L'Heure des Pros 2 (Émission du 14/02/2024)

  • il y a 7 mois
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcript
00:00 Bonsoir à tous, Véronique Jacquet, Louis Dragnel, Paul Melun, Gilles, William Goldnadel.
00:05 Vous le savez, nous vivons des temps troublés après la décision hier du Conseil d'État.
00:10 L'Arkom a réagi aujourd'hui et l'Arkom, c'est intéressant d'ailleurs ce qu'a écrit l'Arkom,
00:17 que vous allez pouvoir découvrir avec cette interprétation renouvelée de la loi de 1986.
00:22 Le Conseil d'État renforce la capacité de contrôle par les régulateurs des obligations de ces médias
00:27 dans le respect de leur liberté éditoriale.
00:30 Ça va pas être simple, on en parle depuis 24 heures.
00:33 C'est vrai pour tous les médias, évidemment, même si c'est CNews qui est ciblé.
00:38 Vous avez sans doute vu peut-être des extraits déjà de Christophe Deloir qui était avec nous ce matin,
00:44 qui est le directeur général de Reporters sans frontières, qui a tweeté lui également
00:47 "Une grande victoire pour Reporters sans frontières,
00:50 mais surtout une décision historique pour la démocratie et le journalisme."
00:53 Il a eu du mal ce matin à nous convaincre de cela.
00:56 Et Christophe Deloir, et c'est vrai qu'il y a eu un échange particulièrement fort
01:02 entre celui qui a fondé Reporters sans frontières, Robert Ménard,
01:07 qui s'est adressé directement à lui et qui lui a dit son fait,
01:12 sans que Monsieur Deloir ne trouve d'argument suffisamment fort pour lui répondre.
01:17 Christophe, je suis atterré. Je te le dis.
01:23 Quand on a créé Reporters sans frontières, c'était exactement pour ne pas avoir cette attitude-là.
01:28 Je me contrefous de savoir si je suis d'accord ou pas d'accord avec ce qui se passe à l'antenne de CNews.
01:36 Tu devrais être le premier à te réjouir qu'un certain nombre de points de vue
01:40 qui n'étaient jamais entendus sur des médias et des télévisions en France
01:46 le sont grâce à CNews. C'est ça ton boulot.
01:49 Ton boulot, c'est pas de quoi ? Tu es l'arbitre des élégances maintenant ?
01:54 Tu vas nous dire ce qu'il convient de faire ou de ne pas faire ?
01:57 Mais enfin, on s'en contrefous de ça.
01:59 Reporters sans frontières, ça a été créé, pardon, c'est moi qui l'ai créé avec trois journalistes.
02:03 Tu le sais, je l'ai dirigé pendant 23 ans.
02:05 Ça a été fait pour défendre des gens dont on trouvait les opinions,
02:10 pour certaines de temps en temps, même indéfendables, figure-toi.
02:13 On allait sortir des gens de prison dont je ne partageais rien, absolument rien.
02:18 Et ici, on a une télé qui a le mal à tes yeux, parce que ne prends pas,
02:24 tu vois pas, moi, je vais prendre pour un imbécile.
02:26 Qu'est-ce qu'ils ont ? Ils sont de droite.
02:28 Et tu n'es pas de droite. Et tu n'aimes pas beaucoup les gens de droite.
02:31 Et oui, c'est ça, Christophe. Tout le reste, c'est du baratin.
02:34 Le problème, c'est les liens incestueux qu'un certain nombre d'organisations
02:39 défendent de droite ou de droite.
02:40 Et je me flatte de dire que ce n'était pas le cas de Reporters sans frontières,
02:43 mais ça l'est aujourd'hui avec la gauche.
02:45 Au fond, il n'y a de bonne pensée qu'à gauche.
02:49 Le reste, c'est une espèce d'intrusion qui ne le mérite pas.
02:53 Il a tout dit, Robert Bénard. J'ai lu un de vos tweets tout à l'heure
02:57 où vous soulignez un débat qui existait à France Inter ces dernières heures.
03:00 A toute chose, malheur est bon. Et effectivement, on peut peut-être
03:04 soulever le couvercle des médias, et notamment des médias de service public,
03:08 si l'Arkom va voir les prises de parole des invités, des journalistes,
03:15 des chroniqueurs du service public, ça risque de changer peut-être les antennes.
03:20 Mais ils ne la ramènent d'ailleurs pas trop, ce matin, moi qui les entends.
03:26 Ils ont bien compris le danger, d'une certaine manière.
03:29 Ils l'ont merveilleusement perçu. Et je peux vous dire effectivement,
03:33 j'ai tweeté ce matin, j'ai montré des débats où il n'y avait pas
03:38 une personne de droite, quatre personnes, pas une de droite.
03:44 C'était effrayant. J'ai vu un débat sur Badinter, sur M. Badinter.
03:49 Il y avait une journaliste du Monde, une journaliste de Libération,
03:55 et un journaliste de Regards qui est à l'extrême-extrême-gauche.
04:00 Non mais je veux dire...
04:03 - Vous avez raison, Regards, que personne ne le lit.
04:06 C'est des officines d'extrême-gauche.
04:09 - Et comment ils vont faire ?
04:12 Supposons que quelqu'un ait été député du Parti socialiste.
04:18 Il quitte le Parti socialiste. Il se passe cinq ans.
04:22 Le type n'est allé autre part. Il a pu changer.
04:26 On a le droit d'évoluer dans la vie.
04:28 - Il sera toujours comptabilisé.
04:31 - J.W. pose une vraie question.
04:34 Vous classez comment Elisabeth Badinter ?
04:37 Vous classez comment Manuel Valls ?
04:40 Chloé Morin, très intéressante, a été au cabinet de Jean-Marc Ayrault
04:43 et de Manuel Valls à Matignon.
04:45 Aujourd'hui, elle écrit un livre dans lequel elle explique
04:47 que le PS a complètement dérivé. Vous la mettez où ?
04:50 - C'est tout le danger de ce qui s'est passé.
04:52 La foudre de la censure s'est abattue sur CNews.
04:55 Peut-être que demain, elle s'abattra sur France Inter.
04:58 Lorsque la censure démarre, on ne sait pas l'arrêter.
05:01 Ces gens-là ont ouvert la boîte de Pandore.
05:04 Ce M. Deloire est effectivement un délateur.
05:07 Il a dénoncé au gouvernement des juges.
05:10 Le gouvernement des juges fait comme les administrateurs
05:13 dans "Le meilleur des mondes" d'Aldous Huxley.
05:15 Ils sont dix dans un bureau, élus par personne.
05:18 Ils prennent la décision d'abattre la censure sur une rédaction,
05:21 sur une chaîne qui est regardée par 8 millions de personnes chaque jour.
05:24 Je trouve ça navrant.
05:26 Je comprends que tous les journalistes soient inquiets.
05:29 - Christophe Deloire m'a paru dépassé ce matin.
05:32 Il n'avait pas beaucoup d'arguments.
05:35 On a l'impression qu'il a appuyé sur un bouton
05:38 et qu'il ne contrôle plus la créature qu'ils ont créée pour démolir CNews.
05:41 - Ça a été un naufrage en direct.
05:44 C'est un tel naufrage pour M. Deloire
05:47 que les états généraux de la presse sont sans doute annulés par l'Elysée.
05:50 L'Elysée a découvert, peut-être M. Deloire,
05:53 et qu'il y a un conflit d'intérêt
05:56 entre sa position à "Reporter sans frontières"
05:59 et le fait qu'il s'occupe.
06:02 Vous allez avoir sans doute des changements.
06:05 Pour rebondir sur ce que les uns et les autres disent,
06:08 un intellectuel, il se trouve que j'ai eu Bernard-Henri Lévy qui m'a appelé.
06:11 Un intellectuel, c'est ce qu'il me disait au téléphone.
06:14 Mais tu ne peux pas le classer.
06:17 Il dit "je vais venir sur votre plateau, on va me dire que je suis de gauche".
06:20 Je ne suis pas de gauche, je suis un intellectuel
06:23 qui, de temps en temps, peut avoir des positions qui changent.
06:26 Selon les sujets, d'ailleurs.
