• il y a 8 mois
Emission présentée par Alexandre Priam. Avec Quentin Cabanis, Antoine Mazère et Mathias Merlo en direct de Toulon.

4 débats vont rythmer l'émission :
- Quels changements dans la composition pour aller en Écosse ?
- L'Angleterre et l'Écosse peuvent-elles être des réelles prétendantes au Grand Chelem ?
- Faut-il rappeler Antoine Dupont en équipe de France ?
- L'UBB peut-elle résister à la période des doublons ?

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##AU_COEUR_DE_LA_MELEE-2024-02-04##

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Sport
Transcription
00:00 Sud Radio au coeur de la mêlée, libre antenne.
00:04 Vous êtes au coeur de la mêlée sur Sud Radio, on est ensemble jusqu'à 23h ce soir avec un gros gros match prévu, Union Bordeaux-Bègle qui se déplace à Toulon et ça promet du côté de Mayol avec une ambiance qui s'annonce aussi quand même assez électrique du côté de Mayol.
00:22 Salut Quentin Kévenis.
00:23 Bonsoir Alexandre, bonsoir à tous.
00:25 Il a retrouvé un peu de voix Quentin si vous étiez avec nous hier, il y a du mieux.
00:30 C'est un peu mieux, la médecine moderne fait des miracles.
00:33 Malheureusement maintenant tu as du diabète après avoir mangé une quinzaine de pots de miel mais bon c'est pas...
00:39 J'ai découvert que j'aimais pas le thé, pas de doute, je le savais mais j'ai forcé...
00:47 T'aimes pas le thé ?
00:49 Mais qui aimes-tu Quentin à part le rugby ?
00:51 Toi évidemment.
00:52 Wow, trop d'amour.
00:55 Ton talent évidemment.
00:57 Oui, oh là c'est trop. Clément Combe, bonsoir.
01:00 Bonsoir Alexandre, bonsoir à toutes et à tous.
01:02 Toi aussi tu m'aimes ?
01:04 L'ambiance, l'émission qui commence bien.
01:07 On aime le rugby sur Sud Radio, on vous aime auditeurs 0826 300 300 pour parler de rugby et on aime aussi beaucoup Antoine Mazère.
01:14 Salut Antoine.
01:15 Salut Alex, salut. On dit bonjour, on passe le bonsoir à tous nos auditeurs et toutes nos auditrices qui eux aussi bien sûr aiment le rugby sur Sud Radio, la radio du rugby.
01:23 Oui tout à fait, Antoine Mazère exactement, c'est bien dit.
01:27 Mathias Merleau, bonsoir. Lui il aime le rugby, il aime la mer Méditerranée et il aime le padel malheureusement.
01:34 Mathias Merleau, bonsoir en direct de Mayol.
01:37 Salut Alex, salut tout le monde. Il fait même bon à Mayol même si l'humidité est en train de tomber tout tranquillement sur le stade et sur la pelouse.
01:44 Ballon glissant ce soir pour ce tout long UBB, dernier match de cette journée, de cette première phase retour du top 14.
01:52 On va se régaler Alex, je le sens, je le sens bien ce match.
01:55 Moi aussi je le sens très très bien et d'autant plus qu'on a une journée exceptionnelle.
02:00 On s'est régalé pour l'instant dans cette 14ème journée, un peu plus que dans le tournoi Destination.
02:04 On en parlera justement sur ce radio, 4 grands débats jusqu'à 21h.
02:08 En 1, quel changement dans la compo pour aller en Écosse ? On vous posera la question, vous sélectionneurs.
02:13 En 2, l'Angleterre et l'Écosse, peuvent-elles être de réelles prétendantes au grand chelem ? On en parlera.
02:19 Et puis, tiens, un débat un peu débile mais très drôle. Faut-il rappeler Antoine Dupont en équipe de France ?
02:25 Faut-il mettre le 7 juste un petit peu en pause la semaine prochaine ? De toute façon, il n'y a pas de top 14.
02:31 Pourquoi pas l'appeler la semaine prochaine à la rescousse ?
02:34 Et puis, le 4ème débat, l'UBB, peut-elle résister à la période des doublons ? Nouveaux problèmes pour le club Girondins.
02:39 Mais revenons d'abord sur toutes les actualités de ce week-end.
02:42 Antoine Mazer avec, comme je le disais, beaucoup de résultats à donner.
02:46 Oui, on démarre bien sûr avec les résultats du tournoi Destination.
02:49 Pour cette première journée, ça avait commencé vendredi le 15 de France, malheureusement qui s'est incliné face à l'Irlande 17 à 38 au Vélodrome.
02:56 Hier, l'Italie de Gonzalo Quesada s'est incliné malgré une très belle prestation face à l'Angleterre 24 à 27.
03:02 Les Italiens obtiennent tout de même le bonus défensif.
03:05 Du côté, un petit peu plus tard, du Principality Stadium de Cardiff, les Écossais se sont fait peur, oui, mais s'imposent d'un point 27-26 face au Pays de Galles.
03:13 Au classement de ce Six Nations, après le premier match, on retrouve en tête l'Irlande, suivie de l'Angleterre, l'Écosse, le Pays de Galles, l'Italie et à la dernière place, le 15 de France.
03:22 Toujours dans le Six Nations, pardon, mais le Six Nations U20, avec nos Français qui ont perdu contre l'Irlande hier soir à Aix-en-Provence 37 à 31.
03:31 Prochain match en Écosse pour les Bleuets.
03:33 Le 15 de France a dévoilé tout à l'heure la liste des joueurs qui vont rejoindre Marcoussis pour la préparation du match, là aussi face à l'Écosse.
03:40 On retrouve Léo Barret, Nicolas Deporter, Emilien Gaëton, Mathias Alagaou de Toulon, Thomas Laclaia, Dani Priso ou encore Alexandre Roumat, le Toulousain.
03:50 Mauvaise nouvelle par contre pour la Rochelle et l'équipe de France qui perd un joueur de poids et ce pour plusieurs mois.
03:56 Et oui, touché au poignet gauche vendredi lors de la défaite face à l'Irlande, c'est Reda Wardy qui s'est fait opérer hier.
04:01 Le pilier de l'équipe de France et de la Rochelle sera éloigné des terrains pour au moins 4 mois.
04:06 Grosse perte donc pour les Rochelais et pour le 15 de France.
04:08 En top 14 maintenant, les résultats de la 14e journée.
04:12 Ça avait commencé avec le succès de Perpignan face au Racing 92 26 à 5 dans le multiplex de 17h.
04:18 Oyo s'est incliné face au Stade Français 19-23.
04:24 Pau-Castre, grand match de ce multiplex et c'est les Castrets qui se sont imposés haut à mot 44 à 33.
04:31 Victoire de Clermont face à Lyon 38 à 21 et on l'a vécu.
04:35 La Rochelle s'est imposée face à Montpellier 18 à 10.
04:39 Dans le choc de ce samedi rugby, Toulouse baillonne 46-26 pour les Toulousains avec un bonus offensif arraché à la sirène.
04:46 Au terme d'un match assez fou qu'on l'a vécu sur Sud Radio.
04:48 Le dernier match oppose le rugby club toulonnais à l'UBB.
04:51 Coup d'envoi 21 aires.
04:53 Une dernière petite info Alexandre, le rugby gallois endeuillé.
04:56 L'ancien demi d'ouverture du Pays de Galles et des Lions.
04:58 Vainqueur de 3 tournois de 5 nations, Barry John est décédé à l'âge de 79 ans, a annoncé la presse anglaise aujourd'hui.
05:06 Merci beaucoup Antoine Mazère. On va commencer bien par le premier débat.
05:11 Quel changement faire dans la compo pour aller en Ecosse ? On accueille Grégory Lambolet.
05:15 Salut Grégory !
05:16 Salut à tous !
05:18 Très heureux de t'avoir sur Sud Radio Grégory, ça fait un petit moment qu'on ne s'est pas croisé.
05:21 La dernière fois qu'on s'est vu c'était du côté de Toulouse en pleine Coupe du Monde.
05:26 Au Tomiz Dinner avec Patrick Soula qu'on salue, c'était un super moment qu'on avait passé ensemble.
05:37 Depuis la Coupe du Monde, il s'est passé quand même beaucoup de choses au sein de ce 15 de France.
05:41 La dernière nouveauté c'est qu'on ne la reconnait pas cette équipe de France.
05:47 Je t'ai senti hier, et je conseille à tous nos éditeurs de suivre ton compte Twitter parce que tu es très actif.
05:53 Je t'ai senti inquiet hier, même avant-hier, après la défaite de l'équipe de France, cette défaite 17-38, où on n'a pas reconnu les bleus.
06:02 Comment tu l'analyses maintenant à froid deux jours après ?
06:07 C'est sûr que c'est une claque, mais en même temps on joue quand même face à une équipe d'Irlande qui était bien armée.
06:20 Je pense qu'on s'est peut-être vu un peu trop beau sur ce match en pensant que ça allait être une formalité.
06:29 Il y a certains joueurs qui n'ont pas digéré encore cette Coupe du Monde.
