Category
😹
AmusantTranscription
00:00 *Générique*
00:08 Salam, bonsoir, vous écoutez Arabelle, tout de suite second degré, votre émission du vendredi.
00:11 Ce soir nous parlons de l'augmentation des prix des restos et des snacks,
00:14 qui pour beaucoup sont devenus impayables.
00:16 Augmentation justifiée ou pas justifiée, c'est ce soir dans second degré, mais avant ça, le Flash Info.
00:22 *Générique*
00:29 Il est 19h08, toujours avec vous ici dans votre émission du vendredi second degré,
00:32 on est avec vous jusqu'à 20h dans cette spéciale, on va dire,
00:35 augmentation des prix des snacks et des restos, c'est vrai la vie elle est chère,
00:38 mais justement on va essayer de comprendre pourquoi c'est si cher de payer un plat ou un snack.
00:43 Aujourd'hui j'ai invité ce soir pour vous mes chers auditeurs et notrices,
00:47 des restaurateurs qui vont nous donner un peu des éclaircissements concernant la thématique.
00:53 Je rappelle, nous avons Leïla, nous avons Younes, nous avons Redouane, nous avons Bilal.
00:58 Alors moi j'ai une question, j'ai une question ouverte.
01:00 A votre avis, pourquoi, vous qui êtes dans le métier,
01:03 Leïla, toi c'est plus du côté on va dire consommatrice, cliente,
01:07 pourquoi c'est si cher par rapport à avant ?
01:10 J'imagine que c'est dû à la hausse des prix de l'inflation en fait qui est arrivée,
01:15 et donc du coup forcément les restaurateurs ont dû s'aligner plus ou moins par rapport au prix qui avait augmenté,
01:23 donc ils n'avaient pas trop le choix.
01:24 C'est quoi Bilal ? C'est quoi ? C'est la matière première ? C'est les taxes ?
01:29 C'est un peu de tout, la matière première, l'électricité, le gaz, tout a augmenté.
01:34 Donc quand tu rassemble tout ça, t'es obligé d'augmenter tes prix.
01:38 Si vous restez, je parle à vous toutes et tous, si vous restez au même prix qu'avant,
01:43 en quelques années, c'est impossible pour vous ?
01:45 Non, c'est à perte.
01:46 Tu vas vendre des produits à perte, tu veux...
01:49 L'inflation a commencé durant le Covid, elle a continué durant la guerre ici en Ukraine,
01:58 et elle continue en vérité, mais tu ne peux pas te baser sur des prix que tu avais avant le Covid par exemple.
02:03 Alors c'est vrai, ici j'ai repris un peu les causes, tu as les matières premières, les taxes, le Covid aussi qui a pas mal joué.
02:10 Toi Bilal, tu as ouvert un de tes restaurants un mois avant le Covid, donc ça a été catastrophique.
02:16 Ici c'est un peu compliqué, c'est pas comme la France, donc les aides ont tardé à venir,
02:22 et ce n'est pas les mêmes aides qu'en France par exemple ?
02:24 On a eu pratiquement rien du tout comme aide.
02:26 Par exemple en Flandre, quand tu compares avec Bruxelles, ils ont eu 5 fois plus d'aide qu'en Bruxelles.
02:35 Donc il y a ça, il y a beaucoup de choses qui ont joué, qu'on doit absolument augmenter les prix.
02:42 Ici j'ai un message de Fadois, parce qu'on a demandé avec Arabelle,
02:47 on avait un petit sondage selon vous, pourquoi cette augmentation des prix.
02:51 Fadois nous dit "Plus cher et surtout quantité et qualité en baisse, c'est abusé,
02:56 le Covid et l'augmentation des prix ont été utilisés abusivement par les restaurateurs.
03:00 Tous ceux où j'avais mes habitudes, j'ai vu la note exploser et mon plat réduit après".
03:04 J'imagine qu'il y a le Covid, mais il y a des restaurateurs qui profitent de cette situation, même de l'Ukraine.
03:10 Certainement, bien sûr.
03:11 Pour augmenter leurs prix.
03:12 Certainement, je vais te donner un exemple par rapport aux œufs à l'époque.
03:15 On achetait le plateau 2 de 30 à 4,50€, il est monté à 7,58€.
03:22 Tu vas me dire "Les poules elles viennent d'Ukraine aussi ?"
03:24 Oui c'est vrai.
03:25 Il y en a qui ont un petit peu exagéré dans leur manière d'augmenter les prix.
03:29 Depuis qu'il y a eu la guerre en Ukraine, j'ai l'impression que tous nos produits,
03:37 tous nos matières premières viennent d'Ukraine.
03:41 Donc ça a été un bouc émissaire pour augmenter les prix.
03:44 Est-ce que tu l'as ressenti toi aussi, Erdogan ?
03:46 Je te parle devant le micro.
03:48 J'ai l'impression qu'ils sont restés sur un prétexte.
03:50 Et ce prétexte continue au fil du temps.
03:54 Ne pas baisser le prix parce qu'il y a ça.
03:58 Il y a les indexations de loyers, les fausses indexations de salaires, etc.
04:03 Ça ne compense pas forcément l'indexation sur l'ensemble des matières premières,
04:08 les axes et tout ce qui va avec.
04:11 Il y en a qui nous dit "Pour moi je paie plus pour le loyer du resto que pour mon plat."
04:16 Les loyers par rapport à avant, ce n'est pas spécialement que dans les restos,
04:19 je pense que c'est un peu général.
04:21 Les loyers Bilal, c'est catastrophique pour toi ?
04:24 Moi j'ai un gros loyer.
04:26 C'est bien, t'en rigoles.
04:28 Pour ne pas en pleurer, il faut en rire.
04:31 J'imagine que c'est compliqué.
04:33 C'est compliqué parce qu'il y a l'index chaque année,
04:36 et on ne reçoit pas d'aide de l'État par rapport au loyer.
04:39 Il n'y a pas de plafond.
04:42 Chaque année on index, on index, on index.
04:45 Et voilà, on arrive à des montants...
04:48 Laisse tomber, c'est trop cher.
04:50 Et ça c'est l'une des causes du fait que beaucoup de restaurateurs sont obligés d'augmenter leur prix.
04:58 En soi, ce n'est pas à cause du loyer qu'on augmente.
05:00 C'est quoi ?
05:01 C'est la matière première.
05:03 Pour toi, c'est la matière première ?
05:05 C'est très simple.
05:06 Tu fais des courses pour chez toi à la maison.
05:08 Ton caddie que tu payes maintenant, 180, 200 euros...
05:10 Je ne prends pas le caddie, je prends les petits trucs.
05:12 C'est un pauvre lui.
05:14 C'est vrai, c'est vrai.
05:16 Je comprends Bilal, mais ouais, de fou.
05:18 Avec 200 euros, tu as fait ton caddie rempli.
05:21 Maintenant, 200 euros, tu n'as rien dans ton caddie.
05:23 C'est pareil pour nous.
05:24 Quand on fait les courses pour le commerce,
05:26 à l'époque, on faisait des courses pour une semaine.
05:28 Maintenant, 500 euros, c'est pour deux jours.
05:30 Ce qui est un peu gênant, c'est qu'il y a aussi un manque de cohérence.
05:33 Autant on peut comprendre qu'il y a la hausse des prix au niveau de la carte,
05:36 on veut bien l'entendre,
05:38 mais ce qu'on ne comprend pas, c'est qu'il y a des économies qui n'ont pas de réel lien.
05:43 Par exemple, bêtement, les sauces soja sucrées.
05:47 On le sait maintenant qu'il y a des restaurants qui les diluent avec de l'eau.
05:50 Ah ouais ?
05:51 Ça, ça se coupe ça.
05:53 Il va falloir nous donner tes adresses.
05:55 Parce que là, moi, je ne suis pas au courant.
05:57 On ne va pas citer de l'eau.
05:59 Parce qu'il ne voulait pas des balances.
06:01 Il y a quelques années, on allait prendre un petit brunch.
