• il y a 8 mois
TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


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Transcription
00:00 On va revenir sur l'affaire Lola. Une reconstitution a été organisée sur le lieu du crime ce matin en présence de la principale suspecte, Daya B.
00:08 Donc elle était là, la principale suspecte. On pense bien sûr à la maman et au papa de Lola. La maman que j'embrasse en tout cas.
00:15 Je sais qu'elle nous suit souvent. Alors qu'est-ce qui s'est passé ?
00:18 Il s'est passé... Les faits s'étaient déroulés un 14 octobre 2022. On est content. Ça fait déjà deux ans, ça n'a même pas encore été...
00:30 Déjà deux ans. Daya avait été interpellée assez rapidement par la police judiciaire. Elle a été mise en examen incarcérée.
00:40 Elle a été soignée en psychiatrie parce qu'elle était très agitée. On en a parlé plusieurs fois sur ce plateau. Et l'instruction a suivi son cours.
00:48 Et la reconstitution est un acte de l'instruction qui est incontournable, qu'on fait en général, enfin il n'y a pas de règles, mais en fin d'instruction.
00:59 Ce qui veut dire que le dossier est sur le point d'être clôturé et donc que Dabia va comparaître devant une cour d'assises, à mon avis l'année prochaine, si tout va bien.
01:13 - Elle durera combien de temps cette reconstitution ?
01:15 - Alors la reconstitution, elle est arrivée à 9h20 ce matin. Elle a été extraite de la maison d'arrêt où elle est enfermée.
01:22 Elle a été extraite sous bonne escorte. Le quartier, là c'est à l'angle de la rue Manin et de la rue Haute-Poule, le quartier était littéralement cerné par les forces de l'ordre.
01:33 Il y avait les CRS, il y avait beaucoup d'effectifs de police. Ils ont même placé des barges de façon à ce que personne ne puisse voir ce qui se passait à l'intérieur,
01:43 à l'intérieur des parties communes de cette résidence. Et la reconstitution a duré une grande partie de la matinée jusqu'en début d'après-midi.
01:53 - Cyril, par rapport à tous nos débats, ce qui est, je crois, extrêmement positif dans cette affaire, c'est qu'elle a été reconnue comme une personnalité dangereuse, sans empathie,
02:04 et que son discernement n'est pas altéré. Donc ça veut dire, de manière formelle, qu'elle n'a pas de troubles psychiques ou psychotiques.
02:12 Ça veut dire qu'elle sera jugée. Et vous vous souvenez qu'on avait dit à un moment qu'elle avait été hospitalisée en psychiatrie, qu'elle se cognait la tête contre les murs,
02:19 qu'elle insultait tout le monde. Sans doute pour échapper au jugement, et bien elle n'échappera pas au jugement. La reconstitution le prouve, elle sera jugée.
02:27 - Je trouve que c'est vraiment là. - C'est bien de le dire. Ça, c'était important de souligner. - Ce matin, il paraît qu'elle a coopéré. Qu'est-ce que ça veut dire ?
02:34 - Elle a fait des aveux, de toute façon, à la fois en garde à vue devant les hommes de la brigade criminelle et puis également chez le juge d'instruction.
02:43 Donc à partir de là, et c'est surtout... C'est pas parce qu'il y a la reconstitution qu'elle va être jugée. C'est parce que les psychiatres ne l'ont pas considérée
02:51 comme altérée ou abolie. Et à partir de là, effectivement, elle va être jugée parce qu'elle est apte à comparer devant une cour d'assises.
02:58 Et ce sont des faits épouvantables. Enfin, on en avait longuement parlé à l'époque. Et c'est des faits épouvantables et extrêmement rares.
03:10 - Oui, Gilles. - Oui, non mais c'est... Les parents... Vous parliez des parents. Les parents ont quitté Paris. Ils essayent de se reconstruire dans le Pas-de-Calais.
03:17 Donc c'est une affaire qui a bouleversé la France. - Ils se sont séparés, surtout. - Oui, oui, mais ils essayent de se reconstruire. Ça, c'est très difficile.
03:23 - Ils essayent de se séparer, non ? - Oui. - Donc cette affaire, là... - Mais oui, mais oui. - Vous en voyez pas, les deux.
03:29 - On s'en remet jamais. Mais voilà. Moi, je redis. C'était une personne qui était sous OQTF. On en avait parlé à l'époque.
03:34 Elle n'aurait pas dû être sur le territoire français. Et le fait qu'elle soit jugée, je trouve que ça va permettre justement aux parents de faire le deuil
03:41 et d'avoir en face cette dabière. Voilà. Qu'elle soit jugée, c'est très bien. - Espérons qu'elle prenne le mocs. - Oui, exactement. Bravo, Olivier.
03:48 - De toute façon, elle est poursuivie pour meurtre, viol, ce qui est rare pour une femme, et acte de torture et de barbarie.
03:55 Donc elle en court vraiment le maximum du maximum. - C'est quoi, le maximum du maximum ? - C'est perpète... Enfin, réclusion criminelle imperméable.
04:02 - 30 ans incompressible. - Alors depuis mois de cède ? - Elle peut sortir. - 30 ans. - Pas avant 30 ans. - Il y a la 30 ans.
04:09 - Il faut qu'on aille voir quelqu'un qui a envie de la faire sortir. - Après, elle peut faire des demandes, mais... - Elle a le droit de faire des demandes.
04:14 - Elle est très jeune, hein ? - Exactement. Il a raison. - On n'aurait pas qu'elle sorte à 60 ans, quoi. - Ouais, exactement.
04:19 depuis l'Ouest.
04:20 [Musique]

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