Après ses propos polémiques, Guillaume Meurice en rajoute une couche en sortant un livre !

Touche pas à mon poste

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Transcript

00:00 - Ça va mon Florent ? - Ça va et toi ?

00:01 - Merci d'être là mon chéri. - Merci à toi.

00:03 - Alors de quoi va parler son livre à Guillaume Meurice ?

00:05 - Pardon ? - Il va parler de quoi son livre ?

00:06 - Eh bien il revient sur toute la genèse de sa blague en fait.

00:09 C'est-à-dire pourquoi il l'a fait, comment ça s'est passé quand il l'a fait,

00:11 toutes les retombées qu'il y a eu de Radio France qui le réprimande,

00:16 parce qu'il n'a pas été vraiment sanctionné, à son passage chez les flics.

00:18 - C'est incroyable. - Il a été particulièrement cuisiné pour savoir...

00:22 - C'est comme si moi je faisais un livre sur un truc,

00:24 et il y a une polémique, je vais écrire un livre derrière pour prendre de l'oseille. C'est fou. Incroyable.

00:30 - En plus de ses sketchs, en plus de la radio, il écrit des livres, il en écrit par kilos.

00:34 C'est-à-dire qu'il a une dizaine d'éditeurs différents.

00:36 Je ne sais pas pourquoi il change beaucoup d'éditeurs.

00:38 - Vous savez qu'il a signé la pétition pour arrêter CNews ? - Oui.

00:42 - Moi je fais signer une pétition pour l'arrêter sur France Inter.

00:44 - Chante de la liberté d'expression.

00:45 - Ce n'est pas possible que la patronne de France Inter le garde encore après ce livre.

00:48 Excusez-moi, je suis désolé, mais là les gars, l'Arkom,

00:51 il faut qu'ils fassent leur travail là-dessus. Il faut vraiment qu'ils le sortent de France Inter.

00:55 - Son contrat s'arrête fin juin, donc il est quand même un peu sur la sellette.

00:58 Il n'y a pas énormément de temps qu'il le défend.

00:59 - Là, la fin juin, c'est encore long à l'écouter.

01:03 - Mais tout est honteux. La blague était honteuse, le livre est honteux, le fait qu'on disait encore cette chose.

01:07 Mais là-dessus, lui, il est honteux. Il a tweeté avec émoji prépuce.

01:09 C'est encore un truc. On parlait des Roland antisémites.

01:13 Il n'y a que des sous-entendus. Tout est dégueulasse.

01:16 Je trouve que le mieux qu'il aurait à faire, c'est se taire et s'excuser.

01:18 Et là, il sort un livre, effectivement pour encore gagner de l'argent avec ça.

01:21 Mais tais-toi, en fait. C'est la meilleure chose qu'il a à faire.

01:23 Il a eu de la chance de ne pas se faire virer.

01:25 Maintenant, qu'il se taise et qu'il refasse des chroniques normales et sans offenser personne.

01:28 - Vous avez eu des infos sur cette affaire ?

01:30 - Oui, on a enquêté juste après la blague pour le JDD.

01:34 On l'a sortie finalement dans le JDD Magazine il n'y a pas longtemps

01:36 parce qu'on a préféré prendre notre temps pour vraiment essayer de comprendre qui c'était.

01:40 Il y a un truc intéressant par rapport à cette fameuse blague,

01:42 c'est qu'on a découvert en enquêtant qu'il a été extrêmement surpris par l'impact.

01:47 C'est-à-dire qu'on raconte dans le début de l'article,

01:49 c'est son père d'ailleurs qui me le raconte, que j'ai longuement interviewé,

01:52 qu'il est à table avec son père, sa mère, sa petite amie

01:54 et que là, la patronne de Radio France l'appelle.

01:56 Et lui, il s'attend à expédier une affaire courante de façon assez rapide.

02:00 Et finalement, là, il se fait défoncer, disons-le clairement.

02:03 Il se fait vraiment sermonner. Elle exige des excuses. Il refuse immédiatement.

02:08 Mais par contre, il revient à table. Il est choqué parce qu'il ne s'y attendait pas du tout.

02:11 Pour lui, c'était une blague déjà marrante et surtout qu'il ne méritait pas un tel écho,

02:17 une telle résonance derrière.

02:19 – Non mais c'est dingue.

02:20 – Moi, j'accroche à inacceptable. Ses propos étaient ignominieux.

02:24 Le "faire un livre", c'est indécent.

02:26 Pourquoi il n'est pas viré ?

02:27 Parce qu'il s'est présenté aux élections du personnel comme représentant.

