• il y a 10 mois
Dans son studio du kibboutz Nirim, près de maisons brûlées le 7 octobre, Arnon Avni parle face à la caméra. Son témoignage, comme des centaines d'autres, la Bibliothèque nationale d'Israël le conservera précieusement comme preuve historique de l'attaque sans précédent du Hamas.

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Transcription
00:00 Rendez-vous est donné dans le petit studio d'Arnon Aveny.
00:03 A quelques mètres d'ici, l'horreur a frappé le 7 octobre dernier.
00:07 Arnon a survécu, il accepte de raconter face caméra ses 10 heures d'angoisse passées
00:13 dans la pièce sécurisée de sa maison avec ses petits-enfants.
00:16 Certaines personnes ne veulent pas que leurs témoignages soient accessibles au grand public.
00:21 Pour moi, il est très important avant tout pour les laisser parler, même s'ils ne seraient
00:26 pas connus dans le monde entier, même s'il restera dans des archives réservées aux chercheurs.
00:31 Plus de 4 mois après les attentats, les témoins sont de plus en plus nombreux à se confier.
00:36 Des témoignages pour ne pas oublier, des témoignages pour l'histoire, mais également
00:42 des témoignages en guise de preuve.
00:43 L'une des raisons d'être de ce colossal dépôt est de témoigner, de témoigner de
00:50 ce qui s'est réellement passé le jour du 7 octobre.
00:53 Il y a tellement de matériel, je ne sais pas si c'est sans précédent, mais c'est
00:59 en tout cas ce que l'on ressent.
01:00 La quantité massive de preuves documentaires de ce qui s'est réellement passé est en
01:07 soi une preuve contre ce qui n'est pas.
01:12 La fondation USC Shoah de Steven Spielberg a recueilli pour le moment le témoignage
01:17 de 400 témoins des massacres, des centaines de milliers de vidéos et les derniers messages
01:22 WhatsApp envoyés par des habitants pris au piège dans leur kibbutz ont été archivés.
01:26 »
01:27 [Musique]
01:30 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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