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Dans le Gard, l'eau potable contaminée par des polluants chimiques
Nous reviendrons sur un nouveau scandale autour de la pollution de l’eau. Après la contamination de l’eau en bouteille, c’est désormais l’eau potable qui est concernée dans le Gard. Nous nous rendrons sur place avec notre partenaire viàOccitanie.

Marché immobilier : une crise qui perdure ?
Et puis nous parlerons de la crise du marché immobilier qui frappe notamment la Savoie. Dans les bassins aixois et chambériens, les prix continuent d’augmenter alors que l’offre de logement s’effondre. Si à l’échelle nationale, le marché s’enlise dans la crise, nous verrons toutefois qu’il y a des exceptions comme à Bordeaux où la situation se stabilise. Nous y reviendrons avec nos partenaires 8 Mont Blanc et TL7.

Élevage laitier, une filière au coeur des enjeux agricoles
La colère des agriculteurs n’est pas près de cesser. Pour Christian Lionnet, éleveur laitier par passion, la situation empire. Charges en hausse, surendettement… les défis se multiplient pour cet éleveur. Nous écouterons son témoignage avec notre partenaire Canal 32.

Un nouveau logiciel pour assister les médecins ?
Nous irons avec notre partenaire Telegrenoble à la rencontre de chercheurs qui assistent les médecins dans l’analyse des images d’examen grâce à un nouveau logiciel.

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00:00 [Générique]
00:15 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des territoires.
00:18 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:21 Au sommaire de ce journal, nous reviendrons sur un nouveau scandale autour de la pollution de l'eau.
00:26 Après la contamination de l'eau en bouteille, c'est désormais l'eau potable qui est concernée dans le Gard.
00:31 Nous nous rendrons sur place avec notre partenaire via Occitanie.
00:35 Et puis nous parlerons de la crise du marché immobilier qui frappe notamment la Savoie.
00:39 Dans les bassins exquois et chambériens, les prix continuent d'augmenter alors que l'offre de logement s'effondre.
00:45 Si à l'échelle nationale, le marché s'enlise dans la crise, nous verrons toutefois qu'il y a des exceptions
00:50 comme à Bordeaux où la situation se stabilise.
00:52 Nous y reviendrons avec nos partenaires de 8 Mont-Blanc et de TV7.
00:56 La colère des agriculteurs n'est pas près de cesser.
00:59 Pour Christian Lyonnet, éleveur laitier par passion, la situation empire.
01:03 Charge en hausse, sur-endettement, les défis se multiplient pour cet éleveur.
01:07 Nous écouterons son témoignage avec notre partenaire Canal 32 sur place.
01:11 Enfin, nous irons avec notre partenaire Télé Grenoble à la rencontre de chercheurs
01:15 qui assistent les médecins dans l'analyse des images d'examens grâce à un nouveau logiciel.
01:21 Vous allez le voir.
01:22 Nous commençons ce journal en nous rendant dans le Gard,
01:24 l'eau potable contaminée par des polluants chimiques.
01:27 Après le scandale des eaux en bouteille, c'est désormais l'eau potable qui est concernée.
01:31 L'association Génération Futur a détecté la présence de PFAS,
01:35 des polluants chimiques dans l'eau potable à proximité de la plateforme chimique de Salindre.
01:41 Ces polluants pourraient avoir des effets sur la fertilité des habitants du département
01:45 dans un contexte où le nombre de naissances ne cesse de baisser dans notre pays.
01:50 L'association Génération Futur appelle à une action urgente de l'État pour cet enjeu local.
01:55 Un reportage de Michel Olivier pour Via Occitanie.
01:58 On ne s'imagine pas ça du tout.
02:00 En plus, habitant à la campagne, je pensais que ce serait plus en ville que ici.
02:03 Nouvelle habitante de Boucouaran, Fanny n'ouvrira plus jamais son robinet sans crainte.
02:08 Elle vient d'apprendre que son eau potable est polluée au TFA, acide trio-fluoroacétique,
02:14 un polluant chimique de la famille des PFAS.
02:16 Vraiment, je suis outrée, je suis choquée, je ne pensais vraiment pas en arriver à ce point-là.
02:20 En plus, j'ai ma fille qui habite ici, je lui donne à boire l'eau du robinet, ça me choque.
