L'INTÉGRALE - Les Auditeurs ont la parole du 14 février 2024

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Regardez Les auditeurs ont la parole du 14 février 2024 avec Eric Brunet.

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00:00:00 Vous êtes sur RTL.
00:00:02 [Musique]
00:00:06 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:00:11 Vous nous appelez les amis sur cette phrase du Premier Ministre Gabriel Attal à propos de la grève SNCF ce week-end.
00:00:19 Il dit ce matin, Gabriel Attal, la grève est un droit, mais travailler est un devoir.
00:00:23 On est avec Julien, Julien Trocas d'ailleurs, tiens, 32 disques rétaires fédérales de Sudrail.
00:00:29 Qui est un des syndicats qui va faire grève.
00:00:32 Bonjour Julien Trocas.
00:00:33 Bonjour.
00:00:34 Juste votre réaction après cette petite phrase de Gabriel Attal d'abord.
00:00:39 Il a oublié le rôle de la direction de la SNCF dans sa citation.
00:00:42 Parce que normalement une entreprise, elle a l'obligation de négocier jusqu'au bout.
00:00:46 Et d'éviter de tout faire pour éviter un conflit.
00:00:48 Ce que la direction SNCF n'a pas fait.
00:00:50 Très bien, restez avec nous.
00:00:52 Je rappelle d'ailleurs que le Premier Ministre Gabriel Attal sera ce soir à 19h45 sur M6.
00:00:57 Ce soir, 19h45 sur M6.
00:00:59 Mesdames, Messieurs, voici le rappel des titres avec Agnès Bonfillon.
00:01:02 Rebonjour Agnès.
00:01:03 Rebonjour Eric, bonjour à tous.
00:01:05 L'hommage national à Robert Bannenter vient de se terminer.
00:01:09 Place Vendôme à Paris.
00:01:11 Place Vendôme car c'est là où est le ministère de la Justice.
00:01:15 Une confirmation, Thomas Dépré, l'ancien garde des Sceaux, fera bien son entrée au Panthéon.
00:01:21 Oui, il aura fallu attendre la toute fin de l'éloge funèbre du Président
00:01:24 pour avoir cette annonce tant attendue.
00:01:27 S'ouvre le temps de la reconnaissance de la nation.
00:01:30 Aussi votre nom devra s'inscrire aux côtés de ceux qui ont tant fait pour le progrès humain
00:01:35 et pour la France et vous attendent au Panthéon.
00:01:38 Aux grands hommes, la patrie reconnaissante Robert Bannenter
00:01:41 qui rejoindra donc un Simone Veil ou encore Joséphine Baker,
00:01:44 déjà consacré un par Emmanuel Macron.
00:01:46 C'était une demande de plusieurs personnalités.
00:01:48 Le chef de l'État qui est revenu bien sûr sur le parcours de Robert Bannenter,
00:01:51 le combat d'avocats et puis l'abolition de la peine de mort.
00:01:54 Une idée simple gouverna désormais la vie de Robert Bannenter.
00:01:58 Pour ne pas perdre foi en l'homme, il ne faut pas tuer les hommes, fussent-ils les pires coupables.
00:02:04 Une conscience morale a rappelé Emmanuel Macron,
00:02:07 le tout sous les applaudissements de plusieurs centaines de personnes
00:02:10 venues applaudir Robert Bannenter malgré quelques gouttes de pluie
00:02:13 au moment où le cercueil a quitté ici la place Vendôme.
00:02:16 Thomas Dépré en direct pour RTL.
00:02:19 Le conducteur de 51 ans suspecté d'avoir fauché mortellement 4 personnes avant hier matin
00:02:24 à Steinbeck dans le Nord a été mis en examen pour homicide involontaire.
00:02:29 Annonce faite par la procureure de la République de Dunkerque.
00:02:33 Des investigations se poursuivent pour établir notamment la vitesse exacte du véhicule au moment du drame.
00:02:39 Et puis cette nouvelle que nous apprenons l'armée israélienne
00:02:42 annonce que des avions de combat ont lancé, je cite, une série de raids sur le Liban
00:02:47 sans craindre évidemment une escalade entre les deux pays frontaliers
00:02:51 après des mois d'échanges de tirs quotidiens dans le contexte évidemment de la guerre dans la bande de Gaza.
00:02:56 La météo, Peggy Broch, les vacanciers qui sont dans le Sud sont particulièrement chanceux.
00:03:03 Et oui parce que sur toute la moitié Sud, c'est soleil et douceur, douceur anormale.
00:03:07 On est largement au-dessus des normales de saison, notamment au pied des Pyrénées avec 23 degrés attendus cet après-midi.
00:03:13 Biarritz, 22 à Pau, 21 à Carcassonne et Mont-de-Marsan, 20 degrés à Cahors,
00:03:18 19 à Nîmes comme à Toulouse, 18 à Agen et Marseille, 17 à Nantes et Bourges,
00:03:22 16 à Toulon et La Rochelle, 15 à Paris et Besançon, 14 à Nancy et 13 à Lille.
00:03:27 Sur la moitié Nord, on a un ciel plus nuageux, notamment au nord de la Loire avec quelques faibles pluies éparses.
00:03:32 Des pluies plus marquées sur le Pas-de-Calais avec 15 millimètres attendus localement.
00:03:37 Et puis toujours du vent sur le nord, des rafales entre 60 et 70 kilomètres par heure.
00:03:44 Attention donc sur le Pas-de-Calais où on risque d'avoir localement d'un fort cumul de pluies.
00:03:49 Et sous cette journée qui est plutôt douce, et demain on risque d'atteindre encore un pic de douceur dans certaines régions.
00:03:55 Ça peut monter jusqu'à 24 degrés dans le sud-ouest.
00:03:58 - Merci. - 24 degrés, 15 pévristes. - Pas du tout normal, oui.
00:04:02 - Merci beaucoup Peggy Broch, on vous retrouve demain. Agnès Bonfillon, L'ONU sur RTL.
00:04:08 Bonjour Lisa Marie Marques. - Bonjour Eric, bonjour à tous.
00:04:11 - Les messages que les auditeurs nous ont envoyés. - Mais d'abord, bonne Saint-Valentin.
00:04:14 On est le 14 février, j'ai mis mon pull "amour" aujourd'hui pour l'occasion.
00:04:18 Gwen, notre auditrice, tient à nous rappeler que ce n'est pas que la Saint-Valentin aujourd'hui.
00:04:23 - Bonjour à tous, c'est Gwen de Brest. C'est vrai qu'aujourd'hui c'est la Saint-Valentin.
00:04:28 Et je voulais également préciser que c'est le premier jour du carême aujourd'hui.
00:04:32 Et personne n'en parle. Mais c'est important. C'est une période qui a duré 40 jours.
00:04:38 Et voilà, je voulais juste le préciser. Merci à tous, au revoir.
00:04:42 - Et merci Gwen pour ce message. - Elle a raison, c'est le premier jour du carême.
00:04:46 - Absolument, et bien on s'est dit. D'ailleurs une auditrice nous rappelle aussi
00:04:49 que ce n'est pas que la fête des amoureux, la Saint-Valentin.
00:04:53 - Je veux vous signaler que la Saint-Valentin n'est pas que pour l'amour de son coéquipier.
00:04:59 C'est pour l'amour de tout le monde. J'ai vécu en Amérique et mon élève me demandait
00:05:05 si je pouvais être "my Valentine", sa Valentine. Il faut dire aux gens que c'est aussi
00:05:10 pour toutes les amitiés importantes ou affections. Alors c'est beaucoup plus agréable
00:05:15 pour ceux qui sont seuls. Merci, au revoir.
00:05:19 - Pas mal du tout, la Saint-Valentin, ce n'est pas que l'amour.
00:05:23 - Ce n'est pas que l'amour des amoureux. Et 30/10 pour nous parler d'amour au sens large.
00:05:27 Et peut-être de votre programme de ce soir, puisque certains auront un dilemme
00:05:31 entre amour tout court et amour du ballon rond. Stéphane nous le rappelle.
00:05:35 - Bonjour à toute l'équipe auditeur. Un peu de gaieté avec le retour de la Ligue des Champions
00:05:39 ce soir et ce fameux débat très spécial. PSG-Real Sociedad ou Saint-Valentin ?
00:05:43 Question cruciale pour certains hommes. Bon, pour moi le choix est vite résolu.
00:05:47 Ça sera foot avec la fermeur des Tchoururdines et une bonne Saint-Valentin
00:05:51 à tous les amoureux et à celle que j'aime, Aurélie, une grande passionnée de foot également.
00:05:55 - Ah oui, donc formidable. Ça va se passer devant la télévision. - Avec son amoureuse.
00:05:59 - Avec son amoureuse. Ils vont écouter et regarder le match.
00:06:03 - Mais avant de parler de la Saint-Valentin, nous allons reprendre notre débat autour du mouvement de grève de la SNCF.
00:06:07 Vous avez été très nombreux à réagir hier sur le Répondeur.
00:06:11 Une nouvelle grève des contrôleurs, ça fait réagir, bondir, même Sylvie, dans son camion.
00:06:15 - Bonjour, ici Sylvie. Je voulais juste dire une chose au niveau des cheminots.
00:06:21 Quand on a fait la grève pour la retraite à 60 ans, on ne les a pas vus solidaires avec nous.
00:06:27 Et quand eux, ils ont un problème, ils nous mettent toujours dans le même sac.
00:06:31 Ça, c'est pas normal. Ils se sentent toujours concernés quand c'est leur propre intérêt. Voilà, c'est tout.
00:06:37 - Et pour réagir à votre tour à l'appel de la grève des contrôleurs SNCF et à la petite pique envoyée par le Premier ministre ce matin,
00:06:43 la grève est un droit, mais travailler est un devoir.
00:06:46 Vous composez donc le 3210 où vous réagissez sur l'application RTL et tout de suite, vous avez la parole.
00:06:52 - Julien Troca, vous êtes avec nous, Julien Troca, vous êtes secrétaire général Sud-Haï.
00:07:04 Bon, il y a beaucoup d'appels au 3210, on n'a pas commencé à les prendre, mais je pressens, on écoutera,
00:07:09 je pressens qu'il y en a beaucoup qui disent que c'est pas possible, ils nous refont le coup de la grève au moment des départs en vacances, Julien Trocaze.
00:07:17 - Oui, donc effectivement, c'est pas possible d'avoir une direction de l'entreprise qui a décidé le pourrissement et le blocage au lieu de la négociation.
00:07:25 Parce que je rappelle, depuis lundi soir, nous n'avons aucune nouvelle de la direction de l'entreprise qui a fait le choix,
00:07:31 qui a fait le choix d'aller au conflit et d'aller à cette grève et de ne pas l'éviter en mettant toute la chance à la négociation.
00:07:38 - Mais hier, le président, M. Farandou, de la SNCF, était l'invité d'RTL, il a clairement dit, c'est un peu fort de café,
00:07:47 ils ont obtenu sur deux ans 800 euros de prime, les contrôleurs SNCF, à ce tarif-là, vraiment, je ne comprends pas pourquoi ils y reviennent à la grève.
00:08:00 - Non mais il faut qu'ils se reposent des questions, parce que s'ils ne comprennent pas que ce week-end, il va y avoir entre 60 à 90% de salariés
00:08:08 qui vont cesser le travail, qui vont se mettre en grève, ça veut dire que la colère, elle est plus qu'importante, elle est puissante,
00:08:13 et s'ils ne comprennent pas les revendications, évidemment, il faut qu'ils se reposent des questions.
00:08:17 - Les revendications, c'est quoi ? C'est une augmentation des salaires ? C'est quoi, concrètement ?
00:08:24 - Concrètement, c'est ce qu'on appelle l'augmentation de la prime de travail, c'est une augmentation mensuelle, qui doit prendre en compte
00:08:30 les spécificités, les contraintes, la technicité du métier, c'est aussi de causer, d'échanger, de négocier sur les sujets de pénibilité,
00:08:38 de cessation progressive d'activité, vous savez, ce sujet-là, la dernière fois qu'on en a parlé à la SNCF, c'était en 2008,
00:08:45 ça fait depuis 2008 qu'on n'a pas recausé des sujets de pénibilité.
00:08:47 - Non, non, moi je me souviens à la pénibilité, alors ne me dites pas ça à moi, on en a parlé des dizaines de fois dans des dizaines de grèves,
00:08:52 SNCF, la pénibilité.
00:08:54 - Eh ben, je vous prends au mot et trouvez-moi, ou demandez à la direction de l'entreprise, la dernière fois qu'il y a eu des négociations
00:09:00 sur la pénibilité qu'on appelle des chefs de bord, je peux vous affirmer que c'est depuis 2008 et la contre-réforme de Nicolas Sarkozy.
00:09:06 - D'accord. Bon, non, non, mais ce que je veux dire, c'est que cette question a été posée sur le débat dans des grèves beaucoup plus récentes.
00:09:14 - Ah non, mais bien sûr, entre poser le débat et avancer et prendre des engagements, il y a une différence, mais je crois que les agriculteurs,
00:09:20 ils ont un peu le même souci que nous des fois, en fait.