06:04 On pouvait calculer carrément ce qu'il y avait plus ou moins sur le plateau.
06:08 Donc, ça, c'est un petit peu gênant parce qu'on augmente la carte, pas de problème.
06:12 On est là pour payer d'une certaine manière.
06:14 Mais on aimerait aussi avoir un retour.
06:16 C'est ce que nous disiez, par exemple, à toi, c'est la qualité, les prix augmentés,
06:19 la qualité à baisser, même la quantité à baisser.
06:23 La quantité, effectivement, aussi baissée.
06:25 On le remarque.
06:26 On l'a déjà remarqué à différents restaurants.
06:29 Sans devoir citer un nom, ce n'est pas l'objectif ce soir.
06:32 Mais on peut comprendre qu'à un moment donné,
06:34 ils vont diminuer dans certaines quantités alimentaires qui coûtent très cher.
06:39 Je ne sais pas, je vais exagérer.
06:40 Peut-être que tu vas dans un restaurant où il va te proposer du caviar.
06:42 Alors, il va mettre moins de caviar.
06:44 J'exagère.
06:45 Je suis d'accord.
06:46 Il y en a qui vont manger du caviar qui me le disent autour de cette table.
06:49 Mais quand tu vois que tu vas prendre un petit déjeuner et j'exagère,
06:52 ils te mettent la moitié d'un salami, là, tu ailleurs.
06:56 Oui, mais après, petit déjeuner au salami, c'est bien.
06:59 C'est bien aussi, mais il y a mieux.
07:01 C'est un exemple que je te donnais.
07:03 Exactement.
07:04 Ici, nous avons Abdel qui nous dit en 2022.
07:06 Ah oui, ça, c'est vrai.
07:07 Écoutez ça.
07:08 En 2022, c'était justifié car les prix de l'énergie avaient augmenté.
07:12 Ça, c'est vrai.
07:13 J'imagine que c'est vrai pour vous en tant que restaurateur.
07:15 En tout cas pour toi, Bilal, l'énergie a fortement augmenté.
07:18 22, 23.
07:19 Automatiquement, tu as été obligé d'augmenter un peu tes prix ?
07:22 J'ai augmenté, mais franchement, quand tu regardes ma carte,
07:25 j'ai augmenté 50 centimes, des petits trucs comme ça.
07:27 Je n'ai pas exagéré.
07:28 Oui, c'est surtout ça.
07:29 Vraiment, il y en a qui ont exagéré dans l'augmentation de leurs prix.
07:32 Toi, Bilal, c'est vrai qu'on vient chez toi, on connaît la carte.
07:36 Il n'a pas vraiment augmenté.
07:37 Quand tu vas dans d'autres restaurants, tu te dis,
07:39 on passait du simple au double.
07:41 Un café à 1,50 €, il est passé à 3,50 €.
07:45 Ce qui n'a pas de sens aussi, c'est que justement, en fin 2023,
07:48 tout a justement un petit peu baissé, mais les cartes, elles ne bougent pas.
07:52 Il n'y a rien qui bouge.
07:53 C'est-à-dire en termes de prix ou en termes de contenu ?
07:56 On va se fâcher.
07:57 En termes de prix.
07:58 C'est vrai que l'énergie a baissé, mais pas les matières premières.
08:02 Mais le reste a continué à évoluer.
08:04 Donc toi, Leïla, tu dis que les cartes n'ont pas changé,
08:08 mais les prix ont changé.
08:09 En fait, ce que je dis, c'est que justement, on a remarqué qu'en 2023,
08:14 en tout cas au niveau de l'inflation générale, ça baissait un petit peu.
08:18 Ou alors que les prix, en tout cas, ne bougeaient plus.
08:20 C'était un petit peu bloqué, même au niveau de l'alimentation.
08:23 Mais du coup, on aurait pu se dire qu'il y aurait peut-être un petit geste
08:26 au niveau des cartes.
08:27 Le regard de Bidèle.
08:28 Est-ce qu'en technique, on peut scinder l'écran ?
08:32 Parce que j'aime bien ce duel.
08:34 C'est un truc de fou, Bidèle.
08:36 Elle parle, parce que je ne la regarde pas comme ça.
08:38 Je vais la fuser.
08:39 Non, non, parce que je réexplique.
08:40 Là, il a une idée qui tient un bloc, qui est consommatrice, cliente,
08:44 qui va goûter de nouvelles spécialités, etc.
08:48 et qui fait un retour à sa communauté.
08:50 Donc, son témoignage, il est important.
08:54 Et Bidèle, lui, qui est restaurateur,
08:55 lui, pour son cas propre, ce n'est pas le cas.
09:00 Ce n'est pas le cas pour toi.
09:01 Toi, tu ne changes pas.
09:03 J'ai augmenté il y a un peu plus d'un an.
09:08 J'ai dit 50 centimes, 1 euro max.
09:11 Mais je comprends les autres restaurateurs
09:14 qui ont augmenté 3-4 euros.
09:17 Il y en a qui ont exagéré aussi.
09:19 Je vais bien l'entendre.
09:20 Les boissons, on monte aussi du double.
09:22 Les boissons ?
09:23 Oui, à 30 euros la boisson.
09:25 Là, c'est un problème au niveau des taxes également.
09:27 Là, on peut pointer l'état du doigt.
09:30 C'est ça, c'est un bloc qui est à l'envers du décor.
09:31 Il y a de tout, en fait.
09:32 Il n'y a pas d'explication, il n'y a pas d'interview.
09:35 Mais on ne peut pas donner des chiffres en détail.
09:38 On est taxé.
09:39 Là, il a, elle voit côté client.
09:42 Elle voit le menu avec les prix, etc.
09:44 Mais tu ne vois pas les ingrédients qu'il y a.
09:46 Le travail, l'infrastructure, tout ce qu'il y a derrière.
09:49 Lui, il est à l'envers du décor.
09:50 Il a les différentes claques.
09:52 Le loyer, les matières premières, le personnel,
09:56 les taxes sur le personnel, etc.
09:57 Les taxes qui ne diminuent pas sur les boissons.
10:01 La caisse enregistreuse aussi, elle peut avoir un lien.
10:03 Et après, ce qui était revenu,
10:06 parce que j'avais fait un petit sondage aussi sur mes réseaux,
10:08 comme tout le monde disait, on peut des fois reconnaître
10:10 un produit qui était du tout qualitatif,
10:13 qu'on pouvait retrouver dans des grandes enseignes,
10:15 qui était proposé sur la carte à des fois à plus de 10 euros.
10:18 C'était quoi, par exemple ?
10:19 En terme d'exemple, quel type de produit ?
10:21 Par exemple, la mozzarella, qui était de sous-marque.
10:24 On la reconnaît au goût, parce que forcément,
10:26 on fait tous nos courses et on la voit sur la carte
10:28 à presque 10 euros, 12 euros.
10:30 Tu te dis bon, OK, là, ce n'est pas très correct.
10:33 Après, je ne mets pas tout le monde dans le même sac,
10:35 mais on sait très bien quel restaurateur, malheureusement,
10:37 nous dupe un peu sur les croquettes de fromage
10:40 qui sont aussi à un prix,
10:41 or on va les acheter au congé ailleurs.
10:44 C'est sûr, je les vois.
10:45 Oui, exactement.
10:46 Après, il y a aussi des clients qui veulent la mozzarella
10:50 d'Ibufala, qui viennent du fin fond d'Italie
10:53 et qui veulent payer leur plat à 12 euros.
10:56 Ce n'est pas possible, ça non plus.
10:57 Ce n'est pas possible.
10:58 Donc, il y a un juste milieu.
10:59 Je pense qu'ils n'auront pas de problème
11:00 à payer des prix pour quelque chose de qualité.
11:03 Bien sûr, j'imagine.
11:04 Alors, on va continuer à être à dégoût jusqu'à 20 heures
11:06 dans cette émission spéciale d'inflation
11:08 au niveau des restaurants et des snacks.