02:24 L'étude dévoilée par Génération Futur révèle une présence des PFAS qualifiées d'exceptionnellement élevées
02:30 dans les affluents du Gardon comme l'Avenne et dans les robinets des communes de Moussac et Boucouaran,
02:35 avec des données 36 fois plus élevées que la future norme européenne, applicable en 2026.
02:41 Une surprise pour le maire de la commune qui veut obtenir de nouvelles analyses.
02:45 C'est une responsabilité d'État, à un moment donné on est dans un pays développé
02:48 et je pense que tout ça ne sort pas d'un chapeau.
02:52 On était au courant que ces substances existaient depuis longtemps,
02:54 puisqu'elles sont utilisées par l'industrie depuis longtemps.
02:57 Et qu'on ne peut pas se satisfaire juste d'une analyse et d'un effet d'annonce
03:02 qui paraît un peu qui va affoler plus les populations.
03:05 Dans le Gard, c'est l'usine Solvay de Salindre qui est pointée du doigt.
03:09 Par communiqué, la direction se dit en ligne avec la réglementation en vigueur.
03:13 Celle établie par la préfecture du Gard et précise que les TFA
03:17 "contiennent très peu d'atomes de carbone et ne sont pas connus pour s'accumuler dans le corps humain".
03:22 Une affirmation dont doutent générations futures
03:25 qui pensent que le TFA serait cause d'infertilité,
03:28 avec un caractère reprotoxique qui reste à prouver.
03:31 Reprotoxicité, c'est des effets néfastes sur les capacités de reproduction.
03:38 Soit diminution de la fertilité, soit des femmes ou des hommes,
03:43 ou alors c'est des impacts directs sur le développement du fœtus.
03:47 Mais comme je vous l'ai dit, on n'a pas assez de données encore pour préciser ce que ça veut dire.
03:55 La seule info qu'on a de la part de l'Agence des produits chimiques européenne,
04:00 c'est que l'Allemagne compte classer cette substance comme reprotoxique.
04:05 Deux plaintes vont être déposées par générations futures
04:07 pour délit d'atteinte au poisson et délit de pollution aggravée des eaux.
04:11 L'association réclame des mesures immédiates pour les populations
04:14 et demande des comptes à la préfecture du Gard
04:16 qui fixe les taux de rejet de ces pifasses dans le milieu.
04:20 La crise du marché immobilier bat son plein.
04:22 Malgré le choc d'offres souhaité par le gouvernement depuis 2017,
04:26 les chiffres ont rarement été aussi mauvais.
04:29 En 2023, les mises en chantier de logements ont chuté de 22% sur un an,
04:34 à un niveau proche des points bas de 1992.
04:37 En Savoie notamment, le marché du logement neuf est particulièrement touché.
04:41 Les prix continuent d'augmenter alors que l'offre s'effondre,
04:44 comme l'a constaté Sébastien Germain pour notre partenaire sur place de 8 Monts Blancs.
04:50 Ce n'est pas que les gens ne veulent plus acheter,
04:52 c'est tout simplement qu'ils ne peuvent plus.
04:54 C'est en ces termes assez alarmant que Vincent Davy,
04:56 le président de la Fédération des promoteurs immobiliers des Alpes,
05:00 a présenté le bilan d'une année 2023 qui ne restera pas dans les annales
05:03 du marché des logements neufs sur les bassins chambériens et Aix-Soix.
05:06 Le nombre de réservations baisse, le nombre de mises en chantier,
05:09 le nombre de mises en vente, mais malgré tout les prix augmentent.
05:12 Plus vous réduisez l'offre de logements disponibles à l'offre,
05:14 plus ça fait monter les prix.
05:16 2022 était déjà compliqué, on n'avait pas suffisamment de logements à commercialiser
05:20 et là 2023, c'est clairement un effondrement des réservations.
05:24 La seule note positive qu'on pourrait avoir,
05:25 c'est que les taux d'intérêt des crédits immobiliers devraient baisser sur 2024
05:31 et devraient ressauvabiliser une partie de nos clients.
05:33 Très concrètement, les professionnels de l'immobilier n'hésitent pas,
05:35 à parler de crise.
05:37 Une crise à la fois sur l'offre, mais aussi et surtout sur la demande.
05:40 C'est même là tout le paradoxe de la situation,
05:42 car cette partie du département de la Savoie reste un territoire très dynamique.
05:46 On a de véritables bassins d'emploi parce qu'on a aussi une vraie qualité de vie.
