Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00 - Elisabeth Lévy, Philippe Bélger, Jérôme Béglé et Olivier Dardigolles sont avec nous.
00:06 Nous allons parler de la conférence de presse qui a eu lieu cet après-midi de nos amis de Reporters sans Frontières.
00:13 Vous vous souvenez que Christophe Deloire avait été passé ici, avait été très efficace sans doute dans son argumentation.
00:20 Il a organisé aujourd'hui une conférence de presse.
00:22 Alors ces gens sont formidables parce qu'ils disent des choses qui ne sont pas vraiment raccords avec ce qu'ils font.
00:28 Et il est voltairien.
00:32 Alors c'est la fameuse phrase apocryphe de Voltaire.
00:35 Donc je vous commence, je vous propose d'écouter ce que dit M. Deloire, qui est le président et secrétaire général d'ailleurs de Reporters sans Frontières, sur son voltairisme.
00:48 Allons-y.
00:49 - Vous connaissez la phrase, je crois, apocryphe de Voltaire.
00:54 On se battra, je me battrai pour que vous puissiez le dire, même si je ne suis pas d'accord avec vous.
01:01 C'est exactement l'état d'esprit de RSF.
01:04 On est voltairien.
01:06 Et disons-le, si n'importe quelle opinion, et y compris bien sûr celles qui sont sur CNews, ne pouvaient pas trouver leur place à la télévision, on serait là.
01:17 On serait là, y compris pour défendre CNews.
01:21 Et on les défendra toujours.
01:26 Voilà, c'est nous les voltairiens.
01:27 - Il faut qu'il fasse un numéro comique, il faut qu'il monte sur scène.
01:32 Moi je pense qu'il faut qu'il fasse du stand-up, vous voyez, ça fait rire d'ailleurs.
01:38 On peut la passer tous les jours.
01:40 - Après le déclenchement des hostilités, je pense qu'ils n'ont pas pris conscience de l'effet de blast, comme on pourrait dire.
01:49 - Souffle.
01:50 - Le souffle de ce qui a été décidé.
01:52 C'est-à-dire que ce qui apparaissait comme étant quelque chose contre la chaîne, contre CNews, va devenir une façon complète de réor...
02:00 Si ça va au bout, parce que je ne crois pas...
02:02 - Ça ne peut pas aller au bout.
02:03 - Ça ne peut pas aller au bout.
02:04 Et tu deviens une façon complète de réorchestrer les débats en France.
02:06 Et va être plus ennuyeux pour certaines chaînes de télévision et de radio, comme on l'a dit, que pour CNews.
02:11 Et donc là, il est urgent, comment dirais-je, de replier la canne à pêche.
02:16 - Oui, on ne la replie pas vraiment.
02:18 - L'Arkom a bien replié déjà.
02:20 - L'Arkom a été sommé par le Conseil d'État, ce n'était pas eux qui étaient à la manœuvre.
02:26 - Philippe Bizet.
02:26 - Philippe Bizet.
02:28 - Il s'est rendu compte que il va nous offrir la possibilité de questionner la neutralité de tous les médias publics.
02:38 Auparavant, on pouvait en penser ce qu'on voulait.
02:41 Moi, je disais « Pickpong » de France Inter, ce n'était pas très original.
02:45 Tandis que là, on va pouvoir, au nom d'une décision du Conseil d'État, dire « mais c'est scandaleux ».
02:51 - Alors, vous l'écouterez tout à l'heure parce qu'il dit « bon, on ne mélange pas, on n'est pas dupes ».
02:55 Vous verrez, il dit « on n'est pas dupes », bien sûr, c'est pour tout le monde, mais CNews, ce n'est pas France Inter.
03:00 - Excusez-moi, dans Télérama, ce soir, Christophe Deloire dit « accuse CNews de tricherie ».
03:07 Moi, j'aimerais savoir qui est Christophe Deloire, parce qu'on avait le gendarme des médias, c'est normal, une institution.
03:12 Et maintenant, on a le flic des médias, on a un type qui n'a aucune légitimité, si vous voulez, pour...
03:17 - Il est venu ici, il a été incapable de particuler de mots.
03:24 - Mais j'ai vu.
03:25 - Je veux dire, ça a été un naufrage.
03:27 - Je voudrais ajouter une chose.
03:28 - Voilà, tout le monde a vu qui il était.
03:30 - Vous avez raison.
03:30 - C'était une catastrophe pour lui, le pauvre diable.
03:33 - Non, mais vous avez raison, mais je voudrais ajouter une chose, parce que vous rigolez...
03:37 - Je vais être tout seul.
03:38 - Pardon, vous rigolez sur le Voltairien, mais moi, naïvement, j'ai pensé que le lendemain de la décision du Conseil d'État,
03:46 il y aurait une levée de bouclier des journalistes, y compris de gauche, qui auraient dit « nous, nous ne partageons pas leurs idées ».
03:53 - Jamais !
03:53 - Et nous nous battrons pour qu'ils puissent...
03:55 - Mais jamais, Elisabeth, vous êtes d'une naïveté, vous vous rendez... Franchement, vous êtes une enfant.
04:00 Pardonnez-moi de vous le dire comme ça.
04:01 - Non, c'est presque un compliment.
04:03 - Vous êtes une enfant.
04:04 - Je veux dire, la presse, toutes les journaux, là, depuis lundi, la une de Télérama, la une de L'Express, c'est CNews.
04:11 Ils n'ont que CNews à parler, pour deux ou trois raisons.
04:13 D'abord, parce que ça se vend.
04:14 Je pense que Télérama va faire sa meilleure vente en parlant de CNews.
04:17 C'est pas en parlant parfois des sujets dont ils parlent qu'ils vont faire de la vente.
04:21 Ça, c'est la première chose.
04:22 Et on les a mis, entre guillemets, comme disent les jeunes, en PLS, tous ces gens-là, parce que c'est une déflagration, CNews, je le dis sans arrêt, puisque ça marche.
04:32 Puisqu'en fait, le public manifestement plébiscite cette chaîne.
04:38 Donc ça les rend fous qu'une chaîne qui parle d'autres sujets, ou plus exactement, qui reçoive d'autres gens qu'ils ne recevaient pas.
04:47 - Il y a un sujet aussi.
04:48 - Il y a les autres sujets.
04:49 - D'ailleurs, je m'aperçois, je fais juste une petite parenthèse, que notre concurrent direct, depuis hier, manifestement, parle de sujets dont il ne parlait pas forcément avant.
05:00 - Mais je veux refaire la parenthèse.
05:03 - Il y a quelque chose de singulier dans la séquence, c'est qu'il existe dans des professions de l'animosité, des rapports rugueux ou difficiles.
05:09 Mais le niveau de détestation, quasiment de haine, dans ce monde des journalistes, atteint sur les derniers jours un niveau inégalé.
05:19 C'est-à-dire qu'on peut avoir au sein d'une profession quelque chose de parfois un peu vif, mais là, il y a un acharnement entre collègues, j'ai envie de dire.
05:31 - Je suis d'accord avec vous, et tous les jours, je dis que les coups les plus durs que nous recevons sont les coups des journalistes, plus durs que les politiques.
05:38 Je peux le vérifier.
05:40 - Alors qu'il y a des rédactions, il y a des confrères.
05:42 - Alors, deuxième passage.
05:44 - Il y a bon nombre d'entre eux qui se compensent dans notre profession.
05:46 Disons-le aussi, quand même, on va dire les choses.
05:48 Tout le monde part sur la même ligne.
05:50 Il y a beaucoup de jalousie, il y a beaucoup d'aigreur, il y a beaucoup de rancœur.
05:54 - Le talent est infutile.
05:56 - Voilà, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
05:58 C'est des gens, bon, c'est compliqué parfois pour eux.
06:00 C'est compliqué, il faut le dire.
06:02 Bien sûr, c'est compliqué.
06:04 - On aurait pu avoir un bon débat.
06:06 - Voilà, à la télévision, nous, on a parfois la belle vie par rapport à eux.
06:08 Donc voilà, c'est pas simple.
06:10 - Ça veut dire qu'il y avait la possibilité d'un bon débat.
06:12 - On aurait pu avoir un bon débat sur qu'est-ce que le pluralisme.
06:14 On aurait pu avoir un débat là-dessus.
06:16 - C'est un vrai débat d'ailleurs.
06:18 - Bon, donc il y a plein de choses.
06:20 Et puis il y a peut-être aussi de la conviction chez eux.
06:22 Ils pensent que vraiment...
06:24 Moi, j'invite tout le monde à nous regarder.
06:26 C'est tout.
06:28 - Ils pensent que leurs opinions sont des vérités.
06:30 - J'invite tout le monde à nous regarder.
06:32 Hier, nous avons fait une demi-heure avec Nicolas Sédoux.
06:34 L'autre jour, on a fait une demi-heure avec Renaud Capuçon.
06:36 Deuxième passage.
06:38 Attaque CNews, justement, de M. Deloire.
06:40 - Pourquoi nous avons attaqué l'Arkom ?
06:42 Parce que c'est l'Arkom contre qui nous avons exercé un recours
06:44 dans le dossier CNews.
06:46 Parce qu'il y a une évolution dans les chaînes d'information.
06:48 Jusqu'à présent, les chaînes d'information ont essayé de tenir une ligne
06:50 distinguant le journalisme de la politique.
06:52 Et en fait, c'est le contournement de la loi par CNews
06:54 qui pose problème.
06:56 Il y a une forme de tricherie.
06:58 Et il fallait que les journalistes
07:00 puissent se faire enregistrer.
07:02 Et c'est ce qu'on a fait.
07:04 Et c'est ce qu'on a fait.
07:06 Et c'est ce qu'on a fait.
07:08 Et c'est ce qu'on a fait.
07:10 Et c'est ce qu'on a fait.
07:12 Et c'est ce qu'on a fait.
07:14 Et c'est ce qu'on a fait.
07:16 Et c'est ce qu'on a fait.
07:18 Et c'est ce qu'on a fait.
07:20 Et c'est ce qu'on a fait.
07:22 Et c'est ce qu'on a fait.
07:24 Et c'est ce qu'on a fait.
07:26 Et c'est ce qu'on a fait.