06:29 C'est comme les journalistes que nous sommes.
06:32 Heureusement qu'il y a des gens inclassables qui vont contre les vents dominants.
06:35 Mais c'est impossible.
06:38 L'émission de Bernard Pivot, comment est-ce qu'on aurait classé les écrivains ?
06:41 C'est impossible. C'est pour ça que la vérité,
06:44 c'est qu'il y a une démarche de vouloir cibler ces news.
06:47 Tu ne peux pas cibler que ces news.
06:50 Donc, tu es obligé de faire une loi pour tout le monde.
06:53 Ou en tout cas, d'imaginer une loi pour tout le monde, mais qu'elle est impossible.
06:56 Deuxième passage que je vous propose.
06:59 Monsieur Deloire, qui cible, et il va le dire d'ailleurs,
07:02 parce qu'il a été très maladroit ce matin, il va parler de Vincent Bolloré.
07:05 C'est-à-dire qu'il n'était pas venu pour ça, il était venu pour parler de ces news.
07:08 Et tout d'un coup, il dérive en disant "les médias de Vincent Bolloré".
07:11 Il va parler du journal du dimanche.
07:14 Ce n'était pas du tout son objet.
07:17 - Les putois, c'est ça ? - Oui, c'était pas du tout son objet.
07:20 En plus, il n'est pas très malin, monsieur Deloire.
07:23 Donc, il n'a pas maîtrisé.
07:26 Il a fait des erreurs, il a brodouillé beaucoup.
07:29 Et il a fait quelques erreurs, dont celle-ci.
07:32 - Vous savez que "Reportage sans frontières" s'est battu
07:35 sur les pratiques du propriétaire de ces news,
07:38 Vincent Bolloré, vis-à-vis de ses rédactions.
07:41 Avec, disons-le, encore ces derniers jours,
07:44 j'observe que ces faits n'ont pas été évoqués ici,
07:47 mais deux sociétés des journalistes de deux médias du groupe
07:50 qui ont dû interrompre leurs travaux.
07:53 Des rédactions où il y a eu à plusieurs reprises
07:56 la stratégie du putois.
07:59 On met quelqu'un qui fait fuir les journalistes.
08:02 Et avec des rédactions...
08:05 - Ce que vous dites est absolument faux.
08:08 - Des procédures Bayon.
08:11 - Ce que vous dites est faux et insultant.
08:14 - Je vais terminer.
08:17 - Il n'y a pas de stratégie du putois.
08:20 - Des procédures Bayon.
08:23 Un défaut de contradiction dont votre plateau
08:26 est le règne aujourd'hui.
08:29 - Ce que vous dites est factuellement faux.
08:32 C'est scandaleux, c'est insultant pour les gens
08:35 qui sont en train de faire des choses.
08:38 Vous avez eu un mouvement de journalistes
08:41 qui n'étaient pas d'accord quand M. Morandini faisait de l'antenne.
08:44 Jusqu'à ce jour, il est encore sous la présomption d'innocence.
08:47 La réalité, c'est que des gens n'ont pas voulu
08:50 que Jean-Marc Morandini fasse de l'antenne sur ces news
08:53 et se sont mis en grève pour ça.
08:56 - La stratégie du putois visait visiblement Geoffroy Lejeune.
08:59 C'est ça qu'il visait dans le journal du dimanche.
09:02 Il a dit "reporter sans frontières",
09:05 c'est battu contre les médias de...
09:08 Il avoue en direct son forfait.
09:11 - Il fait tomber le masque politique.
09:14 - C'est assez malhabile.
09:17 - Est-ce que vous vous rendez compte, monsieur,
09:20 le mot "putois", ça veut dire que quelqu'un
09:23 qui vient de la droite, qui est bien de la droite,
09:26 c'est un putois et donc il doit éloigner les journalistes.
09:29 Mais lorsque M. De Morand,
09:32 qui vient du journal d'extrême gauche, Libération,
09:35 et qui arrive à France Inter, c'est un putois ou pas?
09:38 Est-ce que c'est un putois, M. De Morand?
09:41 Imaginez un seul instant qu'on dise que M. De Morand
09:44 est un putois. Il ne se rend même pas compte
09:47 du caractère complètement extrémiste
09:50 et intolérant de sa pensée.
09:53 Ça fait peur.
09:56 - C'est très bête.
09:59 Là, je pense que c'était un naufrage en direct.
10:02 - C'était bien qu'il vienne.
10:05 - Il n'avait pas d'argument.
10:08 - C'est tellement noyé qu'il y a beaucoup de réactions.
10:11 Il a desservi la cause qu'il voulait mener.
10:14 Notamment avec cette séquence.
10:17 Il n'est pas là pour ça.
10:20 Il est là pour parler de CNews.
10:23 Il dit qu'au bout de 50 minutes,
10:26 un reporter sans frontières s'est battu.
10:29 Il le dit lui-même.
10:32 Contre les médias de Vincent Bolloré.
10:35 - RSM est censé être quelque chose qui protège.
10:38 Il ne combat pas politiquement.
10:41 Ce sont toujours les défenseurs des causes perdues
10:44 ou des gens qui sont attaqués par la profession.
10:47 Des gens qui se battent pour la liberté.
10:50 - Quand Geoffroy Lejeune était traîné dans la boue,
10:53 où était-il ?
10:56 Quand je suis arrivé à Europe 1,
10:59 il y a eu une menace de grève.
11:02 On s'est moqué de ma famille et de ma femme.
11:05 Je n'ai pas eu un soutien de la profession.
11:08 Je n'ai eu le soutien de la direction.
11:11 RSM n'était pas là.
11:14 - Est-ce que vous avez vu le compte rendu biaisé
11:17 par Yann Barthez ?
11:20 - Je ne sais pas.
11:23 - Il est libre.
11:26 - Je vais répondre à Paul Melun.
11:29 Il ne faut pas que tu poses la question
11:32 de savoir que ça va arriver au service public.
11:35 - Troisième passage.
11:38 - Avocat sans frontières va le faire.
11:41 Ça va arriver au service public.
11:44 - Ça arrivera partout.
11:47 - Troisième passage.
11:50 Il a mélangé Fox News.
11:53 Il a expliqué que CBS News était Fox News.
11:56 Ça s'appelle pareil.
11:59 Il a dit que c'était CB News.
12:02 Fox News avait repris le nom.
12:05 Pour lui, le mot "news" n'appartient qu'à Fox News.
12:08 C'était étonnant de l'écouter.
12:11 - Il est venu sur le plateau.
12:14 Je pensais qu'il serait plus armé.
12:17 Il avait travaillé.
12:20 Je voudrais qu'on écoute Fox News.
12:23 - À partir de Fox News,
12:26 il y a eu une polarisation générale des médias.
12:29 La polarisation, ce n'est pas d'un seul côté.
12:32 Les médias ont fini par proposer
12:35 des visions du monde unilatérales.
12:38 Sans la moindre place pour une vraie contradiction
12:41 entre les idées.
12:44 - Vous ne parlez pas de nous.
12:47 - Fox News est une forme de modèle pour CBS News.
12:50 - Vous vous trompez.
12:53 - CBS News est inspiré de Fox News.
12:56 - Vous êtes sérieux en disant ça ?
12:59 - Oui.
13:02 - Et CB News s'est inspiré de Fox News ?
13:05 Vous faites le rapport
13:08 entre Fox News et CBS News ?
13:11 - Le rapport entre Fox News et CBS News,
13:14 c'est exactement la même chaîne.
13:17 - Vous regardez Fox News ?
13:20 - J'ai regardé l'autre jour
13:23 l'interview par Tucker Carlson.
13:26 - Vous pouvez me citer deux autres.
13:29 - Vous pouvez me citer deux autres.
13:32 - Vous pouvez me citer deux journalistes de Fox News ?
13:35 - Vous ne le regardez pas.
13:38 - Vous ne savez pas ce qu'est Fox News.
13:41 Vous ne savez pas.
13:44 Vous dites n'importe quoi.
13:47 - Ces gens disent n'importe quoi.
13:50 Ils disent que c'est Fox News.
13:53 Il ne l'a jamais vu de sa vie.