05:49 Donc on a un territoire qui est attractif avec des activités économiques
05:53 qui continuent d'attirer nos clients et d'attirer les gens
05:58 pour venir vivre sur nos territoires.
06:00 La difficulté du marché de la promotion immobilière neuve
06:02 a une répercussion sur l'ensemble des marchés immobiliers.
06:04 Ce qu'on espère surtout en 2024, c'est retrouver des primo-accédants
06:09 qui vont pouvoir commencer leur parcours résidentiel.
06:12 Pour le marché du logement neuf en Savoie,
06:14 cette année 2024 sera donc tout particulièrement scrutée.
06:18 Et avant d'espérer voir la tendance s'inverser de manière positive,
06:21 il faudra également se pencher sur d'autres problématiques
06:23 bien présentes en Savoie, à savoir l'urbanisme et le foncier.
06:27 Pour construire du logement, il faut effectivement du terrain.
06:29 Et pour avoir du terrain, il y a deux composantes.
06:31 Il faut avoir des propriétaires qui vendent d'une part,
06:33 mais il faut avoir aussi des règlements d'urbanisme
06:36 qui nous permettent de construire et de densifier ces terrains-là.
06:38 Or, ces règlements ont évolué en 2020,
06:41 ont supprimé 40% de la surface constructible.
06:44 Et donc, de fait, ça se retrouve aujourd'hui
06:46 puisqu'effectivement, on a moins de fonciers sur lesquels on peut densifier.
06:49 Deux chiffres pourraient résumer parfaitement cet anus horribilis
06:52 du secteur immobilier en Savoie.
06:54 Moins 34% de réservation en un an de logements neufs
06:57 sur les territoires de Grand Lac.
06:59 Sur Grand Chambery, ce taux s'élève même à 36%.
07:04 – Il y a des exceptions dans cette crise nationale du marché immobilier.
07:08 À Bordeaux, notamment, où l'optimisme est de mise en ce début d'année 2024,
07:13 après deux ans de hausse, les taux immobiliers baissent enfin.
07:16 De quoi redonner le sourire aux agents immobiliers sur place
07:18 alors que les prix sont restés stables l'an dernier.
07:21 C'est un reportage de Paul Sabio pour TV7.
07:25 – Écoutez, là, je viens de recevoir une nouvelle demande d'une cliente.
07:29 À l'image de cet agent immobilier, les professionnels du métier
07:32 constatent depuis quelques semaines une reprise du nombre de transactions
07:36 dans leur agence girondine.
07:38 – Le marché reprend, on a vraiment beaucoup plus de demandes, plus d'appels.
07:41 Ça commence à se réactiver sur le côté acheteur.
07:44 C'est plutôt rassurant sur ce début d'année parce que bon,
07:46 le début d'année, c'est ce qui permet de voir un petit peu
07:48 le reste de l'année, comment ça va se passer.
07:50 Donc, si le début d'année, ça commence à repartir dans ce sens-là,
07:53 c'est plutôt positif.
07:54 – Une grande piscine, 200 m² de surface, le tout refait à neuf.
07:58 Cette belle maison familiale située à Bègle est estimée aujourd'hui à 900 000 euros
08:03 et c'est 10% de moins qu'il y a deux ans.
08:05 – Vis-à-vis des taux qui ont augmenté, le budget se réduisait.
08:08 Donc, une capacité à acheter moindre ou en attente de.
08:11 Donc, c'était sur tout ça.
08:12 Aujourd'hui, on s'aperçoit que par rapport aux taux qui s'annoncent à la baisse,
08:16 les gens sont plus en confiance d'acheter quelque chose.
08:19 – De décembre 2023 à janvier 2024, pour des grandes villes comme Bordeaux
08:23 ou Paris, le prix stagne.
08:25 Un retour à la normale qui s'explique après une diminution historique
08:29 les années précédentes.
08:30 – En fait, 2019, on avait un marché qui était complètement stabilisé.
08:34 2020, 2021 et 2022, ça a continué vraiment à progresser.
08:39 On avait des hausses de volume, mais c'était également accompagné
08:42 de hausses de prix, où effectivement, les candidats à la vente
08:45 de leurs biens immobiliers avaient tendance à profiter de cette manne financière,
08:50 de la hausse des prix, pour pouvoir vendre leur logement
08:53 bien plus cher que les années précédentes.
08:55 – Une hausse des taux qui a fortement impacté le milieu de l'immobilier.