06:36 On a des joueurs cadres absents.
06:39 Avant d'aborder ce match, on n'était pas forcément très confiant non plus.
06:46 J'ai l'impression qu'on a abordé ce match avant l'Irlande, un peu comme avant la Coupe du Monde.
06:51 On avait l'équipe de France, les médias disaient que c'était la meilleure équipe de France.
06:56 Là, un peu pareil contre l'Irlande.
06:58 C'est un peu le sentiment que j'ai.
07:01 Au final, on est quand même des équipes en face, ça joue, il y a des bons joueurs.
07:06 Ça a été compliqué.
07:10 Justement, pour en parler, on est avec Théo.
07:13 Salut Théo, auditeur Sud Radio.
07:15 Bonjour, ça va, vous m'entendez bien ?
07:18 Très bien, Théo de Sanary-sur-Mer, supporter toulonnais j'imagine ?
07:22 Oui, tout à fait.
07:24 On a Mathias Merleau aussi.
07:26 Si tu veux participer au débat, tu es le bienvenu.
07:28 Il est en direct de Mayol.
07:30 Mathias, t'es là ?
07:33 Oui, je suis là.
07:35 Je vais vous poser une question.
07:38 On va faire un grand tour de table.
07:40 Venez participer au 0826-300-300.
07:43 Si on prend les 15 numéros que les joueurs de l'équipe de France ont dans le dos parmi les titulaires,
07:48 combien de numéros vont changer de locataires selon vous pour affronter l'Ecosse ?
07:56 Ce n'est même pas selon vous, ce n'est pas selon ce que d'après vous va faire Fabien Galtier.
08:00 Mais vous, sélectionneur, qu'est-ce que vous feriez ?
08:02 Quels sont les joueurs que vous sorteriez de cette équipe de France, en tout cas des titulaires ?
08:07 Grégory Lambolet ?
08:09 C'est difficile ce que tu me demandes.
08:13 Tu vas avoir des problèmes, c'est ça ?
08:14 Il y a des joueurs que je connais.
08:16 Je sais bien.
08:17 Non, c'est compliqué.
08:20 Je ne demande pas d'objectivité, c'est totalement subjectif.
08:23 Oui, bien sûr, mais je ne vais pas rentrer là-dedans.
08:28 Par contre, qu'il y ait du changement, ça oui, je pense que c'est bien de mettre un peu de fraîcheur,
08:34 de faire bouger un peu les lignes, et puis de voir d'autres joueurs qui font un très gros début de saison.
08:44 Notamment, je pense, derrière, dans les 1, 2, 3 quarts, il y a des joueurs comme Deporter, par exemple,
08:49 qui peuvent vraiment apporter.
08:52 Il y a le Garec qui fait une bonne rentrée aussi.
08:55 Mais bon, il y a d'autres joueurs aussi qui peuvent évoluer au sein de cette équipe de France.
09:00 C'est peut-être le moment, avec cette décède, de se dire, la victoire finale, ça risque d'être compliqué.
09:06 Pourquoi pas faire quelques changements et en profiter.
09:09 Parce que moi, ce que je trouve quand même bizarre, c'est qu'avant d'aborder un tournoi comme ça,
09:14 et après une Coupe du Monde, on a beau dire ce qu'on veut, il y a eu du jeu, l'enroulement était magnifique,
09:19 c'était une belle fête du rugby, mais ça reste quand même un échec.
09:21 Et on repart sur un tournoi en disant, voilà, moi j'amène 90% des joueurs à la prochaine Coupe du Monde.
09:26 Je trouve qu'en termes de remise en question, on aborde le tournoi avec des joueurs qui sont sûrs de jouer pendant 4 ans.
09:34 Donc est-ce que c'est juste de la com' ou est-ce que c'est réellement le discours que tient Fabien Galtier aux joueurs ?
09:41 Je sais pas, mais je trouve que de recréer un peu d'émulation dans le groupe en tant que quelques changements,
09:46 ça serait de bon augure, je pense.
09:48 Ça voudrait dire qu'on serait sur un processus de renouvellement des joueurs, de construction d'un nouvel effectif aussi,
09:56 d'une reconstruction même légère, mais ça voudrait dire aussi qu'il faut joindre ça avec l'objectif de résultat obligatoire
10:04 que se fixe tout le temps Fabien Galtier, et que moi je te rejoins totalement Grégory là-dessus,
10:10 je pense aussi qu'il faut faire des changements.
10:12 Moi par exemple, sans vous donner les noms, je ferais 4 changements dans cette équipe de France.
10:18 Subis ou pas les changements ? Subis par les blessures ou en comptant les blessures ?
10:23 Est-ce que William C compte dedans ? Oui, au total.
10:28 Moi par exemple, je change le numéro 4, je mets Wauquiez, numéro 5 je mets Thulagi,
10:36 numéro 12 je décale Ficou en 12 parce que pour moi je le trouve meilleur en 12,
10:41 ça reste toujours un souci, et je mets Deporter en 13, je sors d'anti de cette feuille.
10:49 Et Moéfana, est-ce que tu laisses Moéfana ou tu mets Biel-Biarré ?
10:52 Je laisse Moéfana pour le moment. Plutôt que Biel-Biarré.
10:57 Et pourquoi pas la ligne de 3/4 de Bordeaux complète ?
11:01 Ça serait un pari mais pourquoi pas. Pourquoi pas ?
11:06 Tu ne vas pas sortir Ficou et Dantier les deux, il ne les sortira pas d'un coup.
11:10 Pas d'un coup mais un des deux, je pense que oui.
11:12 Et je pense qu'aujourd'hui Ficou serait plus à l'aise en 12.
11:16 Mathias Merleau, qu'est-ce que tu changerais dans cette équipe de France ?
11:19 Et on poserait ensuite la question à Théo Tsanari.
11:21 Je changerais beaucoup de choses Alex parce que le tournoi, il est déjà perdu.
11:26 On ne va pas se mentir, on voit mal comment l'Irelande ne va pas se dérouler dans ce tournoi
11:30 et même si on le gagne, on le sait, ça n'a pas la même saveur qu'un grand chlem.
11:34 On se souvient très peu des tournois gagnés sans grand chlem.
11:37 Moi déjà j'aimerais bien revoir Julien Marchand au poste de talon à la place de PeaTomoVK.
11:42 Pour toi tu mets Marchand à la place de PeaTomoVK, d'accord.
11:45 Exactement. J'aimerais bien également voir du changement en deuxième ligne.
11:50 Peut-être totalement changer, peut-être mettre une deuxième ligne au Wauquie Tulagui.
11:55 C'est ce que je mets, Wauquie Tulagui moi personnellement.
11:58 Voilà, changer totalement à deuxième ligne.
12:01 En troisième ligne, quit the cross. Que faire de cross ?
12:05 Je ne sais pas, moi je...
12:07 Il va nous dire.
12:08 J'adore François Cross.
12:10 Cross il fait un bon match contre un copier irlandais.
12:13 Pour moi il fait partie de ceux qui sont à leur niveau.
12:17 Il a un abattage défensif toujours assez impressionnant.
12:20 Il fait un bon match, il ne faut pas tout jeter non plus.
12:23 Il n'a jamais déçu Cross en plus.
12:25 Ce n'est pas une question de bon ou de mauvais match.
12:28 C'est une question de sous pression, pourquoi pas envoyer une équipe, pas expérimentale,
12:32 mais envoyer des bons messages envers la jeunesse,
12:34 envers des mecs qui vont pouvoir tirer leur épingle du jeu pendant 4 ans.
12:39 Tu l'as dit, Gregory, ce n'est peut-être pas un bon message de dire qu'on va emmener 90% de cette équipe-là à la prochaine Coupe du Monde.
12:46 Après je suis d'accord avec vous, au centre, je changerais tout personnellement.
12:50 Les deux joueurs ?
12:51 Oui, je changerais tout.
12:54 Je sais qu'il ne le fera pas, mais j'ai envie de voir de la nouveauté aussi.
12:57 Pour relancer une dynamique, il faut peut-être aussi se dire que sur un malentendu,
13:02 on va avoir des bonnes surprises dans le tournoi destination.
13:04 Après je sais qu'il aura la fenêtre de tir durant l'été, Fabien Galchet, pour le faire.
13:08 Mais on sait qu'un match sous pression en destination, c'est toujours particulier.
13:12 Et là en Écosse, je me dis pourquoi pas.
13:14 Au fond, on n'a rien à perdre.
13:16 Dans Tificon, on a déjà vu ce que ça a donné.
13:18 Ça a apporté un gage de sûreté.
13:20 Mais j'ai quand même bien envie de voir deux portaires.
13:22 J'ai envie de voir Gaëton, j'ai envie de revoir Louis Biel-Biarré par exemple.
13:25 Donc oui, je ferais 5-6 changements à minima dans cette équipe.
13:29 Théo de San-Hari sur Mer, et je reviens vers toi après Grégory.
13:32 Théo, notre auditeur.