07:28 Et c'est ce qu'on a fait.
07:30 Et c'est ce qu'on a fait.
07:32 Et c'est ce qu'on a fait.
07:34 Et c'est ce qu'on a fait.
07:36 Et c'est ce qu'on a fait.
07:38 Et c'est ce qu'on a fait.
07:40 Et c'est ce qu'on a fait.
07:42 Et c'est ce qu'on a fait.
07:44 Et c'est ce qu'on a fait.
07:46 Et c'est ce qu'on a fait.
07:48 Et c'est ce qu'on a fait.
07:50 Et c'est ce qu'on a fait.
07:52 Et c'est ce qu'on a fait.
07:54 Et c'est ce qu'on a fait.
07:56 Et c'est ce qu'on a fait.
07:58 Et c'est ce qu'on a fait.
08:00 Et c'est ce qu'on a fait.
08:02 Et c'est ce qu'on a fait.
08:04 Et c'est ce qu'on a fait.
08:06 Et c'est ce qu'on a fait.
08:08 Et c'est ce qu'on a fait.
08:10 Et c'est ce qu'on a fait.
08:12 Et c'est ce qu'on a fait.
08:14 Et c'est ce qu'on a fait.
08:16 Et c'est ce qu'on a fait.
08:18 Et c'est ce qu'on a fait.
08:20 Et c'est ce qu'on a fait.
08:22 Et c'est ce qu'on a fait.
08:24 Et c'est ce qu'on a fait.
08:26 Et c'est ce qu'on a fait.
08:28 Et c'est ce qu'on a fait.
08:30 Et c'est ce qu'on a fait.
08:32 Tout ce qu'il dit, pardonnez-moi,
08:34 tout ce qu'il dit est faux.
08:36 Parce que ces news ne trichent pas.
08:38 Puisque l'Arkham précisément avait expliqué
08:40 qu'il n'y avait pas matière
08:42 à sanctionner ces news.
08:44 Première chose. Là, on va voir ce que va dire maintenant l'Arkham
08:46 avec des nouvelles règles.
08:48 Pourquoi pas. Chacun sera soumis
08:50 à ses règles. Mais il ne peut pas dire
08:52 que ces news trichent.
08:54 Ça c'est son interprétation.
08:56 Qu'il fait. Mais évidemment, c'est pas celle
08:58 de l'Arkham. Donc on verra.
09:00 À chaque fois que je lui ai posé ces questions-là,
09:02 il n'y a jamais répondu. Il triche.
09:04 Mais en quoi ? Comment ? Précisément ?
09:06 J'attends. Moi je lui ai posé toutes ces questions.
09:08 En quoi je triche ?
09:10 En quoi je triche ? En quoi nous trichons ?
09:12 Il n'y a jamais un début de réponse. C'est pour ça que
09:14 tout cela, à mon avis...
09:16 - Le scandale,
09:18 c'est d'avoir du succès.
09:20 - Oui, je sais pas, mais...
09:22 - Oui.
09:24 - Non, non, le scandale c'est de...
09:26 - Ça me rappelle une chanson de Michel Sardou
09:28 que j'ai adorée, qui est très peu connue.
09:30 "Quel talent, quel salaud".
09:32 - Oui, mais si les gens
09:34 sont pas contents, ils changent de chaîne.
09:36 - Bien sûr. - Ils veulent pas nous voir.
09:38 Moi, quand il y a un programme qui me l'est pas, je change de chaîne.
09:40 - Il trouve qu'il y a une chanson de singulier.
09:42 - C'est singulier,
09:44 d'ailleurs, comme combat.
09:46 Il y a 300 chaînes en France.
09:48 - On n'a pas les questions ?
09:50 J'aurais aimé savoir si des confrères
09:52 ont protesté. - Mais vous aurez...
09:54 - Je sais, une enfant.
09:56 - Mais la France...
09:58 Vous avez 80% des gens qui sont très à gauche
10:00 dans ce métier. - Il y avait peut-être
10:02 20% des autres. - Reux à gauche.
10:04 Donc, effectivement, ils ne peuvent pas supporter.
10:06 Par exemple, ils vous entendent, vous.
10:08 Vous êtes plutôt à droite.
10:10 M. Darty Goll, il était habitué, avant.
10:12 On entendait sa parole sur les plateaux.
10:14 Mais vous, on l'entendait peut-être moins, ou on vous entend moins ailleurs.
10:16 De la même manière que notre
10:18 ami Goll Nadel n'est pas invité
10:20 de Soutien aux risques publics. - Je n'ai jamais autant parlé qu'ici.
10:22 - Oui, bien sûr. - Moi, à un moment,
10:24 les gens qui...
10:26 À un moment, les gens qui pensaient comme moi
10:28 ont été écartés des autres plateaux.
10:30 - Vous n'avez jamais autant parlé. Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
10:32 C'est 80%.
10:34 Je ne connais pas de journaliste
10:36 qui vote Jean-Marie Le Pen.
10:38 Ou Marine Le Pen. Ça n'existe pas. - Il n'y en a aucun.
10:40 - Il n'y en a pas. Aucun. - Entre lesquels
10:42 je le dis, non. - Aucun.
10:44 - C'est pas l'art. - Comment ?
10:46 Non, mais ça représente 40% de l'électorat.
10:48 Il n'y en a pas un ? - Bah oui.
10:50 - Il y en a, on l'a vu. - Non.
10:52 - Il y a des journalistes qui votent Marine Le Pen.
10:54 - Mais écoutez...
10:56 - Pas à la télé.
10:58 - Même des journalistes qui votent Emmanuel Macron
11:00 au premier tour, il n'y en a quasiment pas.
11:02 Ils votent Jean-Luc Mélenchon.
11:04 Ils ont voté aux prévisions. Je vous assure.
11:06 - Il y avait eu un sondage.
11:08 - À l'école des journalistes. - Bien sûr.
11:10 Tout le monde, c'est ça. Alors évidemment, c'est pas...
11:12 - Mais le pluralisme,
11:14 c'est pas une question de droite et de gauche.
11:16 C'est pas seulement ça.
11:18 C'est la liberté d'être en opposition.
11:20 - Le service public.
11:22 Alors là, c'est un des passages que j'ai préféré.
11:24 Il dit "bon, ça s'applique à tout le monde,
11:26 mais nous sommes vigilants."
11:28 Nous, nous savons.
11:30 Nous, Christophe Deloire,
11:32 nous savons.
11:34 Nous, Christophe Deloire,
11:36 nous savons. Nous avons
11:38 le bien et le mal.
11:40 - Le camp du bien, le camp du mal.
11:42 - Le camp du bien, le camp du mal.
11:44 - Et on les paye.
11:46 - Oui, c'est une subvention.
11:48 - Ne soyez pas...
11:50 - C'est de l'argent veillé.
11:52 - Non mais merci.
11:54 - Excusez-moi.
11:56 - On peut payer pour te faire taper dessus.
11:58 - On paye déjà pour France Inter.
12:00 - Allez, écoutons monsieur Deloire,
12:02 qui nous fait le camp du bien et le camp du mal.
12:04 - La seconde question, c'était
12:08 sur France Inter.
12:10 Ou sur les médias publics.
12:12 La loi, elle est la même pour tous.
12:14 Évidemment qu'on a connaissance
12:16 de griefs qui sont invoqués
12:18 à l'adresse du service public.
12:20 Ça mérite d'être regardé.
12:22 Mais nous, encore une fois,
12:24 on n'est pas dans une logique politique.
12:26 Donc on ne dit pas qu'il faut regarder
12:28 d'un seul côté.
12:30 On ne fait pas non plus
12:32 de fausses équivalences.
12:34 On ne dit pas qu'il y a
12:36 similitude entre
12:38 des chaînes de nature différente.
12:40 Mais ça mérite d'être regardé,
12:42 évidemment. Et puis du coup,
12:44 d'un point de vue démocratique,
12:46 dès lors qu'on est là sur les principes,
12:48 il faut qu'il soit mis en oeuvre
12:50 et qu'il soit mis en oeuvre partout.
12:52 Et c'est ce qu'on a obtenu
12:54 de la décision du Conseil d'État
12:56 qui, évidemment, à votre question,
12:58 est mise en oeuvre partout.
13:00 La loi, elle n'est pas spécifique
13:02 pour une chaîne plutôt que les autres.
13:04 - Vous savez ce qui est terrible ?
13:06 Il y a beaucoup d'écoles.
13:08 - La condescendance avec laquelle
13:10 il traite un problème
13:12 il nous permet d'aborder,
13:14 mais en considérant qu'il est dérisoire.
13:16 Et quand on lit un reportage,
13:18 je ne sais plus où je l'ai vu,
13:20 un journaliste a suivi quasiment
13:22 toute la journée France Inter
13:24 et a constaté...
13:26 - Dans Causeur, sur le site de Causeur.
13:28 - Absolument, c'est extraordinaire
13:30 de voir à quel point
13:32 tous les journalistes,
13:34 sans exception, ont une tonalité de gauche.
13:38 - Un jour, le plus proche conseiller
13:40 de la direction de Bill Clinton avait dit
13:42 "on a écrit beaucoup de choses sur la communication"
13:44 mais au final, au bout du bout, il reste une chose.
13:46 La sincérité.
13:48 Est-ce que celui qui parle est sincère ?
13:50 Ça se ressent directement.
13:52 Et là, il ne pense pas ce qu'il dit.
13:54 Ça se voit.
13:56 Il le dit, mais on voit qu'il ne le pense pas.
13:58 - Il n'est pas du tout sincère.
14:00 - Il est mal à lèvres.
14:02 - Bon, allez, le dernier.
14:04 - Ce qui se conçoit aisément est exprimé clairement.
14:06 Il y a des mots pour le dire.
14:08 - Il saura bien que je... dont j'ignore...
14:10 - Il ne pense pas ce qu'il dit.
14:12 - Il est très gêné, vous avez raison.
14:14 - Bon, vous voulez un dernier passage ?
14:16 - Non.
14:18 - Oui, moi j'aime beaucoup.
14:20 - Ah, vous aimez beaucoup.
14:22 - J'aime beaucoup le voir empêtré
14:24 dans une argumentation.
