La Matinale (Émission du 22/03/2024)

  • il y a 6 mois
Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00 C'est News, il est 6h, vous regardez la matinale à la une ce matin.
00:00:05 Un quartier à nouveau gangréné par le trafic de drogue.
00:00:08 Et pas n'importe quelle drogue.
00:00:10 Parmi les pires, le crack.
00:00:12 C'est le quartier de la Villette, dans le nord de la capitale.
00:00:14 Nous sommes allés sur place.
00:00:16 De nombreux réseaux de trafic de drogue se développent sur Internet.
00:00:20 Gérald Darmanin veut créer des cyberpatrouilles.
00:00:23 Est-ce que ce sera vraiment efficace ?
00:00:24 Reportage dans ce journal.
00:00:26 L'ancien ministre de la Santé qui donnait la priorité à la lutte
00:00:29 contre les déserts médicaux notamment, a décidé de pratiquer à nouveau la médecine.
00:00:33 Il a fait un choix critiqué par ses confrères.
00:00:36 La médecine esthétique, alors qu'il est neurologue.
00:00:39 Et que l'on manque de neurologues en France.
00:00:41 On va y revenir avec vous, Gautier Lebret.
00:00:45 A tout de suite Gautier.
00:00:46 Et puis le gouvernement n'ira pas chercher l'argent dans les poches des Français.
00:00:50 A surprise, Katevno, la porte-parole du gouvernement.
00:00:52 Ah bon ? Mais où alors ira-t-il chercher l'argent ?
00:00:56 Comment trouver les 10 puis 20 milliards d'euros d'économie
00:00:59 annoncés des pistes avec le Mythguillau ?
00:01:02 Insécurité, agression, nuisance.
00:01:06 Les riverains de la Porte de la Villette à Paris sont à bout après le retour
00:01:09 des consommateurs de crack, notamment autour du Square Forceval.
00:01:13 Un sentiment partagé par les commerçants
00:01:15 puisque beaucoup d'établissements ont définitivement fermé leurs portes.
00:01:18 Ils acceptent de répondre à nos questions ce matin
00:01:20 mais préfèrent garder l'anonymat
00:01:22 pour des raisons de sécurité.
00:01:23 Les reportages de Régine Delfort et de Jean-Laurent Constantini.
00:01:26 Martine est au bord des larmes.
00:01:29 Après le démantèlement du camp de Forceval en octobre 2022,
00:01:34 elle pensait pouvoir enfin revivre sereinement dans son quartier.
00:01:37 Mais depuis deux mois…
00:01:38 On est empêchés de rentrer dans nos immeubles,
00:01:41 on est agressés sur les trottoirs, agressés dans les restaurants,
00:01:44 agressés sur les terrasses.
00:01:46 C'est usant, ça fait depuis 2021 qu'on subit ça
00:01:50 et on n'arrive pas à comprendre comment on peut laisser des populations
00:01:54 à vivre tout ça.
00:01:56 C'est intolérable, intolérable.
00:01:58 Les consommateurs de crack de retour porte de la vilette
00:02:01 sont prêts à tout pour acheter leur dose.
00:02:04 Riverain mais aussi commerçant comme Marie, redouble de vigilance.
00:02:09 Justement dans la rue où je suis,
00:02:10 ils cassent les voitures pour prendre tout et n'importe quoi,
00:02:13 que ce soit un bonnet qui traîne ou un câble d'iPhone
00:02:17 ou de téléphone de recharge, ils cassent.
00:02:20 Le matin quand je viens, je regarde devant, derrière, à droite, à gauche,
00:02:23 je regarde où je vais.
00:02:25 Samir se sent abandonné par les autorités.
00:02:28 Restaurateur, son chiffre d'affaires a fortement chuté.
00:02:32 Le business ne marche plus à cause de ces gens-là.
00:02:35 Les gens nous fuient parce qu'ils ont peur de se faire agresser.
00:02:38 Le problème, c'est mes clients.
00:02:40 On n'est pas à l'abri qu'il y ait vraiment une vraie agression
00:02:42 parce que ces gens-là, ils ont quand même des couteaux,
00:02:46 ils ne viennent pas comme ça les mains vides.
00:02:48 Les terrasses restent désespérément vides.
00:02:51 De nombreux commerces ont mis la clé sous la porte.
00:02:54 Voilà, je vous pose cette question ce matin,
00:02:57 est-ce qu'il faut être plus radical envers les trafiquants de drogue
00:03:01 et puis que faire avec les consommateurs ?
00:03:03 Vous avez vu ce qui se passe dans certains quartiers,
00:03:05 là c'est un quartier parisien,
00:03:06 il y a des quartiers comme ça dans la plupart des grandes villes.
00:03:09 Que faire ? Vous flashez le QR code, vous donnez vos réponses, vos solutions.
00:03:13 La lutte contre le trafic de drogue qui se passe aussi sur Internet, Chana.
00:03:17 Avec le nombre de réseaux qui s'y développent,
00:03:19 Gérald Darmanin a lancé la création de CyberPatrouille.
00:03:23 Dans une note adressée à tous les préfets,
00:03:24 il leur demande de mener des actions régulières et visibles.
00:03:27 Par exemple, ils pourront infiltrer les réseaux
00:03:29 en se faisant passer pour des trafiquants sous des pseudonymes.
00:03:33 Toutes les explications de Michel Dos Santos.
00:03:35 Pour Gérald Darmanin, la voiture numérique et cyber de l'État
00:03:40 doit rouler plus rapidement que celle des trafiquants.
00:03:43 Pour cela, le ministre de l'Intérieur demande aux préfets
00:03:45 de mener des actions régulières et visibles
00:03:48 pour entraver la vente de drogue à domicile ou encore sur les réseaux sociaux.
00:03:52 Parmi elles, développer très largement la présence et la veille numérique
00:03:55 par des cyberpatrouilles,
00:03:57 avoir recours aux enquêtes sous pseudonyme et aux coûts d'achat sur les réseaux sociaux,
00:04:01 ou encore contrôler et surveiller des secteurs connus
00:04:04 pour être des lieux de livraison.
00:04:06 Un cadre salué par le syndicat SGP Police,
00:04:09 ces actions vont permettre de s'adapter aux habitudes de très jeunes dealers.
00:04:13 Ils ont même embauché des livreurs qui n'ont pas, si je puis dire, le profil type
00:04:18 pour essayer de se noyer dans la masse.
00:04:20 C'est des gens qui, avec les outils de leur époque,
00:04:22 ont communiqué pour ces gens-là, c'est important,
00:04:24 pour pouvoir essayer de se rapprocher au plus près des consommateurs.
00:04:29 Cet expert en cybersécurité doute de l'efficacité de telles actions.
00:04:33 Les dealers trouveront toujours un plan B,
00:04:35 même si des applications comme Telegram venaient à être décryptées.
00:04:39 Malheureusement, il n'y a pas vraiment de solution miracle
00:04:42 pour lutter contre la clandestinité sur le net.
00:04:44 Si une messagerie casse son chiffrement,
00:04:47 les criminels changeront tout simplement de messagerie.
00:04:49 Des messageries cryptées utilisées par les dealers de la cité de la Castellana,
00:04:53 Marseille, pour échanger avec leurs clients,
00:04:55 et ce, en pleine opération Placenet XXL.
00:05:00 Voilà, et on sera avec un spécialiste de ces questions,
00:05:02 Denis Trocero, à 7h10.
00:05:04 Comment voulez-vous que l'on connaisse le niveau réel des élèves en France
00:05:08 alors que les notes sont bidouillées ?
00:05:10 Vous avez bien entendu, pour le brevet des collèges,
00:05:12 les correctifs académiques, qu'ils s'appellent comme ça,
00:05:14 permettent de gonfler les notes, parfois de plus de 5 points.
00:05:20 Et le Premier ministre, Gabriel Attal, veut en finir avec ses pratiques.
00:05:22 C'est ce que révèle Le Figaro ce matin, qui s'est procuré un document
00:05:25 montrant que les académies de Créteil, de Nice et de Versailles
00:05:29 auraient revu à la hausse les notes de tous leurs élèves.
00:05:34 Une reconstitution sera organisée jeudi prochain au Vernet,
00:05:38 dans le cadre de l'enquête sur la disparition du petit Emile.
00:05:40 Une mise en situation pour déceler d'éventuelles incohérences
00:05:43 dans les témoignages recueillis jusqu'ici,
00:05:45 selon l'avocate du grand-père d'Emile.
00:05:47 Toute la famille de l'enfant et une grande partie du village
00:05:49 seront à présent.
00:05:50 Emile a été aperçu, je le rappelle, pour la dernière fois
00:05:53 le 8 juillet dernier dans l'unique rue du Hameau.
00:05:56 Olivier Véran rejoint le secteur de la chirurgie esthétique.
00:06:00 Une journée par semaine, il l'opérera dans une clinique privée
00:06:04 près des Champs-Elysées.
00:06:05 Gautier Lebrecht, il fait des confidences étonnantes
00:06:07 dans Le Parisien de ce matin.
00:06:08 Oui, alors vous savez, Olivier Véran avait dit
00:06:10 qu'il renfilerait la blouse le temps d'une journée par semaine,
00:06:14 en plus de son mandat de député.
00:06:15 Donc on a cru qu'il irait pourquoi pas aux urgences,
00:06:18 dans l'hôpital public, qu'il retournerait en neurologie,
00:06:21 sa formation d'origine où il manque cruellement de soignants.
00:06:25 Pas du tout.
00:06:26 Direction une clinique privée des Champs-Elysées,
00:06:29 spécialisée dans la chirurgie esthétique,
00:06:31 où il était d'ailleurs en observation cette semaine.
00:06:34 Une clinique avec une jeune clientèle,
00:06:36 c'est-à-dire dans Le Parisien, 50 % ont moins de 35 ans,
00:06:39 5 500 interventions par an,
00:06:42 13 millions d'euros de chiffre d'affaires.
00:06:45 Alors, leur spécialité, les augmentations mammaires,
00:06:47 les lipossutions, les phalloplasties,
00:06:50 l'augmentation du pénis,
00:06:51 mais ça ne sera pas le domaine d'activité d'Olivier Véran,
00:06:54 c'est ce qu'il dit dans Le Parisien.
00:06:56 Ce matin, il dit très précisément, je le cite,
00:06:59 "Je ne toucherai ni à des pénis, ni à des fessiers,
00:07:02 et je serai très loin des prothèses mammaires."
00:07:05 C'est une vraie citation, je vous le jure,
00:07:07 je ne l'ai pas inventée, elle existe,
00:07:08 ce n'est pas un site parodique ou quoi que ce soit.
00:07:10 Une chose est sûre, ça fait grincer des dents
00:07:13 chez les professionnels de la médecine.
00:07:16 Alors, du côté de l'Ordre des médecins,
00:07:17 on s'étrangle, on parle d'incompréhension,
00:07:19 de consternation, de manque d'exemplarité.
00:07:23 Et donc, on dit à l'ancien ministre de la Santé
00:07:25 qu'il aura beaucoup de mal à venir sur les plateaux télé,
00:07:28 à parler de manière crédible des sujets de santé,
00:07:30 des pénuries et des manques de soignants dans les hôpitaux
00:07:34 avec ce choix personnel.
00:07:35 Il fait le choix de penser à lui et pas à l'intérêt général.
00:07:37 Bon ben, on a le droit d'être égoïste,
00:07:39 encore faut-il l'assumer.
00:07:41 Voilà, il sait très bien ce qu'il fait,
00:07:43 parce qu'en disant ça, je ne toucherai pas des pénis.
00:07:46 Il sait très bien que ça fera le buzz
00:07:47 et que ça fera rire tout le monde.
00:07:49 J'en parlerai d'ailleurs avec mon invité à 8h10,
00:07:52 Olivier Grégoire, son ancienne collègue,
00:07:53 donc désormais Olivier Grégoire, la ministre des entreprises.
00:07:56 On ne parlera pas que de ça, je vous rassure,
00:07:57 mais on parlera notamment de ça.
00:07:59 Je l'interrogerai notamment sur les déclarations d'Olivier Véran.
00:08:02 Bon, la commission d'enquête sur la TNT
00:08:04 va auditionner les journalistes de quotidien
00:08:06 et notamment Yann Barthez.
00:08:08 Il faut dire qu'il déclare à l'antenne
00:08:09 qu'ils ne recevront jamais de représentants du RN,
00:08:12 en dépit de toutes les règles de pluralisme.
00:08:14 La demande avait été formulée par le député RN Thomas Ménager,
00:08:18 qui fait partie de cette commission.
00:08:20 Selon lui, ce qui vaut pour CNews vaut aussi pour TMC.
00:08:22 Écoutez.
00:08:25 Nous savons pertinemment que cette commission d'enquête
00:08:27 a été lancée par l'extrême gauche pour salir C8, CNews.
00:08:31 Mais aujourd'hui, il y a peut-être un boomerang,
00:08:34 un retour de boomerang pour ceux qui cherchent à attaquer C8 et CNews,
00:08:39 puisque au final, les seuls qui affirment refuser
00:08:43 d'inviter la semaine de la classe politique,
00:08:44 c'est TMC, c'est Quotidien et M. Barthez.
00:08:47 Et lors des auditions, l'ensemble des dirigeants de C8 et CNews
00:08:50 ont bien entendu confirmer le fait que l'ensemble de la classe politique,
00:08:53 LFI compris, était bien représenté sur les chaînes du groupe Canal.
00:08:58 Et il y a bien entendu un possible retour de boomerang
00:09:01 pour ceux qui donnent des leçons de morale
00:09:03 et considèrent être les détenteurs de la vérité et de la bien-pensance.
00:09:09 Et donc, ce sera l'objectif aussi de cette commission d'enquête
00:09:11 et des questions que nous poserons à M. Barthez et M. Bellver.
00:09:15 Alors qu'Emmanuel Macron propose un texte sur la fin de vie
00:09:18 qui va autoriser de fait, dans certains cas, l'euthanasie et le suicide assisté,
00:09:23 d'autres défendent le développement des soins palliatifs.
00:09:26 Et c'est dans ce contexte que la ministre de la Santé
00:09:27 s'est rendue dans un centre de soins palliatifs parisien, là-bas.
00:09:31 Le texte du gouvernement ne fait pas l'unanimité.
00:09:33 Vous allez voir Noémie Hardy et Laurent Célarié.
00:09:37 C'est le plus grand centre de soins palliatifs en Europe
00:09:40 et c'est ici, dans cette maison médicale,
00:09:42 que la ministre de la Santé a choisi de se rendre.
00:09:45 Pourtant, dans cet établissement, le projet de loi du gouvernement
00:09:49 appelé "Aide à mourir" n'est pas souhaité par tous les soignants.
00:09:52 Donc vraiment, je suis pour dire les mots
00:09:54 et que cette prudence politique et cette crainte d'employer le mot "euthanasie"
00:09:59 et le mot "suicide assisté", j'ai du mal à le comprendre
00:10:02 parce que je considère que l'aide à mourir,
00:10:05 j'en fais tous les jours en tant que soins palliatifs.
00:10:08 Et le soin ultime, je le fais tous les jours et ça fait 40 ans.
00:10:11 En 2004, Catherine Vautrin refusait ce projet de loi
00:10:14 et parlait d'une boîte de Pandore à ne pas ouvrir.
00:10:17 Vingt ans après, tout est une question de mots.
00:10:20 Il y a l'euthanasie qui est en fait donnée la mort
00:10:23 avec ou sans consentement.
00:10:24 Ce n'est pas le texte de loi.
00:10:26 Il y a le suicide assisté qui consisterait à ce que chacun dispose de sa vie
00:10:30 et décide du moment de mettre un terme.
00:10:31 Ce n'est pas le projet de loi.
00:10:33 Le projet de loi sur la fin de vie sera présenté en avril en Conseil des ministres.
00:10:38 Merci pour ce message, à bientôt.
00:10:39 Soyez là, à 8h30.
00:10:42 On sera avec maître Karine Schex.
00:10:45 Elle est avocate de Michael Paty.
00:10:47 Elle est la sœur de Samuel Paty.
00:10:51 Elle veut faire reconnaître la responsabilité de l'État
00:10:55 dans la mort de Samuel Paty.
00:10:57 Maître Karine Schex, avocate de Michael Paty,
00:11:00 la sœur de Samuel Paty, sera avec nous à 8h30.
00:11:02 Soyez là, si vous le pouvez, bien sûr.
00:11:04 L'ONU va se prononcer aujourd'hui sur une résolution des États-Unis
00:11:07 appelant à un cessez-le-feu immédiat à Gaza.
00:11:10 Le projet sera soumis au vote du Conseil de sécurité à 14h, heure française.
00:11:14 On rejoint tout de suite notre correspondante à New York, Elisabeth Guedel.
00:11:17 Bonjour Elisabeth.
00:11:18 C'est la première fois que les États-Unis déposent un projet de résolution à l'ONU.
00:11:22 Oui, c'est un changement de position des États-Unis,
00:11:27 l'allié historique d'Israël,
00:11:29 après avoir mis trois fois leur veto à l'ONU
00:11:32 sur ce genre de texte qui est appelé un cessez-le-feu.
00:11:36 L'idée évidemment pour l'administration Biden,
00:11:39 qui prend visiblement ses distances vis-à-vis du gouvernement Netanyahou,
00:11:43 c'est d'obliger le Premier ministre israélien
00:11:45 à renoncer à son offensive terrestre sur Gaza
00:11:49 et puis répondre à la crise humanitaire qui se produit sur Gaza.
00:11:55 Joe Biden veut mettre un maximum de pression sur Benjamin Netanyahou
00:11:58 parce que lui-même en subit une double,
00:12:00 une pression de la communauté internationale
00:12:03 qui accuse en gros Washington d'être complice dans cette crise humanitaire à Gaza,
00:12:07 et puis pression en interne.
00:12:09 De plus en plus de démocrates américains critiquent
00:12:12 la position de la Maison-Blanche dans cette crise,
00:12:15 la gestion même de cette crise.
00:12:18 Donc il y a ce projet, cette résolution qui va être soumise au vote.
00:12:23 Ce n'est pas sûr qu'elle sera adoptée
00:12:24 parce que la Russie pourrait bien mettre son veto,
00:12:26 mais il y a une autre résolution qui circule,
00:12:28 rédigée par les dix membres élus du Conseil de sécurité de l'ONU,
00:12:32 mais même si l'une ou l'autre est adoptée,
00:12:35 Israël pourrait bien l'ignorer, ça s'est déjà produit dans le passé.
00:12:39 Merci Elisabeth Guedel en direct de New York.
00:12:42 Regardez ces images, une prière juive mondiale
00:12:45 au mur des lamentations pour les otages retenus à Gaza.
00:12:48 Prière qui était organisée à l'occasion du jeûne d'Esther
00:12:51 qui a lieu à la veille de la fête juive de Pourim.
00:12:54 Plusieurs milliers de personnes étaient rassemblées.
00:12:58 130 personnes seraient toujours entre les mains des terroristes du Hamas.
00:13:02 Le sport avec de la Formule 1 et les pilotes sont à Melbourne en Australie.
00:13:06 On en parle tout de suite.
00:13:08 Que vous soyez le roi du design ou la reine des animaux,
00:13:11 retrouvez votre programme avec Château d'Axe.
00:13:14 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.
00:13:16 Ce programme vous est proposé par la maison horlogère Colin McArthur
00:13:21 et sa montre hommage Johnny Hallyday.
00:13:23 De l'AF1 avec les pilotes à Melbourne.
00:13:29 Il y a les essais libres aujourd'hui.
00:13:31 Oui, c'est le début de la troisième manche de Grand Prix avec les essais libres 1.
00:13:34 L'occasion pour les pilotes d'effectuer quelques réglages
00:13:37 avant les qualifications de demain.
00:13:39 Au classement de la première séance, le britannique Lando Norris est arrivé en tête.
00:13:43 Seule 33 millième de seconde sépare le pilote McLaren de ses deux autres poursuivants,
00:13:48 Max Verstappen et George Russell, respectivement deuxième et troisième.
00:13:52 La seconde séance est actuellement à suivre sur Canal+ Sport.
00:13:55 On vous donnera les résultats pendant le prochain journal des sports.
00:13:58 A noter que toute la Formule 1 est évidemment à suivre sur les antennes de Canal+.
00:14:03 Et ce dimanche, si vous êtes l'EFTO, vous pourrez regarder le Grand Prix d'Australie,
00:14:07 troisième manche de la saison à partir de 4h55.
00:14:11 Ce programme vous a été proposé par la maison horlogère Colin McArthur
00:14:17 et sa montre hommage Johnny Hallyday.
00:14:20 Que vous soyez la reine de la déco ou le roi du zen,
00:14:23 c'était votre programme avec Château d'Axe.
00:14:26 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.
00:14:28 Le monde politique rend hommage à Frédéric Mitterrand.
