La grève des contrôleurs de la SNCF se poursuit samedi en plein chassé-croisé des vacances d'hiver et avec seulement un TGV sur deux en circulation, affectant au total 150.000 voyageurs, selon la société.
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00:00 Écoutez, vous n'aurez pas échappé qu'il y avait une disproportion considérable
00:03 entre le nombre de personnes qui sont infectées par ce mouvement de grève, près d'un million,
00:07 et puis le nombre de contrôleurs grévistes qui tournent autour de 4 000.
00:12 Donc cette disproportion-là, comment dire, il faut essayer de l'encadrer un petit peu
00:17 pour éviter que les usagers soient victimes à ce point de ce mouvement de grève.
00:26 Je pense que sur 52 week-ends, on doit pouvoir trouver des solutions
00:30 qui fassent que les 4 week-ends les plus chargés de l'année ne soient pas mis en danger
00:36 par des mouvements de ce type.
00:38 Comment dire, il y a un avis de position dominante en quelque sorte.
00:41 Il faut protéger le droit de la minorité.
00:43 En l'occurrence, la minorité, c'est les usagers qui sont victimes, qui ne peuvent pas...
00:48 qui doivent fuir. Et ça, c'est pas acceptable.
00:51 Comment vous analysez le choix de la SNCF d'avoir privilégié les passagers
00:57 qui allaient se rendre dans des destinations plutôt hivernales ?
00:59 Est-ce que c'est une forme de rupture d'égalité dans cette espèce de service réduit, par exemple ?
01:05 Écoutez, moi, je ne suis pas responsable de la SNCF.
01:06 Moi, j'observe qu'il y a des petits-enfants partout, il y a des enfants partout,
01:10 il y a des grands-parents partout, sur toute la France.
01:12 Et il faut qu'effectivement, le service soit organisé
01:15 pour que les dérangements soient les minimums possibles pour tout le monde.