08:59 Connu de tous, certains acheteurs ont profité même
09:02 pour négocier une fois arrivés sur place.
09:04 – En arrivée sur une visite avec des clients potentiels,
09:08 ils étaient habitués, au vu des journaux, des articles et la hausse des taux,
09:13 de vouloir absolument négocier les prix.
09:16 Et chose que nous, nous devions leur expliquer,
09:19 c'est qu'on avait estimé pour le marché de 2023.
09:23 – Cette année 2024 devrait être différente de toutes les années précédentes.
09:28 À Bordeaux, le prix au mètre carré devrait rester aux alentours de 4 960 euros.
09:34 – Un des rôles peut-être moins connus de Jean Castex,
09:37 c'est celui de président de la fondation FASS.
09:40 Une fondation qui vise à prévenir et lutter contre toutes les formes
09:43 d'exclusion, de discrimination et de pauvreté.
09:47 Sur le terrain à Limoges, l'ex-premier ministre se mobilise
09:50 avec les chefs d'entreprise pour l'emploi des personnes
09:53 qui restent éloignées du monde du travail.
09:55 Je vous propose d'écouter Jean Castex au micro de cette Alimoges, nos partenaires.
10:00 – L'entreprise cherche à recruter et donc nous, FASS,
10:04 on va chercher effectivement des gens qui sont un peu,
10:07 comme on dit, éloignés de l'emploi, dans des territoires plus difficiles,
10:12 dans des milieux plus en difficulté.
10:15 Ces gens-là, il faut les amener vers l'emploi et c'est aussi l'intérêt
10:18 de l'entreprise, parce qu'elle cherche de la main d'œuvre,
10:21 comme on dit, de faire ce rapprochement.
10:23 – On voit maintenant une page agriculture dans ce journal
10:25 avec un zoom sur Christian Lyonnet, éleveur laitier qui a participé
10:29 à la dernière manifestation des agriculteurs à Troyes.
10:32 Ce passionné, installé depuis près de 30 ans,
10:35 vit de plein fouet les causes de la révolte agricole.
10:38 Face à des charges qui se multiplient, il consacre en moyenne
10:42 deux heures par jour au règlement de ses factures afin d'éviter toute pénalité.
10:45 Écoutons son témoignage chez nos partenaires de Canal 32 sur place.
10:51 – Christian Lyonnet s'est installé hors cadre familial comme éleveur en 1992,
10:55 avant d'être rejoint par son frère.
10:57 Il y héberge 100 laitières et près de 150 génies, ses veaux,
11:02 sous ses bâtiments construits en 2017 et qu'il vienne de finir de rembourser.
11:06 – Puisqu'on est obligé de se mettre aux normes,
11:07 juste le bâtiment des vaches laitières à l'époque,
11:10 donc celui qui est derrière moi, avec salle de traite et tout fini, 600 000 euros.
11:15 – Depuis les années 90, le litre de lait était payé à environ 30 centimes.
11:19 Depuis un an et demi, en raison de l'inflation, le prix a atteint 44 centimes,
11:25 une augmentation inespérée mais insuffisante.
11:28 – Bien parce que nos charges ont explosé.
11:30 Soja, colza, je le payais 280 euros la tonne, aujourd'hui je suis à 500.
11:35 Mais c'est presque un prix qu'il nous fallait 10 ans avant pour en vivre correctement.
11:41 – Christian consacre en moyenne 2 heures par jour au règlement des factures.
11:45 Pour éviter les pénalités, il se dégage un salaire
11:48 permettant de rembourser les crédits à son nom, sans plus.
11:51 – Le contrôle laitier qui nous augmente cette année de 5%.
11:56 Vous n'avez rien à dire, vous avez la lettre de l'insémination,
12:01 on était à 5 euros du déplacement, on est passé presque à 10.
12:05 Et ça c'est acté, vous n'avez rien à dire.
12:07 – Autre exemple, dans sa comptabilité, ces vaches sont considérées comme du stock.
12:12 Leurs coûts ayant augmenté, l'imposition suit.
12:15 – Si vous voulez, ça fait à peu près 400 euros par vache en plus.
12:18 Et ça fait partie de notre salaire, ça.
12:19 On est comme les autres, on paye prélèvement à la source.
12:22 Tous les mois, il ne nous oublie pas.
12:23 Pour moi, on a une mauvaise imposition sur le monde agricole.