00:09:22 - Très bien. Julien, vous pouvez rester encore quelques minutes parce qu'il y a des auditeurs et des auditrices qui attendent pour vous parler,
00:09:28 donc vous pouvez rester encore quelques minutes avec nous ?
00:09:30 - Oui.
00:09:32 - Ok, super, à tout de suite.
00:09:34 Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
00:09:38 50 centimes la minute.
00:09:40 13h-14h30.
00:09:42 Les auditeurs ont la parole.
00:09:44 Avec Eric Brunet sur RTL.
00:09:46 - Bon, je vais vous dire, je pense que les Français sont très attachés à notre Constitution et au droit de grève.
00:09:52 Ils savent que la grève, c'est un droit.
00:09:54 Mais je crois qu'ils savent aussi que travailler, c'est un devoir.
00:09:58 - Petite phrase, petite phrase du Premier ministre Gabriel Attal, ce matin à l'endroit des, à mon avis, des grévistes de la SNCF.
00:10:08 Fabienne est avec nous. Bonjour, ma chère Fabienne.
00:10:11 - Bonjour.
00:10:12 - Est-ce que vous pensez que Gabriel Attal a eu raison de prononcer cette petite phrase ?
00:10:16 - Ben, il n'a pas eu tort.
00:10:18 Voilà, on va dire ça comme ça, parce que bon, c'est toujours les mêmes petits craintes.
00:10:23 Au fin de compte, c'est ça, le truc.
00:10:25 Voilà, moi je dis, les infirmières qui ont de la vie déjà entre leurs mains, ne peuvent pas faire grève.
00:10:31 Elles peuvent le marquer, mais travailler.
00:10:33 Voilà.
00:10:34 Là, la SNCF, j'estime quand même, j'aimerais bien savoir, parce que j'écoute tous les jours RTL,
00:10:39 je n'ai jamais réellement su combien pouvait avoir de salaire un contrôleur SNCF.
00:10:45 Ça, c'est impossible.
00:10:46 J'ai remarqué, vous posez la question, c'est toujours des déviances.
00:10:49 Voilà, on n'arrive jamais réellement à le savoir.
00:10:51 Après, il y a les primes et il y a tout ça.
00:10:53 Alors, ils sont toujours en train de se plaindre.
00:10:55 Ils mettent les gens dans la panade.
00:10:57 Moi, dans ma famille, j'ai des enfants qui descendent dans le sud, parce que les papas sont d'un côté, les mamans sont de l'autre.
00:11:03 Ça met tout le monde dans la panade au dernier moment.
00:11:06 Voilà.
00:11:07 Je me demande s'ils ne le font même pas exprès.
00:11:09 Et à force de toujours tirer sur la corde, je pense qu'ils vont se mettre plus les gens à dos que réellement pour eux.
00:11:15 – Julien Trocas, vous entendez, vous qui êtes secrétaire fédérale de Sudrail,
00:11:20 un des deux syndicats qui appellent à la grève ce week-end de départ en vacances,
00:11:26 vous entendez ça de toute façon, c'est les mêmes arguments à chaque fois qu'il y a une grève.
00:11:29 Et comme il y en a une chaque année, ce que dit Fabienne, on l'entend chaque année, Julien.
00:11:34 – Non mais moi j'entends qu'évidemment, quand on a un service qui sert à la collectivité,
00:11:38 quand on fait grève, ça gêne.
00:11:39 Moi, je peux répondre, dire, on n'a pas de tabou, les informations de combien un contrôleur ou une contrôleuse gagnent.
00:11:45 Vous savez, je vous invite, il y a des sites, il y a des appels d'offres SNCF recrutement,
00:11:48 je peux vous donner un exemple, tout compris à l'embauche, c'est 2033 euros bruts avec tous les EV.
00:11:54 On appelle ça des éléments variables de sot, de traitement de base et la prime de travail.
00:11:59 – On travaille combien d'heures par semaine quand on est…
00:12:02 – On travaille comme tous les salariés.
00:12:04 – Non c'est ça, c'est 35 heures.
00:12:06 – Comme tous les salariés.
00:12:07 – Oui, d'accord, je vous pose la question.
00:12:09 – Oui, non mais bien sûr, mais vous prenez le train, on travaille en horaire décalé,
00:12:13 on travaille les jours fériés et surtout, on le dit, pourquoi aujourd'hui,
00:12:16 on cause de primes de travail et de rémunération, c'est que la SNCF fait des bénéfices importants
00:12:20 et on dit que les salariés qui produisent les bénéfices,
00:12:23 ils doivent être récompensés comme dans n'importe quelle entreprise.
00:12:26 – Oui, enfin les bénéfices, il faut aussi qu'ils soient réinvestis dans des structures importantes.
00:12:31 – Oui, les bénéfices, ça sert à ça, ça sert à investir dans l'appareil de production
00:12:35 pour avoir un réseau, pour avoir des trains, des voitures plus performantes aussi.
00:12:40 Oui, mais alors pourquoi vous faites grève pour les départs en vacances ?
00:12:45 Parce que ça, c'est quand même le truc ultime, c'est le bouton rouge du nucléaire,
00:12:50 en gros, vous pourriez peut-être faire grève à un autre moment
00:12:53 que le week-end de départ en vacances.
00:12:55 – Il n'y a jamais de bon moment pour faire grève en fait quand on est dans les transports.
00:12:58 – Pourtant, vous savez les choisir.
00:13:00 – Non, mais on a posé l'alarme sociale le 17 janvier,
00:13:03 le 17 janvier la direction de l'entreprise a eu cette information
00:13:06 qui avait des revendications.
00:13:07 – Bah oui.
00:13:08 – Un mois après, elle a pas ouvert les négociations.
00:13:10 – Vous ne voulez quand même pas qu'à chaque fois que vous faites une alarme sociale,
00:13:12 l'entreprise fasse des concessions salariales, sinon on est mort.
00:13:16 – Bien sûr que non, mais vous le savez, dans la vie il y a un rapport de force en fait.
00:13:19 Et quand aujourd'hui on a 70 à 90% de salariés qui vont se mettre en grève,
00:13:23 on considère que n'importe quelle direction d'entreprise ou même de gouvernement
00:13:26 doivent mettre sur le tour du table et doivent négocier jusqu'à la dernière minute.
00:13:29 Quand il y a une grève qui est minoritaire, on peut évidemment se dire on ne leur répond pas.
00:13:32 Mais quand elle est majoritaire, il faut écouter cette colère.
00:13:35 Parce qu'on ne veut pas l'écouter pour ce week-end.
00:13:37 Vous pensez qu'elle va s'arrêter cette colère ? Mais elle va continuer.
00:13:39 Elle va s'amplifier la colère.
00:13:41 Donc la stratégie du pourrissement est très dangereuse.
00:13:44 – Oui, Julien Trocad de Sudrail.
00:13:46 Gérard est avec nous, tiens, il appelle au 3210 de Bretagne.
00:13:49 Gérard, bonjour, depuis Oray.
00:13:51 Est-ce que vous avez quelque chose à dire à Julien Trocad de Sudrail ?
00:13:55 – Oui, bonjour. Eh bien, la SNCF, c'est le corporatisme à l'état pur.
00:14:00 Ça me sidère quand j'entends des propos tenus par ce monsieur.
00:14:05 C'est incohérent. – Pourquoi ?
00:14:09 – Mais parce que ces gens-là, quand on les entend, il y a de la pénibilité au travail.
00:14:15 Et comparons, il a parlé des agriculteurs, mais on ne peut pas comparer le travail des agriculteurs.
00:14:21 Ils font 70 heures par semaine, oui, par semaine, pour avoir 800 euros par mois.
00:14:26 Alors que ces gens-là, ils travaillent 32 heures, voire peut-être 35 heures.
00:14:31 Mais à la fin du mois, ils ont des salaires qui tournent autour de 2600 euros.
00:14:34 Parce que là, ils nous donnent l'exemple d'un monsieur qui travaille en début de carrière.
00:14:38 Mais au milieu de sa carrière, il se perd 2600 euros pour 35 heures de travail.
00:14:41 Je suis désolé. Quand ils ont signé leur contrat, ces gens-là,
00:14:44 ils savaient très bien qu'il y avait des horaires décalés,
00:14:46 qu'ils allaient bosser le samedi, qu'ils allaient le dimanche.
00:14:48 On prend le paquet en entier et on ne commence pas à discuter comme ils le font tous les 6 mois ou tous les ans,
00:14:54 en nous menaçant systématiquement de faire des grèves.
00:14:56 On prend les gens en otage.
00:14:58 Ça représente quoi ? 10 000 personnes ?
00:15:01 10 000 personnes qui font grève, peut-être moins,
00:15:04 et qui vont emmerder des millions de personnes pendant les vacances.
00:15:08 Je trouve ça complètement anormal.
00:15:10 Alors le droit de grève, ok, c'est bien.
00:15:14 Le travail, c'est un devoir.
00:15:17 Ça, c'est vrai aussi.
00:15:18 Parce que dans le privé, il n'y a pas des gens qui font grève tous les 4 matins.
00:15:21 La SNCF, ils sont champions du monde pour ça.
00:15:24 – Julien, Gérard, assez remonté Julien Trocas ?
00:15:28 – Oui, oui, assez remonté.
00:15:31 Après, nous dire qu'on est corporatiste,
00:15:33 je crois que dans les conflits interprofessionnels sur les retraites,
00:15:36 je crois que les cheminots et les cheminottes y étaient,
00:15:38 et ça posait un petit souci aussi de train.
00:15:40 Après, je peux vous assurer, mardi,
00:15:42 tous les contrôleurs et les contrôleuses qu'on peut peut-être critiquer de fait néant,
00:15:45 ils seront dans les trains,
00:15:46 et ils assureront un service public sur le territoire,
00:15:48 comme ils le font 365 jours sur 365.
00:15:51 Donc tous les gens qu'on peut critiquer ce week-end,
00:15:53 vous les retrouvez dans les trains,
00:15:55 et ils assureront un service de qualité,
00:15:57 ils répondront aux informations que les voyageurs et les voyageuses y demandent,
00:16:00 et ils essaieront, quand le système ferroviaire des fois balbutie,
00:16:03 de répondre aussi aux sollicitations dans les trains.
00:16:05 – Oui, mais enfin, c'est vendredi, samedi, dimanche,
00:16:08 que les Français qui ont travaillé durement toute l'année
00:16:11 ont besoin de contrôleurs,
00:16:13 parce qu'un TGV qui n'a pas son quota de contrôleurs,
00:16:16 qui prend en charge les voyageurs,
00:16:19 il ne part pas, d'ailleurs le président de la SNCF l'a dit,
00:16:23 un contrôleur qui travaille, c'est 500 Français qui pourront partir en vacances,
00:16:29 un seul, a-t-il dit M. Farandou sur RTL.
00:16:32 Donc oui, c'est là qu'on a besoin des contrôleurs,
00:16:35 davantage qu'au milieu de la semaine prochaine, M. Trocas.
00:16:39 – Non, mais ça, vous savez, on en est conscient qu'on en a besoin là.
00:16:43 Moi je le répète, je me demande comment ça se fait
00:16:46 qu'une direction d'entreprise ne donne pas toutes ses chances à la négociation.
00:16:49 Enfin, nous clairement, on a posé des sujets de négociation,
00:16:52 comment ça se fait qu'il n'y a plus de négociation depuis lundi soir
00:16:57 pour éviter ce conflit ? Si quelqu'un peut me répondre…
00:17:00 – Mais vous êtes toujours en négo…
00:17:02 – Gérard.
00:17:03 – Vous êtes toujours en négociation, constamment,
00:17:05 constamment vous êtes en négociation,
00:17:06 il y a toujours quelque chose qui ne va pas à la SNCF,
00:17:08 si ce n'est pas vous et les contrôleurs, ce sera les roulants.
00:17:11 Après, il y a toujours quelque chose qui ne va pas,
00:17:13 vous êtes toujours en négo, il y a toujours de la menace.
00:17:16 Pour les départs en vacances, il y a toujours des grèves,
00:17:19 c'est incroyable, c'est aberrant.
00:17:22 – Bien, Gérard, remontez, Julien, secrétaire fédéral de Sudrail
00:17:27 qui tente de lui répondre, on avait Fabienne également,
00:17:30 vous continuez à appeler au 30210 les amis, à tout de suite.
00:17:33 [Générique]
00:17:34 13h-14h30, les auditeurs ont la parole avec Éric Brunet sur RTL.
00:17:41 Éric Brunet, les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:17:45 – Oui, bonjour, je suis Janine de Saint-Lô,
00:17:48 j'ai un petit message à laisser à monsieur Attal,
00:17:51 pour lui répondre à la petite flèche qu'il a lancée,
00:17:55 si le droit de grève est un droit comme il le dit,
00:18:00 le travail est un devoir d'être payé correctement,
00:18:04 c'est un dû, monsieur Attal, au revoir.
00:18:07 – Voilà, tiens, c'est Janine qui dit ça,
00:18:10 monsieur Attal, la grève est un droit, mais travailler est un devoir.