00:14:32 Frédéric Mitterrand qui était venu sur le plateau de CNews au début de l'année.
00:14:35 Il avait rendu hommage à Rachida Dati, la nouvelle ministre de la Culture.
00:14:39 Vous allez voir ce qu'il en disait Frédéric Mitterrand.
00:14:42 C'est dans quelques instants. A tout de suite.
00:14:43 CNews, il est 6h18.
00:14:48 Merci d'être avec nous.
00:14:49 Tout d'abord, le Point Info avec Chana Lusso.
00:14:52 Gabriel Attal annonce la sécurisation des écoles les plus à risque.
00:14:58 Entre 150 et 200 établissements en sont concernés.
00:15:01 Cela fait suite entre autres aux menaces d'attentats envoyées à des élèves
00:15:05 dont on vous parlait hier matin.
00:15:06 A l'issue d'une réunion interministérielle,
00:15:08 le Premier ministre a promis de nettoyer les trottoirs aux abords
00:15:11 face aux gangs et aux deals.
00:15:13 La justice ordonne de nouvelles expertises dans l'affaire Grégory.
00:15:17 Cela fait 40 ans que le mystère perdure autour du meurtre du petit garçon dans les Vosges.
00:15:22 Des analyses ADN supplémentaires vont être réalisées à la demande de la famille.
00:15:26 Les enregistrements audios du corbeau seront également à nouveau expertisés.
00:15:31 On va y revenir sur les avancées dans l'enquête à 6h30 sur l'affaire Grégory.
00:15:40 Gabriel Attal, on en a parlé, il a rendu hommage, comme le président de la République d'ailleurs,
00:15:45 à Frédéric Mitterrand, le monde politique, qui rend hommage à l'ancien ministre de la Culture,
00:15:50 qui était un passionné de culture, passionné de cinéma, passionné de littérature.
00:15:53 Il luttait depuis plusieurs mois contre un cancer agressif.
00:15:57 Frédéric Mitterrand qui était venu en janvier dernier sur le plateau de Laurence Ferrari sur CNews.
00:16:01 Il avait défendu la ministre de la Culture, Rachida Dati.
00:16:04 Il s'en était pris au petit marquis parisien qui se croit sorti de la cuisse de Jupiter.
00:16:08 Écoutez.
00:16:10 La gauche chic qui a commencé à être très méprisante.
00:16:14 Bien sûr.
00:16:15 Rachida Dati vient, on sait, d'un milieu très modeste.
00:16:21 Elle s'est construite avec une très grande opiniâtreté, un très grand courage,
00:16:26 une très grande énergie.
00:16:28 Et elle a dit une chose belle en arrivant.
00:16:31 Elle a dit « mais moi, je dois à la culture française d'être ce que je suis devenu ».
00:16:36 Quelqu'un qui dit ça en arrivant, forcément, pour moi, il y a un préjugé totalement favorable.
00:16:44 Et donc, c'est agaçant cette manière de toujours vouloir démolir les gens
00:16:51 sous prétexte qu'on est soi-même détenteur d'une certaine capacité culturelle
00:16:58 et de dénier à celui qui arrive, qui ne vient pas du même monde,
00:17:02 mais qui a certainement aussi des idées, de lui dénier toute légitimité.
00:17:06 C'est agaçant.
00:17:08 Oui, c'est vrai, il y avait du racisme social envers Rachida Dati.
00:17:13 C'est ce dont parle Frédéric Mitterrand.
00:17:14 Il a raison.
00:17:16 Qui veut ajouter un commentaire sur ce qu'a dit Frédéric Mitterrand ?
00:17:19 Il faisait référence à Anna Moglalic, qui quand elle a pris la décision de Rachida Dati,
00:17:24 qui est donc une actrice, on lui tend le micro, elle l'apprend devant une caméra,
00:17:27 et effectivement, plus des cris d'orfraie, j'allais dire, elle montre sa désapprobation.
00:17:34 C'était à ça qu'il faisait allusion.
00:17:36 Il y a ceux qui ont le droit d'être ministre de la culture
00:17:38 et ceux qui n'ont pas le droit d'être ministre de la culture, selon certains.
00:17:41 Son problème, je pense, c'est qu'elle est de droite aussi.
00:17:44 Oui, tout le monde a le droit d'aimer la culture et d'être de droite.
00:17:47 On peut être de gauche et aimer la culture, être de droite et aimer la culture.
00:17:50 Bon, bref. Frédéric Mitterrand se pointait ça.
00:17:52 Il n'avait pas ça dans sa poche.
00:17:53 Il était au-delà des partis.
00:17:57 Et on voulait réécouter ce moment, ce qui était sur le plateau de Laurence Ferrari.
00:18:03 "Pas de hausse d'impôt, nous promet le gouvernement, malgré l'état des finances publiques."
00:18:06 Vraiment, est-ce qu'il va réussir à redresser les comptes ?
00:18:13 Vous allez chercher l'argent dans nos couches.
00:18:15 À tenir cette promesse ?
00:18:16 On verra ça avec vous.
00:18:17 L'homme-expo, à tout de suite.
00:18:19 C'est News 6h25.
00:18:26 On va parler économie.
00:18:28 "Pas de hausse d'impôt, nous dit le gouvernement."
00:18:29 Il n'y aura pas de hausse d'impôt, mais vu l'état des finances publiques,
00:18:32 c'est une promesse qui me paraît compliquée à tenir.
00:18:34 On en parle avec l'homme-expo.
00:18:36 Votre programme avec DomExpo.
00:18:38 Quatre villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
00:18:42 Plus d'infos sur domexpo.fr.
00:18:46 Retrouvez votre programme avec Pointfort Fichet,
00:18:49 spécialiste des portes blindées et serrures de sécurité.
00:18:51 On le dit, on le répète, le gouvernement cherche à faire 10 milliards d'économies
00:18:57 dès cette année.
00:18:58 Où trouver l'argent ?
00:19:00 Pas dans les poches des Français sur le gouvernement.
00:19:02 Mélody Guillaume, quelles sont les poches à explorer ?
00:19:03 Alors, si le gouvernement ne cherche pas d'argent chez les Français,
00:19:07 où est-ce qu'il va le trouver l'argent ?
00:19:08 C'est toute la question.
00:19:09 Romain, en tout cas, Prisca Tévenot, porte-parole du gouvernement, l'a dit hier.
00:19:12 Le gouvernement n'ira pas chercher l'argent dans la poche des Français.
00:19:16 C'est elle qui le dit en clair.
00:19:17 Elle le promet.
00:19:18 Le gouvernement le répète, il n'y aura pas de hausse d'impôts.
00:19:22 Pas forcément de baisse comme annoncé, mais en tout cas, pas de hausse.
00:19:25 Et en tout cas, pas pour l'instant.
00:19:27 Mais à défaut de faire les poches, le gouvernement fait les fonds de tiroirs
00:19:30 actuellement et cherche à récupérer partout le moindre million.
00:19:33 Mais sur les pistes d'économies possibles, pour l'instant,
00:19:36 tout le monde reste extrêmement évasif.
00:19:38 Comme si personne dans les ministères ne voulait tirer le premier
00:19:41 et annoncer où se feront les coups de rabot.
00:19:44 C'est logique, personne n'a envie d'être le porteur de mauvaises nouvelles.
00:19:47 Pourtant, c'est évident que des mauvaises nouvelles, il va y en avoir.
00:19:50 Il va y en avoir un certain nombre.
00:19:52 Les dépenses sociales, qui sont le premier poste de dépense, sont dans le viseur.
00:19:55 Le gouvernement réfléchit à une nouvelle réforme de l'assurance chômage.
00:19:58 On en a parlé avec un raccourcissement de la durée d'indemnisation,
00:20:02 notamment pour les seniors.
00:20:03 On parle aussi de la suppression de certaines prestations sociales.
00:20:07 Sans rentrer pour l'instant dans le détail,
00:20:09 on sait finalement que ce ne seront pas les APL,
00:20:11 les aides au logement, qui seront rabotées.
00:20:13 Quelles sont les autres pistes à l'étude ?
00:20:15 On sait que le ministère du Travail doit par exemple trouver 1,1 milliard d'économies.
00:20:19 On parle d'instaurer un reste à charge sur le CPF,
00:20:21 le compte personnel de formation, reste à charge de 100 euros.
00:20:24 Ce n'est pas avec ça qu'on va trouver les 10 milliards.
00:20:27 Le gouvernement table aussi, dit sa porte-parole,
00:20:29 sur l'argent récupéré de la fraude sociale, fiscale et douanière.
00:20:33 Alors ça c'est bien, on détecte de plus en plus de fraudes,
00:20:35 mais en réalité on n'arrive toujours pas à récupérer plus de 10% de la fraude sociale.
00:20:39 On est toujours loin des 10 milliards.
00:20:41 On évoque aussi la possibilité d'une année blanche.
00:20:44 Une année blanche, c'est-à-dire une année pendant laquelle
00:20:46 on ne va pas indexer différentes prestations et les retraites sur l'inflation,
00:20:49 histoire de ne pas rajouter de dépenses à la dépense.
00:20:52 On dit aussi que des efforts pourraient être demandés aux collectivités locales.
00:20:56 Oui, Emmanuel Macron a laissé entendre que les collectivités locales
00:20:59 dépensaient trop et allaient devoir se serrer la ceinture.
00:21:01 On pourrait imaginer par exemple, pourquoi pas, de réduire leur budget
00:21:04 ou carrément de supprimer une strate dans l'administration locale
00:21:08 entre les métropoles, les intercommunalités, les départements ou les régions.
00:21:13 Aucun tabou, affirme le gouvernement.
00:21:15 Aucun tabou, mais pour l'instant, aucune annonce.
00:21:18 Ça va être difficile à tenir, il va falloir à un moment éclaircir les choses.
00:21:22 [Musique]
00:21:24 C'était votre programme avec Point Fort-Fichez,
00:21:26 spécialiste des portes blindées et serrures de sécurité.
00:21:30 C'était votre programme avec Domexpo.
00:21:32 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
00:21:36 Domexpo, plus d'infos sur domexpo.fr.
00:21:39 Le temps tout de suite, Alexandre Ablan.
00:21:42 La météo avec Groupe Verlaine,
00:21:44 installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:21:48 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:21:50 Retrouvez la météo avec Mosquito Magnet.
00:21:53 Pour ne pas laisser les moustiques profiter du jardin, à votre place.
00:21:56 Mosquito Magnet.
00:21:58 - Alexandra, pas de bonnes nouvelles pour ce week-end, le printemps c'est fini.
00:22:02 - Et oui, c'est vrai que cette semaine, on a eu des conditions météo printanières.
00:22:05 Et bien, à partir de demain, changement de décor avec l'arrivée d'une nouvelle perturbation,
00:22:09 chute drastique des températures.
00:22:11 Ce sera la dégringolade des températures puisqu'on va perdre localement
00:22:15 -10 degrés entre hier et demain.
00:22:18 Des températures qui vont donc chuter à partir de ce week-end.
00:22:21 On va retrouver également de la neige à basse altitude
00:22:24 et quelques petits giboulés des conditions météo, donc beaucoup plus agitées ce week-end,
00:22:29 mais également la semaine prochaine avec donc des températures beaucoup plus fraîches
00:22:33 et qui vont d'ailleurs repasser en dessous des normales de saison.
00:22:35 En attendant, aujourd'hui, on en profite.
00:22:37 C'est vraiment une très belle journée printanière qui vous attend.
00:22:40 On a seulement un petit peu de brouillard ce matin entre le sud-ouest et le nord-est,
00:22:43 entret nuageux près des côtes de la Manche.
00:22:45 Et puis dans l'après-midi, c'est une belle après-midi qui vous attend.
00:22:48 Néanmoins, près des côtes de la Manche, on va voir l'arrivée d'une nouvelle perturbation
00:22:52 qui va donc engendrer un changement de temps, mais partout ailleurs, du grand beau temps
00:22:56 sur 90% du territoire aujourd'hui.
00:22:59 Les températures grandes douceurs ce matin, déjà 10 degrés à Paris,
00:23:02 localement 12 degrés pour le Pays Basque, encore 14 à Perpignan.
00:23:06 Et dans l'après-midi, les températures s'envolent de nouveau.
00:23:08 Température digne d'un mois de mai, voire même d'un mois de juin, avec 17 à Paris,
00:23:13 20 degrés en Bourgogne et localement 24 degrés à Bordeaux,
00:23:16 tout comme du côté de Montpellier où le soleil sera donc au rendez-vous aujourd'hui.
00:23:21 C'est News, il est 6h30, merci d'être là.
00:23:42 Vous regardez la matinale à la une ce matin, 40 ans après le meurtre du petit Grégory
00:23:48 dans les Vosges, de nouvelles expertises sont exigées par la justice.
00:23:53 On va tout vous expliquer dans un instant.
00:23:56 Les écoles les plus à risque vont être sécurisées.
00:23:59 Entre 150 et 200 établissements sont concernés.
00:24:02 Sécurisation notamment pour mettre fin au trafic de drogue
00:24:06 aux abords des établissements scolaires.
00:24:08 C'est ce qu'a annoncé Gabriel Attal.
00:24:10 Une grande opération de contrôle sur les routes menée à Bordeaux
00:24:13 et dans sa région, objectif lutter contre les comportements à risque au volant
00:24:17 et notamment contre les prises de drogue.
00:24:20 Les hommages à Frédéric Mitterrand se multiplient.
00:24:22 L'ancien ministre de la Culture est mort hier à l'âge de 76 ans.
00:24:26 Il est mort d'un cancer.
00:24:27 On va revenir sur sa vie.
00:24:30 Personnage d'iconoclaste.
00:24:34 La justice ordonne donc de nouvelles expertises dans l'affaire Grégory.
00:24:37 Cela fait 40 ans que le mystère perdure autour des conditions
00:24:41 de la mort de petits garçons dans les Vosges.
00:24:43 Des analyses ADN supplémentaires vont être réalisées à la demande de la famille.
00:24:47 Les enregistrements audio du corbeau seront également à nouveau expertisés.
00:24:51 Toutes les informations d'Augustin Donadieu.
00:24:54 Après 40 ans de mystère, sommes-nous sur le point d'identifier l'assassin
00:24:58 du petit Grégory Villemin, retrouvé mort noyé, piézé, point lié
00:25:02 dans la Vologne dans les Vosges le 16 octobre 1984.
00:25:07 Des expertises complémentaires ont été ordonnées par la justice
00:25:09 à la demande de la famille du petit garçon.
00:25:12 Des vérifications techniques et des expertises scientifiques
00:25:16 qui pourraient permettre d'identifier enfin le meurtrier de l'enfant de 4 ans.
00:25:20 La famille a demandé des analyses d'ADN supplémentaires
00:25:23 pour faire des rapprochements entre certaines personnes de la famille
00:25:26 et les profils et les mélanges ADN que l'on a au dossier,
00:25:29 ainsi que de l'audiométrie vocale.
00:25:31 De l'audiométrie vocale, en clair, une analyse pour tenter de définir
00:25:36 une identité vocale de la voix du corbeau.
00:25:39 Compte tenu des progrès de la science, il y a une expertise de faisabilité
00:25:42 qui a été ordonnée pour déterminer ce qu'il est possible de faire
00:25:46 en termes de comparaison de voix avec les enregistrements du corbeau
00:25:49 que l'on a au dossier.
00:25:50 Selon nos confrères d'RTL, de l'ADN a été prélevé durant l'enquête
00:25:54 sur les cordelettes qui entouraient le corps de l'enfant,
00:25:57 son anorak, son menton et même sur certains courriers du corbeau.
00:26:02 Cet ADN sera comparé à celui de Michel Villemin,
00:26:05 oncle du petit garçon, ainsi qu'à d'autres membres de la famille élargie.
00:26:09 - C'est le plus grand mystère, c'est le fait divers
00:26:13 qui a occupé la presse, la France, le Mic.
00:26:17 - Et ça continue.
00:26:18 - Il passionne encore.
00:26:19 - Et ça continue.
00:26:20 Et on ne sait toujours pas qui est le corbeau
00:26:22 et qui a assassiné ce pauvre petit Grégory,
00:26:24 qui aurait 44 ans cette année.
00:26:27 Bon, Gabriel Attal annonce la sécurisation des écoles les plus à risque.
00:26:32 Entre 150 et 200 établissements sont concernés.
00:26:35 Ça fait suite entre autres aux menaces d'attentats
00:26:37 envoyées à des élèves dont on vous parlait hier matin, Chana.
00:26:40 - À l'issue d'une réunion interministérielle,
00:26:42 le Premier ministre a promis, je cite,
00:26:44 de nettoyer les trottoirs aux abords face aux gangs et aux deals.
00:26:48 Chloé Tarka.
00:26:49 - Il fait le tour.
00:26:49 - Renforcer les dispositifs de sécurité aux abords des établissements scolaires,
00:26:54 c'est l'objectif de Gabriel Attal.
00:26:56 En cause, la présence de trafiquants de drogue
00:26:58 à proximité de nombreuses écoles, collèges et lycées.
00:27:01 Selon le Premier ministre,
00:27:02 150 à 200 établissements seraient particulièrement à risque.
00:27:06 - Je le dis de manière très claire,
00:27:07 il faut nettoyer ces trottoirs aux abords des établissements scolaires
00:27:11 et faire en sorte qu'on ne puisse pas avoir ces situations de gangs,
00:27:16 de deals aux abords de nos établissements scolaires.
00:27:19 Des conditions de travail dangereuses pour les élèves de ces établissements,
00:27:22 souvent issus de quartiers défavorisés.
00:27:25 - Il faut déjà qu'il y ait une prise de conscience,
00:27:26 parce que c'est vrai que quand on aborde la question du trafic de drogue
00:27:30 autour des établissements scolaires, c'est un peu un sujet tabou
00:27:34 et c'est vrai que ça touche des établissements,
00:27:36 souvent dans des quartiers paupérisés,
00:27:38 qui sont parfois laissés à l'abandon.
00:27:41 Tous les enfants de la République ont le droit d'aller en cours,
00:27:44 ont le droit d'aller à l'école, au collège, au lycée sans avoir peur.
00:27:48 Il est normal que l'institution scolaire travaille par exemple avec les policiers
00:27:53 pour mettre fin notamment à cette forme d'impunité
00:27:56 qui entoure les établissements scolaires.
00:27:57 - Une nouvelle réunion aura lieu le 4 avril
00:28:00 pour faire le point sur la sécurisation de ces établissements scolaires.
00:28:03 Les prochaines opérations PlaceNet
00:28:05 devraient prévoir un volet particulier pour les écoles.
00:28:08 - Le gouvernement veut s'attaquer tous azimuts au trafic de drogue.
00:28:13 Il va y avoir de nouvelles brigades antidrogue sur le net.
00:28:16 On en parlera avec mon invité à 7h10.
00:28:18 Soyez là si vous le pouvez d'ailleurs.
00:28:20 Et je vous pose cette question ce matin.
00:28:21 Est-ce qu'il faut être beaucoup plus radical dans notre lutte
00:28:24 contre le trafic de drogue ?
00:28:26 Qu'est-ce qu'il faut faire avec les drogués, les consommateurs de drogue,
00:28:31 notamment les craqueux qui errent dans les rues,
00:28:33 qui sont parfois violents, qui volent ?
00:28:34 On va en parler dans un instant avec une habitante
00:28:37 d'un quartier du nord de la capitale.
00:28:38 Vous flashez le QR code et on vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:28:43 À Bordeaux, la gendarmerie a mené une opération de contrôle d'envergure
00:28:46 sur les routes, objectif lutter contre les comportements à risque au volant.
00:28:50 - Et ça concerne également la drogue, Robin,
00:28:52 mais aussi la consommation d'alcool
00:28:53 qui sont l'une des premières causes d'accidents sur la route.
00:28:57 Et vous allez voir que ce fléau touche tout le monde.
00:28:59 Reportage signé Jérôme Rampneau.
00:29:01 - Sur les ronds-points, dans les airs,
00:29:03 les gendarmes de Nouvelle-Aquitaine sont fortement mobilisés ce jeudi soir.
00:29:07 Des opérations de contrôle ciblées sont organisées.
00:29:09 - L'objectif de cette opération, qui s'inscrit dans un cadre zonal
00:29:12 avec près de 800 militaires sur l'ensemble de la zone,
00:29:14 70 pour le département,
00:29:16 c'est de lutter contre les infractions les plus génératrices d'accidents.
00:29:20 En l'occurrence, c'est cet après-midi, l'alcool et la consommation de stupéfiants.
00:29:23 Et c'est évidemment d'être très visibles pour marquer les esprits.
00:29:26 - Des opérations qui sont menées régulièrement
00:29:27 dans le département de la Dordogne avec des résultats édifiants.
00:29:30 - Sur la Dordogne, l'année dernière, c'est 1200 infractions relevées
00:29:34 liées aux stupéfiants,
00:29:36 et qui évidemment sont autant de facteurs aggravants
00:29:38 dans le cadre des accidents de la circulation.