12:26 – Il y a 10 ans, Christian Lionnet avait déjà tiré la sonnette d'alarme.
12:30 Il se souvient des remarques de ses prédécesseurs.
12:32 – Moi et mon collègue, on s'est battu toute notre vie
12:35 pour avoir un prix rémunérateur et on n'y est jamais arrivé.
12:38 Et aujourd'hui, je me dis, est-ce qu'on ne va pas être dans le même bateau que lui ?
12:42 S'ils ne font rien rapidement, on retournera dans la rue.
12:46 Et je pense que là, à un moment donné, on ne délogera peut-être pas.
12:49 Que ce soit dans l'eau ou ailleurs, on a le droit de vivre de nos métiers.
12:52 – À 55 ans, cet éleveur réclame de meilleurs revenus.
12:56 Comme d'autres, il pense parfois jeter l'éponge et arrêter.
13:00 – Et puis dans les Vosges, des étudiants du lycée agricole de Mircourt
13:03 s'enracinent en participant à la plantation de haies
13:07 à la ferme du Braquemont à Poussey.
13:10 Dans le même temps, ils contribuent à la neutralité carbone de l'exploitation
13:13 grâce aux nombreuses vertus de ces haies.
13:16 C'est un reportage de notre partenaire sur place de Vosges TV.
13:19 Regardez.
13:20 – Allez go !
13:21 – 25 km de haies déjà plantées à la ferme du Braquemont
13:24 du lycée agricole de Mircourt et bientôt un kilomètre de plus en perspective.
13:28 L'objectif est de compenser les émissions de gaz à effet de serre
13:31 des ruminants de l'exploitation d'ici trois ans.
13:34 – Les arbres de ces haies vont fixer du carbone,
13:36 mais aussi un autre levier important, c'est les prairies permanentes,
13:40 c'est le pâturage.
13:41 La prairie permanente permet de fixer du carbone dans la matière organique du sol
13:45 et permet de compenser les gaz à effet de serre.
13:48 – Les haies ne suffiront pas à compenser les émissions de CO2.
13:51 Un projet de réseau de chaleur et de panneaux photovoltaïques est à l'étude.
13:55 Le développement de circuits courts, une diminution des engrais
13:58 accompagnent l'impact bénéfique de ces haies.
14:01 Des arbustes aux nombreuses vertus.
14:03 – Un impact considérable dans la régulation de l'eau
14:05 et très important dans un secteur comme le nôtre,
14:07 pentu avec une rivière, le Madon,
14:10 qui peut être soumis à des inondations importantes.
14:13 Ensuite, il y a bien sûr la production qui peut être associée à une haie,
14:16 la biomasse, donc produire du bois.
14:18 – Les bovins qui sont en pâture vont se servir des haies comme fourrage.
14:22 Certains arbres sont riches en sélénium, en oligo-éléments qui sont importants
14:27 et aussi en autres molécules antiparasitaires.
14:31 Et on a ainsi réduit tous nos frais vétérinaires de moitié.
14:35 – Un appel à don de graines et plantes a permis de récupérer des essences locales
14:39 que ces élèves de 3e et ces apprentis en travaux sylvicoles découvrent.
14:43 – Et là, tu vas venir soulever un peu la terre,
14:45 mais il faut pas tirer totalement la pioche du sol.
14:47 On a des fruitiers, des pas fruitiers,
14:49 donc le but c'est d'avoir vraiment le plus d'essence possible,
14:51 ce qui va amener différents animaux en fonction des essences
14:54 et puis qui va apporter de la biodiversité tout simplement.
14:58 – Alors le hoger, on va le planter à grande distance parce que ça fera des grands arbres
15:01 et puis faire un bourrage au pied de ces grands arbres avec des petits arbustes
15:05 tels que les aubépines, les pruneliers, les cornouillers.
15:08 Pour l'instant, c'est des jeunes plants qui vont mettre un certain temps avant de se développer.
15:13 Il faut compter au moins 4 ou 5 ans, puis on aura une très belle haie dans 7, 8 ans.
15:18 – Nous nous rendons désormais à Grenoble
15:20 où des chercheurs viennent en assistance aux médecins
15:23 grâce à un nouveau logiciel nommé DIV.
15:26 À partir d'un casque de réalité mixte
15:28 qui mélange l'environnement réel et le monde virtuel,
15:31 ce logiciel permet de visualiser des images médicales en 3 dimensions
15:36 comme l'a constaté Elisa Profissé pour Télé-Grenoble.