00:18:14 Nous allons maintenant retrouver Victor, le roi du standard,
00:18:16 bonjour Victor.
00:18:17 – Bonjour Éric, bonjour à tous.
00:18:18 – Des messages écrits que nous recevons.
00:18:20 – Beaucoup de messages écrits, je vous en lis deux
00:18:22 concernant le sujet en cours, Brigitte de Reims nous dit
00:18:25 "Bravo Gabriel Attal", Christine répond à la pique de Gabriel Attal,
00:18:29 "si travailler est un devoir, arrêter l'assistanat
00:18:31 et mettre les gens au boulot en est un également".
00:18:34 Et puis Jean-Luc réagit sur le sujet d'Adrien Quatennens
00:18:37 qui a été l'invité ce matin d'Amandine Bégaud dans "RTL Matin",
00:18:40 "peut-on exercer une fonction politique après avoir été condamné
00:18:43 pour de tels actes ?"
00:18:45 Il nous répond "si on ne peut plus représenter le pays
00:18:47 en cas de dérive, il n'y aura bientôt plus grand monde au pouvoir".
00:18:50 – Oui, on parlera dans un instant, vers 45 justement,
00:18:54 d'Adrien Quatennens de la France Insoumise,
00:18:57 vous savez qui avait été accusé, condamné pour avoir giflé sa femme.
00:19:02 – 4 mois de prison avec sursis.
00:19:04 – 4 mois de prison avec sursis, il est réapparu à la radio,
00:19:08 beaucoup de gens s'insurgent, d'autres disent "c'est bon, il a payé son dû",
00:19:14 quand pensez-vous on en parlera au 3210 dans une petite demi-heure à peu près.
00:19:18 On continue à parler de la SNCF, on est avec Christophe,
00:19:23 "Choisis le roi", mon cher Christophe, bonjour.
00:19:25 – Bonjour, je suis ravi de vous avoir au téléphone.
00:19:29 – Pourquoi avez-vous fait le 3210 Christophe ?
00:19:32 – Parce qu'effectivement c'est une prise d'otage cette histoire-là,
00:19:36 la SNCF c'est vraiment pénible, tout le temps, tout le temps,
00:19:41 il y a des revendications, moi je suis salarié du privé,
00:19:45 effectivement on a un droit de grève nous aussi,
00:19:48 mais je n'ai jamais fait grève de ma vie, parce que on ne peut pas,
00:19:52 si on fait grève on n'est pas payé, si on fait grève on perd des clients,
00:19:56 je travaille dans la grande distribution, on fait des profits aussi,
00:20:00 heureux d'en faire des profits pour que les magasins puissent avoir
00:20:03 de nouvelles technologies et mieux servir nos clients,
00:20:06 ça suffit la SNCF, je pense qu'il faudrait vraiment que ça soit dirigé
00:20:12 d'une main encore beaucoup plus ferme que celle d'aujourd'hui.
00:20:15 – Hier Christophe, nous avions donc M. Farandou, le président de la SNCF sur RTL,
00:20:22 et c'était son discours, mais il disait qu'il ne comprenait pas
00:20:26 les raisons de cette nouvelle grève, d'autant disait-il que les contrôleurs SNCF
00:20:32 ont eu des augmentations, écoutez-le.
00:20:34 – J'ai annoncé au cours du dialogue social qui a eu lieu la semaine dernière,
00:20:37 des mesures pour tous les cheminots dont les contrôleurs vont bénéficier,
00:20:40 je les rappelle, au total c'est 800 euros qui seront donnés
00:20:43 sous forme de primes de résultats.
00:20:45 – 400 euros au mois de décembre dernier et 400 au mois de mars.
00:20:48 – Au 1er mars, donc 800 euros pour tous les cheminots,
00:20:51 mais pour les contrôleurs aussi bien sûr.
00:20:53 – Voilà, avec des contrôleurs qui disent "ça n'est pas vrai",
00:20:56 d'autres qui disent "nous ce que nous voulions c'est une augmentation salariale
00:20:59 et pas une prime qui ne rentre pas dans le calcul de la retraite",
00:21:03 donc vous voyez il y a quand même des désaccords sur ces primes-là, Christophe.
00:21:09 – Évidemment qu'il y a des accords, mais justement,
00:21:12 quand on compare à des gens qui travaillent aujourd'hui à la SNCF
00:21:15 avec des primes bien évidemment, nous dans la grande distribution,
00:21:18 on a uniquement le fameux 13ème mois, qui est divisé en deux,
00:21:22 une partie en juin et une partie en décembre.
00:21:24 Il y a rarement plus de 14 mois, à part dans des grands groupes intégrés.
00:21:29 Mais globalement, moi je trouve qu'aujourd'hui,
00:21:33 les cheminots nous embêtent encore pour demander encore une fois
00:21:39 des augmentations salariales, alors que quand même, au niveau du privé,
00:21:44 on n'a même pas ces augmentations, je trouve ça mais scandaleux !
00:21:48 Et scandaleux, c'est une prise de tâche totale,
00:21:51 et en fait on nous fait tout le temps payer,
00:21:53 et moi je trouve qu'il faut qu'ils se mettent au travail,
00:21:56 il faut qu'ils arrêtent, il faut qu'ils se mettent au boulot là.
00:21:59 – Merci Christophe, restez avec nous, je vais prendre Bernard.
00:22:02 Bernard, je voudrais vous faire réécouter ce qu'il y a...
00:22:05 Bonjour Bernard ! – Bonjour !
00:22:07 – Vous êtes dans quel coin de France ? – Dans l'Oise.
00:22:10 – Je voudrais vous faire réécouter, parce que tout à l'heure,
00:22:12 j'ai passé un tout petit extrait, la phrase complète du Premier ministre
00:22:16 Gabriel Attal, en fin de matinée, tout à l'heure,
00:22:20 adressée aux grévistes de la SNCF, qui vont faire les grèves ce week-end
00:22:23 pour les départs en vacances, écoutez-le.
00:22:25 – Il faut avoir parfois le sentiment, une forme d'habitude,
00:22:28 à chaque vacances qui arrive, d'avoir l'annonce d'un mouvement de grève.
00:22:33 Moi je vais vous dire, je pense que les Français sont très attachés
00:22:36 à notre Constitution et aux droits de grève.
00:22:38 Ils savent que la grève, c'est un droit.
00:22:41 Mais je crois qu'ils savent aussi que travailler, c'est un devoir.
00:22:44 Moi j'appelle à la plus grande responsabilité, encore une fois, pour les Français.
00:22:48 – Voilà, j'appelle à une plus grande responsabilité pour les Français, Bernard.
00:22:52 – C'est beau d'entendre ça, c'est beau d'entendre ça de la part d'un irresponsable,
00:22:56 de la part d'une personne qui n'a jamais travaillé de sa vie,
00:22:59 qui est millionnaire, ça vous n'en parlez pas par exemple, elle est millionnaire.
00:23:03 Elle n'a jamais, jamais, jamais de sa vie travaillé.
00:23:07 Elle n'a jamais passé certains diplômes dont elle se rend comme être bénéficiaire.
00:23:12 Et en plus de ça, se permet de donner des leçons à ceux qui travaillent.
00:23:17 La SNCF, c'est le cheval de bataille de tout le monde.
00:23:20 C'est un principe politique très bien, divisé pour mieux régner.
00:23:23 On met les uns contre les autres, on rajoute un petit peu de rancœur,
00:23:28 un petit peu de frustration, et puis on obtient des gens qui,
00:23:32 tout à fait logiquement disent "ouais mais regardez avec ce qu'il y a,
00:23:35 ils ne voient pas les inconvénients".
00:23:37 Est-ce que vous voyez beaucoup de gens qui se proposent d'aller se faire embaucher à la SNCF ?
00:23:41 Autour de moi, mon ex-beau-père, à son âme, était SNCF.
00:23:46 Il était navigant, il faisait de l'international,
00:23:50 il a même déraillé deux fois, c'est ce qui a coûté d'ailleurs sa santé et courté sa vie.
00:23:56 Jamais, jamais, il s'est plaint, mais toujours il a revendiqué,
00:24:01 toujours il a demandé, jamais ils n'ont tenu.
00:24:04 Et à ce moment-là...
00:24:05 - Attendez, je ne suis pas d'accord, il y a des grèves depuis la création de la SNCF,
00:24:09 il y a une grève importante, pratiquement à chaque année,
00:24:12 qui est une grève bloquante, je ne parle pas des centaines de petites grèves perlées.
00:24:16 Vous ne pouvez pas dire que jamais ils n'ont obtenu,
00:24:19 puisque la SNCF est aujourd'hui une des entreprises françaises les plus sociales,
00:24:23 une des entreprises de tradition publique les plus sociales.
00:24:27 Donc, il y a quand même la SNCF, il y a des systèmes de primes,
00:24:32 la pénibilité est prise en compte...
00:24:34 - Non, non, excusez-moi, je vous arrête tout de suite,
00:24:36 quand vous dites système de primes, ce n'est pas du social.
00:24:39 - A une prime, ce n'est pas du social ?
00:24:41 - Non, absolument pas.
00:24:42 A partir de l'instant où vous ne rémunérez pas un travail...
00:24:45 - Quand les grands-parents peuvent prendre le train pratiquement gratuitement,
00:24:49 les frères, les sœurs, ça n'est pas du social non plus, Bernard ?
00:24:53 - Alors ça, c'était des avantages qui sont de moins en moins, il faut le savoir,
00:24:58 qui sont de moins en moins à l'heure actuelle,
00:25:01 et c'était pour compenser les petits revenus qu'avaient les gens de la SNCF.
00:25:06 Moi, mon beau-père qui a fait toute sa vie du navigant,
00:25:10 si je vous annonçais le montant de la retraite qu'il avait,
00:25:13 vous seriez sur le cul.
00:25:14 Mais ça, personne n'en parle, parce que les primes, c'est bien,
00:25:17 mais ça ne rentre pas dans le salaire, et ce n'est pas un salaire.
00:25:20 Mais tout ça, c'est le nouveau système de ces nouveaux politiques
00:25:24 qui n'en sont pas, qui sont des carriéristes et des vendus.
00:25:26 Mais on ne paye plus les gens à leur valeur.
00:25:31 On paye des sommes faramineuses, on fait des dépenses faramineuses
00:25:36 qui rentrent dans les charges sociales, mais pas dans les salaires, c'est un global,
00:25:42 et ça coûte un pognon de dingue, pour reprendre une expression d'un certain,
00:25:48 mais ça ne rapporte rien, et surtout, ça tire tout vers le bas.
00:25:56 – Bernard, très bien, j'entends votre argument.
00:25:59 Romain, 3210, vous avez entendu Bernard,
00:26:02 qui est un peu à contre-courant de ce que les auditeurs nous disent.
00:26:05 Romain, vous êtes d'accord, pas d'accord ?
00:26:08 – Non, pas d'accord.
00:26:09 – Je vous entends très mal, très lointain, il faudrait que vous sortiez de votre salle de bain.
00:26:13 Bon, attendez, attendez, on règle le téléphone de Romain,
00:26:16 et on se retrouve dans une poignée de secondes.
00:26:19 [Musique]
00:26:20 Jusqu'à 14h30, Eric Brunet vous donne la parole sur RTL.
00:26:26 [Musique]
00:26:28 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:26:33 – Oui, bonjour, les auditeurs ont la parole, Valérie, chauffeur de poids lourd.
00:26:37 – Alors moi, les SNCF et leurs grèves à répétition, ça me fait doucement rire.
00:26:42 Je pense à moi qui fait 56 heures par semaine,
00:26:46 et je pense aussi à nos amis agriculteurs qui bossent 7 jours sur 7
00:26:50 pour une misère, voir rien du tout, et aux infirmières et au personnel soignant.
00:26:55 Donc messieurs de la SNCF, si t'aimes pas ton métier, change-en.
00:26:59 Bonne journée.
00:27:00 [Musique]
00:27:02 – Valérie, chauffeur de poids lourd, message qui vient de nous être laissé.
00:27:06 Didier est avec nous, bonjour mon cher Didier.
00:27:09 On avait Romain également en ligne.
00:27:11 Ah oui, on a Romain, bonjour Didier, on va vous écouter, je reprendrai Romain après.
00:27:15 Bonjour Didier, vous avez fait le 3210, où êtes-vous mon cher Didier ?
00:27:19 – Eh bien Didier se trouve à la frontière entre l'Alsace et les Vosges,
00:27:23 dans le col qui s'appelle le col de Bussan.
00:27:26 Je suis parti de Lens dans l'Aisne ce matin à 7h30,
00:27:30 et là vous voyez, je vais travailler jusqu'à ce soir à peu près 22h, 22h30.
00:27:35 – Vous avez des grandes journées, vous êtes routier, vous avez des grandes journées ?
00:27:38 – Tout à fait, on a des journées en moyenne de 15h par jour.
00:27:41 – Qu'est-ce que l'actualité vous inspire ?
00:27:44 – L'actualité m'inspire du dégoût de l'être humain.
00:27:48 – Je vous entends mal, je vous entends mal, vous avez dit, elle vous inspire du dégoût ?
