• il y a 8 mois
Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00 C'est News, il est 6h, vous regardez la matinale à la une ce matin, des proviseurs mobilisés
00:00:06 après des menaces de mort qui visent l'un d'entre eux.
00:00:10 Ce proviseur avait simplement demandé à une élève de retirer son voile islamique.
00:00:15 On en parle.
00:00:16 De nouveaux documents touchant à la sécurité des Jeux olympiques ont été volés.
00:00:21 Faut-il s'inquiéter ? Les informations de Tanguy Hamon avec nous.
00:00:25 Mathilde Panot se met au niveau de Simone Veil, la présidente du groupe LFI à l'Assemblée,
00:00:33 publie une photo sur son compte Twitter où elle s'attribue la responsabilité du vote
00:00:37 de l'IVG dans la Constitution.
00:00:38 Quand on connaît les soupçons d'antisémitisme qui pèsent sur la France insoumise, il y
00:00:42 a quelque chose d'indécent.
00:00:43 On va en parler avec vous, Gautier Lebrecht.
00:00:46 Donald Trump en pole position avant le Super Tuesday qui a lieu aujourd'hui.
00:00:51 Elisabeth Guedel sera en direct avec nous depuis les Etats-Unis.
00:00:55 Êtes-vous prêt à payer un malus si vous achetez des vêtements chinois ?
00:01:01 On va en parler avec vous, Lomid Guillaume.
00:01:03 A tout de suite, Lomid.
00:01:05 160 proviseurs de lycées et principaux de collèges parisiens mobilisés hier en soutien
00:01:10 à l'un de leurs collègues du lycée Ravel, menacé.
00:01:13 Ce dernier a été menacé de mort après avoir demandé à une élève d'ôter son voile islamique.
00:01:19 Les directeurs d'établissements se sont alors rassemblés sans banderoles syndicales place
00:01:24 de la Sorbonne hier.
00:01:25 Ils ne veulent plus être menacés physiquement ou sur les réseaux sociaux pour une affaire
00:01:30 de voile ou de conseil de discipline.
00:01:32 Tony Pitaro.
00:01:33 Rassemblés devant la Sorbonne à Paris, ces 160 chefs d'établissements scolaires parisiens
00:01:39 veulent alerter sur les menaces et les agressions qu'ils subissent.
00:01:43 Une situation qui empire chaque année.
00:01:45 Ça peut être pour une note, on peut se faire invectiver par un parent pour une note parce
00:01:51 que ça compte pour le bac.
00:01:52 On peut se faire invectiver par un parent parce que l'élève est mis en retenue en
00:01:56 heure de colle comme on disait auparavant.
00:01:58 On a une augmentation assez impressionnante parfois et cyclique des contestations des
00:02:04 familles sur toutes formes de sujets.
00:02:07 L'élément déclencheur de cette mobilisation, les menaces de mort mercredi dernier envers
00:02:12 un proviseur du lycée Maurice Ravel à Paris qui avait demandé à une élève de retirer
00:02:17 son voile.
00:02:18 Souvent quand cela arrive, ce sont des élèves qui de manière un peu volontaire font une
00:02:22 provocation et tentent une forme de déstabilisation de l'établissement scolaire, du chef d'établissement.
00:02:28 Ça peut être un CPE, ce sont tous les personnels qui sont en charge de toute manière.
00:02:32 Ça pourrait être un enseignant aussi.
00:02:33 Là c'est arrivé, il y a une jeune fille qui a fait, j'ose imaginer que c'était
00:02:37 une simple provocation.
00:02:39 J'espère que derrière il n'y avait pas un acte plus politique.
00:02:41 Mais voilà, après il y a eu quand même tout un emballement parce qu'un collègue
00:02:46 a été menacé de mort et là c'est tout à fait inacceptable.
00:02:48 Avec cette mobilisation, les personnels de direction soutenus par le rectorat de Paris
00:02:54 veulent montrer leur attachement à la laïcité et à l'autorité dans les établissements.
00:02:58 Alors que faut-il faire pour que les professeurs et les proviseurs puissent sans crainte exercer
00:03:05 leur autorité ? Est-ce qu'il faut sanctionner plus les parents ? Vous avez entendu ce proviseur
00:03:10 qui cautionne parfois ce que font leurs enfants.
00:03:12 Ça c'est aussi un vrai problème.
00:03:13 Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre réponse.
00:03:19 On vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:03:22 Un nouveau vol commis en lien avec les Jeux Olympiques de Paris.
00:03:26 C'est un vol de documents en lien avec les JO.
00:03:32 Vendredi dernier, l'ordinateur professionnel de la secrétaire générale de la direction
00:03:36 de l'hôpital à Vicennes, c'est en Seine-Saint-Denis.
00:03:39 Cet ordinateur a été volé sur un parking de Drancy.
00:03:42 Tanguy Hamon avec nous, service de police de justice de CNews.
00:03:45 Cet ordinateur contenait des documents confidentiels.
00:03:48 Alors déjà, qu'est-ce qui s'est passé ? Comment est-ce qu'il a été volé cet
00:03:51 ordinateur ?
00:03:52 - Vendredi soir, sur le parking du centre commercial de Drancy, cette membre de la direction
00:03:58 de l'hôpital à Vicennes s'est fait voler son sac qui contenait son ordinateur professionnel.
00:04:04 Cet ordinateur se trouvait dans sa voiture et elle a été victime de ce qu'on appelle
00:04:07 un vol à la roulotte, c'est-à-dire que le ou les voleurs ont cassé la vitre pour
00:04:11 s'emparer de son sac et donc de l'ordinateur.
00:04:14 Et le problème, c'est que dans cet ordinateur portable se trouvaient des documents, alors
00:04:19 qu'ils ne sont pas considérés comme sensibles, mais qui n'ont pas vocation non plus à se
00:04:23 retrouver entre toutes les mains, puisqu'il s'agit notamment des plans de circulation
00:04:28 des hôpitaux de Seine-Saint-Denis en cas d'urgence pour les JO et surtout des points
00:04:32 d'accès des véhicules de secours dans les périmètres sécurisés.
00:04:36 Alors Tanguy Hamon, c'est le deuxième vol d'informations confidentielles en lien avec
00:04:40 les Jeux Olympiques.
00:04:41 Exactement, puisqu'il y a une semaine on apprenait également qu'un ingénieur de
00:04:45 la ville de Paris s'était fait lui aussi voler ses documents liés aux JO, c'était
00:04:50 à la gare du Nord.
00:04:51 Il y avait dans ses affaires une clé USB professionnelle sur laquelle se trouvaient
00:04:55 des informations concernant l'organisation de la circulation à Paris lors des JO, avec
00:05:00 notamment des notes qui devaient rester en interne.
00:05:03 Le parquet de Paris avait indiqué qu'il n'y avait aucune donnée sensible concernant
00:05:08 la sécurité des jeux sur cette clé USB, mais comme nous l'a indiqué une source
00:05:12 policière, c'est vrai que tout cela ne fait pas très sérieux et surtout ça pose
00:05:17 la question de la façon dont on peut éviter que ces documents, qui sont quand même importants,
00:05:22 puissent sortir des endroits où ils sont censés être protégés et se retrouver ainsi
00:05:27 dans la nature.
00:05:28 Merci beaucoup Tanguy, on sera avec un spécialiste des questions de sécurité à 7h30.
00:05:33 Pascal Vito Panelli.
00:05:34 La France, premier pays au monde à inscrire explicitement dans sa constitution l'IVG,
00:05:39 l'interruption volontaire de grossesse, Augustin.
00:05:41 Sur les 925 parlementaires réunis hier en congrès au château de Versailles, 780 ont
00:05:47 voté pour.
00:05:48 Des centaines de personnes ont célébré cette décision historique sur l'esplanade du Trocadéro
00:05:54 face à la tour Eiffel scintillante et illuminée pour l'occasion avec cette phrase projetée,
00:05:58 vous le voyez, "My body, my choice, mon corps, mon choix".
00:06:01 Et puis cette affiche que certains appellent déjà la fiche de la honte.
00:06:05 Regardez-la.
00:06:06 La France Insoumise a osé un parallèle entre Simone Veil et Mathilde Panot, qui est la
00:06:11 présidente du groupe, et les filles à l'Assemblée nationale.
00:06:14 Gauthier Lebret, cette affiche qu'on va voir, la voici, on l'a fait, sous-entendu,
00:06:20 Mathilde Panot est au même niveau que Simone Veil.
00:06:22 Gauthier, ça a fait réagir la famille Veil ?
00:06:25 Oui, ça choque le petit-fils de Simone Veil et pas seulement Romain.
00:06:28 La France Insoumise, vous venez de le dire et on le voit à l'écran, a osé mettre
00:06:32 sur le même pied Simone Veil avec cette date du 17 janvier 1975 et Mathilde Panot avec
00:06:38 la date d'hier.
00:06:39 La première ministre de la Santé a porté la légalisation de l'IVG, la seconde chef
00:06:43 de file de la France Insoumise à l'Assemblée nationale a porté la constitutionnalisation
00:06:47 de l'avortement.
00:06:48 Déjà, leur combat, disons-le, n'a rien à voir.
00:06:51 Celui de Simone Veil fut beaucoup plus âpre.
00:06:53 Elle dut affronter sa propre majorité, les insultes ignobles.
00:06:57 Gabriella Tall l'a rappelé hier et même sur le fond, la journée d'hier ne change
00:07:02 pas la vie des femmes au même titre que celle du 17 janvier 1975 où l'IVG devenait légal
00:07:08 en France.
00:07:09 Ensuite, Simone Veil est au Panthéon.
00:07:11 Mathilde Panot n'y sera jamais.
00:07:12 Ça révèle un égo surdimensionné de la France Insoumise.
00:07:16 Le petit-fils de Simone Veil, on le disait, a réagi.
00:07:19 Voilà ce qu'il a dit.
00:07:20 Il dit que ce rapprochement est une indignité.
00:07:22 Ce rapprochement, quelle indignité ? Voilà ce que dit Aurélien Veil.
00:07:26 Réaction également de l'avocat Gilles-William Golnadel.
00:07:29 Le jour et la nuit, l'intelligence et la sottise l'a déporté à Auschwitz et la collaboratrice
00:07:34 des terroristes.
00:07:35 Évidemment, Gilles-William Golnadel fait référence à l'attaque du 7 octobre.
00:07:38 La France Insoumise qui est en plus accusée d'ambiguïté antisémite.
00:07:42 Mais pire que ça, même pire que ça, puisque Éric Dupond-Moretti a accusé il y a deux
00:07:47 jours Jean-Luc Mélenchon d'être antisémite.
00:07:49 Alors en plus, je rappelle que Mathilde Panot, qui est donc sur cette affiche, a égalité
00:07:52 avec Simone Veil et celle qui a qualifié Elisabeth Borne de rescapée à l'Assemblée
00:07:58 nationale.
00:07:59 Le père de l'ancienne première ministre a été déportée.
00:08:01 La France Insoumise, dont les familles du 7 octobre n'ont pas voulu à l'hommage
00:08:05 aux Invalides, ils sont quand même venus.
00:08:06 La France Insoumise, dont la famille Badinter n'a pas voulu à l'hommage Place Vendôme,
00:08:10 ils sont quand même venus.
00:08:11 La France Insoumise qui est aux imparales avec Simone Veil et la famille trouve cela
00:08:15 une nouvelle fois indigne.
00:08:16 Merci Gauthier.
00:08:18 L'affiche des Jeux Olympiques a été dévoilée.
00:08:23 C'était hier au musée d'Orsay.
00:08:24 Elle sera bientôt placardée un peu partout.
00:08:27 Vous pourrez même l'acheter.
00:08:28 Elle est assez jolie, regardez, sur le plan artistique, c'est réussi.
00:08:31 On a l'impression de voir une gigantesque fête foraine.
00:08:35 On reconnaît la Tour Eiffel évidemment.
00:08:37 Il y a la vague derrière pour les épreuves qui auront lieu à Tahiti, la Rade de Marseille.
00:08:42 Donc la Tour Eiffel, je l'ai dit, pour Paris, le Grand Palais.
00:08:47 Tiens les Invalides au fond.
00:08:48 On va zoomer.
00:08:49 Petit 1, il y a un petit problème.
00:08:50 Je vais attirer votre attention sur deux choses.
00:08:53 Déjà, revenons sur la carte.
00:08:55 Petit 1, il n'y a aucun drapeau français sur l'affiche.
00:08:58 On va la revoir l'affiche.
00:09:01 Là voilà, il n'y a aucun drapeau français.
00:09:03 C'est quand même bizarre.
00:09:04 Ça se passe en France, il n'y a pas un drapeau français.
00:09:07 Bon, on le note.
00:09:08 Deuxième chose.
00:09:10 Voici le détail de la pointe de la flèche sur le Dôme des Invalides.
00:09:14 Sur l'affiche, vous allez le voir, à gauche, il n'y a pas de croix chrétienne.
00:09:18 Ah bah tiens, à droite, il y en a une.
00:09:19 Bon, on a effacé la croix.
00:09:20 Bon, c'est quand même étonnant, non ?
00:09:22 Qu'est-ce qu'on en dit autour de la table ?
00:09:25 Que c'est très révélateur de l'époque.
00:09:27 Très révélateur de l'époque.
00:09:28 Le drapeau français, on le cache.
00:09:30 La croix, on la cache.
00:09:31 C'est révélateur de l'époque.
00:09:32 C'est dommage parce qu'en fait, elle est plutôt réussie artistiquement.
00:09:36 On a voulu éviter toute polémique.
00:09:37 On a voulu éviter toute polémique.
00:09:39 Le drapeau français ou la croix serait un synonyme de polémique.
00:09:41 C'est ça qui est dingue.
00:09:43 C'est étonnant.
00:09:44 Allez, le sport.
00:09:46 Ah non, une triste nouvelle pour les amoureux de la musique.
00:09:49 Jean-Pierre Bourtère, le compositeur de Claude François, Michel Sardou ou encore Hugo Fray,
00:09:53 est mort hier à l'âge de 82 ans.
00:09:55 On l'a appris grâce à Télémélodie, qui a publié l'information
00:10:02 parmi les titres de Claude François qui l'ont rendu célèbre.
00:10:05 Le téléphone pleure.
00:10:07 Le chanteur malheureux.
00:10:08 On en a appris une un peu plus souriante, Alexandrie Alexandra,
00:10:12 qu'on retrouve encore dans tous les bons mariages.
00:10:17 Allez, le sport tout de suite.
00:10:24 Que vous soyez le roi du design ou la reine des animaux,
00:10:28 retrouvez votre programme avec Château d'Axe.
00:10:31 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.
00:10:33 Est-ce que vous donnez un...
00:10:34 Votre programme avec l'adresse.
00:10:36 Pour un projet avec l'adresse.
00:10:39 L'opportunité ce soir pour le PSG de se qualifier en quart de finale de la Ligue des champions, Augustin.
00:10:46 À 21h, en effet, le club parisien affrontera la Real Sociedad à Saint-Sébastien
00:10:51 pour le match retour des huitièmes de finale.
00:10:53 Le PSG a toutes ses chances, puisqu'il a remporté le match allé
00:10:56 contre le club espagnol avec un score de deux buts à zéro.
00:10:59 Les Parisiens, qui ont été éliminés deux fois de suite en huitièmes de finale en Ligue des champions,
00:11:04 pourraient donc faire mentir ce soir leur malédiction.
00:11:07 Est-ce que vous donnez un...
00:11:09 C'était votre programme avec l'adresse.
00:11:12 Pour un projet avec l'adresse.
00:11:15 Que vous soyez la reine de la déco ou le roi du zen,
00:11:19 c'était votre programme avec Château d'Axe.
00:11:22 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.
00:11:25 Donald Trump dans les starting blocks avant le Super Tuesday.
00:11:28 Aux États-Unis, on va rejoindre dans un instant Elisabeth Guedel.
00:11:31 En direct des États-Unis, Donald Trump vers un sac républicain.
00:11:35 À tout de suite.
00:11:36 Que c'est beau.
00:11:40 C'est News, il est 6h15.
00:11:42 Merci d'être avec nous.
00:11:44 Tout d'abord, le Point Info avec Augustin Donatieux.
00:11:48 L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens
00:11:51 emploierait-elle plus de 450 terroristes ?
00:11:54 C'est en tout cas l'accusation formulée par l'armée israélienne
00:11:57 contre l'Unroi.
00:11:59 Selon Sahal, certains de ces employés terroristes
00:12:01 travailleraient pour le Hamas.
00:12:02 Pour prouver ces nouvelles accusations,
00:12:04 Israël a fourni l'enregistrement d'un professeur d'arabe
00:12:07 dans une école de l'Unroi qui se vante de détenir en otage
00:12:10 des femmes israéliennes lors de l'attaque du 7 octobre.
00:12:14 Et Pierre Palmade pourrait être renvoyé
00:12:16 devant le tribunal correctionnel pour homicide
00:12:18 et blessures involontaires à la demande du parquet de Melun.
00:12:21 Pour rappel, une femme avait perdu son fœtus
00:12:23 après l'accident provoqué par l'humoriste
00:12:25 sous l'emprise de drogue le 10 février 2023.
00:12:28 Si la juge d'instruction suit les réquisitions du procureur,
00:12:30 cette nouvelle qualification devrait donner lieu
00:12:33 à un épineux débat juridique,
00:12:35 le fœtus n'étant pas considéré par le Code pénal
00:12:37 comme une personne à part entière.
00:12:39 Les habitants de Sint, victimes d'inondations
00:12:44 pour la troisième fois en deux mois.
00:12:47 Trois fois en deux mois.
00:12:49 Dans cette sous-préfecture de Charente-Maritime,
00:12:51 la lassitude gagne, les habitants, les inondations s'enchaînent
00:12:53 et rien ne semble les empêcher à chaque fois.
00:12:56 C'est la même chose, il faut tout nettoyer,
00:12:58 parfois entreprendre des travaux de rénovation
00:13:01 sur place et la désolation.
00:13:02 Reportage d'Anthony Esteve et de Jérôme Rampneau.
00:13:04 Regardez.
00:13:06 Ce quartier résidentiel de Sint a connu quatre crues majeures
00:13:09 depuis moins de deux ans.
00:13:10 Dans la sous-préfecture de la Charente-Maritime,
00:13:12 600 maisons sont impactées et 200 inondées
00:13:15 à chaque débordement du fleuve.
00:13:16 Les habitants de cette rue sont résignés, les pieds dans l'eau.
00:13:19 Il n'y a plus rien à faire comme travaux, la somme est élevée,
00:13:22 on attend que ça se passe et puis point final.
00:13:24 Vous pouvez quelque chose contre la nature ?
00:13:27 Même pas un an que je suis là, trois inondations,
00:13:29 ça commence à faire beaucoup.
00:13:31 Donc les nerfs sont mis à rude épreuve et voilà.
00:13:35 Marianne observe l'eau monter devant sa maison.
00:13:37 Avant la fin de la semaine, son séjour sera inondé
00:13:40 pour la troisième fois depuis le mois de novembre.
00:13:42 Chez elle, tout a été refait à neuf.
00:13:44 De 2007 jusqu'à maintenant, jusqu'en 2021, ça a été tranquille.
00:13:48 Là on le sent bien.
00:13:50 Ça se précipite quoi ?
00:13:51 Tout à fait, d'un coup.
00:13:52 Comme tout ce qui se précipite autour de la terre.
00:13:54 Pour faire face à ces dégâts des crues,
00:13:56 chiffrés à plusieurs millions d'euros,
00:13:57 les élus de la commune souhaitent travailler sur le long terme.
00:14:00 Il faut travailler sur l'avenir.
00:14:01 Moi j'ai demandé à être au territoire expérimental
00:14:03 comme dans le Nord Pas-de-Calais
00:14:05 pour qu'on puisse trouver des solutions
00:14:07 pour limiter l'impact des inondations sur les maisons.
00:14:10 À commencer par cette rue où il faudrait certainement
00:14:12 racheter des maisons pour les écrouler
00:14:14 et permettre au fil de l'eau de s'évacuer plus facilement.
00:14:17 La ville basse devrait rester inondée encore au moins une semaine.
00:14:20 Les sols sont gorgés d'eau
00:14:21 et les fortes pluies annoncées ne vont pas faciliter la décrue.
00:14:24 Voilà, bon courage si vous êtes les pieds dans l'eau
00:14:29 en Charente-Maritime ou ailleurs.
00:14:32 Donald Trump, éligible dans tous les États du pays.
00:14:35 C'est la décision prise hier par la Cour suprême des États-Unis
00:14:39 qui a donc annulé un arrêt de la justice du Colorado.
00:14:42 En clair, Donald Trump peut se présenter.
00:14:44 Elisabeth Guedel, en direct avec nous depuis les États-Unis.
00:14:47 Bonjour Elisabeth.
00:14:48 Plusieurs États avaient déclaré Donald Trump inéligible
00:14:51 pour ses actes lors de l'assaut du Capitole.
00:14:53 Oui, c'est bien ça.
00:14:56 Vous vous souvenez peut-être au mois de décembre,
00:14:58 c'était le Colorado qui avait donné le ton en premier
00:15:01 et il avait déclaré cet État que Donald Trump
00:15:03 ne pouvait pas briguer un second mandat,
00:15:06 ne pouvait pas briguer à nouveau la Maison-Blanche
00:15:08 parce qu'il avait appelé à l'insurrection
00:15:10 et selon un amendement de la Constitution,
00:15:12 donc il ne pouvait pas prétendre à la Maison-Blanche.
00:15:15 L'ancien président américain, qui n'avait pas été jugé,
00:15:17 qui n'a pas été jugé d'ailleurs pour cette affaire,
00:15:19 avait saisi la Cour suprême et donc les neuf juges
00:15:22 ont rendu leur décision et ont dit que ce n'était pas
00:15:25 à un État de prendre ce genre de décision,
00:15:28 mais bien à l'État fédéral, au Congrès américain,
00:15:32 de le décider, donc ce n'était pas au Colorado de le décider.
00:15:34 En fait, la Cour suprême n'a pas voulu ouvrir
00:15:37 une crise politique majeure en accédant à la demande du Colorado.
00:15:41 Ça serait la porte ouverte à d'autres États.
00:15:43 D'ailleurs, le Maine et l'Illinois avaient aussi fait cette décision
00:15:47 de retirer le nom de Donald Trump.
00:15:49 Il doit faire marche arrière puisque cette décision
00:15:51 de la Cour suprême fait jurisprudence.
00:15:54 Et donc, oui, le nom de Donald Trump sera bien sûr
00:15:56 tous les bulletins de vote jusqu'à la fin de ses primaires.
