Des policiers sont intervenus à la suite du déclenchement d'un téléphone "Très Grand Danger", peu avant 19h30, et ont dû faire usage de leur arme après avoir été la cible de tirs d'arme à feu de la part de l’homme.
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00:00 Les policiers de la BAC sont intervenus peu avant 19h30.
00:03 Une femme vient d'activer son téléphone grave danger car son ex-conjoint est menaçant.
00:07 Une fois sur place, les policiers se confrontent à l'homme de 26 ans.
00:10 Et là, il se retrouve bloqué dans une cage d'escalier et tout de suite, ils font l'objet de tirs d'armes à feu.
00:16 Il riposte et l'auteur des tirs, lui, décède quelques minutes plus tard puisqu'il a été touché.
00:23 Les policiers ont tiré à quatre reprises pour neutraliser l'individu.
00:26 Au cours de l'échange de tirs, l'un des fonctionnaires est touché par balle au niveau de l'avant-bras sans que son pronostic vital soit engagé.
00:32 L'utilisation du téléphone grave danger a été décisive pour éviter un nouveau féminicide.
00:37 La femme en question venait de l'obtenir par la justice en même temps que la garde exclusive de leur enfant.
00:42 Et ça évite de passer par le 17.
00:44 C'est pour ça qu'on vous donne cette ligne qui est en fait une ligne directe.
00:47 Comme on vous a remis ce téléphone, en vous le remettant, on reconnaît que vous êtes déjà dans une situation de vulnérabilité
00:54 qui tient à un contexte particulier, votre situation familiale, des menaces dont vous avez été l'objet.
00:58 Le dispositif du téléphone grave danger a été mis en place en 2013 et ils sont de plus en plus nombreux à être délivrés.
01:04 Aujourd'hui, il y a plus de 4000 téléphones, il y a plus de 2000 victimes de violences conjugales qui en bénéficient,
01:09 dont trois hommes seulement.
01:11 C'est dire à quel point c'est un vrai outil nécessaire dans la lutte contre les violences faites aux femmes.
01:16 Une enquête de l'IGPN va être menée, notamment pour comprendre le déroulé des échanges de tirs.