11:09 Alors, à l'occasion de la journée mondiale de la radio,
11:12 nous souhaitons susciter l'intérêt des auditeurs
11:15 pour l'écoute digitale de la radio
11:17 en offrant des récepteurs radio numériques
11:18 pour écouter la radio en numérique,
11:19 DAB+ ou par Internet.
11:21 Donc, mes chers auditeurs et auditrices,
11:22 vous avez l'opportunité de gagner un récepteur DAB+.
11:25 Comment participer ?
11:26 C'est très simple, allez sur le compte Instagram de Radio Arabelle,
11:29 vous envoyez en message privé votre code postal tout simplement
11:33 et on vous sélectionnera.
11:34 On vous sélectionnera et on vous offrira des places,
11:38 des récepteurs DAB+.
11:41 On est à dégoût jusqu'à 20 heures
11:43 dans cette émission spéciale d'inflation
11:44 dans les restaurants et les snacks.
11:53 19h20 ici sur les ondes du 106.8 FM.
11:57 Alors, vous pouvez nous voir aussi,
11:59 on est sur le www.arabelle.fm.
12:02 En tout cas, voilà, le débat.
12:04 Alors, ce n'était pas prévu un débat,
12:05 mais c'est bien, c'est bien comme ça,
12:07 il y a les points de vue un peu de toutes et tous.
12:10 Alors, moi j'ai une question,
12:11 combien vous payez,
12:12 on va faire ce que c'était mieux avant,
12:14 combien vous payez avant,
12:15 vous qui êtes vieux comme moi,
12:18 vous de l'ancienne génération,
12:20 combien vous payez avant par exemple un snack ?
12:22 Il y a toujours ce 2,50€ avec la boisson.
12:26 Oussama, tu veux nous faire pleurer toi ce soir,
12:28 la nostalgie d'avant.
12:29 Exactement.
12:30 Combien vous payez, vous, un snack
12:31 et vos plats à l'époque ?
12:33 C'était pareil, 2,50€,
12:35 je pense qu'on l'a un petit peu tous connu
12:37 avec la boisson offerte.
12:38 Offerte, non, tu l'as payé quand même.
12:40 Oui, c'était marketing, mais on se comprend.
12:43 Moi, je vais aller encore plus loin que ça.
12:44 Qui se rappelle du pain frites à 50 francs ?
12:47 Oui, mais ça c'est la hache.
12:48 Excuse-moi, tu veux me…
12:50 Sinon, je peux parler du paquet de frites à 3 écus.
12:54 Non, mais c'était incroyable,
12:57 c'était 2,50€, c'est vrai.
12:59 Là, ici, c'était le sandwich et la boisson
13:01 qui allaient à 2,50€.
13:02 Avant ça, c'était 1,25€.
13:06 Bien sûr.
13:07 Pourquoi comparer ?
13:08 Parce que c'est toujours bien de comparer un peu,
13:09 même si c'est le 2,50€, c'était avant.
13:12 Ce n'est pas vraiment un vrai repère
13:16 pour pouvoir comparer.
13:17 Mais il ne faut pas remonter si loin.
13:20 Il y a 2-3 ans, 4-5 ans,
13:23 c'était moins cher, j'imagine.
13:25 Les plats étaient moins chers.
13:26 Ils étaient combien ?
13:27 9-8€, 10€.
13:29 Maintenant, c'est plus ou moins 20€.
13:31 Redouane ?
13:32 L'escalope, elle était à 9-8€.
13:36 C'était encore quelque chose de très résonant,
13:39 très consistant et raisonnable au niveau du prix.
13:42 Tu pouvais sortir en famille à ce moment-là ?
13:44 Exactement.
13:45 Je m'en souviens.
13:47 Ceux qui ont des familles,
13:49 qui ont toujours des familles à l'époque,
13:51 il y a quelques années,
13:52 ils sortaient même au snack avec 20€.
13:55 Tout le monde a mangé son petit drum,
13:58 son petit paquet de frites avec sa boisson
14:00 et est entré chez lui à la maison.
14:02 Maintenant, c'est impossible avec 20€.
14:03 Maintenant, tu dois avoir ton banquier
14:04 avant de sortir avec ta femme.
14:05 Maintenant, c'est quoi ?
14:06 C'est 10€ un snack ?
14:07 Oui, plus ou moins.
14:09 12€, 12€, sandwich à frites à part.
14:12 Parce que la frite à part aussi,
14:14 c'est un supplément qui a le prix d'un snack.
14:18 C'est bon, mais ça fait mal, 12€ un snack.
14:21 C'est ce qui revient beaucoup,
14:23 c'est qu'on doit calculer pour faire une sortie au snack.
14:26 C'est pas normal.
14:27 Ça par exemple,
14:28 parce que je pense qu'il y a une différence
14:29 entre les snacks et ceux qui tiennent dans les restaurants.
14:32 Mais quand tu vois la matière première d'un snack,
14:34 sans critiquer bien sûr,
14:35 on va essayer de comprendre,
14:36 le pain, les frites, etc.
14:38 Est-ce que c'est justifié le fait de payer un snack
14:41 10 voire 15€ aujourd'hui ?
14:45 C'est pour rester dans la tendance.
14:47 Moi, je vois que ça.
14:48 Et s'aligner un petit peu.
14:50 Donc le premier qui a...
14:52 Il y a eu un éclaireur, un snack éclaireur,
14:54 il a augmenté et tout le monde s'est aligné, c'est ça ?
14:56 Je te donne l'exemple d'un boulanger que j'ai...
14:59 Je suis allé un jour chez un boulanger
15:01 et il m'a lâché une baguette à 1,40€.
15:04 Pourtant, une baguette, elle n'a rien d'exceptionnel.
15:07 Et je lui dis "Comment ça se fait que ton prix
15:10 soit aussi élevé que ça pour une baguette, farine et le temps ?
15:14 Le temps, la main-d'oeuvre, etc."
15:16 Il m'a dit "Je dois m'aligner avec les autres."
15:18 Donc c'était la réponse.
15:20 La réponse, c'est "Je dois m'aligner, je ne peux pas faire..."
15:23 Donc il n'est même pas venu avec l'idée de matière première,
15:27 avec l'électricité, avec ci, avec ça.
15:29 Donc c'est ça que je dis, c'est "Restez dans la tendance."
15:32 Et si j'ai un message "Milkshake", alors ça sert aussi.
15:34 "Milkshake, glace plus lait, 8€."
15:38 Actuellement, c'est impossible.
15:39 Franchement, ça aussi, c'est quelque chose.
15:42 Après, bien sûr, tu peux payer ton milkshake à 8€,
15:44 mais si t'es sur la croisette ou promenade des Anglais...
15:49 Mais milkshake à 8€, Bilal ?
15:52 - Moi je le fais à 6,50.
15:54 - Alors Bilal, ça je savais pas Bilal.
16:00 Mais déjà...
16:03 - Il ne se sent pas concerné.
16:05 - Déjà, c'est pas 8€, mais 6,50.
16:08 Je vais te poser la question, même si je te connais.
16:11 Est-ce que c'est justifié 6,50 ?
16:13 - Je paie tout, tout est plus cher.
16:15 Le lait est plus cher, la glace est plus chère,
16:17 l'Oreo est plus cher, si tu prends Oreo ou Bueno, c'est plus cher.
16:21 - Et tu peux pas...
16:24 A l'époque, c'était combien ?
16:25 Enfin, à l'époque, il y avait quelques années, 4€ ?
16:27 - 4,50.
16:28 - Et maintenant, 4€, c'est impossible.
16:32 - Même les s'moci, les mojitos avec les différents goûts,
16:35 c'est devenu très...
16:37 C'est compliqué.
16:38 - Oui.
16:39 - Tu bois encore des milkshakes, Leïla ?
16:41 Ou t'as arrêté ça, ça fait quelques années ?
16:43 - Non, mais en fait, pour se faire plaisir,
16:44 mais comme je dis, c'est pas toutes les semaines qu'on peut se faire plaisir.
16:47 Et même si on a des enfants aussi, on réfléchit.