00:15:59 - Elisabeth, aujourd'hui, c'est le super Tuesday.
00:16:02 Les Américains sont appelés pour les primaires dans 15 États.
00:16:05 C'est dire l'importance.
00:16:06 Les primaires, c'est pour l'investiture du parti républicain à droite,
00:16:10 des démocrates à gauche.
00:16:11 Une confirmation de l'investiture de Donald Trump est attendue.
00:16:15 - Oui, c'est l'enjeu de cette super journée, ce super mardi.
00:16:22 Il faut avoir un nombre 1215 délégués du côté républicain.
00:16:26 Vous savez, c'est délégués qui vont confirmer le candidat du parti
00:16:30 cet été lors des conventions.
00:16:32 Donald Trump, il sera très proche après cette journée
00:16:35 puisqu'il est donné gagnant dans toutes les primaires
00:16:38 dans ses 15 États ou très proche en tout cas.
00:16:41 On verra, il y aura peut-être un petit peu de suspense.
00:16:42 En tout cas, ça devrait être la confirmation qu'il sera le candidat républicain.
00:16:48 Et donc, ça devrait donner un coup d'arrêt à la campagne de sa principale rivale,
00:16:52 Nikki Haley, qui avait dit qu'elle irait jusqu'au super Tuesday,
00:16:55 mais peut-être pas plus.
00:16:56 Effectivement, donc, ce sera la confirmation normalement
00:16:59 que dans tout juste huit mois, les Américains devront choisir
00:17:02 entre deux candidats pour leur président,
00:17:04 Donald Trump et Joe Biden, comme il y a quatre ans.
00:17:07 - Exactement. Merci beaucoup, Elisabeth Guédel.
00:17:11 Cette campagne pour l'investiture et ensuite la présidentielle américaine,
00:17:17 on la suit quasi quotidiennement dans la matinale de CNews.
00:17:21 Allez, restez bien avec nous dans un instant.
00:17:23 Bientôt, un malus sur les vêtements chinois.
00:17:26 On y pense, on en parle.
00:17:27 Les dernières infos avec Lomiguio.
00:17:29 A tout de suite.
00:17:30 Il y a un projet d'instauration d'un malus sur les vêtements chinois d'importation.
00:17:39 On en parle avec Lomiguio.
00:17:41 Votre programme avec Domexpo.
00:17:43 Quatre villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
00:17:47 Plus d'infos sur domexpo.fr.
00:17:49 Retrouvez votre programme avec Epad Invest, spécialiste de l'investissement
00:17:52 et de la revente de biens en résidence senior.
00:17:54 Epad Invest, investir pour l'avenir.
00:17:57 Alors, est-ce que c'est la fin des T-shirts à 3 euros et des vêtements à la mode ?
00:18:01 Et pas cher du tout.
00:18:03 Pour freiner le développement de ce qu'on appelle l'ultra fast fashion,
00:18:07 la mode qui va très vite,
00:18:08 le gouvernement soutient une proposition de loi qui imposerait un malus
00:18:12 sur les vêtements importés, principalement de Chine,
00:18:14 mais plus généralement d'Asie.
00:18:16 Qu'est-ce qu'on sait de ce projet ?
00:18:17 Alors, on sait que c'est un projet de loi qui a été déposé
00:18:19 par les députés du parti d'Edouard Philippe,
00:18:21 horizon parti auquel appartient Christophe Béchut,
00:18:24 le ministre de la Transition écologique.
00:18:26 Et on a appris que ce projet serait soutenu par le gouvernement
00:18:29 lors de son examen le 14 mars à l'Assemblée nationale.
00:18:32 Alors, ce qu'il prévoit, c'est tout simplement la mise en place d'un malus de 10 euros
00:18:36 sur les vêtements vendus notamment par ce qu'on appelle la fast fashion.
00:18:40 C'est des sites chinois majoritairement qui proposent des vêtements
00:18:43 qui collent à la tendance, produits très rapidement et vendus très peu cher,
00:18:46 mais qui sont généralement d'une qualité moindre, pour ne pas dire mauvaise.
00:18:50 Ce sont tous ceux qu'on retrouve en réalité sur des sites comme Shihin,
00:18:53 Temu ou encore Alibaba, mais aussi dans des enseignes plus classiques
00:18:56 comme Zara, H&M ou encore Primark.
00:18:58 Ce malus, il prendrait la forme d'une éco-contribution calculée
00:19:02 en fonction de l'impact environnemental de ces marques.
00:19:05 - Bon, Lomique, qu'est-ce qu'on reproche très concrètement à ces marques ?
00:19:08 - D'abord, des conditions de production de ces vêtements,
00:19:10 souvent réalisées par une main d'oeuvre sous-payée,
00:19:13 qui sont mauvaises, ces conditions de production, qui polluent.
00:19:16 Le secteur textile pèse à lui seul 10% des émissions mondiales de gaz à effet de serre,
00:19:22 et il pèsera même 26% en 2050 si les ventes augmentent sur le même rythme.
00:19:27 Nous jetons quand même chacun 11 kilos de textile par an.
00:19:31 On ne peut pas en réalité exiger des clauses miroir pour nos agriculteurs
00:19:35 pour éviter qu'ils ne soient victimes de la concurrence déloyale
00:19:37 de pays où on produit n'importe comment et ne rien faire
00:19:40 pour les autres industries comme la mode et le textile.
00:19:43 On reproche aussi à ces marques l'aspect jetable de ces vêtements,
00:19:46 périmés dès le moment où ils arrivent finalement en France,
00:19:50 et d'une qualité qui ne permet pas de les réparer ni de les entretenir.
00:19:53 En général, après trois lavages, on peut les jeter.
00:19:56 - On consomme vraiment de plus en plus de vêtements ?
00:19:58 - Oui, en 2022, 3,3 milliards de vêtements et de chaussures ont été vendus en France.
00:20:03 Ça représente quand même 48 pièces par personne et par an.
00:20:07 Les Français ont d'ailleurs mauvaise conscience.
00:20:09 Ils ont bien conscience que tout ça, ce n'est pas terrible, cette surconsommation.
00:20:12 66% des consommateurs estiment que ces plateformes ne sont pas respectueuses
00:20:16 ni des conditions de travail ni de l'environnement,
00:20:19 mais les prix bas sont plus forts que la raison.
00:20:21 Un malus pourrait donc inciter à consommer moins, mais mieux.
00:20:25 - C'était votre programme avec Epad Invest,
00:20:28 spécialiste de l'investissement et de la revente de biens en résidence senior.
00:20:31 Epad Invest, investir pour l'avenir.
00:20:34 - C'était votre programme avec Domexpo.
00:20:36 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
00:20:39 Plus d'infos sur domexpo.fr
00:20:42 - Le temps et on commence avec la météo des neiges.
00:20:46 - La météo avec BD Org.fr
00:20:48 - L'agence BD Org vous donne accès au marché de l'or physique.
00:20:51 L'agence BD Org, partenaire de votre épargne.
00:20:54 - Place à présent à votre météo des neiges,
00:20:56 où les conditions météo resteront particulièrement instables
00:20:59 en ce début de semaine avec au programme un risque d'avalanche accru.
00:21:02 En effet, on a eu localement jusqu'à 1 mètre,
00:21:04 voire 2 mètres de neige dans les Alpes du Sud.
00:21:06 Et donc conséquence, le risque d'avalanche restera particulièrement marqué.
00:21:10 Ce sera d'ailleurs le cas du côté de Vars,
00:21:12 où les températures avoisines les -5 degrés en haut de la station.
00:21:15 Et si vous êtes à la plagne, évitez l'hors-piste
00:21:18 puisque le risque d'avalanche restera particulièrement marqué.
00:21:21 Même type de conditions météo à Orcières-Merlet,
00:21:23 avec au programme le retour du soleil.
00:21:25 Quant au risque d'avalanche, il restera également très marqué
00:21:28 pour votre journée de mardi.
00:21:30 - C'était La Météo avec BD Org.fr.
00:21:32 - L'agence BD Org vous donne accès au marché de l'or physique.
00:21:35 L'agence BD Org, partenaire de votre épargne.
00:21:39 - Allez, le temps avec Alexandra Blanc.
00:21:42 - La météo avec Groupe Verlaine.
00:21:44 Installateur de panneaux photovoltaïques,
00:21:46 garantie à vie avec contrat de maintenance.
00:21:48 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:21:51 - Alexandra, de la pluie en France,
00:21:53 mais surtout une vigilance orange.
00:21:54 - Avec certains cours d'eau qui débordent,
00:21:57 le département de la Charente-Maritime reste placé sous surveillance.
00:22:01 Vigilance qui va se poursuivre tout au long de cette journée de mardi,
00:22:04 mais également demain.
00:22:06 Certains cours d'eau débordent,
00:22:07 et on va avoir localement quelques averses aujourd'hui,
00:22:09 avec de nouveau un temps variable, assez mitigé,
00:22:12 avec en prime beaucoup de vent ce matin sur la façade ouest,
00:22:15 ou encore en allant autour du golfe du Lyon,
00:22:17 avec les vents qui ont pour mérite de dégager le ciel,
00:22:20 notamment entre le Languedoc-Roussillon et la région PACA.
00:22:23 On retrouvera également de la neige en montagne,
00:22:25 au-delà de 700 m d'altitude,
00:22:27 c'est-à-dire à assez basse altitude sur les Pyrénées,
00:22:30 et localement jusqu'à 1200 m d'altitude sur les Alpes du Nord,
00:22:33 avec donc des conditions météo assez agitées.
00:22:36 On retrouvera également quelques flocons sur les frontières de l'Est,
00:22:39 entre les Vosges, le Jura ou encore les Alpes du Nord, je vous le disais.
00:22:42 Dans l'après-midi, très peu d'évolution,
00:22:43 toujours un temps variable, localement des averses.
00:22:45 Quelques orages sont également à prévoir dans le sud-ouest,
00:22:49 ils sont encore en remontant près des Côtes-de-la-Manche,
00:22:51 notamment en Normandie, et puis partout ailleurs,
00:22:53 toujours cette alternance de nuages, d'éclaircies et d'averses,
00:22:56 avec un ciel plus ou moins dégagé en allant vers le golfe du Lyon.
00:22:59 C'est vraiment uniquement dans le sud, dans le sud-est,
00:23:02 que vous aurez un temps très lumineux, avec le maintien du vent.
00:23:05 Donc le ressenti n'est pas forcément agréable quand il y a beaucoup de vent.
00:23:08 Les températures ce matin, assez hivernales au centre,
00:23:10 avec localement 0 degré pour le Puy-en-Velay ou encore 2 degrés à Rodez.
00:23:15 C'est plus doux sous les nuages du Nord, avec 7 à Paris,
00:23:17 ou encore 6 degrés du côté de Nancy et puis dans l'après-midi,
00:23:20 les températures restent un petit peu justes pour la saison,
00:23:23 un peu en dessous des normales, avec 9 degrés à Besançon.
00:23:26 Vous aurez 13 degrés pour le Pays Basque, 10 degrés à Paris,
00:23:29 ainsi qu'à Lille et localement jusqu'à 16 degrés à Ajaccio.
00:23:32 Les températures qui devraient remonter en flèche en fin de semaine,
00:23:35 avec des températures printanières prévues à partir de vendredi.
00:23:39 Chaud l'été, froid l'hiver, c'était la météo avec Groupe Verlaine.
00:23:44 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
00:23:47 Groupeverlaine.com.
00:23:48 Il est 6h30, vous regardez la matinale à la une.
00:23:52 Ce matin, le gouvernement veut mieux contrôler le communautarisme
00:23:55 et le séparatisme qui gangrènent certains clubs amateurs de sport.
00:24:01 Mais quels sont les clubs les plus touchés par le radicalisme islamique ?
00:24:05 Reportage CNews dès le début de ce journal.
00:24:07 Des policiers et des gendarmes en renfort dans un quartier de Nîmes.
00:24:11 On en parle évidemment sur CNews, notamment hier dans la matinale.
00:24:16 Cela touche les environnements de certaines écoles.
00:24:20 Un homme avait été tué dans ce quartier,
00:24:23 chemin bas de Nîmes,
00:24:25 où les règlements de compte liés au trafic de drogue sont menés courantes.
00:24:29 On en parle dans un instant.
00:24:31 Pierre Palmade renvoyé devant le tribunal correctionnel pour homicide involontaire.
00:24:36 C'est ce que demande le parquet de Melun,
00:24:37 alors même que le fœtus tué dans l'accident était âgé de 6 mois.
00:24:41 Les explications, vous allez voir de Noé Michuls,
00:24:44 du service polyjustice de CNews.
00:24:46 De nouvelles preuves de l'implication d'agents de l'ONU
00:24:49 dans les massacres du 7 octobre en Israël.
00:24:53 Selon Tsahal, certains membres de l'UNRWA,
00:24:56 l'Agence des Nations Unies en charge des réfugiés à Gaza,
00:24:59 auraient participé à l'attaque du 7 octobre.
00:25:02 On sera en direct avec le colonel Olivier Rafovit,
00:25:05 porte-parole de Tsahal, à 6h45.
00:25:09 Une cellule nationale pour lutter contre le repli communautaire dans le sport
00:25:13 va bientôt voir le jour.
00:25:14 À 4 mois des JO, le gouvernement souhaite mieux surveiller
00:25:18 les dérives dans les clubs et dans les associations.
00:25:21 Même si le phénomène est qualifié de marginal,
00:25:23 certaines associations sportives y sont confrontées.
00:25:25 C'est le cas du club de football de Lannis-sur-Marne.
00:25:28 En 2017, deux entraîneurs avaient été écartés pour radicalisation.
00:25:33 Reportage d'Adrien Spiteri et Jean-Laurent Costantin.
00:25:37 7 ans après, Pierre Tebaldini se souvient encore.
00:25:42 En 2017, deux entraîneurs de football enseignent ici à l'US Lannis.
00:25:47 Problème, tous les deux sont fichés assez soupçonnés de radicalisation islamiste.
00:25:52 La mairie décide alors de réagir.
00:25:54 On s'est dit qu'il fallait mieux inviter le club,
00:25:57 pousser le club d'ailleurs, à se séparer de ces personnes-là
00:26:01 parce que ça pouvait avoir un risque pour le club d'ailleurs
00:26:04 et pour la ville en général.
00:26:06 À l'époque, des prières avaient parfois lieu dans les vestiaires.
00:26:09 Si aujourd'hui la situation s'est apaisée,
00:26:12 d'autres structures sportives sont aujourd'hui confrontées à ce phénomène
00:26:15 qui touche plusieurs disciplines.
00:26:17 Trois familles d'activités, les sports de combat, le football futsal,
00:26:21 enfin les sports collectifs et la musculation.
00:26:23 Les conséquences sont rapidement visibles.
00:26:26 On va avoir une volonté que la religion dirige les règlements sportifs
00:26:32 alors que ce n'est pas comme ça que ça fonctionne,
00:26:35 notamment sur une république démocratique.
00:26:37 Ça peut être une orientation autour des prières,
00:26:41 une orientation autour du jeûne.
00:26:44 En 2022, près de 3500 contrôles ont été effectués dans les clubs sportifs
00:26:48 avec 27 identifications de dérives séparatistes.
00:26:52 Pour lutter contre ce repli communautaire,
00:26:54 les autorités vont ouvrir une cellule nationale.
00:26:57 Près de la moitié des proviseurs de Paris se sont rassemblés
00:27:01 devant la Sorbonne hier pour dénoncer, sans banderole syndicale,
00:27:05 un problème persistant qui touche les établissements dans toute la France d'ailleurs,
00:27:10 à savoir les difficultés à faire appliquer l'autorité auprès de certains élèves.
00:27:14 Une mobilisation qui a fait suite à ce qui s'est passé au lycée Ravel
00:27:18 dans le 20e arrondissement de la capitale,
00:27:20 où une élève de BTS a refusé de retirer son voile islamique
00:27:23 dans l'enceinte de l'établissement, comme le lui demandait le proviseur,
00:27:27 qui a ensuite été menacé de mort sur Internet.
00:27:29 C'est inadmissible évidemment.
00:27:31 Heureusement, c'est plutôt rare, mais c'est de moins en moins rare.
00:27:35 Que faut-il faire pour que les professeurs et les proviseurs
00:27:39 puissent sans crainte exercer leur autorité ?
00:27:41 Faut-il plus sanctionner les parents aussi ?
00:27:44 On en parle de plus en plus, la responsabilité des parents
00:27:47 qui cautionnent parfois ce que font leurs enfants.
00:27:49 Vous flashez le QR code et vous répondez à cette question.
00:27:53 La ville de Nîmes en guerre contre l'insécurité et les trafiquants de drogue
00:27:57 à la suite de l'homicide commis le 20 février dernier devant l'école Georges Brugier.
00:28:01 La ville mobilise sa police municipale, Augustin.
00:28:04 Les effectifs municipaux viennent notamment en renfort de la gendarmerie.
00:28:08 Ils assurent la sécurisation des entrées et des sorties des élèves et des professeurs
00:28:13 autour de l'établissement scolaire.
00:28:14 Clotilde Payet, Thibault Marcheteau et leur para sur place.
00:28:18 Police nationale, municipales et gendarmerie,
00:28:22 c'est le renfort déployé dans ce quartier de Nîmes depuis début février.
00:28:26 Une mobilisation importante pour maintenir une présence permanente
00:28:29 et assurer la sécurité des habitants.
00:28:32 Une opération d'ampleur dans ce quartier gangréné par la violence liée au trafic de drogue.
00:28:36 Ici, les points de deal se sont déplacés depuis peu.
00:28:39 Les consommateurs arrivent de ce côté-là, stoppent leur voiture ici.
00:28:43 Ici, on avait un jeune homme qui venait les servir en produit stup et repartait dans ce sens-là.
00:28:49 C'était le drive, on a glissé à le drive.
00:28:52 Les patrouilles sécurisent le quartier,
00:28:54 mais certains habitants ne semblent pas croire au retour au calme.
00:28:57 Ça rassure les gens du quartier, oui.
00:28:59 Ça rassure les mamans, les enfants, ça rassure un peu.
00:29:02 C'est calme, mais bon, ça continue tous les jours.
00:29:07 Tous les jours, on entend des coups de feu.
00:29:08 Dans ce quartier en proie au règlement de comptes,
00:29:11 11 auteurs ont été écroués depuis le 1er février
00:29:14 et 39 interpellations ont eu lieu pour des faits de violence à main armée.
00:29:18 Il faut à la fois sécuriser, rassurer la communauté enseignante,
00:29:22 rassurer les parents d'élèves, mais en même temps faire un travail de fond,
00:29:26 parce que ce n'est que comme ça qu'on résoudra le problème,
00:29:28 un travail de fond qui est un travail d'enquête,
00:29:31 d'identification des auteurs.
00:29:32 La présence policière a vocation à durer
00:29:34 le temps que les tensions s'apaisent du côté des enseignants.
00:29:37 L'affaire Pierre Palmade.
00:29:41 Pierre Palmade qui pourrait être renvoyé devant le tribunal correctionnel
00:29:44 pour homicide et blessures involontaires à la demande du parquet de Melun.
00:29:49 Et si la juge d'instruction suit les réquisitions du procureur,
00:29:52 cette nouvelle qualification devrait donner lieu à un épineux débat juridique,
00:29:56 le fœtus n'étant pas considéré par le code pénal comme une personne à part entière.
00:30:01 Les explications très claires de notre service Police Justice avec Noémie Schultz.
00:30:05 Un peu plus de trois mois après la clôture de l'enquête,
00:30:09 le parquet de Melun demande donc un procès uniquement pour Pierre Palmade
00:30:12 et retient le chef de blessures et homicides involontaires.
00:30:17 Un point qui fait débat.
00:30:18 Pourquoi ? Parce que dans cet accident,
00:30:20 les trois passagers de la voiture percutés par Pierre Palmade ont été blessés,
00:30:24 ce qui explique la mise en examen pour blessures involontaires.
00:30:26 Mais parmi ces passagers, une femme a perdu son bébé.
00:30:30 Elle était enceinte de six mois et demi.
00:30:31 Ça avait amené le parquet à ouvrir l'enquête également pour homicide involontaire.
00:30:36 Or, en droit pénal, le fœtus n'a pas de statut.
00:30:39 Jusqu'à présent, la Cour de cassation a toujours estimé que la mort d'un fœtus
00:30:43 ne peut pas être reprochée à qui que ce soit.
00:30:45 Selon une expertise, le bébé est mort in utéro avant sa naissance.
00:30:50 Donc la défense de Pierre Palmade, qui n'a pas souhaité réagir,
00:30:53 a toujours estimé que dans cette affaire,
00:30:55 la qualification d'homicide involontaire ne tenait pas
00:30:57 et que Pierre Palmade ne pouvait être jugé que pour des blessures involontaires.
00:31:01 La peine encourue, évidemment, n'est pas la même.
00:31:04 Alors à ce stade, il s'agit des réquisitions du parquet de Melun.
00:31:07 Au final, c'est la juge d'instruction qui aura le dernier mot
00:31:10 et qui décidera des motifs du renvoi du comédien devant le tribunal correctionnel.
00:31:15 On peut imaginer un procès avant l'été ou à la rentrée.
00:31:19 Noémie Schultz, selon Bloomberg,
00:31:21 tiens, c'est l'américain Jeff Bezos, fondateur d'Amazon,
00:31:24 qui redevient l'homme le plus riche de la planète.
00:31:27 Sa fortune s'élève à plus de 200 milliards de dollars.
00:31:30 Elon Musk, deuxième, qui vient de racheter X,
00:31:33 mais bon, qu'à SpaceX aussi, Tesla, notamment.
00:31:35 198 milliards de dollars.
00:31:38 En troisième position, un Français, Bernard Arnault,
00:31:41 PDG du groupe de luxe LVMH, avec une fortune,
00:31:45 ce sont des fortunes professionnelles, évidemment.
00:31:47 Il faut le rappeler quand même à chaque fois,
00:31:50 une fortune professionnelle estimée à 197 milliards de dollars.
00:31:53 Voilà, selon Bloomberg, qui publie ses chiffres et ce classement ce matin.
00:31:59 Le sport tout de suite.
00:32:00 Que vous soyez le roi du design ou la reine des animaux,
00:32:04 retrouvez votre programme avec Château d'Axe.
00:32:07 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.
00:32:09 Est-ce qu'on va en donner un ?
00:32:10 Votre programme avec l'adresse.
00:32:12 Pour un projet avec l'adresse.
00:32:17 Un score rare dans le football, 6-0, Augustin.
00:32:20 Oui, tout à fait. Arsenal a remporté contre Sheffield United.
00:32:24 6 buts à zéro en clôture de la 27e journée du championnat d'Angleterre.