00:27:53 – Du dégoût de l'être humain en général, et dans le 2/3 de SNCF.
00:27:58 Ils sont toujours en train de nous prendre une nouvelle grève,
00:28:02 et une fois j'en ai compris.
00:28:03 – Je ne vous entends plus Didier, c'est dommage, zut, vous avez bougé,
00:28:06 on va reprendre tout ça.
00:28:10 Romain est avec nous, bonjour, rebonjour Romain.
00:28:13 – Oui, bonjour.
00:28:15 – Je vous pose la même question qu'à Didier,
00:28:17 qu'est-ce qu'elle vous inspire cette grève pour le départ des vacances scolaires ?
00:28:21 – Moi je trouve que ce n'est pas normal, voilà, comme on dit,
00:28:25 c'est comme je disais à votre collègue du Standard,
00:28:31 moi je suis du bâtiment, je suis électricien,
00:28:33 le jour qu'on ferait grève dans le bâtiment, on coupe la France,
00:28:39 elle ne fonctionne plus, voilà, vous avez une panne électrique chez vous,
00:28:42 on ne va pas la refaire, un plombier, c'est pareil, la chute,
00:28:46 elle va fuir et puis c'est tout, alors qu'ils prennent vraiment toute la France,
00:28:53 je ne trouve pas, et puis comme disait le monsieur d'avant,
00:28:58 on fait des heures, on fait des heures, on ne les compte pas,
00:29:01 et au final pour gagner 1400 euros parce qu'on a encore des paniers,
00:29:06 parce qu'on mange un sandwich triangle sur le chantier,
00:29:11 alors qu'eux ils se plaignent, alors que bon, je suis désolé,
00:29:16 voilà, ce n'est pas un mauvais métier, moi je vous dirais un truc,
00:29:20 j'ai essayé de postuler chez eux il y a une paire d'années,
00:29:23 – À la SNCF ?
00:29:25 – Oui à la SNCF, et on m'a dit, vous n'avez pas de parents qui avaient travaillé,
00:29:30 c'est par piston qu'on va chez eux.
00:29:34 – Vous croyez, on vous a fait comprendre que vous n'étiez pas d'une famille SNCF ?
00:29:38 – Voilà. – C'est vrai ça ?
00:29:40 – Oui, j'ai postulé aussi à l'époque chez EDF,
00:29:45 voilà, enseignement EDF, maintenant il y en a 10,
00:29:48 on m'a dit, non, vous n'avez pas de vie imparentée, il n'y a pas de parents,
00:29:53 – Non, ce n'est pas possible, parce que ça alors…
00:29:55 – C'est toué au piston, franchement, toué au piston.
00:29:58 – Alors là Romain, je ne vous crois pas, ce n'est pas possible,
00:30:01 enfin on ne vous a pas répondu en face ?
00:30:04 – Non, on m'a répondu ça par message,
00:30:09 voilà, vous envoyez un CV, une lettre de motif,
00:30:13 on m'a répondu, bon, je n'ai plus les papiers, parce que voilà,
00:30:16 on m'a répondu, vous n'avez pas de lien, machin…
00:30:19 – Vous n'avez pas de lien avec l'entreprise, c'est si bien cette affaire.
00:30:22 – Je ne sais pas.
00:30:23 – Attendez, je voudrais reprendre Didier, parce qu'on l'a retrouvé Romain,
00:30:26 mais ça, je… subjugant.
00:30:28 Bon, Didier, toujours, toujours sur cette petite phrase prononcée
00:30:32 par le Premier ministre ce matin, Gabriel Attal, qui a dit,
00:30:36 bon, très bien, la grève c'est un droit OK,
00:30:38 mais travailler c'est aussi un devoir, Didier.
00:30:41 – Tout à fait, tout à fait, je suis d'accord,
00:30:43 j'estime que c'est qu'on fait la grève pour des raisons vraiment valables,
00:30:48 mais la SNCF, voilà, ils ont toujours une demande,
00:30:52 ils veulent une prime pour ça aussi, une prime pour cela,
00:30:55 une prime de pénibilité, mais qu'ils fassent leur travail et qu'ils sont honnêtes.
00:30:59 – Bon, on vous entend, Didier, je suis désolé, le destin est contre nous,
00:31:01 on vous entend très mal, je suis vraiment désolé.
00:31:05 On va prendre Patricia, remarquez, j'ai que l'embarras du choix,
00:31:08 parce que vous êtes très nombreux, Patricia, bonjour, vous êtes du côté de Tour.
00:31:12 – Bonjour monsieur, oui, effectivement, je suis à Tour.
00:31:16 – Gabrielle Attal a-t-il eu raison ?
00:31:19 – Oui monsieur.
00:31:20 – Ah, argument ?
00:31:22 – L'argument c'est qu'aujourd'hui, si vous voulez,
00:31:25 à travers notre pays, on est en train de l'appauvrir.
00:31:29 Les grèves, les grèves, les grèves, les grèves, pour tout,
00:31:32 alors que ceux qui auront besoin vraiment de faire des grèves, ils ne les font pas.
00:31:36 Et je pense qu'aujourd'hui, on a force de donner à tout le monde
00:31:41 que des droits et aucun devoir, on a force de donner à tout le monde…
00:31:48 – Ah, coupez le retour, on a l'autoradio, il faut couper le retour là.
00:31:54 – C'est pas notre radio ?
00:31:56 – Ah non, c'était Romain, c'était un autre auditeur qui vous écoutait.
00:32:01 Patricia, oui, on donne des droits et les gens n'ont pas de devoir, disiez-vous ?
00:32:06 – Si, si, vous le savez, à travers nous tous, on est quelques millions,
00:32:11 on a des devoirs, on a su travailler, on a su respecter la France,
00:32:15 on l'a enrichi, on en a fait ce qu'on en a fait,
00:32:17 mais depuis à peu près une vingtaine d'années,
00:32:20 c'est à force de faire toujours des dons, de donner de l'argent,
00:32:26 même si on n'a pas travaillé, je trouve ça absolument…
00:32:30 c'est pas correct par rapport à tous ceux qui travaillent…
00:32:34 – Vous parlez de la politique d'aide de la France, de toutes les aides sociales ?
00:32:39 – Oui, toutes les aides, voilà, on en est là.
00:32:42 – Et pour revenir sur cette grève qui est lancée ce week-end,
00:32:47 week-end de départ en vacances, grève SNCF,
00:32:50 on sait à peu près, selon la SNCF, qu'un TGV sur deux ne partira pas,
00:32:55 ne circulera pas, qu'en pensez-vous ?
00:32:59 – J'en pense qu'ils ont fait, soit disant, une demande à partir du 17 janvier,
00:33:03 à leur PDG ou patron comme ils veulent,
00:33:06 en plus en sachant que leur boss est quelqu'un qui a travaillé réellement
00:33:10 et qui s'est sali les mains à travers les rails,
00:33:12 donc ils savent de quoi ils parlent,
00:33:14 et puis je pense que c'est un outil qui est français, la SNCF,
00:33:18 nous sommes tous plus ou moins actionnaires,
00:33:22 puisque nous payons à travers nos impôts le service de la SNCF,
00:33:26 alors bravo les gens de la SNCF, je pense que vous ne faites que ça,
00:33:30 et c'est dommage, regardez les trains à l'étranger,
00:33:33 il y a même des bouquets dans les wagons,
00:33:36 ils ne ramassent même pas les mégots,
00:33:38 et ils ne vont surtout pas faire du nettoyage du wagon,
00:33:41 c'est du personnel que j'aime bien,
00:33:43 eux ils ne font pas la grève ceux qui nettoient les wagons.
00:33:47 – Même si la structure financière de la SNCF a changé,
00:33:52 elle n'est plus à 100% une entreprise publique comme avant,
00:33:58 merci Patricia, merci beaucoup,
00:34:00 énormément d'appels au 30/10, à tout de suite les amis.
00:34:05 [Musique]
00:34:06 Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL
00:34:09 ou appelez-nous au 30/10.
00:34:11 [Musique]
00:34:12 13h-14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:34:19 – Je regrette non seulement d'avoir levé la main,
00:34:21 et que ça ne soit arrivé dans ma vie,
00:34:23 mais je regrette aussi, parce que j'ai compris maintenant,
00:34:25 et j'ai travaillé sur le sujet,
00:34:26 que les mots que j'avais employés au moment de ma défense,
00:34:28 il y a maintenant plus d'un an, n'étaient pas adaptés.
00:34:31 Donner l'impression de contextualiser, ça ne sert à rien de toute façon,
00:34:34 aucun contexte ne justifie qu'on lève un jour la main.
00:34:37 Les femmes et les hommes politiques ne sont pas des surhommes ou des surfemmes.
00:34:40 – Sauf qu'il y a un devoir d'exemplarité.
00:34:41 – Mais bien sûr, et je le comprends.
00:34:42 Mais je crois aussi, vous savez, il y a cette phrase,
00:34:45 on parlait tout à l'heure de Robert Badinter,
00:34:47 il y a cette phrase de Victor Hugo qu'il aimait beaucoup aciter,
00:34:50 il disait "il y a un droit qu'aucune loi ne peut entamer,
00:34:53 c'est le droit de devenir meilleur".
00:34:55 Adrien Quatennens, le député La France Insoumise du Nord,
00:34:59 était l'invité ce matin d'RTL, et vous l'entendez,
00:35:02 il est au micro d'Amandine Bégaud, et après un long silence médiatique
00:35:06 qui a suivi sa condamnation en décembre 2022 à 4 mois de prison
00:35:10 avec sursis pour violence, il s'exprimait,
00:35:14 violence sur son ex-compagne, il s'est exprimé.
00:35:17 Est-ce que nous avons des messages, Victor, sur ce sujet ?
00:35:21 On a déjà eu beaucoup d'appels, on va les attendre les messages,
00:35:25 ils vont arriver puisqu'on commence tout juste cette partie de l'émission.
00:35:30 Lisa Marie, c'est vrai que c'était un moment assez fort,
00:35:34 le retour d'Adrien Quatennens.
00:35:37 Au micro d'RTL ce matin, oui, on rappelle qu'il a été condamné
00:35:40 à 4 mois de prison avec sursis pour violence sur son ex-compagne,
00:35:43 une peine qu'il a depuis purgée et qui s'est suivie d'un long silence médiatique
00:35:48 qu'il a donc brisé ce matin à notre micro.
00:35:50 Elora est avec nous au 3210. Bonjour Elora.
00:35:54 Vous avez fait le 3210, j'aimerais savoir ce que vous souhaitez dire, Elora.
00:35:58 Alors, moi je trouve que c'est complètement inadmissible.
00:36:01 En fait, comme l'expliquait votre collègue tout à l'heure,
00:36:04 il y a un demande d'exemplarité pour les personnes politiques encore plus,
00:36:09 surtout d'une personne comme M. Quatennens qui fait partie du groupe LFI
00:36:13 et qui sont les premiers à dire en face publique
00:36:18 qu'ils sont contre les violences faites aux femmes.
00:36:21 Tout le groupe LFI a voté pour que M. Quatennens reste dans le groupe de l'Assemblée nationale.
00:36:26 Je trouve ça pathétique, j'ai même plus les mots, vous voyez,
00:36:33 parce que vraiment, alors qu'il y ait un silence médiatique déjà,
00:36:38 c'est tout à fait normal, mais alors qu'ils reviennent sur le devant de la scène
00:36:42 et qu'ils disent "je suis un homme meilleur", etc.
00:36:46 Déjà, je ne veux pas l'attaquer là-dessus,
00:36:49 mais un homme ne lève pas la main sur une femme,
00:36:51 peu importe les circonstances, peu importe ce qu'il y a eu avant,
00:36:54 peu importe la situation, moi je trouve ça inadmissible.
00:36:57 Donc qu'ils viennent et qu'ils refassent un petit peu sa promo en se disant
00:37:00 "bon, allez, c'est bon, j'ai compris mes erreurs,
00:37:03 je reviens sur le devant de la scène, sûrement pour les européennes ou pour les présidentielles",
00:37:07 moi ça me dégoûte, et c'est en partie pour ça que j'ai quitté le groupe de la FI,
00:37:11 parce que j'étais adhérente de la FI.
00:37:14 Et quand j'entends ça et que je vois des comportements comme ça,
00:37:17 finalement ça me dégoûte de la politique, tout simplement.
00:37:20 - Et Laura, quel est l'avenir de cet homme-là ?
00:37:23 Selon vous, il ne doit plus revenir en politique, bien, que doit-il faire ?
00:37:30 - Il doit faire comme des millions de Français,
00:37:32 trouver un emploi comme tout le monde, payer au SMIC,
00:37:35 et puis avoir une vie totalement normale d'un Français qui n'est pas en politique, tout simplement.
00:37:40 - Très bien, Laura, restez avec nous, on va écouter ce que veut nous dire Marc,
00:37:44 qui a fait le 3210, bonjour Marc !
00:37:46 - Oui, bonjour, bonjour à tout le monde, bonjour les auditeurs.
00:37:49 - Vous êtes dans quel coin de France, Marc ?