16:50 Si t'as trois enfants déjà, tu fais le compte,
16:52 tu te dis "non, c'est pas possible".
16:54 - C'est quoi la fréquence à laquelle tu vas au resto avec tes enfants ?
16:59 Au resto ou au snack ?
17:01 - Déjà, avec mes enfants, j'y vais pas.
17:03 Tout simplement.
17:05 - Parce que c'est compliqué au niveau...
17:06 - C'est compliqué, oui.
17:07 D'ailleurs, je regarde si elles vont terminer leur ASET.
17:09 Du coup, je me dis "bon, c'est pas très rentable pour moi".
17:11 Mais sinon, avec les amis, etc.,
17:13 ben oui, une à deux fois par mois encore.
17:16 - Et toi, Younès ?
17:17 - Kiff, kiff.
17:18 Vraiment, tu réfléchis à deux fois avant de prendre des enfants.
17:21 On parle de rentabilité, tu te dis "est-ce qu'ils vont finir ?"
17:24 Tu vas payer 8 euros, un petit menu kids pour les enfants.
17:29 Tu te dis "waouh".
17:30 Quand t'en as 3, t'en as 4.
17:32 - Alors justement, on va parler dans quelques instants
17:33 des alternatives, des solutions pour les consommateurs, pour les clients.
17:37 Alors, moi, j'aimerais ouvrir, on va dire, la fenêtre des solutions pour les restaurateurs.
17:42 Alors, ce serait quoi pour vous ?
17:44 Je parle à toi, Bilal.
17:45 Bilal, toi qui es restaurateur, tu tiens deux restaurants.
17:49 Les solutions seraient quoi ?
17:51 Pour que les gens reviennent au resto comme avant, c'est quoi ?
17:54 Moins de taxes ?
17:55 À quel niveau tu voudrais qu'on t'aide ?
17:58 - Nous, si déjà on a moins de taxes,
18:00 et tout ce qui est aussi ONSS,
18:02 parce qu'on paye tout ça, les ONSS et toutes ces histoires-là,
18:06 la TVA, tous les 3 mois,
18:09 à la fin de l'année, ils te taxent aussi 30%.
18:11 Donc, toutes ces taxes accumulées,
18:14 si on avait une aide sur ça, on pourrait diminuer.
18:18 Mais quand on accumule...
18:19 - Mais ça, ça a augmenté par rapport à avant ?
18:22 - Non, c'est pas que ça a augmenté,
18:23 mais vu que déjà tu payes plus cher tes matières premières.
18:27 - Donc, c'est pas aligné, quoi.
18:28 - T'es obligé d'augmenter pour être, entre guillemets,
18:31 pour gagner plus ou moins ce que tu gagnais à l'époque.
18:33 Mais tu gagnes plus comme à l'époque.
18:34 Nous-mêmes, parce que les gens viennent chez nous,
18:36 ils pensent que les prix ont augmenté,
18:38 donc on gagne plus.
18:39 On ne gagne pas plus.
18:40 On gagne moins.
18:41 - Il y en a même qui n'arrivent même pas à se sortir un salaire.
18:45 Il ne faut pas l'oublier,
18:46 il y a certains restaurateurs qui n'arrivent pas à se sortir des salaires.
18:48 - J'imagine, j'imagine, j'ai le tour de Bruxelles,
18:49 tu vas voir qu'on a de faillites.
18:50 - Ouais.
18:51 - C'est vrai qu'il y a beaucoup de faillites, c'est vrai.
18:52 - C'est pas pour rien.
18:53 On ne gagne pas plus, ça.
18:55 Parce que les gens pensent qu'on gagne plus, ouais,
18:57 ils ont augmenté, ils veulent gagner autant.
18:59 Mais ce n'est pas le cas.
19:00 - Donc, pour toi, ce n'est pas trop les loyers,
19:01 c'est plus les taxes.
19:02 Les taxes qui vraiment…
19:03 - Les loyers, en fait, les loyers,
19:04 moi, j'ai signé mon bail avant le Covid,
19:05 donc ce n'est pas le loyer.
19:06 Je ne vais pas mentir sur le loyer.
19:08 Mais c'est l'inflation des matières premières
19:12 et les taxes n'ont pas bougé.
19:14 Donc, d'un côté, on augmente
19:16 et on continue à taxer au même montant.
19:19 - Et j'imagine qu'il y a des restos qui font ça.
19:22 Après, voilà, on en a à côté, les restos,
19:24 parce qu'ils sont un peu du gouffre.
19:26 Ils sont obligés de réduire, par exemple,
19:28 les quantités, comme le signale l'une de nos auditrices.
19:31 Est-ce que réduire les quantités,
19:33 c'est aussi une solution pour justement
19:35 pallier à ce manque à gagner ?
19:37 - Je ne pense pas.
19:38 - Moi, je ne pense pas non plus.
19:39 Au contraire, tu vas détruire ton commerce.
19:40 Regarde ce qu'on dit, là.
19:41 Maintenant, tu diminues dans les quantités.
19:44 Il est certain qu'on ne va peut-être pas revenir.
19:46 Tu nous habituais avec une certaine quantité.
19:49 Le lendemain, non seulement, tu as augmenté les tarifs,
19:51 mais tu as diminué dans la qualité
19:53 et forcément dans la quantité.
19:55 - Mais si les restaurateurs sont obligés,
19:57 comment ils réparer la nature ?
19:59 - Je pense qu'il y a moyen.
20:00 Déjà, pour ma part, en tout cas,
20:02 c'est travailler avec des fruits et des légumes de saison.
20:04 - Déjà, par exemple, justement,
20:05 j'allais parler des légumes de saison.
20:07 Le restaurateur qui travaille,
20:08 qui avait l'habitude de travailler
20:09 avec des produits frais,
20:10 des légumes de saison et des fruits de saison,
20:13 il voit qu'il ne s'en sort plus,
20:15 il va se diriger vers le surgelé, j'imagine.
20:17 - Bien sûr.
20:18 - Et donc, ça, ça va se ressentir au niveau du client.
20:20 - Attention, le surgelé d'aujourd'hui
20:22 n'est pas le surgelé d'il y a 10 ans.
20:23 Il faut quand même être clair là-dessus.
20:25 C'est-à-dire que le surgelé de l'époque,
20:27 il y avait des cristaux de glace qui se formaient tout autour.
20:29 C'était mal surgelé des fois et autres.
20:31 À l'heure actuelle, il y a de très bons surgelés.
20:33 - Oui, la qualité a évolué.
20:35 - Oui, c'est ça que je veux dire.
20:36 C'est que la qualité, elle a évolué.
20:37 Donc, il n'y a aucune gêne et aucune honte à dire
20:39 "je vais prendre du surgelé si ça me coûte moins cher
20:41 et que je peux offrir un service décent à mes clients".
20:44 Parce que quel serait l'intérêt d'aller prendre du bio
20:46 mais que deux ou trois jours plus tard,
20:48 sa périme, il doit tout jeter à la poubelle ?
20:50 - Il est 19h29, on est avec vous jusqu'à 20h.
20:52 N'hésitez pas, vous pouvez gagner,
20:54 à l'occasion de la journée mondiale de la radio,
20:56 un récepteur DAB+. Comment faire ? C'est très simple.
20:58 Allez sur le compte Instagram d'Arabelle,
21:00 envoyez en message privé votre code postal.
21:02 Et justement, on va vous sélectionner
21:04 pour vous faire bénéficier de ce magnifique récepteur DAB+.
21:08 - Une, deux, trois, quatre...
21:12 [Musique]
21:21 - Eh salut la France, est-ce que tu me reconnais ?
21:23 J'ai perdu quelques cheveux et des abonnés.
21:25 Entre temps, j'ai beaucoup dormi et un peu charbonné.
21:27 Même ceux qui m'aimaient pas se demandaient
21:29 quand est-ce qu'on revenait. La musique avance,
21:31 les gens oublient, c'est inévitable.
21:33 Big Freo lit remplacé par Slimane et Vita.
