pas vivre ça de pleinement ou prendre toute parole comme quelque chose de violent et de menaçant.
23:35 Martine, on va aller sur votre sujet. Ça concerne donc votre activité professionnelle. Vous avez été auparavant gérante d'une société pendant plus de 35 ans.
23:46 Oui, deux sociétés en fait.
23:49 Deux sociétés, pardonnez-moi, j'ai sous-estimé les compétences.
23:52 C'est pas grave.
23:54 Bon, vous n'êtes pas trop susceptible avec moi, ça va aller. Vous me le dites si ça ne vous plaît pas.
23:58 Non, ça va aller. J'écoute. Je suis toute vie.
24:00 Bon, allez, alors c'est super. Et aujourd'hui, vous êtes commerciale. Dans quel secteur et dans quoi exactement ?
24:07 Alors aujourd'hui, à vrai dire, je ne sais absolument rien justement. Donc je compte avoir une reconversion en fait.
24:14 Mais je ne sais absolument pas dans quoi. Je ne veux plus être patron. Ça c'est quelque chose qui est plein à l'esprit concernant.
24:20 C'est terminé. J'ai donné 35 ans et je ne donnerai pas un mois de plus pour la société. Donc stop.
24:26 Et donc par rapport à ça, je suis en train de redimensionner vers un travail.
24:31 Mais je ne sais absolument pas quoi en gros.
24:35 D'accord.
24:36 Je suis un peu perdue de ce côté-là.
24:37 D'accord.
24:39 Mais vous n'avez pas du tout de pistes, d'idées de ce que vous voulez faire ? Dans quel secteur d'activité ?
24:46 Bah moi, ce serait si, disons que vers un centre hospitalier, des choses comme ça, vous voyez.
24:54 D'un point de vue plus médical et d'accompagnement ?
24:56 Exactement.
24:57 D'aide à l'individu.
24:58 Oui. Alors bon, ça demande forcément, et vous le savez très bien, ça demande du temps.
25:04 Ça demande aussi ce besoin peut-être de formation, d'apprentissage et sur lequel vous avez besoin.
25:10 Est-ce que ce temps-là, vous pouvez vous le permettre et vous l'accorder matériellement ?
25:15 Absolument. Oui, oui.
25:16 Bon. C'est parfait. Est-ce que vous en avez envie ? Vraiment ?
25:19 J'ai un peu envie aussi de prendre un peu de temps pour moi, en fait.
25:25 Quand vous êtes patron, vous avez la tête dans le guidon, vous avancez.
25:30 Donc là, c'est vrai que je vais me prendre deux, trois mois de tranquillité, je pense.
25:36 Et justement, après, par rapport à ça, je voudrais savoir si vous voyez éventuellement un déménagement.
25:41 Que je puisse me poser et voilà.
25:45 D'accord. Vous souhaitez partir du département dans lequel vous êtes ou vous restez tout simplement dans ce département-là ?
25:52 On ne vous entend pas très bien.
25:56 Oui, partir éventuellement du... Oui, tout le monde entendait mieux là ?
25:59 Oui, je vous entends très bien. Partir du département. Vous avez une ville de prix d'élection aujourd'hui ?
26:08 Pas précisément. Ils disent qu'il faut que je reprenne pratiquement tout à zéro, vu qu'il est un peu tard en ce qui me concerne.
26:16 Mais bon, voilà. Je voudrais prendre un nouveau départ, en fait.
26:20 D'accord. Très bien Martine. Alors pour moi, je sens que oui, effectivement, il y a besoin de ce temps de réflexion, de ce temps d'observation aussi.
26:28 Je vous sens qu'il y a cette capacité, cette possibilité justement à vous reconvertir.
26:34 Et tout ce qui touche au domaine de la santé, du médical, effectivement, c'est ces secteurs-là qui vont plus vous sensibiliser.
26:44 Mais peut-être différemment de ce que vous pensez aujourd'hui. C'est-à-dire que je vous sens aller vers des structures
26:52 où il y a plus une notion d'accompagnement que plus une notion purement médicale.
