Le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire de la France, Marc Fesneau : «Je n'ai pas peur de la compétition mondiale parce que la France est puissante».
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00:00 - Pardon, excusez-moi, je ne veux pas être offensant,
00:03 mais ça ne veut rien dire. Par exemple, on a un accord avec le CETA
00:06 parce qu'il est en application, quand bien même la France ne l'est pas ratifiée.
00:10 Vous y irez expliquer aux producteurs de fromage ou de lait,
00:13 que j'ai rejoint d'ailleurs tout à l'heure, que c'est 200 millions en moins
00:16 par rapport au marché qu'ils ont pu conquérir au Canada.
00:18 Moi, je n'ai pas peur
00:19 de la compétition mondiale parce que la France, elle est puissante
00:23 et l'agriculture française, elle a été heureuse
00:26 quand elle était plus puissamment exportatrice.
00:27 Alors être exportateur, c'est être compétitif.
00:31 Deux, c'est d'avoir une stratégie d'export qu'il faut renforcer.
00:35 Trois, c'est que les distorsions de concurrence
00:37 qui pèsent en particulier sur l'environnement ou qui pèsent sur la santé,
00:40 celles-là, on l'élève et que celles-là, on puisse travailler là-dessus.
00:44 Mais l'idée de dire la France,
00:46 elle peut valoriser sa viticulture.
00:51 La moitié des céréales, elles sortent de France.
00:53 Qu'est-ce qu'il explique, M. Bardéa, là, aux céréaliers, qu'on va faire quoi ?
00:56 Des cactus et des sapins de Noël ?
00:58 Il faut quand même qu'on soit...
01:00 On est une puissance exportatrice,
01:01 donc il faut qu'on ait des règles qui ne soient pas des règles anti-Europe
01:05 et anti-agriculture, notamment sur le modèle de carbone.
01:08 Mais ça ne peut pas être une Europe sans capacité exportatrice,
01:10 sinon c'est les autres qui nourriront nos voies.
01:12 Sous-titrage ST' 501
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