00:37:51 - Alors moi je suis à côté d'Evraux, dans l'Eure.
00:37:53 - Dans le département de l'Eure, très bien.
00:37:55 - Exactement.
00:37:56 - Le retour d'Adrien Quatennens, député de la France Insoumise, ce matin sur RTL.
00:38:00 - C'est lamentable, c'est lamentable, tous ces gens-là,
00:38:04 ils ne devraient même plus apparaître ni à la télé,
00:38:06 ni devraient se faire le plus poti possible.
00:38:09 Moi je veux des élites irréprochables,
00:38:12 ceux qui ne le sont pas doivent être écartés,
00:38:14 ce type-là il a été condamné, condamné, il doit disparaître à jamais du monde politique,
00:38:18 mise en examen, on doit les mettre en retrait,
00:38:21 c'est pathétique, tous ces élites sont forts pour nous donner des leçons,
00:38:26 pour nous faire comprendre que les intelligences supérieures ce sont eux,
00:38:29 que nous ne sommes que des êtres manipulables et naïfs,
00:38:33 ils sont moralisateurs, mais avant de nous donner des leçons de morale,
00:38:36 il serait mieux de balayer devant leur porte, et c'est pathétique.
00:38:39 - Au fond, ce que vous dites, c'est qu'il a été condamné,
00:38:44 quel que soit, d'ailleurs ce n'est même pas la question pour vous,
00:38:47 de la violence faite à sa compagne, il a été condamné,
00:38:50 il n'a pas à revenir en politique selon vous ?
00:38:52 - Mais encore plus, quelles que soient les condamnations,
00:38:55 je ne vais pas revenir sur tous les scandales,
00:38:58 sur les personnalités médiatiques, politiques,
00:39:01 qui sont dans le curseur de la justice,
00:39:04 qui se font petits, je vais prendre Kahuzac,
00:39:07 mais ça n'a rien à voir, c'est encore pire,
00:39:10 je pars du principe que les hommes qui sont capables de lever la main sur une femme,
00:39:13 ou de la violenter psychologiquement, ce sont des sous-hommes,
00:39:16 la femme je l'ai toujours placée sur l'échelon supérieur de la création,
00:39:20 moi je vous dis, ça me révolte, mais de toute façon,
00:39:24 ce n'est pas étonnant, il n'y a plus aucune confiance dans les pouvoirs,
00:39:27 que ce soit politiques, je suis désolé de ce que je vais vous dire,
00:39:30 médiatiques, trop de mensonges, trop de magouilles, les français en non-art,
00:39:33 qui sont à tel point qu'ils sont 40% à vouloir presque retourner
00:39:36 vers une démocratie plus autoritaire, limite dictatoriale,
00:39:39 c'est dire à quel point le pays va mal,
00:39:42 on s'enfonce, on s'enfonce, on s'enfonce,
00:39:45 plus personne n'a confiance dans ces gens-là,
00:39:48 ils se pavanent, ils sont tout petits, et ils reviennent,
00:39:51 et ils vont retrouver une place dans la politique,
00:39:54 et ils vont de nouveau nous redonner des leçons,
00:39:57 et de nouveau nous faire croire qu'ils sont une blanche colombe,
00:40:00 et nous, on va prendre une petite condamnation
00:40:03 parce qu'on a grillé un feu rouge,
00:40:06 on va être classifiés, on va être blacklistés,
00:40:09 et ces gens-là, ils viennent, ils repartent,
00:40:12 il y a une impunité, il y a une omerta, c'est la politique de la langue de bois,
00:40:15 je passerais des heures à critiquer ce genre de principe,
00:40:18 en plus Katniss, il est pire que tout avec son air arrogant et hautain,
00:40:21 l'ALFI c'est encore pire,
00:40:24 sincèrement je n'ai pas de parti politique,
00:40:27 ils sont en permanence en train de nous donner des leçons de morale,
00:40:34 et en fait, je ne vais pas monopoliser l'antenne d'hier...
00:40:39 - Non, non, mais j'entends votre grand désarroi,
00:40:43 qui dépasse d'ailleurs le cadre de Katniss et de l'ALFI,
00:40:47 - Mais tout le monde, tout le monde !
00:40:49 - Attendez, je vais prendre, pardon Marc,
00:40:51 je vais faire tourner un peu la parole,
00:40:53 on va aller en quitte-Evreux, le département de l'heure,
00:40:56 et nous allons à Montpellier, dans les Roches, Charles, bonjour !
00:40:59 - Bonjour, bonjour !
00:41:01 - Alors, vous avez pris une 32-10 ?
00:41:03 - Absolument !
00:41:05 Vous savez, ça ne sera pas une voix dissonante par rapport à ce qui a été dit précédemment,
00:41:10 parce que de toute façon, je veux dire,
00:41:13 si Katniss et puis les énergumènes de l'ALFI,
00:41:18 si ces gens-là connaissaient le scrupule et la dignité,
00:41:21 je crois qu'on s'en serait aperçu depuis un moment.
00:41:23 Or, c'est une machine à vocifération, à provocation, à gesticulation,
00:41:29 voilà, ils veulent s'incruster dans des cérémonies où leur présence n'est pas souhaitée.
00:41:34 Moi, je n'ai juste rien à ajouter par rapport à ce qui a été dit précédemment,
00:41:39 parce que c'était tout à fait clair,
00:41:42 mais je vous laisse imaginer un tout petit peu ce que serait la France
00:41:45 si elle était gouvernée par l'ALFI.
00:41:47 Vous savez que même à l'heure actuelle, on se plaint tous les jours du laxisme,
00:41:50 de la justice, des OQTF non exécutés, etc.
00:41:53 Mais qu'est-ce que ça donnerait avec l'ALFI ?
00:41:58 Moi, vraiment, c'est une réflexion qu'il faut que les Français aient,
00:42:02 et il faut qu'ils réfléchissent bien par rapport aux élections, etc.
00:42:06 Puis, il y a quand même, il y a toujours ces discours "anti-tout", quoi,
00:42:11 c'est-à-dire "anti-tout", entre guillemets,
00:42:12 parce qu'évidemment, ils répondent favorablement aux désidératas de leur électorat,
00:42:18 très orientés, mais je veux dire, quand on a des discours anti-riches,
00:42:22 anti-police, anti-juif, quand vous oubliez que la fille de Garrido et de Corbière
00:42:27 affiche clairement des positions antisémites, etc.
00:42:30 Mais bon sang, mais qu'est-ce qu'on a fait, nous, Français,
00:42:33 pour mériter une force politique aussi médiocre, en fait,
00:42:37 et aussi inutile pour le pays ?
00:42:39 Voilà, moi, c'est ça que je pose comme question.
00:42:41 – Et sur le cas, j'entends ce que vous dites,
00:42:44 mais vous faites un petit pas de côté sur le cas Katnins,
00:42:47 pour me parler d'LFI, et Katnins dans tout ça.
00:42:51 Est-ce qu'un homme qui a été condamné pour avoir giflé sa compagne
00:42:55 doit sortir du champ politique et ne plus y revenir pour toute sa vie ?
00:43:00 Ça s'appelle une double peine, mais j'entends que l'argument qui consiste à dire
00:43:04 "en politique, il faut être exemplaire". Charles, votre avis ?
00:43:07 – Dans mon avis, de toute façon, en politique, il y a régulièrement des condamnations,
00:43:12 bon, il y a des politiques qui reviennent malgré tout.
00:43:15 Après, il y a des choses dont la portée symbolique n'est pas la même, vous voyez ?
00:43:19 Parce que bon, c'est vrai, on pourrait se dire "après tout, la justice est passée,
00:43:22 il a été condamné, bon, il a le droit de revenir,
00:43:26 c'est quand même le principe de la justice", mais vous voyez, je fais un parallèle.
00:43:30 Alors évidemment, ce n'est pas du tout le même cas de gravité,
00:43:33 mais quand vous voyez Bernard Cantat qui a essayé de revenir comme ça
00:43:36 sur la scène médiatique, public, en concert, etc.,
00:43:39 bon, lui, de toute façon, évidemment, par rapport à ce qui a été fait,
00:43:42 c'est complètement carbonisé, voilà, c'est beaucoup plus grave,
00:43:45 mais moi, j'estime que voilà, moi, un petit attenté...
00:43:48 – Vous êtes contre ? – Je suis contre parce que je trouve que
00:43:51 symboliquement, c'est catastrophique, quoi.
00:43:54 – Merci Charles. A tout de suite, continuez à appeler 3210,
00:43:57 mesdames, messieurs, sur l'affaire Adrien Quatennens qui fait son retour médiatique.
00:44:01 [Musique]
00:44:02 – Éric Brunet vous donne la parole sur RTR.
00:44:06 – Éric Brunet. – Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:44:10 – Bonjour, c'est Gérard Denante, je voudrais réagir à l'interview de Quatennens ce matin
00:44:19 et à ce que tous les gens en pensent.
00:44:22 Aujourd'hui, cette personne, qu'on l'aime ou qu'on l'aime pas, a été jugée, condamnée,
00:44:28 il est aujourd'hui en politique et si demain les gens n'en veulent pas,
00:44:31 ils ne voteront plus pour lui, il ne sera plus député
00:44:33 et il disparaîtra du paysage politique.
00:44:36 – Voilà, ça c'est intéressant, je vais prendre Carole au 3210,
00:44:40 ça c'est intéressant ce que dit ce monsieur,
00:44:42 je ne dis pas que je suis d'accord avec lui mais c'est intéressant.
00:44:44 Bonjour Carole. – Bonjour.
00:44:46 – Vous êtes à Nice, vous c'est ça ? – C'est ça.
00:44:49 – Et que faites-vous dans la vie ? – Secrétaire.
00:44:52 – Secrétaire. Ce que dit ce monsieur, c'est qu'au fond,
00:44:55 bon, il a le droit de revenir en politique, Adrien Quatennens,
00:44:59 de réapparaître, de donner une interview, etc.
00:45:02 Mais si vraiment on trouve ça inacceptable, il suffit de ne pas voter pour lui,
00:45:06 il ne sera pas réélu député mais pour autant, il a été condamné,
00:45:10 il a le droit de revenir en politique.
00:45:12 C'est l'argument que nous a laissé ce monsieur, cet auditeur,
00:45:15 sur le répondeur d'RTL, Carole.
00:45:17 – Oui, alors moi je ne suis pas d'accord, il a le droit,
00:45:21 parce que peut-être que les lois et la législation le permettent,
00:45:25 moi ce que je pense, c'est que toute personnalité politique,
00:45:29 Quatennens dont on parle aujourd'hui, mais il y en a eu d'autres,
00:45:32 Cahuzac, et je pense surtout à Laurent Fabius,
00:45:35 ce mec a trompé dans l'affaire du sang contaminé,
00:45:39 il est aujourd'hui président du Conseil constitutionnel.
00:45:43 Bon, p***** à un moment donné, on a envie de se dire,
00:45:45 mais il n'y a pas un truc qui tourne à l'envers ?
00:45:47 – Oui, mais alors le critère c'est la condamnation,
00:45:49 il n'a pas fait l'objet d'une condamnation.
00:45:51 – Mais ça ne fait rien, condamné ou pas condamné,
00:45:53 à partir du moment où on est responsable.
00:45:55 – Vous vous souvenez de la formule "responsable mais pas coupable" ?
00:45:57 – Oui, voilà, alors ça dans la famille, le foutage de gueule,
00:46:01 ça je te l'englobe aussi, non mais à partir du moment
00:46:04 où une personnalité politique qui doit être exemplaire,
00:46:08 et M. Quatennens l'a notamment stipulé ce matin,
00:46:12 oui il doit être exemplaire, oui il a le droit de devenir meilleur,
00:46:16 pas de problème, mais ailleurs, pas en politique.
00:46:19 Ces mecs, pourquoi ils reviennent ?
00:46:21 Vous savez combien ils sont payés ? Parce que la place est trop belle.
00:46:24 Nous les français, encore une fois, on ferme notre gueule et on ne dit jamais rien.
00:46:28 C'est un scandale.
00:46:30 Toute personne politique, condamnée ou pas,
00:46:33 mais qui est impliquée dans une affaire aussi grave et importante
00:46:37 que ce soit la violence, le détournement de fonds,
00:46:40 et tout ce qu'on ne sait pas, tu dégages, tu dégages.
00:46:44 L'autre, Fabius, il est quand même président du Conseil constitutionnel.
00:46:48 Mais quelle image on donne même vis-à-vis des autres pays européens ?
00:46:52 "Regarde-moi les, ces français, les mecs, ils font ce qu'ils veulent,
00:46:55 ils te détournent de l'argent, ils donnent une gifle à leurs femmes, c'est pas..."
00:46:59 Oh mais quelle image on donne !
00:47:02 On parle aujourd'hui de remettre de la sécurité, de l'autorité,
00:47:07 mais commençons par être exemplaires et autoritaires
00:47:11 vis-à-vis des gens qui nous représentent.
00:47:14 Alors oui, effectivement, comme dit votre auditeur qui a laissé un message,
00:47:18 on peut ne plus voter contre ce monsieur.