26:57 Donc tout ce qui est au niveau hospitalier, attention, je ne suis pas en train de vouloir influencer votre pensée.
27:03 Je ne suis pas en train de vous dire ce que vous devez faire. Il faut après laisser faire les choses.
27:08 Mais pour moi, j'ai l'impression que, vous voyez, comme si tout ce qui touche à des centres de rééducation, des centres d'accompagnement,
27:15 de gérer peut-être d'aide à la personne aussi, eh bien là, il y a quelque chose de possible pour vous.
27:23 Et je vous sens être vraiment dans cette notion d'approche, dans cette notion de possibilité d'apporter aux autres.
27:30 Mais ça, ça va prendre un petit peu de temps. Moi, je vous sens vraiment aller vers cette évolution sous une période d'un an, un an et demi, pas avant.
27:38 Le temps déjà de réfléchir, de suivre les cycles de formation qui vont correspondre et puis aussi d'avoir une opportunité.
27:47 Et l'Occitanie, vous êtes où ? À Narbonne, c'est ça ?
27:51 Oui, tout à fait.
27:52 L'Occitanie peut être une zone où vous pouvez vous recentrer, où vous pouvez peut-être aller rechercher des informations
28:02 ou avoir une opportunité, une possibilité qui pourrait se mettre en place.
28:06 Mais avant toute chose et avant de vous intérer définitivement à une autre activité,
28:12 vous verrez qu'il y a peut-être des petites possibilités de remplacement ou peut-être de faire des petits jobs comme ça
28:20 qui vous permettront déjà d'avoir une première approche à tout ce qui touche au métier dans lequel vous souhaitez aller pour plus tard.
28:26 Ça passe peut-être par des associations, ce n'est pas impossible.
28:29 Mais en attendant, je vous sens ne pas rester dans l'inertie ou en tous les cas à ne rien faire d'ici là.
28:35 D'accord, entendu.
28:37 D'accord Martine.
28:39 Très bien, je vous remercie.
28:41 Écoutez, maintenant il vous reste juste à nous rappeler pour nous dire comment vous avez évolué dans l'avenir. D'accord ?
28:47 Avec plaisir, je vous remercie infiniment.
28:49 Merci beaucoup et merci pour votre témoignage. Prenez soin de vous.
28:53 Merci, merci, au revoir.
28:55 Et avant de retrouver notre prochaine auditrice Maya, je vais vous donner des conseils pour vous aider à contrôler votre susceptibilité.
29:03 Alors, dans un premier temps, soyez moins exigeant avec vous-même, apprenez à vous accepter, à accepter vos défauts,
29:09 à vous réconforter et à vous encourager après un échec.
29:12 Adoptez la pensée positive, recentrez-vous sur vous-même et un exemple à faire, par exemple, écoutez vos sens pour prendre du recul
29:21 et concentrez votre attention sur ce qui vous entoure avant d'aborder un rendez-vous où vous savez que vous allez être peut-être critiqués ou jugés.
29:31 Privilégiez la parole et prenez votre temps avant de riposter, respirez profondément et concentrez-vous.
29:38 Criez les informations en vous demandant ce qui vous paraît juste ou pas avant de réagir et laissez décanter.
29:45 Gagnez du temps pour prendre du recul par des phrases telles que "j'ai besoin de temps pour réfléchir"
29:51 ou vous pouvez vous dire "peut-on se revoir demain pour en parler".
29:55 En tous les cas, travaillez sur votre gestion émotionnelle, sur l'autocritique et aussi sur l'estime de soi.
30:02 Allez, la parole est à Maya. Bonjour Maya.
30:05 Bonjour Alexandre.
30:06 Bienvenue sur Sud Radio.
30:08 Merci beaucoup, merci à l'équipe, bonjour aux auditeurs.
30:11 Merci à vous et puis vous avez une voix solaire Maya.
30:14 C'est gentil.