00:32:29 Un succès exceptionnel qui pourrait permettre aux Gunners
00:32:32 de prendre la tête du classement.
00:32:35 Première place qu'ils se disputent avec Liverpool et Manchester City.
00:32:41 Est-ce qu'on va en donner un ?
00:32:42 Citez votre programme avec l'adresse.
00:32:45 Pour un projet avec l'adresse.
00:32:47 Que vous soyez la reine de la déco ou le roi du zen,
00:32:52 c'était votre programme avec Château d'Axe.
00:32:55 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.
00:32:57 Restez bien avec nous.
00:32:59 Dans un instant, on se rend direct avec le colonel Olivier Rafovitz,
00:33:02 porte-parole de Tsal.
00:33:03 Il y a de nouvelles preuves de l'implication d'agents de l'ONU
00:33:06 dans les massacres du 7 octobre en Israël.
00:33:09 On va vous diffuser des éléments sonores.
00:33:11 Restez bien sur CNews. A tout de suite.
00:33:12 C'est News 6h42.
00:33:18 Tout d'abord, le point info.
00:33:20 Les dernières informations avec Augustin Denadieu.
00:33:22 À partir d'aujourd'hui, les députés vont examiner une proposition de loi
00:33:28 visant à renforcer la répression des injures racistes et propos négationnistes.
00:33:33 À l'origine de cette proposition de loi, deux députés de la majorité
00:33:37 souhaitent garantir l'emprisonnement en cas de propos racistes ou antisémites.
00:33:42 Journée cruciale pour les élections américaines.
00:33:45 15 États sont appelés à voter aujourd'hui pour les primaires
00:33:47 dans le cadre du Super Tuesday.
00:33:49 Elle devrait cette année confirmer le duel Trump-Biden en novembre prochain.
00:33:54 Des dizaines de millions d'Américains sont appelés aux urnes.
00:33:56 Traditionnellement, cette journée électorale
00:33:58 propulse des candidats vers l'investiture
00:34:00 ou au contraire, douche les aspirations de certains.
00:34:04 Emmanuel Macron a affirmé hier soir dans un entretien un journal check
00:34:08 refuser, je cite, d'entrer dans une logique d'escalade en Ukraine.
00:34:12 Après ses propos controversés sur l'option d'un possible envoi
00:34:15 à l'avenir de militaires occidentaux à l'est de l'Europe,
00:34:18 le président a souhaité rassurer.
00:34:20 La quasi-totalité des alliés occidentaux s'étaient immédiatement démarqués
00:34:23 de sa position, assurant qu'il n'était pas question
00:34:26 d'envoyer des soldats sur le sol ukrainien.
00:34:30 On est en direct avec le colonel Olivier Rafovits, porte-parole de TSAL.
00:34:34 Bonjour colonel, merci d'être avec nous.
00:34:36 Je voulais tout d'abord évidemment vous entendre sur ces extraits
00:34:39 d'échanges téléphoniques entre personnels de l'agence onusienne
00:34:44 installée à Gaza notamment, l'UNRWA.
00:34:47 Ils évoquent des personnes prises en otage et on comprend
00:34:51 qu'il s'agit de femmes capturées en Israël.
00:34:54 On écoute tout d'abord cet échange.
00:34:56 Où es-tu ?
00:34:59 Là où se trouvent les captives, tout est en désordre.
00:35:02 Vous et Abu Hassan ne faites rien.
00:35:04 Tais-toi, nous avons des femmes captives, j'en ai attrapé une.
00:35:06 Tais-toi, tais-toi.
00:35:08 Comment vas-tu ?
00:35:09 Très bien mon ami.
00:35:11 Où es-tu ?
00:35:12 Nous sommes de retour à la maison.
00:35:14 Comment vas-tu ?
00:35:15 Très bien, tais-toi, tout va bien.
00:35:17 Est-ce que vous avez trouvé quelque chose ?
00:35:19 Quoi ?
00:35:19 Vous avez trouvé quelque chose ?
00:35:20 Oui, nous avons amené un cheval.
00:35:22 Qu'as-tu apporté ?
00:35:23 Un cheval.
00:35:25 Vous avez amené un cheval ?
00:35:27 Un cheval noble, pas n'importe quel cheval.
00:35:31 Toi et qui d'autre avez amené ?
00:35:33 Moi et Abu.
00:35:35 Colonel Raffovitz, qu'est-ce que l'on sait de ces deux hommes ?
00:35:41 C'est Youssef Zidane Suleiman Khawadjara, un employé de l'UNRWA,
00:35:49 qui est enseignant dans une école à Gaza,
00:35:51 qui en fait participe avec d'autres membres de l'UNRWA ce jour-là au massacre
00:35:57 perpétré en Israël le 7 octobre par le Hamas.
00:36:01 Et les enregistrements, nous les avons.
00:36:05 D'autres vont sortir également.
00:36:06 Là, nous avons sur l'écran les visages et les définitions,
00:36:12 avec tous les détails de leur travail,
00:36:14 tous salariés de l'UNRWA, de l'agence lénusienne,
00:36:17 la majorité étant des membres de l'appareil de l'éducation de l'UNRWA
00:36:22 pour les enfants palestiniens.
00:36:25 Et très prochainement, nous relayerons également de l'information
00:36:31 sur des membres beaucoup plus importants qui travaillent à l'UNRWA,
00:36:35 qui sont également impliqués dans les massacres du 7 octobre.
00:36:39 Et malheureusement, c'est une triste réalité que nous voulons partager avec l'ONU,
00:36:46 avec les pays qui participent au financement et à d'autres éléments liés à l'UNRWA.
00:36:53 Ils utilisent un nom de code humiliant pour parler des femmes,
00:36:57 ils disent "on a un cheval", c'est ça ?
00:36:59 C'est ce qu'il faut comprendre ?
00:37:01 Le terme, c'est un terme également "sabaya"
00:37:06 qui était utilisé également par l'État islamique pour parler des femmes,
00:37:10 une sorte de manière de parler de femmes en tant qu'esclaves sexuels.
00:37:14 C'était le terme que l'État islamique utilisait lorsqu'ils ont kidnappé des femmes,
00:37:20 vous vous souvenez Yazédi en Irak qui est ramené à Moussoul ou à Raqqa comme esclaves sexuels.
00:37:28 Et là effectivement, on parle de sabaya, on parle de cheval, on parle de trophée de guerre.
00:37:33 On est dans un film d'horreur de la pire espèce, on est dans un film d'horreur
00:37:36 où même entre eux ils se parlent en code,
00:37:39 sachant qu'ils sont peut-être sous écho, ce qui était le cas,
00:37:44 et on a une réalité horrible.
00:37:49 Vous parlez d'autres documents que Tsaïl va publier dans les heures qui viennent,
00:37:54 j'imagine d'après ce que je comprends.
00:37:58 Qui d'autre allunera et est impliqué ?
00:37:59 Ça monte jusqu'à quel niveau de responsabilité ?
00:38:04 Vous savez, la question que vous posez est une question très importante.
00:38:08 Supposons un instant qu'une grande fondation, une grande organisation,
00:38:11 en France par exemple, sans donner le nom,
00:38:14 on lui apprend que 450 employés de son organisation
00:38:19 sont liés à des actions de meurtre et de viol.
00:38:23 Il serait fort probable qu'on demande que le patron,
00:38:27 le directeur de cette organisation prenne ses responsabilités.
00:38:31 Aujourd'hui, Onra essaye de minimiser l'implication dramatique d'autant d'employés
00:38:38 et nous savons que ce n'est pas nouveau malheureusement,
00:38:40 mais là les profs sont là et nous sommes face à une réalité,
00:38:43 encore une fois, où l'ONU et au plus haut niveau
00:38:48 devront prendre des décisions et avant de prendre des sanctions,
00:38:54 faire un grand ménage dans toute cette organisation qui s'appelle Onra,
00:38:59 qui je vous le rappelle est au départ normalement reliée à l'éducation
00:39:03 et au bien-être des Palestiniens et non pas au meurtre de masse ni au viol.
00:39:08 Le patron de Onra, c'est Philippe Lazzarini.
00:39:10 Est-ce que vous demandez sa démission ?
00:39:13 Nous ne demandons absolument rien.
00:39:15 Nous présentons des preuves et des éléments qui sont liés au massacre
00:39:19 et au meurtre de masse et au viol de masse qui a eu lieu en Israël le 7 octobre.
00:39:23 Je rappelle que dans ce massacre, il y a eu également des Français
00:39:26 et d'autres double nationalités qui ont été massacrées, tuées, violées
00:39:32 durant cette journée de massacre de masse qu'il ne faut pas oublier en aucun cas.
00:39:38 Et nous pensons que les responsables onusiens au plus haut niveau
00:39:42 sauront prendre, en tout cas nous espérons, sauront prendre les bonnes décisions.
00:39:48 Et au-delà de ça, je pense que c'est à eux de décider,
00:39:54 de prendre des décisions et de décider ce qu'ils doivent faire, ce qu'ils doivent faire vite.
00:39:59 Colonel Raffovitz, l'ONU admet qu'il y a, je cite,
00:40:03 "de bonnes raisons de croire que des viols ont été commis le 7 octobre"
00:40:08 par les terroristes du Hamas, qui seraient aussi des violeurs.
00:40:12 Pourquoi cinq mois après les massacres et les viols,
00:40:15 l'ONU prend toujours autant de pincettes pour parler des viols ?
00:40:22 Écoutez, il y a ici une perversion inacceptable de la part de personnes,
00:40:27 hommes et femmes d'ailleurs, qui considèrent ce qui s'est passé chez nous avec beaucoup de réserve.
00:40:33 Je dis ça avec une certaine ironie évidemment.
00:40:36 On ne veut pas voir la vérité, on ne veut pas voir les crimes et les viols.
00:40:41 Les femmes violées, assassinées, qui ont été malheureusement
00:40:47 parfois même violées après leur mort, sont vérifiées pour éviter que
00:40:55 on dise des choses qui pourraient blesser peut-être le Hamas, je ne sais pas,
00:40:59 ou d'autres, en tout cas, il y a ici une perversion dans la manière de vérifier
00:41:05 ce qui s'est passé chez nous en Israël.
00:41:07 D'ailleurs, je crois que le ministre des Affaires étrangères israélien
00:41:11 a rappelé l'ambassadeur israélien à l'ONU parce que ce qui se passe est très grave.
00:41:18 Et encore une fois, nous sommes un État souverain, toujours en guerre contre le Hamas, je le rappelle.
00:41:22 Nous avons encore 134 otages, dont des franco-israéliens,
00:41:25 toujours aux mains du Hamas sans aucune nouvelle de leur situation.
00:41:29 Tout cela réuni depuis le 7 octobre, je le rappelle, est un véritable film d'horreur.
00:41:36 Si le Hamas libère les otages, dépose les armes, la guerre s'arrête dans la bande de Gaza.
00:41:42 Cette guerre nous a été imposée, mais de voir les Nations unies,
00:41:47 l'organisation internationale, respectable et respectée, vérifier avec des doutes
00:41:55 ce qui s'est passé chez nous et parler de ce qui s'est passé avec,
00:41:59 encore une fois, comme vous le dites, "prendre des gants",
00:42:02 c'est inacceptable, dramatique et ça a un goût que je ne voudrais pas définir.
00:42:11 Oui, on comprend le goût de l'antisémitisme.
00:42:15 Merci, colonel Raffovitz, porte-parole de TSAL.
00:42:18 Merci beaucoup d'avoir été en direct avec nous ce matin dans la matinale de CNews.
00:42:23 Merci à vous de m'avoir invité ce matin.
00:42:25 6h51, dans un instant, un petit-fils de Simone Veil en colère
00:42:30 après une affiche de La France Insoumise.
00:42:31 On en parlera avec vous, Betty Lebret.
00:42:33 À tout de suite.
00:42:34 La France Insoumise a osé un parallèle entre Simone Veil et Mathilde Panot.
00:42:42 Mathilde Panot, c'est la présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale.
00:42:47 Gauthier Lebret, ça fait réagir la famille Veil, on y revient ce matin.
00:42:50 Oui, donc vous voyez cette affiche produite par La France Insoumise
00:42:53 qui fait un parallèle entre Simone Veil et Mathilde Panot
00:42:56 qui met les deux femmes sur le même plan à égalité.
00:42:58 C'est une affiche qui choque donc le petit-fils de Simone Veil et pas seulement.
00:43:02 La France Insoumise a osé mettre sur le même pied Simone Veil et Mathilde Panot,
00:43:06 la première ministre de la Santé qui a apporté la légalisation de l'IVG,
00:43:10 la seconde chef de file de La France Insoumise qui a apporté
00:43:12 la constitutionnalisation de l'avortement.
00:43:16 Alors déjà, leur combat, il faut le dire, n'a rien à voir.
00:43:18 Celui de Simone Veil fut âpre, elle dut affronter sa propre majorité,
00:43:23 les insultes ignobles, Gabriel Attal l'a rappelé hier à la tribune du Congrès.
00:43:28 Et même sur le fond, la journée d'hier ne change pas la vie des femmes
00:43:32 au même titre que celle du 17 janvier 1975 où l'IVG devenait légal en France.
00:43:38 Ensuite, Simone Veil est au Panthéon, Mathilde Panot n'y sera jamais.
00:43:42 Ça révèle un égo surdimensionné, osé se comparer à Simone Veil,
00:43:47 l'une des personnes les plus éminentes de l'histoire récente en France.
00:43:51 Alors le petit-fils de Simone Veil, Aurélien Veil, a donc réagi et il dit ceci,
00:43:55 "Regardez ce rapprochement, quelle indignité".
00:43:59 Réaction également de Gilles-William Golnadel,
00:44:01 "Le jour et la nuit, l'intelligence et la sottise,
00:44:04 la déportée à Auschwitz et la collaboratrice des terroristes".
00:44:07 Gilles-William Golnadel fait évidemment référence à l'attaque du 7 octobre en Israël.
00:44:12 La France Insoumise qui, vous le savez, est accusée d'ambiguïté antisémite,
00:44:16 même pire que cela, puisque Éric Dupond-Moretti, le garde des Sceaux,
00:44:20 il y a deux jours a dit de Jean-Luc Mélenchon qu'il était antisémite.
00:44:23 Je rappelle que Mathilde Panot et celle qui a qualifié Elisabeth Borne de rescapée,
00:44:27 le père de l'ancienne Première Ministre, a été déportée.
00:44:31 La France Insoumise, dont les familles des victimes du 7 octobre
00:44:34 n'ont pas voulu à l'hommage aux Invalides, ils sont quand même venus.
00:44:37 La France Insoumise, dont la famille Bain-l'Inter n'a pas voulu à l'hommage Place Vendôme,
00:44:41 ils sont quand même venus.
00:44:43 La France Insoumise, donc, un parallèle avec Simone Veil et la famille trouve cela,
00:44:47 vous venez de le voir, indigne.
00:44:48 Alors vous le disiez, dimanche, Éric Dupond-Moretti a dit de Jean-Luc Mélenchon qu'il était antisémite.
00:44:53 Alors en ce moment, Jean-Luc Mélenchon attaque en diffamation ceux qui disent cela.
00:44:58 On verra ce que dit la justice.
00:44:59 Il n'a jamais été condamné, il est vrai, contrairement par exemple à Jean-Marie Le Pen.
00:45:04 Mais il joue avec l'ambiguïté.
00:45:06 Quand vous dites de Yael Brown-Pivec qu'elle est partie camper à Tel Aviv pour encourager le massacre à Gaza,
00:45:11 quand vous ciblez le patron du CRIF qui serait d'extrême droite, Routel Krief, Patrick Drahi,
00:45:16 quand vous assimilez la marche contre l'antisémitisme à une marche de site d'extrême droite de soutien au massacre à Gaza,
00:45:23 au minimum, au minimum, vous alimentez les discours antisémites.
00:45:27 Et c'est pourquoi certains ont dénoncé l'hypocrisie des députés LFI
00:45:30 qui ont condamné l'agression antisémite de cet homme de plus de 60 ans qui sortait d'une synagogue, c'était vendredi dernier.
00:45:36 Sur le Hamas, sur l'organisation terroriste qu'est le Hamas,
00:45:39 les députés France Insoumise ont été au-delà de l'ambiguïté ces derniers mois.
00:45:43 Ils sont en lien avec le FPLP, Front Populaire de Libération de la Palestine,
00:45:47 classé terroriste par l'Union Européenne au même titre que le Hamas.
00:45:50 Ils ont accueilli Salah Amouri à Paris, mis en cause dans l'organisation d'un assassinat raté d'un rabbin.
00:45:55 Ils ont fait récemment même des meetings avec lui en France.
00:45:58 Merci, Yassoudeh, députée LFI, vice-présidente du groupe d'études contre l'antisémitisme, c'est tout le paradoxe,
00:46:03 a voulu recevoir à l'Assemblée Mariam Abou-Dakka du même FPLP.
00:46:07 Elle s'est ensuite opposée à son expulsion de France voulue par Gérald Darmanin.
00:46:12 Ils sont allés en Égypte à Rafa, à la rencontre des employés de l'UNRWA, on en parlait il y a un instant,
00:46:17 accusés, et ça a été prouvé et documenté, d'avoir participé aux horreurs du 7 octobre.
00:46:22 David Guiraud, à l'étranger, a relativisé les horreurs commises par le Hamas.
00:46:26 Et puis évidemment, pour Danilo Bono, le Hamas est même un mouvement de résistance.
00:46:31 Et c'est donc eux qui ont osé se comparer à Simone Veil. Chacun jugera.
00:46:36 Merci, Gauthier. Frédéric Valtoux, ministre de la Santé, sera l'invité de Sonia Mabrouk.
00:46:40 8h10, la grande interview CNews Europe 1. Tout de suite, le temps avec Alexandre Abel.
00:46:45 La météo avec Groupe Verlaine.
00:46:50 Installateur de panneaux photovoltaïques garanti à vie avec contrat de maintenance.
00:46:54 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:46:56 Alexandra, de la neige attendue sur les massifs français.
00:47:01 Eh oui, de nouvelles chutes de neige prévues aujourd'hui. On a eu énormément de neige ce week-end.
00:47:06 Là, on aura de nouveau quelques flocons, notamment sur les Pyrénées, au-delà de 700 m d'altitude.
00:47:11 Mais aussi en allant vers les Alpes, au-delà de 1800 m, partout ailleurs.
00:47:15 Un temps assez variable, localement un peu d'instabilité sur la façade ouest, ou encore près des côtes de la Manche.
00:47:20 On va retrouver également beaucoup de vent ce matin entre la façade atlantique, le centre, ou encore autour du golfe du Lyon.
00:47:25 Cela aura pour mérite de dégager le ciel.
00:47:28 Plein soleil entre le Languedoc-Roussillon et la Côte d'Azur.
00:47:31 Et puis dans l'après-midi, un temps assez variable.
00:47:33 Alternance de nuages, d'éclaircies et d'averses.
00:47:35 Attention également au risque d'avalanches qui va se maintenir à un niveau particulièrement élevé sur les Pyrénées ou encore sur les Alpes.
00:47:41 Partout ailleurs, temps variable.
00:47:43 Localement, quelques orages prévus en Normandie.
00:47:45 Et puis côté température, c'est contrasté. 7 degrés à Paris contre localement 0 degré pour le Massif central, notamment au Puy-en-Velay.
00:47:53 Et puis dans l'après-midi, les températures restent un petit peu justes pour la saison.
00:47:56 13 degrés pour le Pays basque, 11 degrés à Lyon, 11 degrés également pour la Pointe-Bretonne ou encore seulement 7 degrés pour le Calvados.
00:48:04 Chaud l'été, froid l'hiver, c'était la météo avec Groupe Verlaine.
00:48:08 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
00:48:11 groupeverlaine.com
00:48:14 Il est 7h, vous regardez la matinale à la une ce matin.
00:48:17 Des proviseurs mobilisés après des menaces de mort qui visent l'un d'entre eux.
00:48:22 Ce proviseur avait simplement demandé à une élève de retirer son voile islamique.
00:48:27 On sera en direct avec Sophie Audugé, déléguée générale de SES Éducation.
00:48:31 De nouveaux documents touchant la sécurité des Jeux olympiques ont été volés.
00:48:36 Faut-il s'inquiéter ? En quelles conditions ont-ils été volés ?
00:48:39 Les informations de Tanguy Hamon avec nous.
00:48:41 A tout de suite Tanguy. Les douanes françaises n'ont jamais saisi autant de contrefaçons.
00:48:46 Quels sont les produits les plus contrefaits ?
00:48:49 Le Mythguillaud pour répondre à cette question.
00:48:52 160 proviseurs de lycées et principaux de collèges parisiens
00:48:56 mobilisés hier en soutien à l'un de leurs collègues du lycée Ravel qui a été menacé.
00:49:01 Ce dernier avait été menacé de mort après avoir demandé à une élève d'ôter son voile islamique.
00:49:08 Les directeurs d'établissements se sont alors rassemblés sans banderoles syndicales.
00:49:12 Place de la Sorbonne hier, ils disent stop au harcèlement, aux menaces physiques sur les réseaux sociaux
00:49:18 pour une affaire de voile ou de conseil de discipline.
00:49:21 Tony Pitarro.
00:49:23 Rassemblés devant la Sorbonne à Paris, ces 160 chefs d'établissements scolaires parisiens
00:49:29 veulent alerter sur les menaces et les agressions qu'ils subissent.
00:49:33 Une situation qui empire chaque année.
00:49:35 Ça peut être pour une note, on peut se faire invectiver par un parent pour une note parce que ça compte pour le bac.
00:49:41 On peut se faire invectiver par un parent parce que l'élève est mis en retenue en heure de colle,
00:49:46 comme on disait auparavant.
00:49:48 On a une augmentation assez impressionnante parfois et cyclique des contestations des familles sur toutes formes de sujets.
00:49:56 L'élément déclencheur de cette mobilisation, les menaces de mort mercredi dernier
00:50:01 envers un proviseur du lycée Maurice Ravel à Paris qui avait demandé à une élève de retirer son voile.
00:50:07 Souvent, quand cela arrive, ce sont des élèves qui de manière un peu volontaire font une provocation
00:50:12 et tentent une forme de déstabilisation de l'établissement scolaire, du chef d'établissement.
00:50:17 Ça peut être un CPE, ça peut être...
00:50:19 Ce sont tous les personnels qui sont en charge de toute manière, ça pourrait être un enseignant aussi.
00:50:23 Là c'est arrivé, il y a une jeune fille qui a fait...
00:50:26 J'ose imaginer que c'était une simple provocation, j'espère que derrière il n'y avait pas un acte plus politique.