14:26 - Il y a des gens qui sont
14:28 peut-être plus explicites.
14:30 - Oui, là, il est mal à lèvres.
14:32 J'ai presque de la pitié, moi.
14:34 - Ça ne fait pas du tout rire.
14:36 - Écoutons, mais non, mais...
14:38 - C'est des flics !
14:40 Vous voulez que je vous dise ?
14:42 Ce sont des flics, ce sont des...
14:44 Ils veulent vous ficher, voilà.
14:46 Ce sont des journalistes qui veulent vous ficher.
14:48 C'est formidable, d'ailleurs.
14:50 - Il dit que non.
14:52 - Mais il vous dira jamais.
14:54 C'est drôle de faire ce métier
14:56 pour aller fliquer les autres.
14:58 Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
15:00 - Il veut vous ficher en disant...
15:02 - Bien sûr.
15:04 - Il est toujours moron.
15:06 - Non, ça commence au jour le jour.
15:08 - Je vous répète tout ça.
15:10 J'attends avec impatience
15:12 ce que dira l'Arkom.
15:14 Que voulez-vous que dise l'Arkom ?
15:16 Elle va dire "Jérôme Béglé,
15:18 Olivier Lartigold..."
15:20 - L'Arkom a l'air de dire que les cartes de presse
15:22 vont échapper à cette espèce de tri...
15:24 - Ah bon ?
15:26 - Ils ont rendu une...
15:28 - Écoutons la dernière passage
15:30 de monsieur Deloire.
15:32 - Est-ce que nous serions
15:34 un syndicat de commissaires politiques ?
15:38 En une semaine,
15:40 nous avons été accusés
15:42 de macartisme,
15:44 de stalinisme
15:46 et même de nazisme,
15:48 disons-le, puisque
15:50 nous avons été accusés de vouloir
15:52 apposer sur les personnes
15:54 des triangles,
15:56 comme il y avait des triangles rouges-roses.
15:58 Bref, nous serions les pires ennemis
16:00 de la France.
16:02 La France serait menacée,
16:04 je dis ça vraiment pour rappeler
16:06 ce qui a pu être dit cette semaine,
16:08 serait menacée
16:10 de dérives libérales,
16:12 de vouloir ficher
16:14 politiquement les journalistes.
16:16 Vraiment, accusation
16:18 sur cette affaire, disons-le,
16:20 complètement délirante.
16:22 De vouloir établir
16:24 des fichiers, comme il y en avait eu
16:26 dans l'affaire Dreyfus.
16:28 Et je passe
16:30 sur des visuels qui laissent à penser
16:32 qu'on serait un peu comme les frères Quachy.
16:34 Alors, il y a eu d'autres
16:36 allégations,
16:38 selon le fait
16:40 que les médias
16:42 pourraient être placés sous surveillance,
16:44 sous contrôle du fait de cette décision de justice,
16:46 qu'on voudrait construire
16:48 une usine à gaz.
16:50 Bref, des critiques sans lien avec la
16:52 vérité, la réalité.
16:54 Et franchement,
16:56 je crois qu'un remboursement sans frontières,
16:58 on ne mérite pas ça.
17:00 On n'a rien fait d'autre, encore une fois,
17:02 que de demander l'application
17:04 d'une loi juste au fonctionnement des médias.
17:06 Et face
17:08 au bruit et à la fureur,
17:10 vraiment,
17:12 je voudrais dire qu'on est pleinement
17:14 serein,
17:16 on garde notre calme.
17:18 C'est extraordinaire
17:20 parce qu'il énonce avec
17:22 beaucoup de précision ce qu'on
17:24 peut reprocher à la démarche
17:26 qu'il a mise en œuvre, mais il n'y répond
17:28 absolument pas. - Il n'y a jamais l'ombre
17:30 d'un argument, je l'ai lu pendant... Il n'y a pas l'ombre...
17:32 Ce qui est fascinant
17:34 dans ce dossier, c'est "il n'y a pas".
17:36 Voilà, vous avez tant de
17:38 personnes, vous avez tant de sujets,
17:40 il n'y a pas l'ombre
17:42 du début d'un argument.
17:44 Moi, je veux bien...
17:46 - C'est un français stalinien, hein ? - Oui, mais...
17:48 - Mais est-ce que vous avez écouté François Jost ?
17:50 Est-ce que vous avez écouté ?
17:52 - Non, mais franchement...
17:54 Non, mais là, excusez-moi quand je pense
17:56 que lui, c'est un universitaire.
17:58 Vous avez écouté ? Non, mais c'est
18:00 hallucinant ! - Mais c'est François Jost,
18:02 où il est le pauvre. - Oui, mais c'est hallucinant.
18:04 Mais d'accord, mais c'est quand même sur la base
18:06 de son machin, là, de son...
18:08 - D'un pauvre à 2 ans qui a duré 15 jours.
18:10 - Oui, fait il y a 2 ans... - Il a écouté il y a 2 ans
18:12 ces news pendant 15 jours. - Oui, je sais.
18:14 - Il a fait un rapport et le conseil s'est fait après. - Mais c'est sur cette base
18:16 que RSF fonde sa démarche.
18:18 Et puis en plus, excusez-moi,
18:20 que ce type soit à l'université, moi, je l'ai
18:22 découvert à cette occasion. - Mais il est totalement...
18:24 - On va faire la pause et on va changer de sujet. - Il est un naïf
18:26 absolu. - En tout cas,
18:28 je vais vous dire, il y a une chose qui est bien.
18:30 Au moins, nos confrères
18:32 devraient nous remercier. Parce que
18:34 ils vendent de la presse grâce à nous.
18:36 La une de Télérama, je l'ai dit,
18:38 la une de Express, il y a plein de papiers.
18:40 Et puis ils n'ont que ça à écrire, ces news.
18:42 C'est la chose la plus importante au monde
18:44 aujourd'hui, ces news.
18:46 C'est le truc le plus important, tout le monde a un avis.
18:48 - Parce que le New York Times a fait un papier,
18:50 c'est ça qui est con. - Non, mais bon,
18:52 c'est vraiment important. - On l'attend. - Bon, on marque
18:54 une pause, on va parler de l'imam, on va parler
18:56 des agriculteurs,
18:58 on va parler des chiffres de la délinquance.
19:00 Et, alors,
19:02 Roland Bertin est mort.
19:04 - Oh ! - Oui, il avait 93 ans.
19:06 Roland Bertin,
19:08 il était l'inoubliable
19:10 interprète de Ragueneau
19:12 dans Cyrano de Bergerac,
19:14 avec Gérard Depardieu dans
19:16 le film de Jean-Paul Rapneau, vous le voyez.
19:18 Il a été à la comédie française
19:20 je ne sais combien de temps.
19:22 Et il a joué
19:24 le bourgeois
19:26 gentilhomme, donjon, voilà,
19:28 au théâtre. C'était un merveilleux
19:30 comédien. Et c'est vrai que
19:32 Ragueneau,
19:34 c'est... d'abord,
19:36 ce Cyrano de Bergerac,
19:38 on ne peut quasiment plus voir
19:40 Cyrano, tellement Depardieu
19:42 est Cyrano, et Anne Brochet
19:44 est Roxane. - Oui, vous avez raison.
19:46 - Elle est... c'est la plus belle
19:48 Roxane de tous les temps.
19:50 Donc, ce soir,
19:52 et puis la musique de Jean-Claude Petit,
19:54 et la musique de Cyrano...
19:56 - Et puis le fabuleux Depardieu,
19:58 à l'époque.
20:00 - Exceptionnel. Non mais,
20:02 vous avez raison, c'est prodigieux.
20:04 - On n'a jamais fait de même Sorano,
20:06 je l'ai trouvé moins bon, Depardieu.
20:08 - Eh bien, on attend que le service public nous le remontre.
20:10 - Là, vous avez parlé d'un nom
20:12 que plus personne ne connaît, Daniel Sorano,
20:14 qui a fait un Cyrano.
20:16 - Un très grand acteur, il a joué
20:18 dans les années 60. - Il a joué Cyrano, c'est merveilleux.
20:20 Et Jean-Pierre n'a pas été mauvais non plus.
20:22 - C'est Vincent Pérez qui était de Guiche.
20:24 - C'était Vincent Pérez qui était de Gui...
20:26 Non, pas de Guiche, qui était Christian.
20:28 - Christian, oui. - Et de Guiche,
20:30 c'était Jacques Weber.
20:32 - Jacques Weber. - C'était absolument formidable.
20:34 Formidable, Jacques Weber, de Guiche.
20:36 À tout de suite.
20:38 ...
20:42 On passera peut-être un coup de fil à Robert Ménard
20:44 parce qu'il m'a envoyé un petit texto.
20:46 "N'oublie pas que Reporters sans frontières,
20:48 ce n'est pas cette marionnette",
20:50 m'a-t-il écrit. Tu le sais, je ne voudrais pas
20:52 que des dizaines d'années de travail se réduisent à cette mascarade.
20:54 L'imam.
20:56 L'imam, effectivement.
20:58 Alors, aujourd'hui, beaucoup
21:00 de médias en ont parlé.
21:02 Et c'est intéressant, d'ailleurs,
21:04 de voir... - Pour relayer ces fausses excuses
21:06 et ces...
21:08 - L'absus. - Sur l'absus,
21:10 mais il ne doit pas savoir ce que c'est la définition du mot "l'absus".
21:12 L'absus, c'est un mot à la place d'un autre.
21:14 C'est pas 43 phrases à la place de 43...
21:16 - C'est ce qu'a dit le préfet. Je vous propose
21:18 d'écouter beaucoup des...
21:20 Marie-Liès, chevalier,
21:22 nous fait un point sur ce dossier.
21:24 ...
21:26 - Accusé de propos anti-français lors de prêche.
21:28 - On n'aura plus tous ces drapeaux tricolores
21:30 qui nous gangrènent,
21:32 qui nous font mal à la tête,
21:34 qui n'ont aucune valeur auprès d'Allah.
21:36 La seule valeur qu'ils ont, c'est une valeur satanique.
21:38 - Cet imam tunisien est dans le viseur
21:40 du ministre de l'Intérieur.
