Dominique de Villepin, ancien Premier ministre, était l’invité du Face à Face sur BFMTV - RMC.
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00:00 Nos alliés, en tout cas pour ceux qui sont dans l'Est de l'Europe, les Pays-Baltes, ont marqué depuis le début une très grande fermeté.
00:08 Et là où il y a eu davantage de retard à l'allumage, c'est du côté de l'Allemagne et du côté de la France.
00:15 Nous avons rattrapé le temps perdu, si je puis dire, et le discours de Bratislava d'Emmanuel Macron a marqué un recalage de la position française vis-à-vis de l'Ukraine,
00:25 une volonté de fermeté dans le soutien apporté à l'Ukraine. Est-ce qu'il faut aller plus loin ? Je crois que c'est là qu'est le malentendu.
00:35 C'est que dans le soutien que nous exprimons en tant qu'Européens à l'Ukraine, nous constatons des ratés.
00:41 Nous constatons que nous n'avons pas été capables de faire ce que nous avons dit.
00:46 Nous n'avons pas été capables. Nous n'en avons apporté que 300 000.
00:50 On n'en a envoyé qu'un tiers.
00:51 Absolument. Nous n'avons pas réussi dans les temps à livrer les matériels requis pour mener les opérations nécessaires,
01:00 ce qui explique sans doute en partie l'échec de l'offensive de l'été automne dernier.
01:06 Donc il y a là une situation de facto de manche.