30:15 Vous avez 43 ans.
30:17 C'est ça.
30:18 Et vous êtes de Montpellier, vous êtes secrétaire c'est ça ?
30:22 Oui c'est ça, tout à fait.
30:24 Alors Maya, justement on parle aujourd'hui de susceptibilité.
30:27 Est-ce que vous êtes une personne qui a cette fragilité ou cette sensibilité à la susceptibilité ?
30:35 Eh bien oui, je suis coupable.
30:38 Comment ça vous êtes coupable ?
30:40 Je suis coupable de susceptibilité.
30:43 En fait, je suis une personne assez sensible depuis toute petite.
30:49 Et c'est vrai que fort heureusement, aujourd'hui à 43 ans, je me rends compte qu'en prenant de l'âge
30:56 et les expériences aussi de la vie aidant, on apprend à gérer ces moments de susceptibilité
31:02 par comme vous l'avez dit, par exemple le fait de prendre des grandes inspirations, des grandes expirations,
31:08 d'apprendre ces exercices respiratoires, mais également de reporter peut-être nos réponses
31:15 quand on se sent aussi acculé pour en apporter, de dire je vais réfléchir, on verra demain, laisse-moi quelques minutes.
31:23 Ça permet des fois de canaliser cette susceptibilité ou cette émotion qui revient et qui est généralement liée à du vécu de l'enfance,
31:35 une blessure qui est là, qui résonne et sur le moment on a envie de réagir.
31:39 Mais en apprenant, moi j'ai fait de la sophrologie et ça m'a beaucoup aidé justement à mettre une distance
31:46 et à ne pas sur-réagir au moment où ce genre de choses m'arrivent.
31:51 Je vois que vous avez bien étudié le sujet, Maïa.
31:54 Oui, j'ai fait de la sophro.
31:57 C'est bien et c'est important de reconnaître parfois ses erreurs et de travailler dessus pour s'améliorer.
32:03 Après on ne change pas complètement, mais le fait d'admettre et de s'améliorer, ça permet de se sentir mieux dans sa peau
32:12 et ça permet aussi de voir les choses autrement et différemment et de ne pas se sentir acculé comme vous l'avez dit auparavant.
32:19 Maïa, est-ce que professionnellement tout se passe bien pour vous ?
32:25 Professionnellement, c'est compliqué, mais comme beaucoup de gens en ce moment, on va dire qu'on a un problème, mais ce n'est pas un vrai problème.
32:35 Ce qui se passe, c'est que pour tout vous dire, j'ai mon mari, donc je travaille avec mon mari dans le domaine d'un bureau d'études.
32:47 Ce qui se passe, c'est que cela fait à peu près trois ans maintenant qu'on est approché pour vendre notre société.
32:56 C'est vrai qu'à l'époque, ça ne lui était pas venu à l'aider.
32:59 Maintenant, chemin faisant, parce qu'on est des gros travailleurs et que pendant le Covid, par exemple, lui, il n'a pas ménagé ses efforts, loin de là.
33:07 Donc, on récolte un petit peu les fruits qui poussent, ces graines qu'il a semées et qui aujourd'hui germent et fleurissent.
33:14 On est un petit peu débordé, la fête dans le guidon.
33:19 Tout cela a eu des répercussions dernièrement, puisque j'ai mon mari qui est mercredi, qui est rentré aux urgences parce qu'il a fait un malaise, en limite burn-out.
33:31 Un malaise vagal ?
33:32 Non, ce n'était pas un malaise vagal. Au niveau cardiaque, on a tout vérifié, donc tout va bien.
33:38 C'est quelqu'un d'une très grande sensibilité également, qui a énormément de mal.
33:44 Et de retour sur Sud Radio pour cette dernière partie, avant de retrouver les vraies voix présentées par Philippe David et Cécile Dominibus.
33:56 Il vous reste quelques minutes pour passer à l'antenne de Sud Radio et la parole est à Sylvie. Bonjour Sylvie.
