• il y a 8 mois
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Transcription
00:00 Il est de retour, là où tout a commencé.
00:04 - Ça va ? - Ça va bien ?
00:08 - Ça va bien ?
00:10 - Les futurs petits clubs.
00:14 Pendant 7 ans, comme ces jeunes qu'il conseille aujourd'hui,
00:17 Hudson Edouard a porté les couleurs de Bobini.
00:20 - En tant que numéro 10, la meilleure technique, c'est en retrait.
00:24 Franchement, tous les appels que tu fais, fais-le en retrait, et t'auras souvent le ballon.
00:29 Mais aujourd'hui, si l'attaquant vedette est aussi attentif au travail des jeunes pouces de son club formateur...
00:35 - C'est pas mal, la qualité.
00:37 C'est parce qu'il va en devenir l'actionnaire principal.
00:40 300 000 euros par an investis dans le club,
00:43 jusqu'à ce que les résultats soient là, sans limite dans le temps.
00:47 - Bon courage, Degaro, très bien.
00:49 C'est mon 1er club, 1re licence, mes 1ers buts, mon 1er match.
00:54 Donc pour moi, c'est quelque chose de normal, de naturel.
00:58 A partir du moment où je peux, il va falloir que je le fasse.
01:02 Et je trouve que c'est le bon moment.
01:05 Et... Voilà. Donc j'ai foncé tout droit.
01:09 Le bon moment, car Hudson Edouard s'est, depuis des années, fait un nom sur la planète football.
01:18 Passé par Paris et le Celtic Glasgow,
01:20 c'est depuis 3 ans que le buteur s'illustre du côté de Crystal Palace en 1re ligue.
01:26 - Keeps it in.
01:28 And gets it in! Oh, Palace in front!
01:31 Hudson Edouard arriving at just the right time!
01:35 It's against the run of play,
01:38 but it's the Eagles who have left off, courtesy of Hudson Edouard.
01:43 Loin des paillettes anglaises, devoir de nouvel actionnaire oblige,
01:48 le buteur des Eagles s'enchaîne aujourd'hui les allers-retours entre Londres et le 93.
01:54 L'occasion de recroiser le président de Bobigny, Mamadou Niakate,
01:59 président, mais aussi ancien éducateur d'Hudson et nouveau collaborateur.
02:04 - Président, c'est comme on va dire un grand frère pour moi.
02:12 Je l'ai connu peut-être quand j'avais 6 ans, quand j'ai commencé à jouer dans ce club.
02:17 Et aujourd'hui, plus de 20 ans plus tard, d'être à ses côtés et de travailler ensemble,
02:22 c'est quelque chose de grand pour moi.
02:25 Il m'a toujours suivi, il m'a toujours accompagné jusqu'à aujourd'hui.
02:29 Et je ne peux que l'être reconnaissant.
02:31 C'est le match contre le... La finale contre le PSG.
02:44 Et ce qui est drôle, c'est qu'un an plus tard, j'ai rejoint cette équipe.
02:48 - Non, non, même pas, un mois et demi plus tard.
02:50 - Un mois et demi plus tard, c'est ça.
02:53 - Il y a 3-4 pros sur le terrain. Par contre, t'es un gros mangeur, souvent dans les tournois.
02:57 Souvent, au tournoi, avant les finales, on disait que Hudson était à la bouvette.
03:02 Entre-temps, il est 68 et après, il arrivait, ventre gonflé et il n'avançait plus.
03:06 - Non, par contre, c'est ça le problème. C'est vrai que j'aimais bien manger.
03:09 C'est-à-dire, avant les matchs, dans les tournois, j'avais toujours mon sandwich merguez
03:13 et je jouais avec 2-3 kilos en trop.
03:16 - Après, la finale, c'était... - Incroyable.
03:17 - C'est-à-dire qu'il arrivait à ramener l'équipe jusqu'à la finale et la finale, on le perdait
03:20 parce qu'il n'était plus là.
03:23 Vous l'aurez compris, investir ici permet aussi et surtout à Hudson Edouard
03:27 de retrouver sa grande famille.
03:30 L'enfant de Bobigny, un peu rond, devenu star, n'a rien oublié de cette époque.
03:35 Ce qui ne l'empêche pas d'avoir des objectifs sérieux et ça, le président le sait.
03:40 - Non, le chiffre officiel, clairement, c'est l'attente de Balou Montreau.
03:44 Clairement, on n'a pas... C'est-à-dire que nous, on ne fait pas...
03:47 Je sais qu'il y en a beaucoup qui aiment aller, on va dire...
03:49 "Oui, mais non, on veut juste monter en National, non, on ne va pas se cacher."
03:52 On a l'ambition de monter dans le monde professionnel le plus vite,
03:55 donc sans cacher les choses.
03:56 - C'est-à-dire, la Ligue 2 ?
03:58 - Ligue 1, c'est-à-dire qu'on ne va pas se donner de limites.
04:01 - Le FC 93 évolue cette saison en National 2 avec un budget d'un million d'euros,
04:06 encore loin du monde professionnel.
04:09 Alors, l'arrivée de ce nouvel investisseur maison ne serait-il pas un bouleversement
04:14 qui pourrait donner le tournis aux joueurs de l'équipe première ?
04:17 - Pas trop. Nous, on se concentre surtout sur l'aspect sportif.
04:21 Après, c'est vrai qu'on entend "Nouvelle Ère", ça peut mettre la pression.
04:27 On a des joueurs qui sont humbles, qui sont droits et qui...
04:33 Donc, on n'a pas de pression là-dessus sur l'arrivée d'Otsan.
04:37 C'est que du bonus et ça nous donne que de la force.
04:40 - Un club loin d'être apeuré par l'enjeu.
04:44 - J'ai encore du temps. C'est encore un long chemin à parcourir, mais pourquoi pas ?
04:49 Pourquoi pas ? On verra bien. - Pourquoi pas quoi ?
04:52 - Pourquoi pas devenir président.
04:54 - Et un nouveau meneur aux ambitions sans limites.
04:57 C'est la recette qui pourrait faire de Bobini le futur club phare du 93.