00:50:30 Mais voilà, après il y a eu quand même tout un emballement parce qu'un collègue a été menacé de mort
00:50:36 et là c'est tout à fait inacceptable.
00:50:38 Avec cette mobilisation, les personnels de direction soutenus par le rectorat de Paris
00:50:43 veulent montrer leur attachement à la laïcité et à l'autorité dans les établissements.
00:50:48 Alors qu'est-ce qu'il faut faire pour que les professeurs et les proviseurs puissent sans crainte
00:50:53 exercer leur autorité, j'allais dire comme avant ?
00:50:56 En tout cas, majoritairement, dans la plupart des lycées, il pouvait exercer leur autorité sans problème, sans être menacé de mort.
00:51:02 Bon, est-ce qu'il faut plus sanctionner les parents ?
00:51:05 Tiens, rôle des parents qui parfois cautionnent ce que font leurs enfants, il faut le dire.
00:51:10 Vous flashez le QR code, vous répondez, on entendra vos avis à 7h30 et à 8h30.
00:51:16 Un nouveau vol de documents en lien avec la sécurité des Jeux Olympiques de Paris.
00:51:22 Vendredi dernier, l'ordinateur professionnel de la secrétaire générale de la direction de l'hôpital Avicenne,
00:51:28 c'est à Bobigny, en banlieue parisienne, a été volé sur un parking à Drancy, toujours en banlieue parisienne, en Seine-Saint-Denis.
00:51:35 Tanguy Hamon, Service Police Justice de CNews avec nous en plateau.
00:51:38 Bon, Tanguy, cet ordinateur contenait des documents confidentiels.
00:51:42 Déjà, avant de voir ce qu'il y avait dans l'ordinateur, comment s'est déroulé ce vol ?
00:51:46 Eh bien, ce vol s'est déroulé sur le parking du centre commercial de Drancy.
00:51:50 Il s'agit d'un vol à la roulotte.
00:51:52 En fait, le ou les voleurs ont cassé une vitre du véhicule de cette jeune femme
00:51:57 pour prendre son sac qui se trouvait sur la banquette arrière de sa voiture, sur les sièges arrière.
00:52:02 Et le problème, c'est que dans le sac se trouvait son ordinateur professionnel
00:52:06 et dans cet ordinateur portable se trouvaient des documents qui ne sont pas considérés comme sensibles
00:52:12 mais qui n'ont pas vocation non plus à se retrouver entre toutes les mains
00:52:16 puisqu'il s'agit notamment des plans de circulation des hôpitaux de Seine-Saint-Denis
00:52:20 en cas d'urgence lors des Jeux Olympiques de Paris cet été
00:52:24 et surtout des points d'accès des véhicules de secours dans les périmètres sécurisés.
00:52:29 Tanguy, en quelques jours, c'est le deuxième vol d'informations confidentielles sensibles des Jeux Olympiques.
00:52:35 Oui, exactement, puisqu'il y a une semaine déjà, on apprenait qu'un ingénieur de la ville de Paris
00:52:39 s'était fait lui aussi voler des documents liés au JO à la Gare du Nord.
00:52:43 Il y avait dans ses affaires une clé USB professionnelle
00:52:46 dans laquelle se trouvaient des informations concernant l'organisation de la circulation à Paris lors des JO
00:52:52 avec des notes qui devaient rester internes.
00:52:55 Le parquet de Paris avait indiqué qu'il n'y avait aucune donnée sensible
00:52:58 concernant la sécurité des Jeux ou lors des épreuves.
00:53:01 Mais comme nous l'a indiqué une source policière, c'est vrai que tout cela ne fait pas très sérieux
00:53:07 et surtout, ça pose la question de la façon dont on peut éviter que ces documents
00:53:11 qui n'ont pas vocation à être entre les mains de tout le monde
00:53:14 et qui sont quand même très importants et très sensibles
00:53:17 puissent sortir des endroits où ils sont protégés et puissent se retrouver dans la nature.
00:53:22 Merci beaucoup Tanguy. Pascal Bittobanelli, expert en sécurité, sera en direct avec nous à 7h40.
00:53:28 Science Po qui reçoit une conférence pro-palestinienne ce soir.
00:53:33 Trois invités sont conviés, parmi lesquels Rima Hassan, juriste et militante franco-palestinienne.
00:53:41 Une conférence organisée par Solidaire Science Po, un syndicat d'extrême gauche
00:53:45 jugé dangereux par l'Union des étudiants juifs de France.
00:53:48 Ils demandent l'annulation de cet événement qui, je cite, est "problématique".
00:53:53 Ecoutez, cette conférence est problématique parce qu'elle est doublement symbolique.
00:53:57 Déjà par le lieu, Science Po c'est symbolique, c'est la fabrique de nos élites
00:54:02 et également symbolique par les gens qui l'organisent et les gens qui y sont reçus à cette conférence.
00:54:06 Elle est organisée par Solidaire. Solidaire c'est une organisation étudiante
00:54:10 qui, dès le 7 octobre, a soutenu la résistance palestinienne dans toutes les formes,
00:54:15 dans toutes les modalités qu'elle décidera, et donc là, en l'espèce, dans la forme terroriste,
00:54:22 dans la forme qui massacre des enfants, des femmes, des vieillards,
00:54:26 et qui viole des femmes, qui enlève des civils pour les retenir à Gaza plus de 150 jours.
00:54:32 Voilà, certaines écoles, c'est grandeur et décadence.
00:54:36 Un projet d'attentat djihadiste déjoué à Bruxelles.
00:54:39 Quatre hommes, dont trois mineurs, âgés seulement de 15 et 16 ans, ont été interpellés dimanche.
00:54:44 15 et 16 ans, hein ? Dimanche, lors d'une série de perquisitions en Belgique, Augustin.
00:54:49 Oui, ces hommes avaient l'intention de viser une salle de concert bruxellois,
00:54:53 ce qui rappelle douloureusement l'attentat du Bataclan.
00:54:56 Selon le parquet fédéral belge, leur action était prévue dans quelques semaines.
00:55:01 Les informations de Claude Moniquet, spécialiste des questions de terrorisme et de renseignement.
00:55:06 Le week-end dernier, la police belge et les services antiterroristes
00:55:10 ont arrêté quatre très jeunes suspects en train de préparer, semble-t-il, un attentat.
00:55:14 Ce qui a précipité leur arrestation, parce qu'ils étaient sous surveillance depuis déjà un certain temps,
00:55:19 c'est le fait que leurs échanges sur des messageries cryptées faisaient allusion à un attentat peut-être imminent,
00:55:25 dont il s'avère, après les débuts de l'enquête en tout cas, qu'il était dirigé contre une salle de concert.
00:55:31 La caractéristique principale de ces quatre suspects, c'est leur grande jeunesse.
00:55:35 Le plus âgé est celui qui est adulte, le seul qui est adulte à 18 ans,
00:55:39 et les trois autres ont entre 15 et 16 ans.
00:55:42 Et ils préparaient donc, semble-t-il, un attentat contre la salle de concert du Botanique,
00:55:48 qui est située dans le centre de Bruxelles, qui est extrêmement fréquentée,
00:55:51 et qui, depuis l'attentat contre le Bataclan en novembre 2015, fait évidemment l'objet d'une protection particulière.
00:55:58 Des perquisitions ont été effectuées dimanche et lundi,
00:56:01 mais à ce stade n'ont pas permis de découvrir ni armes ni explosifs.
00:56:06 Donc en fait, on ignore à quel point, à quel stade de préparation, les terroristes se trouvaient.
00:56:11 Voilà, projet d'attentat avec des apprentis terroristes présumés, bon, âgés de 15 et 16 ans.
00:56:20 Voilà comment ça se passe en Belgique actuellement.
00:56:22 Claude Moniquet, qui est avec nous et qui est souvent en direct avec nous,
00:56:26 qui est l'un des meilleurs spécialistes de ces questions.
00:56:29 Allez le sport tout de suite avec un gros match ce soir pour le PSG.
00:56:32 Match retour.
00:56:34 Que vous soyez le roi du design ou la reine des animaux, retrouvez votre programme avec Château d'Axe.
00:56:39 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.
00:56:41 Votre programme, avec l'adresse.
00:56:45 L'opportunité ce soir pour le PSG de se qualifier en quart de finale pour de la Ligue des champions, Gustin.
00:56:56 Et oui, c'est à 21h, le club parisien affrontera la Real Sociedad à San Sebastian pour le match retour des 8e de finale.
00:57:04 Le PSG a toutes ses chances puisqu'il a remporté le match contre le club espagnol avec un score de 2 buts à 0.
00:57:13 Les parisiens qui ont été éliminés deux fois de suite en 8e de finale en Ligue.
00:57:19 Oui, c'est le Pays Basque, c'est pas du tout la Catalane, c'est de l'autre côté de l'Etat.
00:57:24 C'est le Pays Basque.
00:57:26 Voilà, donc 8e de finale de Ligue des champions qui pourraient donc faire mentir ce soir leur malédiction.
00:57:32 Ni l'un ni l'autre.
00:57:34 C'était votre programme avec l'adresse.
00:57:42 Que vous soyez la reine de la déco ou le roi du zen, c'était votre programme avec Château d'Axe.
00:57:52 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.
00:57:54 Voilà, San Sebastian, c'est évidemment au Pays Basque, c'est pas les Catalans.
00:57:58 Allez, triste nouvelle pour les amoureux de la musique.
00:58:01 Jean-Pierre Bourtère, compositeur de Claude François.
00:58:05 Michel Sarnou, encore Hugo Fray, est mort hier à l'âge de 82 ans.
00:58:09 On lui rend hommage, petit 1.
00:58:12 Et puis petit 2, on écoute du Claude François, ce qui fait toujours sympathique.
00:58:16 Oui, parce qu'il a composé de très nombreuses oeuvres.
00:58:19 Par exemple, Le téléphone pleure de Claude François, Le chanteur malheureux, Maniolia forever,
00:58:24 ou encore, on l'entend, Alexandrie, Alexandra.
00:58:27 Restez bien avec nous, dans un instant, on se fera en direct avec Sophie Audugé, déléguée générale de SOS Éducation.
00:58:33 On va parler autorité dans les écoles, problème de laïcité également, tout de suite.
00:58:37 7h15, tout d'abord le Point Info, les dernières informations avec Augustin Donnet, adieu.
00:58:45 À partir d'aujourd'hui, les députés vont examiner une proposition de loi
00:58:52 visant à renforcer la répression des injures racistes et propos négationnistes.
00:58:56 À l'origine de cette proposition de loi, deux députés de la majorité
00:59:00 qui souhaitent garantir l'emprisonnement en cas de propos racistes ou antisémites.
00:59:06 L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens emploierait-elle plus de 450 terroristes ?
00:59:12 C'est en tout cas l'accusation formulée par l'armée israélienne contre l'UNRWA.
00:59:16 Selon Tsahal, certains de ces employés terroristes travailleraient pour le Hamas.
00:59:20 Pour prouver ces nouvelles accusations, Israël a fourni l'enregistrement d'un professeur d'arabe
00:59:25 de l'Union des écoles de l'UNRWA qui se vante de détenir en otage
00:59:29 des femmes israéliennes lors de l'attaque du 7 octobre.
00:59:32 - Sophie Odugé, déléguée générale de SOS Éducation, merci Sophie Odugé
00:59:39 d'être en direct avec nous ce matin dans La Matinale.
00:59:41 Je voulais vous avoir parce que des proviseurs parisiens se sont donc rassemblés hier,
00:59:46 on l'a vu il y a quelques instants dans le journal, pour soutenir un des leurs menacé de mort.
00:59:50 Pourquoi ? Parce qu'il avait demandé... Pourquoi est-ce qu'il a été menacé de mort ?
00:59:53 Parce qu'il avait demandé à une élève de confession musulmane de retirer son voile islamique.
00:59:58 Je pensais que ces choses-là étaient réglées depuis Belle-Lurette, visiblement non.
01:00:03 Qu'est-ce qui vous remonte dans votre association ?
01:00:05 Est-ce que ce type d'incident arrive souvent encore ?
01:00:09 - Bonjour à tous. Oui absolument.
01:00:12 De toute façon depuis la décision formelle de Gabriel Attal d'interdire le port de la Baïa,
01:00:18 il y a eu une explosion des atteintes à la laïcité et donc des phénomènes de provocation
01:00:24 qui se font par les élèves, qui posent toujours la question
01:00:28 est-ce qu'il s'agit d'une provocation d'un adolescent qui s'oppose à l'adulte
01:00:33 ou est-ce qu'il s'agit d'une provocation de rejet des valeurs de la République ?
01:00:36 C'est évidemment tout le sujet, bien sûr.
01:00:39 De toute manière les chiffres n'ont cessé de croître depuis un certain nombre d'années,
01:00:43 notamment depuis l'événement tragique de l'assassinat de Samuel Patin,
01:00:47 où de toute manière il y a des moments clés de cette explosion des atteintes à la laïcité,
01:00:52 ce qui fait penser que la réponse n'est pas dans, évidemment, cette provocation de l'autorité,
01:00:57 mais bien plus dans un rejet des valeurs de la République.
01:01:00 C'est de toute manière au mois d'octobre, où déjà l'année dernière il y avait eu une explosion des atteintes,
01:01:06 et puis au moment du Ramadan, donc là on arrive, le Ramadan va démarrer le 10 mars,
01:01:11 donc on sait que généralement c'est une période où il y a une explosion des atteintes à la laïcité,
01:01:17 de ce registre-là, bien sûr.
01:01:20 Alors, de quel type ? Certains élèves font pression pour que les règles soient adaptées à leur religion, c'est ça ?
01:01:27 Alors, si vous voulez, cette année a été historique, puisque la rentrée de septembre,
01:01:34 le mois d'octobre, on a vu des chiffres qui n'avaient jamais été égalés,
01:01:38 et puis l'assassinat tragique, là encore, de Dominique Bernard,
01:01:42 dont on sait maintenant, puisque son assassin a été entendu,
01:01:46 que c'était bien un acte, évidemment, d'un professeur ciblé qu'il y avait eu en tant qu'élève,
01:01:52 donc il y a bien un rapport entre les élèves, l'école et les professeurs.
01:01:57 On sait par ailleurs que ces atteintes sont également ciblées par les mouvements islamisme radical,
01:02:03 comme étant les professeurs qui enseignent les valeurs de la République française sont des cibles, bien sûr.
01:02:11 Donc les premières atteintes, c'est ce qui s'est passé,
01:02:13 c'est-à-dire des élèves qui arrivent en portant le voile, auxquels on demande d'enlever leur voile,
01:02:19 et qui passaient la porte de l'établissement, ou passaient, on va dire, la ligne du chef d'établissement,
01:02:25 vont les remettre immédiatement, et là, il peut y avoir des altercations.
01:02:30 Moi-même, je me suis rendue dans un établissement où j'ai vu cela se réaliser,
01:02:35 c'est-à-dire que des élèves dans les couloirs portent le voile.
01:02:38 Il faut dire ce qui est.
01:02:40 Donc il y a effectivement de nombreux établissements dans lesquels, de toute manière,
01:02:45 on leur demande de le poser quand elles passent le portail,
01:02:48 et puis quand elles vont le remettre dans les intercours, voire même dans certains cours,
01:02:51 les professeurs ou les encadrants ne vont même pas leur dire de le réenlever.
01:02:56 Voilà, donc c'est une réalité aujourd'hui qui fait qu'on a 52% des enseignants qui sont au censure,
01:03:03 qu'une majorité de chefs d'établissement partent dans leurs établissements la peur au ventre,
01:03:08 que le mécanisme qu'avait parfaitement bien rappelé sur votre antenne,
01:03:13 Florence Bergeau-Blaker, est toujours le même,
01:03:16 c'est-à-dire une provocation dans le sens où l'élève va arriver en portant le voile,
01:03:21 va soit refuser de le poser, soit…
01:03:23 Une provocation, un incident et une victimisation ensuite, oui.
01:03:26 Ce que je retiens dans ce que vous dites…
01:03:28 Plus une dénonciation sur les réseaux.
01:03:31 Oui, bien sûr.
01:03:32 Les réseaux ont un rôle très important aujourd'hui et font partie d'un process,
01:03:38 vraiment, qui est toujours le même, voilà.
01:03:41 Voilà, où l'élève qui est en tort se pose en victime,
01:03:45 "regardez ce qu'ils me font, regardez comment on est traité",
01:03:48 bon oui, on connaît le scénario qui se répète.
01:03:52 Ce que je retiens dans ce que vous nous dites également,
01:03:54 c'est que vous nous dites qu'en réalité, dans beaucoup d'établissements,
01:03:58 pas tous évidemment, dans beaucoup d'établissements,
01:04:01 les jeunes filles retirent le voile à l'entrée, ça c'est respecté,
01:04:05 mais à l'intérieur, quand personne ne les voit, voilà, on remet le voile.
01:04:08 Donc ça veut dire qu'il y a un message, il y a un défi à l'autorité.
01:04:12 Bien sûr, bien sûr.
01:04:13 Et du coup les autres élèves le voient et on se dit, en réalité,
01:04:17 qui gagne ? C'est la jeune fille qui met le voile.
01:04:22 Oui, bien sûr, bien sûr qu'elles le remettent dès qu'elles en ont occasion, évidemment.
01:04:29 Au-delà du respect de la laïcité, les atteintes au respect de l'autorité se multiplient.
01:04:38 Qu'est-ce que vous constatez, Sophio Dujet ?
01:04:42 Ça, si vous voulez, malheureusement, c'est un constat qui date de plus d'une quinzaine d'années.
01:04:49 Il y a effectivement un refus de respecter l'autorité.
01:04:53 En même temps, il faut être clair, les sanctions prévues au règlement intérieur ne sont pas appliquées.
01:04:59 Donc, de toute manière, les élèves qui le font ne risquent pas grand-chose.
01:05:04 Pour la même raison, en tous les cas, quand il s'agit de ces refus de respect de l'autorité,
01:05:11 en fait des refus de respect des valeurs de la République au sein de l'école,
01:05:14 si vous voulez, les sanctions, il n'y en aura pas.
01:05:18 On va systématiquement essayer de comprendre l'élève qui va raconter, évidemment,
01:05:23 tout un ensemble de mensonges pour essayer de dire que non, il ne l'avait pas fait,
01:05:27 même si on l'a vu avec le voile et qu'il est pris la main au sac.
01:05:31 Et puis après, il n'y aura pas de conseil de discipline, ou très rarement.
01:05:36 Moi, dans l'établissement où j'étais allée, on savait qu'il y avait un conseil de discipline
01:05:40 pour une élève, mais qui avait eu peut-être dix fois recommencé, si vous voulez.
01:05:47 De toute façon, voilà, en plus, il y a un effet de nombre.
01:05:50 C'est-à-dire, si vous avez une dizaine, une quinzaine d'élèves dans l'établissement,
01:05:54 en fait, si vous voulez, vous passez votre temps à courir après les élèves
01:05:58 qui vont le remettre, qui vont l'enlever, qui vont le remettre, qui vont l'enlever.
01:06:02 Et puis, il y a aussi la peur, il faut être clair, la peur des enseignants.
01:06:06 Et à juste titre, quand effectivement, on a quand même deux enseignants
01:06:09 qui ont été assassinés au motif qu'ils enseignaient en France les valeurs de la République,
01:06:13 notamment et particulièrement la laïcité, la peur des chefs d'établissement,
01:06:17 puisque, comme vous l'avez dit, c'est un process très malheureusement qu'on connaît maintenant.
01:06:22 C'est-à-dire qu'il se passe un événement, l'enfant se victimise,
01:06:27 du coup, un groupe se mobilise autour de l'enfant, on vient faire des manifestations
01:06:31 avec des gens qui sont très radicalisés, qui font peur, c'est-à-dire qui prennent
01:06:34 également, même physiquement, s'il vous voulait, ils vont dans l'établissement,
01:06:37 devant l'établissement, ils demandent à être reçus, ils essayent de rentrer.
01:06:40 Et donc, effectivement, il y a cette ambiance de peur vraiment importante.
01:06:45 Il faut que la digue ne cède pas. Il faut exercer l'autorité,
01:06:52 assumer d'avoir exercé l'autorité, et quand on est le supérieur des proviseurs,
01:06:58 aider les proviseurs à assumer d'avoir exercé l'autorité.
01:07:01 Il faut que tout le monde prenne ses responsabilités, ce qui n'a pas toujours été le cas
01:07:07 dans l'éducation nationale, bien malheureusement.
01:07:10 Merci beaucoup Sophie Audugé.
01:07:12 Autorité des profs bafouées, quel rôle des parents ?
01:07:15 Est-ce qu'il faut être plus sévère avec les parents, notamment ?
01:07:17 Qu'est-ce qu'il faut faire en règle générale ?
01:07:19 Vous flashez le QR code et vous répondez.
01:07:21 Saisie de contrefaçons record, on en parle dans un instant avec l'homme-aiguille.
01:07:26 On en parle tout de suite.
01:07:27 Des saisies record de contrefaçons, on en parle tout de suite.
01:07:53 À l'approche des Jeux Olympiques, les douanes renforcent la lutte contre la contrefaçon
01:07:56 avec de bons résultats, puisqu'on n'a jamais autant saisi de produits contrefaits.
01:08:00 Romain, 20 millions de produits contrefaits ont été saisis l'année dernière.
01:08:04 C'est deux fois plus pratiquement qu'en 2022.
01:08:06 On estime qu'entre 6 et 10% des produits importés en Europe sont des contrefaçons.
01:08:11 C'est colossal et c'est évidemment un énorme manque à gagner pour les marques.
01:08:14 16 milliards d'euros de manque à gagner pour les entreprises en Europe,
01:08:18 mais aussi pour l'État qui ne perçoit pas la TVA qu'il devrait.
01:08:21 C'est aussi souvent une question de sécurité pour le consommateur.
01:08:24 Des joueurs, par exemple, contrefaits peuvent être dangereux pour les enfants,
01:08:27 avec des peluches dont la fourrure contient des agents toxiques
01:08:30 ou dont des parties se détachent et peuvent être avalées.
01:08:33 Il y a aussi de la contrefaçon qui touche bien d'autres domaines.
01:08:36 Des médicaments contrefaits, donc inefficaces voire dangereux.
01:08:39 Des pièces de rechange pour les automobiles, avec là encore des problèmes de fiabilité.
01:08:43 Ou encore des chargeurs pour smartphone qui risquent d'endommager votre appareil.
01:08:47 Ou encore de prendre feu, sans compter que souvent,
01:08:49 l'argent de la contrefaçon finance le grand banditisme,
01:08:52 l'exploitation d'êtres humains ou encore le terrorisme.