00:29:40 - La consommation d'alcool ou de stupéfiants
00:29:42 ne concerne pas une population particulière.
00:29:44 Cela touche de plus en plus de personnes.
00:29:47 - On n'a pas de profil type de consommateur,
00:29:49 que ce soit d'alcool ou de stupéfiants.
00:29:50 Et sur la Dordogne, ce qui a été remarqué,
00:29:52 c'est que les accidents arrivaient le plus souvent le vendredi après-midi.
00:29:55 Donc certainement un moment où on relâche un peu la pression.
00:29:58 Et ça engendre évidemment des comportements à risque sur la route.
00:30:02 - Des comportements à risque qui ont abouti en Dordogne l'année dernière
00:30:05 à 28 morts et 215 blessés sur la route.
00:30:08 - Voilà, vous l'avez compris, ce n'est pas à Bordeaux,
00:30:12 comme je vous l'avais dit, mais c'était à Périgueux.
00:30:14 Mais ça ne change pas grand-chose au problème.
00:30:16 Mais petite précision.
00:30:17 Bon, en Belgique, le vote aux élections européennes
00:30:20 est maintenant obligatoire pour les 16-17 ans.
00:30:22 C'était déjà le cas pour les plus de 18 ans.
00:30:24 Vote obligatoire, sinon vous avez une amende.
00:30:26 Alors, les sanctions sont rarement appliquées, mais ça existe.
00:30:28 Et là, maintenant, la Cour constitutionnelle belge a tranché hier soir.
00:30:31 Cette obligation de vote concerne également les 16-18 ans.
00:30:36 Pour une absence non justifiée dans l'isoloir,
00:30:39 ils risquent une amende allant de 40 à 200 euros.
00:30:42 Même si, il faut le dire, ces sanctions sont rarement appliquées.
00:30:45 Le vote obligatoire, c'est une bonne chose ou pas ?
00:30:47 Alors, en Belgique, il y avait un vrai sujet de participation.
00:30:51 Donc, sans vote obligatoire, vous avez des urnes qui sont à moitié vides.
00:30:55 C'est moins politisé que la France, la Belgique.
00:30:56 Alors, moi, j'ai vécu en Belgique, je peux vous dire qu'il n'y a pas eu de gouvernement.
00:30:58 Ils ont eu le record du monde.
00:31:00 Ils ont été battus depuis, je crois, par la Libye.
00:31:02 Mais ils ont eu le record du monde de pays sans gouvernement.
00:31:05 Donc, il y avait un gouvernement pour gérer les affaires courantes.
00:31:08 Mais ça s'est très bien passé.
00:31:10 Mais effectivement, la Belgique n'est pas du tout un peuple politisé.
00:31:13 On va peut-être l'essayer en France.
00:31:14 On a un sujet là qui arrive.
00:31:15 On avait un reportage ce matin sur...
00:31:18 Alors, Emmanuel Macron appelle ça "l'aide à mourir" pour ne pas appeler ça "euthanasie".
00:31:21 En Belgique, l'euthanasie pour les enfants est passée.
00:31:23 Il n'y a pas eu une manifestation, rien du tout.
00:31:25 Donc, même sur les sujets de société qui peuvent tendre un pays,
00:31:28 ils ne s'expriment pas beaucoup.
00:31:30 Et ce n'est pas un peuple très politisé.
00:31:31 Oui, c'est bien moins politisé.
00:31:32 La France, c'est l'extrême inverse.
00:31:35 Alors, la France, c'est l'extrême inverse.
00:31:36 Mais là, en Belgique, ça passe crème, comme on dit.
00:31:41 Le monde politique rend hommage à Frédéric Mitterrand,
00:31:44 ce grand homme de télévision, ancien ministre de la Culture,
00:31:46 passionné de cinéma, mort hier à l'âge de 76 ans.
00:31:50 Il luttait depuis plusieurs mois contre un cancer particulièrement agressif.
00:31:53 Emmanuel Macron regrette déjà ses légendaires "bonsoir",
00:31:56 un homme qui a eu mille existences.
00:31:59 Nicolas Sarkozy salue son ancien ministre qui ne laissait personne indifférent.
00:32:03 Mathilde Ibanez.
00:32:05 C'est une pluie d'hommages du monde politique pour Frédéric Mitterrand,
00:32:08 un homme passionné de cinéma, de littérature et de télévision.
00:32:11 Une voix unique, saluée par Emmanuel Macron.
00:32:14 Ces légendaires "bonsoir" vont nous manquer.
00:32:16 Des cinémas d'arrêt d'essai, Frédéric Mitterrand vécu mille existences,
00:32:20 toutes tissées d'un fil rouge, la culture pour chacun.
00:32:22 Plongé dans le monde politique, il rejoint la droite en 2009,
00:32:25 où il devient ministre de la Culture sous François Fillon.
00:32:28 L'ancien président Nicolas Sarkozy se souvient d'un homme particulièrement enthousiaste.
00:32:32 Je l'avais choisi comme ministre de la Culture,
00:32:35 et il m'avait fait une petite blague,
00:32:38 puisqu'il avait cru, bon le pauvre, tellement enthousiaste.
00:32:42 Figurez-vous qu'il m'avait annoncé sa nomination lui-même,
00:32:46 24 heures avant que le gouvernement ne fût connu.
00:32:49 Une figure politique, mais surtout une personnalité singulière.
00:32:52 On pouvait l'aimer, ne pas l'aimer, mais ne laisser pas indifférent.
00:32:56 C'était un homme qui méritait d'être aimé.
00:32:59 L'actuel ministre de la Culture, Rachida Dati, a de nus à saluer son élégance.
00:33:03 Le public aimait sa sophistication presque surannée,
00:33:06 le ton particulier de sa voix avec laquelle il s'exprimait dans un français ciselé.
00:33:11 Fredo devint une de nos figures familières, celui qui savait si bien.
00:33:14 Frédéric Mitterrand aura su marquer à travers des décennies l'audiovisuel français.
00:33:19 J'avais oublié cette anecdote, c'est vrai qu'il avait annoncé
00:33:23 24 heures avant l'Elysée qu'il était ministre.
00:33:27 Ce qui ne se fait pas évidemment, on attend que ce soit annoncé officiellement.
00:33:31 Bon voilà, c'était Frédéric Mitterrand et c'est ce qu'on aimait bien chez lui.
00:33:37 Oui, Gauthier ?
00:33:38 Ça a été refait il y a quelques jours, enfin il y a quelques semaines.
00:33:40 Je vous rappelle que Gérald Darmanin a annoncé lui-même
00:33:42 qu'il était reconduit au poste de ministre de l'Intérieur
00:33:44 quand Gabriel Attal est arrivé à Matignon.
00:33:47 Donc cette tradition ne s'est pas perdue chez certains ministres.
00:33:50 Cette scène amusante que je voulais vous montrer ce matin, ça se passe en Italie.
00:33:53 La police de Romano di Lombardia a rapporté deux canapés chez son propriétaire.
00:34:00 Regardez, il les avait abandonnés comme ça, il les avait jetés dans un champ.
00:34:03 Oui, en fait en italien, il est écrit "tu as perdu quelque chose".
00:34:07 Donc là on voit les canapés dans le champ, ils sont ensuite chargés dans une baine
00:34:11 avant d'être redéposés dans le jardin du propriétaire.
00:34:15 Voilà une façon de faire passer un message contre l'abandon de déchets dans la nature.
00:34:20 Franchement, les Italiens nous donnent une leçon.
00:34:23 Comme dans la pub des canapés, ils ont dit "et voilà".
00:34:25 Et voilà !
00:34:27 Allez, retour à l'envoyeur.
00:34:30 Consommation de crack, on va aller dans un instant dans le quartier de la Villette
00:34:34 retrouver Stéphanie Benoit, porte-parole de l'association Villette Village.
00:34:38 Mais tout d'abord le sport.
00:34:39 Que vous soyez le roi du design ou la reine des animaux,
00:34:44 retrouvez votre programme avec Château d'Axe.
00:34:47 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.
00:34:48 Ce programme vous est proposé par la maison horlogère Colin McArthur
00:34:54 et sa montre hommage Johnny Hallyday.
00:34:57 Kevin Mayer a abandonné, Shana.
00:34:59 Oui, il a abandonné le décathlon de San Diego en Californie.
00:35:02 On l'a appris cette nuit, touché à l'adducteur droit.
00:35:05 Le Français de 32 ans s'est arrêté au saut en hauteur,
00:35:08 la quatrième des dix épreuves du décathlon.
00:35:10 Alors on s'inquiète pour les JO,
00:35:12 parce que Kevin Mayer fait partie des chances de médaille pour les Français.
00:35:15 Il n'a pas réussi à terminer un décathlon depuis le début de la période de qualification olympique.
00:35:19 À rue droite, il devra impérativement le faire avant le 30 juin prochain.
00:35:26 Ce programme vous a été proposé par la maison horlogère Colin McArthur
00:35:31 et sa montre hommage Johnny Hallyday.
00:35:33 Que vous soyez la reine de la déco ou le roi du zen,
00:35:36 c'était votre programme avec Château d'Axe.
00:35:39 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.
00:35:41 Les craqueux de retour, les consommateurs de craques de retour
00:35:46 dans le nord de Paris, dans le quartier de la Villette.
00:35:48 On sera avec une habitante dans un instant.
00:35:50 À tout de suite.
00:35:51 C News, il est 7h moins le quart.
00:35:59 Merci d'être avec nous Stéphanie Benoit, porte-parole de l'association Villette Village,
00:36:04 quartier de la Villette.
00:36:05 Bonjour.
00:36:06 Consommation de craques, le retour des dealers et consommateurs à la porte de la Villette.
00:36:12 On en parle.
00:36:13 Reportage C News.
00:36:14 On le verra à nouveau le reportage à 7h.
00:36:17 Ce que vous vivez, on va être clair, personne n'a envie de le vivre.
00:36:20 Les consommateurs de craques sont dans la rue.
00:36:23 On est allé sur place, on l'a constaté.
00:36:25 Racontez-nous.
00:36:26 Effectivement, comme vous dites, personne n'a envie de le vivre.
00:36:29 Je ne souhaite même pas à mon pire ennemi, c'est-à-dire que c'est de nouveau,
00:36:33 on est de nouveau après un an de camp de craques.
00:36:36 Alors là, c'est dans une dimension un peu différente parce qu'ils ont diffusé le problème.
00:36:42 Il n'y a plus cette notion de campement, comme on a connu à Forceval,
00:36:46 qui a pu atteindre jusqu'à 1500 personnes.
00:36:49 Alors autant des consommateurs que des dealers.
00:36:53 Et de fait, c'est de nouveau la peur qui revient.
00:36:58 Mais de toute façon, elle n'était jamais vraiment partie parce qu'on se doutait bien
00:37:01 qu'ils allaient revenir à un moment donné.
00:37:04 C'est le cas à Stalingrad, c'est le cas à Eole, c'est le cas dans le 18e.
00:37:08 Donc, c'est de nouveau la peur, la peur qui ressurgit et qui nous use, mais littéralement.
00:37:19 Comment se comportent les craqueux dans la rue tous les jours ?
00:37:24 Il faut savoir qu'en fait, ces toxicomanes, nous on se lève le matin comme but d'aller travailler.
00:37:32 Certains d'entre nous, on se lève le matin comme but d'aller travailler.
00:37:35 Un toxico, lui, sa seule motivation, c'est de pouvoir se procurer sa dose de craque
00:37:40 à n'importe quel moyen, j'ai envie de dire.
00:37:41 Donc, d'une, de fait, il va s'adonner à de la mendicité qui va souvent finir par de l'agression
00:37:47 parce que les riverains, on n'a pas malheureusement un compte extensible,
00:37:52 un compte en manque extensible et puis on est surtout usé, en fait,
00:37:56 que ce soit en plus les mêmes quartiers qui soient concernés
00:38:01 et souvent des quartiers populaires, pour ne pas dire précaires.
00:38:05 Donc, on ne peut malheureusement pas aider tout le monde.
00:38:10 Et puis, moi, par simple conviction, distribuer de l'argent pour du craque,
00:38:16 ça me... Non, j'ai un peu de mal.
00:38:19 Et puis, il y a un moment, il faut que les Parisiens puissent vivre en toute sécurité,
00:38:23 puissent sortir le soir en toute sécurité.
00:38:26 Il faut que vous puissiez sortir à minuit en toute sécurité en bas de chez vous.
00:38:29 Et aujourd'hui, ce n'est pas le cas.
00:38:30 Donc, il y a une rupture d'égalité.
00:38:31 Ce n'est pas le cas et pourtant, c'est le cas dans d'autres quartiers.
00:38:34 On l'autorise dans d'autres quartiers.
00:38:36 Donc, on est vraiment considéré, je pense à vraiment tous les quartiers
00:38:41 qui sont concernés aujourd'hui, on est vraiment considéré
00:38:44 comme des citoyens de seconde zone.
00:38:45 Et pourtant, je paye mes impôts, même titre que dans le 16e, au même titre que...
00:38:50 Et puis là, on parle de la capitale, mais c'est vrai à Marseille, c'est vrai à Lyon,
00:38:55 c'est vrai dans toutes les grandes villes désormais
00:38:57 et maintenant dans certaines villes moyennes.
00:39:00 Bon.
00:39:00 Et on fait des plans XXL de lutte contre la drogue, comme M. Macron l'a annoncé.
00:39:06 Ça concerne le cannabis et pourquoi le craque,
00:39:10 on l'autorise à travers l'installation de salles de consommation
00:39:13 ou là récemment, on vient d'apprendre l'installation de structures d'accueil
00:39:17 au pied d'un immeuble à 60 mètres d'une crèche ou d'une école.
00:39:20 Vous vous sentez abandonné par la mairie de Paris, Stéphanie Benoît ?
00:39:23 Alors, au-delà d'être abandonné, on se sent complètement bafoué.
00:39:26 On se sent là.
00:39:27 Aujourd'hui, une réunion doit se tenir, toujours dans l'entre-soi,
00:39:31 avec la préfecture, la mairie, les associations, la RS.
00:39:34 Et encore une fois, les grands absents, ce sont les riverains.
00:39:37 Ah bah oui, c'est gênant les riverains.
00:39:38 Pourquoi ? Parce que les riverains, ils disent la réalité.
00:39:41 Donc, on n'est pas entre soi, c'est ce que vous dites.
00:39:45 C'est pour ça que je ne vous invite pas, parce que vous allez décrire la réalité.
00:39:48 La réalité, elle n'est pas terrible.
00:39:50 Les riverains expriment leur peur et à travers cette peur-là,
00:39:53 il faut vraiment comprendre que ce sont nos quartiers où nous vivons,
00:39:57 où nous travaillons, où il y a des enfants, où il y a des personnes âgées.
00:40:00 Et c'est inadmissible.
00:40:02 Écoutez, on vous souhaite bon courage.
00:40:04 On ne vous oublie pas.
00:40:05 On suit le dossier, évidemment, sur CNews et on va continuer à en parler,
00:40:09 à faire notre métier pour décrire la réalité de ce que vous vivez.
00:40:13 Merci.
00:40:13 Merci beaucoup Stéphanie Benoit.
00:40:15 Bon courage à vous.
00:40:16 Merci.
00:40:16 Merci, bonne journée.
00:40:17 A bientôt.
00:40:18 On va parler du dernier album d'Alain Chanfort.
00:40:20 Il nous dit que c'est son ultime opus.
00:40:22 C'est tout de suite.
00:40:23 Détendez-vous devant votre programme avec Stressless,
00:40:27 des fauteuils, des canapés et des chaises au design norvégien et au confort unique.
00:40:32 Voilà Alain Chanfort qui sort son album nommé L'impermanence.
00:40:37 Le dernier, il nous dit.
00:40:38 Le dernier, après 50 ans de carrière, il a été composé pendant le confinement en mars 2020.
00:40:44 Et on écoute et on regarde tout de suite le clip de son premier single La Grâce.
00:40:49 L'humanité combat tous indifféremment.
00:40:58 Ne serait-ce que de guerlasses, sans ne plus y croire des masses.
00:41:14 Tabassé par la vie qui tabasse, aurais-je su fondre la glace ?
00:41:26 Détendez-vous, confortablement installé.
00:41:33 C'était votre programme avec les fauteuils et canapés Stressless.
00:41:37 Olivier Véran, vous vous souvenez, le ministre de la Santé, porte-parole du gouvernement.
00:41:42 Il redevient médecin et il devient médecin esthétique.
00:41:47 Il va faire de la chirurgie esthétique.
00:41:49 C'est étonnant.
00:41:50 Quand on a dit que la priorité, c'était la lutte contre les déserts médicaux, il est neurologue.
00:41:55 Il manque des neurologues en France.
00:41:57 Il se confie à nos confrères du Parisien.
00:41:59 Et on y revient dans un instant avec vous, Gauthier Lebret.
00:42:02 A tout de suite.
00:42:03 Allez, on va parler d'Olivier Véran.
00:42:08 Olivier Véran qui rejoint le secteur de la chirurgie esthétique.
00:42:12 L'ancien ministre de la Santé, l'ancien porte-parole du gouvernement.
00:42:15 Une journée par semaine, il opérera dans une clinique privée près des Champs-Elysées.
00:42:19 Et Gauthier Lebret, il fait des confidences étonnantes dans le Parisien ce matin.
00:42:23 Alors, c'est une reconversion qui ne passe pas, Romain,
00:42:25 puisque Olivier Véran, qui est médecin lui-même,
00:42:27 qui a donc été effectivement ministre de la Santé pendant la période Covid,
00:42:30 avait dit qu'en plus de son mandat de député, il renfilerait la blouse une fois par semaine.
00:42:36 Donc, tout le monde disait bravo à l'ancien ministre de la Santé.
00:42:39 Non seulement il va faire la loi, mais en plus, il va aider les Français qui souffrent à l'hôpital public
00:42:44 ou pourquoi pas aux urgences, ou pourquoi pas dans un service effectivement de neurologie,
00:42:48 puisque c'est sa formation d'origine.
00:42:51 Eh bien non, pas du tout.
00:42:53 Direction une clinique privée, non loin des Champs-Elysées,
00:42:56 pour l'ancien ministre de la Santé, spécialisé dans la chirurgie esthétique.
00:43:00 Il était d'ailleurs dans cette clinique cette semaine en formation,
00:43:04 avec une très jeune clientèle, cette clinique.
00:43:06 On peut lire ça dans les colonnes du Parisien, 50% de la clientèle à moins de 35 ans.
00:43:11 C'est 5500 interventions par an de chirurgie esthétique, 13 millions d'euros de chiffre d'affaires.
00:43:17 Donc, à mon avis, de l'argent à se faire dans cette clinique des Champs-Elysées.
00:43:20 Alors, leur spécialité, c'est quoi ?
00:43:22 C'est les augmentations mammaires, c'est les liposutions et c'est les phalloplasties, l'augmentation du pénis.
00:43:28 Alors, ça ne sera pas le domaine d'activité de l'ancien porte-parole du gouvernement.
00:43:32 C'est ce que dit Olivier Véran dans les colonnes du Parisien.
00:43:34 Je vais vous dire ce qu'il dit. "Je ne toucherai ni à des pénis, ni à des fessiers et je serai très loin des prothèses mammaires."
00:43:41 Alors, je vous jure, ouvrez le Parisien ce matin.
00:43:44 C'est une vraie citation. Cette citation existe.
00:43:47 Ce n'est pas du tout un site parodique.
00:43:49 Il a vraiment dit cela au second degré, jurent les journalistes du Parisien, bien sûr.
00:43:53 Oui, on a l'impression qu'il y a une petite digue cassée d'échelle, Olivier Véran, depuis qu'il n'est plus au gouvernement.
00:43:59 Il va à la télévision en t-shirt. Il est très jeune, Olivier Véran.
00:44:02 Ça grince des dents chez les médecins.
00:44:04 Alors là, ils ne rigolent pas du tout, les médecins, parce que ça ne les a pas du tout fait rire, la phrase d'Olivier Véran.
00:44:08 Notamment, l'ordre des médecins qui s'étranglent.
00:44:10 On parle d'incompréhension, de consternation.
00:44:14 On dit qu'il est évident que l'on attend une cohérence dans l'engagement et de l'exemplarité de la part d'un ministre.
00:44:18 C'est le président de la Santé publique de l'Ordre des médecins qui le dit dans les colonnes du même Parisien.
00:44:23 Alors, Olivier Véran, il a fait quoi ?
00:44:25 Il a fait le choix de penser à lui et pas aux autres.
00:44:28 Il a pensé, voilà, il a fait un peu d'égoïsme.
00:44:30 Il ne pense pas à l'intérêt général.
00:44:32 Donc, certains ont cru à une blague et d'autres expliquent que la parole publique n'a plus aucune crédibilité.