02:31 Donc du coup, il est protégé.

02:33 Et je trouve que la direction de France Inter est d'une faiblesse abyssale.

02:37 Et même plus haut, il y a quelqu'un qui tient des propos incroyablement violents

02:41 sur une communauté et on le laisse à l'antenne, on lui permet de continuer.

02:45 Mais s'il avait la moindre des dignités, il arrêterait.

02:47 Et je ne comprends pas, on est un pays de la libre expression,

02:50 mais là, c'est presque délictueux.

02:51 Il a été entendu par la police sur cette affaire quand même.

02:54 Je ne comprends pas qu'il continue sur une radio publique. C'est honteux.

02:57 – Le seul nom, c'est Géraldine.

02:58 – Ah oui ?

02:59 – Oui, tu es la seule, ma chérie. Tu es la Gilles Verdez du jour.

03:02 – Oui, c'est ça.

03:03 En fait, moi, je n'ai pas envie qu'on lui fasse.

03:05 Alors moi, j'ai été la première ici à condamner sa blague

03:07 que j'ai trouvée absolument immonde avec toujours des relents

03:09 totalement borderline chez Guillaume Meurice.

03:11 Mais ne lui faisons pas ce que nous, on n'a pas envie qu'on nous fasse.

03:14 C'est-à-dire qu'en gros, soit il est hors la loi, soit il est dans la loi.

03:18 S'il n'est pas condamné, il a le droit d'écrire ce livre.

03:20 On n'a le droit de ne pas l'acheter.

03:21 J'imagine que le service juridique du seuil l'a lu, relu, relu,

03:24 pour voir si, aujourd'hui, rien ne tombait sous le coup de la loi.

03:27 Moi, je suis pour la liberté d'expression à partir du moment

03:30 où il n'est pas hors la loi.

03:31 On n'a pas, nous, à se poser comme des censeurs.

03:34 Si le livre est un bide, le seul censeur, en fait,

03:36 ce sera bien fait pour lui, ce sera le public.

03:38 – Non mais tu réponds à la question, tu réponds à côté de la question.

03:40 – Oui, Valérie, Valérie.

03:42 – La question était sur l'indécence, la question n'est pas sur un point de droit.

03:46 Je te rejoins sur ce que tu dis, moi, je ne veux pas qu'on lui fasse

03:48 ce qu'on refuse qu'on nous fasse.

03:50 C'est-à-dire que s'il a envie de le publier, il le publie

03:52 et la sanction sera celle des lecteurs.

03:54 Ils iront acheter ou ils n'iront pas acheter.

03:56 En revanche, on nous pose une question morale.

03:58 Est-ce que vous trouvez ça indécent ?

03:59 – Moi, à titre personnel, je trouve ça indécent.

04:01 – Son humour est…

04:02 – Mais chacun est libre encore une fois, pas de censure.

04:04 – Son humour est immonde.

04:05 À partir de ce moment-là, il est déjà indécent quand il fait des blagues immondes.

04:08 Donc, a priori, le livre est dans… voilà, c'est la même chose.

04:11 Mais moi, je n'ai pas envie du tout qu'on l'interdise.

04:13 – Oui, moi, ce qui me gêne beaucoup, c'est que ça manque de dignité

04:15 puisqu'on voit là quelqu'un qui, sous l'autel de la liberté d'expression,

04:20 appelle à signer une pétition pour la fermeture de certains médias.

04:25 Donc, voilà, il devrait être sensible à la liberté d'expression

04:29 et il est contre le fait qu'on lui fasse quelques reproches que ce soit concernant sa blague,

04:35 précisément sur la liberté d'expression.

04:37 Donc, il est totalement contradictoire.

04:39 C'est totalement incohérent et contradictoire.

04:41 – Soyons comme Sonia Mabrouk, ayons-nous de la hauteur,

04:43 nous soyons tolérants et ne soyons pas aussi sectaires que ces gens-là.

04:47 – Mais la question qui est posée, c'est l'indécence.

04:49 – Non, mais à chaque fois, c'est vrai, Géraldine,

04:51 moi, j'ai envie d'être comme toi, j'ai envie de dire faisons pas autre.

04:53 Mais à chaque fois, c'est nous.

04:54 On doit être tolérants, on doit dire on ne laisse passer, on ne dit rien,

04:56 et on se fait massacrer toute la journée, partout, sur toutes les chaînes.

04:59 – On grimpe partout, on est premiers partout.

05:02 – Oui, on est premiers partout parce que…

05:04 – C'est le public qui décide, si le public n'achète pas son livre,

05:06 c'est lui qui se sera mis tout seul à le voir.