13:34 Ça va être compliqué aussi, mais pourquoi pas mettre Moïse Fanin et Tifico au centre,
13:41 face à la densité des centres écossais.
13:43 J'ai envie de voir aussi notamment Biel-Biarré, qui a fait une bonne rentrée face à l'Irlande.
13:48 Et aussi le Garek en F pour voir comment le Garek agit en Écosse.
13:58 D'ailleurs, sur ton poste toi par exemple Grégory,
14:02 on va reprendre les mots de Fabien Galtier puisqu'il veut qu'on joue avec ses mots.
14:08 L'intensité combattue, nouvelle invention de Fabien Galtier.
14:12 On ne peut pas dire que ça ait très bien fonctionné cette histoire d'intensité combattue.
14:15 Il a dit "nous misons sur l'intensité combattue au détriment de l'intensité courue".
14:20 Mais faut-il vraiment catégoriser cette équipe de France ?
14:23 Faut-il qu'elle soit vers un jeu 100% déplacement ou un jeu 100% combatif ?
14:28 Est-ce qu'on ne peut pas avoir quelque chose d'hybride ?
14:30 Si, si.
14:32 Moi je trouve ça quand même assez...
14:35 On s'enferme dans un format de jeu qui ne nous permet pas d'évoluer
14:40 ou de changer de situation si on est contré.
14:42 Et je trouve que c'est bien justement d'attaquer quand il faut attaquer,
14:46 de resserrer le jeu quand il faut resserrer le jeu.
14:48 Mais est-ce qu'on a vraiment réellement aussi l'effet de vent pour jouer dans le combat
14:56 sur un périmètre assez rapproché ?
14:59 Parce qu'on voit que les équipes contre lesquelles on joue,
15:02 elles ont quand même un paquet d'avant assez dense.
15:04 On n'est pas non plus vraiment dominateur,
15:06 que ce soit sur les ballons portés, que ce soit en touche.
15:09 La touche a été très très compliquée l'outenne dernier,
15:11 la conquête a été vraiment très compliquée.
15:13 Donc voilà, c'est pour ça que c'est bien aussi d'alterner un peu
15:17 et de ne pas se focaliser que sur un format de jeu.
15:19 Je trouve que c'est bien de s'adapter.
15:21 C'est un peu... L'équipe de France a toujours été...
15:24 En tout cas, on parle du French Flair,
15:26 bon, maintenant ça ne veut rien dire, mais ça ne veut du tout rien dire.
15:28 Mais bon, c'est bien de s'adapter.
15:30 Et je trouve qu'on ne s'adapte pas trop en fait.
15:32 On reste dans des schémas de jeu.
15:33 Là on a vu Conquérlande et on n'évolue pas.
15:36 Donc stratégiquement, je ne vois pas trop de modifications pendant les matchs.
15:43 C'est ça qui est assez...
15:45 Tu l'attribues à quoi ça ?
15:47 Tu as l'impression que les joueurs sont enfermés dans quelque chose,
15:49 dans un cadre qui est défini par Fabien Galtier
15:52 et que les joueurs n'arrivent pas à en sortir ?
15:55 Comment tu l'estimes ça ?
15:56 Je pense qu'ils se disent dans la semaine,
15:59 voilà, on va jouer comme ça, on va aller jouer comme ça.
16:01 Et on croit en notre jeu.
16:03 On l'a vu à la Coupe du Monde, on n'a pas trop évolué au courant des matchs.
16:08 Alors qu'on a vu d'autres nations quand même,
16:10 en fonction des matchs qu'ils ont enchaîné,
16:13 ou même pendant les matchs, ils ont évolué en termes de stratégie,
16:16 avec des remplacements, avec une autre philosophie de jeu pendant le match.
16:23 Moi, je n'ai pas trop vu ça.
16:25 Je n'ai pas vu vraiment un coaching qui fait la différence
16:29 ou une situation de jeu où on se dit,
16:33 voilà, quand même, ils ont vraiment modifié.
16:36 Ils sont revenus de la mi-temps et du vestiaire
16:38 avec une ou deux autres intentions et une autre façon de jouer.
16:41 Je trouve que c'est ça qui est important.
16:43 Je ne sais pas si les joueurs sont livrés à eux-mêmes,
16:47 mais j'ai l'impression qu'ils sont dans un schéma de jeu,
16:50 ils se disent dans la semaine, ils travaillent ça,
16:52 et puis on n'en bouge pas.
16:53 Les sorties de camp, c'est les mêmes,
16:55 les attaques, c'est les mêmes,
16:56 les tranquillines, c'est les mêmes.
16:59 Je trouve que ça manque un peu d'innovation
17:05 et puis aussi un peu de surprise par rapport à l'adversaire.
17:10 Tout à fait.
17:11 Je me souviens des mots, il y a encore quelques années,
17:13 même quelques mois, de Fabien Gaultier
17:15 qui disait que l'équipe de France avait des joueurs de talent extraordinaire.
17:20 J'ai l'impression que parfois, on brille nos talents par le projet de jeu,
17:24 par le cadre de jeu, en laissant finalement assez peu de marge.
17:27 Parce que moi, ça fait un moment qu'on n'a pas vu cette équipe de France
17:31 qui sur un ballon de turnover traverse le terrain,
17:34 arrive à avoir de la continuité, arrive à avoir des soutiens rapides.
17:39 Avant hier, tout était lent, et même durant cette Coupe du Monde,
17:43 on voyait que sur les ballons de turnover, on était moins tranchant qu'avant.
17:51 Oui, je n'ai pas envie d'être catastrophiste ou quoi que ce soit,
17:54 mais j'ai l'impression que Fabien Gaultier a resserré beaucoup d'idées
17:59 et est en train de contraindre les joueurs.
18:01 Et ça me fait un petit peu peur, Grégory.
18:04 Moi, c'est la moi, tu as raison, c'est la sensation que j'ai.
18:07 Après, je ne suis pas dans le vestiaire, donc c'est toujours difficile de parler.
18:10 On est là pour ça, c'est normal, on essaie de voir un peu ce qui peut se passer.
18:15 Mais c'est toujours difficile.
18:17 En tout cas, c'est la sensation que ça donne.
18:19 Je pense qu'on n'est pas les seuls à le...
18:21 Déjà, on est deux, ce soir.
18:23 Mais c'est la sensation que ça donne.
18:25 Après, voilà, on a des joueurs.
18:29 En plus, ce n'est pas comme si on n'avait pas les joueurs pour faire du jeu
18:32 et pour créer des incertitudes et des surprises.
18:34 On a des joueurs derrière, ils ont du feu dans les jambes.
18:38 Devant, ça joue, ça se déplace.
18:40 On a les capacités pour.
18:43 Parfois, tu es enfermé dans ton schéma de jeu
18:46 et ça reste...
18:48 Quand tu es contré comme une équipe violente qui est super bien organisée,
18:52 c'est très difficile.
18:55 Théo de Sénat et Surmer, notre auditeur Sud Radio,
18:58 est-ce que toi, tu restes optimiste ?
19:01 Est-ce que tu penses que Fabien Galtier, par exemple,
19:03 peut ouvrir un petit peu aussi...
19:05 Parce qu'il a fait venir Laurent Sampéré et Patrick Arleta.
19:07 J'imagine aussi que c'est pour avoir des sons de cloche de leur part,
19:10 d'avoir des suggestions.
19:12 Est-ce que tu penses qu'il peut, par exemple,
19:14 ouvrir un peu ses pensées,
19:16 laisser des suggestions,
19:19 intégrer son système de jeu ?
19:22 Connaissant le personnage, ça peut être compliqué.
19:26 Mais après, pourquoi pas ?
19:28 On l'avait bien vu dans les années précédentes.
19:31 Mais selon moi, ça va être compliqué avec le caractère de Galtier.
19:36 Je ne crois pas non plus, pour être très honnête.
19:39 Mathias Merlot ?
19:40 Alex, pour tout te dire, j'ai une question pour Greg.
19:44 Une réflexion que j'ai eue avec beaucoup d'acteurs de rugby.
19:48 Quand tu es face à un gros échec,
19:50 comme l'équipe de France l'a eu à la Coupe du Monde,
19:52 est-ce que ce groupe-là a un peu moins confiance en Fabien Galtier ?
19:56 Après ça, Fabien Galtier, c'était le gourou,
20:00 l'homme qui allait nous faire gagner la Coupe du Monde,
20:02 qui a emmené ce groupe-là...
20:03 Tu veux dire que la défaite a brisé quelque chose, peut-être ?
20:06 Oui, la confiance envers Fabien Galtier,
20:08 cette confiance-là qu'il avait bâtie, nourrie,
20:11 et les scénarios étaient plutôt à l'avantage du 15 de France,
20:14 notamment ses victoires en fin de partie,
20:16 souvent avec ces scénarios à braquade en presque,
20:20 gagnés par le 15 de France.
20:22 Et là, j'ai l'impression que c'est difficile,
20:24 quand on est joueur, de repartir avec le mec
20:27 avec qui on avait confiance,
20:28 et qui, au fond, nous a mené, malheureusement,
20:31 vers cette élimination cruelle en quart de finale face à l'Afrique du Sud.