00:44:37 Le seul problème, c'est toujours le décalage entre la parole et les actes.
00:44:40 Il fait bien ce qu'il veut, Olivier Véran, mais après, c'est compliqué d'aller parler des déserts médicaux sur les plateaux,
00:44:45 du manque de médecins quand soi-même, on fait le choix de faire de l'argent et de faire de la chirurgie esthétique.
00:44:50 Ce qui n'est absolument pas interdit, de gagner de l'argent.
00:44:52 Bien sûr, c'est le double discours.
00:44:54 C'est un acte cohérent avec le message qu'il divulguait quand il était ministre de la Santé.
00:45:01 Olivier Véran, qui est en partie responsable d'une nouvelle audition à l'Assemblée.
00:45:04 Ah oui, alors, c'est un autre sujet.
00:45:06 C'est un autre sujet. D'ailleurs, il répond aux critiques aussi dans Le Parisien.
00:45:08 Il dit "Quoi que je fasse, il y aura eu des critiques".
00:45:10 Donc, il balaye cela d'un revers de la main.
00:45:12 Mais effectivement, Olivier Véran, il a deux actualités.
00:45:14 Il y a Le Parisien et puis il y a une commission d'enquête pour la réattribution des fréquences de la TNT.
00:45:20 Et tiens, tiens, qui va être auditionné par cette commission d'enquête dans les jours qui viennent ?
00:45:23 Yann Barthez et Julien Belvert de Quotidien.
00:45:26 Et pourquoi ? C'est en partie à cause d'Olivier Véran.
00:45:28 Parce que quand il est venu faire sa rentrée médiatique après avoir quitté le porte-parole du gouvernement,
00:45:33 il a fait le choix d'aller sur le plateau de Quotidien.
00:45:34 Et il les a félicités de ne pas recevoir le Rassemblement national,
00:45:39 de boycotter le Rassemblement national, qui a fait 42 % Marine Le Pen à la dernière élection présidentielle.
00:45:44 Et il souhaiterait que tous les médias fassent comme Quotidien
00:45:47 et que le Rassemblement national n'ait plus un micro ou que ce soit,
00:45:51 alors qu'il représente 42 % des Français et qu'ils ont 88 députés à l'Assemblée nationale.
00:45:56 Donc Yann Barthez et Julien Belvert, parce que cet extra avait évidemment fait beaucoup de bruit sur les réseaux sociaux.
00:46:01 Les députés du Rassemblement national ont ensuite fait le choix de demander une audition de Julien Belvert et de Yann Barthez.
00:46:07 Le président de la commission d'enquête quant à Bataillon de Renaissance a accepté.
00:46:11 Et donc Yann Barthez et Julien Belvert peuvent dire merci Olivier Véran.
00:46:15 Merci Gauthier Lebret.
00:46:16 Olivier Grégoire, ministre délégué chargé des entreprises, du tourisme et de la consommation, sera avec nous.
00:46:21 Je l'interrogerai, tiens, sur la reconversion de son ancien collègue Olivier Véran.
00:46:25 Et puis il a des annonces à faire sur le tourisme.
00:46:28 Olivier Grégoire, 8h10 sur CNews et sur Europe 1.
00:46:31 Le temps tout de suite avec Alexandra Blanc.
00:46:33 Encore une belle journée printanière, Alexandra.
00:46:54 Oui, en effet, avec des conditions météo qui vont rester plutôt agréables aujourd'hui.
00:46:58 Au programme, un temps sec et ensoleillé.
00:47:00 Ce matin, on a un peu de brouillard, notamment sur les régions du Nord ou encore le long de la Garonne.
00:47:04 Mais après dissipation des brouillards, c'est une très belle après-midi qui vous attend.
00:47:08 Au programme, donc un temps sec et ensoleillé cet après-midi, excepté près des Côtes de la Manche,
00:47:12 avec donc l'arrivée d'une nouvelle perturbation.
00:47:14 Perturbation qui va donc engendrer un changement de temps pour ce week-end.
00:47:18 On va peut-être le voir avec des températures qui, en plus, restent très douces pour la saison.
00:47:22 Et oui, donc cet après-midi, quelques averses, notamment près des Côtes de la Manche.
00:47:25 Un temps assez nuageux au pied des Pyrénées.
00:47:27 Côté températures, grande douceur avec 10 degrés ce matin à Paris ou encore déjà 14 degrés du côté de Perpignan.
00:47:33 Et dans l'après-midi, des températures s'envolent.
00:47:36 Température estivale digne d'un mois de juin, notamment à Bordeaux ou encore à Montpellier, avec 24 degrés.
00:47:41 Vous aurez 22 degrés à Lyon, 23 degrés à Limoges et localement jusqu'à 20 degrés en Bourgogne.
00:47:50 - C'était La Météo avec Mosquito Magnet.
00:47:52 Pour ne pas laisser les moustiques profiter du jardin, à votre place, Mosquito Magnet.
00:47:57 - Chaud l'été, froid l'hiver, c'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:48:01 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
00:48:04 groupeverlaine.com
00:48:06 - Le journal de 7h.
00:48:07 Merci d'être avec nous sur CNews à la une.
00:48:09 Ce matin, un quartier à nouveau gangréné par le trafic de drogue, on en parle.
00:48:13 Et nous sommes allés sur place.
00:48:15 Pas n'importe quelle drogue.
00:48:16 Parmi les pires, le crack, c'est le quartier de la Villette, dans le nord de la capitale.
00:48:21 De nombreux réseaux de trafic de drogue se développent désormais sur Internet.
00:48:25 Gérald Darmanin veut créer des cyberpatrouilles.
00:48:27 Est-ce que ce sera vraiment efficace ?
00:48:29 Je poserai la question à Denis Trocero, journaliste, police, justice.
00:48:33 Il sera avec nous invité de la matinale à 7h10.
00:48:38 Malgré la hausse des prix des carburants, les stations-services en France se portent mal.
00:48:42 Les fermetures se multiplient.
00:48:44 Le détail avec l'homique guillot.
00:48:47 Et puis c'est la 30e édition du Cid Action aujourd'hui.
00:48:50 Et tout le week-end, les personnes atteintes du VIH sont parfois fortement discriminées.
00:48:55 On est allé à la rencontre d'un groupe d'aide qui les prend en charge bénévolement.
00:48:59 Insécurité, agression, nuisance, les riverains de la porte de la Villette à Paris sont à bout
00:49:06 après le retour des consommateurs de crack au score de Forceval.
00:49:09 Un sentiment partagé par les commerçants puisque beaucoup d'établissements ont dû fermer définitivement.
00:49:13 Ils acceptent de répondre à nos questions mais préfèrent garder l'anonymat pour des raisons de sécurité.
00:49:18 Reportage de Régine Delfour et Jean-Laurent Constantini.
00:49:22 Martine est au bord des larmes.
00:49:24 Après le démantèlement du camp de Forceval en octobre 2022,
00:49:28 elle pensait pouvoir enfin revivre sereinement dans son quartier.
00:49:32 Mais depuis deux mois...
00:49:33 On est empêchés de rentrer dans nos immeubles.
00:49:35 On est agressés sur les trottoirs, agressés dans les restaurants, agressés sur les terrasses.
00:49:41 C'est usant, ça fait depuis 2021 qu'on subit ça et on n'arrive pas à comprendre
00:49:46 comment on peut laisser des populations à vivre tout ça.
00:49:50 C'est intolérable, intolérable.
00:49:53 Les consommateurs de crack de retour porte de la Villette sont prêts à tout pour acheter leur dose.
00:49:58 Riverains mais aussi commerçants comme Marie redoublent de vigilance.
00:50:03 Justement dans la rue où je suis, ils cassent les voitures pour prendre tout et n'importe quoi,
00:50:07 que ce soit un bonnet qui traîne ou un câble d'iPhone ou de téléphone de recharge.
00:50:14 Ils cassent.
00:50:14 Le matin quand je viens, je regarde devant, derrière, à droite, à gauche, je regarde où je vais.
00:50:19 Samir se sent abandonné par les autorités.
00:50:22 Restaurateur, son chiffre d'affaires a fortement chuté.
00:50:26 Le business ne marche plus à cause de ces gens-là.
00:50:29 Les gens nous fuient parce qu'ils ont peur de se faire agresser.
00:50:33 Le problème, c'est mes clients.
00:50:34 On n'est pas à l'abri qu'il y ait vraiment une vraie agression parce que ces gens-là,
00:50:38 ils ont quand même des couteaux, ils ont quand même des couteaux.
00:50:41 Ils ne viennent pas comme ça les mains vides.
00:50:42 Les terrasses restent désespérément vides.
00:50:45 De nombreux commerces ont mis la clé sous la porte.
00:50:50 Voilà, je vous pose la question ce matin, depuis le début de la matinale,
00:50:52 est-ce qu'il faut être beaucoup plus radical dans notre lutte contre le trafic de drogue,
00:50:56 contre les trafiquants de drogue ?
00:50:57 Et puis, que faire avec les consommateurs de crack qui volent, qui sont parfois violents ?
00:51:02 Vous avez peut-être des solutions, des idées.
00:51:04 Vous flashez le QR code, vous enregistrez votre vidéo
00:51:06 et on vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:51:09 Le bilan de l'opération Place Nett à Vénissieux, dans la banlieue lyonnaise.
00:51:13 Au total, 59 personnes interpellées ces deux dernières semaines, Chana.
00:51:17 Alors pour les saisies, on recense 31 kilos de drogue, dont 26 kilos de cannabis,
00:51:22 58 000 euros en liquide, deux armes de poing.
00:51:26 Les syndicats de police se félicitent de ces résultats,
00:51:28 mais regrettent de ne pas avoir autant de moyens tout au long de l'année.
00:51:32 Écoutez Christophe Pradié de l'UNSA.
00:51:34 Les opérations Place Nett, pour nous, c'est une évidence.
00:51:38 Ce n'est pas deux mois par an, ça devrait être toute l'année qu'on les fait.
00:51:41 Voilà, c'est comme ça que ça devrait fonctionner.
00:51:43 Malheureusement, aujourd'hui, on a l'impression quand même qu'on est en pleine communication.
00:51:46 On est en train de faire ça quelques mois avant les élections ou je ne sais pas pourquoi.
00:51:50 En tout cas, ça va durer deux mois et ensuite,
00:51:52 on a l'impression qu'on va tout arrêter et que plus rien ne va se faire.
00:51:54 Donc, si on met ces opérations Place Nett en place, c'est bien, il faut le faire.
00:51:57 Effectivement, ça rapporte, ça vaut le coup.
00:52:00 Même si derrière, la justice, malheureusement, n'est jamais assez sévère.
00:52:04 Du moins, à notre goût en tout cas.
00:52:05 Mais quoi qu'il en soit, oui, ça vaut le coup de le faire.
00:52:07 Les conditions de travail des agents de l'OFAST,
00:52:11 pointés du doigt par le Rassemblement national.
00:52:13 L'OFAST, c'est l'office anti-stupe.
00:52:16 Et notamment, regardez, l'antenne de l'office anti-stupe de l'aéroport d'Orly,
00:52:21 qui est installée dans un hangar qui est très mal isolé.
00:52:24 Conditions de travail très compliquées,
00:52:25 alors qu'on dit que la lutte contre le trafic de drogue est une priorité.
00:52:29 Il fait très froid l'hiver, très chaud l'été, il y a des rats.
00:52:32 Et les toilettes sont, vous savez, les mêmes que l'on retrouve dans les festivals de musique,
00:52:35 les toilettes sèches, en préfabriqués.
00:52:38 Plusieurs députés Rassemblement national ont visité ces locaux,
00:52:41 qui, il y a quatre ans, devaient être des locaux temporaires.
00:52:44 C'est Léa Barotte.
00:52:45 Cela devait être provisoire, mais depuis 2020,
00:52:49 l'office anti-stupefiant de l'aéroport d'Orly
00:52:52 est installé dans une zone de fret, dans un hangar.
00:52:55 Problème, la douzaine d'enquêteurs présents sur place,
00:52:57 ils travaillent dans des conditions d'insalubrité, voire d'insécurité.
00:53:01 Ils dénoncent un manque de ventilation, un manque d'isolation, la présence de rongeurs.
00:53:06 Les cellules de garde à vue sont en module préfabriqué
00:53:09 et les sanitaires de chantier des suspects sont à proximité de la salle de repos.
00:53:13 Je vous propose d'écouter leur représentant syndical.
00:53:16 Mes collègues aujourd'hui de l'antenne, quand ils prennent leur pause entre midi et deux,
00:53:20 ils sont dans un hangar où il fait 40 degrés l'été, où il fait 11 degrés l'hiver,
00:53:24 à 5 mètres des WC de chantier.
00:53:26 Alors vous imaginez, quand vous avez un garde à vue qui veut aller faire ses besoins,
00:53:30 mes collègues en fait, ils ont le son, ils imagent, ils ont tout.
00:53:33 Après leur visite, les parlementaires du Rassemblement national se sont dit choqués et indignés.
00:53:39 Ils comptent bien interpeller Gérald Darmanin sur ce sujet.
00:53:42 Cela contraste avec les propos d'auto-congratulation tenus par les ministres.
00:53:45 On ne met pas les moyens adéquats.
00:53:47 Nous allons demander des comptes à M. Darmanin,
00:53:49 qu'il fanfaronne un peu moins, qu'il agisse un peu plus.
00:53:52 Plusieurs hypothèses de déménagement sont à l'étude,
00:53:55 mais pour l'instant, les agents de l'OFAS de Dorly ne savent toujours pas la date de leur départ du hangar.
00:54:01 Voilà, c'est scandaleux.
00:54:03 Qui a envie de travailler dans ces conditions-là,
00:54:05 alors qu'on dit que c'est une priorité la lutte contre le trafic de drogue ?
00:54:08 C'est pour ça qu'on vous le montre et c'est pour ça qu'on vous en parle.
00:54:11 C'est aujourd'hui le début de la 30e édition du CID Action.
00:54:14 C'est pour ça qu'on porte un petit ruban rouge,
00:54:17 voilà, sur nos vestons, sur nos chemises, pour Shana.
00:54:22 Et voilà.
00:54:25 J'ai eu un peu ton surtomp.
00:54:26 Ton surtomp, on le voit pas très bien.
00:54:27 Je ne suis pas du mettre du rouge aujourd'hui, mais en tout cas, je représente l'action et je te soutiens.
00:54:31 Et à cette occasion, on est allés à la rencontre de bénévoles
00:54:34 et de personnes prises en charge dans une association bordelaise.
00:54:38 Le GAPS, c'est un groupe d'aide psychologique et sociale pour les personnes porteuses du VIH,
00:54:43 parfois isolées socialement, elles subissent tous les jours des discriminations.
00:54:48 Reportage d'Antoine Estève.
00:54:51 Rodolphe a quitté son pays d'Europe de l'Est dans une situation de grande précarité.
00:54:55 Il était porteur du virus et victime de terribles discriminations au quotidien,
00:54:59 même avec ses amis.
00:55:00 Quand il me croisait, il me posait la question.
00:55:03 "Ah salut, c'est toi, t'es encore vivant ?"
00:55:06 Il m'appelait le cadavre qui marche encore.
00:55:09 Il constate qu'il y a encore de nombreuses incompréhensions face à cette maladie.
00:55:12 Pourquoi on n'a pas peur quand il y a quelqu'un qui a la grippe ?
00:55:16 C'est une maladie qui s'est transmise, mais les gens n'ont pas peur.
00:55:21 Les personnes suivies par l'association vivent avec le VIH,
00:55:24 mais sont aussi vulnérables, en difficulté financièrement, sans emploi ou sans logement.
00:55:29 Il y a plusieurs personnes qui m'ont aidé à faire toutes les démarches.
00:55:33 Je pourrais continuer ici à travailler, à vivre ici en France.
00:55:38 Une grande majorité des personnes qui vivent avec le VIH sont sous traitement
00:55:42 et sont en parfaite santé.
00:55:44 Pourtant, leur vie est toujours compliquée.
00:55:46 On a eu des cas, enfin on est par dizaines de personnes qui ont perdu leur emploi
00:55:49 parce que la pathologie s'est ébrutée, qui ont perdu leur compagnon,
00:55:52 qui ont été bannis de leur communauté.
00:55:54 Enfin, ça c'est encore aujourd'hui, c'est monnaie courante.
00:55:56 Cette association va bientôt disparaître.
00:55:58 Ses activités seront intégrées au CHU de Bordeaux.
00:56:01 Ici, on a peur que les personnes aidées se retrouvent seules.
00:56:03 On n'a vraiment aucune garantie sur le fait qu'on pourra continuer
00:56:06 à accompagner les personnes avec la même qualité.
00:56:09 Est-ce que dans trois ans, le GAP, ce sera un souvenir dissous à l'intérieur du CHU ?
00:56:13 Ou est-ce qu'au contraire, le CHU va vraiment valoriser notre travail
00:56:16 et nous permettre de maintenir la qualité d'accompagnement ?
00:56:18 On n'en a aucune idée.
00:56:19 Le CIDACTION permet de mettre en lumière le travail quotidien de ces volontaires
00:56:23 et d'expliquer encore et toujours que le VIH est devenu une maladie, comme les autres.
00:56:28 Voilà, et si vous voulez faire un don par téléphone, vous composez le 110
00:56:35 par SMS au 92 110 et évidemment sur cidaction.org.
00:56:42 On recevra Karine Schex dans la matinale à 8h30.
00:56:47 Elle est l'avocate de la sœur de Samuel Paty, Michaëlle Paty.
00:56:52 Très important que vous soyez là si vous le pouvez, bien sûr.
00:56:55 Michaëlle Paty qui veut faire reconnaître la responsabilité de l'État
00:56:59 dans la mort de son frère.
00:57:01 On sera avec son avocate à 8h30 qui a choisi CNews pour parler ce matin.
00:57:05 Soyez là si vous le pouvez.
00:57:06 De la F1 tout de suite avec la fin des Essais Libres 2.
00:57:09 Que vous soyez le roi du design ou la reine des animaux,
00:57:14 retrouvez votre programme avec Château d'Axe.
00:57:17 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.
00:57:18 Ce programme vous est proposé par la maison horlogère Colin McArthur
00:57:24 et sa montre hommage Johnny Hallyday.
00:57:26 Les Essais Libres 2 viennent de se terminer, Chana, à Melbourne en Australie.
00:57:32 L'occasion pour les pilotes d'effectuer quelques réglages avant les qualifications de demain.
00:57:37 Alors au classement de la deuxième séance, le Monegasque,
00:57:40 Charles Leclerc est arrivé en tête.
00:57:42 Leclerc est suivi du néerlandais Max Verstappen 2e
00:57:45 et de l'espagnol Carlos Sainz 3e.
00:57:47 A noter que toute la Formule 1 est évidemment à suivre sur nos antennes,
00:57:50 sur les antennes de Canal+.
00:57:52 Et ce dimanche, si vous êtes lefto, vous pourrez suivre le Grand Prix d'Australie,
00:57:55 3e manche de la saison à partir de 4h55 du matin.
00:57:59 Ce programme vous a été proposé par la maison horlogère Colin McArthur
00:58:08 et sa montre hommage Johnny Hallyday.
00:58:11 Que vous soyez la reine de la déco ou le roi du zen,
00:58:14 c'était votre programme avec Château d'Axe.
00:58:16 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.
00:58:18 - Restez bien avec nous dans un instant,
00:58:21 Denis Trossero, journaliste, écrivain, spécialiste des questions de drogue.
00:58:26 On va parler du trafic de drogue sur Internet qui se développe,
00:58:30 ça s'appelle l'Uber Cheat, ça se développe.
00:58:32 Livraison de drogue à domicile, tout simplement.
00:58:35 On va en parler avec vous dans un instant
00:58:37 puisque Gérald Darmanin veut renforcer la lutte contre le trafic de drogue sur Internet.
00:58:41 A tout de suite.
00:58:42 C'est Newsy, il est 7h15.
00:58:47 Merci d'être avec nous à parler de la lutte contre le trafic de drogue sur Internet.
00:58:51 Mais juste avant cela, les dernières informations,
00:58:54 le Point Info avec Chana Lusso.
00:58:56 - Gabriel Attal annonce la sécurisation des écoles les plus à risque.
00:59:02 Entre 150 et 200 établissements sont concernés.
00:59:05 Cela fait suite entre autres aux menaces d'attentats envoyées à des élèves
00:59:08 dont on vous parlait hier matin dans la matinale.
00:59:10 À l'issue d'une réunion interministérielle,
00:59:12 le Premier ministre a promis de nettoyer les trottoirs aux abords face aux gangs et aux deals.
00:59:17 La justice ordonne de nouvelles expertises dans l'affaire Grégory.
00:59:22 Cela fait 40 ans que le mystère perdure autour du meurtre du petit garçon dans les Vosges.
00:59:27 Des analyses ADN supplémentaires vont être réalisées à la demande de la famille.