13:56 Il répète des choses qu'il a entendues.
13:59 - C'est impensif.
14:02 - Je vous assure que je suis au premier degré.
14:05 À supposer même par pure hypothèse intellectuelle absurde
14:08 que nous soyons Fox News.
14:11 Pourquoi il n'y aurait pas Fox News
14:14 dans l'univers médiatique français ?
14:17 - L'organe de contrôle de médias
14:20 existe en France.
14:23 C'est le seul organe
14:26 qui le pratique.
14:29 - D'accord.
14:32 - Tu ne peux pas faire ça.
14:35 - Faire quoi ?
14:38 - Tu ne peux pas faire une chaîne d'opinion.
14:41 Tu es soumis au pluralisme.
14:44 C'est la tradition française.
14:47 Au débat contradictoire.
14:50 Et à l'information.
14:53 - Le seul Fox News
14:56 qui existe en France
14:59 c'est le service public.
15:02 - Vous bouffez.
15:05 - Je vous écoute avec attention.
15:08 C'est le seul endroit
15:11 où il y a une opinion majoritaire.
15:14 Je suis désolé de vous le dire.
15:17 - Je donne la place à Véronique.
15:20 - Je vais lui poser 10 fois la question.
15:23 Il dit chaque matin
15:26 "CNews met à mal la démocratie".
15:29 Je lui demande de me dire
15:32 en quoi il répondra.
15:35 Il ne répondra jamais.
15:38 Quel est le problème de CNews ?
15:41 - La loi prévoit.
15:44 - Je vous pose des questions.
15:47 - Quel est le problème de CNews ?
15:50 - Arrêtez la langue de bois.
15:53 - Est-ce qu'il y a un problème ?
15:56 - Oui.
15:59 - Quel est le problème ?
16:02 - Ce n'est pas une question de ligne éditoriale.
16:05 C'est une question
16:08 dans l'audiovisuel.
16:11 Sur chaque antenne,
16:14 on doit entendre
16:17 des opinions différentes.
16:20 - Vous ne trouvez pas
16:23 qu'il y a des opinions différentes ?
16:26 - Vous trouvez que sur CNews,
16:29 ce n'est pas le cas ?
16:32 - Le spectre politique est restreint.
16:35 - Mais monsieur D'Arte...
16:38 - Quand Sophie Binet voit
16:41 un micro de CNews
16:44 et qu'elle refuse de parler,
16:47 je fais comment ?
16:50 Quand j'invite Sandrine Rousseau
16:53 et qu'elle ne vient pas,
16:56 je fais comment ?
16:59 Ces gens-là ne veulent pas venir.
17:02 Ils ne veulent pas parler à Eric Nolot.
17:05 Ils ne veulent pas parler à Mme Dornelas.
17:08 Ils ne veulent pas parler à M. Mélenchon.
17:11 Il est très intelligent.
17:14 Il va le mettre en difficulté.
17:17 Ne parlez pas de pluralisme.
17:20 Ne parlez pas de démocratie.
17:23 Ne donnez pas de leçons.
17:26 - Il faut reconnaître
17:29 qu'il y en a qui veulent venir.
17:32 - Il faut reconnaître
17:35 qu'il y en a qui veulent venir.
17:38 - Il donne un blanc-seing
17:41 à un organisme qui va essayer
17:44 de contrôler l'honnêteté des journalistes.
17:47 - Olivier Faure a expliqué
17:50 que vous ne l'invitiez pas.
17:53 - Il a expliqué ce matin
17:56 que CNews était une chaîne d'extrême droite
17:59 et qu'on ne l'invitait pas.
18:02 Sonia Mabrouk l'a invitée 10 fois.
18:05 Il peut venir sur ce plateau.
18:08 Il peut venir sur ce plateau demain soir
18:11 et me dire que je suis un journaliste d'extrême droite.
18:14 Et s'il apporte la preuve de cela,
18:17 je l'écouterai avec intérêt.
18:20 Mais ils ne viendront jamais.
18:23 En revanche, on va lui dire
18:26 qu'il a vendu son âme pour un plat de lentilles
18:29 avec Jean-Luc Mélenchon.
18:32 Et qu'il a trahi la gauche républicaine
18:35 au point où François Hollande ne lui parle pas.
18:38 On va lui dire ça.
18:41 Donc effectivement, il n'a pas envie de venir.
18:44 - Il ne veut pas venir dans une émission
18:47 où il pourrait être mis en difficulté.
18:50 - Alors que 1) on ne va certainement pas lui dire ça
18:53 sur France Inter.
18:56 Et surtout, ce qui est terrible,
18:59 et que vous ne savez peut-être pas,
19:02 M. Deloire qui se réclame du pluralisme
19:05 n'embête absolument pas le service public.
19:08 Pourquoi?
19:11 Parce qu'il a des liens,
19:14 "Reporter sans frontières" aujourd'hui,
19:17 avec l'audiovisuel public.
19:20 Il leur fait une pub gratuite fréquemment.
19:23 - C'est une pub qui vous nourrit.
19:26 La réalité, elle est là.
19:29 C'est d'une malhonnêteté au moins intellectuelle terrible.
19:32 - On va marquer une pause.
19:35 Vous savez que c'est à Saint-Valentin ce soir.
19:38 Je vous ai demandé 4 chansons.
19:41 Vous avez reçu mon message depuis?
19:44 - Je suis concentré sur ma chanson.
19:47 - Je vous ai demandé vos 4 chansons préférées d'amour.
19:50 Je vous en ai répondu à Benjamin Nau et à toute la régie.
19:53 Et à la fin, pour se détendre un peu,
19:56 nous évoquerons les chansons d'amour.
19:59 C'est la 4e fois en 8 ans que le Paris Saint-Germain
20:02 joue le soir de la Saint-Valentin.
20:05 Parce que ce soir, il y a PSG sur Canal.
20:08 Vous savez contre qui?
20:11 Réal Sociedad.
20:14 Vous savez qu'à peine que le ballon est rond en football.
20:17 - Je ne dis pas ça, mais il y a des sports que je pratique avec bonheur.
20:20 - Ça doit être des sports individuels.
20:23 - Oui, on ne peut rien vous cacher.
20:26 - La pause.
20:29 - On se battait pour ne pas jouer avec moi à l'école.
20:32 - Le QR code me dit Benjamin Nau.
20:35 Vous pouvez retrouver toutes ces émissions
20:38 scannées pour télécharger l'appli CNews.
20:41 Le QR code.
20:44 Et là, vous avez toutes les émissions en replay.
20:47 Et ce matin, vous pouvez revoir cette émission.
20:50 La pause, nous revenons dans une seconde.
20:53 Deux, trois petites choses pour terminer.
20:56 Philippe Ballard, il y a eu beaucoup de réactions.
20:59 Je vous propose d'écouter Philippe Ballard,
21:02 qui est un ancien journaliste et qui est au Rassemblement national aujourd'hui.
21:05 - Il y a le fond et la forme.
21:08 Déjà, sur le fond, je ne sais pas s'il y a quelqu'un au Conseil d'État
21:11 qui a réfléchi juste une seconde.
21:14 Quel est le mode d'emploi ?
21:17 C'est-à-dire que l'Arkom va être obligé d'embaucher 10, 20, 100 personnes
21:20 pour regarder toutes les télés, toutes les radios
21:23 et puis mettre dans des moules sur un tableau Excel un tel ou un tel.
21:26 On va un peu ficher les journalistes, les éditorialistes,
21:29 tous ceux qui interviennent à l'antenne.
21:32 Et puis sur la forme, on s'attaque à une chaîne
21:35 qui n'est pas forcément dans la doxa, de la bien-pensance,
21:38 qui est correcte et là, on lui tombe dessus.
21:41 On pourrait peut-être s'interroger, parce que moi, j'ai entendu quand même une ONG dire
21:44 "CNews est un danger pour la démocratie".
21:47 Bon, ça va peut-être un peu loin quand même,
21:50 mais est-ce qu'on parle du service public ?
21:53 Le service public, Jordan Bardella en a fait les frais dans l'émission Complément,
21:56 donc tout était à charge. Bon, à l'arrivée, il n'y avait strictement rien.