01:08:54 Quels sont les produits les plus contrefaits ?
01:08:56 Généralement, selon les douanes, ce sont des produits plutôt chers et très demandés.
01:09:00 Dans les saisies, ce sont les articles de sport, les jeux et les jouets
01:09:03 qui représentent la plus grosse part des contrefaçons.
01:09:05 Parce qu'évidemment, dans ces catégories, on retrouve les baskets,
01:09:08 un objet de nombreuses copies.
01:09:09 Et puis on trouve aussi des emballages, des faux sacs de marque,
01:09:11 des flacons de parfum, des vêtements, accessoires, chaussures ou encore sac à main.
01:09:15 Les produits de beauté sont également très contrefaits,
01:09:17 de même que les denrées alimentaires, puisqu'on inclut dedans les boissons et les alcools.
01:09:21 Notamment, les grands crus de Bordeaux peuvent être l'objet de contrefaçon.
01:09:24 Dans tous les cas, je peux vous donner un truc assez simple
01:09:27 pour savoir repérer de la contrefaçon.
01:09:29 Si on vous propose Romain sur un site qui n'est pas le site officiel,
01:09:32 un objet vendu pour le dixième de son prix,
01:09:34 il y a quand même de grandes chances que ce soit de la contrefaçon.
01:09:36 Oui, il faut se méfier effectivement.
01:09:38 Mais parfois, il y a des gens qui savent très bien qu'ils achètent de la contrefaçon.
01:09:41 Et qui sont dans ces cas-là des receveurs.
01:09:43 Oui, il ne faut pas le faire, c'est du vol.
01:09:48 Il n'y a pas d'autre mot. Merci beaucoup Lémike.
01:09:50 La météo, et on commence avec la météo des neiges.
01:10:12 La météo avec BDOR.fr
01:10:14 L'agence BDOR vous donne accès au marché de l'or physique.
01:10:17 L'agence BDOR, partenaire de votre épargne.
01:10:20 Place à présent à votre météo des neiges.
01:10:22 Où les conditions météo resteront particulièrement instables en ce début de semaine.
01:10:26 Avec au programme un risque d'avalanche accru.
01:10:28 En effet, on a eu localement jusqu'à un mètre, voire deux mètres de neige dans les Alpes du Sud.
01:10:32 Et donc conséquence, le risque d'avalanche restera particulièrement marqué.
01:10:36 Ce sera d'ailleurs le cas du côté de Vars.
01:10:38 Où les températures avoisines n'est moins 5 degrés en haut de la station.
01:10:41 Et si vous êtes à la plagne, évitez le hors-piste.
01:10:44 Puisque le risque d'avalanche restera particulièrement marqué.
01:10:47 Même type de conditions météo à Orsières-Merlet avec au programme le retour du soleil.
01:10:51 Quant au risque d'avalanche, il restera également très marqué pour votre journée de mardi.
01:10:56 C'était la météo avec BDOR.fr
01:10:58 L'agence BDOR vous donne accès au marché de l'or physique.
01:11:01 L'agence BDOR, partenaire de votre épargne.
01:11:04 Le temps Alexandra Blanc.
01:11:07 La météo avec Groupe Verlaine.
01:11:10 Installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
01:11:14 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:11:16 Et Alexandra, c'est un temps variable qui nous attend aujourd'hui.
01:11:20 Oui, au programme alternance de nuages, d'éclaircies et d'averses.
01:11:23 Avec en prime de bonnes rafales de vent sur la façade ouest ou encore autour du golfe du Lyon.
01:11:27 On retrouvera également de la neige en montagne au delà de 700 mètres d'altitude sur les Pyrénées.
01:11:31 Ou encore 1200 mètres sur les Alpes.
01:11:33 Attention également au risque d'avalanche qui va se maintenir.
01:11:35 Et puis dans l'après-midi, très peu d'évolution.
01:11:37 Toujours localement quelques orages, quelques averses.
01:11:40 Notamment sur la Normandie ou encore en allant vers le Pays Basque.
01:11:43 Au risque d'avalanche maintenue.
01:11:44 Fortes rafales de vent entre la Gironde, le Pays Basque ou encore en allant vers le golfe du Lyon.
01:11:49 Ou encore du côté de la Corse.
01:11:50 Côté température, ça reste contrasté ce matin.
01:11:53 0 degrés en moyenne pour le Puy-en-Velay.
01:11:55 Ou encore 3 degrés du côté de Clermont-Ferrand.
01:11:58 Contre 7 à Paris.
01:11:59 Et dans l'après-midi, les températures restent tout juste de saison avec localement 10 à Paris.
01:12:04 13 degrés pour le Pays Basque. 11 degrés en moyenne pour la Rochelle.
01:12:08 Ou encore 10 degrés le long de la Garonne.
01:12:10 Et vous aurez localement jusqu'à 16 degrés.
01:12:12 À Ajaccio, températures qui devraient remonter en fin de semaine.
01:12:15 Pour annoncer des températures un peu plus printanières.
01:12:17 Notamment vendredi.
01:12:18 C'est News, il est 7h30 à la Une.
01:12:31 Ce matin, le gouvernement qui veut mieux contrôler le communautarisme et le séparatisme
01:12:37 qui gangrènent certains clubs amateurs de sport.
01:12:40 Quels sont les clubs les plus touchés par le radicalisme islamique ?
01:12:44 Reportage CNews dès le début de ce journal.
01:12:46 De nouveaux documents touchant à la sécurité des JO ont été volés.
01:12:50 Est-ce qu'il faut s'inquiéter ?
01:12:51 On sera dans un instant en direct avec Pascal Bitopennelli, expert en sécurité.
01:12:58 Vous êtes prêt à payer un malus si vous achetez des vêtements à bas coût.
01:13:02 Souvent fabriqués en Asie et souvent fabriqués en Chine.
01:13:06 On en parle avec Lomigui.
01:13:08 Une cellule nationale pour lutter contre le repli communautaire dans le sport va bientôt voir le jour.
01:13:14 À 4 mois des JO, le gouvernement souhaite mieux surveiller les dérives dans les clubs et les associations.
01:13:20 Alors même si le phénomène est qualifié de marginal,
01:13:23 certaines associations sportives y sont tout de même confrontées.
01:13:27 C'est le cas du club de football de Lagny sur Marne.
01:13:29 En 2017, deux entraîneurs avaient été écartés pour radicalisation.
01:13:34 Retour sur place avec Adrien Spiteri et Jean-Laurent Costantini.
01:13:38 7 ans après, Pierre Tebaldini se souvient encore.
01:13:43 En 2017, deux entraîneurs de football enseignent ici à l'US Lagny.
01:13:48 Problème, tous les deux sont fichés assez soupçonnés de radicalisation islamiste.
01:13:53 La mairie décide alors de réagir.
01:13:55 On s'est dit qu'il fallait mieux inviter le club, pousser le club d'ailleurs,
01:14:00 à se séparer de ces personnes-là parce que ça pouvait avoir un risque pour les jeunes,
01:14:05 pour le club d'ailleurs et pour la ville en général.
01:14:07 À l'époque, des prières avaient parfois lieu dans les vestiaires.
01:14:10 Si aujourd'hui la situation s'est apaisée,
01:14:13 d'autres structures sportives sont aujourd'hui confrontées à ce phénomène qui touche plusieurs disciplines.
01:14:18 Trois familles d'activités, les sports de combat, le football futsal,
01:14:22 enfin les sports collectifs et la musculation.
01:14:24 Les conséquences sont rapidement visibles.
01:14:27 On va avoir une volonté que la religion dirige les règlements sportifs
01:14:34 alors que ce n'est pas comme ça que ça fonctionne, notamment sur une république démocratique.
01:14:38 Ça peut être une orientation autour des prières, une orientation autour du jeûne.
01:14:45 En 2022, près de 3500 contrôles ont été effectués dans les clubs sportifs
01:14:50 avec 27 identifications de dérives séparatistes.
01:14:53 Pour lutter contre ce repli communautaire, les autorités vont ouvrir une cellule nationale.
01:14:58 Un témoignage bouleversant ce matin, évidemment.
01:15:03 Celui de Marco, violemment frappé devant une synagogue du 20ème arrondissement de Paris vendredi dernier.
01:15:08 On vous en a beaucoup parlé, évidemment, déjà hier matin.
01:15:11 Oui, l'homme de 62 ans, victime d'une agression à caractère antisémite,
01:15:14 porte toujours les séquelles physiques de cette attaque, mais pas que.
01:15:18 Il reste également traumatisé.
01:15:20 Témoignage recueilli par Fabriciel Sner avec le récit de Miquel Dos Santos.
01:15:24 Depuis son agression devant une synagogue, Marco ne porte plus sa kippa dans la rue.
01:15:30 J'ai peur. J'ai peur, tout simplement, j'ai peur.
01:15:33 J'ai pas envie de reprendre une année comme j'ai pris ou mourir.
01:15:36 Peut-être la prochaine fois, je pourrai pas supporter les coups.
01:15:39 Une kippa qui a permis à son agresseur de l'identifier comme juif,
01:15:43 de le frapper au seul motif du conflit dans la bande de Gaza.
01:15:47 C'est toi le juif qui tue les arabes à Gaza.
01:15:50 Je te dis, moi, je tue personne.
01:15:52 Je me suis levé pour tenir tête et j'ai eu le temps que je me lève,
01:15:56 il m'a assaini, il m'a donné des coups sur le visage.
01:16:00 C'est le comportement de sauvage, de barbare.
01:16:04 On a l'impression de revenir au Moyen-Âge.
01:16:06 Nez cassé, paumette tuméfiée et sept points de suture sur le front.
01:16:10 Au-delà des blessures physiques, Marco reste traumatisé mentalement.
01:16:14 J'ai des angoisses, je suis angoissé. J'ai envie de manger.
01:16:20 Aujourd'hui, Marco ne se sent plus en sécurité.
01:16:23 Il aimerait partir loin avec ses proches.
01:16:26 On n'est pas loin d'une guerre civile.
01:16:28 J'ai envie de quitter la France, mais en même temps, je ne peux pas.
01:16:31 Ma maison ne me rapporterait pas assez d'argent pour pouvoir partir avec ma fille,
01:16:35 ma petite fille. J'aurais pas eu moyen, ma salle d'immigration serait trop chère.
01:16:39 Une plainte a été déposée, une enquête est en cours.
01:16:42 Pour le moment, l'agresseur, lui, n'a toujours pas été interpellé.
01:16:45 Près de la moitié des proviseurs de Paris se sont rassemblés pour dénoncer,
01:16:50 sans banc de rôle syndical, un problème persistant qui touche des établissements
01:16:54 dans toute la France, à savoir les difficultés à faire appliquer l'autorité
01:16:58 auprès de certains élèves.
01:17:00 Une mobilisation qui a fait suite à ce qui s'est passé dans un lycée du 20e arrondissement
01:17:03 de la capitale, où une élève de BTS a refusé de retirer son voile islamique.
01:17:08 C'est ce que lui demandait son proviseur.
01:17:10 Et le proviseur a été menacé de mort sur les réseaux.
01:17:12 Du coup, je vous pose cette question, vous n'entendrez pas vos réponses dans un instant.
01:17:15 Faut-il être plus sévère avec les parents d'élèves ?
01:17:17 Il y a un moment, il faut qu'ils prennent leurs responsabilités.
01:17:19 Et puis plus globalement, qu'est-ce qu'il faut faire pour que l'autorité
01:17:24 soit exercée dans les établissements scolaires ?
01:17:28 L'affiche des Jeux Olympiques dévoilée, c'était hier au musée d'Orsay.
01:17:32 Elle sera bientôt placardée un peu partout dans la capitale.
01:17:36 On la verra dans les magazines, dans la presse.
01:17:40 Elle est jolie, regardez.
01:17:41 C'est une affiche dessinée par l'illustrateur Hugo Gattoni.
01:17:45 C'est une œuvre qui lui a demandé plus de 2000 heures de travail.
01:17:48 Sur le plan artistique, c'est plutôt réussi.
01:17:51 On a l'impression de voir une gigantesque fête foraine.
01:17:53 Je voulais atterrir votre attention sur deux choses.
01:17:55 Déjà, on reste sur la carte.
01:17:57 On voit la tour Eiffel, on voit la vague qui s'apporte à Haïti,
01:18:00 on voit la rate de Marseille, on voit l'arc de Triomphe,
01:18:03 on voit le Grand Palais en bas à droite.
01:18:05 Très bien.
01:18:06 Il n'y a aucun drapeau français.
01:18:07 Il y a 100 ans, en 1924, il y en avait un sur l'affiche.
01:18:09 Pas de drapeau français.
01:18:10 C'est quand même étonnant.
01:18:11 Ce n'est pas honteux de mettre un drapeau français sur une affiche sur les JO en France.
01:18:17 Première chose.
01:18:18 Deuxième chose.
01:18:19 On va regarder le détail de la pointe de la flèche sur le Dôme des Invalides.
01:18:23 À gauche, c'est l'affiche.
01:18:24 Ah bah tiens, la croix chrétienne a été retirée.
01:18:27 C'est bizarre.
01:18:28 C'est évidemment volontaire.
01:18:31 Bon.
01:18:32 Réaction sur le plateau.
01:18:33 Jérôme Béglé, vous êtes le dernier arrivé.
01:18:35 Qu'est-ce qu'on en dit ?
01:18:37 Qu'il y ait un pas de drapeau français dans la mesure où on voit tous les monuments parisiens,
01:18:41 ça ne me choque pas à autre mesure.
01:18:43 En revanche, c'est vrai que tant qu'à dessiner un monument, autant le faire.
01:18:46 Il y a une Marianne, symbole de la République.
01:18:48 Voilà.
01:18:49 Pour aller montrer la France.
01:18:51 On voit tellement que c'est Paris dans tous ses classiques, dans presque ses quarts postals,
01:18:55 avec tous ses monuments.
01:18:56 Soit la flèche et la croix.
01:18:58 En revanche, oui, comme je viens de vous le dire, tant qu'à faire un monument,
01:19:01 autant le faire complètement.
01:19:02 Oui, donc c'est volontaire. Ils l'ont gommé.
01:19:04 C'est sûr, c'est volontaire.
01:19:05 Ils l'ont gommé.
01:19:06 Je suis plutôt agréablement surpris par la fille.
01:19:10 Généralement, c'est des trucs...
01:19:11 Elle est jolie.
01:19:12 Je l'ai dit, elle est très jolie.
01:19:13 Mais quand on rentre dans le détail, il y a ces deux petites choses à...
01:19:17 Même la tour Eiffel, elle ne ressemble pas vraiment à une tour Eiffel.
01:19:19 Oui, elle est esthétisée.
01:19:21 On dirait un déric.
01:19:22 Pardon ?
01:19:23 On dirait un déric.
01:19:24 Si on pouvait trouver du pétrole en France, ça ne serait pas mal.
01:19:27 Les écologistes ne seraient pas ravis, mais pour nos finances, ça serait bien.
01:19:30 On n'aurait pas le droit de l'exploiter.
01:19:32 On n'aurait pas le droit de l'exploiter.
01:19:33 Allez, restez bien avec nous.
01:19:35 Dans un instant, on sera avec Pascal Bittopanelli, expert en sécurité.
01:19:39 On va parler de ces vols à répétition, justement, à propos des JO.
01:19:42 Vols à répétition de documents en lien avec la sécurité des Jeux olympiques.
01:19:46 A tout de suite.
01:19:47 C'est News, il est 7h41.
01:19:53 Que faut-il faire pour que les professeurs et les proviseurs puissent sans crainte exercer leur autorité ?
01:19:59 Qu'est-ce qu'ils peuvent plus sanctionner ?
01:20:01 Les parents qui cautionnent parfois ce que font leurs enfants.
01:20:04 Voici vos réponses.
01:20:05 Vous avez flashé le QR code, vous avez enregistré votre vidéo.
01:20:08 Il faut une politique de tolérance zéro sur le terrain,
01:20:12 même si cela sera dur à obtenir avec Mme Belloubet.
01:20:15 La voici.
01:20:16 Suppression définitive des allocations familiales dès qu'il y a le moindre écart à la laïcité,
01:20:21 port du voile islamiste, ainsi que prières, etc.
01:20:24 Ensuite, il faut bien comprendre que sur le terrain, des CPE, des AED, ainsi que le réseau LFI,
01:20:31 la France Insoumise ou plutôt indigne ou plutôt islamiste, soutiennent ces islamistes sur le terrain.
01:20:38 Les professeurs ne se font plus respecter, il y a cette décivilisation.
01:20:42 Moi, je me rappelle que quand je faisais mes études, je me levais quand le professeur entrait en classe.
01:20:47 Il faudrait retrouver le sanctuaire qu'était autrefois l'école
01:20:50 et pénaliser pourquoi pas les parents au niveau financier pour les sensibiliser à bien apprendre le respect à leurs enfants.
01:20:57 Voilà, vous continuez de flasher le QR code et vous enregistrez vos vidéos, on les diffusera les prochaines à 8h30.
01:21:06 Pascal Bitto Panelli, expert en sécurité.
01:21:08 Bonjour Pascal Bitto Panelli, merci d'être en direct avec nous.
01:21:12 On en parle depuis le début de la matinale, deuxième vol d'ordinateur avec des informations sensibles sur la sécurité des Jeux Olympiques.
01:21:19 On l'a vu avec Tanguy Hamon, il y a parmi les informations, le plan de circulation des véhicules de secours en cas de problème vers l'hôpital à Vicennes,
01:21:29 qui est un des principaux hôpitaux de la région parisienne.
01:21:32 Déjà, petit un, quand on a des documents comme ça dans son ordinateur, il y a un protocole de sécurité rigoureux à respecter.
01:21:39 Quel est ce protocole de sécurité ?
01:21:41 Bien sûr Romain, événement exceptionnel, sécurité exceptionnelle.
01:21:47 Là, on voit que depuis une semaine, on s'en éloigne un peu.
01:21:50 Donc, à l'évidence, lorsque l'on est sur ces éléments de recherche et de travail qui sont sensibles, confidentiels, à tout le moins,
01:22:03 on doit pratiquer un protocole de sécurité interne qui est rigoureux,
01:22:08 c'est-à-dire avoir une très grande prudence dans cette utilisation et faire en sorte que l'appareil, si on le transporte déjà,
01:22:18 doit être transporté avec une autorisation de son chef de service et doit être en permanence sécurisé.
01:22:25 Bien sûr, les appareils les plus sensibles sont chiffrés, sont codés.
01:22:29 Heureusement, ce n'était pas le cas, je pense, de cet ordinateur.
01:22:33 La chose, si vous voulez, qui sauve un peu tout cela, c'est que dans l'organisation de tels événements, on cloisonne.
01:22:43 Qu'est-ce que ça veut dire ?
01:22:44 Ça veut dire que, et c'est l'expression dans la sémantique policière qui dit avoir besoin d'en connaître,
01:22:51 c'est-à-dire qu'un service qui n'a pas besoin de connaître des données sensibles ne les a pas et ne les a pas dans son ordinateur.
01:22:58 Donc, en l'espèce, sur ces deux cas, cet ingénieur de la ville de Paris et cet secrétaire général d'hôpital,
01:23:07 ce sont pourtant des cadres supérieurs qui n'ont pas de connaissances et de supports directs sur le plan de sécurisation police-gendarmerie.
01:23:18 Et heureusement.
01:23:19 Donc, l'ordinateur contenait le plan de circulation des ambulances en cas de problème lors des JO.
01:23:25 C'est stratégique comme information ?
01:23:27 Alors, ça n'est pas stratégique, mais à l'évidence, c'est des choses qui doivent rester en interne.
01:23:35 Vous savez que par ailleurs, il y a une très grosse politique depuis 2015 avec le terrorisme de suivi et de contrôle de tout ce qui est plan par la préfecture de police.
01:23:47 Donc, à l'évidence, on reste sur des manquements avérés aux procédures de sécurité interne.
01:23:53 Et je pense qu'il va falloir maintenant, c'est le deuxième cas, prendre des mesures, je dirais, sur un protocole de sécurité plus haut.
01:24:02 Comment savoir si c'est un vol ciblé ou un vol d'opportunité ?
01:24:08 Si c'est un vol d'opportunité, j'ai envie de dire, les voyous, les voleurs vont revendre l'ordinateur,
01:24:14 ne sauront jamais ce qu'il y a dedans et ne seront peut-être certainement même pas poser la question.
01:24:19 En revanche, si c'est un vol ciblé, là, c'est plus ennuyeux. Comment le savoir ? Comment on mène une enquête pareille ?
01:24:25 Voilà, c'est la difficulté et c'est entre les deux cibles. Un vol à la roulotte simple, donc l'ordinateur n'en fera pas grand-chose.
01:24:34 Si on est sur un vol ciblé et c'est un risque identifié pour les JO, le vol de données informatiques, ça va être des données,
01:24:42 si elles sont hackées, qui vont pouvoir être bien sûr revendues. Et si vous allez sur le Darknet dans le monde des hackers,
01:24:50 pouvoir rentrer, hacker des données des JO, c'est le Graal. C'est quelque chose de très important qui amène la notoriété.
01:24:58 Donc comment en général on procède ? C'est simple, quand il y a ce genre de choses, il y a une réunion de crise,
01:25:04 on va réinitialiser tout de suite les processus pour que les individus ne puissent pas rentrer dans les systèmes
01:25:11 et puis bien sûr on va faire une enquête interne. Cette enquête interne plus une enquête, je crois, par le parquet de Dancy
01:25:18 vont permettre en essayant d'aller assez vite d'avoir toutes les résonances et de savoir comment cet appareil peut être utilisé.
01:25:25 On peut, s'il est équipé, essayer de bloquer à distance cet ordinateur et de supprimer certaines données.
01:25:32 Comment est équipé l'ordinateur de cette dame, je ne le sais pas.
01:25:36 Merci beaucoup Pascal Bittopanelli, merci de nous avoir apporté votre expertise, toujours clair, toujours précis.
01:25:43 Merci beaucoup Pascal, à bientôt. On va parler de l'ultra fast fashion, la mode qui va très très vite avec des vêtements
01:25:53 qui coûtent quelques euros, ça vient souvent de Chine, il pourrait y avoir un malus sur ces vêtements, on en parle avec Lomid Guillaume.
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01:26:18 Est-ce que c'est la fin des t-shirts à 3 euros, des vêtements à la mode et pas cher pour freiner le développement de ce qu'on appelle donc l'ultra fast fashion ?
01:26:26 Le gouvernement soutient une proposition de loi qui imposerait un malus sur les vêtements importés principalement de Chine.
01:26:33 Qu'est-ce qu'on sait de ce projet, Lomid ?