20:35 Tu poses la question à Grégory Lambolé, qui a tout gagné.
20:37 Qui gagnait tout le temps.
20:39 Non, non, non, pas du tout, non, non.
20:41 Mais c'est vrai que...
20:42 Ce qui est sûr et certain, c'est que je pense qu'on a sous-estimé,
20:45 on sous-estime le traumatisme qu'a eu cette Coupe du Monde,
20:48 et cet échec de la Coupe du Monde.
20:51 Parce qu'en fait, les joueurs ont tellement été formatés,
20:54 la communication du staff, la communication des médias,
20:57 la communication du monde du rugby a tellement été formatée
21:00 pendant quatre ans pour amener cette équipe de France
21:03 aux championnes du monde,
21:04 que les joueurs n'ont pas compris.
21:06 Ils n'ont pas compris, il y a eu un engouement énorme,
21:09 comme rarement on a pu avoir dans le rugby,
21:12 et ça a été une claque monumentale.
21:15 Et je pense que c'est ça, il y a beaucoup, beaucoup de joueurs,
21:18 si ce n'est la totalité, à part un, on en parlera peut-être tout à l'heure,
21:21 mais malheureusement, il n'était pas contre l'Irlande.
21:24 Mais sinon, ça se voit, les joueurs, c'est vraiment dur à formettre.
21:33 Vraiment dur à formettre.
21:34 C'est un gros échec, ils ont travaillé pendant quatre ans là-dessus,
21:37 ils se levaient le matin pour ça,
21:40 il y en a qui sont revenus blessures pour ça.
21:42 Franchement, à la limite, ça, on peut le comprendre.
21:44 Et après, c'est vrai que du coup, on ne sait pas, pareil, ce qui s'est passé,
21:48 parce qu'il s'est passé du temps, pendant l'été,
21:50 pendant les préparations et tout ça.
21:52 Il y a eu forcément des entretiens individuels entre les joueurs,
21:55 le staff, il y a eu des séances vidéo,
21:58 parfois ça peut monter haut,
22:01 peut-être que le staff a eu des paroles un peu dures,
22:05 que ce soit pendant, après, il crée forcément des tensions,
22:09 et tout le monde se connaît.
22:11 Et après, je pense que peut-être que certains joueurs,
22:15 oui, n'ont pas perdu totalement la confiance,
22:17 parce que j'ai l'impression qu'ils ont encore confiance au staff et à Fabien Galtier.
22:22 Mais il a peut-être moins de crédit qu'avant, ça c'est sûr.
22:25 Ah ben ça, je pense que oui.
22:27 Il a peut-être moins de crédit qu'avant, et donc du coup,
22:29 on va voir maintenant,
22:31 parce que c'est vrai qu'on a vu ce staff et cette équipe de France
22:34 gagner depuis de nombreuses années,
22:36 et franchement, ils nous ont régalé.
22:38 Mais là, maintenant qu'on est un peu dans le dur,
22:40 on va voir ce qu'il va se passer en Écosse,
22:42 on va voir comment ils vont réagir,
22:43 parce que c'est là aussi où on voit,
22:45 ils sont liés, on est unis, tout ça,
22:47 on voit sur les réseaux sociaux, c'est bien,
22:48 mais on va voir vraiment ce qu'il va se passer,
22:51 ce qu'ils vont avoir dans le ventre pour terminer ce tournoi en beauté.
22:54 Parce qu'après, si tu gagnes les prochains matchs,
22:56 la totalité des matchs, l'Écosse, le Pétite-Gale, l'Italie et l'Angleterre,
23:01 ça ne sera pas non plus un gros échec.
23:04 Tu as perdu contre l'Irlande,
23:05 je pense que tu auras un peu oublié,
23:08 d'ici là, dans deux mois, on aura oublié cette défaite contre l'Irlande.
23:10 Mais on aura relevé la tête, en tout cas,
23:12 on aura eu du caractère.
23:13 Là, on va voir vraiment ce que ça va donner.
23:15 D'ailleurs, on va continuer évidemment d'en parler sur Sud Radio,
23:20 et on va aller notamment sur pas mal de sujets,
23:22 on va parler d'Antoine Dupont tout à l'heure,
23:24 on va parler aussi des adversaires des Bleus, des outsiders,
23:28 parce que maintenant, il y a un favori, puis il y a des outsiders.
23:31 C'est d'ailleurs la deuxième question que j'ai envie de vous poser,
23:34 le deuxième débat du jour.
23:36 Angleterre, Écosse, peuvent-elles être de réelles prétendantes au gros chelem ?
23:41 Est-ce qu'elles peuvent, par exemple, poser de gros problèmes à la France,
23:45 relayer les Bleus à la quatrième place ?
23:47 Est-ce que c'est vraiment quelque chose qui vous inquiète ?
23:49 On en parle au 0826 300 300.
23:51 On revient dans un instant sur Sud Radio.
23:53 On y va tout de suite.
23:54 Vous êtes sur Sud Radio, on est avec Grégory Lambolet,
24:01 l'ancien international joueur de l'équipe de France,
24:03 évidemment passé par le Stade Toulousain, par le Stade Rochelet.
24:06 Grégory Lambolet, qu'on a d'ailleurs déjà fait au Qui Je Suis,
24:09 et Phyllis Panguero n'avaient pas trouvé Grégory Lambolet,
24:13 ça c'était quand même un petit peu la honte.
24:15 C'était la honte, effectivement.
24:17 On est avec Mathias Merlot en direct de Toulon,
24:19 on est avec Théo de Sanary, merci beaucoup Théo,
24:22 tiens une petite question avant d'évoquer dans quelques minutes Antoine Dupont.
24:26 L'Angleterre et l'Écosse peuvent-elles être de réelles prétendantes aux grands chelèmes
24:30 à la victoire finale dans ce tournoi Destination ?
24:32 Ton avis Théo avant de recevoir François Dajun ?
24:35 Au vu des matchs d'hier, je ne pense pas,
24:38 parce que comme on a pu le voir, l'Italie,
24:40 notamment sur la première mi-temps, a clairement dominé l'Angleterre.
24:44 On nous a vu les Anglais faibles défensivement,
24:47 et l'Écosse s'est fait peur face à un petit pays de Galles,
24:51 s'est vraiment fait peur jusqu'à là,
24:53 dans les dernières minutes où ils ont failli perdre ce match.
24:57 Du coup, au vu des matchs d'hier, je ne pense pas que l'Écosse ou l'Angleterre
25:01 puissent encore rivaliser pour la victoire finale.
25:05 Merci beaucoup Théo, on va poser la question justement à vous,
25:09 auditeurs Sune Radio, et puis à nos spécialistes autour de la table.
25:13 Est-ce que l'Angleterre ou l'Écosse peuvent-elles être plus que de simples outsiders,
25:17 Grégory Lambolet ?
25:19 Moi, je ne pense pas. Je vois vraiment maintenant l'Irlande aller au bout.
25:25 Ils ont été en fait dans la lignée de la Coupe du Monde et des matchs d'avant.
25:29 Ils ont fait comme nous, et ils perdent en quart de finale de la dernière Coupe du Monde,
25:36 mais je trouve qu'ils sont restés sur la même dynamique.
25:40 Et eux, pour le coup, ils n'ont pas eu trop de traumatisme de la Coupe du Monde,
25:45 et je les vois bien aller au bout maintenant.
25:47 L'Angleterre et l'Écosse ne m'ont pas trop impressionné.
25:51 Écoute ce que avant-hier nous disait François Triault sur le mal profond qu'il y a au sein des Bleus.
25:59 On en discute juste après.
26:01 C'est vrai que le carton rouge, il impulse, il influe quand même beaucoup,
26:05 parce qu'avant le carton rouge, il y a un carton jaune.
26:07 Donc ça veut dire que sur une demi-heure, il n'y a que 20 minutes,
26:12 mais il y a déjà un écart.
26:14 On a trop subi, et l'inconsistance dont on a fait preuve,
26:19 elle est le signe quand même qu'il y a eu peut-être un mal provoqué par la Coupe du Monde
26:27 que cette équipe n'a pas su sans doute percevoir.
26:30 Comment expliquer que l'Irlande n'a pas ce mal ?
26:34 Justement, on ne semble pas avoir été meurtri outre mesure,
26:37 en tout cas pas autant que nous, par cette élimination en quart de finale.
26:41 Est-ce que c'était les objectifs ultra répétés, ultra mis en exergue pour les Bleus
26:47 pour devenir champions du monde qui causent aussi cette post-Coupe du Monde
26:52 qui est difficile pour les Bleus, Grégory ?
26:54 Et comment expliquer que l'Irlande va si bien ?
26:56 Je pense que déjà, ce n'était pas le même échec que nous,
27:02 parce que ce n'était pas en Irlande, c'était en France.
27:06 On était vraiment les grands favoris de cette Coupe du Monde,
27:10 quoi qu'on en dise.