21:59 - C'est ça que ça soulève et c'est pour ça que je pense que
22:02 quand vous disiez ce matin que le service public a bien compris le danger,
22:05 effectivement, le service public a beaucoup plus à perdre
22:08 que toutes les autres chaînes, à mon avis, du PAF.
22:11 - C'est-à-dire que le service public n'invite pas les gens de droite,
22:14 alors que les gens de gauche qui sont invités sur CNews ne viennent pas
22:17 parce qu'ils ne veulent pas venir.
22:20 - Il y a une chose qu'ils ne comprennent pas quand même, c'est que moi, je vais vous dire une chose,
22:23 au sein du service politique d'Europe 1, je suis incapable de vous dire pour qui votent mes journalistes.
22:26 Incapable. Et je ne veux pas le savoir et je ne veux jamais le savoir.
22:29 Sur la démocratie, quand même, il y a une chose que je remarque, moi,
22:32 sur CNews et sur Europe 1, ça fait 10 ans que je fais ce métier,
22:35 je n'ai jamais vu autant de gens qui arrivent sous protection policière.
22:38 Alors quand on nous explique qu'on menace la démocratie, je pense que c'est peut-être un peu l'inverse.
22:42 - Et puis c'est vrai qu'on est tous dans les rédactions depuis 40 ans,
22:45 on sait où est l'intolérance parce qu'on connaît personnellement ces gens-là.
22:50 Moi, je les connais tous, personnellement. Je sais comment ils se conduisent en interne.
22:54 Je sais comment ils parlent à leurs assistantes, certains.
22:57 Je sais comment ils parlent à leurs confrères. Je les ai vus personnellement se conduire.
23:02 Et évidemment, je ne fais jamais état de cela parce que c'est de l'ordre du privé, bien sûr.
23:08 Mais je sais comment ils sont parfois, pas tous, bien sûr.
23:11 - Est-ce que vous avez remarqué... - Mais Gérard Miller en est l'expression, d'ailleurs.
23:14 Tartuffe. - Est-ce que vous avez remarqué que le service public a été particulièrement mutique
23:21 lorsque la nouvelle ministre de la Culture a parlé de la nécessité d'un audiovisuel public pluraliste ?
23:31 Les journalistes, ils ont fait le canard, là. Ils n'ont pas dit "mais comment ?"
23:34 Ils n'ont pas dit "comment, qu'est-ce que j'apprends ? On ne serait pas pluraliste ?"
23:39 Mais Mme Dati exagère. Rien. Rien du tout. Ils savent très bien.
23:44 - Est-ce que je peux juste dire un mot sur la démocratie, juste pour réagir à ce que disait Louis
23:48 et à ce que disait M. Deloire ce matin à votre micro, Pascal, ou plutôt ce qu'il n'a pas dit
23:51 quand il a accusé CNews de faire du mal à la démocratie ? C'est tout le contraire.
23:54 C'est-à-dire que CNews révèle effectivement par certaines opinions, par certaines idées,
23:58 par certains intellectuels, par certains écrivains, des opinions qui ont été longtemps en France criminalisées,
24:02 mis... On a mis la cocotte minute, on a fermé tout ça, on a fermé à double tour,
24:06 en se disant "jamais ces idées ne viendront". Eh bien, les Français, le fait d'avoir certains médias
24:10 qui peuvent aussi parler un peu de ce qu'ils ressentent, moi je pense que ça fait du bien,
24:14 la liberté d'expression, que ça fait du bien à la démocratie, et que ça fait du mal,
24:18 effectivement, aux censeurs en herbe. Mais c'est important que toutes les opinions puissent se confronter.
24:21 Un petit mot, par exemple, sur Sud Radio, et ça c'est intéressant, vous avez "Quotidien",
24:25 visiblement "Quotidien" nous a encore attaqué ce soir. Mais "Quotidien", c'est ça qui est absolument sidérant.
24:29 Vous avez, c'est Julien Belvert, qui avait déclaré il y a quelques semaines
24:34 qu'il ne recevait pas, dans une émission dite "d'information",
24:38 un seul représentant du Rassemblement National depuis que l'émission existe.
24:42 Et il le dit tranquillement.
24:44 - Déjà, vous suivez le Xémo dans "Quotidien" ?
24:46 - Non, on ne l'a jamais reçu, et je pense qu'on ne le recevra jamais.
24:48 - Pourquoi ? - Parce qu'on ne reçoit pas des personnalités de l'extrême droite.
24:52 - Aucun ? - Aucun.
24:53 - Vous n'avez jamais reçu Marine Le Pen ? - Jamais.
24:55 Enfin, le petit journal, à l'époque de la première présidentielle d'Emmanuel Macron,
24:59 Marine Le Pen avait été reçue, mais lors de la dernière campagne, on n'a reçu aucune personnalité.
25:03 - Vous pouvez vous reprocher que ce n'est pas très démocratique ?
25:05 - On n'est pas un service public, vous le savez, on est sur une chaîne privée,
25:08 donc on fait un petit peu ce qu'on veut.
25:10 - C'est une question d'éthique, les journalistes.
25:12 Je veux bien qu'on...
25:14 Alors, après, au moins, ne donnez pas de leçons.
25:16 Je vais vous passer à un autre passage, c'est toujours du même Julien Belvert.
25:20 Hier, ils ont fait une petite séquence, ils ont passé la machine à broyer,
25:23 ils appellent ça la "machine à broyer" CNews.
25:26 On a parlé de Nicole Belloubet, qui était ministre de la Justice.
25:29 On a simplement rappelé son CV.
25:31 C'est-à-dire que quand une femme est ministre, les journalistes rappellent son CV,
25:35 ce qu'elle a fait, et constatent qu'effectivement, elle est en décalage,
25:38 elle changera de tête, mais elle est en décalage avec Gabriel Attal.
25:41 C'est tout simple que ça.
25:43 La machine à broyer, c'est sidérant, c'est juste tu fais ton métier.
25:46 Écoutons cette séquence, je prends les uns et les autres à témoin.
25:49 - Ce matin, depuis Reims, elle a répondu à ceux qui se sont étranglés
25:53 quand ils ont entendu son nom pour l'éducation nationale.
25:55 - Que répondez-vous à la droite ? Je vous excuse, je vous dis "Papendiaille".
25:58 - Je réponds que la droite s'exprime comme elle l'entend.
26:01 J'ai beaucoup d'amitié pour Papendiaille.
26:04 Je ne suis pas Papendiaille.
26:06 - Voilà, Nicole Belloubet a évité à peu près tous les pièges tendus ce matin.
26:10 Il faut dire qu'à peine arrivée, elle est déjà la cible de la droite,
26:13 de l'extrême droite, et dans l'opposition, mais aussi dans les médias.
26:16 Depuis sa nomination, CNews, par exemple, a mis en route sa machine à broyer du Belloubet.
26:20 - Une wokiste, donc, à l'éducation nationale.
26:24 - Elle est wokiste ?
26:25 - Elle est contre l'autorité, elle est contre l'uniforme,
26:27 et elle est contre les cours magistraux.
26:29 - Elle a été nommée parce qu'elle sera bien accueillie par les syndicats.
26:32 - Une femme qui a dit, voilà, il faut supprimer le ministère de l'éducation nationale.
26:35 Madame Belloubet, elle incarne, je l'ai dit, tout ce qui ne marche pas en France.
26:38 - Et quand la machine à broyer Bolloré est mise en route, elle est redoutable.
26:41 Les mêmes arguments sont déroulés à longueur d'antenne.
26:44 C'est à se demander s'il ne se passe pas les fiches entre eux.
26:46 - Elle a libéré 12 000 prisonniers pendant le Covid.
26:49 - Ouais.
26:50 - Non, 6 000 en 15 jours.
26:51 - Oui.
26:52 - Ce qui aboutit à une hausse de l'insécurité stupéfiante en 2021.
26:54 - Elle libère 12 000 prisonniers.
26:56 Et le taux de la crémalité a bondi dans des proportions considérables.
27:00 - C'était aussi la ministre de la Justice qui avait libéré des détenus au moment de la crise du Covid.