00:59:31 Les enregistrements audio du corbeau seront également à nouveau expertisés.
00:59:35 Dégagez entre 2,5 et 3 milliards d'euros par an pour aider l'Ukraine.
00:59:41 Cela pourrait être possible en utilisant les avoirs russes gelés dans l'Union européenne.
00:59:45 Réunis hier à Bruxelles, les pays membres ont décidé d'avancer sur ce projet.
00:59:49 Et si les 27 se mettent d'accord, la mesure pourrait être appliquée dès le mois de juillet prochain.
00:59:53 - Narcotrafic, quelles sont les méthodes des dealers sur le web ?
01:00:00 On est avec Denis Trocero, auteur du livre en notamment "Règlement de compte à Marseille,
01:00:04 histoire de la violence dans la cité phocéenne".
01:00:08 Bonjour Denis Trocero, merci beaucoup d'être en direct avec nous, on a besoin de vos lumières.
01:00:12 - Bonjour.
01:00:13 - Préface de Franz-Olivier Gisbert, qu'on recevra pour un autre sujet à 7h30.
01:00:18 Denis Trocero, Gérald Darmanin veut renforcer la lutte contre la vente de drogue sur Internet.
01:00:25 C'est un phénomène qui prend vraiment de l'ampleur, expliquez-nous.
01:00:29 - Oui tout à fait. Pourquoi c'est un phénomène qui prend de l'ampleur ?
01:00:34 En fait c'est parce que de plus en plus, avec ces opérations place-nette,
01:00:37 ces opérations de pilonnage qui avaient été lancées notamment dans les Bouches-du-Rhône
01:00:42 par l'ancienne préfète de police, un peu comme une entreprise qui serait en quête de déboucher nouveau,
01:00:50 ces entreprises de stupes cherchent à se diversifier.
01:00:53 Et donc quand elles se sentent un peu coincées sur le terrain, elles tentent de s'adapter.
01:01:00 Et en l'occurrence, elles développent des plateformes.
01:01:06 Uber Sheet, ça commence à exister, ça existe déjà depuis un moment.
01:01:09 Ça avait été mis en place pendant le Covid, pendant la période de confinement.
01:01:15 Il y a quelques temps aussi, on a vu qu'une véritable centrale d'achat de Sheet
01:01:20 qui était organisée depuis l'Espagne, qui s'appelait Arai Farmers, a été démantelée.
01:01:27 Vous voyez, les trafiquants sont en perpétuelle recherche de nouveaux marchés pour s'adapter.
01:01:32 Et surtout parce que les opérations place-nette, ça déstructure leur réseau, ça les ennuie.
01:01:40 Et donc il faut qu'ils trouvent de nouveaux marchés.
01:01:42 Comment fonctionnent les livraisons ? Qui livre ?
01:01:46 Parce que que ce soit au pied d'un immeuble ou sur Internet, il faut tout un dispositif,
01:01:50 il faut toute une logistique.
01:01:53 C'est relativement simple, en fait.
01:01:55 Il suffit de s'inscrire sur ces messageries qui souvent sont cryptées.
01:01:59 Et ce sont généralement des jeunes qui sont au-dessus de tout soupçon, qui interviennent.
01:02:06 On a même vu dans certains dossiers, dans certaines procédures,
01:02:11 des gens, des retraités, qui se livraient à ça
01:02:14 parce que précisément, ils peuvent difficilement être suspectés par la police.
01:02:20 Voilà, alors effectivement, c'est pour ça que l'intervention de la police
01:02:24 et l'initiative de M. Darmanin n'est pas idiote,
01:02:28 même si on peut parfois aussi considérer qu'on est toujours dans la communication.
01:02:34 Mais je crois que c'est un volet à développer, notamment...
01:02:40 Alors évidemment, sous le contrôle du parquet,
01:02:42 quand les procédures sont encore sous enquête préliminaire
01:02:47 ou sous le contrôle des juges d'instruction,
01:02:49 quand il y a des informations judiciaires qui ont été ouvertes.
01:02:52 Mais je crois que si les policiers,
01:02:55 il y en a qui sont spécialisés dans cette cybercriminalité,
01:02:58 développent les enquêtes sous pseudonyme, font des coups d'achat,
01:03:02 toujours évidemment contrôlés par les magistrats,
01:03:05 je pense que ça peut déboucher sur de belles interpellations et de belles initiatives.
01:03:11 Si le trafic bascule sur Internet et quitte petit à petit la rue,
01:03:16 est-ce qu'il ne sera pas plus facile à maîtriser et à stopper ?
01:03:21 Je pense qu'il sera peut-être plus facile à stopper,
01:03:25 mais on connaît aussi les limites du dark web,
01:03:29 tout se fait sur des plateformes cryptées.
01:03:31 Il faut savoir aussi que les trafiquants,
01:03:35 ils mettent un soin minutieux à toujours avoir un coup d'avance.
01:03:39 On l'a vu pour le balisage il y a une dizaine d'années,
01:03:42 quand ils ont compris que les policiers balisaient les voitures des trafiquants,
01:03:45 ils ont fait la même chose.
01:03:47 Ils balisaient non seulement les voitures des policiers,
01:03:49 mais ils balisaient aussi les voitures des équipes privales
01:03:52 pour permettre d'anéantir leurs adversaires, leurs ennemis sur le terrain.
01:04:02 Donc je crois que c'est quelque chose qui va devoir être développé.
01:04:07 Ça ne va pas être simple,
01:04:10 mais il y a de très bons spécialistes en la matière.
01:04:13 Merci beaucoup Denis Trocero.
01:04:15 Merci de nous avoir éclairé ce matin sur cette lutte contre le trafic de drogue sur Internet.
01:04:20 Je rappelle le titre de votre livre "Règlement de compte à Marseille,
01:04:24 une histoire de la violence dans la cité",
01:04:25 Fausséenne, préface de Franz-Olivier Gisbert,
01:04:28 avec qui on parlera de Frédéric Mitterrand à 7h30.
01:04:31 Vous voulez télécharger l'application CNews,
01:04:33 tiens vous flashez le QR code qui va apparaître
01:04:35 et vous allez avec votre smartphone
01:04:38 et vous la téléchargez cette application.
01:04:40 Il y a tout, il y a les vidéos, il y a les replays de vos émissions préférées.
01:04:45 Il y a également toutes les informations, les vidéos.
01:04:47 Et puis on peut regarder CNews en direct, discrètement au travail.
01:04:51 On peut l'écouter aussi en voiture, en podcast.
01:04:53 On peut l'écouter en voiture, en podcast, effectivement.
01:04:56 On peut dans le bus, dans le métro.
01:04:59 Voilà donc, application CNews à cheval.
01:05:03 En trottinette, à vélo, partout.
01:05:08 Peu importe le moyen de locomotion, on est là.
01:05:11 Dans le car.
01:05:12 Bon, les temps sont durs pour les stations-service.
01:05:16 Le détail avec le Miguio, les stations-service qui ferment,
01:05:20 mais on roule encore avec de l'essence.
01:05:21 Donc, le Miguio, veuillez nous expliquer tout ça tout de suite.
01:05:24 Les temps sont durs pour les stations-service,
01:05:30 on en parle tout de suite.
01:05:31 Le Miguio.
01:05:33 Votre programme avec Domexpo.
01:05:35 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:05:39 Domexpo.
01:05:39 Plus d'infos sur domexpo.fr.
01:05:41 Retrouvez votre programme avec Pointfort Fichet,
01:05:46 spécialiste des portes blindées et serrures de sécurité.
01:05:49 Concurrencés par les grandes surfaces,
01:05:52 les petites stations-service souffrent et beaucoup disparaissent.
01:05:55 Combien ont fermé l'an passé le Miguio ?
01:05:57 122 Romain, 122 stations-service traditionnelles
01:06:00 ont cessé leur activité en 2023 selon un bilan tout juste publié.
01:06:04 Et on constate une accélération des fermetures
01:06:06 puisqu'il y a eu en tout 234 fermetures ces 4 dernières années
01:06:10 et 122 juste sur un an.
01:06:13 Ce sont en plus essentiellement des stations
01:06:15 qui se trouvent dans des petites villes, en zone périurbaine
01:06:17 ou encore à la campagne.
01:06:18 Il va devenir de plus en plus difficile
01:06:20 et de plus en plus compliqué de faire son plein en zone rurale.
01:06:23 Alors, en tout, il reste un peu plus de 5 600 stations-service classiques,
01:06:27 un peu plus de 5 200 stations rattachées à un supermarché.
01:06:31 Sauf que ces stations qui sont à proximité des super- et hypermarchés,
01:06:35 elles trustent le marché.
01:06:36 Elles représentent à elles seules 62% des ventes de carburant,
01:06:40 contre à peine un peu plus d'un tiers pour les petites stations traditionnelles.
01:06:43 Or, entre les deux, on pourrait dire que la concurrence
01:06:45 est quand même plutôt faussée,
01:06:48 pas légèrement faussée, mais réellement faussée.
01:06:50 Ah oui, pourquoi ?
01:06:51 Eh bien parce que les stations-service des supermarchés
01:06:53 n'ont pas réellement la volonté et la nécessité
01:06:56 de faire des bénéfices.
01:06:58 Ce qui compte, c'est juste qu'elles ne perdent pas d'argent
01:06:59 car l'essence est un produit d'appel pour les supermarchés.
01:07:02 C'est ce qui leur permet d'ailleurs de proposer régulièrement
01:07:04 des opérations de vente à prix coûtant.
01:07:06 Alors que les stations classiques, elles, elles doivent gagner de l'argent
01:07:09 et elles en gagnent très peu avec les carburants en réalité.
01:07:12 Et donc, comme cela ne suffit pas,
01:07:14 eh bien elles doivent développer d'autres services.
01:07:17 Et de plus en plus, vous savez, il y a évidemment le lavage.
01:07:20 On pense aussi aux ventes de confiserie à la caisse des stations-service
01:07:24 ou encore des services comme le dépôt de colis.
01:07:27 C'est loin d'être anecdotique.
01:07:28 Ça représente jusqu'à 40% du chiffre d'affaires
01:07:31 d'une station-service de taille moyenne.
01:07:33 40% avec la vente notamment de confiserie à la caisse.
01:07:37 Autre question, Lomique.
01:07:39 L'arrivée des voitures électriques, c'est aussi un problème pour les stations.
01:07:41 Oui, c'est vrai qu'on voit les ventes de carburants
01:07:43 sont en recul année après année.
01:07:44 1,4% en moyenne et c'est dû notamment à l'arrivée des voitures électriques
01:07:48 et hybrides qui font reculer la consommation.
01:07:51 Malgré tout, on est loin de l'explosion des ventes de voitures électriques.
01:07:55 Elles représentent 1,5 million de véhicules
01:07:57 sur près de 40 millions de véhicules en circulation.
01:08:00 Mais bon, les stations-service s'équipent de plus en plus de bonnes bornes de recharge.
01:08:03 Les petites stations en zone rurale bénéficient même d'aide.
01:08:07 Elles sont aidées jusqu'à 70% du prix d'installation de la borne.
01:08:10 Sauf qu'en race campagne, ça risque d'être difficile de rentabiliser ces bornes.
01:08:14 D'abord, il y a peu de voitures électriques.
01:08:16 Et puis, ce n'est pas là qu'on a réellement le plus de besoins.
01:08:18 On a des maisons souvent en zone rurale.
01:08:20 On peut se brancher et se recharger.
01:08:23 Ce qu'on peut dire malgré tout, c'est qu'avec le tassement de l'intérêt
01:08:25 pour le véhicule électrique en Europe,
01:08:28 on va quand même avoir besoin de nos stations-service pendant quelques années.
01:08:32 Mais comme toujours, c'est quand elles auront disparu
01:08:34 qu'on se rendra compte qu'on en avait besoin.
01:08:35 [Musique]
01:08:55 - Le temps, Alexandra Blanc.
01:08:59 La météo avec Groupe Verlaine.
01:09:01 Installateur de panneaux photovoltaïques garantie à vie avec contrat de maintenance.
01:09:05 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:09:07 Retrouvez la météo avec Mosquito Magnet.
01:09:10 Pour ne pas laisser les moustiques profiter du jardin, à votre place.
01:09:14 Mosquito Magnet.
01:09:15 - Changement d'ambiance ce week-end, Alexandra.
01:09:18 - Eh oui, changement de décor, ma chère Shana, avec des conditions météo
01:09:21 beaucoup moins agréables, beaucoup moins printanières
01:09:24 avec au programme des perturbations.
01:09:26 On va surtout avoir une chute drastique des températures.
01:09:29 Des gringolades du mercure entre aujourd'hui et dimanche
01:09:32 où l'on va perdre localement parfois jusqu'à 10 degrés.
01:09:35 Températures qui seront parfois divisées par deux l'après-midi.
01:09:38 C'est-à-dire qu'on va avoir 20 degrés à Paris cet après-midi
01:09:41 et que vous aurez seulement 11 à 12 degrés dimanche après-midi.
01:09:44 Donc température beaucoup plus automnale.
01:09:46 On va retrouver également quelques petites giboulées.
01:09:49 C'est très classique au mois de mars.
01:09:50 Et puis attention, retour de la neige à basse altitude,
01:09:53 notamment sur les Alpes ou encore sur le massif central.
01:09:57 On retrouve ce matin un temps très lumineux.
01:09:58 C'est une journée printanière qui vous attend aujourd'hui.
01:10:01 Alors ce matin, le temps est assez brumeux, assez nuageux
01:10:04 près des côtes de la Manche ou encore le long de la Garonne.
01:10:06 Mais dans l'après-midi, petit à petit, les brouillards,
01:10:08 les nuages vont se dissiper.
01:10:09 C'est une après-midi splendide qui vous attend,
01:10:12 excepté près des côtes de la Manche,
01:10:13 avec l'arrivée d'une nouvelle perturbation.
01:10:15 Et c'est cette perturbation qui va engendrer un changement de temps
01:10:19 pour le week-end.
01:10:20 Côté température, c'est déjà très doux ce matin.
01:10:22 14 degrés en moyenne à Perpignan ou encore 10 degrés à Paris.
01:10:25 Et dans l'après-midi, les températures s'envolent.
01:10:27 Température digne d'un mois de juin, notamment à Bordeaux
01:10:30 ou encore à Montpellier, avec 24 degrés.
01:10:32 Vous aurez 22 degrés à Lyon et localement 17 degrés à Paris.
01:10:36 En revanche, les températures dégringolent sur le Nord-Ouest
01:10:39 avec seulement 12 degrés à Brest.
01:10:41 C'était La Météo avec Mosquito Magnet.
01:10:45 Pour ne pas laisser les moustiques profiter du jardin,
01:10:48 à votre place, Mosquito Magnet.
01:10:50 Chaud l'été, froid l'hiver, c'était La Météo avec Groupe Verlaine.
01:10:54 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
01:10:57 Groupeverlaine.com.
01:10:58 C'est News, il est 7h30, merci d'être avec nous.
01:11:02 À la une ce matin, l'affaire du petit Grégory,
01:11:04 40 ans après le meurtre du petit garçon.
01:11:07 Dans les Vosges, de nouvelles expertises ont été demandées par la justice.
01:11:11 La France est à la dérive.
01:11:13 C'était la vision, car Nobeltram avait notre pays.
01:11:17 C'est sa mère qui l'a dit, vous l'entendrez.
01:11:20 La crise des agriculteurs n'est pas finie, bien sûr.
01:11:23 Individuellement, ce sont parfois des drames qui se jouent.
01:11:26 Nous sommes allés à la rencontre de Vincent.
01:11:28 Il est agriculteur en Gironde.
01:11:30 Si le gouvernement ne réagit pas, il sera contraint de s'endetter.
01:11:33 Son portrait dans ce journal.
01:11:36 Et puis les hommages à Frédéric Mitterrand se multiplient.
01:11:38 L'ancien ministre de la Culture est mort d'un cancer à l'âge de 76 ans.
01:11:42 On sera en direct dans un instant avec Franz-Olivier Gisbert.
01:11:47 La justice ordonne de nouvelles expertises dans l'affaire Grégory.
01:11:51 Cela fait 40 ans que le mystère perdure autour du meurtre du petit garçon
01:11:55 qui avait été retrouvé, pieds et poings liés, dans la Vologne, dans les Vosges.
01:11:59 Des analyses ADN supplémentaires vont être réalisées à la demande de la famille.
01:12:03 Les enregistrements audio du corbeau seront également à nouveau expertisés.
01:12:08 Augustin Donat-Dieu.
01:12:10 Après 40 ans de mystère, sommes-nous sur le point d'identifier l'assassin du petit Grégory Villemin,
01:12:16 retrouvé mort noyé, pieds et poings liés, dans la Vologne, dans les Vosges, le 16 octobre 1984 ?
01:12:23 Des expertises complémentaires ont été ordonnées par la justice à la demande de la famille du petit garçon.
01:12:28 Des vérifications techniques et des expertises scientifiques
01:12:32 qui pourraient permettre d'identifier enfin le meurtrier de l'enfant de 4 ans.
01:12:37 La famille a demandé des analyses d'ADN supplémentaires
01:12:40 pour faire des rapprochements entre certaines personnes de la famille
01:12:43 et les profils et les mélanges ADN que l'on a au dossier, ainsi que de l'audiométrie vocale.
01:12:48 De l'audiométrie vocale, en clair, une analyse pour tenter de définir une identité vocale de la voix du corbeau.
01:12:55 Compte tenu des progrès de la science, il y a une expertise de faisabilité qui a été ordonnée
01:13:00 pour déterminer ce qu'il est possible de faire en termes de comparaison de voix
01:13:04 avec les enregistrements du corbeau que l'on a au dossier.
01:13:07 Selon nos confrères d'RTL, de l'ADN a été prélevé durant l'enquête sur les cordelettes
01:13:12 qui entouraient le corps de l'enfant, son anorak, son menton et même sur certains courriers du corbeau.
01:13:18 Cet ADN sera comparé à celui de Michel Villemin, oncle du petit garçon,
01:13:23 ainsi qu'à d'autres membres de la famille élargie.
01:13:26 Voilà l'affaire Grégory. Est-ce qu'on s'aura un jour ?
01:13:30 En tout cas, la justice n'a pas abandonné le combat pour la vérité.
01:13:36 Le gouvernement veut s'attaquer tous azimuts au trafic de drogue.
01:13:38 Il va y avoir de nouvelles brigades anti-drogue sur le net.
01:13:41 On en parle ce matin.
01:13:42 Est-ce qu'il faut être beaucoup plus radical dans notre combat envers le trafic de drogue,
01:13:47 envers les trafiquants de drogue également, parce que ce sont eux les responsables ?
01:13:51 Que faire avec les consommateurs qui parfois errent dans les rues et volent ?
01:13:55 C'est le cas notamment des consommateurs de crack.
01:13:57 Reportage d'ailleurs au début du journal de 8h.
01:14:01 Si vous le pouvez, soyez là pour le regarder.
01:14:04 Faut-il être plus radical avec les trafiquants ?
01:14:06 Vous flashez le QR code, vous répondez, on vous entendra dans quelques minutes.
01:14:09 La mère d'Arnaud Beltrame revient sur l'image que son fils avait de la France.
01:14:15 Il parlait d'un pays à la dérive.
01:14:17 Voilà ce qu'il disait, selon sa mère, avant d'être assassiné dans l'attentat islamiste de Trèbes en 2018.
01:14:23 Le héros, le colonel Arnaud Beltrame, il a été un héros puisqu'il a été assassiné à la place de quelqu'un qui était en otage.
01:14:29 Arnaud Beltrame disait souvent qu'il regrettait le laxisme de la justice.
01:14:32 Écoutez sa maman.
01:14:35 Il en avait assez de voir ce laxisme, de voir tout le non-respect de l'uniforme.
01:14:43 Il me disait que quand il attrapait des petits voyous, ils étaient dehors quelques temps après.
01:14:48 Tout ce que l'on entend depuis six ans, qui malheureusement ne s'est pas arrangé.
01:14:51 Dans son idée, pour lui, c'était insupportable de voir partir la France comme ça à la dérive.
01:14:58 Je pense que c'était quelqu'un qui était plein de convictions, qui croyait en son métier, qui croyait en la France.
01:15:05 Et puis qui voyait tout ça effectivement s'effilocher, comme on le voit malheureusement tous les jours.
01:15:10 Il en avait assez du laxisme.
01:15:14 Il a l'image d'un héros, Paul Sujian, Arnaud Beltrame. C'est un héros.
01:15:17 C'est un héros. Et on a eu récemment le livre témoignage de l'otage qui raconte comment est-ce qu'elle a vécu ça.
01:15:24 Ce qui est saisissant, c'est qu'il n'y a aucune hésitation.
01:15:27 C'est-à-dire qu'il entre dans les lieux et tout de suite, il comprend la situation.
