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00:00 Il a aidé la GIA de manière considérable,
00:03 notamment en nous aidant à garder nos jeunes joueurs,
00:07 nos soldats dans la région.
00:08 C'était après la guerre d'Algérie,
00:10 donc tout le monde pouvait aller à Auxerre.
00:13 Ça a été capital, car on ne pouvait pas faire une politique de jeunes
00:17 si nos garçons s'en allaient régulièrement
00:20 à 1000 kilomètres pour le service militaire.
00:24 Je dirais aussi qu'il a commencé la transformation du stade
00:28 pour passer de 1800 places à 7000.
00:32 Oui, il donnait des coups de main.
00:34 Alors, il avait comme maire d'Auxerre,
00:37 il avait le souci qu'on n'ait pas l'impression qu'il nous aidait
00:41 en aidant moins les autres,
00:43 ce qui fait qu'il était plutôt sévère avec nous,
00:45 d'où quelques désaccords.
00:47 Ça ne durait jamais longtemps,
00:48 le fond de notre relation était amical.
00:51 Il était également très ami de M. Jean-Claude Hamel, qui n'est plus,
00:55 et c'est grâce à l'amitié de ces gens-là, plus Gérard Bourgoin,
00:59 qu'on a pu faire la carrière qu'on a faite.
01:01 Je vous cite très simplement un épisode que quelques-uns connaissent,
01:06 pour avoir Zarmack, alors que toute l'Europe le voulait,
01:10 le Réal, Balearn, etc.
01:12 L'amitié internationale de Jean-Pierre Soissons
01:15 avec le ministre des Sports polonais a été décisive,
01:19 puisque le ministre des Sports a autorisé Zarmack à venir chez nous, et pas ailleurs.
01:24 André Zarmack, le meilleur buteur encore à l'heure actuelle de l'histoire de la GIA.
01:29 Oui, et à ce moment-là, le meilleur avançant du monde.
01:33 Et comme c'était une année où on venait de deuxième division,
01:36 c'était très difficile.
01:38 Tous les buts qu'il a marqués ont été décisifs dans l'histoire de la GIA.