27:03 Enfin, tout ça est très cohérent idéologiquement.
27:05 - Nicole Belloubet sait très bien que son chemin sera semé d'embûches.
27:08 - La machine à broyer Bolloré, chaque soir, chaque soir, quotidien, nous met une cible dans le dos.
27:16 Moi, j'ai appelé Rodolphe Bellemère une fois. Je lui ai appelé.
27:19 Il y a des journalistes ici qui sont sous protection.
27:22 Je lui ai dit, je ne sais pas s'il l'a fait, il l'a dit à ses journalistes ou pas,
27:28 tous les soirs, tous les soirs, Quotidien explique que CNews est une chaîne raciste, islamophobe, etc.
27:35 Tous les soirs.
27:37 Donc je l'ai appelé, il est PDG de TF1, je lui ai dit, M. Bellemère, ça ne peut pas continuer en fait.
27:42 Il ne peut pas avoir des journalistes de chez nous qui rentrent le soir avec tout ça
27:48 parce que Quotidien nous met une cible dans le dos.
27:55 - Monsieur le ministre de l'éducation nationale, après ces malheureuses déclarations sur le connexion Stanislas,
28:00 elle n'a pas été broyée, elle ?
28:02 Elle était drôlement broyée.
28:04 - Elle était un peu plus broyée, effectivement, de la même raison que Mme Belloubet.
28:07 Là, c'est des faits. En plus, on n'a pas reparlé de Mme Belloubet depuis vendredi.
28:11 On en a parlé... Vous voyez, le jour de sa nomination, on a souligné, effectivement,
28:16 que Mme Belloubet n'était pas sur la ligne de Datal, ni plus ni moins.
28:21 Et ça devient la machine à broyer Bolloré.
28:25 Il y a un problème en France.
28:27 Il y a un véritable problème. Mais le problème, il n'est pas chez CNews, si vous me permettez.
28:31 Il n'est pas chez CNews. Et dans la maison d'en face,
28:34 ils devraient quand même regarder un petit peu plus près de ce qu'ils disent sur les journalistes
28:38 et sur notre chaîne, qu'ils mettent quotidiennement, je le répète en Angers.
28:42 - Mais ça s'appelle l'extrême gauche, mais...
28:45 - Rien que le procédé du magnéto où vous vous isolez comme ça, il faudrait quand même le rappeler,
28:48 mais rien que le procédé du magnéto où vous vous isolez des tranches de 5 secondes
28:51 d'intervenant, d'intellectuel et de journaliste que vous passez à la chaîne,
28:54 vous pouvez faire dire à peu près tout et n'importe quoi à n'importe qui.
28:57 Si ça, ça prétend être de l'information, je trouve que là, en l'occurrence,
29:00 "Quotidien" est un peu à la gastronomie, ce que "McDo" est à la gastronomie, au journalisme.
29:03 C'est-à-dire qu'on fait passer comme ça plein de choses, plein d'informations, de mauvaise qualité,
29:07 ce n'est pas très sérieux non plus comme travail de journaliste.
29:09 Ils pourraient faire un décriptage plus complexe.
29:11 - Ça s'appelle de la manipulation. - Ils font bien ce qu'ils veulent.
29:14 - Tous les arguments qui ont été soulevés contre M.Belloubet ont été présentés au Premier ministre,
29:19 Gabriel Attal, qui a dit lui-même, si elle est dans mon gouvernement, c'est qu'elle est de ma ligne.
29:24 - Il y a un décryptage du CV de madame Belloubet, je ne vois pas en quoi c'est légitime.
29:28 - On change de sujet ? - M.Pronx a dit une bonne fois pour toutes les choses.
29:32 Ils ont perdu le monopole de la soi-disant pensée. Ils en deviennent méchants.
29:38 Ils perdent leur nerfs.
29:40 - Là où vous avez raison, c'est que moi, évidemment la fermeture d'aucun média,
29:45 je dis ce matin, je suis abonné à Mediapart, je paye.
29:48 Mes confrères, surtout, qui continuent de travailler,
29:52 je trouve qu'eux se sont radicalisés, effectivement,
29:55 ils sont dans une haine féroce pour la raison que vous venez de dire.
29:58 - C'est ça, c'est l'extrême gauche médiatique.
30:01 - J'avais du mal à croire que M.Belloubet serait de l'extrême gauche médiatique.
30:07 - La réponse de l'Arkomme ce soir n'est pas très encourageante,
30:11 elle est inquiétante parce qu'elle dit qu'elle veut jouer le grand inquisiteur.
30:15 - L'Arkomme, je pense qu'elle est dans un jeu politique aujourd'hui.
30:19 Elle répond avec subtilité, comme toujours dans ces milieux-là,
30:22 à l'injonction du Conseil d'État.
30:24 Après, tout ça va avancer tranquillement.
30:27 - Elle ne peut pas faire autrement, l'Arkomme ?
30:29 - Il y a un arrêt du Conseil d'État.
30:31 - Mais bien sûr.
30:33 - Je croyais que c'était un organisme indépendant d'ailleurs.
30:37 - Mais le Conseil d'État, manifestement.
30:39 On a terminé sur ce sujet.
30:41 Nicolas Sarkozy, condamné.
30:42 L'ancien président a été condamné à six mois de prison ferme dans l'affaire Big Malion.
30:45 On lui reproche d'avoir dépassé le plafond légal de dépense
30:48 lors de sa campagne de 2012.
30:51 Après le verdict, Nicolas Sarkozy s'est pourvu en cassation.
30:54 Je vous propose d'écouter Noémie Schultz.
30:57 - Nicolas Sarkozy a quitté la salle d'audience quelques secondes
31:01 après sa condamnation à un an de prison, dont six mois avec sursis,
31:04 sans faire de déclaration à la presse.
31:07 Mais l'ancien président de la République,
31:09 qui a toujours expliqué ne pas avoir eu connaissance de la fraude,
31:12 ne pas l'avoir demandé ni en avoir bénéficié,
31:14 a immédiatement décidé de se pourvoir en cassation.
31:17 Un pourvoi qui suspend cette condamnation.
31:20 - Il n'a non plus commis le moindre acte positif
31:26 qui pourrait lui être reproché au titre de l'infraction
31:29 qui lui était pourtant reprochée,
31:31 pour laquelle il a été aujourd'hui condamné.
31:34 Cette innocence, M. Nicolas Sarkozy la maintient pleinement.
31:40 C'est donc la raison de ce pourvoi en cassation
31:43 qui conduira à ce que le débat juridique
31:47 se poursuivra désormais devant un court de cassation.
31:50 - Et l'horizon judiciaire de Nicolas Sarkozy reste sombre,
31:53 désormais condamné dans deux affaires,
31:55 Bismuth et Big Malion, même s'il attend maintenant de savoir
31:58 si les pourvois en cassation qu'il a formés lui permettront
32:01 d'obtenir de nouveaux procès.
32:03 Il se prépare à être jugé dans une troisième affaire en 2025
32:06 pour les soupçons de financement libyens
32:08 de sa campagne présidentielle de 2007.
32:11 - Chihlou William.
32:13 - C'est un dossier que je ne connais pas sur le fond,
32:16 mais il me semblait, je l'ai dit il y a une quinzaine de jours,
32:19 il me semblait que quand le patron des centristes,
32:22 rappelez-moi son nom. - François Bayrou.
32:24 - François Bayrou, comment vous dites là?
32:26 - François Bayrou.
32:28 - Mais lui, il était...
32:30 - Monsieur Bayrou n'était pas au courant
32:32 et Nicolas Sarkozy était au courant.
32:34 - Le tribunal a constaté qu'il n'y avait pas d'acte positif,
32:37 de connaissance de monsieur Bayrou de la situation de son parti.
32:40 Il a bénéficié de ce qu'on appelle le doute.
32:43 J'ai du mal à comprendre pour quelle raison,
32:46 à moins qu'on me la montre, mais pour quelle raison
32:49 le fait qu'il n'y ait pas de doute,
32:52 il n'a pas bénéficié de cette jurisprudence-là.
32:55 Je ne suis pas plus étonné que ça non plus.
