La bande de “Julie jusqu’à minuit” réagit aux attaques qui visent la ministre de l'Éducation nationale et des Sports et à l'éventualité de son remplacement
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00:00 Alors justement, notre classe politique, on en parle, Roselyne Bachelot,
00:03 puisqu'on attend avec impatience de connaître la deuxième moitié de ce gouvernement
00:09 avec un gros suspense autour de Aveli ou BF, etc.
00:11 Je veux parler d'un jeu qui a eu beaucoup de succès
00:15 qui s'appelait "Je suis une célébrité, sortez-moi de là".
00:18 Et c'était quoi ? C'était présenté par Christophe Dechavanne et Laurence Boccolini.
00:22 Le principe c'était de mettre des célébrités dans des conditions d'inconfort totale,
00:26 en pleine jungle, et de leur demander de complire chaque jour des épreuves.
00:31 Vous vous souvenez du générique avec le fameux cri de Tarzan ?
00:36 Et là, on a quelqu'un qui a décidé de participer à ce jeu
00:40 et qui s'appelle Amélie Oudea Castella.
00:43 Et on voit les épreuves s'accumuler sans qu'à aucun moment elles puissent sortir de la jungle.
00:49 Alors on a eu la révélation de ses enfants à Stanislas,
00:53 puis son son sur l'école Littré, la visite à Littré où elle se fait huer,
00:58 les questions gouvernement, c'est un carnage,
01:01 les commissions parlementaires qui révèlent qu'elle avait un salaire de 500 000 euros
01:05 à la Fédération Française de Tennis, la grève qui a un certain succès,
01:10 - Mais vous dites qu'il y a un acharnement ?
01:12 - Non, ce n'est pas ça ce que je dis, c'est qu'il faut la sortir de là.
01:16 Ce n'est pas une question politique, ce n'est pas une question d'équilibre,
01:20 c'est une femme, je ne sais pas si vous l'avez vue,
01:23 aux questions gouvernement cet après-midi,
01:25 c'est une femme qui est vraiment absolument attaquée, meurtrie,
01:30 on ne la reconnaît pas, elle a perdu plusieurs kilos en quelques jours,
01:34 elle a un visage sacrifié, moi je ne comprends pas que le Président de la République
01:40 continue ses deux acharnements, il faut absolument sortir Amélie Oudea Castella.
01:46 Vraiment, c'est une question humanitaire.
01:51 - On a justement un accrochage à nouveau, vous le disiez lors des QAG,
01:55 des questions au gouvernement cet après-midi.
01:57 - Opposer l'école publique à l'école privée, c'est vraiment une guerre d'un autre âge.
02:02 - Madame la ministre, la guerre scolaire c'est vous qui la ravivez,
02:05 ce n'est pas nous, c'est vous qui employez ces termes,
02:07 c'est vous qui refusez de vous expliquer, c'est vous qui refusez de démissionner.
02:11 - Il faut la sortir de là, dit Roselyne Bachelot,
02:13 mais est-ce qu'Emmanuel Macron est prêt à le faire ?
02:15 - Oui, c'est cruel, c'est cruel de ne pas la sortir.
02:18 - Oui, je pense que, j'allais dire par bonheur ou par chance,
02:21 la configuration fait qu'il va y avoir à nouveau un remaniement,
02:25 un complément gouvernemental, peut-être qu'elle peut garder l'espoir
02:29 et les Jeux Olympiques, elle va s'entendre avec Anne Hidalgo,
02:32 toutes les deux ça va être un duo formidable.
02:34 Elle va être très très bien et on peut peut-être donner
02:36 le ministère de l'Éducation nationale à quelqu'un d'un peu plus compétent.
02:39 - À François Bayrou ?
02:40 - C'est le Président de la République qui décide et le Premier ministre.
02:43 Je pense qu'il ferait un très bon ministre de l'Éducation nationale,
02:46 vu l'expérience qu'il a.
02:47 - On est sûr qu'il ne va rien se passer à l'Éducation nationale.
02:49 - Elle vient d'hériter d'un nouveau surnom dans le milieu gouvernemental,
02:51 c'est Oudéa Kastouedla.
02:53 - Vous n'y croyez pas, vous, à François Bayrou au poste de ministre ?
02:57 - Je pense que les gens sont extrêmement divisés.
02:59 Tout le monde, il y a certains qui disent
03:01 "on va quand même mettre un sacré emmerdeur au sein du gouvernement"
03:04 et les autres se disent la fameuse phrase
03:07 "il vaut mieux qu'il soit dans la tente et qu'il pisse dehors plutôt que l'inverse".
03:10 - Christophe Barbier !
03:13 - Il y a des ministères où vous ne pouvez pas agir contre votre administration.
03:19 Si vous êtes ministre des Affaires étrangères,
03:22 que les diplomates sont en colère, vous n'avez rien à faire,
03:24 vous menez votre politique.
03:25 On l'a vu récemment quand le statut des diplomates a été supprimé par Macron,
03:28 le ministre n'est pas concerné.
03:29 Quand Christophe Castaner a fâché les policiers
03:31 et qu'ils ont posé leur menotte par terre, c'était fini.
03:33 Il ne pouvait plus rester au ministère de l'Intérieur.
03:35 C'est un peu le cas au ministère de l'Éducation nationale.
03:37 À un moment donné, sans tomber dans la cogestion,
03:39 il faut que les partenaires sociaux vous écoutent,
03:42 dialoguent, fassent leurs remarques, il faut que ça fonctionne.
03:45 Ce n'est plus le cas avec Amélie Oudéa-Castera.
03:47 Son remplacement par quelqu'un, François Bayrou,
03:50 qui il y a 30 ans, parce qu'il a été ministre de 1993 à 1997,
03:54 a montré qu'il savait trouver ce dialogue et le syndicat.
03:58 Presque à l'excès, on l'a reproché à l'époque,
04:00 mais c'est vrai qu'on était au début en cohabitation, ce n'était pas simple.
04:03 François Bayrou, évidemment, serait l'exemple inverse d'Oudéa-Castera.
04:08 On verra si Emmanuel Macron cède à sa volonté de briser toutes les pressions extérieures.
04:14 La justice, je m'en fiche, je maintiens mes ministres.
04:17 Mediapart, les médias, je m'en fiche, je garde mes ministres.
04:20 Les syndicats, je m'en fiche, je garde mes ministres.
04:22 Visiblement, Gabriel Attal serait plutôt d'avis de changer,
04:25 mais Emmanuel Macron fait un déferlement.
04:28 Je suis en soin politique, je porte du main.
04:30 Le mammouth, disait Claude Allègre en partant de l'administration
04:33 du ministre de l'Éducation nationale,
04:35 qui était le directeur de cabinet de François Bayrou quand il était à l'Éducation nationale ?
04:39 Xavier Darcoz pendant un temps.
04:40 Et Nicolas Dupont-Denis.
04:41 Ah oui, c'est vrai.