34:02 Bonjour Sylvie, est-ce que vous nous entendez ?
34:06 Je vous entends très bien.
34:08 C'est parfait. Nous aussi on vous entend très bien.
34:10 Sylvie, on est heureux de vous retrouver. Vous nous avez appelé il y a quelques temps.
34:14 C'était à quelle période que vous nous avez appelé ?
34:18 Il y a à peu près deux ans de ça, dans un premier temps, je vous avais appelé parce que mon fils passait un concours de gendarme volontaire, c'est-à-dire que ce n'est pas un titulaire.
34:26 Vous m'avez dit qu'il allait être reçu, donc c'est ce qui s'est passé.
34:33 Effectivement, il est resté deux ans en tant que gendarme volontaire pour voir si le métier lui convenait.
34:40 À l'heure actuelle, il a de nouveau repassé un concours pour être gendarme titulaire, c'est-à-dire sous-officier.
34:48 Il a eu son concours et à l'heure actuelle, il est dans une école de gendarmerie.
34:53 Dans une école de gendarmerie, ce que j'aurais voulu savoir, c'est s'il allait avoir une bonne année, s'il serait bien noté, et de savoir à la fin de son école où il sera positionné.
35:09 D'accord. Votre fils, à quel âge aujourd'hui ?
35:13 Mon fils, aujourd'hui, il a 23 ans.
35:16 23 ans, il est basé où ?
35:19 Pour l'instant, il est dans une école de sous-officier.
35:23 Mais où en France ?
35:24 À Montluçon.
35:26 D'accord, ok. Alors, moi, de ce que je ressens, c'est que déjà, votre fils est très motivé. C'est-à-dire que pour lui, c'est une vocation.
35:32 Oui.
35:33 Et il ne lâche pas.
35:35 Il ne lâche pas.
35:36 Non, il ne lâche pas. Il sait ce qu'il veut, il est décidé, il est déterminé.
35:41 Et ça, c'est très bien, parce que pour faire un métier comme ça, il faut avoir, je dirais, une personnalité, être déterminé pour pouvoir avancer.
35:49 Et je le sens vraiment être au tout début de ses possibilités, de ses capacités.
35:55 Donc, aujourd'hui, il avance parce qu'il a commencé en tant que volontaire, il a eu son concours.
36:01 Aujourd'hui, il veut être titulaire, il va être titulaire.
36:04 Et puis, il va pouvoir accéder peut-être aux sous-officiers, c'est ça ?
36:09 Oui. Il va être sous-officier. Il a passé son concours pour être sous-officier, donc il est dans une école de sous-officiers.
36:17 Ah, il est dans une école de sous-officiers. D'accord, ok.
36:19 Ma question, c'était, est-ce qu'il va réussir cette année ?
36:23 Et voilà, c'est surtout ça, est-ce qu'il va y avoir à peu près 6 000 personnes ?
36:26 Savoir qu'il va être bien classé au début, vers la fin.
36:30 Parce qu'à partir de là, ils vont pouvoir choisir le lieu où ils pourront aller.
36:35 S'il se trouve en dernier, forcément, voilà.
36:38 Ce sera plus difficile pour choisir le lieu, plus les résultats...
36:43 C'est important de le classer.
36:45 Voilà, du classement. Donc, sur 6 000, ils en sélectionnent combien ?
36:49 Eh bien, tous, parce qu'ils ont tous eu leur concours, tous.
36:52 Ah, d'accord, ok. Donc, maintenant, c'est une question de notes, de compétences.
36:58 Voilà, exactement. C'est pas mal.
37:01 Je sens qu'on s'approche des bons scores chez lui. Il y a quelque chose de bon et de positif.
37:06 Il est brillant, votre fils. C'est-à-dire que par rapport à ce métier-là, il est vraiment volontaire.
37:12 Il sait ce qu'il veut, il est vraiment engagé.
37:15 Je le sens ne pas justement se laisser aller pour obtenir un bon résultat.