21:42 Majoubi, imam de Bagnoles-sur-Cesse,
21:44 dans le Gard et vice-président
21:46 du Conseil départemental du culte musulman,
21:48 devrait perdre son titre de séjour.
21:50 C'est en tout cas ce qu'a demandé Gérald Darmanin.
21:52 Interrogé, l'imam a concédé
21:54 un lapsus. - C'est un propos
21:56 qui a dépassé ma pensée. Je parlais
21:58 d'une toute autre situation qui n'avait rien
22:00 à voir avec la France ou le drapeau tricolore.
22:02 Je comprends que ça ait pu choquer.
22:04 C'est un lapsus. Moi, je ne sors pas
22:06 de l'Ena ni de la Sorbonne.
22:08 - Jérôme Bonnet, préfet du Gard, ne croit pas
22:10 à ces explications. Il parle de propos régulièrement
22:12 problématiques et d'une mauvaise gestion
22:14 de la mosquée. - Plusieurs dizaines
22:16 de minutes de prêches qui ont été analysées
22:18 par des services spécialisés et qui recèlent
22:20 bien d'autres choses que ce pseudo-lapsus.
22:22 Là, il se trouve que les prêches
22:24 qui ont été publiées, puisqu'elles ont été
22:26 publiées au mois de février,
22:28 comportent effectivement
22:30 plusieurs passages qui sont très problématiques
22:32 et, à mon sens, tombent sous le coup de la loi.
22:34 Ce sera à l'appréciation du parquet.
22:36 - Cette demande d'expulsion s'inscrit dans la volonté
22:38 du gouvernement de lutter contre l'islam radical
22:40 et politique.
22:42 - Et en plus, il prend les gens pour des imbéciles.
22:44 - Oui. - Et certains médias
22:46 font feigne de le croire.
22:48 - Mais moi, je pense qu'on devrait...
22:50 Très bien, même si c'est totalement faux.
22:52 Il a dit multicolore. C'est le drapeau
22:54 LGBT. On ne veut pas chez nous.
22:56 Il n'a rien à faire chez nous s'il pense que le drapeau
22:58 LGBT est satanique. - C'est multicolore.
23:00 - Oui, mais ce qu'il dit...
23:02 - Il dit que ce n'est pas multicolore.
23:04 - Je voulais dire multicolore.
23:06 Je pense que c'est faux.
23:08 Mais s'il pense que le drapeau LGBT
23:10 est satanique, au revoir.
23:12 Voilà. C'est tout.
23:14 - C'est un autre ami. - Oui.
23:16 Je crois que vous avez raison. Il a bien dit.
23:18 - Ce qui est intéressant, c'est qu'on ne peut pas...
23:20 Vous allez écouter Mme Kebab,
23:22 qui était ce matin avec nous.
23:24 Il est invirable.
23:26 La France est désarmée,
23:28 impuissante. Il n'est pas en garde à vue
23:30 ce soir. Il ne sera pas
23:32 expulsé demain.
23:34 - Complètement, comme d'habitude.
23:36 Il va y avoir 23 recours judiciaires.
23:38 - Pourquoi on l'empêche...
23:40 Pourquoi on ne l'empêche pas
23:42 de prêcher ? - Je suis d'accord.
23:44 - Je pense que c'est possible.
23:46 - Ça, ça devrait être possible.
23:48 - Il y a une décision administrative qui peut empêcher...
23:50 - Quelle est l'autorité qui est au-dessus de...
23:52 - Jérôme Larmannin, j'imagine...
23:54 - La 2U. - La 2U.
23:56 - Aucune sanction pour le moment.
23:58 - Les autorités religieuses, vous avez eu le président
24:00 du CFCM.
24:02 - Oui.
24:04 - Le vice-président Zécrir, oui. - L'Associé.
24:06 - Oui, bien sûr. - Est-ce qu'ils peuvent prendre à ce niveau-là
24:08 une décision ?
24:10 - Il n'y a pas de KRG. - Et comme il est président,
24:12 en plus il est président de sa mosquée.
24:14 Il y a deux mosquées là-bas. Il est président de sa mosquée.
24:16 Gérald Larmann, c'est le président qui peut sanctionner l'imam.
24:18 Mais lui, il est président de sa propre mosquée.
24:20 Donc il ne peut évidemment pas se sanctionner lui-même.
24:22 - Madame Kebab ?
24:24 - Il ne pourra pas être expulsé.
24:26 Parce qu'à la différence de l'affaire avec monsieur Iqbisen,
24:28 en effet, au début, une autorité judiciaire
24:30 administrative, pardon,
24:32 une autorité judiciaire administrative avait
24:34 dit qu'il n'était pas expulsable parce que ça
24:36 contrevenait à l'article 8 de la Cour européenne des droits de l'homme,
24:38 la Convention européenne des droits de l'homme, à savoir
24:40 le droit à une vie de famille. Sauf que
24:42 derrière, une autre autorité a cassé en disant
24:44 que ces enfants étaient tous majeurs et donc qu'ils n'avaient pas besoin de leur père.
24:46 Je vulgarise. Là, dans ce cas-là,
24:48 ce monsieur a des enfants mineurs.
24:50 Donc il ne sera pas expulsé.
24:52 - Pascal,
24:54 réellement, je ne saurais pas
24:56 reprendre en détail
24:58 l'argumentation que j'ai entendue
25:00 tout à l'heure par une avocate
25:02 spécialisée dans
25:04 ces droits
25:06 d'imam et d'étranger.
25:08 Elle estimait, elle,
25:10 que ça n'était pas du tout impossible
25:12 d'expulser
25:14 cet imam.
25:16 Malgré la présence des enfants
25:18 au bas âge. - Comment s'est sortie cette affaire ?
25:20 C'est parce qu'un député du Rassemblement national
25:22 l'a mis sur les réseaux sociaux.
25:24 J'imagine que cet homme, il est
25:26 regardé de très près
25:28 par les services de renseignement. Rien n'est jamais sorti.
25:30 Ceux qui écoutent ses prêches
25:32 n'ont jamais rien dit non plus,
25:34 manifestement. Donc il faut que ce soit
25:36 un député du Rassemblement national
25:38 qui rende sa publique pour qu'il y ait réaction.
25:40 Donc tout fait sens, toujours,
25:42 dans ces histoires. - Ce qui veut dire qu'il y a probablement
25:44 des dizaines d'imams de cet haut-là,
25:46 si je puis dire, dans les mosquées
25:48 françaises. - Mais on le sait.
25:50 - On le sait. - À certains
25:52 territoires, on connaît les mosquées sous influence
25:54 à la fille, c'est celles qui ne le sont pas.
25:56 Il me semble. - Et bien pourquoi
25:58 on est pas en état à cette information-là ?
26:00 Il y a quand même du renseignement territorial dans notre pays,
26:02 encore un peu, non ? - Mais savoir c'est bien.
26:04 - D'accord, mais il y avait eu un...
26:06 Darmanin avait d'ailleurs, à un moment donné, je sais plus
26:08 dans quel moment, il avait
26:10 indiqué qu'ils avaient une connaissance
26:12 de... - Mais on achète la paix sociale
26:14 sans doute, on doit le dire. - Oui, mais parce que...
26:16 - On le sait, la preuve. Il faut que ça sorte
26:18 comme c'est sorti. Et cet homme
26:20 est sans doute connu depuis très longtemps des renseignements.
26:22 - Mais en quoi ça... - Mais attendez, en plus...
26:24 - En quoi ça trouve la paix sociale de montrer
26:26 du droit pour expulser cette femme ? - Mais parce que
26:28 ce n'est pas des minorités qui... Parce que
26:30 on n'arrête pas de dire, pour se rassurer,
26:32 ce sont de toutes petites minorités.
26:34 S'il y en a autant de ces... - C'est une idéologie, je dis pas autant.
26:36 - Pardon, pardon. S'il y en a autant de ces
26:38 imams salafistes, c'est bien. Et que ces gens
26:40 ne les dénoncent pas ou ne vont pas eux-mêmes
26:42 sortir des trucs en disant "ça ne va pas".
26:44 C'est bien qu'il y a quand même plus
26:46 qu'une micro-minorité qui
26:48 les suit, qui les écoute, qui trouve que ces discours
26:50 sont très bien. - Et que des influences étrangères,
26:52 on n'en parle pas. - Madame Bergeau-Blakère
26:54 Florence, elle était ce matin
26:56 à l'heure du déjeuner sur le plateau de
26:58 CNews.
27:00 - C'est pas parce qu'on va l'expulser
27:02 qu'il n'y en aura pas 10 000 derrière. C'est ça qu'il faut
27:04 vraiment bien comprendre. Et là, je ne parle pas que
27:06 des imams. Parce qu'il y a des imams,
27:08 bien sûr, mais il y a aussi les prêcheurs. Sur
27:10 internet, vous en avez plein. Ou
27:12 des moralisateurs ordinaires
27:14 qui vous disent ce qui est halal et ce qui n'est pas halal
27:16 comme ça tous les jours. Donc je pense
27:18 qu'il faut faire attention de ne pas trop
27:20 mettre l'accent sur les expulsions.
27:22 C'est, je dirais, anecdotique.
27:24 - C'est anecdotique. - Ce à quoi
27:26 il faut s'intéresser, c'est à l'idéologie
27:28 qui les amène à dire des propos comme ça.
27:30 Et c'est pour ça que je crois
27:32 qu'il n'y aura pas de solution politique.
27:34 Il y aura des solutions citoyennes.
27:36 - On va aller chez Laurence Ferrari.
27:38 Il y a un sondage également, CNews,
27:40 souhaitait expulser de France 100 recours
27:42 possibles des imams étrangers qui tiennent des prêches
27:44 anti-français. 92% disent oui.
27:46 92%. Et ce monsieur
27:48 va rester sur le territoire de France.
27:50 - Vous savez que les Algériens...
27:52 - Ils ne pourraient pas parler comme ça. - Les Algériens,
27:54 quand ils ont voulu faire le ménage dans leur imam,
27:56 on n'a pas eu
27:58 des cours de droit de l'homme et des recours
28:00 et des articles 8 de la
28:02 CEDH, etc. Alors ça, ça a été...
