Revue de Presse du 21 Fevrier 2024 avec Mouhamed Alimou Ba
Revue de Presse du 21 Fevrier 2024 avec Mouhamed Alimou Ba
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00:00 Voilà une de la conférence de presse hier de la ministre de la justice, maître Aïssa Tattalsal est comme dans une plaidoirie.
00:08 Oui Aïssa Tattalsal, à mot d'éclairage, saufure, suite quotidienne, trois mots pour, ou plus précisément, quatre pour justifier cette main levée à deux dames justices sur les détenus proches de ce Manson,
00:21 que Vox Populi les résume sans attendre, il s'agit du prétexte, du contexte, du texte et même du hors-texte. Et d'aller plus loin, dans la séance d'explication, il n'y a pas eu, selon elle, de porte ouverte, pas de quota non plus de libération arbitraire ou à la tête du client.
00:37 Et d'avertir, ce n'est pas une relaxe, mais juste une liberté provisoire et la loi va s'appliquer, fermer le banc. Non, pas du tout, tout de suite, en tout cas, répond le journal et pour cause, la garde des Sceaux, ministre de la justice, s'est-il penché aussi sur le cas, Yoma et Ousmane Sonko vont-ils bénéficier de la même ensuite?
00:56 Le journal remarque le jeu clair-obscur de Maître Aïssa Tattalsal, qui vit dans la langue de bois, c'est la salle plaidoirie Bicheron du coup, le quotidien lequel confère, remarque que ce sera au cas par cas, chaque dossier sera examiné sur des critères objectifs.
01:13 Pour le témoin Aïssa Tattalsal, monte au créneau pour assurer ce qu'on appelle le service après-vente et le soleil, à ligne de chiffre en page de garde, celui qui indique le nombre exact de détenus libérés, 344, et le nombre exact de détenus encore au bagne.
01:28 Le plus dangereux garde d'un corps, la prison, basse mille jours après avoir pris Zoumou, l'avocat par cas, note que le suspense continue quand même autour de l'élargissement de Yomaï et d'Ousmane Sonko, les ex-détenus aussitôt libérés,
01:46 aussitôt radicalisés encore, note l'info qui a donné la parole à tous ces mangas qui soutiennent que si c'était à refaire, ils auraient refait un corps. La prison ne me fait pas fléchir.
01:57 Fin de citation. Le combat que nous menons, c'est pour la souveraineté, c'est comme si on menait un combat spirituel.
02:03 Explication d'un sociologue dernièrement, il a été constaté au Sénégal que la vie post-prison n'est plus vue comme un échec autant chez les détenus que chez les non-détenus.
02:15 Il est aujourd'hui perçu comme un héros, célébré par les foules, car jugeant à son arrestation sous le joug d'une extravagance de la violence symbolique des autorités étatiques.
02:27 L'état du Sénégal et la date de la prochaine présidentielle, c'est toujours l'inconnue réponse sans attente de libération. Le Conseil constitutionnel, vous le savez, a fini de prendre acte du désistement de Roswarski-Diné
02:38 et a fini aussi de reconduire la liste des 19 autres candidats. Arsenie Elections a donc demandé au président de retenir la date du 3 mars pour le scrutin.
02:48 Le Front démocratique pour une élection inclusive clame que juridiquement, un autre scrutin présidentiel et un autre processus électoral deviennent inévitables.
02:58 Kierno Alassane-Sal, ce qui a proposé des compromis coupables, son complice, reçu de son côté par Macky Sal, la présidente de l'OIF, demande une visibilité sur les prochaines étapes du processus électoral.
03:17 Les candidats réunis autour du FC 25 décrit, je cite, un sabotage en cours de l'élection présidentielle. Commentaire de sucré-salé du quotidien.
03:28 A chacun sa date, mais Macky Sal garde le silence dans ce contexte électoral volatile. Note la publication.
03:35 Le Sénégal reste un pays divisé en proportions électorales à moins de 40 jours de la fin du mandat présidentiel. Personne ne sait le message que Macky Sal va poster au Sénégalais.
03:48 Le 3 ou le 10 mars prochain, comme si chacun cherchait la lune pour débuter le ramadan. Pour l'instant, les différentes parties restent fichées dans leur position.
03:58 C'est une bataille entre pro et anti-report, arbitrée par le conseil constitutionnel. Mais la fin du match devra être sifflée par Macky Sal.
04:08 Et le temps presse et tout le monde s'empresse de donner son avis. Note encore la publication.
04:15 Dont le témoin cette réaction de Karim Ouad qui accuse le conseil constitutionnel d'avoir tronqué l'article 34 de la constitution.
04:23 Le PDS lui prédit un avenir presque sombre. Le journal note que le parti d'Abdel Ayouad est dans une zone de tourbillon.
04:31 Absent de la présidentielle 2019, le PDS est sous la hantise d'un autre rendez-vous manqué en 2024.
04:39 L'Obs pense que le PDS est dos au mur, sa part sous sa casse. Le PDS, la dernière carte. Il risque de se retrouver trop marginalisé dans le champ politique.
04:48 Si Karim Ouad n'est pas candidat en 2024.
04:54 En première page du journal Sud Quotidien, la liaison maritime Dakar-Ziguinchor.
04:58 Le journal donne cette bonne nouvelle pour les juges à jouer de la ligne maritime entre la capitale sénégalaise et la grande ville de Casamance.
05:06 Après avoir, ou plutôt après plusieurs mois de fermeture, les rotations des navires sur la liaison Dakar-Ziguinchor vont bientôt répondre.
05:15 L'annonce du consortium sénégalais acte d'activité maritime à lire en page intérieure, à lire dans le journal Buzzbille jour.
05:24 Le gouvernement qui dissout là-bas en Guinée, Konakry, Dumbuya, plus martial que jamais relève la publication.
05:33 La passe d'arme entre le premier ministre et le ministre de la justice au gré d'une réponse forte du président de la transition, note le confrère.
05:40 Et le général Mamadi Dumbuya n'a pas fait les choses à moitié, il a dissout le gouvernement.
05:46 Or donné le gel des comptes des membres des CHI et la restitution de leur passeport, entre autres mesures.
05:52 On termine par du sport.
05:54 En première page, ce mondial, le but sucre, et cette, donc, et ce défaite du Sénégal qui quitte du coup la compétition après avoir perdu face donc aux Japonais.
06:07 Le Sénégal ne verra pas l'écart de finale, énonce textuellement le conflère à lire en page intérieure par les cartes des journalistes de quotidien.