32:58 - C'est exactement ce que dit son avocat d'ailleurs.
33:01 - La médicine aussi. - Oui, mais évidemment.
33:04 Moi j'ai dit plusieurs fois, c'est une affaire de corne-cul,
33:07 comme beaucoup d'affaires comme ça qui sont faites en France.
33:10 - Nicolas Sarkozy avait été prévenu par écrit
33:13 d'un dépassement légal des comptes de campagne.
33:16 - Oui, bien entendu.
33:19 Il avait été averti par écrit du risque de dépassement légal.
33:22 - Oui, mais ça faisait partie des 200 documents
33:25 qu'il recevait chaque jour. - Pardonnez-moi,
33:28 j'ai fait la campagne de 2012, je l'ai suivi Nicolas Sarkozy,
33:31 c'est vrai qu'il y avait un coup d'accélérateur
33:34 de la part de son équipe de campagne pour faire des meetings tous les jours
33:37 et on sait qu'il crevait les pieds à fond.
33:40 - Vous ne dites pas "on sait" vous dans ça.
33:43 - C'est un acte positif, peut-être qu'on lui a dit.
33:46 - Après moi ce que je trouve surréaliste...
33:49 - Si vous ne mettez pas la main dans le cambouis,
33:52 on ne peut pas vous la couper d'après la jurisprudence des roues.
33:55 - Ce que je trouve surréaliste, c'est que cette histoire
33:58 ça fait 12 ans, vous vous rendez compte ?
34:01 C'était de 2012, on est en 2024.
34:04 - Toutes les affaires pénales, c'est le train, malheureusement.
34:07 - Nicolas Sarkozy est une cible bien souvent du monde judiciaire.
34:10 - Il y a eu de nombreuses...
34:13 - Moins maintenant d'ailleurs.
34:16 - Vous parliez de Mediapart tout à l'heure.
34:19 - Oui mais pas que Mediapart.
34:22 - Quand il avait mis le mot d'identité nationale à l'ordre du jour,
34:25 le mot d'identité nationale lui avait été plus que reproché.
34:28 On disait "pique-pente" de Nicolas Sarkozy, qu'il était extrême droite.
34:31 - Vous avez parfaitement raison sur l'identité nationale.
34:34 - Aujourd'hui, vous avez parfaitement raison,
34:37 le traitement médiatique de Nicolas Sarkozy
34:40 entre 2007 et 2012, aujourd'hui,
34:43 nous interrogerait.
34:46 - Peut-être parce qu'il y a des journalistes et des chroniqueurs
34:49 indépendants qui le feraient remarquer, ça n'existait pas à l'époque.
34:52 - Dans l'actualité judiciaire, Gérald Darmanin Blanchi,
34:55 le ministre de l'Intérieur, a été hors de cause dans les accusations
34:58 de viol qu'il le visait depuis 2017. La Cour de cassation a rejeté
35:01 le pourvoi de la plaignante, validant ainsi le non-lieu rendu
35:04 en faveur du ministre de l'Intérieur.
35:07 C'est intéressant et important surtout de le dire.
35:10 Cette décision marque le point final d'une procédure qui, depuis
35:13 7 ans, pour des faits qui remonteraient prétendument
35:16 à près de 15 ans, ont sans doute empoisonné
35:19 Gérald Darmanin. Les avocats ont écrit ce que je viens
35:22 de vous dire pour la 6e fois. La justice affirme qu'aucun
35:25 acte répréhensible ne peut être reproché à monsieur Darmanin
35:28 et au total, c'est une dizaine de magistrats qui ont eu à statuer
35:31 sur ce dossier. Tous ont conclu à l'innocence
35:34 de notre client, ont ajouté les avocats du ministre.
35:37 - Et bien, laissez voir, si lors d'un débat qui nous opposerait,
35:40 un certain avocat dirait "bah écoutez, il faut attendre
35:43 pour voir, il y a des femmes qui disent la vérité, il y a des femmes
35:46 qui mentent". Je suis certain qu'il y en a qui
35:49 dirait quelques mots à cet avocat.
35:52 - En tout cas, les associations néo-féministes et certaines associations militantes
35:55 ont fait fi de la présomption d'innocence concernant Gérald Darmanin
35:58 et aujourd'hui, personne ne va leur chercher des comptes en disant
36:01 "regardez, vous avez diffamé cet homme pendant des années,
36:04 vous avez écrit sur les murs "Darmanin, violeur, assassin, etc."
36:07 Ce qui pourrait tomber sous coup de la loi, on s'en fiche,
36:10 on ne traite pas ces personnes comme des délinquants qui ont commis des choses
36:13 très dures pour Darmanin. - Et ces gens, effectivement,
36:16 ne diront rien et ne commenteront pas
36:19 cette décision jamais. Et puis on se souvient
36:22 de la sortie qu'on a passée plusieurs fois de monsieur Gérard Miller,
36:25 depuis une cinquantaine d'affaires, où il s'était exprimé sur l'affaire Darmanin.
36:28 La grève SNCF, ça c'est quand même
36:31 vraiment... - Ah bon ? C'est vous qui dites ça ?
36:34 Qui expliquez que vous êtes content comme tout, qu'il y ait un monopole
36:37 et tout, ou vous défendez la SNCF ?
36:40 - Il y en a plus de monopoles.
36:43 - Quand vous avez un monopole, vous n'en faites pas.
36:46 - Un TGV sur deux !
36:49 Un TGV sur deux circulera sur lesquels, je peux vous dire,
36:52 c'est une grève qui va être très suivie, parce qu'on a tous des enfants
36:55 et parfois des gens que nous attendions
36:58 à Paris ou qui devaient partir.
37:01 Toutes les familles sont percutées.
37:04 Ou en tout cas, beaucoup de familles qui devaient voyager.
37:07 Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? Il y a un sondage d'ailleurs,
37:10 avec les Français, massivement, qui regrettent,
37:13 je crois que c'est les grèves dans les transports
37:16 en commun, "faut-il interdire la grève
37:19 dans les transports en commun durant les vacances scolaires ?"
37:22 52% ? Oui, on pourrait imaginer qu'il y ait plus d'ailleurs.
37:25 - Les Français sont assez partagés. - Exactement.
37:28 - Les Français sont attachés. - Alors écoutez Attal,
37:31 parce que c'est intéressant ce qu'il dit. Je trouve qu'il fait preuve d'autorité
37:34 dans les mots. - Il aggrève.
37:37 - Il n'est pas à la SNCF.
37:40 Mais il ne caresse pas les gens dans le sens du poil.
37:43 - Il les coutoure. - Exactement.
37:46 - Quand je me mets à la place des Français,
37:49 j'en suis un par ailleurs,
37:52 on peut avoir parfois le sentiment que,
37:55 une forme d'habitude à chaque vacances qui arrive,
37:58 d'avoir l'annonce d'un mouvement de grève.
38:01 Et moi je pense évidemment aux Français,
38:04 je pense aussi à beaucoup de cheminots qui finalement se disent,
38:07 c'est aussi l'image de notre entreprise,
38:10 de la SNCF, dont on est particulièrement fier, et pour laquelle on est particulièrement fier
38:13 de travailler, qui à chaque fois finalement en prend un coup.
38:16 Moi je vais vous dire, je pense que les Français sont
38:19 très attachés à notre Constitution
38:22 et au droit de grève, et constitutionnel.
38:25 Ils savent que la grève, c'est un droit.
38:28 Mais je crois qu'ils savent aussi que travailler, c'est un devoir.
38:31 - C'est une spécificité française
38:34 qui n'existe pas dans d'autres pays.
38:37 Je suis désolé de vous dire,
38:40 dans beaucoup de pays,
38:43 quand vous êtes en situation de monopole,
38:46 quand l'entreprise est publique, vous n'avez pas le droit de faire grève.
38:49 Et quand M. Attal, qui parle bien, mais qui dit que les Français sont habitués,
38:52 ils sont tellement habitués, même décérébrés,
38:55 que vous en avez presque la moitié qui accepte
38:58 d'être les otages de cela.