21:35 J'ai plus traîné à Palavas qu'à Paname
21:37 et je regardais les NRJ Music Awards sur mon canap'.
21:39 En même temps, j'étais pas mal dans ma retraite,
21:41 trop peur de faire un scandale, même quand je dis rien, je regresse.
21:43 Ils ont tous fait des postes et des jolis discours
21:45 entre deux codes promos.
21:47 [Musique]
21:49 - 19h33, ici sur les ondes du 106.8 FM,
21:53 on est avec vous jusqu'à 20h.
21:55 Alors dans cette émission, on parle d'augmentation des prix,
21:57 des snacks et des restos.
21:59 Et justement, avec mes invités,
22:01 on parlait des solutions
22:03 pour les restaurateurs.
22:05 Quelles solutions adopter pour
22:07 qu'ils s'en sortent et pour que les clients
22:09 reviennent au restaurant.
22:11 On parlait des taxes, Pilel évoquait
22:13 le fait qu'il y a trop de taxes.
22:15 C'est vrai que les taxes ne bougent pas
22:17 par rapport à quelques années, mais l'augmentation
22:19 des prix des matières premières,
22:21 il faut s'aligner, donc c'est compliqué.
22:23 Il y a un manque à gagner en tout cas.
22:25 Donc ils sont obligés d'augmenter les prix.
22:27 Alors se réinventer ici.
22:29 Il y a beaucoup de restos, j'imagine,
22:31 enfin non, j'imagine non, mais je sais qu'il y a
22:33 beaucoup de restos, par exemple à la période
22:35 du Covid, qui ont switché
22:37 vers le concept du dark kitchen.
22:39 C'est les restos virtuels ou cuisine
22:41 fantôme. Toi, Red One,
22:43 toi tu es un concept,
22:45 tu es traiteur et tu proposes des plats
22:47 qui sortent d'une dark kitchen, donc des plats
22:49 livrés à domicile.
22:51 Tout à fait.
22:53 Donc, tu veux que j'apporte
22:55 sur quoi ? En fait,
22:57 une dark kitchen, c'est...
22:59 Donc ça, ça veut dire une solution. Ça peut être une solution pour les restaurateurs.
23:01 C'est un petit peu se réinventer pour
23:03 apporter
23:05 une autre solution
23:07 au télétravail et à
23:09 ce qui a été
23:11 à un moment imposé par le Covid, entre autres.
23:13 Parce que la dark kitchen, par exemple,
23:15 Bilal,
23:17 ils ne sont pas soumis aux mêmes taxes
23:19 que les restaurateurs.
23:21 Les personnes qui
23:23 tiennent un restaurant. Non,
23:25 il n'y a pas de personnel, il n'y a pas de...
23:27 Il n'y a pas tous les frais
23:29 qu'un restaurateur aura.
23:31 Donc il y a beaucoup de restaurateurs
23:33 qui ont switché vers ce concept-là,
23:35 qui est venu ici
23:37 il y a quelques années, mais qui a...
23:39 On en voit fleurir un peu partout. C'est des cuisines partagées,
23:41 donc tu réserves ton heure,
23:43 ta tranche horaire pendant la semaine, et tu proposes
23:45 des burgers ou des plats, tout simplement.
23:47 Et ça peut être une solution.
23:49 Après,
23:51 il y a ce côté, encore une fois,
23:53 normalement, restaurateur,
23:55 c'est un métier passion,
23:57 c'est le partage avec le client, etc.
23:59 Donc t'as plus ce côté-là.
24:01 Le fait d'aller au restaurant, le fait de commander à la maison,
24:03 c'est pas la même chose que d'aller au restaurant.
24:05 - Ben non, clairement. Je trouve que ça casse
24:07 un peu le charme, justement, d'aller au restaurant,
24:09 de voir du monde, sortir un petit peu
24:11 de chez soi, justement.
24:13 - Mais ça, Bilal,
24:15 tu me disais en off, c'était...
24:17 Le Covid, il a accéléré aussi ça,
24:19 le fait que les gens
24:21 veulent plus aller au resto. - Il y a beaucoup de gens qui sont habitués
24:23 à rester à la maison, commander,
24:25 se faire livrer, donc moins de sorties.
24:27 - Même si, tu me disais, Yunus,
24:29 le dark kitchen, maintenant, c'est devenu aussi
24:31 plus contrôlé qu'avant. - Plus contrôlé qu'avant, oui.
24:33 - A quel niveau ? - Au niveau de l'État.
24:35 Parce que forcément, c'est...
24:37 C'est une structure de dark kitchen
24:39 parce que le dark kitchen, c'est pas simplement
24:41 une cuisine virtuelle, mais le dark, c'est
24:43 le côté obscur, donc
24:45 en fait que l'État n'a pas de jeu là-dessus.
24:47 Et donc, du coup,
24:49 l'État commence à chercher
24:51 ces structures-là à travers
24:53 les réseaux et autres. - Après, le dark kitchen,
24:55 j'imagine que c'est pas adaptable à tout le monde.
24:57 C'est plus de la street food.
24:59 - C'est de la street food, mais attention, ça peut être
25:01 un beau substitut pour recommencer une activité.
25:03 Il y a des personnes qui ont
25:05 une seule cuisine, mais qui proposent
25:07 plusieurs cartes. Ils vont te proposer des burgers,
25:09 de l'Asiat, des sushis et autres.
25:11 Et de l'italien,
25:13 avec une seule cuisine, parce qu'ils ont plus
25:15 besoin d'infrastructures. Ils ont plus besoin
25:17 de restaurants en soi, parce que tu commandes via
25:19 les sites de commandes
25:21 sur Internet, et le gars,
25:23 il a quatre menus pour toi.
25:25 Si tu veux manger italien, ce sera le même gars
25:27 qui va te cuisiner italien, qui va te cuisiner
25:29 des burgers, qui va te cuisiner asiatique.
25:31 - Ça, ça reste une solution pour les restaurateurs
25:33 qui proposent des burgers,
25:35 de la restauration rapide.
25:37 Toi, Bilal, c'est compliqué
25:39 de proposer des plats.
25:41 - En TKW, c'est compliqué.
25:43 - C'est compliqué, j'imagine. Et puis,
25:45 comme a dit Layla, ça coupe un peu le charme.
25:47 Ça casse le charme d'aller au restaurant.
25:49 - Certainement.
25:51 - Si tu aimes manger seul et que tu n'aimes pas
25:53 les gens, c'est une bonne solution pour toi.
25:55 Mais si tu veux aller au restaurant
25:57 pour voir, pas du monde,
25:59 mais pour partager ce moment convivial avec tes enfants,
26:01 sortir de chez toi tout simplement,
26:03 Dark Kitchen, voilà quoi.
26:05 C'est un peu compliqué, j'imagine.
26:07 - Mais ça en vient à la même chose, parce que c'est plus ou moins le même prix
26:09 que tu manges sur place.
26:11 - Ben oui ! - Alors justement, j'allais poser la question
26:13 à Redouane. - C'est pas moins cher.
26:15 - C'est même plus cher d'ailleurs de manger en TKW.
26:17 - C'est plus cher. Moi, quand je fais ma commande sur TKW
26:19 et que je vais sur place, ça quand même...
26:21 En plus de ça, tu payes la livraison,
26:23 mais en plus de ça, tu payes...
26:25 Il y a au moins 1 euro, voire 2 euros de différence.
26:27 - Alors justement, on a un spécialiste,
26:29 Redouane, qui est traiteur, justement.
26:31 Est-ce que c'est vrai ? Est-ce que c'est plus cher
26:33 de commander que d'aller sur place,
26:35 au resto ? - C'est pas pour donner
26:37 des tarifs ou quoi que ce soit,
26:39 mais moi, par exemple, mon plat le plus cher
26:41 est à 12 euros...
26:43 Bon, je vais la rendir à 13 euros.
26:45 - Ça va ! - 12,95 euros, mais...
26:47 - La livraison à 20 euros, genre.
26:49 - Non, à 25, pour vous dire.