28:04 Non mais,
28:06 ils ne pourraient pas dire ça aux Marocs,
28:08 aux Algériens, dans une mosquée,
28:10 contre le pays.
28:12 - C'est un député
28:14 en dehors de l'arc républicain
28:16 qui a situé...
28:18 qui a précisément
28:20 parlé de cela
28:22 et des valeurs de la République.
28:24 C'est donc un député en dehors de l'arc républicain.
28:26 - Ça tombe mal.
28:28 - Il suffirait d'attendre...
28:30 - Il suffirait de presque rien.
28:32 - Il suffirait d'attendre qu'il revienne dans l'arc républicain.
28:34 - Il suffirait de presque rien pour...
28:36 - Il n'y a pas de problème.
28:38 - Non, mais bon, vous m'avez compris.
28:40 - Je le permets à Saint-Germain.
28:42 - Demain, Emmanuel Macron aura changé d'avis.
28:44 - Il le fera rentrer. Pas de problème.
28:46 - Demain, ce sera un autre...
28:48 - Demain est un autre jour.
28:50 - Il disait l'inverse.
28:52 - Ah oui, mais barre à gauche, là.
28:54 On en parlait tout à l'heure. Attention, barre à gauche.
28:56 Barre à gauche, toutes.
28:58 Ah oui, barre à gauche, toutes, parce que les élections européennes
29:00 arrivent, donc on entendra Gabriel Attal, ce qu'il a dit tout à l'heure.
29:03 Barre à gauche.
29:05 - Avec la réforme de l'assurance-chômage qui va encore se durcer.
29:08 - Mais vous verrez, barre à gauche, barre à gauche, barre à gauche.
29:10 - Barre à gauche pour récupérer quoi comme électorat ?
29:12 - Les médias, ils veulent juste que les médias...
29:14 - Vous voulez... Robert Ménard, vous voulez qu'il dise un mot, Robert Ménard ?
29:16 - Oui. - Cette émission se fait en direct.
29:18 - Oui, en même temps, il est en direct,
29:20 donc effectivement, il dit forcément un mot.
29:22 Cher Robert Ménard, vous nous écoutiez
29:24 tout de suite, donc vous vous êtes exprimé
29:26 sur Christophe Deloire la semaine dernière,
29:28 mais vous vouliez peut-être dire un mot, parce que
29:30 manifestement, vous avez dit "je ne souhaite pas que
29:32 RSF se réduise à cette marionnette".
29:35 - Oui, parce que je pense, vous savez,
29:37 enfin, vous êtes journaliste, je suis journaliste,
29:39 je pense aux centaines de gens
29:41 qui, partout dans le monde, se battent
29:43 pour "Reportage sans frontières", et c'est pas
29:45 des guignols comme ça. Je veux dire, moi,
29:47 je connais, je peux vous citer des noms dans des pays
29:49 où, honnêtement, il fallait être sacrément
29:51 courageux, plus que nous,
29:53 pour dire "je suis le correspondant
29:55 de "Reportage sans frontières", et ça me fait
29:57 de la peine que cette espèce de
29:59 pingouin, là, nous tienne un certain
30:01 nombre de propos invraisemblables,
30:03 et je pense à ces copains-là, et je me dis
30:05 "je n'ai pas envie que demain, les gens
30:07 se disent..." parce que moi, on me l'a dit dans un taxi
30:09 hier, la dernière fois à Paris, hier ou avant-hier,
30:11 le type me dit,
30:13 il savait pas qui j'étais, il reconnaît que je suis
30:15 le maire de Béziers, et je sais pas pourquoi
30:17 il me parle de ça, il me dit "ah mais c'est des beaux salauds
30:19 ces gens de "Reportage sans frontières", mais vous
30:21 pouvez pas savoir dans quel état ça m'a mis,
30:23 j'ai dit "bien sûr que non, c'est pas des beaux salauds,
30:25 c'est des gens formidables, mais c'est pas
30:27 ceux-là, voilà, et ça me fait
30:29 de la peine, ça me blesse, et c'est pour ça que
30:31 je voulais vous le dire, mais je me répète,
30:33 je suis mal placé, je suis pas objectif
30:35 dans cette histoire-là, je suis...
30:37 j'ai des souvenirs de gens qu'on a sortis
30:39 de prison, puis je supporte pas
30:41 ce qu'il est en train de raconter,
30:43 j'ai en tête, là, au moment où je vous parle,
30:45 des gens que je suis allé au Burkina
30:47 Faso, je suis allé
30:49 au Cameroun, dans des prisons,
30:51 et tout, vous arriviez, vous les
30:53 sortiez littéralement d'endroits
30:55 qui sont détroits, des mouvoirs,
30:57 c'est ça, reprendre un souvenir,
30:59 c'est pas ce qui s'en prend à vous, quoi.
31:01 - Robert, je disais, les attaques
31:03 que nous subissons, ce sont
31:05 les journalistes les plus vives, les plus fortes,
31:07 je crois que c'est jamais arrivé, en fait,
31:09 dans l'histoire de la presse,
31:11 me semble-t-il, je ne crois pas qu'il y ait eu
31:13 polarisation comme ça sur un journal
31:15 ou sur un groupe,
31:17 et les attaques, je le répète,
31:19 les plus vives, les plus puissantes,
31:21 les plus fortes, viennent des journalistes.
31:23 Quelle explication vous avez ?
31:25 - Mais parce que c'est les journalistes,
31:27 vous ne croyez pas que Deloire, il est tout seul ?
31:29 Non mais vous plaisantez !
31:31 - Mais c'est pour ça que je vous dis, mais quelle est votre explication ?
31:33 J'ai cité Télérama, Libération, Thomas Legrand,
31:35 ce matin à France Inter,
31:37 pour comment vous expliquer ça ? Que les attaques
31:39 soient les plus fortes des gens qui font
31:41 le même métier que nous, que moi,
31:43 en tout cas ? J'ai une carte de presse,
31:45 6677.
31:47 - Ils sont pétris de bons sentiments,
31:49 ils pensent qu'ils incarnent
31:51 le bien,
31:53 ils sont persuadés
31:55 de ce qu'ils disent,
31:57 ce ne sont pas des gens de joujoux.
31:59 Vous vous trompez là.
32:01 - Je ne les prends pas pour des
32:03 lapins de trois semaines,
32:05 et je ne crois pas qu'ils soient pétris de bons sentiments,
32:07 je crois qu'au contraire, il y a beaucoup de passion triste
32:09 chez eux.
32:11 - Non, vous vous trompez, Pascal.
32:13 Le problème dans les rédactions,
32:15 c'est qu'ils sont persuadés,
32:17 intimement persuadés,
32:19 qu'ils incarnent le camp du bien.
32:21 On a travaillé ensemble
32:23 à ITL, vous vous rappelez
32:25 la rédaction d'ITL ? Vous vous plaisantez ?
32:27 Je veux dire, moi je pouvais parler
32:29 avec vous et personne d'autre, tous les autres,
32:31 tu savais d'avance ce qu'ils pensaient,
32:33 surtout, surtout,
32:35 et en général, ils pensaient exactement le contraire de toi.
32:37 Moi je m'appelle
32:39 des filles avec qui j'avais discuté,
32:41 qui venaient m'expliquer
32:43 comment on élevait ou pas un enfant,
32:45 elle avait 23 ans,
32:47 elle avait pas un gosse autour d'elle.
32:49 Tu te dis, mais ça va pas bien la tête.
32:51 Et ça, je l'ai supporté pendant des années.
32:53 - Mais Robert...
32:55 - En plus, vous le savez, je peux vous raconter
32:57 trois anecdotes là-dessus.
32:59 - Quand il est lancé...
33:01 - C'est ça la presse.
33:03 - Bon, Philippe Bilger vous pose une question.
33:05 C'est pas seulement parce que
33:07 ils incarnent le camp du bien,
33:09 mais aussi
33:11 parce que ces news
33:13 ont du talent et du succès.
33:15 Il faut les deux.
33:17 Si, en réalité,
33:19 ces news étaient une petite chose
33:21 qui n'était pas capable d'avoir
33:23 une certaine vision du monde
33:25 et de la France, ils s'en fichent.
33:27 - Et puis vous rajoutez à ça
33:29 une cible qui est Vincent Bolloré.
33:31 Faut pas non plus être...
33:33 C'est-à-dire que c'est une cible, c'est un...
33:35 C'est formidable d'ailleurs, un patron
33:37 qui a réussi, qui a fait travailler pendant des années
33:39 des entreprises,
33:41 qu'on devrait saluer
33:43 en France, me semble-t-il, comme une réussite
33:45 importante et chacun devrait
33:47 célébrer ses chefs d'entreprise
33:49 comme on célèbre des artistes
33:51 ou des sportifs, etc. C'est le mal
33:53 absolu. Le mal absolu, c'est
33:55 l'argent, la réussite.
33:57 Donc il y a tout. En fait, il y a tout dans cette
33:59 séquence, disons-le.
34:01 Mot de conclusion avec vous, Robert Ménard.
34:03 - Pascal, souvenons-nous
34:05 du GDD.
34:07 - Oui !
34:09 Le tollé, c'était pas simplement
34:11 les partis de gauche
34:13 qui disaient "ça y est, regardez,
34:15 ce brûlot fasciste que ça va devenir".
34:17 C'étaient les sociétés de rédacteurs.
34:19 Il n'y a rien de plus réact,
34:21 de plus prévisible,
34:23 de plus insupportable
34:25 qu'au 9/10 des sociétés
34:27 de rédacteurs, c'est-à-dire ceux qui regroupent
34:29 les journalistes.
34:31 Enfin, on le sait, moi je les ai subis
34:33 combien de temps ? Pire que les patrons...
34:35 Même un patron de presse qui
34:37 t'aime pas, qui pense pas comme toi,
34:39 souvent il est plus cool, plus respectueux
34:41 de ce que tu penses que la société
34:43 des rédacteurs qui
34:45 pense qu'elle est, encore une fois,
34:47 l'incarnation de ce que... - Robert !
34:49 - ...c'est le journalisme. - Robert ! - Voilà.
34:51 - Merci d'être intervenu.
34:53 20h45, il nous reste un petit
34:55 quart d'heure pour terminer cette émission.