39:01 - Entreprise publique ou pas,
39:04 il rappelle quand même un principe qui est fondamental, que la grève est effectivement un droit,
39:07 un droit constitutionnel, et qu'effectivement, moi je pense aussi aux travailleurs du rail,
39:10 il y a des métiers très pénibles, et il y en a certains qui font peut-être légitimement grève,
39:13 par rapport à des situations sociales et économiques.
39:16 - Les contrôleurs, ce que demandent les contrôleurs,
39:19 c'est qu'on intègre leurs primes au salaire de base.
39:22 Le problème, c'est que si tu ne donnes plus de primes,
39:25 plus personne ne voudra faire
39:28 le travail de nuit ou le travail en décalage.
39:31 Vous me suivez ?
39:34 - Je veux dire que les primes, c'est parce que c'est moins rigolo.
39:37 Tu gagnes beaucoup mieux ta vie quand tu fais
39:40 un Paris-Toulouse de nuit,
39:43 mais c'est moins agréable.
39:46 - C'est valable pour beaucoup de métiers.
39:49 - Oui, mais l'histoire des primes...
39:52 - Vous n'arrêtez pas de présenter la matinale pour autres.
39:55 - Oui, mais vous avez des primes de la même manière, d'ailleurs, et c'est intéressant.
39:58 Et quand vous ne faites plus la matinale, on vous enlève votre prime.
40:01 - Je veux dire que si vous mettez toutes les primes
40:04 dans le salaire de base, les gens ne vont plus faire
40:07 le travail.
40:10 - J'ai une limite parce que le nombre de secteurs
40:13 qui sont concernés par ce type de problématiques et qui n'ont même pas le droit
40:16 de parler, de l'ouvrir... Objectivement, à la SNCF,
40:19 je sais que je vais me faire plein d'ennemis, mais ils sont pas mal lotis.
40:22 Il y a beaucoup de protection, il y a un comité d'entreprise qui est très aidé,
40:25 les familles sont aidées.
40:28 - Hier, de 23 ans, sur-européen, contrôleur de 23 ans,
40:31 sur-européen que j'ai, bac+2, primes comprises,
40:34 38 000 euros par an. - C'est beaucoup.
40:37 - Parlez-t'en. - Je pensais que vous alliez dans l'autre sens.
40:40 - C'est beaucoup. - À 23 ans.
40:43 - C'est beaucoup, mais le métier de contrôleur...
40:46 - En Italie, on est capable de dire "on ne fait pas grève à Noël,
40:49 on ne fait pas grève pendant les vacances de part".
40:52 - Un sujet...
40:55 - Sur lequel ils sont en train de parler.
40:58 - Un sujet qui me passionne, et ça s'est passé à l'Assemblée nationale,
41:01 aujourd'hui. Ça passe en l'OCDE.
41:04 Il y a M. Véran qui a pris la parole.
41:07 On est en train de faire passer un texte qui interdira,
41:10 si j'ai bien compris, vous m'avez... - Absolument, sur les dérives sectaires.
41:13 - Sur les dérives sectaires, mais qui interdira surtout de contester,
41:16 par exemple, un vaccin.
41:19 De dire qu'un vaccin, peut-être, il y a des soucis avec ce vaccin.
41:22 Et ça entrera dans le texte "Approuve la création
41:25 d'un nouveau délit de provocation à l'abstention de soins".
41:28 Donc, quelqu'un qui viendrait sur un plateau de télévision
41:31 qui dira "attention, votre vaccin, il y a un truc qui n'est pas bien, là, quand même,
41:34 parce qu'il a été fait, on ne sait pas comment,
41:37 et il peut avoir des conséquences sur ce vaccin",
41:40 il ne pourra plus le dire. Et tout ça va dans la même société
41:43 qui se met en place. Vous parliez de "Ruel" de temps en temps,
41:46 et on en a parlé en début d'émission avec ce qui nous arrive à nous.
41:49 Donc, je trouve qu'il y a quand même une drôle...
41:52 C'est une drôle de période, parce que ça passe comme ça.
41:55 Alors, vous allez écouter l'échange entre M. Véran,
41:58 qui, d'une certaine manière, on peut voir qu'il règle ses comptes
42:01 avec Didier Raoult. Ça peut être une interprétation possible.
42:04 - Franchement, c'est la loi anti-Raoult. C'est comme ça.
42:07 - Et la réponse de Marine Le Pen. Et moi, je trouve que ça,
42:10 ces sujets-là me passionnent. Pourquoi ? Parce que le politiquement correct
42:13 ne réagit absolument pas là-dessus.
42:16 Il valide. C'est-à-dire que les bien-pensants valident
42:19 qu'on ne puisse pas s'exprimer. Je trouve ça magnifique.
42:22 Écoutez.
42:25 - En France, la loi doit protéger les plus fragiles
42:28 et condamner tous ceux qui prospèrent sur la peur,
42:31 la misère et la mort. Avant de venir,
42:34 j'ai cherché sur Google, j'ai tapé, par exemple,
42:37 "Gourou" et "Raoult", et j'ai trouvé plus de réponses
42:40 qu'en tapant "Sciences" et "Le Pen".
42:43 (Applaudissements)
42:46 - Il y aura, mesdames et messieurs les députés,
42:49 d'autres crises sanitaires dans notre pays.
42:52 Il y aura d'autres gourous. Certains parviendront
42:55 à ébranler la confiance de nos concitoyens à large échelle.
42:58 D'autres attendront même peut-être à nos institutions.
43:01 Nous sommes ici pour faire la loi.
43:04 Nous sommes ici pour protéger les plus fragiles.
43:07 Nous sommes ici pour rappeler des évidences.
43:10 Nous sommes ici pour faire la loi.
43:13 Nous sommes ici pour protéger les plus fragiles.
43:16 Nous sommes ici pour protéger les plus fragiles.
43:19 - La parole est à madame Elisabeth Pompili.
43:22 - Je suis d'accord avec le député de la République.
43:25 Nous avons des idées scientifiques.
43:28 On peut débattre de toutes les idées,
43:31 mais on ne peut pas s'inroger des compétences qu'on n'a pas
43:34 et attenter à la sécurité et à la santé de nos concitoyens
43:37 et de nos concitoyens.
43:40 Le président de la République a été scientifiquement démontré.
43:43 Il a osé parler de monsieur Raoult.
43:46 Alors on va parler du professeur Raoult,
43:49 parce que c'est un sujet fondamental.
43:52 Mais dites-moi, il n'y a pas quelques ministres
43:55 qui ont été soignés par le professeur Raoult?
43:58 Il n'y a pas quelques-uns de vos grands-mères,
44:01 présidents de conseils régionaux,
44:04 qui ont été soignés par le professeur Raoult?
44:07 Il n'y a pas un président de la République
44:10 qui est allé pour rendre hommage au professeur Raoult?
44:13 Et maintenant, vous le traînez dans la boue.
44:16 Comme quoi, il faut conserver à tout prix
44:19 la liberté de critique et la liberté d'expression.
44:22 Merci de votre démonstration.
44:25 - Il y a une petite tension dans la majorité à ce sujet,
44:28 puisqu'on me dit que la ministre qui a parlé de la sécurité
44:31 de la République, c'est Sabrina Agresti Roubache,
44:34 qui avait été soignée par le professeur Raoult.
44:37 C'est ce qu'elle avait déclaré à l'époque.
44:40 - Elle a émis un avis de réserve sur le sujet.
44:43 Et le président du groupe macroniste
44:46 est venu engueuler la ministre pour lui dire
44:49 qu'il arrêtait tout, qu'il ne pouvait pas continuer
44:52 les débats comme ça. Je n'ai jamais vu un président
44:55 de groupe engueuler un ministre et lui dire
44:58 que personne ne peut continuer.
45:01 - C'est très grave ce qui se passe.
45:04 Olivier Véran, si sa loi est adoptée,
45:07 il serait condamné par sa propre loi.
45:10 Au début du Covid, il a dit des choses
45:13 et il s'est contredit par la suite.
45:16 Deuxièmement, il y avait plein de professeurs de médecine
45:19 qui se sont tous trompés sur les plateaux de télévision.
45:22 Ils auraient tous été condamnés.