37:22 Et surtout, pour que ça n'influence pas des mauvais choix sur un lieu d'affectation
37:28 et sur un lieu qui ne lui serait pas forcément convenable.
37:31 Donc, pour moi, ayez confiance, gardez confiance en votre fils.
37:36 Parce que vous verrez que, oui, il accède à son statut de sous-officier.
37:41 Mais je pense que dans l'avenir, il pourra, alors dans un avenir beaucoup plus lointain,
37:45 mais dans l'avenir, il pourra accéder à un statut même d'officier plus tard.
37:50 C'est quelqu'un qui, on dirait, ce métier lui appartient.
37:54 C'est une véritable vocation pour lui. Vous le ressentez comme ça ?
37:57 Tout à fait, depuis l'âge de ses cinq ans.
37:59 Oui, mais est-ce que dans la famille, il y a eu quelqu'un comme lui ?
38:02 Parce qu'on dirait qu'il y a un référent familial pour lui, qu'il y a quelque chose.
38:07 Il y en a, oui, il y en a deux ou trois personnes.
38:11 Deux ou trois personnes, je ne les connais pas, mais il y en a un en particulier qui connaît,
38:14 même si ce n'est pas la gendarmerie pure, mais c'est toujours armé.
38:17 D'accord, et qui était en lien avec la famille, c'est bien ça ?
38:21 Oui, oui, c'est un lien direct.
38:24 Donc, restez confiante pour votre fils, Sylvie. Votre fils va réussir. D'accord ?
38:29 Je vous remercie, Alexandre. Merci beaucoup.
38:32 Merci, prenez soin de vous.
38:35 Merci beaucoup.
38:36 Et pour conclure, je dirais, la susceptibilité n'est que le masque d'une méconnaissance de soi.
38:41 Nous, on se retrouve lundi. Notre sujet du jour sera comment travailler son affirmation de soi.
38:48 Et si vous êtes vous-même dans cette fragilité, dans cette difficulté, venez témoigner à l'antenne.
38:53 N'hésitez pas à apporter vos commentaires sur le groupe à votre écoute.
38:56 Allez, la place est au Vrai Voix. Bon week-end à tous.
38:58 Bonsoir Alexandre Delovane. Le menu des Vrai Voix en cette veille de week-end.
39:03 Le premier grand débat à 17h30 pose sur l'interdiction des pesticides.
39:07 Est-ce un recul pour l'écologie ?
39:09 Ça fait partie des mesures promises par le chef du gouvernement, Gabriel Attal.
39:13 Et pour vous, est-ce que c'est un recul pour l'écologie ?
39:16 Ou est-ce qu'il faut le faire pour la compétitivité de nos agriculteurs ?
39:19 Venez nous appeler au 0826 300 300.
39:23 Notre experte du jour sera Laurence Marandola, porte-parole de la Confédération Paysanne à 18h35.
39:28 Coup de projecteur lourd après Lucas, 25 ans, qui est mort après 8 heures d'attente aux urgences dans le Var.
39:34 C'est une femme qui est morte après 36 heures de cauchemar aux urgences, mais dans les Alpes-Maritimes.
39:39 Ils n'ont pas vu qu'après avoir été mordu par son chien, la blessure s'infectait.
39:44 Et on vous pose cette question, faut-il un plan Marshall pour les urgences ?
39:47 Parce qu'il y a manifestement de gros problèmes.
39:49 Notre expert du jour sera le Dr Gérald Kierzak, médecin urgentiste, directeur médical de Doctissimo
39:54 et auteur de "Leçons d'anatomie" chez Albin Michel.
39:57 Nos vrais voix du jour, un trio de chocs, Philippe Billiger, René Chiche et Catherine Evrard.
40:02 Bonne émission !
40:04 Sud Radio, à votre écoute, 16h-17h, Alexandre Delovane.
40:09 Avec Idealvoyance.fr, coaching de vie spirituelle par téléphone, chat et email.
40:16 (Rires)

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