27:11 Donc le traumatisme est peut-être moins grand pour l'équipe d'Irlande
27:15 que pour l'équipe de France.
27:16 Et puis après, je pense qu'ils ont à leur tête un sélectionneur
27:22 qui est d'une rigueur exceptionnelle,
27:28 avec des joueurs qu'il a en sa possession depuis longtemps
27:33 et qui travaillent depuis longtemps, avec ce système de province aussi.
27:37 Donc je ne sais pas trop comment le justifier.
27:41 C'était un match en plus en France,
27:43 donc moins de pression peut-être pour l'Irlande.
27:46 Et puis voilà, on a vu une équipe qui joue à 15 contre 14
27:52 pendant presque une heure,
27:54 c'est toujours un peu plus facile, surtout quand tu tombes contre l'Irlande.
27:58 Et notamment, moi j'ai un exemple qui m'est revenu,
28:03 c'est ce Joe McCarthy, deuxième ligne,
28:06 qui a pris la place de James Ryan sur la composition face au bleu.
28:10 Et qu'on a quasiment tous, je ne sais pas si tu partages aussi,
28:13 trouvé très très bon.
28:15 Et cette capacité qu'ont les Irlandais à intégrer des joueurs,
28:18 ils sont déjà totalement au fait de toutes les aspérités du plan de jeu,
28:23 de toutes les nuances du plan de jeu,
28:25 comme si tu pouvais changer les hommes et avoir un niveau qui se maintient,
28:30 ce qui n'est pas capable, semble-t-il, de faire l'équipe de France.
28:33 Oui, c'est ça, c'est comme je disais,
28:35 c'est le système de province qui est vraiment à la solde de l'équipe nationale.
28:39 C'est vraiment, tout est fait pour travailler la priorité,
28:43 ça reste l'équipe d'Irlande,
28:44 même si nous on a essayé de faire l'équipe de France,
28:46 mais quand tu rentres dans les clubs,
28:48 on le voit très bien tous les week-ends en top 14,
28:50 chaque club a sa façon de jouer.
28:53 Alors que le système de province, c'est vraiment,
28:56 tu vois, quand tu vois jouer le Leinster et l'Ulster,
28:58 ça ressemble énormément à l'équipe Irlande.
29:00 Donc, ça je pense qu'ils sont habitués par rapport à ça.
29:03 Et puis eux, ils ont réalisé, ils ont mis un peu de fraîcheur dans le groupe,
29:06 ils ont réalisé quelques changements,
29:08 ce qui a fait du bien, je pense, à cette équipe aussi,
29:11 qui a créé un peu d'émulation, un peu de concurrence.
29:13 Et ouais, je pense que Farrell, pour moi, ça reste un sélectionneur hors pair.
29:19 On le sent froid, on le sent,
29:22 on sent qu'il respire le rugby,
29:28 il amène cette équipe d'Irlande,
29:31 parce qu'il a sa tête à vraiment un niveau exceptionnel.
29:34 Je vais revenir sur la question initiale.
29:37 L'Angleterre, l'Écosse peuvent-elles être de réelles prétendantes au Grand Chlem ?
29:40 On a vu hier l'Angleterre, qui a pu compter sur une force mentale
29:43 collective solide en Italie et une victoire 27-24,
29:47 c'est ça Antoine, du côté de Rome.
29:50 Et puis de l'autre côté, l'Écosse,
29:52 qui a réalisé une première période de très haut niveau au Pays de Galles,
29:55 avant de souffrir ensuite, mais qui enregistre un premier succès depuis 22 ans à Cardiff.
29:59 Mathias Ferlot, est-ce que ces deux nations-là peuvent,
30:02 eh bien, jouer leur chance pour le Grand Chlem réellement,
30:07 ou elles seront de toute façon des fers-valoirs de l'Irlande, selon toi ?
30:11 On me rappelle que l'Irlande ira en Angleterre,
30:15 et l'Irlande recevra l'Écosse.
30:17 Je ne pense pas Alex, parce que déjà que cette équipe irlandaise,
30:20 elle était pleine de certitude, contrairement à l'Écosse,
30:23 et à un cran encore en dessous à l'Angleterre.
30:26 Cette victoire-là en France, où ils mettent quasiment 40 points,
30:30 pour eux je pense que c'est même au-delà de leur espérance en début de rencontre,
30:34 et ça va encore renforcer cette croyance.
30:37 Je pense qu'on est parti pour peut-être une dynastie irlandaise,
30:40 un peu comme on l'a vu avec celle du Pays de Galles.
30:43 Je ne la vois pas trop bouger cette équipe irlandaise.
30:47 Pour l'instant Andy Farrell parvient à rajouter quelques touches de jeunesse
30:52 dans cette équipe qui la redynamise complètement.
30:55 Tu as parlé du deuxième ligne, je pense aussi au numéro 10,
30:58 ce creaulet qui a bien pris la place de Johnny Sexton.
31:01 La star de cette équipe, c'est le collectif, c'est les circuits de passes,
31:04 c'est le circuit de jeu, c'est cette croyance inébranlable
31:07 au fait qu'on peut tenir le ballon 30, 40 temps de jeu sans jouer au pied,
31:11 et faire la différence à la fin.
31:14 Je pense qu'aucune équipe pour l'instant en Europe,
31:16 voire très peu au monde, a autant de croyance au projet collectif
31:19 que cette équipe d'Irlande.
31:21 François Dajun est avec nous, notre éditeur Sud Radio.
31:24 Salut François !
31:25 Oui, bonsoir à tous !
31:28 Alors franchement, je peux commencer à parler ?
31:32 Bien sûr, on t'écoute François, je te sens lancé là.
31:36 Moi pour l'équipe de France, je trouve qu'elle a eu un point d'arrêt qui est flagrant.
31:43 Le souci c'est qu'on prend d'Irlande d'entrer dans le tournoi, moi en mon avis,
31:49 et on n'était pas prêts du tout à rentrer dans un tournoi
31:54 sur un niveau de jeu qui est largement supérieur à nous actuellement.
31:59 Franchement, on n'y était pas.
32:02 Les fautes, on les sait parce que justement, on n'y est pas dans le match.
32:07 Et puis vous y pensez, je suis désolé.
32:11 Franchement, quand on est international, on sait qu'il faut se baisser,
32:15 on sait que c'est des fautes inadmissibles.
32:18 C'est tout.
32:21 C'est intéressant ce que tu dis, François,
32:24 parce que moi je n'ai pas été joueur professionnel,
32:26 mais Grégory Lambolet l'a été,
32:28 t'as fait énormément de matchs dans ta carrière.
32:30 Comment t'expliques, Grégory, que Paul Villemsay fasse deux fois cette erreur ?
32:35 Comment tu l'expliques, toi, Grégory Lambolet ?
32:39 Alors, déjà pour moi, la première, c'est quasiment inévitable.
32:45 Il arrive, il est lancé, il va pour déblayer.
32:49 C'est très difficile de se...
32:51 C'est un peu la limite de la règle.
32:53 Tu te dis, bon là, il a pris jaune.
32:55 D'ailleurs, il ne lui met qu'un jaune.
32:57 Mais après, le deuxième, c'est vrai que tu peux largement l'éviter.
33:01 Sachant que t'as pris un jaune en plus avant,
33:03 tu dois l'éviter, quoi.
33:05 Parce qu'il ne se baisse même pas.
33:07 Je pense que c'est...
33:09 Je ne sais pas, peut-être un peu de...
33:12 Il a peut-être envie de bien faire,
33:14 de dominer le plaquage, d'avancer, parce que voilà...
33:19 Parce que Fabien Galtier dit "intensité combattue"
33:21 et qu'il répète à plusieurs reprises que Villemsay est là pour ça,
33:24 et que du coup, il est resté dans un cadre.
33:26 Peut-être, c'est possible, voilà.
33:28 Et on sait très bien que en prenant haut,
33:30 au buffet, on arrête plus facilement un joueur lancé.
33:33 Donc peut-être qu'il est dans cette optique-là,
33:36 je ne suis pas dans sa tête.
33:38 Mais par contre, il doit largement se baisser.
33:40 Après, la première, ce n'est pas qu'elle est sévère,
33:42 mais c'est la règle. Maintenant, on ne peut plus rien faire.
33:44 La deuxième, par contre.
33:46 Mais la deuxième, elle y est cent fois, quoi.
33:48 C'est même dans le truc.
33:50 Est-ce que ce n'est pas un symbole du fait qu'il soit toujours en retard ?
33:55 Mathias qui pose la question,
33:58 et elle est intéressante,
34:00 est-ce que ce n'est pas un symptôme du fait qu'il soit toujours en retard ?
34:03 À 15 contre 15, on était déjà pris par l'intensité irlandaise.
34:06 Est-ce que ces plaquages manqués par Paul Villemsay
34:09 ne sont pas le symbole du fait que cette équipe de France
34:11 est tout simplement en retard sur tout,
34:13 et ce depuis la cinquième minute de jeu face à cette équipe irlandaise ?
34:16 Oui, quand tu es pris de vitesse,
34:18 il essaie de stopper l'action de la meilleure des façons.