00:47:21 Enfin moi je ne connais pas les ficelles, tout ça des politiques,
00:47:26 mais il va être quoi ? Il va être député ?
00:47:28 Oui, on peut ne pas voter pour lui en tant que député.
00:47:30 Mais non, tu dégages, tu vas faire autre chose.
00:47:33 - Ca me rappelle, il y a quelques années, une ministre d'un pays scandinave,
00:47:41 Suède, Norvège, je ne sais plus trop, elle avait été poussée à la démission,
00:47:44 elle avait démissionné elle-même parce qu'elle avait acheté,
00:47:47 avec sa carte professionnelle de l'État, dans une station-service des MNM,
00:47:52 des barres chocolatées, mais il y en avait pour 20 euros, 15 euros,
00:47:58 et elle avait démissionné tellement ça avait procuré un scandale.
00:48:02 C'est sûr qu'on est assez loin de ça chez nous.
00:48:05 - Voilà, c'est un très bon exemple du décalage.
00:48:10 En France, de toute façon, il n'y a plus rien qui va.
00:48:14 - Voilà, et l'exemple, comment voulez-vous que les gens...
00:48:18 - Pour vous, Katniss, il fallait même que ce soit la France Insoumise elle-même
00:48:23 qui le dégage du parti.
00:48:25 - Oui, mais même de lui-même, tu dois être exemplaire.
00:48:28 Déjà quand tu exerces un boulot en politique ou ailleurs, tu dois être réglo.
00:48:33 Mais putain, quand tu fais de la politique, et que tu demandes à des gens
00:48:36 de voter pour toi pour te représenter, est-ce que vous, vous avez envie
00:48:40 d'être représentée par quelqu'un qui n'est pas honnête,
00:48:45 qui commet des actes punissables ? Non !
00:48:49 Mais restons logiques, restons cohérents.
00:48:53 - Merci, merci Carole pour ce coup de gueule qui nous vient d'une niçoise.
00:49:00 Un autre niçois vient de faire son apparition, vous êtes niçois ?
00:49:03 - Issa Nissa, oui bien sûr.
00:49:05 - Il faut le dire.
00:49:06 - Jean-Alphonse Richard, que va-t-il se passer tout à l'heure à 14h30
00:49:11 sur RTL dans l'heure du crime ?
00:49:13 - Écoutez mon cher Éric Brunet, aujourd'hui je vais vous parler
00:49:16 de la disparition de la petite Sarah Auberson, 5 ans et demi,
00:49:19 c'était en Suisse à l'automne 1985.
00:49:22 Quand on regarde cette histoire, on songe tout de suite et immédiatement
00:49:26 au cas du petit Émile disparu dans les Alpes de Provence,
00:49:29 parce que là aussi il y a un village, il y a quelques mètres simplement
00:49:33 pour parcourir pour l'enfant, il y a les parents qui ne sont pas très loin
00:49:36 et puis d'un seul coup plus rien, cette petite Sarah s'est volatilisée,
00:49:40 ça fait plus de 30 ans que sa famille et la Suisse toute entière,
00:49:43 parce qu'en Suisse c'est devenu le visage symbole des disparitions d'enfants,
00:49:47 ça fait plus de 30 ans qu'on recherche Sarah Auberson,
00:49:50 et c'est cette histoire, l'histoire de Sarah, les espoirs, les recherches,
00:49:53 les pistes que je vous raconte aujourd'hui dans l'heure du crime,
00:49:57 c'est à 14h30 sur RTL, on va donc en Suisse avec l'affaire Sarah Auberson.
00:50:01 Eh bien nous serons avec vous dans un instant, on continue,
00:50:04 on va parler de la Saint-Valentin, on va parler de la Saint-Valentin
00:50:07 dans les auditeurs ont la parole, appelez-moi aux 3210,
00:50:10 est-ce que cette fête a du sens pour vous, est-ce que c'est une fête commerciale,
00:50:14 je vous attends, on se retrouve juste après ça pour le rappel des titres.
00:50:18 Invitez-vous dans les coulisses de RTL grâce aux directs vidéos.
00:50:22 Rendez-vous sur rtl.fr ou sur notre application.
00:50:27 RTL, il est 14h.
00:50:32 Et voici le flash, les infos, le rappel des titres avec Lisa Marie Marques,
00:50:40 c'est une info que nous venons tout juste d'apprendre,
00:50:43 Nicolas Sarkozy vient d'être condamné.
00:50:46 Condamné à un an de prison dont 6 mois avec sursis dans l'affaire Big Malion.
00:50:51 C'est en appel.
00:50:52 En appel, absolument, condamné en appel.
00:50:54 Très bien, c'est une information qu'on va suivre bien évidemment et commenter sur RTL.
00:50:58 A la une également l'hommage national à Robert Badinter,
00:51:01 il a eu lieu ce matin à partir de 11h, c'était Place Vendôme à Paris.
00:51:05 Oui, Place Vendôme, siège du ministère de la Justice
00:51:08 où l'ancien garde d'Essoe avait porté l'abolition de la peine de mort.
00:51:11 Le chef de l'État Emmanuel Macron, lors de son éloge funèbre,
00:51:14 a souhaité l'entrée du nom de Robert Badinter au Panthéon.
00:51:17 Il n'était pas présent en Place Vendôme ce matin,
00:51:20 mais en déplacement à Villejuif,
00:51:21 Gabriel Attal a évoqué le mouvement social
00:51:25 à quelques jours d'une grève des contrôleurs SNCF.
00:51:28 Le Premier ministre a évoqué le mouvement social à venir en ces termes.
00:51:32 Les Français savent que la grève est un droit,
00:51:34 mais aussi que travailler est un devoir.
00:51:37 Il a par ailleurs déploré une forme d'habitude à chaque période de vacances qui arrive,
00:51:41 d'avoir l'annonce d'un mouvement de grève des cheminots,
00:51:44 ajoutant que c'est aussi l'image de la SNCF qui, à chaque fois, en prend un coup.
00:51:49 Fin de la citation.
00:51:50 Et Gabriel Attal sera l'invité exceptionnel du 19h45 de M6 ce soir.
00:51:54 Aujourd'hui, c'est aussi le rendez-vous des amoureux du PSG.
00:51:58 C'est devenu une habitude pour le club parisien.
00:52:01 Pour la quatrième fois en huit ans,
00:52:03 le Paris Saint-Germain joue en Ligue des Champions
00:52:05 un 14 février, soir de Saint-Valentin.
00:52:08 Donc, PSG - Real Sociedad,
00:52:10 une rencontre à suivre en direct dans RTL Foot dès 20h.
00:52:13 Et c'est aussi le sujet du podcast quotidien dont refait le monde,
00:52:17 disponible dès maintenant sur rtl.fr et l'application RTL.
00:52:21 - 3210 pour nous appeler.
00:52:23 On vous retrouve dans quelques instants pour parler d'amour,
00:52:26 peut-être de football d'ailleurs.
00:52:28 Vous nous appelez sur cette Saint-Valentin.
00:52:30 Qu'est-ce qu'elle représente pour vous, les amis ?
00:52:32 Est-ce que c'est une fête commerciale, comme Halloween ?
00:52:35 Ou est-ce que c'est une fête importante ?
00:52:37 Voilà. Allez, un petit point sur la météo quand même.
00:52:39 - Demain, jeudi, une douceur exceptionnelle et anormale
00:52:42 se manifeste sur l'ensemble du pays
00:52:44 avec des températures de +7°C en moyenne,
00:52:47 au-dessus des normales saisonnières.
00:52:49 24° prévues dans le sud-ouest notamment.
00:52:52 - Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:52:56 - Eric Brunel.
00:52:59 - Apolline ! Apolline, très joli prénom.
00:53:12 Bonjour, Apolline est à Paris.
00:53:14 - Bonjour.
00:53:16 - Vous avez une voix toute jeune, vous, Apolline.
00:53:18 Toute, toute jeune.
00:53:20 - Ah oui ?
00:53:21 - Je ne vous demande pas votre âge, ça ne se fait pas.
00:53:23 Surtout un jour de Saint-Valentin.
00:53:25 - Ah si, ça va.
00:53:27 - Alors allez-y, quel âge avez-vous ?
00:53:29 - J'ai 21 ans.
00:53:30 - Ah ben voilà, j'ai été bon quand j'ai dit que vous aviez une voix très jeune.
00:53:33 Bon, est-ce que ça a du sens pour vous, tiens, cette Saint-Valentin, Apolline ?
00:53:41 - Ça a du sens, ben oui, c'est mignon, c'est la fête, on fait un truc entre amoureux,
00:53:46 ça permet de se retrouver, c'est sympa.
00:53:49 - D'accord. Vous faites quoi dans la vie, vous ? Vous êtes étudiante ?
00:53:52 - Étudiante en droit.
00:53:53 - Étudiante en droit.
00:53:54 Bon, vous allez la célébrer, alors ? Vous allez la fêter, cette Saint-Valentin ?
00:53:58 - Je ne sais pas ce qu'il a prévu, mais oui, avec mon copain,
00:54:02 on va fêter la Saint-Valentin, peut-être un cinéma, peut-être quelque chose comme ça.
00:54:05 - Est-ce que vous lui avez acheté un petit cadeau ?
00:54:07 - Évidemment.
00:54:08 - Mais alors, dites-nous, de quoi il s'agit ?
00:54:11 - Je lui ai acheté des Legos Batman.
00:54:16 - Des Legos ?
00:54:18 - Batman.
00:54:19 - Oui, c'est quoi des Legos Batman ?
00:54:22 - Ben, il adore le son de Batman, du coup, je lui ai acheté, enfin, les sons de Batman,
00:54:26 du coup, je lui ai acheté les Legos qui vont avec, étant donné qu'il adore aussi les Legos.
00:54:31 - Mais c'est marrant ce que vous me dites, je ne vais pas vous raconter ma vie,
00:54:34 mais j'ai une fille de 19 ans qui a acheté des Legos, parce qu'elle adore le sport automobile,
00:54:39 et a acheté une petite voiture en Lego, mais c'est des Legos pour les plus de 18 ans,
00:54:42 c'est des Legos difficiles, hein ?
00:54:45 - Alors, pour mon copain, c'est pour les plus de 8 ans, mais...
00:54:49 - Est-ce qu'il va pas le vexer ?
00:54:51 - Oui, oui, oui.
00:54:52 - Vous le voyez ?
00:54:53 - Je l'ai vexé sur la boîte, au bout d'un moment.
00:54:57 - Mais c'est du deuxième degré, c'est comme si vous lui aviez acheté, je ne sais pas, des Playmobil.
00:55:01 - Ah non, pas du tout.
00:55:03 - Ah non, non, grand fan de Lego.
00:55:05 - Ah non, je ne t'ai pas choisi comme ça.
00:55:07 - Et vous, il va vous forcément faire un cadeau, Apolline.
00:55:12 Vous avez envoyé des signaux faibles pour flécher le cadeau, un petit peu, ou pas ?
00:55:18 - En fait, je veux une surprise, du coup j'ai envoyé des signaux,
00:55:23 style "j'aimerais te faire un cadeau",
00:55:25 mais je n'ai aucune idée de ce que je vais être surprise.
00:55:28 - D'accord, vous ne savez pas.
00:55:30 - Alors, est-ce que la soirée est planifiée ou pas, pour l'instant, rien ?
00:55:34 - Je lui ai dit qu'il devait s'occuper de tout.
00:55:36 - D'accord.
00:55:37 - Donc, je ne pense pas qu'elle ait planifié hier,
00:55:40 elle n'avait pas l'air planifiée pour le moment, donc je ne sais pas.
00:55:43 Elle n'avait pas l'air planifiée hier.
00:55:45 - Très bien, il a peut-être réservé un petit resto.
00:55:49 Mais je l'ai dit, bon, Saint-Valentin, vous avez 21 ans,
00:55:53 vous n'attendez pas de gros annonces,
00:55:56 type "bac", "de fiançailles", "mariage",
00:56:00 non, on n'est pas là-dedans.
00:56:02 - Alors, je n'attends pas et je n'en veux pas.
00:56:04 - D'accord.
00:56:05 - Donc non, pas du tout.
00:56:06 - Pourquoi vous ne voulez pas vous fiancer ou vous marier ?
00:56:09 - 21 ans, c'est un peu jeune.
00:56:12 - Oui, vous avez raison.
00:56:13 - Oui, non, non.
00:56:15 - Vous avez raison.
00:56:16 - On n'est pas là-dedans.
00:56:17 - Vous avez raison.
00:56:19 Non, mais plus sérieusement,
00:56:21 parce qu'il y a quand même un côté, je trouve,
00:56:23 parfois un peu fait commercial.
00:56:25 Je me souviens, moi, j'avais une petite amie,
00:56:28 il y a longtemps, il y a des années,
00:56:29 avant mon mariage, qui me disait
00:56:31 "si vraiment tu me fêtes la Saint-Valentin,
00:56:32 je te casse la figure".
00:56:33 Elle était très revêche et très contre cette fête,
00:56:36 elle trouvait ça très commercial,
00:56:38 un peu comme Halloween, quoi.