01:26:35 C'est un projet de loi qui a été déposé par des députés du parti d'Edouard Philippe, Horizon, auquel appartient Christophe Béchut, le ministre de la transition écologique.
01:26:42 On a appris que ce projet serait soutenu par le gouvernement lors de son examen le 14 mars prochain à l'Assemblée Nationale.
01:26:49 Ce que prévoit ce projet de loi, c'est tout simplement la mise en place d'un malus de 10 euros sur les vêtements vendus par les géants de ce qu'on appelle la fast fashion.
01:26:56 C'est un site majoritairement chinois qui propose des vêtements qui collent à la tendance, des produits très rapidement vendus, très peu chers, mais qui sont généralement d'une qualité moindre, pour ne pas dire mauvaise.
01:27:07 Ce sont ceux qu'on trouve notamment sur SHEIN, TEMU ou encore ALIBABA, mais aussi dans des enseignes plus classiques comme H&M, ZARA ou encore PRIMARK.
01:27:15 Ce malus prendrait la forme d'une éco-contribution calculée en fonction de l'impact environnemental de ces marques.
01:27:22 Qu'est-ce qu'on reproche à ces marques en réalité ?
01:27:24 D'abord des conditions de production pas terribles, il faut bien le dire.
01:27:27 Ces vêtements sont souvent réalisés par de la main-d'oeuvre sous-payée dans des conditions sociales déplorables et qui polluent.
01:27:33 Le secteur textile pèse 10% des émissions mondiales de gaz à effet de serre et pèsera même 26% en 2050 si les ventes augmentent sur le même rythme.
01:27:43 Il faut savoir que nous jetons chacun 11 kilos de textile par an, 11 kilos par an et par personne.
01:27:49 Alors on ne peut pas exiger des clauses miroir pour nos agriculteurs pour éviter qu'ils ne soient victimes de la concurrence déloyale des pays où on produit n'importe comment
01:27:57 et faire comme s'il ne rien était pour les autres industries, notamment la mode et le textile.
01:28:02 On reproche aussi à ces marques l'aspect jetable de leurs vêtements, à la mode un jour périmée la semaine suivante,
01:28:08 une qualité qui ne permet pas de les réparer, voire de les conserver, plus de trois lavages, et dont il faut ensuite payer ici chez nous le recyclage et la destruction.
01:28:18 On consomme vraiment de plus en plus de vêtements ?
01:28:20 Oui, en 2022, 3,3 milliards de vêtements et de chaussures ont été vendus en France.
01:28:25 Ça représente 48 pièces de vêtements par personne, 48 vêtements neufs.
01:28:30 Redites-nous, 3 milliards, 300 millions de vêtements et de chaussures en France.
01:28:35 Rien qu'en France, ça fait 48 vêtements neufs.
01:28:38 On n'aurait jamais dit autant.
01:28:39 C'est énorme, c'est colossal.
01:28:40 Les Français en ont d'ailleurs conscience et ils ont mauvaise conscience quand ils voient ces chiffres.
01:28:44 66% des consommateurs estiment que ces plateformes ne sont pas respectueuses ni des conditions de travail ni de l'environnement,
01:28:51 mais les prix bas sont plus forts que la raison.
01:28:54 On achète malgré tout, un malus pourrait donc inciter à consommer moins, mais mieux.
01:29:00 C'était votre programme avec Epad Invest, spécialiste de l'investissement et de la revente de biens en résidence senior.
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01:29:17 C'est vrai que consommer moins mais mieux, c'est ce qu'on dit toujours.
01:29:21 Effectivement, c'est mieux, mais dans les faits, quand on doit payer toute une famille, on regarde d'abord l'étiquette.
01:29:28 On fait au moins cher.
01:29:30 Oui, on fait souvent au moins cher.
01:29:32 Merci beaucoup Lomique.
01:29:34 Dans un instant, Jérôme Béglé, le salon de l'agriculture et le meeting de l'ensemble de la campagne européenne de Jordan Bardella marquent un tournant dans la stratégie de conquête du pouvoir du Rassemblement National.
01:29:47 Vous allez nous expliquer ça dans un instant.
01:29:49 A tout de suite.
01:29:50 Jérôme Béglé avec nous.
01:29:56 Jérôme, le salon de l'agriculture et le meeting de l'ensemble de la campagne européenne de Jordan Bardella, dimanche à Marseille.
01:30:03 Marc, vous nous dites un tournant, un point d'étape dans la stratégie de conquête du pouvoir par le Rassemblement National.
01:30:09 Le Rassemblement National est entré dans la troisième phase de son opération conquête du pouvoir.
01:30:14 Quand Marine Le Pen a succédé à son père à la tête du mouvement, c'était en 2011, elle a elle-même initié la phase qu'on a appelée de dédiabolisation.
01:30:21 Elle s'est séparée de la veille garde de son père, elle a condamné les dérapages antérieurs et a remis Jean-Marie Le Pen à sa place quand il contestait son autorité pour finalement l'exclure du mouvement.
01:30:31 Elle a enterré le Front National au profit d'un Rassemblement National à la fois moins clivant et plus accueillant.
01:30:38 Un travail d'Hercule rempli en cinq ans et dont on mesure aujourd'hui l'utilité.
01:30:42 A commencer ensuite la normalisation.
01:30:44 Le RN s'est comporté comme un parti classique, il n'a pas tout misé sur l'élection présidentielle, il s'est diversifié dans ses prises de position, a formé des cadres, a tissé sa toile localement et a parlé à toutes les populations.
01:30:56 Là encore, mission accomplie, presque 100 députés à l'Assemblée et une belle poignée d'élus locaux qui montrent que le RN est présent dans tous les échelons de notre démocratie.
01:31:05 Commence maintenant le troisième volet du triptyque, celui qu'on pourrait appeler celui de la crédibilité.
01:31:10 Il touche à la fois les élus, le programme, la qualité des idées et des alliés que le RN sera ou pas attiré dans ses filets et il s'avère autrement plus compliqué.
01:31:20 Des diabolisations, c'est fait. Normalisation, c'est fait. Crédibilisation maintenant, c'est ce que vous nous dites. En quoi consiste cette opération crédibilisation ?
01:31:29 Elle vise à clarifier une bonne fois pour toutes les positions idéologiques, politiques, sociales et économiques du RN.
01:31:37 Sur l'insécurité et l'immigration, les idées du duo Le Pen/Bardella sont connues et désormais plutôt imitées que critiquées.
01:31:44 Le parti est devenu central sur ces sujets. Mais quand Marine Le Pen prône par exemple le retour à la retraite à 60 ans,
01:31:50 quand elle met de l'eau dans son vin sur la question européenne, quand elle annonce que finalement elle ne va pas sortir de l'euro,
01:31:54 quand elle louvoie à propos de Vladimir Poutine, elle montre que son indécision est réelle et qu'elle n'a pas encore arrêté une ligne claire
01:32:02 qui non seulement plairait à ses fidèles électeurs, mais lui permettrait également de recruter chez les autres partis de gouvernement.
01:32:08 On peut également s'étonner du peu d'empressement, en tout cas dans son programme, du RN à réduire les dépenses publiques.
01:32:14 Autre inquiétude, en 24 heures, Jordan Bardella s'est déclaré successivement favorable à, je cite, un "prix plancher" pour garantir le revenu agricole,
01:32:23 avant de se rétracter, de voir dans celui-ci, je cite encore, une "trappe à pauvreté".
01:32:27 C'est une preuve supplémentaire qu'un agendamento idéologique est une opération compliquée, qui ne se fait pas du jour au lendemain.
01:32:33 Plus difficile à imposer cet agendamento que de demander à des députés de porter la cravate au Palais Bourbon, par exemple.
01:32:40 Les contradictions d'ailleurs entre les votes des députés européens et des députés nationaux du parti ajoutent à la confusion quant à une ligne claire du mouvement.
01:32:50 Tout cela nécessite évidemment une clarification, une mise à jour. Le succès du RN dans les scrutins à venir est à ce prix.
01:32:58 Merci beaucoup Jérôme Béglé. Voilà, opération crédibilisation en cours, on va dire.
01:33:04 Absolument.
01:33:05 C'est ce que vous nous dites ce matin. Merci Jérôme.
01:33:06 7h57, Frédéric Valtoux, ministre de la Santé, sera l'invité de Sonia Mabrouk dans la grande interview.
01:33:12 8h10 sur CNews et sur Europe 1. Tout de suite, le temps, Alexandre Abelhan.
01:33:18 La météo avec Groupe Verlaine. Installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
01:33:24 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:33:26 Alexandra Delaney, Jean Montagne, mais aussi de la pluie et une vigilance orange.
01:33:32 Oui, vigilance crue pour le département de la Charente-Maritime avec ses cours d'eau qui débordent.
01:33:37 On a eu localement plusieurs semaines de précipitations, seulement quelques jours. On va de nouveau avoir de la pluie aujourd'hui.
01:33:42 Alors quelques gouttes, mais en attendant, le département de la Charente-Maritime reste placé sous surveillance.
01:33:47 Attention également au risque d'avalanches en montagne aujourd'hui, notamment sur les Pyrénées ou encore sur les Alpes.
01:33:52 Le temps s'annonce assez variable avec l'arrivée d'une nouvelle perturbation par les régions de l'Ouest.
01:33:56 Au programme de fortes rafales de vent entre le sud-ouest et le golfe du Lyon, on retrouvera également de la neige en montagne sur les Pyrénées ou encore sur les Alpes.
01:34:04 Au-delà de 1200 m d'altitude et puis dans l'après-midi, toujours un temps variable avec localement quelques averses.
01:34:10 On pourrait également avoir des orages sur le sud-ouest ou encore en remontant vers le nord de la Normandie.
01:34:15 On retrouvera partout ailleurs cette alternance de nuages et d'éclaircies, excepté autour du golfe du Lyon ou encore du côté de la Corse.
01:34:21 Là, le ciel restera dégagé en raison du vent.
01:34:25 Les températures sont contrastées ce matin, 7 à Paris contre seulement 0 degré pour le Puy-en-Velay ou encore 3 degrés à Clermont-Ferrand.
01:34:32 Et puis dans l'après-midi, les températures restent un peu justes pour la saison avec 10 degrés pour le bassin parisien, 11 degrés en moyenne sur la façade atlantique,
01:34:39 13 degrés pour le Pays basque et localement jusqu'à 15 degrés à Nice qui retrouve d'ailleurs un temps sec et ensoleillé.
01:34:46 Chaud l'été, froid l'hiver, c'était la météo avec Groupe Verlaine.
01:34:50 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
01:34:53 groupeverlaine.com
01:34:55 C'est News 8. Vous regardez la matinale à la une ce matin.
01:35:00 Des proviseurs mobilisés après des menaces de mort qui visent l'un de ces proviseurs.
01:35:05 Ce proviseur qui avait simplement demandé à une élève de retirer son voile islamique.
01:35:10 Mathilde Panot se met au niveau de Simone Veil.
01:35:13 La présidente du groupe LFI à l'Assemblée publie une photo sur son compte Twitter où elle s'attribue la responsabilité du vote de l'IVG dans la Constitution.
01:35:20 Quand on connaît les soupçons d'antisémitisme qui pèsent sur la France insoumise, il peut y avoir des réactions agacées.
01:35:29 C'est le moins qu'on puisse dire. C'est notamment le cas du petit-fils de Simone Veil, Gautier Lebret avec nous.
01:35:34 Donald Trump en pôle position avant le Super Tuesday qui a lieu aujourd'hui.
01:35:40 Vous entendrez l'ancien président des États-Unis qui souhaite ardemment le redevenir et qui pourrait le redevenir.
01:35:46 Une probabilité forte.
01:35:50 160 proviseurs de lycées et principaux de collèges parisiens mobilisés en soutien à l'un de leurs collègues du lycée Ravel qui a été menacé.
01:36:00 Mobilisation pour ce proviseur menacé. Il a été menacé de mort pour avoir demandé à une élève dotée son voile islamique. Elle s'est rebellée.
01:36:09 Alors en soutien, les directeurs d'établissement se sont rassemblés sans banderole syndicale hier place de la Sorbonne.
01:36:15 Ils disent stop aux menaces physiques et sur les réseaux sociaux pour une histoire de voile ou de conseil de discipline.
01:36:22 Tony Pitaro rassemblée devant la Sorbonne à Paris.
01:36:27 Ces 160 chefs d'établissement scolaire parisien veulent alerter sur les menaces et les agressions qu'ils subissent.
01:36:34 Une situation qui empire chaque année.
01:36:36 Ça peut être pour une note. On peut se faire invectiver par un parent pour une note parce que ça compte pour le bac.
01:36:42 On peut se faire invectiver par un parent parce que l'élève est mis en retenue en heure de colle.
01:36:47 Comme on disait auparavant, on a une augmentation assez impressionnante parfois et cyclique des contestations des familles sur toutes formes de sujets.
01:36:58 L'élément déclencheur de cette mobilisation, les menaces de mort mercredi dernier envers un proviseur du lycée Maurice Ravel à Paris qui avait demandé à une élève de retirer son voile.
01:37:08 Souvent, quand cela arrive, ce sont des élèves qui de manière un peu volontaire font une provocation et tentent une forme de déstabilisation de l'établissement scolaire, du chef d'établissement.
01:37:19 Ça peut être un CPE, ça peut être… Ce sont tous les personnels qui sont en charge de toute manière.
01:37:23 Ça pourrait être un enseignant aussi. Là, c'est arrivé. Il y a une jeune fille qui a fait… J'ose imaginer que c'était une simple provocation.
01:37:29 J'espère que derrière, il n'y avait pas un acte plus politique.
01:37:32 Mais voilà, après, il y a eu quand même tout un emballement parce qu'un collègue a été menacé de mort.
01:37:38 Et là, c'est tout à fait inacceptable.
01:37:39 Avec cette mobilisation, les personnels de direction soutenus par le rectorat de Paris veulent montrer leur attachement à la laïcité et à l'autorité dans les établissements.
01:37:50 Alors, qu'est-ce qu'il faut faire pour que les professeurs et les proviseurs puissent sans crainte exercer leur autorité ?
01:37:56 Qu'est-ce qu'il faut être plus sévère avec les parents, la responsabilité des parents ?
01:37:59 Des parents, vous flashez le QR code et vous répondez à la question.
01:38:03 La France, premier pays au monde à inscrire explicitement dans sa constitution l'IVG, l'interruption volontaire de grossesse.
01:38:09 Sur les 925 parlementaires réunis en congrès à Versailles hier, 780 ont donc voté.
01:38:16 Pour, des centaines de personnes ont célébré cette décision sur l'esplanade du Trocadéro face à la Tour Eiffel.
01:38:23 La France, la France incitante et illuminée pour l'occasion avec cette phrase projetée "mon corps, mon choix".
01:38:31 Et puis, il y a cette affiche de la France insoumise qui a osé un parallèle entre Simone Veil, qui a défendu l'IVG, qui a fait passer la loi de 75, évidemment, est-il besoin de le rappeler,
01:38:43 et Mathilde Panot, la présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale.
01:38:49 Gauthier, ça a fait réagir la famille de Simone Veil.
01:38:52 Le petit-fils de l'ancienne ministre de la Santé, et pas seulement, il faut le dire.
01:38:55 Alors, la France insoumise a effectivement, vous le voyez, osé ce parallèle.
01:38:58 Elle met sur un pied d'égalité Simone Veil et Mathilde Panot, l'ancienne ministre qui a porté la légalisation de l'IVG,
01:39:04 et la seconde, la chef de file de la France insoumise, qui a porté la constitutionnalisation de l'avortement.
01:39:10 Alors, déjà, il faut le dire, leur combat n'a rien à voir.
01:39:13 Celui de Simone Veil fut âpre, elle dut affronter sa propre majorité.
01:39:17 Les insultes ignobles à l'Assemblée nationale, Gabriel Attal l'a rappelé hier à la tribune du Congrès,
01:39:22 et même sur le fond, la journée d'hier ne change pas la vie des femmes,
01:39:26 au même titre que celle du 17 janvier 1975, où l'IVG devenait légale en France.
01:39:32 Ensuite, Simone Veil est au Panthéon. On ne prend pas grand risque en disant que Mathilde Panot n'y sera jamais.
01:39:37 Ça révèle un égo surdimensionné pour oser se comparer à Simone Veil.
01:39:43 Alors, le petit-fils, je vous le disais, de Simone Veil a réagi.
01:39:45 Aurélien Veil, il dit ce rapprochement "quelle indignité".
01:39:49 Il parle d'indignité, le petit-fils de Simone Veil.
01:39:52 Réaction également de Gilles-William Golnadel.
01:39:54 "Le jour et la nuit, l'intelligence et la sottise l'a déporté à Auschwitz et la collaboratrice des terroristes."
01:40:00 L'avocat fait évidemment référence à l'attaque du 7 octobre.
01:40:03 La France Insoumise est souvent accusée, vous le savez, d'ambiguïté antisémite.
01:40:07 Le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, a même qualifié Jean-Luc Mélenchon, c'était il y a deux jours, d'antisémite.
01:40:14 Et je rappelle que Mathilde Panot est celle qui a qualifié Elisabeth Borne de rescapée à l'Assemblée nationale,
01:40:21 alors que le père de l'ancienne Première ministre a été déportée.
01:40:24 Donald Trump, éligible dans tous les États des États-Unis.
01:40:28 C'est la décision prise par la Cour suprême des États-Unis qui a annulé un arrêt de la justice du Colorado.
01:40:33 Il peut se présenter, il l'a appris, à quelques heures du début du Super Tuesday aujourd'hui, hein, Augustin ?
01:40:39 Tout à fait, il y aura donc finalement bien un bulletin Donald Trump dans tout le pays.
01:40:44 Vous l'avez dit aujourd'hui, c'est le Super Tuesday.
01:40:46 Les Américains sont appelés pour les primaires dans 15 États.
01:40:50 Une confirmation de l'investiture de Donald Trump est attendue.
01:40:53 Et Donald Trump qui part d'ailleurs très confiant, je vous propose de l'écouter.
01:40:57 Je pense que c'est un très grand jour pour l'Amérique.
01:41:01 Je pense que c'est un très grand jour pour la liberté.
01:41:04 Et je pense que c'est un grand jour pour ce pays.
01:41:07 Encore une fois, j'espère que ce sera unificateur, comme je le pense.
01:41:11 Mais c'est un grand pas vers l'unification.
01:41:13 J'espère que les juges, parce qu'ils travailleront sur d'autres affaires,
01:41:16 mais une en particulier, les présidents doivent bénéficier d'une immunité totale.
01:41:21 Bon, Super Tuesday aujourd'hui.
01:41:25 Et on en parlera évidemment demain matin dans la matinale avec Elisabeth Guedel, notre correspondante.
01:41:30 Et dans un instant, Frédéric Valtoux, ministre de la Santé, invité de Sonia Mabrouk dans la grande interview.
01:41:34 C'est News Europe, hein, à tout de suite.
01:41:36 Le ministre de la Santé, Frédéric Valtoux, est l'invité de la grande interview.
01:41:43 Bienvenue et bonjour Frédéric Valtoux.
01:41:47 Bonjour Sonia Mabrouk.
01:41:48 Et merci de votre présence et votre grande interview ce matin sur CNews Europe.
01:41:51 Vous êtes le ministre délégué en charge de la santé et de la prévention.
01:41:55 Monsieur le ministre, le Parlement, réuni en Congrières, a donc inscrit la liberté garantie d'avoir recours à l'avortement dans la Constitution.
01:42:01 Beaucoup y ont vu un moment historique. Et comment vous, vous l'avez vécu plus personnellement ?
01:42:06 Je l'ai vécu avec beaucoup de fierté et sans doute comme un moment historique aussi.
01:42:10 C'est-à-dire un moment, d'abord, on l'a vu au résultat, presque un moment d'unité nationale où les votes, très largement, se sont portés pour voter cette inscription.
01:42:20 Des discours emprunts pour la très grande majorité de beaucoup d'auteurs de vue, quels que soient les orateurs.
01:42:27 Et donc un moment effectivement où la nation semblait soudée derrière cette idée de faire passer des étapes supplémentaires,
01:42:36 de donner des droits supplémentaires aux femmes, une reconnaissance.
01:42:39 Et donc j'ai été très marqué par la gravité, la solennité, mais aussi avec beaucoup de fierté, j'ai été marqué par ce moment.
01:42:47 Unité dites-vous, avez-vous été surpris par le changement de vote de certains, y compris les sénateurs ?
01:42:53 Est-ce que certains même vous ont évoqué les raisons de ce changement, de cette nouvelle conviction ?
01:42:58 On a vu la droite sénatoriale évoluer ces dernières semaines, avant le vote au Sénat déjà et avant le vote encore jusqu'à hier.
01:43:06 Certains évoquaient au-delà, j'allais dire, il n'y a pas eu de consigne de parti, mais au-delà, j'allais dire, de l'élan du parti auquel ils appartenaient.
01:43:16 Les l'an premier, c'est-à-dire finalement beaucoup de distance vis-à-vis de cette réforme, évoquaient plutôt des considérations personnelles,
01:43:23 des compréhensions à travers des discussions personnelles de leurs entourages.
01:43:26 Finalement, de l'enjeu au-delà du symbole, de ce que ça représentait aussi à un moment où effectivement, on le voit dans beaucoup de pays,
01:43:33 le droit à l'avortement, la liberté de pouvoir recourir à l'IVIG, est finalement et parfois une liberté fragile.
01:43:42 Et donc, cette volonté de l'inscrire dans la Constitution, a aujourd'hui fait consensus et je m'en félicite.
01:43:49 Et maintenant, Frédéric Valtout, par exemple, qu'en sera-t-il de la clause de conscience des professionnels de santé ?
01:43:54 Éric Dupond-Moretier, le garde des Sceaux, a assuré que les médecins conserveraient cette liberté de conscience,
01:43:59 cette liberté donc de refuser de pratiquer une IVG.
01:44:02 Notons, je tiens à le préciser, que certains médecins, tout en étant évidemment pour l'IVG, sont, j'allais dire, réticents par rapport au délai de 14 semaines.
01:44:10 Est-ce que la constitutionnalisation change la donne ?
01:44:13 Ça ne change absolument pas la donne.
01:44:15 Comment vous pouvez le garantir ce matin ?
01:44:16 Je le garantis parce que le délai, je veux dire, la liberté qui est celle du médecin, restera une liberté d'appréciation,
01:44:26 une liberté de conscience qui lui est propre et ça ne change en rien le fait qu'on puisse garantir l'accès,
01:44:32 effectivement, cette liberté d'accès à l'IVG.