34:22 Forcément, il essaie de...
34:25 Après, quand tu es pris de vitesse, c'est quand même un bras tendu,
34:28 un truc où tu arrives et tu prends un crochet, un T,
34:31 tu mets le bras un peu haut,
34:33 donc du coup, tu prends la tête.
34:35 Là, c'est vraiment coup d'épaule.
34:37 Bon, il n'est pas trop pris de vitesse sur l'action.
34:40 Franchement, le mec, il arrive droit...
34:42 Non, mais par l'intensité du début de match.
34:44 Est-ce qu'il a subi l'intensité du début de match ?
34:46 Oui, la frustration, et puis peut-être un manque de lucidité aussi.
34:49 Peut-être qu'il est dans le rouge.
34:51 Peut-être que physiquement, il n'est pas au mieux.
34:54 Et quand tu fais ce genre de fautes,
34:56 de toute façon, quand tu fais les fautes,
34:58 tu es souvent en gros manque de lucidité,
35:00 parce que les règles, ils les connaissent.
35:02 Que ce soit dans le jeu ou quand tu enchaînes les temps de jeu,
35:05 les enjeux de ligne ou dans les rugs,
35:07 quand tu frappes les ballons, alors que tu ne dois pas,
35:09 parce que tu poses les mains au sol.
35:11 Tu es en gros manque de lucidité.
35:13 Tu as la pousse poussière qui est à deux doigts d'exposer.
35:16 Peut-être qu'il était dans ce moment-là du match,
35:19 il était peut-être dans le rouge, c'est possible.
35:21 Justement, Antoine Mazère,
35:23 et je vais aussi poser la question à François Dajun.
35:26 Antoine, on parle des changements du côté de l'équipe de France.
35:30 Il y a un joueur hier qui ne jouait pas en bleu,
35:32 mais qui jouait en top 14 et qui n'a pas été mauvais.
35:35 On se demande pourquoi il n'a pas été sélectionné.
35:39 C'est bien sûr Antoine Dupont.
35:41 Des courses folles, des schistérats, des passes au pied millimétrées.
35:44 Dupont, il a brillé hier soir avec Toulouse
35:46 avant de rejoindre l'équipe de France A7,
35:48 du Stade Toulousain.
35:49 Il a écrit un essai à régaler le public d'Ernest Vallon
35:52 pour cette victoire de Toulouse face à Bayonne, 46 à 26.
35:55 On le rappelle avec cet essai marqué du bonus offensif
35:57 au-delà de la sirène.
36:00 Récoutez, à ce moment-là, il y a un essai du Stade Toulousain
36:05 à la dernière seconde, juste avant la 83.
36:08 On cherche le titre.
36:10 Du côté du Stade Toulousain, Juan Cruz Mania,
36:13 il droppe l'essai de Barassi.
36:19 Il ne le marque pas d'ailleurs.
36:21 Et tout de suite, je me rappelle,
36:24 il se passe un truc sur Sud Radio,
36:26 un truc absolument inexplicable.
36:28 Rémi Mességuet, il voit le match avant les autres.
36:30 C'est-à-dire qu'il a vu le match avant les autres.
36:32 Écoutez ce qui s'est passé hier, en version longue, non montée.
36:35 Un moment rare qu'on a vécu sur Sud Radio, la radio du rugby.
36:38 Juste avant la sirène, 39 à 26,
36:41 le Stade Toulousain va s'imposer ses choses sûres et certaines.
36:45 Maintenant, est-ce qu'il va aller chercher un bonus
36:49 après la sirène sur une action de 80 mètres ?
36:54 C'est ça qui est fou.
36:56 Alors les gens n'ont pas compris, ils s'en vont.
36:58 Ne reportez pas, restez là !
37:00 Ce n'est pas possible !
37:02 On est où ?
37:04 S'il vous plaît, respectez le drame !
37:06 - Ça ne connaît pas le rugby ou quoi ?
37:08 - Ne reportez pas !
37:11 Il va aller les chercher un par un, pas les rassoirer.
37:14 - Va les chercher au 50e.
37:16 - Si cette séquence n'est pas dans le conseil de classe de demain, je suis inescapable.
37:20 Je te le dis.
37:22 - Et le ramas est décompté, les Toulousains l'ont récupéré.
37:25 Les Toulousains ont récupéré, avec Dupont.
37:27 Dupont qui prend l'intervalle !
37:29 Dupont, il a percé !
37:31 Dupont, le crochet extérieur !
37:33 Dupont, toujours avec le ballon, il a sauté !
37:35 Pour Bitugnata, les Toulousains de retour dans les 22 mètres !
37:38 Bitugnata, avec Germain maintenant !
37:40 Dupont qui porte !
37:42 Dupont, la passe au pied !
37:44 La passe au pied pour Maliha !
37:46 L'essai ! L'essai Toulousain !
37:49 L'essai Toulousain !
37:51 Oh !
37:53 Énorme !
37:55 L'essai Toulousain !
37:57 L'essai de Royde Kroos-Maliha !
37:59 44-29 !
38:01 Il était temps que cela se finisse !
38:04 Les cœurs allaient lâcher !
38:06 Et ce qui s'est produit !
38:08 Énorme erreur !
38:10 C'est monstrueux !
38:12 C'est Dieu sur Terre !
38:14 Quel moment hier Antoine !
38:18 Quel moment on a vibré !
38:20 C'était le dernier match en top 14 d'Antoine Dupont
38:23 avant de rejoindre l'équipe de France 7.
38:25 Il a décidé de faire une croix sur ce tournoi
38:28 Destination 2024 dans l'optique d'une éventuelle participation
38:31 pour les Jeux Olympiques de Paris.
38:33 Il va rejoindre les Bleus de France 7
38:35 réunis de lundi à vendredi à l'INSEP
38:37 pour travailler en vue des prochaines étapes du 7 Series
38:40 notamment le circuit mondial à Vancouver
38:42 du 23 au 25 février
38:44 puis à Los Angeles du 1er au 3 mars.
38:46 Faut-il rappeler Antoine Dupont en urgence ?
38:50 Faut-il appeler les Jeux sur Terre comme on a dit hier ?
38:53 Juste une pige pour un match en Écosse !
38:55 Grégory Lambolet !
38:56 C'est une question un peu bête
38:58 parce qu'on sait très bien que ça ne se passera pas
39:00 mais est-ce qu'on ne peut pas faire une exception s'il vous plaît ?
39:02 Juste une fois !
39:04 Franchement Antoine c'est un monstre sur ce match !
39:07 Hier ce qu'il fait c'est le définant !
39:09 Oui alors l'action, la dernière action
39:11 mais c'est un match !
39:12 Mais même tout, la schistelle pour piter à qui ?
39:14 Et puis en défendre !
39:16 Et il a zéro déchet !
39:18 Franchement, face à une équipe de Bayonne
39:23 qui a vraiment très bien vendu sa peau
39:27 c'est un très bon match aussi
39:29 Franchement c'était un match où on s'est régalé !
39:31 C'était les deux équipes, ça envoyait du jeu !
39:34 Un des meilleurs matchs de la saison on a dit hier !
39:36 Franchement c'était énorme !
39:38 Et en grande partie grâce à Antoine Dupont
39:41 on revient au stade, les jeunes
39:43 moi j'étais avec mon fils, ma femme et tout
39:45 les jeunes viennent au match pour voir ce genre de joueurs
39:48 alors après ils essayent de faire ça au d'entraînement
39:50 on leur dit "non mais calme-toi"
39:52 mais c'est incroyable !
39:55 Franchement il a fait un match
39:57 la dernière action
39:59 le stade était en folie !
40:03 C'était dingue !
40:05 Après il a rappelé, on ne peut pas le rappeler
40:07 mais c'est sûr qu'un joueur comme ça il manque !
40:10 On y a tous pensé !
40:12 C'est évident !
40:14 Il est monstrueux en défense, il joue au pied
40:16 il te sort de ton camp
40:18 tu gagnes 40 mètres
40:20 quand tu joues devant
40:22 tu es à une des 5 mètres
40:24 et quand il te renvoie dans le camp adverse
40:27 ça te fait vraiment beaucoup de bien
40:31 et tout ça ça me fait à l'équipe de France
40:34 c'est une fierté !
40:35 Après il y en a qui disent "Dupont pourquoi il a fait ci ?
40:37 Pourquoi il a lâché l'équipe de France ?"