45:25 - Je me souviens de ces débats.
45:28 J'ai passé tout le Covid sur des plateaux de télévision
45:31 et les professeurs de médecine disaient
45:34 qu'ils n'en savent rien. Ils étaient très affirmatifs.
45:37 - Je n'ai pas vu de professeur de médecine.
45:40 J'en ai interrogé qui disait le contraire.
45:43 - Qui disait le contraire de ce qu'ils disaient en plateau.
45:46 - Très vite.
45:49 - Disons fondamental.
45:52 - Nous touchons à un sujet très dangereux
45:55 qui avait été prévu par les grandes dystopies des années 80.
45:58 Aujourd'hui, en prétendant lutter contre la désinformation,
46:01 nous luttons contre la liberté d'expression.
46:04 En faisant tout passer pour fake news, pour désinformation,
46:07 on nuit à la liberté d'expression qui peut exister,
46:10 notamment dans le cas du Covid.
46:13 - Il est 20h56.
46:16 C'est à Saint-Valentin.
46:19 Vous avez prévu un petit dîner?
46:22 - On ne m'envoye pas de sang chez nous.
46:25 - Dès que vous pouvez ne pas dépenser un petit billet,
46:28 tous les prétextes...
46:31 - Est-ce que vous validez la note de fait ce soir?
46:34 - Je vais droit vers l'ArkHomme.
46:37 Je lui explique que chez nous, on ne fait pas de sang.
46:40 C'est mon droit le plus strict.
46:43 Il m'explique que c'est une question d'argent.
46:46 - Je vous ai demandé de me donner votre chanson d'amour préférée.
46:49 On termine par Véronique.
46:52 - C'est ma plus belle histoire d'amour de Barbara.
46:55 Comme je ne fais pas la Saint-Valentin,
46:58 je me la chante à mon anniversaire.
47:01 - Vous êtes assez soliste comme garçon.
47:04 - Est-ce que c'est beau?
47:07 - Est-ce que c'est beau?
47:10 - Cœur tout blanc et griffes aux genoux
47:13 Que se fût j'étais pour l'école
47:16 C'est le tendre amour de gosse
47:19 Où les morsures d'un amour fou
47:22 - Vous êtes tendre parfois.
47:25 Je vous ai vu pleurer sur des chansons.
47:28 - Il peut pleurer sur la monde.
47:31 - Il peut pleurer sur ce monde.
47:34 - Très beau.
47:37 - Quelle est votre chanson préférée?
47:40 - Il faut aller vite.
47:43 Barbara m'a parlé le soir de sa mort.
47:46 J'ai rêvé et le lendemain j'ai appris sa mort.
47:49 J'étais amoureux de Barbara.
47:52 - Je ne savais pas.
47:55 - C'est votre chanson d'amour.
47:58 - J'ai rien à dire par rapport au Scootie Golden Ale.
48:01 - Il a pas pu vous parler le soir de sa mort.
48:04 - C'est merveilleux.
48:07 - On reste dans les années 70.
48:10 Je ne sais pas si...
48:13 - On est déjà assez moderne.
48:16 Paul Molin.
48:19 - J'ai choisi Jean Ferrat.
48:22 Mais à perdre la raison.
48:25 C'est une chanson splendide.
48:28 - C'est une vraie question.
48:31 Aimer à perdre la raison.
48:34 - L'amour c'est le contraire de la raison.
48:37 - C'est un contraire de la raison.
48:40 - C'est Ferrat Chantaragon.
48:43 - Je vois qu'on a choisi
48:46 des choses joyeuses.
48:49 - Bien sûr.
48:52 - On est modernes.
48:55 - C'est toujours toi que l'on blesse.
48:58 Pour toi briser l'heure de ma faiblesse.
49:01 - Cette émission
49:04 prend un tour différent.
49:07 - Il est beau comme tout.
49:10 - Il a un côté
49:13 Rock Hudson.
49:16 - Un souverainiste américain.
49:19 - C'est vrai.
49:22 - Cher Véronique Jacquet.
49:25 - J'aurais pu choisir "Dit quand reviendras-tu" de Barbara.
49:28 - "Le coup de soleil" de Richard Cochrane.
49:31 - J'ai choisi "Non je n'ai rien oublié" d'Aznavour.
49:34 - Ça rime avec amour toujours.
49:37 - On n'a pas dépassé 75 pour le moment.
49:40 - On n'a pas.
49:43 - Je vous regarde.
49:46 - Quelle est la particularité de cette chanson ?
49:49 - Je n'ai rien oublié.
49:52 - Elle est longue.
49:55 - On va l'écouter jusqu'au bout.
49:58 - Allez-y.
50:01 - Si les mots les a gagnés
50:04 remarquent souvent les êtres.
50:07 - Tu n'as pas changé.
50:10 - La coiffure.
50:13 - Je t'aime.
50:16 - Non je n'ai rien oublié.
50:19 - Qu'est-ce que j'avais choisi ?
50:22 - Il y en a plein que j'aime de chansons.
50:25 - "Je peux inventer" de Franz Gag.
50:28 - C'est pas mal non plus.
50:31 - "Aucune" après l'an 2000.
50:34 - "L'une des classes" de Jean-Luc Moulin.
50:37 - J'aime la jouer au piano le soir.
50:40 - Je la rejoue.
50:43 - "Midnuit" de Thomas Fillon.
50:46 - Quand ma fille en s'est rentrée sur mon piano avec eux,
50:49 je la joue.
50:52 - Et je la joue.
50:55 - Bien sûr.
50:58 - C'est merveilleux.
51:01 - "Je rêve de te dire tout ça"
51:04 - On chante et tout de suite ça change.
51:07 - Elles sont toutes bien.
51:10 - Même si Ferrand est là.
51:13 - J'avais demandé à Benjamin Naud sa chanson.
51:16 - Il n'a plus le temps.
51:19 - La Saint-Valentin vous la faites avec les téléspectateurs.
51:22 - Pendant un moment.
51:25 - J'ai d'autres activités.
51:28 - Je vais rejoindre mon épouse avec un bouquet de fleurs.
51:31 - Ça s'arrête en combien vos chansons d'amour ?
51:34 - On en a fait 5.
51:37 - Ce n'est pas nos chansons d'amour.
51:40 - On avait des plus récentes en stock.
51:43 - La chanson d'amour c'est plus Barry White, Stevie Wonder.
51:46 - Je n'ai pas compris les noms que vous avez mis.
51:49 - Barry White, Stevie Wonder.
51:52 - Je ne sais pas de qui vous parlez.
51:55 - Même Lara Fabian.
51:58 - Je t'aime bien sûr.
52:01 - Je t'aime comme un lourd soldat.
52:04 - Je rêverais de faire des émissions musicales.
52:07 - Dans un instant.
52:10 - On ne sait pas qu'on s'ennuie mais on va y aller.
52:13 - Vous savez comment il appelle la clientèle ?
52:16 Avant d'entrer en plateau, on lui dit
52:19 qu'est-ce que tu penses de ça ?
52:22 Je réserve ma parole pour la clientèle.
52:25 - C'est incroyable.
52:28 - Question d'éthique commerciale.
52:31 - C'est bien ce que je dis.
52:34 - Il est toujours sur ce registre.
52:37 - Pour commenter le communiqué de l'Arkham,
52:40 je me suis dit qu'une ancienne de l'Arkham,
52:43 ce serait pas mal.
52:46 Christine Kelly sera là.
52:49 - Je salue Mme Cointreau qui nous regarde régulièrement.
52:52 Vous avez raison d'apporter un peu de légèreté.
52:55 Jean Ferrat, c'est bien Barbara,
52:58 cela rééquilibre politiquement
53:01 et Jean Ferrat encore plus parfait.
53:04 - C'est bon pour nous.
53:07 - C'est M. François Pinte qui m'envoyait ce petit message.
53:10 Je cherche Florian Doré.
53:13 Jean-Luc Lombard était à la réalisation.
53:16 Dominique Raymond était à la vision.
53:19 Marc Fontaine était au son.
53:22 Merci à Benjamin Nau, Marouane Saïr et Florian Doré.
53:25 A demain.
53:30 [Rire]