00:56:40 - Alors, je comprends,
00:56:42 parce qu'en soi, c'est exactement ça,
00:56:44 mais moi, je trouve que c'est une occasion pour souvenir,
00:56:46 parce que si on fait pareil, par exemple,
00:56:47 Noël, c'est très commercial,
00:56:48 mais c'est une occasion pour retrouver sa famille,
00:56:50 ben là, c'est pareil, en soi.
00:56:51 - C'est vrai.
00:56:52 - C'est l'occasion pour voir son copain,
00:56:54 pour celle où les garçons en font un peu moins d'efforts,
00:56:57 bon, ça paraît un peu misogyne,
00:56:59 mais là, ça leur permet d'avoir l'occasion,
00:57:01 qu'il passe quelque chose,
00:57:02 qu'ils s'organisent un peu, voilà.
00:57:04 - Pas bête, c'est vrai.
00:57:06 - Et pas avoir la charge mentale de le faire.
00:57:07 - C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai.
00:57:09 Merci, Apolline.
00:57:11 Christian est avec nous.
00:57:13 Bonjour, Christian.
00:57:14 - Oui, bonjour.
00:57:15 - Est-ce que vous fêtez la Saint-Valentin, vous ?
00:57:17 - Oui, depuis quelques décennies.
00:57:20 - Non, non, depuis combien de temps, en sérieux ?
00:57:22 - Oh, écoutez, depuis on s'est connu,
00:57:24 j'avais 17 ans, mon épouse en a 16.
00:57:26 Donc, ça fait 54 ans que j'ai 55 ans.
00:57:30 - Ça fait 55 ans que vous fêtez la Saint-Valentin.
00:57:33 - Ah ouais ?
00:57:34 - Vous allez m'expliquer ça.
00:57:35 Cherchez dans votre mémoire le plus beau moment de Saint-Valentin,
00:57:38 de votre histoire amoureuse avec votre épouse,
00:57:40 et on se retrouve.
00:57:41 - 13h14h30.
00:57:44 - Les auditeurs ont la parole.
00:57:46 - Avec Éric Brunet sur RTL.
00:57:48 - Éric Brunet vous donne la parole sur RTL.
00:57:54 - C'est comme ça que je t'aime
00:58:01 comme un dieu qui se meurt.
00:58:06 - Oui, bonjour.
00:58:07 C'est pour faire une déclaration d'amour
00:58:09 pour la Saint-Valentin.
00:58:11 Carole, accepte ce bouquet de sirop,
00:58:14 la fleur du vin.
00:58:15 Toi qui a de belles jambes, jolies cuisses,
00:58:17 bref un beau corps habillé d'une magnifique robe.
00:58:20 Je veux te déguster sans modération.
00:58:23 Je sais que tu n'es plus vintage,
00:58:25 que tu n'es plus une vigne vierge.
00:58:27 Ça tombe bien, je préfère des vendanges tardives.
00:58:30 Moi qui suis d'un oche mûr, je suis bon accueilli.
00:58:34 Mettons de chanteau noir ça.
00:58:36 Allongé côte à côte,
00:58:38 nous vieillirons ensemble.
00:58:40 J'ai tant fait le serment.
00:58:42 - Bon, c'est touchant ce petit message
00:58:47 qu'on vient juste de nous laisser.
00:58:49 Je le découvre comme vous.
00:58:50 Qu'on vient juste de nous laisser sur le répondeur d'RTL.
00:58:53 C'est marrant cette éloge de la maturité dans l'amour.
00:58:56 Il y a une très belle chanson de Brassens
00:58:58 qui est sublime, qui s'appelle "Saturn".
00:59:00 Et c'est un éloge de la femme mûre.
00:59:05 Je me souviens d'ailleurs de la dernière phrase de Brassens.
00:59:07 "Et la petite pisseuse d'en face
00:59:10 peut bien aller se rhabiller."
00:59:12 C'est une sublime chanson "Saturn".
00:59:15 Christian, 54 ans de Saint-Valentin, c'est ça ?
00:59:18 - C'est ça, oui.
00:59:19 Je me souviens de la première.
00:59:21 C'était la plus belle,
00:59:23 parce qu'on s'est fait des déclarations,
00:59:25 on avait des projets.
00:59:27 Et puis je me rends compte que les projets,
00:59:29 on en a réalisé beaucoup.
00:59:32 Et 55 ans après, c'est magnifique.
00:59:36 - C'est fascinant, l'amour qui dure.
00:59:38 Parce qu'on est à une époque où c'est de plus en plus rare.
00:59:41 Et 55 ans, l'amour qui dure,
00:59:44 on n'avait jamais eu de regrets.
00:59:46 Je ne veux pas rentrer dans le détail de la vie matrimoniale,
00:59:48 mais vous avez toujours eu un amour aussi puissant
00:59:52 pour celle qui partage vos...
00:59:54 - Oui, avec quelques orages.
00:59:56 On met un parapluie et on attend que ça passe.
00:59:59 - C'est magnifique, Christian.
01:00:01 Et vous aviez 16 et 17 ans quand vous êtes rentré ?
01:00:04 - C'est ça.
01:00:05 - Vous vous êtes fait marier combien de temps après ?
01:00:07 - Une petite dizaine d'années après.
01:00:09 - Magnifique.
01:00:12 Et la première Saint-Valentin était la plus belle pour vous ?
01:00:15 - Ah oui, oui.
01:00:16 - Vous aviez fait quoi ?
01:00:18 - Un restaurant.
01:00:19 - Un petit restaurant ?
01:00:20 - Oui, on n'a jamais rien fait d'extraordinaire à la Saint-Valentin.
01:00:23 On n'attend pas la Saint-Valentin pour faire des choses...
01:00:26 - Vous aviez cassé la tirière à l'époque de l'adolescent que vous étiez ?
01:00:30 - J'avais cassé la tirière.
01:00:31 On était plus riches à l'époque quand même.
01:00:33 On était apprentis et on avait un petit peu plus d'argent qu'aujourd'hui.
01:00:36 Pour les jeunes, je parle.
01:00:38 - Vous aviez pâté votre fiancée de 16 ans ?
01:00:41 - Ah oui, un beau restaurant.
01:00:43 - Vous vous souvenez du menu ?
01:00:46 C'était il y a 54 ans ?
01:00:47 - Non, franchement, je ne m'en souviens pas.
01:00:49 - Merci, Christian.
01:00:50 - Je crois que c'était un menu de poisson.
01:00:52 - C'était du poisson.
01:00:53 Swazik nous appelle de Toulon.
01:00:55 Bonjour Swazik.
01:00:56 - Bonjour Eric.
01:00:57 - Bon, ça a du sens pour vous la Saint-Valentin ?
01:01:00 - Ah oui, ça a du sens la Saint-Valentin.
01:01:02 Pour moi, c'est vraiment la fête de l'amour, la fête des amoureux.
01:01:06 J'incite vraiment mes amoureux à marquer cette fête par un moment précis, par un tête-à-tête.
01:01:15 Alors que ce soit le 14, le 10 ou le 18, ça on s'en fiche un peu.
01:01:19 Mais de se dire qu'on est fiers d'être en couple, d'être amoureux.
01:01:23 Et on va avoir une attention toute particulière pour notre fête.
01:01:27 C'est vraiment comme on fête, on est heureux pour la fête des mères.
01:01:30 Quand on est maman, d'avoir une attention de ses enfants.
01:01:33 Si on a un papa, la fête des pères, on aime aussi lui dire.
01:01:36 Je trouve que c'est pareil en fait.
01:01:38 Quand on est en couple, quand on est amoureux, c'est important de se dire que c'est une journée pour nous.
01:01:43 - C'est vrai ce que vous dites, c'est vrai.
01:01:46 Prendre le temps de tout évacuer, de se retrouver seul dans un espace à l'écart de la vie familiale ou professionnelle.
01:01:55 Bref, c'est important de marquer le coup.
01:01:58 Que ce soit pour la Saint-Valentin ou un autre moment de la vie, Soisic.
01:02:01 - Oui, absolument. C'est vraiment important tout au long de sa vie de couple de s'ouvrir ses parenthèses.
01:02:07 Vraiment un peu exceptionnel. On est là l'un pour l'autre, on est là que tous les deux.
01:02:12 On parle de soi, on parle de son couple.
01:02:14 Vraiment, on s'offre cette bulle en fait.
01:02:17 C'est de l'oxygène pour son couple, ça le fait vivre.
01:02:20 C'est vraiment des bulles qui font vivre le couple.
01:02:22 - Merci de votre appel Soisic au 3210. Rachel, on quitte Toulon, tiens, où se trouvait Soisic.
01:02:28 On va du côté de Belfort. Rachel, bonjour.
01:02:31 - Bonjour.
01:02:33 - Bonjour. Alors, vous avez fait le 3210, Rachel.
01:02:37 C'est une fête importante pour vous la Saint-Valentin ?
01:02:40 - Alors, je dirais que la Saint-Valentin pour moi c'est commercial.
01:02:46 Et que je suis contre dans le sens où moi je pense que c'est toute l'année qu'il faut montrer à son épouse qu'on l'aime.
01:02:55 Et c'est notre cas. C'est-à-dire qu'on n'attend surtout pas la Saint-Valentin pour s'offrir des cadeaux,
01:03:02 pour se mettre des petits mots le matin. Voilà.
01:03:06 - Oui. Vous arrivez à faire de chaque jour de l'année une petite Saint-Valentin.
01:03:11 Vous êtes fort dans votre couple.
01:03:13 - Exactement.
01:03:14 - C'est fortiche, hein ? Parce que c'est dur de ne pas se laisser happer par le rituel du quotidien.
01:03:21 C'est la routine. C'est dur.
01:03:24 - C'est dur la routine. Mais en même temps, moi je plains toutes les dames qui vont recevoir quelque chose uniquement aujourd'hui,
01:03:30 ou à leur anniversaire, ou à Noël. C'est triste.
01:03:34 - Oui. Vous avez la chance alors d'avoir un compagnon attentionné 24/24.
01:03:39 - Oui, tout à fait.
01:03:42 - C'est une chance, Rachel. Savourez-la.
01:03:44 - J'en suis contiente.
01:03:46 - Je vous embrasse, Rachel.
01:03:48 - Merci. Merci beaucoup. Au revoir.
01:03:50 - Au revoir. On est avec Guillaume qui m'appelle d'où ?
01:03:53 Bonjour, Guillaume.
01:03:54 - Bonjour. Je vous appelle de Saint-Tropez.
01:03:57 - Saint-Tropez. Heureusement.
01:03:59 Et est-ce qu'on va fêter à Saint-Tropez la Saint-Valentin avec Guillaume ce soir ?
01:04:04 - Non, non, non. Pas ce soir et pas les autres années non plus.
01:04:08 - Ah, tiens, voilà. Un anti-Saint-Valentin. Pourquoi, Guillaume ?
01:04:11 - C'est devenu quelque chose de beaucoup trop commercial.
01:04:16 - Oui.
01:04:17 - Et comme l'auditrice précédente, moi je suis sur la ligne où en fait
01:04:21 il n'y a pas besoin de jour particulier pour dire à la personne que l'on aime
01:04:25 qu'on l'aime en fait, tout simplement.
01:04:27 - Oui.
01:04:28 - Voilà. Alors je comprends que certains en profitent de cette parenthèse comme ça,
01:04:35 la date dans l'agenda quand on a des vies très très millimétrées,
01:04:39 peut-être que c'est une bonne chose.
01:04:42 - Oui, c'est une très bonne analyse.
01:04:44 Quand on a des vies millimétrées, c'est un moment qui est prévu par les autres,
01:04:49 qui est organisé par...
01:04:51 - Je trouve ça dommage. Vous voyez, Eric, c'est comme si vous, dans votre agenda,
01:04:55 vous choisissez un jour dans le mois ou dans l'année pour dire
01:04:59 "Bon, ce jour-là, il faut que je pense à ma femme, à lui dire que je l'aime".
01:05:02 - Oui, c'est vrai. Vous avez raison.
01:05:04 Il y a un côté un peu injonction.
01:05:06 - Un peu cru, oui.
01:05:07 - Injonction un peu commerciale qui est un peu étonnant.
01:05:12 Bon, merci beaucoup, Guillaume.
01:05:14 - Je vous en prie.
01:05:15 - Belle journée à vous.
01:05:16 - Merci.
01:05:17 - Merci, Guillaume.
01:05:18 Disa Marie, moi j'aimerais bien quand même...
01:05:20 Il y a une grosse nouvelle dans le Flash de 14h, là, c'est la condamnation...
01:05:24 - En appel de Nicolas Sarkozy, il y a un an de prison, dont six mois avec sursis.
01:05:27 Julien Fautra, notre journaliste politique, est en direct de l'ancien Palais de Justice à Paris.
01:05:31 Il est avec nous.
01:05:32 - Ah oui, très bien.
01:05:33 - Bonjour.
01:05:34 - Bonjour, Julien.
01:05:35 - Oui, bonjour à tous.
01:05:36 - Bonjour, Julien, parce que c'est une nouvelle qui vient de tomber.