01:15:31 Il ne prend pas le temps d'hésiter de ce qui aurait été normal.
01:15:35 Tout de suite, il se propose, il dit prenez-moi à sa place.
01:15:38 Et il dit c'est mon devoir.
01:15:39 Et il sait qu'il jouait sa vie.
01:15:40 Il sait qu'il jouait sa vie. Il voit bien que le terroriste en face est armé.
01:15:44 Et il dit c'est mon devoir.
01:15:46 Il ne fait pas ça parce qu'il se sent un héros.
01:15:48 Il comprend que le port de l'uniforme, la mission qui lui est confiée en tant que gendarme, exige ce geste.
01:15:53 Et au moment où on met beaucoup en avant les victimes, et il y a des victimes, bien sûr, il faut mettre en avant aussi les héros.
01:15:58 Oui, effectivement, la figure d'Arnaud Beltrame est, je crois, une belle figure d'héroïsme
01:16:02 pour son dévouement, pour son sens aussi vraiment du port de l'uniforme.
01:16:06 La commission d'enquête sur la TNT va auditionner les journalistes de quotidien, notamment Yann Barthez.
01:16:11 Il faut dire qu'il déclare à l'antenne qu'ils ne recevront jamais de représentants du Rassemblement national,
01:16:15 en dépit de toutes les obligations de pluralisme.
01:16:18 Donc la demande avait été formulée notamment par des députés RN.
01:16:22 Et ils seront auditionnés mercredi.
01:16:24 Hein, Gauthier Lebret ?
01:16:24 Je crois que la date n'est pas encore fixée à 100%.
01:16:27 Milieu de semaine prochaine ?
01:16:28 Il y a un calendrier, effectivement, à fixer.
01:16:31 Mais Olivier Véran est en partie responsable de cette audition,
01:16:35 puisque c'est quand il a fait son retour médiatique après avoir quitté le porte-parole du gouvernement
01:16:41 qu'il a félicité les journalistes de quotidien de boycotter le Rassemblement national,
01:16:44 en disant que c'était les derniers à le faire, en les félicitant,
01:16:47 comme s'ils souhaitaient que Marine Le Pen, Jordan Bardella, ne soit reçue nulle part,
01:16:50 alors que Marine Le Pen a fait 42% à la dernière présidentielle
01:16:54 et qu'ils ont 88 députés à l'Assemblée nationale.
01:16:56 Donc, Yann Barthez et Julien Belvert peuvent dire merci à Olivier Véran,
01:17:00 qui est en partie responsable de cela, parce que ça avait évidemment provoqué un "bad buzz", comme on dit.
01:17:04 On écoutera ce qu'ils ont à dire.
01:17:06 Le cri de désespoir d'un agriculteur.
01:17:08 Il n'a toujours pas vu la couleur de la plupart des aides
01:17:10 promises par le gouvernement en Chana.
01:17:12 Vincent s'était mobilisé avec la coordination rurale ces dernières semaines.
01:17:17 Il pensait avoir été entendu.
01:17:19 Aujourd'hui, il est déçu et il est surtout inquiet.
01:17:21 On est allé dans son exploitation en Gironde.
01:17:23 Reportage signé Antoine Estève.
01:17:26 Dans le contexte de crise de l'élevage,
01:17:28 en transformant son exploitation en agriculture biologique,
01:17:31 Vincent Collineau pensait que les aides publiques à la conversion
01:17:34 lui permettraient de souffler un peu.
01:17:35 Nous, on s'est engagé à faire une certaine chose en contrepartie d'une rémunération.
01:17:40 Et cette rémunération n'arrive pas.
01:17:42 Le boulot, nous, on l'a fait.
01:17:44 Maintenant, c'est le salaire qui ne tombe pas.
01:17:46 Les services de l'État leur répondent que ce sont des blocages administratifs.
01:17:50 Cet éleveur dénonce ce qu'il appelle du cynisme.
01:17:52 Pour lui, comme pour ses confrères dans la même situation,
01:17:55 la seule solution, c'est l'endettement.
01:17:57 De l'argent, il y en a.
01:17:58 Il n'y a qu'à voir pour le contexte international.
01:18:03 L'argent, ils l'ont, par contre c'est géré comme…
01:18:05 Voilà, les fonctionnaires, ils se mettent au boulot là aussi.
01:18:08 Vincent Collineau a choisi ce métier par passion.
01:18:11 Et il pensait que sa voix avait été entendue
01:18:13 pendant les grandes manifestations d'agriculteurs.
01:18:15 Mais il est aujourd'hui déçu.
01:18:16 Pour régler le problème, ce ne serait pas compliqué.
01:18:18 Il y a des choses toutes bêtes.
01:18:19 Le problème, c'est qu'ils ne veulent pas les mettre en place.
01:18:22 Si vous remettez des droits douaniers à toutes les frontières,
01:18:25 la production agricole française, vous n'avez pas besoin de l'aider.
01:18:28 Forcément, vous allez être obligés de consommer des produits français.
01:18:30 Donc forcément, il y a un coût.
01:18:32 Mais ça, il n'y a pas une politique qui est capable de le faire.
01:18:34 Sans un vrai plan de sauvetage de l'agriculture française,
01:18:36 comme de nombreux autres producteurs de sa région,
01:18:39 Vincent Collineau est prêt à repartir manifester.
01:18:41 Les syndicats agricoles ici affirment que le printemps social sera très chaud.
01:18:45 Voilà, dramatique.
01:18:50 Cri de désespoir d'un agriculteur.
01:18:51 On n'oublie pas les agriculteurs.
01:18:53 On continue évidemment à suivre leurs soucis, leurs problèmes
01:18:59 et leurs cris de désespoir comme là.
01:19:02 On recevra Karine Schex dans la matinale.
01:19:04 Ça, c'est important, à 8h30.
01:19:06 Elle est l'avocate de la sœur de Samuel Paty, Mikaël Paty.
01:19:10 Elle veut faire reconnaître la responsabilité de l'État dans la mort de son frère.
01:19:14 On sera donc avec l'avocate de la sœur de Samuel Paty à 8h30.
01:19:20 Frédéric Mitterrand, hommage tous azimuts à Frédéric Mitterrand,
01:19:26 qui nous a quittés hier.
01:19:27 On sera dans un instant avec François-Olivier Gisbert,
01:19:29 qu'il connaissait bien sûr.
01:19:30 Bonjour, François-Olivier, à tout de suite.
01:19:32 Bonjour.
01:19:33 Faut-il être beaucoup plus radical envers les trafiquants de drogue ?
01:19:41 Que faire avec les consommateurs qui errent dans les rues ?
01:19:44 Les consommateurs de crack notamment, qui volent,
01:19:47 qui sont violents dans le nord de la capitale ?
01:19:49 Reportage CNews à 8h.
01:19:51 Vous savez que le gouvernement veut lutter massivement contre la drogue.
01:19:54 Est-ce que vous lui faites confiance ?
01:19:56 Vous avez flashé le QR code et répondu à ses questions.
01:19:58 Voici vos réponses.
01:20:00 On a été submergé, on est submergé depuis des années avec les trafiquants.
01:20:04 Les consommateurs aussi, plus il y aura de consommateurs,
01:20:06 plus il y aura de trafiquants.
01:20:07 Et inversement, il ne se passera jamais rien de toute façon.
01:20:10 À la Villette, c'est une catastrophe.
01:20:12 À Marseille, c'est une catastrophe.
01:20:13 On a un président qui peut, avec trois jours de munitions,
01:20:15 aller donner la leçon aux Russes.
01:20:17 Il ferait mieux de se servir de ses munitions pour faire le ménage dans son pays,
01:20:19 passer l'aspirateur.
01:20:20 C'est quand même grave parce que les gens sont en danger.
01:20:22 C'est quand même très très grave.
01:20:24 Il faut se réveiller.
01:20:24 De quelle manière ?
01:20:25 En faisant le ménage correctement avec les lois qu'il faut.
01:20:28 Il faut être plus sévère envers les trafiquants et même les consommateurs.
01:20:31 Je pense que si on leur promet de la prison ferme et une forte amende,
01:20:35 je pense que c'est dissuasif.
01:20:36 Le président de Salvador a réussi à éradiquer la drogue.
01:20:40 En France, soit on change de logiciel, soit on n'y arrivera jamais.
01:20:44 Et le reportage que vous avez fait sur le crack est édifiant.
01:20:48 Un reportage édifiant qui sera rediffusé à 8 heures.
01:20:51 Allez, on change de sujet.
01:20:53 On va parler de Frédéric Mitterrand.
01:20:54 Avec vous, Frantz-Olivier Gisbert, journaliste.
01:20:57 Vous connaissez parfaitement le monde politique depuis quelques décennies.
01:21:02 Je rappelle le titre de votre livre,
01:21:03 "Histoire intime de la cinquième, tome 3, tragédie française", aux éditions Gallimard.
01:21:08 Bonjour Frantz-Olivier Gisbert.
01:21:09 Merci d'être avec nous.
01:21:11 Bonjour Romain Désarbre.
01:21:13 Qu'est-ce que vous retiendrez de Frédéric Mitterrand
01:21:14 et notamment de son passage au ministère de la Culture ?
01:21:19 C'est une belle vie.
01:21:21 Il a titré d'ailleurs un livre de souvenirs, "La mauvaise vie".
01:21:26 Parce que c'est vrai qu'il y avait un rapport un peu sombre chez Frédéric Mitterrand.
01:21:31 Mais c'était une belle vie.
01:21:31 Vous savez pourquoi ?
01:21:32 Parce qu'il a eu mille vies.
01:21:33 C'est-à-dire qu'il a tout fait.
01:21:34 C'est ça qui était incroyable.
01:21:35 Toujours avec beaucoup de talent.
01:21:37 Parce qu'on oublie de le dire, il restait quand même trois ans au ministère de la Culture.
01:21:40 Ça n'arrive pas à tout le monde.
01:21:42 Il y a eu effectivement Jacques Langue, André Malraux.
01:21:44 Mais il a tenu longtemps.
01:21:46 Il est arrivé tard.
01:21:47 Il a fini jusqu'à la fin du mandat de Nicolas Sarkozy.
01:21:50 Alors quand je dis mille vies, c'était en même temps quelqu'un avec toutes sortes de talents.
01:21:57 Parce qu'il était scénariste, écrivain.
01:22:01 Il a fait des films comme "Mother Butterfly" où il restait très fidèle à l'œuvre de Puccini.
01:22:07 Et puis, les documentaires, on les connaît, notamment "Les aigles foudroyés".
01:22:13 C'était une grande saga sur les dynasties royales qui sont tombées pendant le XXe siècle.
01:22:21 Et puis, les livres.
01:22:23 Je viens de parler de "La Mauvaise Vie".
01:22:25 Et toutes sortes de choses.
01:22:27 C'était...
01:22:27 Alors, on le décrit beaucoup comme un dandy.
01:22:30 C'était aussi un grand travailleur.
01:22:31 Et je dirais, moi, ce que je retiens surtout chez lui, c'était son sourire.
01:22:36 Son sourire avenant.
01:22:37 C'était, en fait, une belle personne.
01:22:40 C'était le neveu de François Mitterrand.
01:22:42 Mais il était très ouvert.
01:22:44 Il aimait son nom.
01:22:45 Il n'y a aucun doute là-dessus.
01:22:47 Mais ce qui m'a frappé, par exemple, c'était tout lui.
01:22:49 C'est qu'il s'est amouraché à un moment de sa vie pour Valérie Gicard d'Estaing.
01:22:54 Il a fait un documentaire qui est formidable.
01:22:56 Il a fait avec lui un livre d'entretien.
01:22:59 Enfin, voilà.
01:23:00 C'était quelqu'un qui s'intéressait à tout.
01:23:03 Oui, quelqu'un de riche et culturellement.
01:23:06 Ça manque aujourd'hui les personnages politiques de ce niveau qui ont cette culture solide ?
01:23:13 Oui, bien sûr, parce qu'il était très ouvert.
01:23:16 C'est ça qui me fascinait le plus avec lui.
01:23:18 D'ailleurs, on pouvait s'engueuler avec...
01:23:20 Ça m'est arrivé, d'ailleurs.
01:23:21 On était fâchés cinq minutes ou même pas quelques secondes.
01:23:25 Parce qu'au fond, tout ça repartait dans sa surréalité.
01:23:28 C'est vraiment quelqu'un qui va manquer de ce point de vue.
01:23:32 Il apportait partout quelque chose de...
01:23:35 Ouais, une sorte de rayonnement de bienveillance.
01:23:40 Oui, c'est ce que j'ai envie de dire.
01:23:41 C'est peut-être le mot qui ressort.
01:23:42 C'est quelqu'un de très bienveillant.
01:23:44 Et puis, je le répète, c'est ça qui est très fascinant chez lui.
01:23:49 C'est le côté incroyablement éclectique.
01:23:52 Éclectique sur tous les plans.
01:23:53 On l'a vu politique, parce que c'était quand même...
01:23:56 C'était le neveu de son oncle et il aimait son oncle.
01:23:58 Mais il a travaillé avec Nicolas Sarkozy.
01:24:00 Il a été, je crois, un bon ministre Nicolas Sarkozy.
01:24:02 Il aimait beaucoup Nicolas Sarkozy.
01:24:04 Voilà, Nicolas Sarkozy qui était en direct hier soir sur CNews
01:24:07 et qui racontait qu'il avait annoncé,
01:24:09 que Frédéric Mitterrand avait annoncé 24 heures avant l'annonce officielle
01:24:12 qu'il rentrait au gouvernement.
01:24:13 Nicolas Sarkozy disait qu'il lui en voulait pas.
01:24:19 C'était tout lui.
01:24:20 Frédéric, il faisait pas de politique.
01:24:22 Il faisait pas carrière.
01:24:23 Vous voyez ce que je veux dire ?
01:24:24 Il faisait des choses.
01:24:25 Il allait d'une chose à l'autre, finalement, en s'amusant et en souriant.
01:24:29 Merci beaucoup, Frantz-Olivier Gisbert.
01:24:31 A bientôt.
01:24:32 Merci d'avoir été en direct avec nous ce matin.
01:24:34 Bonne journée, Frantz-Olivier.
01:24:36 Pas de hausse d'impôts, nous promet le gouvernement.
01:24:38 Vraiment, est-ce qu'il va tenir sa promesse ?
01:24:39 On en parle avec Lomid Guillaume.
01:24:40 On le dit, on le répète,
01:24:59 le gouvernement cherche à faire 10 milliards d'euros d'économie.
01:25:01 Les finances publiques sont dans le rouge.
01:25:03 Et le gouvernement promet qu'il n'y aura pas de hausse d'impôts,
01:25:06 qu'il n'ira pas chercher dans les poches des Français.
01:25:08 Ah bon ? Dans quelles poches ira-t-il ?
01:25:10 C'est vrai, Romain.
01:25:10 C'est Prisca Teveneau, la porte-parole du gouvernement,
01:25:12 qui l'a dit hier.
01:25:14 Le gouvernement n'ira pas chercher l'argent dans les poches des Français.
01:25:16 En clair, il n'y aura pas de hausse d'impôts.
01:25:18 C'est une promesse.
01:25:19 On verra si elle est tenue.
01:25:20 Mais à défaut de faire les poches,
01:25:21 le gouvernement fait les fonds de tiroir pour trouver le moindre million.
01:25:25 Sur les pistes d'économie possibles,
01:25:27 pour le moment, en tout cas, silence radio.
01:25:29 Tout le monde reste extrêmement évasif,
01:25:31 comme si personne dans les ministères
01:25:32 ne voulait tirer le premier et annoncer où se feraient les coups de rabot.
01:25:35 Personne n'a envie d'être le porteur de mauvaises nouvelles.
01:25:38 Et pourtant, pourtant des mauvaises nouvelles,
01:25:40 il risque bien d'y en avoir.
01:25:41 Les dépenses sociales, qui sont, on le rappelle,
01:25:44 le premier poste de dépense, sont dans le viseur.
01:25:46 Le gouvernement réfléchit.
01:25:47 Vous le savez, on en a parlé à une réforme de l'assurance chômage,
01:25:50 notamment à raccourcir la durée d'indemnisation,
01:25:53 et notamment pour les seniors.
01:25:54 On parle aussi de la suppression de certaines prestations sociales,
01:25:58 même si, on l'a appris hier,
01:26:00 le gouvernement finalement ne toucherait pas aux APL,
01:26:02 les aides au logement.
01:26:03 Alors, quelles sont les autres pistes à l'étude ?
01:26:05 Eh bien, le gouvernement table, dit sa porte-parole,
01:26:08 sur l'argent récupéré de la fraude sociale, fiscale et douanière.
01:26:12 Alors c'est bien, on détecte de plus en plus de fraudes, en effet,
01:26:15 mais en réalité, on n'arrive toujours pas à récupérer
01:26:18 plus de 10% des sommes fraudées en matière de fraude sociale.
01:26:22 On est toujours loin des 10 milliards d'économies.
01:26:24 On évoque aussi la possibilité d'une année blanche.
01:26:27 Alors, une année blanche, c'est en fait une année
01:26:28 pendant laquelle les retraites et les prestations sociales,
01:26:31 notamment, ne seraient pas revalorisées pour suivre l'inflation.
01:26:34 Ça permettrait d'éviter des dépenses supplémentaires.
01:26:37 On dit aussi que des efforts pourraient être demandés
01:26:39 aux collectivités locales.
01:26:40 Oui, Emmanuel Macron l'a laissé entendre.
01:26:42 Les collectivités locales dépenseraient trop.
01:26:45 Il faudrait qu'elles se serrent la ceinture.
01:26:48 On pourrait imaginer réduire le nombre de couches
01:26:50 entre les communes, les intercommunalités,
01:26:52 les métropoles, les départements ou encore les régions.
01:26:55 En clair, supprimer une de ces strates,
01:26:57 aucun tabou, affirme le gouvernement.
01:27:00 Aucun tabou, mais pour le moment, aucune annonce.
01:27:03 Pourtant, ça va être difficile de tenir cette ligne-là bien longtemps.
01:27:07 Il va falloir rapidement dire et clarifier les choses.
01:27:10 Où est-ce qu'on va faire ces fameuses économies ?
01:27:14 C'était votre programme avec Point Fort-Fichez,
01:27:18 spécialiste des portes blindées et serrures de sécurité.
01:27:22 C'était votre programme avec Domexpo.
01:27:24 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter
01:27:27 pour découvrir la vôtre.
01:27:28 Plus d'infos sur domexpo.fr.
01:27:30 Alain Chanfort sort son dernier album,
01:27:34 son ultime album, le dernier des derniers, nous assure-t-il.
01:27:38 Détendez-vous devant votre programme avec Stressless,
01:27:42 des fauteuils, des canapés et des chaises
01:27:44 au design norvégien et au confort unique.
01:27:47 C'est bien Alain Chanfort.
01:27:50 C'est très bien. Vous voulez refaire votre blague, Gauthier ?
01:27:52 Alain Chanfort ?
01:27:53 Oui.
01:27:53 Je voulais la partager avec vous.
01:27:55 C'est bien, il m'a poussé les doigts.
01:27:56 50 ans de carrière, Alain Chanfort.
01:27:58 Quand même, il a composé pendant le confinement de mars 2020,
01:28:02 ce qui a donné cet album nommé L'Impermanence.
01:28:06 On écoute ce matin son premier single, La Grâce.
01:28:09 Magnifiquement
01:28:12 Ne serait-ce que de guerlasses
01:28:20 Sans ne plus y croire des masses
01:28:27 Tabassés par la vie qui tabasse
01:28:34 Aurais-je su
01:28:38 Détendez-vous confortablement installés
01:28:41 C'était votre programme avec les fauteuils et canapés Stressless.
01:28:46 Qui croit encore vraiment à la mondialisation heureuse ?
01:28:51 Pas vous, Paul Sujit.
01:28:53 Vous allez nous en parler dans un instant.
01:28:55 À tout de suite.
01:28:56 Paul Sujit avec nous.
01:29:01 Vous l'y reveniez, Paul, sur le vote hier au Sénat
01:29:04 au sujet de l'accord de libre-échange entre l'Union européenne
01:29:07 et le Canada, l'accord CETA.
01:29:09 Les sénateurs ont voté contre.
01:29:11 Qu'est-ce que ça révèle selon vous ?
01:29:12 Oui, Romain, c'est un vote qui a à la fois une anecdote politique
01:29:15 et un symbole historique.
01:29:15 Politiquement, c'est une anecdote car, rassurez-vous,
01:29:18 tout est fait pour que les parlements nationaux
01:29:19 ne puissent pas avoir le dernier mot.
01:29:21 D'abord, le traité CETA, le traité de libre-échange avec le Canada,
01:29:23 il est en vigueur pour 90% à peu près de ses clauses depuis 2016.
01:29:27 Sa ratification par les institutions européennes.
01:29:30 Il n'y a que quelques mesures qui nécessitaient l'approbation
01:29:33 des 27 parlements nationaux.