34:57 Bonne soirée du côté de
34:59 Béziers, et c'est toujours un plaisir
35:01 évidemment d'échanger
35:03 avec vous. Le président du RN, Jordan
35:05 Bardella, a reçu la médaille de la compagnie
35:07 CRS6 hier à Saint-Laurent-du-Var
35:09 dans les Alpes-Maritimes, et visiblement c'est une affaire
35:11 d'Etat. Mécontent, le ministre de l'Intérieur
35:13 Gérald Darmanin a demandé l'ouverture d'un rapport
35:15 administratif, parce
35:17 qu'il a été...
35:19 Je vous propose d'abord d'écouter...
35:21 Je vous propose d'écouter...
35:23 Je vous propose d'écouter Sandra Buisson
35:29 qui va vous expliquer
35:31 de quoi il en retourne.
35:33 De quoi il en retourne.
35:35 Chaque compagnie de CRS a une médaille
35:37 qui lui est propre, et il arrive au terme de
35:39 visite de personnes extérieures
35:41 de donner la médaille en souvenir.
35:43 Il ne s'agit pas là d'une médaille
35:45 honorifique. En revanche, plusieurs sources nous
35:47 indiquent qu'il est d'usage, en période
35:49 pré-électorale, d'éviter
35:51 ce genre de visite, d'autant plus
35:53 avec un certain cérémonial, et cela
35:55 pour éviter toute instrumentalisation
35:57 politique. L'entourage
35:59 du ministre de l'Intérieur qui a demandé
36:01 un rapport administratif
36:03 pointe une erreur d'appréciation
36:05 de la part du préfet des Alpes-Maritimes
36:07 qui, selon nos informations, s'est vu
36:09 rappeler ces principes après la
36:11 diffusion de la vidéo de l'équipe de
36:13 Jordane Bardella. Un écueil qui avait
36:15 d'ailleurs anticipé le commandant de la
36:17 CRS 6, puisqu'initialement,
36:19 il avait émis des doutes sur l'opportunité
36:21 d'accepter cette visite. Il s'y est
36:23 plié ensuite, sur demande du
36:25 préfet. Le ministre a rappelé
36:27 strictement au préfet les règles qui valent pour
36:29 tous les parlementaires. Les parlementaires peuvent visiter
36:31 les lieux de privation de liberté comme la loi
36:33 l'autorise, mais sans presse et sans communication.
36:35 Ce n'était pas le cas
36:37 ici, entourage
36:39 de Gérald Darmanin.
36:41 "Sandrine Rousseau, quand un policier remet une médaille
36:43 à un élu RN, mesure-t-on bien toute la portée
36:45 politique de ce geste en République ?"
36:47 - Et s'il l'avait donné, par exemple,
36:49 à Manon Aubry, vous pensez que ça...
36:51 - Mais le problème, que Jordane Bardella,
36:53 ça ne vous a pas échappé... - Manon Aubry
36:55 qui est tête de liste... - J'ai fait une excellente émission
36:57 avec Manon Aubry, sur Europe 1.
36:59 Oui, vraiment, c'était un plaisir d'échanger
37:01 avec elle, dans l'atelier.
37:03 - Je vais l'écouter, je ne voulais pas attaquer
37:05 Manon Aubry, je voulais dire, s'il l'avait donné
37:07 à Manon Aubry, tête de liste des Verts,
37:09 pardon, de
37:11 LFI, est-ce qu'il y aurait eu des
37:13 protestations ? - Il ne vous a pas échappé que
37:15 Jordane Bardella, et ça parfaitement, son droit est en
37:17 campagne. C'était sur la journée
37:19 où il présentait son colistier
37:21 venant de Frontex.
37:23 Ça n'est donc pas acceptable.
37:25 Ou alors, cela veut dire que l'ensemble des têtes de liste
37:27 aux européennes, peuvent aller dans
37:29 cette CRS 6, pour recevoir
37:31 la médaille. - Olivier, ce n'est même pas de tempêter dans un verre d'eau,
37:33 c'est de tempêter dans un dé à coudre. - Qu'on s'en fiche.
37:35 - Non, non, moi je ne m'en fiche pas. - Qu'on fasse des
37:37 10 heures et des heures matières. - Vous vous en fichez, je sais.
37:39 - Non, mais c'est pas grand-jour. - Ah non, non, non.
37:41 - C'est quand même pas... - C'est la neutralité du service
37:43 public, le devoir de réserve.
37:45 On ne met pas ça sur les réseaux sociaux, parce que le responsable
37:47 de CRS... - Neutralité, droit de réserve, ça va dans un sens,
37:49 ça va plus bien dans l'autre. - Un responsable de campagnie de
37:51 CRS, il remet une médaille ?
37:53 Mais enfin... - Olivier, Olivier, vous pensez
37:55 que les gens vont descendre dans la rue pour ça ?
37:57 - Non, non, ils ne descendent pas dans la rue, ils ont bien le soin
37:59 d'ailleurs de ne pas descendre dans la rue. - Franchement, écoutez... - Vous pourriez quand même
38:01 dire que... - Mais c'est même pas une mesquite, c'est une
38:03 médaille en chocolat. - Mais on va protester,
38:05 si ça avait été quelqu'un d'autre ? - Bien sûr ! - Si il l'avait donnée
38:07 à un moyen, vous seul, par exemple ? - Neuf, neuf, neuf.
38:09 - Neutralité. - Neutralité. - Neutralité.
38:11 - Neutralité. - Pas tous ensemble, s'il vous plaît.
38:13 Bon, écoutez, ça n'a aucun intérêt.
38:15 Voilà, je l'entends peut-être dans un...
38:17 Comment ? - C'est bénin.
38:19 - Mais je le traite parce que...
38:21 - C'est quoi, le bénin ? - Bon, ben allons-y,
38:23 je vous invite l'ensemble des candidats télévisés aux européennes
38:25 à aller dans cette CRS 6 pour recevoir
38:27 leur médaille. - Bon !
38:29 Gabriel Attal. Gabriel Attal,
38:31 quand je dis barrage à gauche...
38:33 - Barre à gauche. - Barre à gauche, j'ai dit.
38:35 Ah non, mais ce qu'il a dit, là, il a sorti
38:37 la sulfateuse, si vous me permettez.
38:39 C'est très intéressant parce qu'il a fait de la politique.
38:41 - Ah, il en fait beaucoup, oui. - Gabriel Attal.
38:43 Bon. Et qu'a-t-il dit ?
38:45 Qu'a-t-il dit ?
38:47 D'abord, il avait proposé à Marine Le Pen...
38:49 Voilà. "Pour le RN,
38:51 les agriculteurs sont de la chair à canon
38:53 électorale, ils montent sur
38:55 les tracteurs et formulent beaucoup de propos d'estrade,
38:57 mais derrière, on ne trouve ni bilan ni cohérence."
38:59 Bon, je rappelle que le Rassemblement national n'est pas
39:01 au pouvoir, donc c'est difficile, effectivement, d'avoir...
39:03 "En cinq ans de Parlement européen, le bilan
39:05 de Jordan Bardella sur l'agriculture, c'est zéro."
39:07 - C'est vrai. - "Zéro
39:09 rapport et zéro résolution sur le sujet, c'est
39:11 zéro action, mais 100% girouette, puisque le RN
39:13 a voté contre la PAC en 2019
39:15 pour en 2021,
39:17 et maintenant est de nouveau contre."
39:19 Bon, Attal, il fait de la politique.
39:21 - Beaucoup. - Et il sait parler.
39:23 - C'est un des rares, dans cette majorité,
39:25 qui fasse de la politique et qui sache un peu en faire.
39:27 - Mais il fait ce... Pourquoi on l'a fait ?
39:29 - Il avait proposé, je crois, un débat
39:31 avec Marine Le Pen...
39:33 - "Voyez en gros trop tôt, voie mon
39:35 supporter." - Voilà. Alors là,
39:37 je crois que nous allons voir si le
39:39 RN veut transformer les champs en terrain politique.
39:41 Alors je suis prêt à un débat sur l'agriculture
39:43 avec Marine Le Pen, on ne l'entend pas beaucoup, sûrement
39:45 parce qu'elle n'est pas à l'aise avec le bilan de son
39:47 parti au Parlement européen. C'est trop facile
39:49 de ne rien dire. Et je crois que Mme Le Pen
39:51 a répondu, il y a quelques minutes.
39:53 Le Premier ministre cherche à brûler les étapes,
39:55 mais en pleine campagne européenne, l'arme
39:57 anti-Bardella devrait surtout accepter
39:59 le débat qu'elle lui a proposé de notre tête
40:01 de liste et président du Rassemblement National.
40:03 Jordan Bardella. - En gros, elle dit "moi, j'ai
40:05 une statut de candidate et de
40:07 finaliste de la présidentielle, donc
40:09 je débat avec des gens qui me suivent." - On va voir
40:11 s'il accepte ou pas.
40:13 - Alors c'est vrai que... - Et
40:15 CNews peut accueillir
40:17 le débat. - Oui.
40:19 - Si, Christophe Deloyer, d'accord.
40:21 - Ce qui est juste, c'est que ça...
40:23 - Il faut qu'on demande quand même. - Il faut réanimer.
40:25 - La nomination de Gabriel Attal a été présentée
40:27 comme l'arme. - Je ne suis pas sûr qu'il puisse réanimer.
40:29 - Antibardella. - Comment ? - La nomination
40:31 à Matignon de Gabriel Attal a
40:33 véritablement été présentée comme l'arme
40:35 suprême Antibardella. - Oui.
40:37 - Et oui. - Oui, mais je suis d'accord avec vous, mais il faut
40:39 qu'Emmanuel Macron
40:41 ne lui brise pas
40:43 les jambes, si j'ose dire.
40:45 - Ah oui, bien sûr. - Parce que si il lui met
40:47 déjà Nicole Belloubet dans les pattes,
40:49 si vous me permettez cette expression... - Et l'arc
40:51 républicain. - Et l'arc républicain,
40:53 c'est pas la meilleure manière d'aider
40:55 Gabriel Attal. - Et le coup de barre à gauche. - Et d'ailleurs...
40:57 - Et le coup de barre à gauche, également.