15:39 Regardez ce reportage intéressant.
15:42 On pourrait se croire dans un film de science-fiction.
15:45 Avec ses lunettes connectées au logiciel DIV,
15:48 il est maintenant possible d'analyser un scanner en 3 dimensions
15:51 et d'interagir avec les différentes parties du corps.
15:54 – Là on a la reconstruction volumétrique du corps d'un patient,
15:58 donc c'est un scanner d'un patient.
16:00 On va pouvoir aller explorer le corps du patient
16:03 directement avec la main, en faire des coupes de manière totalement naturelle
16:08 pour aller découvrir les différents organes.
16:10 – C'est pendant sa thèse que le chercheur a eu l'idée de créer ce logiciel.
16:14 Aujourd'hui, l'objectif est d'assister les médecins
16:16 dans l'analyse des images d'examen.
16:18 – En fait, ce qu'il y a pour les médecins,
16:19 c'est qu'ils ont du mal à visualiser en 3D le corps de leur patient.
16:25 Ils sont obligés de parcourir plusieurs séries d'images
16:29 quand c'est des IRM ou des scanners.
16:31 Et donc par ce processus d'aller et retour entre les images,
16:34 ils vont essayer de reconstituer mentalement un peu l'anatomie de leur patient.
16:37 Donc nous, on va permettre, au lieu d'avoir besoin
16:40 de faire cet exercice mental de reconstruction,
16:42 on va l'exposer aux yeux directement des praticiens
16:46 et ils vont pouvoir aller explorer le corps de leur patient avec leur main,
16:48 faire des coupes dans n'importe quelle direction.
16:50 – Mesurer la taille d'un os, analyser de manière précise un organe,
16:54 Dive permet aussi à plusieurs médecins de pouvoir analyser et interagir
16:57 avec la même image en même temps.
16:59 Le logiciel a déjà été testé auprès du corps médical, un véritable succès.
17:04 – À l'heure actuelle, on a eu quelques essais déjà avec des cardiologues,
17:07 notamment, qui se servent de notre logiciel
17:10 et qui ont pu déjà commencer à explorer avec leur patient
17:14 et repenser l'opération chirurgicale qu'ils allaient faire
17:20 justement sur la base des observations qui sont faites dans notre logiciel.
17:22 – Au long terme, l'équipe de Dive espère atteindre
17:25 tous les secteurs liés au domaine scientifique.
17:27 Et il ne compte pas s'arrêter là.
17:28 – Notre objectif, c'est de devenir la plateforme de référence,
17:33 de logiciel pour la visualisation de santé,
17:35 de données de santé et de données médicales en France
17:38 et par la suite à l'international.
17:40 – Le programme Dive devrait être commercialisé vers la fin 2024.
17:45 – À l'occasion de la Semaine Nationale des métiers du nucléaire,
17:49 la société Appai, le bureau Veritas et le campus La Salle Saint-Louis-Sainte-Barbe
17:54 ont inauguré la nouvelle formation au métier de contrôleur technique qualité
17:58 dans le secteur des énergies décarbonées.
18:01 Une formation soutenue par le plan France Relance et France 2030
18:05 dans le cadre de l'objectif de décarbonisation de l'industrie nationale.
18:09 Un reportage de notre partenaire sur place, TL7.
18:13 – Unique en France, la formation de contrôleur technique qualité
18:17 a pour but de former les étudiants dans le domaine du contrôle,
18:21 de la sécurité et de l'inspection sur les énergies décarbonées.
18:25 Certifié par France Compétences, ce métier est nouveau en France et prometteur.
18:30 – C'est une première formation qui se monte avec deux autres entreprises
18:33 que sont Bureau Veritas et la société Appave.
18:36 Donc ça ce n'est pas quelque chose de courant et elle est unique
18:39 puisque nous sommes les premiers à l'avoir mise en œuvre.
18:41 Et je vous dis, elle a été reconnue France Compétences
18:44 et soutenue dans le cadre du plan France Relance, France 2030.
18:47 L'objectif aussi des sociétés Bureau Veritas et Appave
18:50 était de travailler avec le réseau La Salle, La Salle France,
18:52 pour pouvoir ensuite développer cette formation au niveau France entière
18:56 et au niveau avec le réseau La Salle International qui est présent dans 82 pays.