05:08 – Je suis d'accord, sauf que moi, j'ai toujours un problème avec des gens.

05:10 Ici, tu fais de la télé, t'essayes le moins possible de faire mal aux gens, t'essayes.

05:14 On n'y arrive pas tout le temps, des fois on blesse des gens,

05:16 moi le premier, des fois par mes propos, je blesse des gens.

05:18 Là, il a blessé des gens.

05:20 J'ai du mal, quand tu blesses des gens, d'aller faire de l'argent derrière,

05:23 parce qu'il va faire de l'argent avec son livre.

05:25 J'ai du mal à faire de l'argent quand t'as blessé des gens.

05:27 Et même la maison d'édition, c'est une grande maison d'édition,

05:29 j'ai vu marqué ceuil-là, même eux, je me dis, normalement,

05:32 ils n'auraient pas dû dire "on y va, on te suit dans ta connerie"

05:35 parce que ça a blessé des gens.

05:37 Et la maison d'édition a dit "allez, on y va, on fait un livre,

05:39 et on re-blesse encore des gens".

05:41 – Mais tout le monde fait des livres avec des gens qui ont été blessés.

05:43 – Mais je suis comme toi, je suis pour la liberté d'expression, mais c'est tout le temps nous.

05:45 – C'est la tête d'aval, elle fait un livre avec des gens qui ont été blessés.

05:47 – Géraldine, c'est tout le temps nous, on doit se taire et on doit dire "on prend de la hauteur".

05:51 Mais eux, ils ne se gênent pas sur les réseaux sociaux,

05:53 on nous traite des pires de merde, mais nous on ne doit rien répondre.

05:57 – C'est bon, c'est bon, personne ne dit ça.

05:59 – Aujourd'hui, vous êtes insupportables tous,

06:02 vous parlez tous les uns sur les autres, à part Gilles Verdez qui est exceptionnel,

06:05 le reste, vous êtes insupportables, vraiment insupportables.

06:08 Et surtout vous, Benaïm, depuis que vous faites toutes les émissions

06:11 et que vous êtes blindés aux as,

06:13 depuis qu'elle est bourrée, celle-là, elle s'en fout de tout.

06:16 Elle dit "de toute façon, j'en ai rien à foutre, je finis les émissions, je vais acheter une Ferrari".

06:19 Benaïm, c'est pas comme ça, la vie c'est pas ça.

06:22 Je suis obligé de citer d'autres marques qui me collent plus à la peau,

06:25 donc Lada et Skoda.

06:27 – Je réponds juste à Raymond par rapport au vente du livre,

06:31 en fait, Guillaume Meurice, il a un vrai business de bouquins

06:33 depuis qu'il cartonne sur France Inter,

06:35 mais il faut quand même le reconnaître que très souvent,

06:38 il reverse aux bonnes œuvres les bénéfices de ses bouquins,

06:41 notamment l'un des livres qu'il avait écrits avec Charlene Von Acker,

06:44 il a tout reversé à la fondation Abbé Pierre.

06:46 – Qui ne veut plus avoir de contact avec lui.

06:47 – Tout à fait, c'est ce que je révèle d'ailleurs dans l'enquête,

06:49 elle ne veut plus être associée à Guillaume Meurice

06:52 parce que justement l'abbé Pierre était non-violent tant physiquement que verbalement

06:56 et ils estiment que les propos qu'il a tenus étaient des propos violents.

06:59 – Moi aussi je reverse Flo, moi aussi je reverse Des Cachets,

07:01 mais je ne reverse pas tout mon cachet, je garde la majorité, je le garde.

07:04 Je reverse moi, mais je la majeure, je le garde.

07:06 – T'as raison.

07:07 – Moi je te le dis, je reverse moi aussi,

07:09 mais c'est peanuts par rapport à tout ce que je gagne dans l'année,

07:11 mais je reverse à des associations.

07:13 Moi aussi je peux dire, je fais TPMP et je reverse à des associations.

07:16 Oui mais on sait très bien qu'il va gagner de l'argent quand même Flo.

07:18 – Bien sûr.

07:19 – Donc je te suis dans ton raisonnement, c'est bien de dire il reverse,

07:21 mais il va se gaver quand même.

07:22 – Il faudra justement, il faudra surveiller ça.

07:24 – Encore petit qui vend.

07:25 – Ce serait intéressant qu'il reverse tout vu la polémique qui a eu lieu.

07:28 – Non, non, non, mais ça ne sera jamais tout Flo.

07:31 [Musique]

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