40:59 - Et pourquoi donc ? Et pourquoi d'ailleurs
41:01 Gabriel Attal... - Un peu trivial, mes expressions,
41:03 je vous demande de me pardonner. - Gabriel Attal
41:05 est en tête du sondage
41:07 récent d'aujourd'hui
41:09 où... - Et dans tout ça, on va le remettre
41:11 de match de jeudi. - Vous avez vraiment une
41:13 troupe à Blagne. - Tout simplement parce qu'il manifeste
41:15 une opposition subtile à l'égard
41:17 des... - Pierre Vatalamaniac.
41:19 - Un mot sur les agriculteurs. - Vous avez vraiment une
41:21 indulgence. - Un mot sur les agriculteurs,
41:23 je voudrais qu'on voit le sujet très vite de Michael Dos Santos,
41:25 les paysans repartent manifestement
41:27 et cette fois-ci... - Et durent.
41:29 - Oui, il menace même d'interdire
41:31 l'entrée d'Emmanuel Macron au sein
41:33 du Salon de l'Agriculture, samedi. - Oui, alors ça, je pense
41:35 que si c'était le cas... - Ils n'auraient pas le faire.
41:37 - Ah, il y a un doute sur le fait qu'ils puissent en faire.
41:39 - Ils auraient tort de faire ça. - Avec une tension entre
41:41 la FNSEA qui organise le Salon
41:43 et la coordination rurale
41:45 qui a d'autres intentions. - En fait,
41:47 le vrai sujet... - Vous voulez pas voir le sujet ?
41:49 - Si on veut le voir, pensez-le ! - S'il vous plaît,
41:51 arrêtez avec votre portable. - On attend un sujet.
41:53 - Voilà, c'est pas possible,
41:55 on n'a pas le droit avec le portable. On écoute,
41:57 on est concentré vis-à-vis des téléspectateurs, c'est irrespectueux.
41:59 - Mais dites-le gentiment, si ça vous intéresse. - Mais oui, parce que je vous le dis
42:01 à chaque fois. - Bah non. - Et les gens, ils sont pas contents.
42:03 Les gens dans la rue, ils me disent, vos invités,
42:05 ils regardent les portables en permanence, ça les intéresse pas.
42:07 - Bah et j'attends le sujet. - Bah vous attendez
42:09 le sujet et... - Ils sont bons quand même. - Voilà.
42:11 - Voilà, merci. - Vous avez vu un peu.
42:13 - On va terminer avec...
42:15 - Au porte de Guingamp,
42:17 les tracteurs ont de nouveau
42:19 quitté les champs.
42:21 Une cinquantaine d'agriculteurs
42:23 sont revenus sur ce rond-point,
42:25 déjà occupés lors des récents blocages.
42:27 Tous, sans exception, dénoncent
42:29 l'absence de mesures concrètes
42:31 à quatre jours du salon de l'agriculture.
42:33 - Le Premier ministre et Emmanuel Macron,
42:35 le président, doivent vraiment
42:37 taper du poing sur la table. Les normes françaises,
42:39 il faut les arrêter, ou alors il faut arrêter
42:41 d'importer tout ce qui vient
42:43 des autres pays qui n'ont aucune norme.
42:45 - Les promesses, aujourd'hui, n'engagent que ceux qui les écoutent.
42:47 C'est pas ceux qui les donnent,
42:49 ils en foutent. Ça fait trois semaines
42:51 qu'on nous parle de promesses et de promesses et de promesses.
42:53 C'est tout. Y a rien,
42:55 et y aura jamais rien.
42:57 - Pour maintenir la pression sur le gouvernement,
42:59 cet éleveur laitier fait également appel
43:01 aux consommateurs.
43:03 - Il faut qu'ils choisissent quand ils viennent dans les magasins
43:05 et qu'ils soient capables, aussi bien que quand ils achètent
43:07 son téléphone, de dire ce qu'ils veulent manger.
43:09 Aujourd'hui, la part de budget dévoué
43:11 à la consommation alimentaire
43:13 dans un ménage, il diminue, il diminue.
43:15 Et je pense qu'il va falloir remettre ça en cause
43:17 pour que les gens puissent manger bien.
43:19 Et s'ils veulent que leurs enfants mangent bien et vivent bien,
43:21 il faut que vous mettez les agriculteurs français à fonctionner bien.
43:23 - Lors de cette mobilisation,
43:25 les agriculteurs ont tenté de rejoindre
43:27 le centre des impôts et la sous-préfecture
43:29 de la ville bretonne.
43:31 Des opérations coup de poing interrompues
43:33 par les gendarmes mobiles.
43:35 Demain, une nouvelle manifestation
43:37 de l'ensemble des agriculteurs des Côtes d'Armor
43:39 aura lieu à Saint-Brieuc.
43:41 - C'est le 60e édition
43:43 du Salon de l'Agriculteur.
43:45 Et Gabriel Attal a dit que c'était une grande fête
43:47 et qu'il ne fallait pas que ce soit un rendez-vous politique.
43:49 - Une inauguration samedi.
43:51 - Ça va être leur grande fête, oui.
43:53 Ça va être la fête à Macron.
43:55 - Oui, non mais ça va être intéressant,
43:57 effectivement.
43:59 - Il y a ce risque qu'ils ne puissent pas rentrer.
44:01 - Ah, puissent pas rentrer, ça m'étonnerait.
44:03 Mais en revanche,
44:05 il est possible qu'il y avait une possibilité
44:07 d'avoir une forme de défiance
44:09 quand il vient sur les salons.
44:11 Et comment vous voulez empêcher
44:13 le président de la République d'entrer ?
44:15 - Avec un tracteur.
44:17 - Très compliqué. Vous faites un cordon
44:19 autour des entrées.
44:21 Je ne souhaite pas que ça soit, je vous dis simplement
44:23 que c'est la petite musique qui traîne depuis 24 heures.
44:25 - Un record, vous présentez en tout cas.
44:27 - Oui, il avait fait une fois combien ?
44:29 - 12 heures. - 14.
44:31 - Chaque président veut rentrer dans le Guinness des records
44:33 en disant "je serai resté 15 heures,
44:35 -16 heures".
44:37 - Cela dit, sur le plan physique,
44:39 c'est des performances incroyables.
44:41 Imaginez-vous être 14 heures,
44:43 debout.
44:45 - Pas debout.
44:47 - Et penser aux journalistes qui les suivent ?
44:49 - 14 heures en train de parler,
44:51 être attentif.
44:53 - C'est pas ce que vous faites, vous ? 14 heures à parler ?
44:55 - Si.
44:57 - Mais il n'est pas debout.
44:59 Il ne doit pas manger tout le temps en même temps.
45:01 - Il ne boit pas.
45:03 - On ne peut pas lui dénier une grande résistance physique.
45:05 - En plus, vous pouvez boire et manger.
45:07 - Et les journalistes qui doivent suivre,
45:09 ils sont fatigués.
45:11 - Vous voulez qu'on se fasse un petit plaisir ?
45:13 - Oui.
45:15 - Le président Chirac,
45:17 il allait à...
45:19 - Porte de Versailles.
45:21 - Regardez.
45:23 - Monsieur le président de la République,
45:25 je vous en promenons de monde rural,
45:27 la capitale à Noisette,
45:29 le berceau de la Prune,
45:31 le pays de l'élevage.
45:33 Je suis un bénévole de la République qui me marre pour le monde rural.
45:35 Monsieur le président, je suis heureux.
45:37 Vous vous souvenez de la capitale à Noisette et du Prune quand vous étiez à l'hôpital ?
45:39 - Je me souviens de ça.
45:41 - Vous vous souvenez de ça ?
45:43 Ce matin, je me suis levé de bonheur pour quitter cette France profonde
45:45 et de vous remettre ce symbole que je vous offre,
45:47 monsieur le président de la République,
45:49 en vous remerciant pour tout.
45:51 La France profonde, capitale à Noisette, berceau du Prune,
45:53 pays de l'élevage.
45:55 Je compte sur vous, monsieur le président, pour que ces villages continuent à vivre
45:57 car on se bat même s'il faut traverser la France la nuit
45:59 pour venir vous voir, monsieur le président.
46:01 - Merci infiniment.
46:03 - Voilà, Jacques Chirac, qui était l'ami des agriculteurs.
46:05 On va terminer avec Anit Dupéré
46:07 parce que je trouve que ça signe tellement l'époque.
46:09 Anit Dupéré était la marraine de SOS Village d'Enfants
46:13 depuis plus de 30 ans.
46:15 Eh bien, Village d'Enfants a dit
46:17 "Nous avons convenu avec Anit Dupéré
46:19 qu'il était préférable de mettre un terme à son marrainage.
46:21 Nous tenons à la remercier pour son engagement
46:23 et pour sa disponibilité pendant de nombreuses années."
46:25 Je voudrais d'abord dire qu'on ne dit pas "nous avons convenu"
46:27 mais "nous sommes convenus".
46:29 Le verbe "convenir" c'est avec le verbe "être".
46:31 Mais bon, peu importe.
46:33 Donc "nous sommes convenus".
46:35 - En fait, comme tout le monde fait la poutre,
46:37 c'est entré au dictionnaire, malheureusement.
46:39 - Mais peu importe.
46:41 Bon, Anit Dupéré.
46:43 Et ce qui est formidable, c'est que Anit Dupéré,
46:45 elle a été virée, elle a été virée,
46:47 donc elle a été marraine, pour une phrase.
46:49 Et je vous propose d'écouter cette phrase
46:51 parce que ça en dit vraiment beaucoup
46:53 sur le monde sur lequel nous sommes.
46:55 - Je manque d'expérience personnelle,
46:57 de harcèlement,
46:59 de choses comme ça,
47:01 pour prendre position.
47:03 Je vais me faire taper dessus,
47:05 mais je pense que tout ça
47:07 est extrêmement exagéré.
47:09 Que quand même,
47:11 six ans avec un réalisateur,
47:13 sous emprise,
47:15 je veux bien,
47:17 mais quand même consentante, non ?
47:19 Je veux dire, je sais pas.
47:21 Je sais pas trop quoi penser de ce truc-là,
47:23 mais j'aime pas les chasse-sorcières tardives,
47:25 comme ça.