01:29:34 Et même si l'un d'entre eux rejette le traité,
01:29:36 on peut après tout les faire revoter.
01:29:38 C'est ce qui va probablement se passer à Chypre.
01:29:40 Donc, c'est une anecdote politique, mais c'est un symbole historique
01:29:42 car 25 ans après la publication du livre célèbre d'Alain Minck,
01:29:46 ce manifeste dont le titre a fait date, "La mondialisation heureuse",
01:29:48 on se demande encore qui croit vraiment à cette mondialisation
01:29:52 prétendument heureuse.
01:29:52 Pas les communistes, manifestement, qui ont fait exprès
01:29:55 de mettre le vote sur le traité de libre-échange
01:29:56 à l'agenda du Sénat pour torpiller le texte
01:29:59 et qui vont essayer de le ramener au plus tôt à l'Assemblée nationale
01:30:01 pour l'enterrer définitivement.
01:30:03 Qui croit à la mondialisation heureuse ?
01:30:04 Pas les socialistes qui ont appelé à voter contre le texte
01:30:07 alors même que l'accord avait été négocié et ratifié
01:30:10 sous François Hollande par la France.
01:30:12 Pas davantage les républicains qui ont permis au Sénat de basculer
01:30:15 en joignant leur voix à celle de la gauche et de l'extrême-gauche.
01:30:18 Oui, on parle bien des républicains,
01:30:19 le parti d'Alain Juppé, de Nicolas Sarkozy,
01:30:21 vous savez, qui ont clamé des années durant
01:30:23 que le libre-échange enrichissait les peuples,
01:30:25 que le protectionnisme était un risque.
01:30:28 C'est bien le signe, si vous voulez, d'un basculement
01:30:31 d'une partie de la droite qui se dit pourtant libérale.
01:30:33 Il n'y a plus de sénateurs RN, mais je vous laisse imaginer
01:30:35 comment ils auraient voté s'il y en avait encore.
01:30:37 Pourquoi cet accord de libre-échange
01:30:39 suscite autant de réticence ?
01:30:41 C'est toute la question.
01:30:42 Sur le papier, c'est un accord qui est censé enrichir la France.
01:30:44 D'ailleurs, depuis son entrée partielle en vigueur,
01:30:46 le CETA a augmenté les échanges commerciaux entre l'Union européenne,
01:30:49 mais notamment entre la France et le Canada.
01:30:51 Les échanges ont bondi de 34% en quelques années.
01:30:54 Ce traité suscite l'inquiétude d'une partie des professions,
01:30:58 des entreprises concernées, pas toutes.
01:31:01 C'est toujours pareil avec le libre-échange.
01:31:02 Il y a ceux qui y perdent et ceux qui y gagnent.
01:31:04 En l'occurrence, là, il creut de nouvelles juridictions indépendantes
01:31:07 qui permettent de trancher des accords entre les entreprises et les États.
01:31:09 Ça fait craindre de nouvelles entités souveraines,
01:31:12 finalement, qui pourraient décider à la place des juridictions nationales.
01:31:15 Et puis surtout, ça concerne l'agriculture.
01:31:18 Le traité ne prévoit pas de close-miroir pour les produits agricoles,
01:31:21 c'est-à-dire qu'en d'autres termes, les agriculteurs canadiens
01:31:24 ne sont pas tenus de respecter les mêmes consignes,
01:31:26 les mêmes normes que les agriculteurs européens.
01:31:28 Et on sait surtout qu'au Canada, les éleveurs nourrissent leurs animaux
01:31:31 avec des farines animales.
01:31:33 Ils leur administrent des antibiotiques, ce qui est interdit chez nous.
01:31:36 Donc, les éleveurs, une partie des éleveurs craignent
01:31:39 pour la qualité des produits que l'on va importer.
01:31:41 En clair, la mondialisation, elle fait des gagnants.
01:31:44 Il y a des gagnants avec la mondialisation, mais aussi des perdants.
01:31:47 C'est ce que vous nous rappelez ce matin, en fait.
01:31:49 Oui, le problème, Romain, c'est que pour que la mondialisation soit heureuse,
01:31:52 pour qu'elle soit acceptée par les peuples,
01:31:53 il faut que les gagnants soient plus nombreux que les perdants,
01:31:55 en tout cas dans une démocratie.
01:31:56 Et le problème, c'est que cette foule des perdants,
01:31:58 alors réels ou supposés, ceux qui pensent être les perdants,
01:32:01 ne cessent de grandir.
01:32:02 Il n'y a plus grand monde, en fait, pour défendre encore le livre-échange.
01:32:05 Je reviens à Alain Mincq.
01:32:06 Il expliquait que la mondialisation, c'était un processus schizophrénique.
01:32:09 Il fallait accepter que ça profite d'abord à des millions de gens dans le monde
01:32:13 qui sont devenus progressivement des classes moyennes
01:32:15 dans des pays en développement, en Inde, en Chine.
01:32:17 Et puis, nous, alors elle est censée nous enrichir,
01:32:19 en même temps, elle crée, on le sait, par exemple, un plus fort taux de chômage.
01:32:22 Cette mondialisation-là n'a pas tenu ses promesses.
01:32:25 On est rentré, certes, en France dans l'ère du chômage de masse,
01:32:27 mais depuis quelques années, la France s'appauvrit.
01:32:29 Ça, les économistes le disent.
01:32:31 Etienne Wassmer, par exemple, a publié un article passionnant
01:32:33 qui le montre très bien.
01:32:34 Les Français s'appauvrissent par rapport aux Canadiens, aux Américains,
01:32:39 aux Suisses, aux Allemands.
01:32:40 Les écarts de revenus se creusent.
01:32:41 Alors, tant qu'on est à l'intérieur de la France, on ne s'en rend pas compte.
01:32:43 Quand on voyage à l'étranger, là, ça devient flagrant.
01:32:46 Alors, les promoteurs inconditionnels du libre-échange
01:32:48 devraient cesser peut-être de faire de la mondialisation un acte moral,
01:32:52 mais ils devraient revenir à quelque chose de plus pragmatique.
01:32:53 Il faut prouver aux Français qu'ils sont plus nombreux à y gagner qu'à y perdre.
01:32:58 Merci beaucoup, Paul Sujit.
01:32:59 Merci, Paul.
01:33:00 On en parlera avec l'invité de la grande interview,
01:33:04 Olivier Grégoire, ministre des Entreprises, à 8h10.
01:33:07 Voilà, grande interview sur CNews et sur Europe.
01:33:10 Tout de suite, le temps, Alexandre Ablan.
01:33:12 La météo avec Groupe Verlaine.
01:33:15 Installateur de panneaux photovoltaïques garantie à vie avec contrat de maintenance.
01:33:19 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:33:21 Retrouvez la météo avec Mosquito Magnet.
01:33:24 Pour ne pas laisser les moustiques profiter du jardin, à votre place.
01:33:28 Mosquito Magnet.
01:33:29 Dernière journée printanière de la semaine, Alexandre.
01:33:33 Oui, en effet, les conditions météo vont rester agréables aujourd'hui
01:33:36 avec des températures dignes d'un mois de mai, voire même d'un mois de juin.
01:33:39 Alors, ce matin, on retrouve un temps assez brumeux, assez nuageux,
01:33:42 notamment en Normandie, en allant le long de la Garonne
01:33:45 ou encore entre la Côte d'Azur et la Corse.
01:33:47 Mais dans l'après-midi, petit à petit, les brouillards se dissipent
01:33:50 et on va retrouver une après-midi splendide sur 90-95% du territoire,
01:33:55 puisque vous le voyez près des Côtes de la Manche,
01:33:57 arrivé d'une nouvelle perturbation qui va donc engendrer
01:33:59 un changement de temps pour le week-end.
01:34:01 En attendant, il fait beau, on aura seulement quelques petits nuages aussi
01:34:05 au pied des Pyrénées, puis à l'avant, un temps de plus en plus nuageux,
01:34:08 puisque la perturbation va progresser entre la Normandie et le bassin parisien.
01:34:13 Les températures, grande douceur ce matin, localement jusqu'à 14 degrés à Perpignan,
01:34:18 12 degrés en moyenne pour le Pays basque, 9 degrés pour nos amis lyonnais
01:34:22 ou encore localement jusqu'à 10 degrés à Paris ou encore à Versailles.
01:34:25 Et dans l'après-midi, les températures s'envolent,
01:34:28 températures largement au-dessus des normales de saison dignes d'un mois de juin.
01:34:31 À Bordeaux ou encore à Montpellier, vous aurez localement 24 degrés cet après-midi,
01:34:36 vous aurez 23 degrés à Limoges, 22 degrés à Lyon.
01:34:39 En revanche, les températures vont commencer à dégringoler sur le nord-ouest
01:34:42 avec localement 12 degrés à Brest et surtout ce week-end,
01:34:45 on va perdre en moyenne 10 degrés entre aujourd'hui et dimanche sur les deux tiers du pays
01:34:50 avec une dégringolade des températures,
01:34:52 températures qui vont d'ailleurs rester beaucoup plus fraîches ce week-end
01:34:55 mais également la semaine prochaine.
01:34:58 C'était La Météo avec Mosquito Magnet.
01:35:01 Pour ne pas laisser les moustiques profiter du jardin, à votre place.
01:35:05 Mosquito Magnet.
01:35:06 Chaud l'été, froid l'hiver, c'était La Météo avec Groupe Verlaine.
01:35:10 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
01:35:13 groupeverlaine.com
01:35:14 C'est Newsy les 8h, merci d'être avec nous.
01:35:17 À la une ce matin, un quartier à nouveau gangréné par le trafic de drogue
01:35:22 et pas n'importe quelle drogue.
01:35:23 Parmi les pires, le Crac, c'est le quartier de la Villette au nord de la capitale.
01:35:28 Nous sommes allés sur place.
01:35:29 De nombreux réseaux de trafiquants de drogue se développent sur internet.
01:35:35 Gérald Darmanin veut créer des cyberpatrouilles.
01:35:38 Est-ce que ce sera vraiment efficace ?
01:35:40 La réponse dans ce journal.
01:35:41 L'ancien ministre de la Santé qui donnait la priorité à la lutte contre les déserts médicaux
01:35:46 a décidé de pratiquer à nouveau la médecine.
01:35:49 Il a fait un choix critiqué par ses confrères,
01:35:51 la médecine esthétique,
01:35:53 alors qu'il est neurologue et que l'on manque de neurologues en France.
01:35:56 Gautier Lebret avec nous.
01:35:57 À tout de suite Gautier.
01:35:59 Insécurité, agression, nuisance,
01:36:01 les riverains de la porte de la Villette à Paris sont à bout
01:36:03 après le retour des consommateurs de Crac au Square Forceval, Chana.
01:36:07 Un sentiment partagé par les commerçants
01:36:09 puisque de nombreux établissements ont définitivement fermé leurs portes.
01:36:12 Alors ils acceptent de répondre à nos questions ce matin
01:36:15 mais préfèrent garder l'anonymat pour des raisons de sécurité.
01:36:18 Reportage de Régine Delfour, Jean-Laurent Constantinier.
01:36:22 Martine est au bord des larmes.
01:36:24 Après le démantèlement du camp de Forceval en octobre 2022,
01:36:28 elle pensait pouvoir enfin revivre sereinement dans son quartier.
01:36:32 Mais depuis deux mois...
01:36:33 On est empêchés de rentrer dans nos immeubles,
01:36:36 on est agressés sur les trottoirs, agressés dans les restaurants,
01:36:39 agressés sur les terrasses.
01:36:41 C'est usant, ça fait depuis 2021 qu'on subit ça
01:36:45 et on n'arrive pas à comprendre comment on peut laisser des populations
01:36:48 à vivre tout ça.
01:36:50 C'est intolérable, intolérable.
01:36:53 Les consommateurs de crack de retour portes de la Villette
01:36:56 sont prêts à tout pour acheter leur dose.
01:36:59 Riverain mais aussi commerçant comme Marie redouble de vigilance.
01:37:03 Justement dans la rue où je suis,
01:37:05 ils cassent les voitures pour prendre tout et n'importe quoi,
01:37:07 que ce soit un bonnet qui traîne ou un câble d'iPhone ou de téléphone,
01:37:13 une recharge quoi, ils cassent.
01:37:15 Le matin quand je viens, je regarde devant, derrière, à droite, à gauche,
01:37:18 je regarde où je vais.
01:37:19 Samir se sent abandonné par les autorités.
01:37:23 Restaurateur, son chiffre d'affaires a fortement chuté.
01:37:27 Le business ne marche plus à cause de ces gens-là.
01:37:30 Les gens nous fuient parce qu'ils ont peur de se faire agresser.
01:37:33 Le problème c'est mes clients.
01:37:35 On n'est pas à l'abri qu'il y ait vraiment une vraie agression
01:37:37 parce que ces gens-là, ils ont quand même des couteaux,
01:37:41 ils ne viennent pas comme ça les mains vides.
01:37:43 Les terrasses restent désespérément vides.
01:37:46 De nombreux commerces ont mis la clé sous la porte.
01:37:48 - Alors est-ce qu'il faut être beaucoup plus radical
01:37:52 avec les trafiquants de drogue ?
01:37:54 Que faire avec les consommateurs de crack qui errent dans les rues
01:37:57 et qui parfois volent ?
01:37:58 Je vous pose la question ce matin,
01:38:00 vous flashez le QR code qui va apparaître, le voilà,
01:38:02 et vous enregistrez votre vidéo, on vous entendra à 8h30.
01:38:05 La lutte contre le trafic de drogue qui passe également
01:38:08 par la lutte contre le narcotrafic sur Internet, Chana.
01:38:12 - Avec le nombre de réseaux qui s'y développent,
01:38:13 Gérald Darmanin a lancé la création de CyberPatrouille.
01:38:17 Denis, trosserro-journaliste et auteur du livre
01:38:19 "Règlement de comptes à Marseille, une histoire de la violence
01:38:22 dans la cité fossienne", était en direct avec nous à 7h10.
01:38:25 Et selon lui, le problème, c'est que les trafiquants
01:38:28 développent de nouvelles méthodes en permanence.
01:38:30 Écoutez.
01:38:31 - Ces entreprises de stupe cherchent à se diversifier
01:38:34 et donc quand elles se sentent un peu coincées sur le terrain,
01:38:38 elles tentent de s'adapter.
01:38:41 Et en l'occurrence, elles développent des plateformes.
01:38:45 Des plateformes qui sont...
01:38:47 Uberfeed, ça commence à exister, ça existe déjà depuis un moment.
01:38:50 Ça avait été mis en place pendant le Covid,
01:38:53 pendant la période de confinement.
01:38:54 - Olivier Véran rejoint le secteur de la chirurgie esthétique.
01:38:59 Vous savez, l'ancien porte-parole du gouvernement,
01:39:01 l'ancien ministre de la Santé.
01:39:02 Une journée par semaine, il prendra le chemin
01:39:04 d'une clinique privée à Paris.
01:39:05 Gautier Lebret, il fait des confidences
01:39:08 qu'on peut qualifier d'étonnantes dans le Parisien de ce matin.
01:39:10 - Alors une clinique privée sur les Champs-Elysées,
01:39:12 parce qu'Olivier Véran, donc médecin lui-même,
01:39:14 neurologue de formation, avait dit,
01:39:16 en plus de mon mandat de député que je reprends,
01:39:19 je vais renfiler la blouse une journée par semaine.
01:39:22 Donc tout le monde se disait, ça sera aux urgences,
01:39:23 à l'hôpital public, dans un service de neurologie.
01:39:25 Pas du tout !
01:39:26 C'est une clinique privée spécialisée dans la chirurgie esthétique
01:39:29 sur les Champs-Elysées.
01:39:30 Donc une clinique qui fait 5 500 interventions par an,
01:39:33 qui a 13 millions d'euros de chiffre d'affaires.
01:39:35 Leur spécialité, les augmentations mammaires,
01:39:37 les liposutions et les phalloplasties,
01:39:40 c'est l'augmentation du pénis.
01:39:41 Et donc, Olivier Véran est interrogé sur les spécialités
01:39:44 de la clinique qu'il s'apprête à rejoindre.
01:39:45 Et voilà ce que dit l'ancien ministre de la Santé.
01:39:47 "Je ne toucherai ni à des pénis, ni à des fessiers,
01:39:50 et je serai très loin des prothèses, ma mère."
01:39:52 - Il s'est senti obligé de le préciser.
01:39:54 - Il s'est senti obligé de le préciser sur un ton
01:39:56 qu'on qualifie de second degré dans les colonnes du Parisien.
01:39:59 Ça ne fait pas du tout rire le monde de la santé,
01:40:01 qui lui reproche un décalage total entre les paroles et les actes.
01:40:04 Il se plaignait quand il était ministre de la Santé
01:40:06 du manque de soignants, du manque notamment de neurologues,
01:40:08 sa formation, et il préfère donc aller être un peu égoïste
01:40:11 et aller faire de l'argent dans une clinique privée
01:40:13 spécialisée dans la chirurgie esthétique.
01:40:15 - Voilà, beaucoup de commentaires sur cette information.
01:40:17 Plus sérieusement, j'allais dire, soyez là à 8h30,
01:40:20 on sera avec Karine Schex, maître Schex,
01:40:22 qui est l'avocate de la sœur de Samuel Paty.
01:40:25 Elle veut faire reconnaître la responsabilité de l'État
01:40:28 dans la mort de son frère, 8h30.
01:40:30 Dans un instant, la grande interview, C News Europe.
01:40:33 On sera avec Olivia Grégoire, ministre des entreprises.
01:40:36 Elle va faire des annonces. A tout de suite.
01:40:38 La grande interview sur C News et sur Europe.
01:40:45 Bonjour Olivia Grégoire. - Bonjour.
01:40:47 - Merci d'être avec nous, ministre déléguée,
01:40:50 chargée des entreprises, du tourisme et de la consommation.
01:40:54 Beaucoup de sujets à aborder avec vous, évidemment Olivia Grégoire.
01:40:58 Tout d'abord, je voulais parler de la dette.
01:41:00 Bercy envisage un déficit public autour de 5,6, 5,5 % du PIB pour 2023.
01:41:07 Ce n'est pas bon, la France dévise. Qu'est-ce qui ne fonctionne pas ?
01:41:11 - D'abord, il faut quand même rappeler qu'un budget,
01:41:14 ce n'est pas gravé dans le marbre.
01:41:16 Un budget, ce n'est pas l'étape de la loi.
01:41:18 La France n'est toujours pas une île.
01:41:20 Donc il y a plusieurs pays en Europe,
01:41:21 je prends l'Allemagne par exemple,
01:41:22 qui en ce début d'année 2024, ont revu leur perspective de croissance,
01:41:27 mais aussi l'ampleur possible de leur dette et de leur déficit.
01:41:31 En Allemagne, par exemple, les perspectives de croissance
01:41:33 ont été rabougries pour atteindre 0,2 %.
01:41:36 On est en perspective de croissance en France aux alentours de 0,7, 0,8 %.
01:41:41 Donc on a une meilleure croissance.
01:41:42 La réalité, c'est qu'on a, nous, un autre problème,
01:41:45 qui est celui de la dette et du déficit,
01:41:46 qui est en particulier lié à, je dirais,
01:41:50 le modèle même de notre État qui est assez protecteur,
01:41:53 mais aussi d'un État Providence qui accompagne
01:41:55 et qui a beaucoup protégé les Français.
01:41:57 Juste sur l'année 2023, imaginez,
01:41:59 45 milliards d'euros pour le bouclier tarifaire
01:42:02 pour payer 150 à 200 euros d'augmentation
01:42:05 sur les factures d'électricité des Français.
01:42:08 Voilà une des raisons pour lesquelles, ici, on a dérapé.
01:42:10 On aura l'occasion d'en parler dans cette interview.
01:42:13 Il faut regarder les choses posément.
01:42:15 Le budget, c'est quelque chose de sérieux.
01:42:17 Est-ce que ceux qui critiquent aujourd'hui ont été en mesure
01:42:20 soit de proposer des pistes d'économie,
01:42:22 soit de voter les économies qu'on a proposées ? Jamais.
01:42:25 Pardonnez-moi, mais on est parmi les cancres de l'Europe.
01:42:27 L'Allemagne, oui, effectivement,
01:42:28 l'Allemagne était en récession la semaine dernière.
01:42:30 Mais il y a une grande différence par rapport à la France.
01:42:35 C'est que sa dette, c'est seulement 60 % de son PIB,
01:42:38 quand nous, on est à 110 %.
01:42:40 Oui, mais vous voyez, j'imagine qu'il y a aussi
01:42:41 des interviews en Allemagne.
01:42:42 Qui sait, on caissait les chocs.
01:42:44 Oui, on sait aussi générer de la croissance, voyez-vous,
01:42:47 puisqu'on a quand même des perspectives de croissance,
01:42:49 je le redis, qui sont trois à quatre fois supérieures
01:42:51 à celles de nos voisins allemands.