18:59 – Le campus La Salle Saint-Louis-Saint-Barbe a accueilli sa première promotion
19:04 de sept alternants en octobre dernier.
19:07 Les débouchés sont multiples, éolien, photovoltaïque ou encore nucléaire.
19:12 Ici, les étudiants souhaitent également rendre l'avenir du monde meilleur
19:16 grâce au développement des énergies fossiles.
19:19 – Moi depuis bien longtemps, je voulais partir dans le nucléaire.
19:23 Donc c'était l'occasion, mais aussi en découvrir l'éolien et le panneau photovoltaïque
19:29 qui sont des énergies qui vont être développées.
19:33 – Pour s'inscrire ou en apprendre plus sur cette formation,
19:36 le public peut venir rencontrer l'équipe de l'école lors d'une porte ouverte,
19:41 d'un salon ou bien de prendre contact via leur site internet.
19:46 – En Sarthe, l'ancien château de la princesse Alice de Monaco,
19:49 situé à Chéret-Haut, entame sa métamorphose.
19:53 Abandonné pendant de nombreuses années,
19:55 ce château soutenu par le Loto du Patrimoine est en recherche de fonds
19:59 dans le cadre de sa rénovation.
20:01 Dans ce reportage, le maire de la commune et Enzo Maubert
20:05 nous proposent une visite privée pour LMTV Sarthe, regardez.
20:09 [Musique]
20:11 – Perché au milieu d'une clairière, il est devenu le symbole de Chéret-Haut.
20:17 Un château à l'histoire exceptionnelle,
20:19 bercé par la vie de la princesse Alice de Monaco au début du XXe siècle,
20:24 abandonné, pillé pendant des années, le voilà en cours de restauration.
20:30 Les premiers travaux sur la toiture et la façade sont désormais achevés,
20:34 pour le plus grand bonheur du maire.
20:36 – C'est un sourire parce qu'on voit que nous avons su préserver le patrimoine.
20:42 Aujourd'hui, le temps est un peu gris, mais je peux vous assurer
20:45 que lorsqu'il y a un rayon de soleil, c'est vraiment magnifique.
20:49 C'est vraiment un très, très beau résultat.
20:51 – Si l'extérieur a retrouvé un peu de sa superbe,
20:54 à l'intérieur, le chantier commence tout juste.
20:57 Une quarantaine de pièces sont en attente d'une restauration complète.
21:01 – Tout est à refaire, du dernier étage jusqu'au rez-de-chaussée,
21:05 puisque les planchers ne tiennent plus.
21:09 Donc avant de restaurer le rez-de-chaussée,
21:11 il va falloir commencer par descendre les différents étages.
21:15 À un certain moment, peut-être que le bâtiment aurait été rasé,
21:18 et aujourd'hui on a réussi à le sauver, donc il faut poursuivre.
21:21 Dans la vie, il ne faut jamais se décourager.
21:23 – Ce qui donne un peu de baume au cœur à Jannick Niel, le maire,
21:27 c'est les quelques trésors sauvés de l'oubli, comme ces vitraux.
21:31 – Quand on a découvert ces vitraux, on les a bien sûr mis à l'abri.
21:34 Maintenant, ils sont reposés.
21:36 Il en manque quelques éléments et nous allons compléter,
21:39 puisque nous avons environ 14 vitraux
21:43 qui vont désormais orner ces deux fenêtres,
21:45 à l'identique de ce qui existait à l'époque.
21:47 – Acheté par la commune en 2009, le château est aujourd'hui sauvé.
21:51 Pour autant, il manque encore beaucoup d'argent.
21:55 La mission Berne, la fondation du patrimoine,
21:58 la principauté de Monaco ont déjà injecté plus d'un million d'euros.
22:02 Mais pour le reste, c'est la commune qui paye.
22:05 – Ça nous coûte cher.
22:07 Cette première tranche de travaux qui concernait la mise en sécurité,
22:10 mise hors d'eau, mise hors d'air, nous sommes sur 1,6 million, 1,7 million.
22:15 Pour le reste des travaux, nous sommes sur une enveloppe prévisionnelle
22:18 de 4 à 5 millions d'euros.
22:20 À terme, le maire souhaiterait en faire un musée en mémoire de la princesse Alice.
22:25 Un bel hommage à celle qui a fait de Chéréau sa seconde maison.
