L'interview de Castello Jr Lukeba

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Transcript

00:00 Je suis content d'être ici.

00:03 Mon adaptation se passe plutôt bien.

00:06 Il y a pas mal de francophones.

00:09 Donc ça a été plus facile aussi pour moi et je joue.

00:13 Je suis venu ici pour jouer donc ça me rend heureux d'enchaîner les matchs.

00:16 Je parle énormément anglais donc ça me fait progresser.

00:20 J'apprends aussi l'allemand, découvrir une autre culture.

00:23 C'est enrichissant, pas seulement en tant que footballeur mais en tant qu'homme tout simplement.

00:27 Les niveaux de nourriture sont moins bien qu'en France, j'avoue.

00:30 C'est un style de jeu différent ici, en Allemagne.

00:34 Aux entraînements, il y a beaucoup d'intensité, beaucoup de rigueur.

00:39 On fait aussi énormément de tactiques.

00:41 Le plus dur pour moi depuis que je fais à Leipzig, je dirais, c'est d'assimiler certaines choses.

00:46 Parce qu'en France, j'ai une certaine manière d'apprendre, de défendre ou même de me placer.

00:52 Et en Allemagne, c'est pas la même culture, c'est autre chose.

00:55 En France, je sais qu'on a l'habitude.

00:58 Quelque chose de simple, quand l'autre centre a la balle, demander en retrait pour une sécurité.

01:04 Mais ici, non, il veut que je sois devant.

01:07 Comme ça, dès que j'ai la balle, je peux aller de l'avant.

01:08 Aux entraînements, j'essaie de prendre énormément de risques.

01:11 Parce que c'est là où on s'entraîne et il y a moins de conséquences qu'en match.

01:16 Après, en match, je vais essayer de jauger si le risque est valable ou pas.

01:20 Là où je dois progresser, ce serait gagner en agressivité.

01:24 Je pense dégager plus de leadership.

01:27 Être plus influent pour mon équipe.

01:30 Parce que les grands défenseurs, c'est ce qu'ils ont.

01:33 Oupa Meccano et Konaté, ils sont passés par l'EPSIG.

01:36 Et maintenant, ils sont dans les plus grands clubs.

01:39 Et ils sont titulaires en équipe de France.

01:40 Donc forcément, c'est des exemples qui m'ont réconforté dans mon choix de venir à l'EPSIG.

01:44 Ils m'ont donné des conseils, que c'était vraiment un bon club l'EPSIG.

01:48 Ils ont apprécié leur passage ici.

01:51 Ils ont été un peu comme des mentors dans leurs conseils.

01:54 En match contre le Real, c'est le Graal.

02:03 C'est un match de 2-3.

02:04 Tout le monde rêve de jouer ce genre de match.

02:05 Je n'appréhende aucun match.

02:07 Même si je dois affronter que ce soit le Real, le Barça ou les plus grands clubs,

02:11 je n'appréhende pas du tout.

02:12 Je suis jeune, mais j'ai quand même fait de grosses rencontres.

02:16 J'ai déjà affronté le Paris Saint-Germain en France.

02:18 Il y avait des Messi, Neymar, Mbappé.

02:21 J'ai affronté le Bayern, City.

02:23 Il ne faut pas avoir peur.

02:24 Ce sont de très bons joueurs de foot, certes.

02:27 Mais le foot, avant tout, c'est un plaisir, c'est une passion.

02:30 Il y a de l'excitation, de la motivation.

02:33 De pouvoir aussi se juger.

02:35 Qu'est-ce qu'on vaut par rapport à ces joueurs-là ?

02:37 Il y a de la pression, certes.

02:39 Mais je pense que c'est de la bonne pression.

02:40 Une fois que le tirage au sort est tombé, quand tu regardes les modes du Real,

02:43 tu ne regardes pas de la même manière.

02:45 Avant, tu regardes comme un spectateur.

02:46 Maintenant, tu regardes un peu comme un scout.

02:49 Tu essaies d'analyser leurs schémas tactiques préférentiels.

02:55 Ou ton joueur direct, il préfère aller à gauche ou à droite.

02:59 Ce genre de joueurs, ils sont capables de faire la différence à tout moment.

03:04 Il ne faut pas leur laisser de l'espace.

03:05 Il faut être concentré du début jusqu'à la fin du match.

03:08 Parce que, surtout avec le Real,

03:10 on sait qu'ils sont capables de changer les choses en quelques minutes.

03:17 Je suis parti de l'OL parce que je pensais que c'était le moment pour moi

03:22 de passer un cap, de progresser.

03:24 J'avais vraiment l'envie de jouer à la Ligue des Champions.

03:27 Et le PSG est venu à moi, donc ça a été un choix évident.

03:32 Je me considère toujours comme un Gonne, forcément.

03:35 Je suis lyonnais, je suis né à Lyon.

03:37 J'ai fait toutes mes classes à Lyon.

03:38 J'ai été au club pendant plus de 10 ans.

03:41 Donc Lyon, c'est une partie de moi.

03:43 Si je peux jouer à la Ligue des Champions, c'est grâce à eux.

03:45 Le fait aussi d'être allé en équipe de France, c'est aussi grâce à eux.

03:49 Donc j'ai tout appris là-bas.

03:51 C'est ce club qui m'a construit.

03:52 Il y a eu des quiproquos avec la direction,

03:55 ce qui a fait que j'étais un peu sceptique à l'idée de continuer.

03:59 Mais je n'étais pas vraiment en conflit.

04:01 Il avait sa manière de penser, j'avais la mienne.

04:04 On n'était pas d'accord sur l'histoire, comment ça s'est déroulé.

04:08 Mais c'est sa vision des choses, je respecte.

04:10 Moi, j'ai eu la mienne, je me suis exprimé.

04:12 Et puis maintenant, on avance.

04:13 Mais sinon, j'ai confiance en lui.

04:15 J'ai l'impression vraiment qu'il investit pour remettre lui dans l'ordre.

04:19 Et je souhaite à lui et au club tout le bonheur pour la suite.

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