01:44:36 Donc, de ce point de vue-là, ça ne change rien, il faut que les médecins se rassurent
01:44:40 et ceux qui ont regardé de près la question le savent très bien,
01:44:43 ils pourront continuer pour ceux qui étaient réticents ou ne souhaitaient pas faire cet acte avant,
01:44:51 pourront continuer à l'exprimer de la même manière après, malgré la constitutionnalisation.
01:44:55 Monsieur le ministre, la constitution, j'allais dire, n'écrase pas, entre guillemets, cette liberté de conscience,
01:45:01 elle ne pourra pas être un jour mise en avant ?
01:45:03 Elle n'écrase pas la liberté de conscience, elle assure simplement dans la hiérarchie des normes du droit
01:45:09 une protection supplémentaire à cette liberté donnée pour les femmes,
01:45:15 mais ça ne change en rien l'approche des médecins, l'approche médicale et l'éthique qui est celle des médecins,
01:45:23 alors qu'en conscience personnelle pour eux.
01:45:25 Alors, autre point, Frédéric Valtoux, comment s'assurer de l'accès à l'IVG partout dans notre pays ?
01:45:30 Je voudrais préciser qu'en Gironde, par exemple, certaines femmes n'ont pas accès à l'IVG, faute de médecins la pratiquant,
01:45:36 alors c'est le cas aussi de certaines zones rurales.
01:45:38 Quels sont ce matin, très concrètement, vos propositions ou vos annonces à ce sujet ?
01:45:42 C'est vrai que constitutionnaliser ce principe, c'est un pas majeur, on l'a dit.
01:45:49 Mon travail à moi maintenant, ça va être de garantir l'accès à l'IVG partout sur le territoire,
01:45:54 en mettant des conditions de sécurité et de qualité des soins qui soient la même pour toutes les femmes.
01:46:01 Et donc, on a déjà ces derniers mois travaillé, et notamment au-delà du délai qui a été allongé,
01:46:10 en permettant notamment qu'on puisse obtenir par téléconsultation des ordonnances pour les IVG médicamenteuses,
01:46:21 ce qui n'était pas le cas, ça a changé en 2022, mais au-delà de ça, ce que je voudrais dire ce matin,
01:46:25 c'est qu'on a signé un arrêté qui permet d'augmenter de 25% l'acte d'IVG,
01:46:34 que ce soit un IVG par voie médicamenteuse ou un IVG chirurgical, l'acte augmenté de 25%,
01:46:40 c'était une demande de la profession, des sages-femmes, mais pas seulement, de l'ensemble des soignants qui pratiquent cet acte.
01:46:48 C'est un acte qui n'avait pas augmenté depuis 2016, et c'était une revalorisation qui était logique,
01:46:53 qui était travaillée depuis quelques semaines, et depuis deux jours, l'acte a été revalorisé.
01:46:58 Donc ça c'est le premier point, revaloriser les actes, aussi en particulier pour les sages-femmes.
01:47:02 Je voudrais préciser, M. le ministre, par exemple, le tarif d'une IVG "instrumentale" à l'hôpital,
01:47:07 avec anesthésie générale et une hospitalisation, disons, d'une nuit, ça se lève à 800...
01:47:12 Ça va être de 830 euros, c'était 660 euros. Et une consultation pour une IVG médicamenteuse qui était à 200 euros,
01:47:21 passe à un peu plus de 250 euros. Donc on a une application de 25% de l'augmentation de l'acte qui était attendue.
01:47:30 La deuxième chose, c'est qu'on a donné la possibilité en 2022 aux sages-femmes de pratiquer, et même, des IVG chirurgicales.
01:47:39 Aujourd'hui, le décret qui permettait de préciser la manière dont on exerce cet acte ne me satisfait pas,
01:47:47 et ne satisfait pas non plus aux sages-femmes, parce qu'il a été entouré d'un certain nombre de précautions,
01:47:55 ou en tout cas de conditions.
01:47:57 - Par exemple, de la présence d'un médecin spécialiste en oncogénie, d'un gynécologue optéthicien...
01:48:03 - Oui, c'était surtout une consultation préalable avec un médecin, donc ça revenait, j'allais dire,
01:48:07 à ne pas changer beaucoup les choses, et à ne pas permettre de faire monter en responsabilité
01:48:11 les sages-femmes qui ont toutes compétences pour pratiquer ce type d'acte.
01:48:15 Donc je remets à la consultation cet arrêté, je vais le reprendre avec, bien sûr, les professionnels,
01:48:21 autant les représentants des sages-femmes que, bien sûr, les obstétriciens, les gynécologues obstétriciens,
01:48:26 de manière à ce qu'effectivement, on puisse donner une vraie délégation de responsabilité aux sages-femmes,
01:48:32 ce qui permettra aussi de mieux assurer l'accès à l'interruption volontaire des procédures.
01:48:36 - Pour être précis, vous allez réécrire ce décret, donc je précise quand même,
01:48:40 évidemment les sages-femmes sont habilitées à mener, mais il est vrai que ce décret précise,
01:48:44 en consultation, je suppose, après, d'être accompagnée d'un médecin spécialiste,
01:48:48 pourquoi ne pas abroger ce décret ?
01:48:51 - C'est ce que je dis quand je dis que je le réécris, c'est qu'on va l'abroger pour le réécrire,
01:48:54 et on va le faire très vite dans les prochaines semaines, de manière là aussi à donner du corps
01:48:58 à la délégation de tâches, on est dans un grand mouvement, on en parlera peut-être dans le système de santé,
01:49:03 où on souhaite faire monter en compétence, autour des médecins, sous la responsabilité des médecins,
01:49:08 à côté des médecins, mais on souhaite faire monter des professionnels qui peuvent venir prendre en charge,
01:49:13 pour certains actes et pour certains types d'intervention, les patients,
01:49:17 de manière aussi à mieux répartir la charge, à dégager du temps médical pour les médecins.
01:49:21 Concernant les IVG, c'était vrai de cette volonté du Parlement de confier aux sages-femmes
01:49:26 des missions et des responsabilités nouvelles.
01:49:29 À l'arrivée, le montage administratif n'est pas satisfaisant,
01:49:33 et donc on va réécrire dans les prochains jours cet acte sous déclin.
01:49:37 Voilà pour l'annonce. Monsieur le ministre, le fait aussi que le nombre d'IVG ne cesse d'augmenter en France,
01:49:42 est-ce que ça vous interroge ? Et est-ce que vous avez une explication ?
01:49:47 Pourquoi autant aujourd'hui d'avortements dans notre pays ?
01:49:50 Alors, je n'ai pas d'explication, là aussi il faut essayer de tempérer ce fait.
01:49:56 Le nombre d'IVG avait beaucoup baissé pendant le Covid, et ce qui avait un lien, sans doute,
01:49:59 inévitablement, avait beaucoup diminué. Donc c'est vrai que si on le regarde par rapport à ce qui
01:50:04 étaient les chiffres de 2020, 2021, 2022, on a cette impression tout d'un coup d'un bond.
01:50:08 Mais quand on regarde plutôt sur le long terme...
01:50:10 J'ai regardé sur une quinzaine d'années, c'est une augmentation.
01:50:12 Oui, ça augmente, vous avez raison, mais ce n'est pas une augmentation massive.
01:50:15 Donc voilà, c'est sans doute un fait de société qui fait qu'effectivement, il y a plus d'IVG.
01:50:22 C'est aussi peut-être le fait que... Enfin, c'est la société qui évolue.
01:50:28 Et sans doute, il faut aussi pousser le recours, et c'est pour ça que le président de la République
01:50:34 l'avait décidé, au préservatif. C'est-à-dire, effectivement, en le rendant gratuit,
01:50:38 permettre effectivement qu'on n'aille pas forcément jusqu'à un IVG, mais qu'on se protège avant.
01:50:43 Plus largement, Frédéric Walter, vous ne cessez de dire, là, sur un plan plus large,
01:50:47 qu'il y a plus de moyens qui ont été mis pour la santé sous les deux quinquennats d'Emmanuel Macron.
01:50:52 Mais les urgences, et là, c'est plus large, et ça dépasse évidemment ces deux quinquennats,
01:50:56 mais quand même, les urgences sont débordées, nos hôpitaux sont entêtés,
01:50:59 le système risque, vous le savez bien, l'effondrement, en croient certains spécialistes.
01:51:03 Ce matin, vous l'avez entendu, sur Europe 1, nous avons reçu Claudine, c'est la fille de cette patiente
01:51:08 dont vous avez parlé, de 85 ans, je le dis pour nos téléspectateurs de CNews et auditeurs d'Europe 1.
01:51:13 Cette patiente qui a été retrouvée morte dans une benne ordure des urgences de l'hôpital d'Aix.
01:51:17 Cette femme devait être surveillée, prendre évidemment ses traitements.
01:51:20 Elle était atteinte d'une forme de démence.
01:51:22 Vraiment, je pense qu'on est tous d'accord, ceux qui nous écoutent,
01:51:25 regarde ce qu'a décrit sa fille, révoltant.
01:51:27 Etat indigne dans ce pays ou ailleurs, et encore plus en France.
01:51:31 Comment expliquer qu'on puisse arriver à ça ?
01:51:33 J'ai entendu son intervention sur vos ondes, et effectivement, c'est un drame terrible.
01:51:39 C'est un drame terrible, et moi j'ai une pensée pour la famille, pour la fille qu'on a entendue,
01:51:43 mais au-delà, pour l'ensemble de ses proches, parce qu'effectivement,
01:51:46 on ne s'attend pas à mourir à l'hôpital, et sans doute encore moins aux urgences.
01:51:52 L'hôpital, c'est l'endroit où on produit du soin, et on le fait, on le sait,
01:51:55 les personnels le font avec professionnalisme, et souvent beaucoup d'humanité,
01:51:59 et les Français savent que quand ils vont à l'hôpital, ils croisent des gens qui se démènent,
01:52:03 au-delà, je le redis, de leur qualité professionnelle, pour accompagner ce moment où on est si fragile.
01:52:08 On leur hommage, mais Claudine, dans son témoignage, a décrit l'inverse,
01:52:11 c'est-à-dire des personnels qui ont abandonné.
01:52:13 Après, ce qui est vrai, et il faut regarder les choses avec lucidité,
01:52:16 c'est que les urgences aujourd'hui ont vu leur fréquentation doubler en une vingtaine d'années, 25 ans,
01:52:21 et 21 millions de passages aux urgences par an, ce qui est invraisemblable, ce qui est énorme.
01:52:26 C'est aussi l'endroit où l'on va parce que la lumière est allumée,
01:52:29 et aussi parce que, sans doute, on ne trouve pas assez de prise en charge dans la médecine de ville ou ailleurs,
01:52:37 et beaucoup de gens vont aux urgences alors que, peut-être, ils n'auraient pas à y aller,
01:52:41 parce que, si jamais, effectivement, le premier recours était mieux organisé.
01:52:44 C'est une des intentions qu'on a, et d'ailleurs, Gabriel Attal l'a dit dans son discours de politique générale,
01:52:49 à travers les services d'accès aux soins, de mieux réguler l'arrivée aux urgences,
01:52:55 de manière à ce qu'effectivement, ceux qui vont aux urgences sont les gens qui ont besoin,
01:52:58 effectivement, par définition, de soins urgents.
01:53:01 Vous venez, pardonnez-moi, d'évoquer la médecine de ville.
01:53:03 J'ai une question précise. Si la médecine de ville peut parfois éviter, ou raccourcir les hospitalisations,
01:53:08 et soulager, c'est un grand mot, l'hôpital, pourquoi ne pas revaloriser les infirmiers ?
01:53:13 Je sais qu'un déplacement, c'est 2,75 euros, le déplacement, au lieu de laisser développer les plateformes.
01:53:19 Ce n'est pas la meilleure des qualités, quand même.
01:53:23 Je suis là depuis trois semaines, et j'ai déjà vu l'ensemble des syndicats infirmiers, infirmiers libéraux,
01:53:31 de manière à ce qu'effectivement, on regarde l'affaire, aujourd'hui, du rôle et de la place des infirmiers.
01:53:36 Plus généralement, il y a la question, effectivement, vous l'avez dit,
01:53:39 il y a la question financière, budgétaire, de l'accompagnement financier,
01:53:43 mais il y a aussi la question, effectivement, on le disait tout à l'heure à propos des SACHFAB,
01:53:47 du rôle et de la place dans un système de santé, dont on voit aujourd'hui qu'il évolue,
01:53:51 et qu'il va continuer à évoluer dans les prochains mois, les prochaines années.
01:53:55 C'est une discussion un peu large qu'on a ouverte, et je leur ai promis des réponses assez rapidement.
01:53:59 Donc j'espère sur ce chantier-là, sur les infirmiers et infirmières,
01:54:03 et notamment, je ne mets pas de côté la question financière, de pouvoir leur donner des solutions.
01:54:09 Donc éventuellement, sur la question financière, il pourrait y avoir des revalorisations.
01:54:13 Mais sur le sujet de l'accès aux urgences, je veux simplement dire que là où les services d'accès aux soins
01:54:19 qu'on a montés avec la médecine libérale dans aujourd'hui une soixantaine de départements,
01:54:23 là où on a un peu de recul, c'est-à-dire des dispositifs qui existent depuis deux ans environ,
01:54:29 on voit les résultats, c'est 10 à 30 % de moins de fréquentation aux urgences,
01:54:33 parce que l'orientation téléphonique permet pour certaines personnes,
01:54:37 évidemment pas tout le monde, mais pour certaines personnes, de mieux les orienter,
01:54:40 c'est-à-dire de les orienter vers des rendez-vous, le jour même ou le lendemain, vers la médecine de ville.
01:54:45 Je rappelle que la médecine de ville joue déjà un rôle important en matière de permanence des soins.
01:54:50 40 % des médecins généralistes participent à la permanence des soins, c'est-à-dire le soir, le week-end.
01:54:56 Il faut qu'on pousse ce chiffre un peu plus loin, et ça on le fera non pas par la coercition,
01:55:01 mais on le fera en discutant avec eux, et moi je souhaite effectivement
01:55:04 qu'on ait une discussion très franche avec l'ensemble des opérateurs de soins.
01:55:08 On a remis le tour du garde obligatoire pour les cliniques au mois de décembre,
01:55:12 ça va aussi soulager les hôpitaux, et pour ça on doit l'organiser dans les prochaines semaines.
01:55:15 Je ne peux pas citer s'il y a des cas poignants qui font mal au cœur,
01:55:19 je voudrais quand même revenir rapidement sur le témoignage de Youmoussa Safi,
01:55:22 Anissa aurait eu 25 ans cette année, prise de douleur à la poitrine.
01:55:25 J'ai entendu ça aussi, oui.
01:55:27 Elle a été transportée au centre hospitalier de Saint-Denis en banlieue parisienne,
01:55:30 et les médecins la renvoient chez elle, monsieur le ministre.
01:55:32 J'ai entendu moi cette expression de mort évitable, c'est affreux, des morts.
01:55:36 Et bien sûr que toute mort est évitable, mais alors cette jeune femme, 25 ans, qui est renvoyée chez elle,
01:55:41 qu'est-ce qu'on peut lui répondre à ça ? Il y a une enquête, évidemment.
01:55:44 Il y a une enquête, comme il y a une enquête, bien sûr, à Aix-en-Provence,
01:55:47 comme il y a une enquête après le dramatique suicide qui a eu lieu aux Urgences Psychiatriques de Toulouse.
01:55:52 Donc vous savez, l'hôpital, c'est d'abord une organisation complexe, très complexe,
01:55:58 qui accueille de plus en plus de monde, inévitablement,
01:56:01 mais sachez que chaque incident grave est examiné, fait l'objet d'un retour,
01:56:07 fait l'objet d'une analyse, un peu comme dans l'aérien,
01:56:10 où chaque incident est fait l'objet, effectivement, d'une analyse,
01:56:14 pour sécuriser toujours plus les process, les organisations.
01:56:17 C'est ce qui est fait. Il y a 7000 incidents graves qui ont été répertoriés entre 2017 et 2022.
01:56:23 La Haute Autorité de Santé ramasse l'ensemble de ces données, si on peut dire ça comme ça,
01:56:27 de manière à les analyser, en tirer des conséquences,
01:56:30 à la fois pour les établissements eux-mêmes, là où l'incident est lieu,
01:56:33 mais au-delà, pour l'organisation des hôpitaux.
01:56:36 Le souci de la sécurité, il est majeur, et quand on regarde les millions et millions de Français
01:56:41 qui passent chaque année dans les hôpitaux, inévitablement, même si c'est choquant,
01:56:45 heurtant et quelque part, ça semble totalement incongru,
01:56:49 inévitablement, on arrive parfois, effectivement, à des drames malheureux.
01:56:54 Il y en a eu quelques-uns ces dernières semaines.
01:56:57 Il y en a eu par le passé. Moi, j'ai été 10 ans président de la Fédération Hospitale de France.
01:57:00 - Elle est conclue aussi.
01:57:02 - J'ai bien... Enfin, voilà, on a eu, à d'autres époques, dans d'autres hôpitaux,
01:57:05 dans d'autres régions, des drames absolus et qui sont toujours choquants.
01:57:09 Je le redis parce que l'hôpital, c'est normalement un lieu,
01:57:12 et c'est un lieu où, effectivement, on prodigue du soin avec humanité.
01:57:16 Malheureusement, il arrive parfois, effectivement, des drames.
01:57:20 Il faut regarder avec lucidité ces drames et surtout demander les enquêtes.
01:57:23 C'est ce que j'ai fait, dès qu'elles sont nécessaires.
01:57:26 - Bien sûr. Dernière question. L'hôpital, c'est peut-être aussi le grand malade.
01:57:29 On espère qu'il ne soit pas le grand cadavre à la renverse.
01:57:32 C'est votre principale mission. Est-ce qu'elle est impossible ?
01:57:34 Vous n'avez pas l'impression d'être scisif avec le rocher face, aujourd'hui,
01:57:37 à un effondrement potentiel de notre système ?
01:57:39 - C'est un sujet complexe qu'il faut redonner confiance à l'ensemble des acteurs du soin,
01:57:42 privés, publics, voilà, tous les acteurs du soin.
01:57:45 On a besoin de tout le monde pour relever, effectivement, le niveau de ce système de santé
01:57:49 auquel les Français sont profondément attachés. C'est mon souhait.
01:57:52 Quand on regarde financièrement, les gouvernements ont plutôt accompagné,
01:57:56 ont augmenté de 60 milliards depuis 7 ans, les moyens du système de santé en général,
01:58:02 les dépenses de santé en France. Il faut sans doute continuer.
01:58:05 Il faut regarder, effectivement, comment on peut sauver l'essentiel.
01:58:08 Et dans l'essentiel, c'est à la fois une médecine de ville qui joue son rôle de premier recours,
01:58:12 qui joue son rôle, effectivement, très important dans le système de santé,
01:58:15 parce que l'essentiel des consultations se fait là.
01:58:17 Et c'est aussi, bien sûr, un hôpital qui soit vaillant dans ses missions.
01:58:20 - Merci Frédéric Rattout. C'était votre grande interview ce matin.
01:58:22 A bientôt, bien sûr. - Merci.
01:58:25 - C'est nous, il est 8h30. Merci d'être avec nous.
01:58:29 Merci à vous, Sonia Mabrouk, et à votre invité, le ministre de la Santé, Frédéric Waltho.
01:58:35 A la une, ce matin, écoutez bien, le gouvernement veut mieux contrôler
01:58:39 le communautarisme et le séparatisme qui gangrènent certains clubs amateurs de sport.
01:58:45 Quels sont les clubs les plus touchés par le radicalisme islamique ?
01:58:50 On va être en direct dans un instant avec Médéric Chapiteau,
01:58:52 sociologue et spécialiste de la radicalisation de l'espoir.
01:58:55 A tout de suite, Médéric Chapiteau.
01:58:57 De nouveaux documents touchant à la sécurité des Jeux olympiques ont été volés.
01:59:01 Faut-il s'inquiéter ? Les informations de Tanguy Hamon.
01:59:03 A tout de suite, Tanguy.
01:59:05 Et puis, de nouvelles preuves de l'implication d'agents de l'ONU dans les massacres du 7 octobre en Israël.
01:59:11 Selon Dessahal, 450 membres de l'UNRWA auraient participé à cette attaque du 7 octobre
01:59:18 commise par les terroristes du Hamas.
01:59:22 Médéric Chapiteau est avec nous parce que c'est un sujet qu'on développe ce matin.
01:59:27 L'islamisme et la radicalisation dans le sport.
01:59:31 Avec le gouvernement qui veut ouvrir une cellule nationale contre la radicalisation dans le sport.
01:59:36 Bonjour Médéric Chapiteau, merci d'être avec nous.
01:59:39 Merci d'être là, spécialiste de ces sujets.
01:59:44 Déjà, quel est l'état des lieux ?
01:59:46 Je voulais vous entendre, on vous a vu dans le reportage tout à l'heure,
01:59:50 mais vous dites qu'il y a trois grandes familles d'activités touchées par le radicalisme, le séparatisme.
01:59:56 Sports de combat, petit 1, petit 2, foot, foot sale, et musculation.
02:00:01 Pourquoi ces trois sports ? Expliquez-nous.
02:00:03 Alors, bonjour à tous. Ce n'est pas nouveau.
02:00:06 Ces trois disciplines, ces trois familles d'activités, on les a déjà identifiées et repérées depuis 2010.
02:00:12 Le Conseil de l'Oran a dénoncé une alerte sur ces trois familles d'activités.
02:00:15 Et ça peut s'expliquer de différentes manières,
02:00:17 notamment sur la partie, je dirais, sport collectif.
02:00:21 Et ce sont des sports populaires, donc effectivement, il y a plus de risques.
02:00:25 Et je rappelle encore quand même le travail de la Fédération française de football sur ces questions-là,
02:00:30 qui a quand même gagné son procès contre les hijabeuses, pour rappeler le principe de neutralité en juin dernier.
02:00:37 Vous avez les sports de combat, parce qu'il y a l'imaginaire,
02:00:40 il y a le virilisme autour de la pratique des sports de combat,
02:00:43 qui participe beaucoup à l'imaginaire terroriste au sens large.
02:00:47 Et automatiquement, on a beaucoup de gens qui veulent se retrouver autour de ces disciplines.
02:00:51 Il y a aussi des commandes, je dirais, des différents groupes terroristes à travers le monde,
02:00:55 qui publient des recommandations à pratiquer ces activités-là,
02:00:59 et la musculation pour les mêmes thématiques.
02:01:01 En gros, voilà ces trois familles d'activités.
02:01:03 Ça ne signifie pas que les autres activités ne sont pas impactées,
02:01:07 mais on centralise le spectre, le regard et la vigilance sur ces trois familles d'activités.