22:30 – Nous nous rendons désormais à Brest, en Bretagne,
22:34 à la rencontre du restaurateur et peintre Eric Torgeman,
22:38 qui expose ses tableaux dans son restaurant.
22:40 Cet artiste formé de manière autodidacte s'est même fait repérer
22:44 par le comité de sélection de l'exposition "Art Capital"
22:47 qui lui a proposé de présenter ses œuvres au Grand Palais.
22:51 Un reportage de Maël Belmur pour TBO sur place.
22:55 – Moi en fait je suis complètement autodidacte, tu vois ?
22:58 Que ce soit en cuisine, que ce soit en peinture,
23:01 parce que la cuisine et la peinture c'est la même chose, c'est créatif.
23:07 Eric Torgeman, restaurateur chez Zaza à Brest et artiste peintre.
23:13 Un midi, je suis dans la cuisine, pour tout te dire je fais la plonge,
23:18 donc je suis bien crado, on avait fait un gros service,
23:23 le resto était plein et notre fille est née, enfin ma belle-fille Justine,
23:29 vient me chercher et elle me dit comme ça,
23:31 "écoute, il y a une dame en salle qui veut absolument te voir pour les tableaux".
23:36 Et donc j'arrive et puis il y a une dame d'un certain âge,
23:38 de la région parisienne, Madame Chusel, qui me dit,
23:42 "je fais partie du comité de sélection du salon Art Capital à Paris,
23:48 au Grand Palais Éphémère".
23:50 Bon, je lui dis "formidable" et elle me dit,
23:53 "et je veux absolument que vous soyez exposé,
23:55 parce que ce que vous faites c'est formidable".
23:57 [Musique]
24:01 Quand je fais un tableau, une fois qu'il est produit,
24:05 il ne m'intéresse plus dans la mesure où ce que je veux c'est qu'il circule,
24:09 qu'il trouve la personne avec qui il va dialoguer,
24:12 la personne qui va flasher dessus et il fait sa vie.
24:16 Et quand tu fais la cuisine, c'est créatif aussi
24:19 et tu vas donner quelque chose finalement de très intime,
24:21 tu vas donner quelque chose de toi et tu reçois les gens comme à la maison,
24:27 c'est-à-dire c'est une manière d'aimer.
24:29 – Nous recevions Manon Aubry dans l'émission politique
24:32 "Face au territoire" sur TV5MONDE,
24:34 avec Ouest-France, avec Nice Matins, avec France Antilles,
24:37 avec le magazine "Le Point" et "20 minutes".
24:40 Députée européenne, elle est tête de liste de la France insoumise
24:44 pour les prochaines élections européennes en juin,
24:46 je vous propose de l'écouter.
24:47 Est-ce que votre engagement n'est pas heurté,
24:50 au fond par cette patte qu'a voulue la France insoumise au Parlement,
24:55 cette patte qui est faite de violence et de provocation souvent ?
24:57 – Je ne suis pas d'accord avec les termes que vous envoyez,
25:00 qui sont de violence et de provocation.
25:02 Il y a une colère dans le pays et on assume d'incarner cette colère.
25:06 – Non mais je vous pose la question à vous personnellement.
25:07 – Mais je vous donne mon avis, quand on a…
25:09 – Même pas sur le plan politique, vous voyez.
25:10 – Mais quand on a 10 millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté…
25:13 – Ça justifie la violence verbale.
25:15 – Mais ce n'est pas de la violence verbale, c'est de la colère.
25:17 – Ça justifie les buzz sur les réseaux sociaux, ça justifie tout ça.
25:18 – Mais c'est de la colère et c'est une colère qui est légitime.
25:20 Oui, moi j'assume qu'on soit en colère.
25:23 Après, si vous posez la question à la jeune militante associative
25:28 que j'étais il y a 5 ans, qui a découvert l'univers politique,
25:31 c'est vrai, vous avez raison, c'est violent, c'est misogyne, évidemment.
25:35 Et moi j'en fais une force pour avancer en disant
25:38 "mais si tous les dégoûtés de la politique s'en vont,
25:41 il ne restera plus que les dégoûtants".
25:42 Donc à nous de nous emparer de la politique, à nous d'en faire
25:45 et je le dis pour toutes celles et tous ceux qui nous regardent.
25:47 – Voilà, au revoir, c'est la fin de cette édition.
25:49 Merci de nous avoir suivis.
25:51 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
25:54 Au revoir à tous.
25:55 [Musique]

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