40:39 Mais il y a des joueurs qui, y compris des années sabbatiques
40:43 qui sont en Nouvelle-Zélande, les Richimaco
40:46 ils ont le droit aussi
40:49 il aurait eu le droit de prendre cette année sabbatique
40:52 en disant "je me repose en équipe nationale"
40:55 donc là il ne le fait pas
40:56 il va jouer avec l'équipe de France à set
40:58 pour faire quelque chose qui se passe une fois dans une carrière
41:01 donc je trouve que ça se respecte
41:04 et je suis vraiment content pour lui
41:06 parce qu'il revient vraiment
41:08 enfin non il ne revient pas
41:10 mais il a un niveau stratosphérique
41:12 et lui on voit pour le coup qu'il n'a vraiment pas subi
41:16 cet échec de la Coupe du Monde
41:18 en tout cas ça ne se voit pas sur le terrain
41:20 Thierry Mazet bonsoir
41:22 le carme aux uns Thierry Mazet
41:24 bienvenue, on est vraiment très content de t'avoir sur ce radio Thierry Mazet
41:28 et Grégory Lambolet
41:29 c'est très "statoulosin" ce soir
41:31 mais évidemment on parle d'Antoine Dupont
41:34 ah bah oui oui oui
41:35 Antoine Dupont hier il a été stratosphérique
41:40 comme le disait Grégory
41:41 on n'avait plus les mots hier
41:43 pour caractériser le match d'Antoine Dupont
41:46 c'est sûr que bon
41:48 et notamment cette fin de match là
41:51 que vous avez bien relaté
41:53 on voit du Antoine Dupont
41:55 acteur +++++ chaque fois
41:58 et qui fait avancer son équipe
42:01 je pense en plus qu'il a de très très bons repères dans cette équipe
42:05 cette façon d'appréhender le jeu
42:07 qui est totalement celle qu'il épouse au quotidien
42:12 et à chaque match
42:14 donc ça fait hyper bien passer pour lui
42:19 et pour l'équipe surtout
42:21 qu'il a cherché ses bonus
42:23 son bonus en même temps
42:25 donc véritablement Antoine Dupont en tous
42:29 c'est une évidence
42:30 je me souviens que
42:32 la première fois
42:33 je lui avais demandé
42:34 en 2019
42:35 mais pourquoi tu as dit que tu s'étais
42:37 avec cette équipe
42:38 que tu voulais gagner
42:40 le titre de champion de France
42:42 parce que depuis tout petit j'y pense
42:44 depuis tout petit
42:46 j'avais envie de gagner le mouclier
42:50 avec cette équipe
42:52 donc ça lui colle à la peau
42:54 c'est lui qui l'a choisi aussi
42:56 Est-ce que Toulouse est une thérapie selon toi ?
42:59 une thérapie de la déception de la Coupe du Monde
43:02 parce qu'il a vécu une Coupe du Monde très très particulière quand même
43:04 Antoine Dupont entre sa blessure
43:06 sa double fracture au visage
43:08 cette élimination
43:10 son retour
43:11 son extra-exposition
43:13 ultra-exposition dans les médias
43:16 ça a dû être quand même très dur pour lui
43:19 oui oui
43:20 totalement tout ça a été très dur
43:22 mais comme tu dis bien
43:25 c'est une thérapie qui lui va bien
43:28 de rejouer avec Toulouse
43:30 de rapidement retrouver ses marques
43:33 ses façons de faire
43:35 Peato Mouaka aussi
43:37 il avait refusé carrément lui d'arrêter
43:39 il n'arrêtait que 15 jours
43:41 il a voulu reprendre, il avait besoin de ses copains
43:43 il avait besoin de cette façon de jouer
43:45 donc c'est sûrement une thérapie pour certains
43:50 notamment au stade Toulousain
43:52 Les résultats justement
43:54 parce qu'on va parler un petit peu de Top 14
43:56 c'était un résultat qui a été marquant
43:57 un des plus beaux matchs de Top 14 depuis le début de la saison
43:59 Antoine Mazère, quels furent les résultats de cette 14ème journée ?
44:02 ça avait commencé à 15h avec le succès de Perpignan
44:05 face au Racing 92 26 à 5
44:07 la victoire du Stade Français à Hoyaux 23 à 19
44:11 le succès également des Castrets 44 à 33 sur la pelouse du Hamon
44:15 la belle victoire de Clermont face à Lyon 38 à 21
44:19 et la victoire de La Rochelle face à Montpellier 18 à 10 dans le Multiplex
44:23 et là bien sûr on vient d'en parler
44:25 la victoire de Toulouse avec le bonus offensif face à Bayonne 46 à 26
44:28 avant le match de ce soir entre le Rugby Club Toulonais et l'Union Bordeaux-Belgues la 21h
44:33 avant de te remercier d'avoir participé sur Sud Radio, François Dajan notre auditeur
44:38 quel est pour toi le résultat le plus marquant de cette 14ème journée ?
44:42 moi je trouve que c'est Toulouse bien sûr évidemment
44:46 mais c'est surtout le match de Castrepot
44:49 donc un festival d'essais
44:52 c'est un beau match
44:54 je pense que ça fait chaud au coeur quand tu es dans une équipe de Castres
45:00 et moi j'aime Castres, c'est sympa pour eux
45:04 par contre vous parliez de Dupont, c'est extraordinaire ce qu'il a fait
45:08 et je suis hyper content qu'il fasse le set pour les Jeux Olympiques
45:15 parce que les Jeux Olympiques c'est une fois par siècle
45:18 et il va laisser son empreinte j'en suis certain
45:21 et franchement il n'a pas eu la Coupe du Monde
45:26 mais je pense qu'il va donner tout ce qu'il peut pour être finaliste au moins aux Jeux Olympiques
45:33 et j'ai ramené une médaille
45:35 c'est exceptionnel d'avoir ça en France en plus
45:39 c'est tout à fait normal
45:42 et quand tu es joueur je pense que c'est des trophées que personne d'autre ne pourra avoir
45:47 il a raison, absolument raison de s'être mis dans le set français pour les Jeux Olympiques
45:55 moi si j'avais sa qualité de jeu je n'aurais jamais hésité de faire ça
46:00 même gratuitement
46:03 et tout c'est d'avoir sa qualité de jeu
46:05 je voulais avoir sa qualité de jeu c'est clair
46:08 j'ai vu Anton Mazer faire du touché sur les pelouses des Invalides
46:11 en se prenant pour Anton Dupont
46:13 c'était le jeu des 52 différences
46:17 sur du 20 mètres c'est pas mal
46:20 capillairement il y a une ressemblance mais c'est tout
46:23 sur la carte d'identité on a le même prénom
46:26 merci beaucoup François d'avoir été avec nous sur ce radio c'est toujours un plaisir
46:32 et surtout quand tu dis comme ça c'est bien de parler du rugby ça fait du bien
46:37 mais bon il faut parler aussi des petits clubs
46:40 il y a plein de petits clubs
46:42 nous je m'occupe d'un truc à l'hôpital avec Monsieur Planès
46:47 à l'hôpital d'Algènes
46:49 on fait le tournoi à Thalès
46:51 c'est sur Toulouse
46:53 et on a gagné notre premier match 4 à 2
46:57 contre une équipe de Toulousaine
46:59 on a fait une défaite, un match nul
47:02 et maintenant le premier match qu'on gagne
47:04 bravo François
47:06 on est très très content, très fier de faire ce truc
47:10 c'est super sympa
47:12 et à Toulouse c'est méconnu
47:14 il y a plein de gens qui le font
47:16 et on rencontre plein de gens, c'est super sympa
47:19 merci beaucoup
47:21 et belle soirée François
47:23 au revoir
47:25 Grégory Lambollet, quel est le résultat qui t'a marqué dans cette 14ème journée du Top 14 ?
47:31 on a parlé un petit peu de casse, on a parlé de Toulouse
47:33 est-ce qu'il y a un autre résultat comme ça qui te vient en tête ?