26:51 Mais...
26:53 Il n'y a que des produits frais.
26:55 Que des produits que je vais chercher moi-même
26:57 au marché matinal,
26:59 ou chez mon épicier, ou chez mon boucher
27:01 personnel.
27:03 Et c'est ça aussi qui fait que
27:05 le prix qui est demandé,
27:07 je vais pas me faire une marge
27:09 comme dans certains
27:11 take-away et compagnie.
27:13 Et pour moi,
27:15 ça reste encore correct pour un plat.
27:17 - Bien sûr.
27:19 - Parce que tu parlais de street food,
27:21 je ne fais pas la street, par exemple.
27:23 Et j'essaye de faire
27:25 que des plats
27:27 des spécialités.
27:29 Soit italien, belge, maghrébine, etc.
27:31 Donc, ça reste encore
27:33 quelque chose, pour moi, d'abordable
27:35 et de cohérent.
27:37 - Il est 19h39, on est avec vous jusqu'à 20h
27:39 dans cette spéciale augmentation des prix.
27:41 N'hésitez pas à réagir si vous avez la moindre question
27:43 à poser à nos restaurateurs, à nos spécialistes.
27:45 Il y a même un Lella qui est consommatrice,
27:47 qui tient un blog, justement, qui donne ses avis.
27:49 0488 106 800, 0488 106 800.
27:53 - De retour ici, dans le studio d'Arabelle.
27:57 On est avec vous jusqu'à 20h dans cette spéciale...
27:59 Ah, voilà, le jingle est lancé.
28:01 Je me disais bien,
28:03 il y a quand même un habillage qui manquait.
28:05 Moi, je ne démarre pas sans mon jingle.
28:07 Deux choses, sans mon café et sans mon jingle.
28:09 Alors, on est avec vous jusqu'à 20h.
28:11 Justement, on a parlé des solutions
28:13 que pourront avoir,
28:15 que pourraient avoir les restaurateurs
28:17 pour pouvoir, justement,
28:19 ramener les clients
28:21 dans leurs espaces.
28:23 Mais ici, on va parler des alternatives.
28:25 Les alternatives pour les consommateurs.
28:27 Alors, toi, Younes,
28:29 toi qui es traiteur aussi,
28:31 tu proposes des masterclass.
28:33 C'est quoi concrètement un masterclass ?
28:35 C'est des ateliers, c'est ça ?
28:37 - Alors, ce sont des ateliers culinaires
28:39 qui donnent l'opportunité
28:41 à tout un chacun,
28:43 homme, femme, petit, grand,
28:45 d'apprendre à cuisiner.
28:47 Et c'est parti d'un constat où les personnes
28:49 qui étaient sur les réseaux,
28:51 on me disait "Younes, tiens, comment faire le plat
28:53 de ce restaurant-là ?"
28:55 Je leur donnais les ingrédients et je me suis dit
28:57 "Un jour, pourquoi pas leur proposer directement
28:59 des cours en présentiel ?"
29:01 Et c'est de là où c'est parti, les masterclass
29:03 à différents thèmes,
29:05 par enfants, spécial couple, spécial célibataire,
29:07 spécial déguisement et autres.
29:09 - Alors, pourquoi je parlais des masterclass ?
29:11 C'est très bien, c'est une bonne initiative,
29:13 mais j'imagine que parmi tes participants
29:15 et tes participantes, il y a des personnes, justement,
29:17 parce que les restaurants, c'est trop cher,
29:19 donc j'imagine qu'elles apprennent,
29:21 ces personnes apprennent à cuisiner
29:23 pour justement ne pas aller au resto
29:25 et pouvoir faire des plats corrects.
29:27 - Certainement. C'est ça, en fait, l'idée aussi,
29:29 c'est de pouvoir cuisiner,
29:31 de pouvoir cuisiner davantage à la maison
29:33 et de temps en temps, forcément,
29:35 ne pas exclure les restaurants,
29:37 mais c'est principalement l'idée de pouvoir
29:39 se réapproprier sa cuisine et de réapprendre
29:41 à cuisiner. - Et tu constates qu'il y a
29:43 plus de participation par rapport à avant ?
29:45 - Non, c'est le fait qu'il y a eu une augmentation.
29:47 - Le Covid-19 a...
29:49 - J'aime bien quand tu précises "19",
29:51 comme si on allait 19 jusqu'au...
29:53 - Ah non, on va juste dire le Covid,
29:55 ou l'an zéro, l'an zéro avant...
29:57 Mais durant la période de Covid-19,
29:59 forcément, on a été clôturer chez nous
30:01 à la maison et juste après, les gens ont voulu
30:03 sortir, ont voulu voir du monde,
30:05 là, effectivement, il y a eu un regain,
30:07 on va dire un regain d'énergie
30:09 où les gens ont voulu sortir dans un premier temps
30:11 et apprendre à manger.
30:13 - Et là, toi qui as déjà participé
30:15 au masterclass
30:17 de l'UNES, est-ce que toi, c'est parti
30:19 aussi de ce constat,
30:21 le fait que j'ai envie d'apprendre à cuisiner
30:23 ou c'est parti d'une manière très
30:25 spontanée où c'est rien à voir ? - Non, en fait,
30:27 alors il y avait de ça, et donc
30:29 comme il dit, pouvoir reproduire ce qu'on
30:31 trouvait dans les restos, avoir le secret
30:33 de tous ces restaurateurs,
30:35 et ce qui venait aussi
30:37 en tête, c'était souvent le gain
30:39 de temps, aussi les produits, parce qu'on est
30:41 un peu perdu au niveau des salons,
30:43 on réapprend à cuisiner
30:45 par rapport à ça, et donc du coup, on savait
30:47 qu'on pouvait faire des économies
30:49 d'une certaine manière. - Et ça va,
30:51 tu as appris chez
30:53 UNAS ? - Oui, quand même, parce qu'ils donnent des astuces,
30:55 ils proposent aussi, justement,
30:57 comme je dis, les légumes de saison et tout ça, et donc du coup,
30:59 ça nous rééduque d'une certaine manière.
31:01 - C'est là où je me défie, mon côté sadique.
31:03 Tu as appris quoi, Elaïla ?
31:05 (rires)
31:07 Qu'est-ce que tu as appris, Elaïla ? Parce que
31:09 c'est une grosse formation, quand même, chez UNAS.
31:11 (rires)
31:13 - Non mais franchement, en fait, il y avait un panel...
31:15 - Ne me hacheme pas, Elaïla. - Oui, c'est ça, il y avait un panel
31:17 de recettes, donc c'était vraiment pas mal.
31:19 Après, maintenant...
31:21 - C'est quoi, c'est quel type de
31:23 masterclass ? C'est quoi, c'est apprendre
31:25 à utiliser, par exemple, les
31:27 ustensiles de cuisine, ou...
31:29 - Ça va vraiment de la base, exactement. - Oui, la base.
31:31 - Ça va vraiment de la base. On a une masterclass,
31:33 chez moi, ça dure entre 4 à 5
31:35 heures et demie, donc c'est
31:37 le tout début, c'est des petites règles
31:39 de sécurité, forcément, même l'appellation
31:41 de certains ustensiles.
31:43 Ensuite, la découpe. On apprend
31:45 à coupler, par exemple, en julienne, en paysenne,
31:47 en mirepoix et autres. Et là,
31:49 à partir de là, on va partir sur un menu complet.
31:51 - Non, je pense que je pense à ma mère quand je dis ça.
31:53 (rires) Pour venir voir les
31:55 découpes que fait ma mère. Ni julienne,
31:57 ni... - Non, juste découpe. - ...ni bordelaise.
31:59 Ah, tata ! - Tata, on va manger, on va manger.
32:01 - Déchire le légume.
32:03 Non, justement, c'est pour apprendre aux gens à
32:05 cuisiner, pour qu'ils reproduisent, on va dire,
32:07 ce qu'ils ont pris chez... - Chez eux à la maison.
32:09 - Chez eux à la maison, oui. - Et ça demande aussi des alternatives.