01:05:38 - Alors, à l'instant, je suis devant la salle d'audience.
01:05:42 Nicolas Sarkozy a hoché la tête pendant tout l'énoncé.
01:05:46 Puis il a quitté la salle d'audience, le pas rapide, et sans dire un mot.
01:05:51 Parce que c'est un échec pour Nicolas Sarkozy, pour sa défense.
01:05:54 Un an de prison, dont six avec sursis.
01:05:56 Comme en première instance, que dit cette décision Éric Disa Marie et cette condamnation Nicolas Sarkozy ?
01:06:02 - Pour masquer l'explosion des dépenses de sa campagne, 43 millions d'euros,
01:06:07 alors que le maximum autorisé, c'est 22 millions et demi.
01:06:10 Eh bien oui, un système de double facturation a bien été mis en place par l'UMP,
01:06:16 sous couvert de conventions qui étaient fictives.
01:06:20 Nicolas Sarkozy sera ensuite convoqué dans un délai de 30 jours par un juge d'application des peines
01:06:26 pour savoir comment sera aménagé ses six mois fermes.
01:06:30 - Six mois fermes, on ne fait pas de prison en général en France, quand on a une condamnation à six mois fermes.
01:06:35 - Alors il y a effectivement peu de chances qu'il fasse de la prison.
01:06:39 Maintenant, il reste à savoir comment ça va être aménagé.
01:06:42 - Très bien. Merci Julien Fautrat.
01:06:45 On va revenir tout ça, bien sûr, dans les infos de 15h sur RTL.
01:06:49 Merci à Julien, notre journaliste politique en direct dans le Palais de Justice de Paris.
01:06:55 Très bien. On va aller voir notre auditrice ou auditeur du bout du monde.
01:06:59 Une auditrice du bout du monde est aujourd'hui pour trouver la destination où elle se trouve un disque sonore.
01:07:05 On a trouvé !
01:07:12 Si vous avez trouvé comme Eric, vous nous envoyez votre proposition sur l'application RTL
01:07:17 pour tenter de remporter un guide du routard.
01:07:19 A tout de suite.
01:07:20 [Musique]
01:07:31 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
01:07:35 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
01:07:43 Victor Austandard, est-ce qu'on a trouvé l'indice ?
01:07:46 Évidemment, et c'est Christian Amol qui remporte le guide du routard de New York.
01:07:50 De New York, c'est parti, nous allons à New York.
01:07:52 Bonjour Célia.
01:07:57 Bonjour.
01:07:59 Good morning, on doit lui dire je crois.
01:08:01 Quelle heure est-il à New York là Célia ?
01:08:03 Il est actuellement 8h.
01:08:05 8h du matin.
01:08:06 Par là.
01:08:07 Que faites-vous à New York ?
01:08:09 Je suis là pour mes études. Je suis en échange universitaire avec une école de commerce dans Manhattan.
01:08:15 D'accord, vous avez de la chance, c'est formidable non ?
01:08:18 Vous allez découvrir la plus célèbre ville du monde.
01:08:23 C'est quand même une expérience exaltante pour vous.
01:08:26 Ah oui, c'est vraiment une opportunité incroyable.
01:08:30 C'est un rêve.
01:08:31 Alors, passez la tête par la fenêtre, je ne sais pas, vous voyez quoi là devant vous ?
01:08:36 J'ai vu sur une petite terrasse avec un petit bâtiment, il y a un petit peu de la neige.
01:08:42 La neige est tombée hier.
01:08:45 C'est beau.
01:08:46 Et comment est le ciel ?
01:08:47 Le ciel il est tout bleu. Il fait très très beau.
01:08:50 New York a été bloqué hier par la neige, par les chutes de neige.
01:08:55 J'ai vu ça dans l'actualité.
01:08:57 Mais oui, et ce qui est étonnant c'est que c'était considéré comme une malheur de neige.
01:09:01 Nos écoles ont fermé alors qu'il n'y avait pas tant de neige que ça.
01:09:05 On se déplace comment à New York ? En métro ?
01:09:09 En taxi peut-être ?
01:09:14 Des taxis jaunes ?
01:09:15 Bon, il y a beaucoup beaucoup de métro.
01:09:18 Moi je fais tout à métro, mais sinon on peut prendre le vélo si on est un peu plus courageux.
01:09:22 C'est une ville qui coûte cher quand on est étudiant ?
01:09:24 Ça coûte très cher. Notamment l'abonnement métro qui a plus de 130 dollars par mois.
01:09:30 Mais oui c'est très cher, les cours sont très chers, le transport, tout est très cher ici.
01:09:36 Et les New Yorkais, sympa quand on est une petite française.
01:09:40 De quel âge avez-vous d'ailleurs Célia ?
01:09:42 J'ai 21 ans, j'ai un BCT en formageur.
01:09:46 Vous pouvez enfin aller dans les bars et acheter de l'alcool aux Etats-Unis.
01:09:50 C'est 21 ans aux Etats-Unis.
01:09:52 C'est 21 ans là-bas.
01:09:53 Et oui !
01:09:54 Dites-moi, comment sont les New Yorkais avec vous ?
01:09:58 Ils sont très gentils, en plus ils sont contents de voir des Français, surtout dans cette période non touristique.
01:10:04 On est bien accueillis ici.
01:10:07 L'actualité, la guerre, Joe Biden qui est un petit peu désorienté pour être gentil et qui ne cesse de faire des gaffes,
01:10:15 tout ça, ça inquiète ?
01:10:17 On parle beaucoup de politique, Donald Trump qui pourrait redevenir président des Etats-Unis cette année, ça inquiète ?
01:10:23 Je n'ai pas spécialement l'impression que ça en parle tant que ça.
01:10:28 Moi, mon propriétaire, il nous a amené un petit peu parler, mais sans plus.
01:10:34 Je ne pense pas que ce soit un problème en termes de préoccupation majeure.
01:10:38 Qu'est-ce que vous diriez du New York de 2024 que vous voyez maintenant, que vous découvrez peut-être ?
01:10:43 Cette ville, beaucoup de Français rêvent de New York mais ne savent pas comment on y vit, ce qui s'y passe,
01:10:50 comment est l'ambiance, la ville, l'existence. Est-ce que la ville a changé ? Est-ce qu'elle est sûre ?
01:10:55 Oui, moi je trouve que la ville de New York en 2024, elle est vraiment incroyable.
01:11:01 Elle vaut vraiment le coup, c'est un peu comme on l'imagine, il n'y a pas de déception.
01:11:05 C'est vraiment incroyable. C'est un peu tout ce qu'on imagine, c'est le cas.
01:11:11 Quels sont les lieux touristiques que vous avez vus, que vous voulez absolument voir ou que vous avez déjà vus ?
01:11:17 J'ai déjà fait un petit peu tous les quartiers, notamment Central Park ou des lieux de tournage.
01:11:25 Récemment, je suis allée faire un petit peu des tournages télévisés,
01:11:28 des petites émissions qui tournent à l'échelle nationale.
01:11:31 J'ai pu voir une interview de Matt Damon hier soir.
01:11:35 C'est pas mal !
01:11:36 Vous allez carrément parmi les visiteurs dans le public, quoi !
01:11:40 C'est ça ! On doit se lever, applaudir.
01:11:44 Les fameux late show, les fameuses émissions, les late show un peu humoristiques
01:11:51 où on reçoit les stars de la politique ou bien du cinéma.
01:11:55 Célia, aujourd'hui on est le 14 février, c'est la Saint-Valentin, c'est quelque chose de très gros.
01:11:59 Je crois qu'aux États-Unis, il y a des chœurs partout, ils ont décoré, les restaurants sont prêts.
01:12:03 C'est vrai qu'il y en a beaucoup, mais c'est pas tant dans les décorations,
01:12:07 c'est plutôt dans les magasins où il y a énormément de marketing,
01:12:10 plein de boîtes de chocolat, des chômeurs, des légos, tout ça.
01:12:16 C'est vrai que c'est très marketing.
01:12:17 Mais qu'est-ce que vous allez faire, vous, pauvre petite Française, toute seule, Célia, le jour de la Saint-Valentin ?
01:12:23 On ne sait pas si elle est toute seule, Célia.
01:12:25 Oui, je ne suis pas toute seule, effectivement.
01:12:28 On a des infos. Vous êtes de quel coin en France, d'ailleurs, Célia ?
01:12:32 Je viens de région parisienne, j'habite à côté de Versailles.
01:12:36 C'est quand même un sacré truc, un échange, quand on a 20 ans, 21 ans, d'aller vivre…
01:12:41 Vous allez séjourner combien de temps à New York ?
01:12:44 Je reste jusqu'à fin mai.
01:12:49 Et qu'est-ce qui va vous manquer quand vous rentrerez en région parisienne, Célia ?
01:12:53 La première chose qui me vient, c'est les donuts.
01:12:57 Il y en a à Paris, maintenant. Il y a une célèbre marque américaine qui s'est installée à Paris.
01:13:02 Oui, mais il y en a un petit peu moins.
01:13:04 Le fameux donuts américain.
01:13:08 Et dites-moi, qu'est-ce qui vous manque de la France, là, à part la famille ?
01:13:11 Il y a des choses qui vous manquent ? Je ne sais pas, le bon croissant, la bonne baguette de pain ?
01:13:16 En plus, le croissant, c'est un bon exemple, parce qu'ils essaient beaucoup de le reproduire.
01:13:20 La gastronomie, de manière générale.
01:13:23 Même les produits qu'on ne peut pas trouver ici.
01:13:27 Qu'est-ce que vous mangez, comme ça ? Le soir, vous faites à manger dans votre appartement ?
01:13:32 Vous faites du take-away ? Vous faites de la vente à emporter ?
01:13:35 Oui, j'essaie de pas mal cuisiner, mais comme ils n'ont pas tout, on essaie de se trouver.
01:13:40 Je fais beaucoup de pâtes, majoritairement.
01:13:42 Vous êtes en résidence universitaire, comment on trouve à se loger quand on est étudiant, comme ça, à New York ?
01:13:50 Moi, je passe par Airbnb.
01:13:53 Parce que, comme je ne pouvais pas avoir le logement, j'avais du mal avec les agences.
01:13:58 Mais ça ne vous revient pas trop trop cher ?
01:14:01 Non, ça va.
01:14:04 On peut trouver, je pense, pour une personne, si elle vient toute seule,
01:14:08 elle peut commencer à trouver à partir de 1600 dollars.
01:14:11 C'est gigantesque !
01:14:12 Ça fait un gros budget !
01:14:13 Oui, c'est gigantesque, comme budget, 1600 dollars.
01:14:16 Mais bon, c'est le prix de ces études.
01:14:20 Et d'une expérience new-yorkaise !
01:14:22 Une expérience new-yorkaise, c'est quand même un budget.
01:14:25 Oui, c'est énorme !
01:14:27 Oui, c'est un budget énorme. Vous faites des études de quoi, d'ailleurs ?
01:14:30 Je suis en école de commerce.
01:14:32 En école de commerce, d'ailleurs, dans le cadre d'un échange interuniversitaire.
01:14:35 Eh bien, on vous souhaite de belles et de brillantes études,
01:14:39 oh, jeune Célia !
01:14:41 Et savourez ces instants qui seront peut-être, sans doute d'ailleurs,
01:14:45 les plus beaux instants de votre vie.
01:14:47 Parce que combien de Français ont nous ?
01:14:49 Moi, je suis né avant Erasmus, avant tout ça,
01:14:51 mais qu'est-ce que j'aurais aimé quand ils me disent
01:14:53 "Bon, tu vas dans un échange, je ne sais pas où..."
01:14:55 C'est une chance !
01:14:57 N'importe où, à Madrid, à Barcelone, à New York.
01:15:01 Quel bonheur !
01:15:02 Merci Célia, merci à vous !
01:15:04 Merci beaucoup à vous !
01:15:05 Merci Célia, à bientôt !
01:15:07 C'est toujours une virgule que j'aime beaucoup dans cette émission,
01:15:11 l'auditeur du bout du monde, l'auditrice du bout du monde.
01:15:13 Bonjour Jean-Alphonse !
01:15:14 Bonjour, bonjour !
01:15:15 Que va-t-il se passer dans l'heure du crime ?
01:15:17 On va aller faire un petit tour en Suisse avec la disparition de la petite Sarah Auberson.
01:15:22 Ça fait 30 ans que tout un pays, et évidemment sa famille, la recherche.
01:15:26 Sarah Auberson, dans un instant, merci, on sera à l'écoute, bien évidemment, de l'heure du crime.
01:15:31 Merci beaucoup Lisa Marie !
01:15:32 À demain !
01:15:33 À demain !
01:15:35 RTL
01:15:37 Bonjour, c'est Ophélie Meunier.
01:15:38 Le journal inattendu sur RTL.
01:15:40 Chaque samedi, retrouvons-nous pendant une heure en direct sur RTL à 12h30 pour le journal inattendu.
01:15:46 Les informations du jour avec les reportages éclairants de la rédaction
01:15:49 et un invité qui nous livre son regard sur l'actualité.
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