47:35 moi j'ai bien aimé la victoire de l'USAP aussi contre le Rati
47:40 parce que je trouve que c'est une équipe qui mérite
47:44 elle est sortie un peu de la zone rouge
47:47 et c'est jamais facile de battre le Racing
47:50 même s'il en manque quelques choix
47:52 et je trouve que c'était une belle victoire
47:55 c'était sympa
47:57 et pour en parler, magnifique la transition
47:59 j'ai vu la fin d'Oyonnax
48:02 c'est vrai que contre ça français
48:04 il méritait aussi peut-être d'arracher la victoire
48:08 mais bon
48:09 c'est une journée parfaite pour Perpignan
48:11 défaite de Montpellier, défaite d'Oyonnax
48:13 victoire bonifiée de l'USAP
48:15 bonsoir Vincent Panabier
48:17 salut à tous
48:19 Vincent Panabier, patron de la péniale Trabocher
48:22 un gros club de supporters de Perpignan
48:26 Vincent, c'est vrai que comme le dit Grégory Lambolet
48:29 c'est quand même un samedi de rêve que vous avez vécu à Aimé Giral
48:33 oui, c'est sûr que c'est un samedi de rêve
48:35 parce que l'USAP a fait un super match
48:37 on décroche le bonus
48:39 mais c'est aussi un samedi de rêve
48:41 comme il disait juste avant
48:43 les résultats des autres clubs
48:45 nous sont aussi très favorables
48:47 donc voilà, on ne fait pas la fine bouche
48:49 et je pense qu'on va partir une semaine en vacances
48:51 avec le sourire
48:53 oui, effectivement
48:57 je suis d'accord avec toi Vincent
48:59 Thierry Mazet, c'est vrai que la victoire bonifiée de Perpignan
49:01 elle arrive au bon moment
49:03 est-ce que tu es surpris par la saison
49:05 qui est en train de faire l'USAP
49:07 6 points d'avance on rappelle sur la dernière place
49:09 non, moi je ne suis pas surpris
49:11 je les ai vu à Toulouse
49:13 sur le terrain
49:15 où à la mi-temps
49:17 on les croyait totalement
49:19 hors du jeu
49:21 hors d'une dynamique pour aller chercher une victoire
49:23 ils ont fait une deuxième mi-temps
49:25 de fluide
49:27 avec des vrais beaux mouvements
49:29 et on sent une envie
49:31 d'impétence pour aller
49:33 pour porter le ballon
49:35 et pour viser les essais
49:37 et là
49:39 ça peut réussir par rapport à d'autres
49:41 je ne suis pas très
49:43 très surpris
49:45 il va falloir compter sur Perpignan
49:47 à ce niveau-là
49:49 en fin de classement, dans un bas de ventre mou
49:51 mais c'est les autres
49:53 qu'il va falloir qu'ils s'accrochent, ça c'est sûr
49:55 c'est vrai que là
49:57 quand même, Perpignan
49:59 fait sa saison, il faut le dire quand même
50:01 Grégory, et en phase 2
50:03 il y a Ollonnais, il y a Montpellier
50:05 et j'imagine quand même que
50:07 par exemple pour un club comme Montpellier
50:09 qui a des gros moyens, qui a un gros effectif
50:11 batailler
50:13 face à un club
50:15 comme Perpignan qui a ce cœur-là
50:17 cet aspect collectif
50:19 ça ne doit pas être évident
50:21 de créer justement cet aspect collectif au sein du club du MHR
50:23 pour combattre
50:25 ouais alors je trouve que quand même
50:27 il y a une bonne
50:29 dynamique à Montpellier
50:31 même si ça a été compliqué
50:33 ils méritaient mieux hier à La Rochelle
50:35 ouais ils méritaient mieux
50:37 La Rochelle n'a pas fait un grand match non plus
50:39 mais bon ils méritaient mieux
50:41 c'était le pire match de cette 14ème journée
50:43 moi je ne me fais pas trop de soucis
50:45 pour Montpellier, je suis sûr qu'ils vont
50:47 revenir et finiront dans le ventre mou
50:49 de ce championnat
50:51 je ne me fais pas trop de soucis
50:53 ça paraît être un peu plus compliqué
50:55 pour Yonnac
50:57 qui a perdu
50:59 à domicile ce week-end
51:01 au Stade Sous-Yn le week-end prochain
51:03 enfin pas le week-end prochain mais à la reprise du top 14
51:05 donc
51:07 ça risque d'être un peu plus compliqué
51:09 mais c'est vrai que oui ces deux clubs qui sont côte à côte
51:11 c'est le derby
51:13 donc oui ils vont s'accrocher
51:15 jusqu'au bout
51:17 je ne sais pas si c'est Perpignan qui va à Montpellier
51:19 ou Montpellier qui va à Perpignan, je crois que Montpellier
51:21 est déjà allé à Perpignan il me semble
51:23 donc
51:25 ça risque d'être un match
51:27 intéressant, Montpellier-Perpignan
51:29 ça risque d'être un match
51:31 très tendu
51:33 la bataille pour le maintien Vincent Pennebière à Perpignan
51:35 on connait Vincent
51:37 est-ce qu'il y a une pointe de confiance
51:39 qui commence à apparaître ou on est toujours
51:41 très prudent du côté catalan ?
51:43 non je pense qu'on est prudent
51:45 pour une simple et bonne raison
51:47 c'est que par exemple notre touche nous a fait
51:49 défaut sur les deux derniers matchs, on perd à Lyon
51:51 parce que notre touche était pas bien
51:53 hier on doit gagner beaucoup plus tranquillement ce match
51:55 en deuxième mi-temps
51:57 on met le feu parce qu'on perd
51:59 5 touches d'affilée, du coup on rend toutes les munitions
52:01 on se met sous pression
52:03 je pense vraiment qu'il y a une
52:05 force collective de l'équipe
52:07 qui fait vraiment plaisir
52:09 on sent une équipe qui monte en puissance depuis une retrouvée internationale
52:11 il ne faut pas oublier que le Stade avait quand même
52:13 des meufs internationaux qui étaient
52:15 absents pendant la Coupe du Monde
52:17 et c'est ce qui nous a plombés au début de saison
52:19 on fait 4 défaites de rang
52:21 et voilà, donc nous aujourd'hui
52:23 on est plus dans une logique de construire la saison
52:25 on a vraiment une chance dans ce Doublon
52:30 on reçoit le Racing Toulouse et la Rochelle en Doublon
52:33 donc c'est quand même positif pour nous
52:35 surtout le Stade Toulousain quand il manque 15 mecs
52:37 c'est plus la même équipe
52:39 même s'ils ont fait de bons matchs contre Lyon
52:41 il n'y aura pas du con, donc ça c'est quand même bien
52:43 vu le match qu'il a fait aussi samedi
52:45 pour nous vraiment je pense qu'il faut qu'on arrive à
52:47 c'est un peu bête à dire
52:49 mais prenez les matchs les uns après les autres
52:51 on sait que c'est à domicile que ça va se jouer
52:53 donc on est pas là pour gagner ces matchs là
52:55 les réceptions qu'on va avoir
52:57 et ensuite le calendrier à l'extérieur
52:59 il est accessible
53:01 parce qu'on va à Bayonne, on va à Pau
53:03 à Montpellier et à Oyo
53:05 sur la phase retour, donc voilà quand même 4 déplacements
53:07 chez les concurrents directs
53:09 et évidemment les points qui seront
53:11 qui pourraient être pris à l'extérieur vont compter double
53:13 parce que quand on voit le classement métallique notamment
53:15 on voit que ça va pas se jouer beaucoup
53:17 même Bayonne qui paraît
53:19 légèrement au dessus
53:21 il y a des fêtes à domicile pour votre bien question
53:23 donc voilà moi je suis pas aussi serein
53:25 que vous que pour Montpellier
53:27 parce que quand on voit Montpellier les réceptions qu'ils ont en fin de saison
53:29 ils reçoivent notamment
53:31 le Stade Toulousain
53:33 qui aura sûrement besoin d'aller chercher une place
53:35 directement dans les 2 premiers
53:37 ils reçoivent aussi
53:39 Lyon à la 20e dernière journée
53:41 ils reçoivent le Stade Français, compliqué, ils reçoivent Bordeaux
53:43 c'est coquin aussi
53:45 leur calendrier
53:47 donc voilà je pense que Montpellier qui est pas bien
53:49 les Hauts-Brittanniques qui sont derniers
53:51 et qui sont quand même bons derniers
53:53 je pense que même si Montpellier a quand même un bel effectif
53:55 tous les week-ends il faut se les peler
53:57 des équipes
53:59 et ça va être vraiment très compliqué pour eux
54:01 moi je les vois pas bien, je vois
54:03 Aulieu dernier et Montpellier 20e
54:05 sur la fin de saison
54:07 il y a Lyon quand même qui est pas très bien
54:09 on parle de Lyon depuis tout à l'heure
54:11 mais ils ont un calendrier qui est pas simple non plus
54:13 pour moi
54:15 aujourd'hui au niveau
54:17 du rugby
54:19 il y a une saison qui est très très longue
54:21 Montpellier est quand même
54:23 plus armé que Lyon et Aux Inax
54:25 pour ce genre de
54:27 clins de championnat
54:29 Le mot de la fin avec Thierry Mazet
54:31 Ton pronostic
54:33 pour le maintien cette année
54:35 est-ce que tu penses que ça va aller pour Perpignan
54:37 selon toi Thierry ?
54:39 Oui
54:41 je pense que Perpignan
54:43 va réussir cette année
54:45 à se maintenir
54:47 sans passer par
54:49 un barrage
54:51 donc oui oui
54:53 ça devrait aller
54:55 ça devrait aller
54:57 Merci beaucoup Thierry d'avoir été avec nous
54:59 Merci Grégory Lambolet
55:01 C'est toujours un immense plaisir de vous avoir sur Sud Radio
55:03 Salut Thierry
55:05 Viva le rugby
55:07 et vive Antoine Dupont on peut le dire
55:09 il a été extraordinaire ce week-end
55:11 Merci Vincent d'avoir été avec nous
55:13 on était hier avec Mathieu Acebes
55:15 si vous voulez réécouter le passage
55:17 on vous le conseille
55:19 c'est sur les réseaux sociaux
55:21 et sur la chaîne YouTube de Sud Radio
55:23 vous êtes près de 900 000 abonnés
55:25 dans un instant on reçoit
55:27 United-BB
55:29 le groupe de supporters
55:31 c'est Nicolas qui sera avec nous pour parler de l'UBB
55:33 peut-elle résister à la période des doublons ?
55:35 ce sera notre avant-match avec Laurent Cardona et Mathias Merlot
55:37 avant ce soir ce match entre Toulon et l'UBB

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