47:27 - Carrière est en difficulté,
47:29 dans ce monde-là où il y a une forme d'intolérance.
47:31 Alors nous, c'est paradoxal, parce qu'on a envie
47:33 effectivement de défendre Julie Gaudrech,
47:35 bien évidemment,
47:37 dans sa relation avec Benoît Jacot.
47:39 Elle a 14 ans, c'est une relation parfaitement
47:41 immorale, pour le moins.
47:43 Et en même temps, on n'a pas envie
47:45 d'être dans cette chasse aux sorcières
47:47 parce qu'elle a dit un mot de travers.
47:49 Donc vous êtes dans une position de nuance.
47:51 - Justement, je voudrais vous remercier
47:53 parce que moi, je n'ai pas envie,
47:55 excusez-moi, je suis un peu comme Anit Dupéré,
47:57 non, je n'ai pas forcément envie
47:59 de la défendre, et c'est un des rares endroits
48:01 où on peut le dire. Parce que j'ai regardé
48:03 beaucoup d'émissions sur le sujet, pour un travail que je fais,
48:05 si vous voulez, le monolithisme
48:07 sur ces sujets,
48:09 et rappelez-vous qu'il est arrivé la même chose
48:11 à Pierre Richard pour avoir signé une tribune,
48:13 on l'a aussi vérifié...
48:15 - Il vous a roulé de ne pas défendre
48:17 Julie Gaudrech, elle a 14 ans,
48:19 elle est avec un homme de 14 ans...
48:21 - Bon, je n'ai pas le temps maintenant de vous expliquer
48:23 pourquoi j'introduirais des nuances.
48:25 - Oui, je vous introduirais des nuances,
48:27 mais je ne vais pas le faire maintenant, parce que ce serait trop long.
48:29 Simplement, vous avez mis le doigt
48:31 sur le plus important, c'est-à-dire
48:33 qu'une parole qui n'est pas conforme
48:35 à ce que tous les autres disent,
48:37 Pierre Richard, il a peut-être fini
48:39 sa carrière de signataire, mais on lui a fait
48:41 la même chose pour une association,
48:43 il y a des gens, moi je pense,
48:45 un détail de gens, si vous voulez,
48:47 ils ont signé cette tribune, et voilà.
48:49 - Vous avez dit que la carrière d'Anit Dupéré est peut-être en difficulté,
48:51 il se trouve que c'est notre ami Alain Hichaud
48:53 qui s'occupe de la pièce du Plex,
48:55 qui se joue à partir de la semaine prochaine,
48:57 dans laquelle il y a Anit Dupéré, mais aussi
48:59 Pascal Legitimus,
49:01 et notamment Francis Perrin.
49:03 Ils en sont à 700 réservations par jour.
49:05 - Donc ça change pas. - Ça va durer un mois.
49:07 - Et bien tant mieux. - Et ça va être complète.
49:09 Donc entre encore une fois l'écume médiatique
49:11 des choses, est-ce que pensent vraiment les Français
49:13 à remettre dans le théâtre ? - Ça sort quand qu'on appelle
49:15 Alain Hichaud pour y aller ? - C'est au théâtre de Paris,
49:17 je crois que c'est à partir de la semaine prochaine.
49:19 - Le plus grand théâtre de Paris. - C'est un théâtre quasiment de...
49:21 - Ils sont à 700 places et ils en réservent 600 par jour
49:23 et ce sera plein Mathilde. - Merci, excusez.
49:25 - Du Plex. - Pour rejoindre votre...
49:27 - C'est une pièce de qui ? - Pour rejoindre votre propos
49:29 et sortir de cette promotion,
49:31 le...
49:33 le... je trouve
49:35 que je soutiens à fond la cause
49:37 de
49:39 Judith Godrech,
49:41 mais votre question
49:43 c'était de considérer qu'on a
49:45 même plus le droit d'interroger
49:47 en réalité. Ça me rappelle
49:49 Michel Truquer qui pose
49:51 une question sur la
49:53 réalité de quelque chose. - Bien sûr.
49:55 - On a plus le droit de questionner.
49:57 - C'est un scandale. - Le Duplex
49:59 est du 22 février au 31 mars.
50:01 - C'est de la promotion, quoi ! - Didier Caron
50:03 et c'est avec Ali Dupéré, Pascal Egetimus,
50:05 Francis Perrin, Corinne Toubzay. Excusez-moi, c'est
50:07 quatre grands comédiens quand même. - Mie-tout dans le cinéma,
50:09 Judith Godrech va prendre la parole au César
50:11 ce vendredi.
50:13 Elle va prendre la parole... - C'est une quête populaire.
50:15 - Ça sera l'événement de la soirée, hein.
50:17 La prise de parole de Judith Godrech
50:19 va prendre la parole. Je pense
50:21 que quand elle va arriver, tout le monde va se lever
50:23 pour saluer, effectivement,
50:25 Judith Godrech.
50:27 Et voilà, ça sera intéressant de l'écouter.
50:29 - Elle est auditionnée au Sénat.
50:31 - Qui n'est pas auditionnée au Sénat
50:33 aujourd'hui ? Pardonnez-moi !
50:35 Pardonnez-moi de le dire ! - Je suis un peu vexée.
50:37 - Vraiment, si t'es pas auditionnée au Sénat, c'est que t'as
50:39 raté ta vie.
50:41 - Et c'est quand, Pascal, le Sénat ?
50:43 - Bah écoutez, d'abord, je sais pas si
50:45 le Sénat, c'est une commission d'enquête des députés,
50:47 je crois. - Mais c'est à l'Assemblée nationale.
50:49 - C'est à l'Assemblée nationale. - C'est quand, alors, dites-moi ?
50:51 - Le 29 février, nous répondrons.
50:53 - Que je ne vous manque pas. - Mais non, mais avec...
50:55 Je veux dire, avec...
50:57 Avec précision et aussi
50:59 avec sérieux et gravité. C'est un moment
51:01 important, bien sûr.
51:03 Et il ne faut pas prendre cela...
51:05 - C'est à quelle heure ? - Je crois que c'est
51:07 à 11h du matin, donc...
51:09 Il faut être là-dessus.
51:11 Mais non, mais...
51:13 - C'est la représentation...
51:15 C'est la représentation nationale
51:17 qu'il faut respecter.
51:19 - Vous avez raison.
51:21 - Et, comment dire, écouter
51:23 avec déférence, puisque ce sont
51:25 les élus du peuple. - Écouter la déférence.
51:27 - Non, écouter la déférence.
51:29 - Pas mal, pas mal.
51:31 - Donc, c'est dans cet esprit
51:33 que, personnellement, j'irai et que tous mes amis
51:35 iront également, bien évidemment.
51:37 Il est 20h01.
51:39 21h01.
51:41 Il arrive.
51:43 - Bonsoir. - Vous avez vu, on a salué
51:45 Roland Bertin, qui est un comédien de 93 ans
51:47 qui jouait ce merveilleux raguenaud
51:49 dans "Le pâtissier",
51:51 dans "Cyrano" de Bergerac.
51:53 (chantonne)
51:55 La musique de Jean-Claude Petit.
51:57 Le film de Jean-Paul Rapneau.
51:59 - La musique d'Edmond Rostand.
52:01 (rires)
52:03 - Raison. - Non, mais...
52:05 - Ah, je l'ai séché, l'idée.
52:07 - Non, mais c'est...
52:09 - 4 bons.
52:11 - C'est un bel âge, bien sûr, mais c'est un merveilleux...
52:13 C'est surtout un comédien à l'ancienne.
52:15 Il y avait comme ça un autre comédien qui s'appelait
52:17 Michel Robin. Vous vous souvenez de Michel Robin
52:19 à la comédie française ? Pareil, ce sont des gens...
52:21 - Il y a un très bon jeune comédien
52:23 à la comédie française. - Oui, je suis d'accord.
52:25 Toute la troupe, vous avez parfaitement raison.
52:27 - Voilà. Vous avez vu
52:29 le Molière de Lévi-Epi ?
52:31 - Non, mais je veux aller le voir avec
52:33 M. Laffitte. - Exactement.
52:35 - Le Molière imaginaire. - Il est très, très bien.
52:37 Je veux voir ça.
52:39 - Dans un instant, on va continuer à développer
52:41 les thèmes de l'actualité.
52:43 Vous verrez quelques images quand même.
52:45 - Il est mort le 17 février, je crois.
52:47 Le 16 février, Molière.
52:49 - On aurait vu le... - Le 17 février.
52:51 - Oui.
52:53 On aura quelques images du Mont-Valérien, parce que
52:55 ce soir, il y a eu la veillée
52:57 pour Manouchan.
52:59 C'est la première étape de cette
53:01 panthéonisation dont on va reparler
53:03 dans un instant. Vous verrez quelques images.
53:05 - C'est très émouvant, d'ailleurs.
53:07 Bien d'autres thèmes, aussi.
53:09 - Il y a quelqu'un qui dit "M. Prouet, avant de droguer les
53:11 ceux qui utilisent leur portable durant l'émission, montrez
53:13 l'exemple en utilisant Paul Vaud durant l'émission également."
53:15 - C'est top ! Merci, merci à cette...
53:17 - Je ne sais pas qui vous êtes, mais...
53:19 - Voilà.
53:21 - Est-ce que c'est la même personne qui vous envoie les SMS
53:23 politiques ? - C'est un monsieur qui est membre du Conseil
53:25 national du Rassemblement national.
53:27 - Il est équanime.
53:29 - Comment ? Il est équanime.
53:31 - Action, réaction.
53:33 - Parité à tous points de vue.
53:35 - Bon, écoutez,
53:37 merci les amis. C'était un plaisir.
53:39 - Je n'ai pas dit qui était avec nous
53:41 ce soir. Jean-Luc Lombard était à la réalisation,
53:43 Guillaume était à la vision, Jean-François Couvlard
53:45 était au son. Merci à Benjamin Nau,
53:47 à Marouane Saïr, à Guilhem Lafage.
53:49 Toutes ces émissions sont à retrouver sur
53:51 cnews.fr.
53:53 Olivier, dans une seconde. À demain matin.
53:55 groupe.
53:57 [SILENCE]