32:11 Comment pouvoir aussi, par rapport au menu,
32:13 on a tendance à faire aussi beaucoup de choses
32:15 free, etc. Et donc, du coup, là, justement, ils proposaient
32:17 quelque chose d'assez varié. Autant
32:19 pour les familles que... Voilà, qu'une personne...
32:21 - Et c'est quoi ? C'est familial ?
32:23 - Bien sûr, c'est... Oui, oui.
32:25 Moi, je fonctionne à thème.
32:27 Donc, tu vas voir le masterclass par...
32:29 C'est souvent un thème, donc ça va être soit célibataire,
32:31 soit en couple, soit par enfant,
32:33 soit entre... Juste des femmes
32:35 ou juste des hommes. - T'as fait à thème,
32:37 là, Saint-Valentin, ou pas ? - Non, non, Saint-Valentin, je l'ai pas fait.
32:39 - Ah... Bah, écoute...
32:41 T'aurais eu beaucoup de monde, hein. - Pour des raisons...
32:43 J'aurais eu du monde. - Et t'aurais fait quoi par la Saint-Valentin, là ?
32:45 T'aurais fait quoi ? - Ah, tu me prends de court, là.
32:47 Mais on serait parti sur du rouge.
32:49 Principalement du rouge. On va aller...
32:51 - Du vin rouge ? - Non, non, non, non, non !
32:53 Sur les couleurs rouges !
32:55 Ça m'a même chahuté. - Le rouge, le rouge en cuisine.
32:57 Bref, bref. Tu fais des...
32:59 On va dire des masterclass
33:01 à thème, justement, pour apprendre aux gens.
33:03 - Apprendre aux gens...
33:05 En fait, je vulgarise la cuisine.
33:07 Parce qu'aujourd'hui, à l'heure actuelle,
33:09 on est tous ennuyeux. Préparés.
33:11 Et on n'a plus le temps
33:13 trop de se préparer à manger.
33:15 Donc on va dans les facilités.
33:17 Et ici, avec mes cuisines,
33:19 je te permets, ou je...
33:21 je leur permets d'apprendre à mieux cuisiner.
33:23 - Alors, une des autres alternatives,
33:25 on en a parlé aussi, mais ça, c'est plus pour les consommateurs.
33:27 On en a parlé aussi, on a commencé
33:29 les repas à domicile.
33:31 Redouane, tu as dit que, voilà,
33:33 ça peut être moins cher, ça dépend de ce qu'on commande,
33:35 que d'aller au resto.
33:37 Parce que, justement, il y a moins de frais.
33:39 Donc il y a moins de personnel à payer.
33:41 Il y a moins d'espace à payer.
33:43 Il y a aussi des desserts. Il y a un nouveau concept
33:45 qui sort chaque ramadan.
33:47 On va le voir sur les réseaux.
33:49 Les desserts à domicile. Parce que les desserts...
33:51 On parlait des snacks et des restos, mais c'est pas
33:53 que les snacks et les restos.
33:55 Les desserts aussi. La mode, Cédric Grolet
33:57 a allumé beaucoup de passions.
33:59 Beaucoup de passions. Les trompe-l'œil,
34:01 des fois ils sont réussis, des fois moins.
34:03 Mais les pâtisseries aussi,
34:05 ils ont augmenté.
34:07 Je voulais inviter une pâtissière, mais malheureusement, elle n'a pas pu venir.
34:09 Mais les pâtisseries aussi
34:11 ont augmenté. Tout ce qui est
34:13 vinoiserie aussi.
34:15 - Énormément. Mais il y a aussi...
34:17 Tu viens de le dire, tu as cité le nom de ce grand
34:19 pâtissier français, mais je pense qu'il y a
34:21 cette tendance-là à vouloir faire
34:23 des simples pâtisseries, des trompe-l'œil
34:25 et autres, et du coup forcément,
34:27 le prix explose.
34:29 Mais je pense que ça, c'est plus...
34:31 Pour ma part, c'est plus une tendance
34:33 par rapport à justifier une hausse des prix
34:35 alimentaires. - Oui.
34:37 Faites attention, pendant le Ramadan,
34:39 il y a les fameuses camionnettes
34:41 avec les frères qui viennent avec des
34:43 tiramisu à 4h du matin pour vous livrer.
34:45 Ça, on fera attention sur les réseaux sociaux.
34:47 Moi, j'aime bien, parce que voilà, tu as un petit train gal
34:49 à 4h du matin, tu es là...
34:51 - Un petit train gal, alors tu te prends
34:53 un tiramisu, c'est normal !
34:55 - Il y a ceux qui perdent du poids et ceux qui en prennent.
34:57 - Exactement. Toi, tu ne proposes pas, tu cuisines aussi,
34:59 toi, Leïla ? Tu proposes des produits aussi
35:01 via ton blog ? - En fait, moi, alors des fois,
35:03 on a tendance à m'en proposer pour que je
35:05 goûte et que je les repropose
35:07 aux personnes qui me suivent.
35:09 Et donc, j'ai remarqué qu'il y avait beaucoup de gens
35:11 qui se lançaient et qui, justement,
35:13 ben... Je ne sais pas
35:15 si des fois c'est très justifié au niveau des prix,
35:17 mais en tout cas, voilà, ils essayent de faire au mieux
35:19 avec des choses de qualité.
35:21 - Donc, on te sollicite ? Est-ce qu'il y a des anciennes,
35:23 des restos qui te sollicitent pour pouvoir tester
35:25 des produits et
35:27 que tu partages à ta communauté ?
35:29 - Ah oui, clairement, on nous appelle beaucoup et d'ailleurs pas
35:31 moi, un petit peu moins parce que
35:33 je ne suis pas influenceuse, mais je sais qu'en tout cas,
35:35 autour de moi, il y a pas mal de monde qui se sont sollicités.
35:37 - On est à nouveau jusqu'à 20h dans cette émission spéciale
35:39 "Augmentation des prix des snacks et des restos".
35:41 [Musique]
36:03 [Musique]
36:23 [Musique]
36:43 [Musique]
37:03 [Musique]
37:23 [Musique]
37:43 [Musique]
38:03 [Musique]
38:23 [Musique]
38:43 [Musique]
39:03 [Musique]
39:23 [Musique]
39:49 [Musique]
39:55 - De retour ici en studio, les 19h52,
39:57 on est avec vous jusqu'à 20h,
39:59 on va clôturer tout doucement cette émission,
40:01 ça passe vite, après, c'est bon signe, quand une émission se passe bien,
40:03 on espère que vous passez une bonne fin de semaine, et si vous la commencez,
40:05 parce qu'il y a des gens qui commencent la semaine de vendredi,
40:07 ça dépend de leur travail, et n'hésitez pas
40:09 en tout cas à réagir avec nous
40:11 0488-608...
40:13 Non, 0488-106-800,
40:15 0488-106-800.
40:17 Vous avez l'occasion, avec Arabelle,
40:19 on vous donne l'opportunité de gagner un récepteur
40:21 DAB+, comment faire ?
40:23 C'est très très très simple, allez sur le compte Instagram
40:25 d'Arabelle, envoyez un message
40:27 privé 1DM, comme disent les jeunes,
40:29 et vous envoyez votre code postal,
40:31 n'hésitez pas en tout cas, voilà, c'est toujours bien
40:33 de gagner un truc, sans devoir
40:35 payer le moindre euro,
40:37 quand on sait que, voilà, l'inflation
40:39 est aux portes de chaque maison.
40:41 Alors, on va continuer cette émission,
40:43 alors moi, je vous propose, ça je vous l'ai pas dit,
40:45 une surprise, vous, qui êtes restaurateur,
40:47 on va proposer un...
40:49 Je vois déjà les regards...
40:51 Je vous propose un quiz,
40:53 un quiz sur la thématique,
40:55 alors tout le monde peut participer,
40:57 moi non, parce que...
40:59 - C'est pas les réponses !
41:01 - Alors, est-ce que vous êtes prêts ?