02:01:13 Alors, je le disais il y a quelques instants,
02:01:15 une cellule nationale contre la radicalisation dans le sport va être créée.
02:01:19 À quoi elle va servir ? Comment elle va fonctionner ? Comment elle va travailler ?
02:01:23 Alors, les CLIR, qui sont plutôt des cellules de lutte contre l'islamisme radical et le communautarisme,
02:01:29 ont été créées en 2019 sous Edouard Philippe,
02:01:32 qui avait été sensibilisé très très tôt à cette problématique.
02:01:35 J'avais eu l'honneur de le rencontrer pour parler de sport.
02:01:38 Il y avait très tôt été sensibilisé.
02:01:40 La CLIR nationale, qui est annoncée dans l'article du Figaro d'hier,
02:01:44 est plutôt, je dirais, un bon levier.
02:01:48 C'est-à-dire qu'au plus haut niveau de l'État,
02:01:50 c'est-à-dire notamment avec le ministère des Sports et les fédérations,
02:01:55 sous l'autorité de l'intérieur, on cherche à prendre en compte le phénomène au niveau national.
02:01:59 Alors, qu'est-ce que ça va donner de plus que ce qui se fait en département ?
02:02:02 C'est une vraie question.
02:02:03 C'est-à-dire que, techniquement parlant, d'ailleurs c'est mis dans l'article,
02:02:07 on va parler des choses qui fâchent, selon un représentant de l'intérieur.
02:02:12 Ça va être de dire, bon, ces clubs-là posent de vraies difficultés.
02:02:15 La question qui mérite maintenant d'être posée, c'est quelles sanctions vont être prises ?
02:02:19 Puisque visiblement, on est au courant de la déviance de certains clubs,
02:02:23 mais jusqu'où on est prêt à aller pour faire respecter l'État de droit ?
02:02:28 Oui, c'est ça. Une fois qu'on a trouvé un problème, quelle va être la sanction ?
02:02:32 Il faut l'assumer. On parle beaucoup de sanctions d'autorité, d'assumer l'autorité.
02:02:37 Ça pourrait aller jusqu'à une fermeture du club ?
02:02:41 En fait, sur la graduation qui va être proposée dans le cadre d'une clé,
02:02:47 la première sanction la plus visible, c'est celle qui est liée à la loi du 24 août 2021,
02:02:52 celle qu'on appelle loi séparatisme, ça va être le retrait de subvention.
02:02:56 Mais de subvention d'État.
02:02:58 Reste à savoir comment les collectivités derrière vont suivre.
02:03:01 Si les collectivités sont plutôt bienveillantes avec des clubs qui seraient désignés sur le sujet
02:03:08 par les autorités nationales, elles peuvent compenser ces subventions
02:03:11 et notamment la mise à disposition d'infrastructures.
02:03:14 Mais en tout état de cause, l'État fait son travail s'il retire des subventions.
02:03:18 Ça, c'est le premier élément. Le deuxième élément, effectivement, c'est la fermeture de clubs.
02:03:21 C'est très, très rare. À ma connaissance, je n'en connais pas beaucoup qui y sont passés.
02:03:27 Ça a déjà arrivé et c'est quand même très, très marginal pour le coup.
02:03:31 Et troisième problématique qui peut intervenir, c'est quand ça va toucher des équipes de France
02:03:37 ou quand ça va toucher directement des fédérations.
02:03:39 Là, si des fédérations transgressent le principe de délégation, par exemple,
02:03:43 on peut partir sur une possible suspension de délégation le temps de remettre les choses à plat.
02:03:48 Mais Éric Chapiteau, une dernière question, ça c'est pour tout ce qui est officiel.
02:03:53 Est-ce qu'il y a des clubs clandestins qui ne dépendent d'aucune fédération ?
02:04:03 Alors, un, ne pas dépendre d'une fédération ne signifie pas automatiquement être un club clandestin.
02:04:11 C'est ce qu'on appelle des sports non institués. On peut tout à fait avoir…
02:04:15 Des clubs, on va dire, discrets, clandestins, qui n'ont pas pignon sur rue,
02:04:19 je ne sais pas comment on peut les appeler, mais qui passent en dehors, qui sont sous les radars.
02:04:24 Alors, ça va peut-être vous surprendre, mais ces clubs-là me dérangent moins,
02:04:28 même s'ils existent et il faut s'en occuper, ils sont plus faciles à gérer,
02:04:31 me dérangent moins que les clubs qui ont pignon sur rue et officiellement reconnus par l'État,
02:04:36 qui ne respectent pas les valeurs de la République et qui, eux, pour le coup, sont aux yeux de tous
02:04:40 et où les parents vont mettre leurs enfants en totale confiance.
02:04:43 Là, ça me pose un vrai problème.
02:04:44 Pour répondre à votre question, les clubs clandestins au sens de ce qu'on a connu il y a quelques années,
02:04:50 ce qu'on appelait les clubs qui se retrouvaient dans des caves ou même dehors,
02:04:53 ils se retrouvaient à l'extérieur, c'est très remarqué aujourd'hui, c'est très suivi.
02:04:57 Alors, ça ne veut pas dire que ça n'existe pas, mais là, pour le coup, c'est selon moi très marginal.
02:05:03 Et à mon avis, les services de renseignement, qui sont très compétents sur le domaine,
02:05:07 ont déjà repéré et identifié sans difficulté ces microcosmes associatifs ou structurels.
02:05:13 Médéric Chapiteau avec nous, spécialiste de la radicalisation.
02:05:17 "Quand l'islamisme pénètre le sport", c'est le titre de votre livre qu'on va voir à l'écran.
02:05:23 Merci beaucoup d'avoir été en direct, aux éditions PUF.
02:05:26 Merci beaucoup d'avoir été en direct avec nous ce matin, Médéric Chapiteau.
02:05:28 Bonne journée à vous.
02:05:29 Près de la moitié des proviseurs de Paris se sont rassemblés pour dénoncer un problème persistant
02:05:35 qui touche des établissements dans toute la France,
02:05:37 les difficultés à faire appliquer l'autorité auprès de certains élèves.
02:05:42 Une mobilisation qui a fait suite à ce qui s'est passé au lycée Ravel,
02:05:45 dans le 20e arrondissement de la capitale, où une élève de BTS a refusé de retirer son voile islamique,
02:05:50 comme le lui demandait le proviseur.
02:05:52 Proviseur qui a été menacé de mort ensuite sur Internet, qu'il est toujours d'ailleurs assez inadmissible,
02:05:56 mais malheureusement de moins en moins rare.
02:05:58 Qu'est-ce qu'il faut faire pour que ces proviseurs et ces professeurs puissent sans crainte exercer leur autorité ?
02:06:04 Est-ce qu'il faut sanctionner un peu plus les parents des élèves ?
02:06:06 Voilà, on en parle souvent de la responsabilité des parents.
02:06:09 Vous avez flashé le QR code, enregistré vos vidéos et les voici.
02:06:13 Il faut une politique de tolérance zéro sur le terrain, même si cela sera dur à obtenir avec Mme Belloubet.
02:06:19 La voici. Suppression définitive des allocations familiales
02:06:23 dès qu'il y a le moindre écart à la laïcité, port du voile islamiste, ainsi que prières, etc.
02:06:29 Les professeurs ne se font plus respecter, il y a cette décivilisation.
02:06:32 Moi, je me rappelle que quand je faisais mes études, je me levais quand le professeur entrait en classe.
02:06:38 Il faudrait retrouver le sanctuaire qu'était autrefois l'école
02:06:41 et pénaliser pourquoi pas les parents au niveau financier pour les sensibiliser à bien apprendre le respect à leurs enfants.
02:06:48 Il est évident qu'il faut que les professeurs soient plus sévères avec les élèves et donc avec leur famille quand ce sont des mineurs.
02:06:57 Et je pense sincèrement que l'autorité familiale doit être là aussi sanctionnée si elle est défaillante.
02:07:08 Il a raison, je trouve, Maxime, qui visiblement travaille dans une boulangerie, dans l'ISER,
02:07:14 qui dit avant que les élèves se levaient quand le professeur rentrait dans la classe.
02:07:20 J'avoue que j'ai connu ça, c'est pas non plus antédiluvien.
02:07:23 Donc est-ce qu'il faudrait... Parce que l'autorité, il faut l'assumer aussi, il faut que les professeurs la sollicite, la demande.
02:07:31 Lomid Guillaume, qu'est-ce que vous en pensez, vous ?
02:07:33 C'est vrai qu'il y a un déficit de plus en plus d'autorité, un manque de respect.
02:07:37 Ça passe aussi sans doute par des sanctions qui doivent être appliquées.
02:07:40 On doit avoir une tolérance zéro, donc il y a le moindre dérapage envers l'autorité éducative.
02:07:45 Et quand le professeur rentre dans la salle, normalement on se tait, on se levait effectivement aussi.
02:07:52 Retrouver le sanctuaire de l'école, comme l'a dit notre téléspectateur boulanger, je pense qu'il a tout à fait raison.
02:07:58 Que l'école soit un sanctuaire de l'autorité.
02:08:01 C'est vrai qu'un prof passe 5 minutes à faire la police en début de cours pour avoir le silence, ça paraît absolument impossible.
02:08:07 Et pour que les élèves respectent le professeur, il faut que les parents d'élèves respectent aussi le professeur.
02:08:10 Également, effectivement. Et il faut que les professeurs demandent à appliquer ces règles.
02:08:17 Bon, bref, on ne va pas trouver la solution ce matin, mais voilà quelques pistes.
02:08:21 Un nouveau vol de documents en lien avec la sécurité des JO de Paris 2024.
02:08:25 Vendredi dernier, l'ordinateur professionnel de la secrétaire générale de la direction de l'hôpital à Vicennes, à Bobigny, en Seine-Saint-Denis, a été volé sur un parking à Drancy.
02:08:35 Tanguy Hamon avec nous, service polyjustice de CNews.
02:08:38 Cet ordinateur contenait des documents confidentiels. Comment ça s'est passé ce vol ?
02:08:42 Il s'agit de ce qu'on appelle un vol à la roulotte.
02:08:45 En fait, la voiture de cette jeune femme était sur le parking du centre commercial.
02:08:48 Et le ou les voleurs ont cassé sa vitre pour s'emparer de son sac et de l'ordinateur qui se trouvait sur sa banquette arrière.
02:08:55 Alors ce vol, il pose désormais deux problèmes.
02:08:58 Le premier, c'est que sur l'ordinateur professionnel de cette jeune femme se trouvaient des documents qui n'avaient pas vocation à être dans toutes les mains.
02:09:06 Puisqu'il s'agissait, par exemple, du plan de circulation des hôpitaux de Seine-Saint-Denis en cas d'urgence lors des JO.
02:09:12 Et surtout des points d'accès des véhicules de secours dans les périmètres sécurisés.
02:09:17 Et le deuxième point problématique, c'est que c'est la deuxième fois en une semaine que des documents liés aux JO sont subtilisés.
02:09:25 La semaine dernière, il s'agissait d'un ingénieur de la ville de Paris qui s'était fait voler une clé USB.
02:09:30 Sur laquelle le dispositif de circulation des jeux était indiqué.
02:09:36 Tout cela fait dire à une source policière que nous avons contacté que ce n'est pas sérieux.
02:09:40 Et qu'il va vraiment falloir se poser la question de la façon dont ces documents qui sont quand même importants soient bel et bien protégés.
02:09:47 Et ne se retrouvent pas comme ça dans la nature.
02:09:50 Merci Tanguy. L'agence de l'ONU pour les réfugiés à Gaza accusait d'employés plus de 450 terroristes.
02:09:57 C'est une accusation formulée par l'armée israélienne contre l'UNRWA.
02:10:03 Certains de ces employés seraient des terroristes qui travailleraient pour le Hamas.
02:10:07 Pour prouver ces nouvelles accusations, Israël a fourni l'enregistrement d'un professeur d'arabe dans une des écoles de l'UNRWA.
02:10:14 Qui se vante de détenir en otage des femmes israéliennes lors de l'attaque du 7 octobre.
02:10:19 Écoutez cet enregistrement.
02:10:21 Où es-tu ?
02:10:23 Là où se trouvent les captives. Tout est en désordre. Vous et Abu Hassan ne faites rien.
02:10:27 Tais-toi, nous avons des femmes captives. J'en ai attrapé une.
02:10:30 Tais-toi, tais-toi.
02:10:31 Comment vas-tu ?
02:10:33 Très bien mon ami.
02:10:34 Où es-tu ?
02:10:35 Nous sommes de retour à la maison.
02:10:37 Comment vas-tu ?
02:10:38 Très bien. Tais-toi, tout va bien.
02:10:40 Est-ce que vous avez trouvé quelque chose ?
02:10:42 Quoi ?
02:10:43 Vous avez trouvé quelque chose ?
02:10:44 Oui, nous avons amené un cheval.
02:10:46 Qu'as-tu apporté ?
02:10:47 Un cheval.
02:10:48 Vous avez amené un cheval ?
02:10:50 Un cheval noble, pas n'importe quel cheval.
02:10:53 Toi et qui d'autre avez amené ?
02:10:56 Moi et Abu.
02:11:00 Le colonel Rafowitz, porte-parole de l'armée israélienne, était en direct avec nous à 6h45 ce matin.
02:11:06 Il nous a expliqué que d'autres informations concernant les liens entre l'UNRWA et le Ramas allaient être dévoilées.
02:11:12 Les enregistrements, nous les avons. D'autres vont sortir également.
02:11:18 Là, nous avons sur l'écran les visages et les définitions, avec tous les détails de leur travail.
02:11:26 Tous salariés de l'UNRWA, de l'agence lénusienne, la majorité étant des membres de l'appareil de l'éducation de l'UNRWA pour les enfants palestiniens.
02:11:36 Et très prochainement, nous relayerons également l'information sur des membres beaucoup plus importants qui travaillent à l'UNRWA,
02:11:46 qui sont également impliqués dans les massacres du 7 octobre.
02:11:51 Voilà, donc de nouvelles informations vont être publiées dans les heures qui viennent.
02:11:56 Il est 9h moins le quart et on va parler d'Octobre rose et de Mars bleu.
02:12:02 Voilà, avec le mois de Mars qui est le mois de la sensibilisation au dépistage du cancer colorectal.
02:12:08 Détendez-vous devant votre programme avec Stressless, des fauteuils, des canapés et des chaises au design norvégien et au confort unique.
02:12:19 Tous Octobre rose ? Bon, ça c'est le cancer du sein pour les femmes.
02:12:23 Un peu moins Mars bleu et le mois de Mars c'est le mois de sensibilisation au dépistage du cancer colorectal.
02:12:30 Brigitte, avant de nous en dire plus, quelques rappels sur le cancer colorectal.
02:12:34 Oui, alors je vais commencer par des chiffres assez… enfin terribles.
02:12:38 Toute la nuit, toute les 30 minutes, il y a un décès en France lié au cancer colorectal.
02:12:45 C'est le deuxième cancer le plus fréquent. Et ces chiffres, en fait, on pourrait sauver de nombreuses vies grâce au dépistage dont on va reparler,
02:12:54 puisque c'est le mois de sensibilisation au dépistage du cancer colorectal.
02:12:57 Mais on va faire un petit rappel. Le colon, vous voyez à peu près où il se situe.
02:13:02 Donc là, je vous ai mis une image. En fait, le cancer du colorectal se développe à partir de la paroi interne du colon.
02:13:11 Et ça va commencer par ce qu'on appelle des polypes. Ce sont des petits tumeurs, mais bénignes.
02:13:18 Vous voyez, je vous en ai mis quelques-unes.
02:13:21 C'est très repérable.
02:13:23 Donc là, on est à l'intérieur du colon. Mais le problème, c'est quoi avec ce cancer du colon ?
02:13:28 C'est que dans le colon, il y a de la place. Et donc les tumeurs, elles ont le temps d'évoluer, de grossir, sans que vous ne ressentiez aucun signe.
02:13:39 Donc ça va se développer, ça va grossir. Et en grossissant, ça va finir par devenir...
02:13:44 Les tumeurs bénignes vont finir par devenir des tumeurs malignes, donc cancéreuses.
02:13:49 Et donc, en fait, quand on commence à s'en apercevoir, quand on a des signes, elles ont déjà évolué depuis un moment.
02:13:57 Et donc c'est beaucoup plus difficile à traiter sur une tumeur évoluée ou pas.
02:14:01 Je vous ai mis quand même les principaux signes qui doivent vous alerter.
02:14:05 Mais encore une fois, quand on ressent les signes, c'est qu'elle a déjà pris de la place dans le colon, la tumeur.
02:14:11 Les principaux signes sont des douleurs abdominales, des troubles du transit avec des alternances de diarrhées, de constipation.
02:14:17 Mais des troubles du transit inhabituel. N'allez pas non plus aller consulter votre médecin parce que vous avez une constipation.
02:14:22 C'est quand même... Voilà. Du sang dans les selles, ça c'est vraiment un symptôme important.
02:14:27 Et une perte de poids inexpliquée de toute façon de vous faire...
02:14:30 Alors question idiote, mais peut-être pas de question idiote sur ce sujet. Comment on voit qu'il y a du sang dans les selles ?
02:14:36 Les selles sont noires ? Les selles sont... Non ? C'est rouge ? Oui, d'accord. Mais c'est rouge ?
02:14:41 Oui, c'est rouge. Ok. Tout simplement.
02:14:43 Alors c'est une bonne question. Non, non, parce que le sang rouge, ça veut dire qu'il vient du système digestif en haut.
02:14:48 Donc ça veut dire qu'il peut venir de l'estomac... De sang noir, pardon.
02:14:51 Ça veut dire qu'il vient d'en haut puisqu'il a été digéré.
02:14:54 Alors que le sang qui vient du colon, lui justement, il n'a pas été encore digéré.
02:14:59 Mais c'est mieux de le dire.
02:15:01 C'est une bonne remarque. Finalement.
02:15:04 Autres... Quels sont les facteurs de risque ? Ils existent.
02:15:09 Il y a évidemment l'âge. Plus on avance en âge, plus on est à risque de développer un cancer du colon.
02:15:15 Après, il y a les antécédents familiaux.
02:15:19 Donc c'est très important de demander dans votre famille s'il y a quelqu'un qui a déjà eu un cancer du colon.
02:15:26 Auquel cas, il faudra se faire dépister, mais beaucoup plus tôt.
02:15:29 Parce que le dépistage, c'est à partir de 50 ans, on va y revenir.
02:15:33 Mais là, quand il y a des antécédents familiaux, il faut se faire dépister plus tôt.
02:15:37 Après, il y a l'alcool, le tabac, viande rouge, charcuterie, absence de fibres dans votre alimentation, obésité, sédentarité.
02:15:44 Quand on bouge beaucoup, le transit s'accélère et il y a moins de temps de contact entre les matières et la paroi du colon.
02:15:50 Donc là, sédentarité joue aussi comme facteur de risque.
02:15:53 Mais surtout, il y a un dépistage qui existe en France depuis 2010.
02:15:59 C'est simple, ça prend 3 minutes, c'est fiable, c'est gratuit.
02:16:04 C'est la petite lettre de la Sécurité sociale quand vous passez les 50 ans.
02:16:07 C'est pour vous l'offrir.
02:16:09 Tous ceux qui ont passé le cap des 50 l'ont reçu.
02:16:12 Et surtout, vous pouvez le demander à votre médecin, à votre pharmacien.
02:16:16 Vous pouvez aller sur le site pour le demander.
02:16:18 C'est de 50 ans à 74 ans et c'est tous les 2 ans.
02:16:22 Et surtout, pourquoi c'est important ?
02:16:24 Les résultats, vous les avez en 3 jours par SMS et en 15 jours ouvrés par courrier.
02:16:31 Autrement dit, on vous incite à ne pas envoyer de courrier.
02:16:34 Mais ça, c'est autre chose.
02:16:36 Donc, c'est fiable, simple, rapide, en charge à 100%.
02:16:40 Mais surtout, dans 96% des cas, il n'y a rien.
02:16:44 Mais ce qui est terrible, c'est qu'il y a seulement 35% des personnes qui sont éligibles à ce test,
02:16:52 donc entre 50 et 74 ans, qui le pratiquent.
02:16:55 - Donc, sur 100 lettres envoyées, il y a 35 retours ?
02:16:58 - Non, sur toutes les personnes éligibles.
02:17:00 Il y a à peu près 12 millions de personnes qui sont éligibles.
02:17:02 Non, 17 millions de personnes éligibles.
02:17:04 Il n'y en a que 35% qui le font.
02:17:06 Alors qu'on pourrait sauver des vies si on faisait ce test.
02:17:10 C'est quand même absolument incroyable.
02:17:13 Mais surtout, on sait que quand il est pris tôt, ce cancer du côlon, il guérit 9 fois sur 10.
02:17:19 Alors que quand il est pris tard, évidemment.
02:17:21 Je vous montre juste pour terminer la publicité, la campagne qui est lancée pour...
02:17:27 On va mettre le son.
02:17:29 - Il faut que je fasse mon dépistage du cancer colorectal.
02:17:34 Je ne vais pas prendre longtemps.
02:17:36 Voilà, je me dépêche.
02:17:39 - Vous n'êtes pas obligé de faire votre dépistage le jour de votre anniversaire.
02:17:42 Mais dès 50 ans, faites-le tous les deux ans, chez vous, avant tout symptômes.
02:17:45 C'est le meilleur moyen de s'assurer qu'il n'y a rien.
02:17:47 Ou de traiter un cancer colorectal précoce.
02:17:49 - Eh bien moi, c'est dans deux semaines.
02:17:51 - Voilà, bon. On fait donc son cancer quand on est invité à le faire.
02:17:58 - On l'a dans le passé, mais pas forcément le jour de son anniversaire.
02:18:00 Mais après, on peut l'offrir en cadeau d'anniversaire aussi.
02:18:02 - Oui, avec autre chose.
02:18:04 - C'est le bon goût, non ?
02:18:06 - Oui, je ne sais pas.
02:18:08 Merci beaucoup, Brigitte.
02:18:10 - Détendez-vous, confortablement installé.
02:18:14 C'était votre programme, avec les fauteuils et canapés stressless.
02:18:18 - Voilà, c'est important.
02:18:22 On le dit avec le sourire, mais on le dit très sérieusement.
02:18:25 - C'était vous, mon premier !
02:18:26 - Dans un instant, c'est l'heure des pros, avec Pascal Praud et tous ses invités.
02:18:28 Nous, on se retrouve dès 5h55, avec toute l'équipe, à demain.
02:18:31 L'équipe a demain !
02:18:32 [musique]