L'édito de Laurence Ferrari : «Il y a des images qui restent gravées à vie dans l'opinion publique»

  • il y a 8 mois
Dans son édito du 26/02/2024 dans Punchline, Laurence Ferrari revient sur les violences au Salon de l'agriculture lors de la visite d'Emmanuel Macron samedi.

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Transcription
00:00 Bonsoir à tous et bonsoir à toutes, bienvenue dans Punchline, ce soir sur CNews et sur Europe 1.
00:03 Il y a des images qui restent gravées à vie dans l'opinion publique,
00:06 celles des CRS faisant face aux agriculteurs au milieu des bovins
00:09 pour tenter de protéger un président Macron sifflé et chaleuté tout au long de sa visite au Salon de l'agriculture en font partie.
00:15 Le réel, c'est quand on se cogne, il y a le réel, c'est-à-dire le monde agricole,
00:19 c'est rappeler au bon souvenir du président qui depuis sept ans et demi, bientôt huit,
00:22 qu'il est au pouvoir, a fait adopter le pacte vert au plan européen
00:26 et des lois égalimes au plan national qui ne sont pas respectées,
00:30 qui a signé des traités de libre-échange, certes pas tous,
00:33 mais qui n'a pas su non plus assurer la souveraineté alimentaire de la France
00:36 puisque nous importons 25% de ce que nous mangeons,
00:39 tout en étant dépendant à 80% de pays tiers pour les engrais nécessaires à nos cultures
00:44 et la nourriture pour notre bétail.
00:46 Avant de partir du Salon, Emmanuel Macron a pointé du doigt le Rassemblement national
00:51 qui se cacherait derrière les bonnets jaunes des agriculteurs membres de la coordination rurale.
00:55 On va voir ce qu'ils en pensent de la bonne vieille politique au fond de la poloche
00:59 pour tenter peut-être d'échapper à son bilan alors que l'heure du droit d'inventaire
01:03 de son double quinquennat va bientôt sonner.
01:06 On va en débattre ce soir avec mes invités dans Punchline sur CNews et sur Europe.
01:10 [Musique]
01:14 [SILENCE]

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