41:03 - Vas-y, on n'était pas très...
41:05 - Alors, c'est parti,
41:07 combien de temps de cuisson,
41:09 je vais vous donner les 4 réponses possibles,
41:11 combien de temps de cuisson faut-il pour un
41:13 risotto ?
41:15 Combien de temps de cuisson ? Alors, il y a 10,
41:17 45, 30 et 20.
41:19 Alors, les restaurateurs, allez,
41:21 vous avez fait les malins ! - On a buzzé ?
41:23 Il y a quelqu'un qui a buzzé ou quoi ? - Non, il n'y a pas,
41:25 on n'a pas encore le buzzer.
41:27 Lâche une prochaine, Norman ! - Moi, j'étais sur 13 minutes,
41:29 mais... - 13 minutes, il nous dit...
41:31 - C'est ça, non ? - C'est très bien,
41:33 parce qu'il n'y a pas 13 minutes dans les réponses,
41:35 mais c'est ça, c'est ce que je veux dire, il n'y a pas 10,
41:37 13 minutes ! - 10, 10 alors !
41:39 - 10, 45, 30, 20.
41:41 - 10. - 20.
41:43 - Quoi que 10, ça croque encore
41:45 dans les dents, ultra dents, je lui ai donné la réponse.
41:47 - A moi, je dirais, ouais, 10. Un bon risotto.
41:49 - La réponse, c'est 20,
41:51 Pierre-Philippe Oubillel. Un bon risotto,
41:53 c'est 20. Je pense qu'à 45,
41:55 c'est plein risotto, c'est une purée,
41:57 c'est une purée. - Voilà. Laquelle de ces
41:59 meringues n'existe
42:01 pas ? Alors, ça, si, Younes, tu réponds
42:03 pas ça, alors franchement... - Ah, la pression
42:05 du fond ! - Laquelle de ces meringues n'existe
42:07 pas, mon Pierre ? - Julien. - Une réponse
42:09 incorrecte. La Suisse,
42:11 italienne, française
42:13 ou anglaise ? - La Suisse.
42:15 - La Suisse. - La...
42:17 - La Suisse. - La Suisse. - Ah, je vais suivre
42:19 Younes. - Non, me suis pas, frère !
42:21 J'ai pas vu mes notes !
42:23 - Bah, la Suisse, ouais.
42:25 - C'est de la meringue anglaise.
42:27 - C'est fou, quand on en a un. - Ne suis pas,
42:29 je vous l'ai dit !
42:31 - C'est la crème anglaise, qui nous... - C'est la crème anglaise.
42:33 - La crème anglaise existe,
42:35 mais pas la meringue anglaise.
42:37 - De quel côté sert-on
42:39 l'assiette au restaurant ?
42:41 Sarah Binal, si tu réponds pas, il y a Binal...
42:43 - Je vais appuyer toi. - Alors,
42:45 du côté...
42:47 Donc de la droite du client,
42:49 devant le client,
42:51 je vous jure qu'il y a des restaurants où on te sert derrière.
42:53 Devant le client ou à gauche ?
42:55 Donc droite, gauche, devant
42:57 ou derrière ? - À droite ?
42:59 - Attends, non, non, non, en fait, tu te débarrasses de droite
43:01 et tu donnes à gauche. - À droite.
43:03 - Moi, je dirais... Allez, on va se prendre là.
43:05 Tu donnes à gauche et tu débarrasses
43:07 de la droite. - Donc c'est... - C'est à gauche.
43:09 - Donc à gauche, Binal... - Tu donnes à gauche
43:11 et tu débarrasses de la droite, normalement. - Non, il l'a dit à droite.
43:13 - À droite, à droite.
43:15 - C'est à droite.
43:17 - Bon, merci
43:19 beaucoup de m'avoir invité, je me casse.
43:21 - C'est pareil, tu restes, c'est pas... Voilà.
43:23 Sac à fait, comme il veut, bien sûr.
43:25 - Il y a des restos de gaucher, des restos de droite.
43:27 - Moi, je suis gaucher, c'est peut-être pour ça que je dis ça.
43:29 - Ouais, ouais, trop beaucoup de excuses.
43:31 - Elles sont là pour être utilisées, mon ami.
43:33 - L'information ne figure jamais sur une carte muette.
43:35 Donc un menu.
43:37 Les ingrédients,
43:39 les prix, le numéro
43:41 du téléphone du serveur.
43:43 - Le prix.
43:45 - Oui, Jean-Pierre, c'est mon dernier mot. - Donc le prix,
43:47 Binal... - Le prix à la Saint-Valentin.
43:49 - Non, le prix. - C'est quoi les trois ?
43:51 - Les ingrédients, le prix ou le numéro de téléphone du serveur.
43:53 Ça, je sais pas parce que
43:55 ça, ça arrive, ça a déjà arrivé, j'imagine.
43:57 - Il y a des serveurs...
43:59 - Il y a des serveurs, oui.
44:01 - On est dans les mouches, pas dans les cartes.
44:03 - Il faut du tout pour ouvrir un restaurant, Binal.
44:05 Qu'est-ce que tu veux savoir ?
44:07 - Le numéro de serveur.
44:09 - Tu as dit les menus,
44:11 les menus muets. - C'est ça.
44:13 - C'est le prix. - Alors, il y a le prix, c'est une bonne réponse.
44:15 Et aussi le numéro du serveur, même si c'est
44:17 à moitié
44:19 bonne réponse parce que ça existe.
44:21 Comment sont taillées les légumes,
44:23 attention, comment sont taillées les légumes quand
44:25 ils sont en brunoise, en
44:27 petit dés, en rondelles, en lamelles ou en pointes ?
44:29 - En petit dés.
44:31 - En petit dés ? - Ouais.
44:33 - Tout le monde dit petit dés ? - Ouais. - C'est en petit dés.
44:35 Je pense que vous n'avez pas passé
44:37 le cap et je pense que
44:39 vous pouvez augmenter les prix, vous avez le droit.
44:41 - C'est parti.
44:43 - On va clôturer petit à petit cette émission.
44:45 Voilà, n'hésitez pas. Dernier rappel,
44:47 pour nos éditeurs et auditrices,
44:49 si vous voulez gagner un récepteur DAB+,
44:51 n'hésitez pas à aller sur le compte Instagram d'Arappel,
44:53 envoyez un message prévu en DM,
44:55 votre code postal.
44:57 Merci à vous d'avoir été
44:59 mes invités ce soir. Alors bien sûr,
45:01 on essaie d'aborder le sujet,
45:03 on ne critique pas les restaurateurs, justement,
45:05 il faut les soutenir, donc n'hésitez pas, c'est un message que tout le monde
45:07 doit faire.
45:09 Si vous avez la moindre opportunité, si vous voyez un restaurant
45:11 ouvrir, n'hésitez pas à les soutenir,
45:13 parce que c'est compliqué, les débuts, etc.,
45:15 à les soutenir, même si vous trouvez que
45:17 ce n'est pas très bon au début.
45:19 On essaie de mordre sur sa chic.
45:21 Et bien sûr, les restaurateurs
45:23 qui nous écoutent, essayez de
45:25 comprendre aussi la clientèle qui
45:27 voit son pouvoir d'achat
45:29 ne pas augmenter, c'est compliqué. Merci
45:31 d'avoir été mon invité.
45:33 N'hésitez pas à rejoindre
45:35 Juste Laila pour la suivre.
45:37 Merci Younes d'avoir été mon invité.
45:39 On se revoit dans une prochaine émission,
45:41 peut-être, dans une autre contrée.
45:43 Merci
45:45 Younes d'avoir été mon invité.
45:47 Non, ça c'est Bila.
45:49 Merci Bila d'avoir été mon invité.
45:51 Merci à toi.
45:53 Merci à toi.
45:55 À la semaine prochaine pour une nouvelle édition.
45:57 D'ici là, portez-vous bien. Je vous souhaite
45:59 un excellent week-end à toutes et à tous.
46:01 *Générique de fin*
46:03 *Générique*