01:42:52 Il faut de la croissance, il faut de l'emploi
01:42:54 pour financer le modèle de protection sociale,
01:42:56 pour financer notre assurance chômage,
01:42:57 pour financer l'assurance maladie.
01:42:59 Donc, il y a des problématiques européennes.
01:43:02 Il y a, et je veux le redire, des chocs,
01:43:04 et ces chocs, ils ne sont pas que nationaux.
01:43:06 Qui pouvait prévoir qu'on serait à 4 % de taux d'intérêt
01:43:09 avec la Banque centrale cette année ?
01:43:11 Qui pourrait prévoir que la guerre,
01:43:13 on s'embourberait dans une guerre longue ?
01:43:16 Qui pouvait prévoir ce qui s'est passé aussi au Moyen-Orient ?
01:43:19 Il y a eu énormément de chocs en 2023.
01:43:21 On revoit le budget et on attend aussi,
01:43:24 je précise, des propositions et des pistes.
01:43:26 Moi, j'appelle à la cohérence, et je le dis ayant siégé aux finances.
01:43:30 Nous avons face à nous le RN, par exemple,
01:43:33 qui a beau jeu d'aller sur les plateaux,
01:43:34 mais qui jamais ne propose des pistes d'économie,
01:43:36 et LR qui a proposé plus de 100 milliards de dépenses.
01:43:38 Oui, mais c'est tellement facile, Romain Désarbre,
01:43:41 tellement facile d'aller en plateau jouer des claquettes
01:43:43 pour pleurer et critiquer le gouvernement,
01:43:45 quand au sein du Parlement,
01:43:47 jamais on n'a voté ou proposé des pistes d'économie.
01:43:50 Ça suffit, il faut que les Français le sachent.
01:43:51 Est-ce qu'il va falloir qu'on change le logiciel
01:43:54 du budget public français ?
01:43:56 Est-ce qu'il va falloir que l'État dépense moins ?
01:43:59 Est-ce qu'il va falloir qu'on verse moins d'argent public aux Français ?
01:44:03 Est-ce que les Français sont trop habitués
01:44:05 à ce que l'argent public tombe du ciel ?
01:44:07 Non, je n'irai pas dans ces considérations morales.
01:44:10 On a un modèle...
01:44:11 Ce n'est pas moral, c'est très économique.
01:44:12 Oui, mais ce n'est pas...
01:44:15 Est-ce qu'il faut que l'argent de l'État arrive moins aux Français ?
01:44:18 Ce n'est pas tant ça.
01:44:19 Il faut qu'on questionne la réalité de notre modèle social.
01:44:22 On a sur certains champs de la protection sociale,
01:44:25 de l'assurance chômage notamment,
01:44:27 mais aussi de l'assurance maladie.
01:44:29 On a dans les frais de fonctionnement,
01:44:31 on a parfois des couches dans l'administration
01:44:33 qui sont peut-être inutiles et redondantes.
01:44:35 Il faut qu'on fasse ce travail ensemble,
01:44:37 qu'on appelle de nouveau...
01:44:38 C'est l'épaisseur du trait.
01:44:39 Éric Ciotti sera l'invité du grand rendez-vous dimanche
01:44:42 sur CNews Europe.
01:44:43 Il estime qu'on ne peut pas vivre toute sa vie des aides sociales.
01:44:46 Il l'a dit dans les échos.
01:44:47 Vous avez certainement lu au moins le résumé de cette interview.
01:44:50 Vous êtes d'accord avec ça ou pas ?
01:44:51 Mais encore, j'ai envie de dire à Éric Ciotti,
01:44:56 qu'y a-t-il derrière cette affirmation ?
01:44:58 Qu'y a-t-il derrière ces constats ?
01:45:00 Est-ce que vous partagez déjà ce constat ?
01:45:02 La réalité, c'est qu'on dépense beaucoup.
01:45:03 La réalité, Bruno Le Maire le dit aussi avec courage dans notre majorité,
01:45:07 c'est qu'on a un modèle social qui nous coûte très cher
01:45:10 et qu'il faut challenger, qu'il faut questionner
01:45:12 pour pouvoir continuer à rembourser l'essentiel.
01:45:15 Vous savez, on ne découvre pas
01:45:17 qui a porté la réforme de l'assurance chômage,
01:45:19 qui s'est fait taper pendant des mois sur la réforme des retraites,
01:45:22 qui, combien ont ramené au budget de l'État, aux mains des arbres,
01:45:25 ces deux seules réformes portées par l'ancienne première ministre Elisabeth Borne ?
01:45:28 Combien ? 30 milliards d'euros.
01:45:30 Où étaient les LR ? Où était l'ERN ?
01:45:33 À part à faire des claquettes sur les plateaux.
01:45:35 Qui nous a soutenus pour aller chercher en deux réformes
01:45:37 30 milliards d'euros d'économie ?
01:45:39 Pas grand monde.
01:45:40 Je voulais vous parler également de l'accord CETA,
01:45:44 accord de libre-échange.
01:45:46 Les sénateurs ont dit non.
01:45:48 Quelle est votre réaction ?
01:45:50 C'est un accord de libre-échange entre l'Europe et le Canada.
01:45:53 Est-ce que c'est la fin de la mondialisation heureuse ?
01:45:55 J'entendais votre édito intéressant,
01:45:58 - Pour C News. - Bien sûr,
01:46:00 juste avant d'intervenir.
01:46:02 Je crois que c'est un mauvais procès fait à un bon accord.
01:46:06 Et j'écoutais un petit peu plus tôt, chez un de vos confrères,
01:46:09 Étienne Gernel, qui disait, je veux citer sa parole,
01:46:12 que c'était le triomphe du rabougrisme.
01:46:15 Je crois vraiment que ce qui s'est passé hier au Sénat,
01:46:17 qui est une chambre que je connais bien,
01:46:18 qui est une chambre qu'on appelle la haute chambre,
01:46:20 la chambre des sages,
01:46:21 est un mauvais coup politicien.
01:46:23 Que la droite et l'extrême-gauche s'allient
01:46:26 pour casser un accord qui a quand même permis à nos exportations
01:46:29 d'augmenter de plus de 30%,
01:46:31 qui a permis, et je suis la ministre des entreprises,
01:46:33 à nos fromagers, à nos producteurs de fromage, à nos artisans,
01:46:36 d'augmenter de 60% de nos exportations,
01:46:38 depuis des années, c'est le CETA.
01:46:41 Donc en réalité, je crois que c'est un mauvais coup politicien,
01:46:44 et sachez que nous allons continuer à nous battre.
01:46:46 - C'est des agriculteurs qui ne comprennent pas cet accord ?
01:46:48 Ils se trompent quand ils sont contre ?
01:46:50 - Oserais-je dire que c'est aussi des acteurs politiques
01:46:52 qui, sur le dos de la crise agricole et des doutes
01:46:55 qu'on peut avoir à l'aune de la mondialisation,
01:46:57 décident aussi de bloquer un accord qui est clairement,
01:46:59 au plan économique, favorable à la France.
01:47:02 C'est une instrumentalisation d'un sujet économique
01:47:05 important pour nos entreprises,
01:47:07 dans un moment où il ne vous a pas échappé non plus
01:47:09 qu'on est en élection européenne.
01:47:11 Donc c'est véritablement un bon accord,
01:47:13 mais rejeté pour de mauvaises raisons.
01:47:14 Le chemin n'est pas terminé, il faut le dire aux Français.
01:47:17 Il y a aussi des débats à l'Assemblée qui se profilent,
01:47:19 pour que nous puissions poursuivre le débat
01:47:21 et démontrer qu'il y a des accords.
01:47:23 Il faut casser les clichés,
01:47:25 il y a des accords avec des clos-miroirs
01:47:27 où on peut être gagnant, celui-ci en fait partie.
01:47:28 - Les élections européennes, vous êtes la ministre des entreprises.
01:47:32 Mardi et mercredi dernier,
01:47:34 Jordane Bardella était à la rencontre
01:47:35 d'associations du monde de l'entreprise
01:47:38 et des patrons, des représentants des patrons.
01:47:40 Comment est-ce que vous jugez les propositions économiques du RN ?
01:47:43 - Absente.
01:47:44 D'ailleurs, ceux qui nous écoutent
01:47:45 peuvent faire l'effort d'aller sur le site Rassemblement National,
01:47:49 ce que je fais fréquemment.
01:47:50 Vous avez 22 livrets thématiques,
01:47:53 assez détaillés d'ailleurs, de propositions.
01:47:55 Je suggère à vos auditeurs de chercher le livret sur l'économie.
01:47:59 Il n'y a pas aujourd'hui de perspective, de cap, de vision.
01:48:02 D'ailleurs, Jordane Bardella,
01:48:04 ce n'est pas moi qui le dise,
01:48:05 mais les patrons qui étaient à cette réunion,
01:48:07 a été très évasif, a fait d'ailleurs des erreurs
01:48:09 sur des lois que j'ai portées.
01:48:10 En réalité, quand j'ai écouté ses paroles,
01:48:12 parce que j'écoute ce que disent les oppositions,
01:48:15 je me suis dit,
01:48:16 c'est tellement facile de dresser des constats aux mains des arbres.
01:48:20 Si je vous dis un stylo, ça sert à écrire, on est d'accord.
01:48:23 Si je vous dis l'économie, ce sont avant tout des entreprises,
01:48:25 on est d'accord.
01:48:26 Qui peut être contre ces poncifs ?
01:48:28 Ça a été deux heures de poncifs, truffés d'erreurs.
01:48:31 Y a-t-il l'ombre d'une proposition ?
01:48:33 - Il dit qu'il veut produire en France.
01:48:35 - Merci.
01:48:36 - Protéger et permettre... - Qui a ramené de l'industrie en France ?
01:48:38 - Rendre l'économie et l'entreprenariat plus faciles.
01:48:42 - Oui, oui, oui.
01:48:43 C'est intéressant.
01:48:45 La question, c'est pas à quoi, c'est comment.
01:48:47 Qui a ramené aujourd'hui plus de 100 000 emplois industriels dans ce pays ?
01:48:50 Qui a fait en sorte depuis cinq ans que ce soit en France
01:48:52 que les investisseurs viennent plus qu'ailleurs en Europe pour investir ?
01:48:56 Qui a fait baisser le chômage ?
01:48:57 Qui a baissé...
01:48:59 Vous savez, c'est pas toujours facile d'être au pouvoir depuis sept ans,
01:49:02 je vous l'accorde.
01:49:03 Mais ça a un avantage d'avoir un bilan,
01:49:05 ce qui nous permet des perspectives.
01:49:07 Ça bloblote, ça papote avec Jordan Bardella.
01:49:10 Qui a baissé de 26 milliards d'euros au précédent quinquennat
01:49:12 les impôts des entrepreneurs ?
01:49:14 Je fais des déplacements toutes les semaines.
01:49:16 Il le voit bien, les entrepreneurs, qu'on a fait passer le taux
01:49:19 de leur imposition de 33 à 25 %.
01:49:21 On l'a financé, on l'a fait.
01:49:23 Que propose Jordan Bardella ?
01:49:25 À part des poncifs, il n'y a pas l'ombre d'une proposition.
01:49:28 - Il est autour d'une trentaine de pourcent d'attention de vote aux européennes.
01:49:31 - Ce que je dis sur l'économie est important
01:49:32 et je crois que les petits patrons ne s'y trompent pas.
01:49:35 Quand on lit le programme de Marine Le Pen et de Jordan Bardella,
01:49:38 du moins ce qu'on arrive à en déduire,
01:49:40 puisque je rappelle qu'il y a très peu de lignes, 2-3 propositions...
01:49:42 - Mais dans les arguments de campagne de votre camp, donc Renaissance...
01:49:44 - Un argument de campagne en voilà un.
01:49:46 - L'un des principaux arguments de campagne,
01:49:49 c'est un vote, si on vote pour Renaissance,
01:49:53 c'est un vote anti-Rennes.
01:49:54 C'est limité, ça ne semble pas fonctionner.
01:49:56 Ça ne fait pas reculer les attentions de vote pour Jordan Bardella.
01:49:59 - Moi, je crois qu'il faut déjà voter pour la majorité
01:50:02 parce que nous portons une envie d'Europe,
01:50:06 nous portons une vision d'Europe et nous portons aussi...
01:50:08 - On a l'impression que vous ne parlez que du Rassemblement National.
01:50:10 - Vous voyez, j'ai parlé d'autres acteurs.
01:50:12 - En l'occurrence, c'est moi qui vous ai questionné dessus.
01:50:14 - Je ne vous ai pas permis de le dire,
01:50:16 mais moi, ce que je veux redire sur les entreprises,
01:50:20 parce que je ne veux pas qu'on ferme ces débats trop rapidement,
01:50:23 on va prendre un exemple, il faut être précis quand on parle d'économie.
01:50:26 Dans son programme à Marine Le Pen, par exemple, elle dit
01:50:28 on va nationaliser les autoroutes.
01:50:31 C'est 40 à 50 milliards d'investissement public.
01:50:33 Et moi, je regarde la colonne recette.
01:50:35 Qu'y a-t-il ? Où est-ce qu'elle trouve l'argent, Marine Le Pen,
01:50:38 pour financer ces actions-là ?
01:50:41 Et là, des choses assez floues sur les étrangers, la fraude,
01:50:45 ça rapporte à peu près 30 milliards d'euros.
01:50:47 Vous voyez, juste avec une mesure, nationaliser les autoroutes,
01:50:50 le budget de Madame Le Pen ne tient pas.
01:50:52 Il faut le dire aux gens, il faut être précis pour revenir aux européennes.
01:50:56 Vous savez, je lisais aussi ce que disait Jordan Bardella
01:51:00 qui surf et qui s'appuie très lourdement sur les sondages.
01:51:03 J'ai un peu d'expérience, c'est l'avantage de l'âge.
01:51:05 On va d'abord faire campagne, avant de me dire que c'est perdu.
01:51:09 On va d'abord faire campagne, avant de m'expliquer que la majorité est condamnée.
01:51:12 Il nous reste trois mois.
01:51:14 Je peux vous dire qu'on va se déployer partout, que des idées on en a.
01:51:17 Et surtout, contrairement à eux, nous sommes présents,
01:51:19 nous sommes là, au Parlement européen.
01:51:21 Leurs absences et leur vacuité en termes idéologiques
01:51:24 se voient au Parlement. On va se battre.
01:51:26 Olivia Grégoire, invitée de la grande interview au ministre délégué,
01:51:30 chargée des entreprises, du tourisme et de la consommation sur CNews et sur Europe 1.
01:51:33 Vous avez indiqué cette semaine, Olivia Grégoire,
01:51:35 dans les échos vouloir lutter contre les retards de paiement
01:51:38 qui fragilisent la trésorerie des PME.
01:51:41 Pour ça, vous allez doubler les plafonds des amendes
01:51:44 et aussi faire ce qu'on appelle du "name and shame".
01:51:46 Vous allez nommer pour...
01:51:48 On le fait déjà.
01:51:49 Pour...
01:51:50 On le fait déjà, il faut le faire plus.
01:51:52 Que la honte soit sur ceux qui ne payent pas leurs factures ?
01:51:56 Moi, il y a un sujet que j'aime, c'est la transparence.
01:51:58 C'est pas de la honte que je cherche à procurer, c'est de la transparence.
01:52:02 Il y a des mauvais joueurs, il y a des mauvais payeurs.
01:52:04 Et vous savez quoi ?
01:52:05 Il y a une vingtaine d'années, on disait au football,
01:52:08 c'est toujours la même histoire et c'est l'Allemagne qui gagne à la fin.
01:52:10 Vous voyez, dans les délais de paiement, c'est un peu la même histoire.
01:52:12 C'est toujours les PME qui sont les dernières à être payées
01:52:15 et les premières à payer.
01:52:16 Et les PME, c'est 99% de nos entreprises.
01:52:18 Combien y a-t-il d'argent dans la nature à cause de ces retards de paiement ?
01:52:22 Il y a un peu plus de 15 milliards d'euros dans la nature
01:52:26 que nos PME n'ont pas sur leur compte en banque.
01:52:28 C'est un scandale.
01:52:29 Et en réalité, ce sont bien souvent les grands acteurs
01:52:32 qui jouent de ces délais de paiement.
01:52:33 - Et les PME sont bien plus fragiles ?
01:52:35 - Mais bien évidemment.
01:52:35 Nous avons aujourd'hui, et c'est pour ça que je suis en colère,
01:52:38 nous avons aujourd'hui des défaillances de toutes petites entreprises
01:52:40 dans des secteurs, je pense aux bâtiments, à la construction,
01:52:43 qui tombent parce qu'elles ne sont pas payées en temps et en heure.
01:52:47 On ne l'accepte pas quand on est banquier de voir une TPE
01:52:50 qui ne rentre pas les rémunérations de ses factures.
01:52:54 On a des entreprises qui tombent.
01:52:56 C'est un sujet de responsabilité et d'égalité économique.
01:52:58 Donc avec Bruno Le Maire, on ne s'interdit rien.
01:53:01 Et on envisage effectivement de renforcer les sanctions fortement
01:53:05 dans les mois qui viennent.
01:53:06 Et puis d'élargir aussi le spectre de ceux qui doivent être transparents.
01:53:10 Les entreprises, c'est bien.
01:53:12 Les collectivités territoriales ont le droit aussi d'être transparentes.
01:53:15 C'est même la loi.
01:53:15 Et donc d'ici au 15 avril, avec Bruno Le Maire,
01:53:18 nous leur avons écrit en fin d'année dernière,
01:53:20 elles devront publier leur délai de paiement
01:53:22 pour les collectivités territoriales de plus de 3 500 habitants.
01:53:25 Et c'est bien la moindre des choses.
01:53:27 Avant 2024 et les JO qui vont attirer des touristes en France,
01:53:31 vous pouvez déjà nous annoncer ce matin
01:53:34 que l'année 2023 est une année record pour la France
01:53:37 en termes d'attractions touristiques.
01:53:39 Quels sont les chiffres ?
01:53:40 Les touristes reviennent en France ?
01:53:42 Oui et merci parce qu'il y a aussi des bonnes nouvelles.
01:53:44 Ça leur donne le sourire.
01:53:45 Non mais il y a aussi des bonnes nouvelles.
01:53:47 Et il y a la France qui gagne, il y a la France qui bataille,
01:53:50 mais il y a aussi la France qui gagne.
01:53:51 Chapeau aux acteurs du tourisme.
01:53:52 Combien ?
01:53:53 Je ne fais que les accompagner.
01:53:54 63 milliards de recettes internationales.
01:53:57 On était aux alentours de 58-59 milliards l'an passé.
01:54:00 C'est plus 12%.
01:54:02 Je remarque plusieurs choses que je partage avec vous.
01:54:04 8 Français, plus de 8 Français sur 10
01:54:06 qui ont fait le choix de partir en vacances sont partis en France.
01:54:09 Plus de 50% ont consacré un budget sur les vacances d'hiver
01:54:12 supérieur à celui de 2022.
01:54:15 Et la très bonne nouvelle, il y en a deux.
01:54:17 Un, le retour des clientèles chinoises et américaines,
01:54:20 notamment la clientèle chinoise, plus 900% par rapport à l'an passé,
01:54:24 aussi parce que les vols ont repris, évidemment,
01:54:26 et que les taux du Covid s'est desserré en Chine.
01:54:28 Et en perspective, dans les semaines qui viennent et mois qui viennent,
01:54:31 avec les Jeux olympiques en ligne de mire,
01:54:33 plus 6% d'arrivées aériennes prévues dans les six prochains mois,
01:54:37 ce qui nous laisse présager de nombreux visiteurs
01:54:40 dans notre beau pays pour cet événement mondial.
01:54:42 La ville de Paris est sale, on attend les JO.
01:54:45 Est-ce que Paris sera prête ou pas ?
01:54:47 Je croyais que vous alliez me demander si Paris sera propre.
01:54:50 Alors propre et prête.
01:54:52 Si je faisais comme le Rassemblement national,
01:54:53 je décrèterais sans rien proposer.
01:54:55 Mais ce n'est pas ma tasse de thé.
01:54:57 Quand vous vous promenez dans la capitale,
01:54:58 vous vous dites "Tiens, ça y est, on est prêt à recevoir dignement les..."
01:55:01 D'abord, je me promène assez peu, je ne vous cache pas que mon agenda...
01:55:03 Ou même en voiture.
01:55:04 Bon, Paris est comme elle est.
01:55:06 Moi, à trois mois de l'événement,
01:55:08 autant j'ai eu des critiques et vous connaissez,
01:55:12 je parlais d'endure à l'endroit de la maire de Paris.
01:55:14 Là, soyons clairs, on est à trois mois de l'événement.
01:55:17 Tous ensemble, tous unis, il faut qu'on réussisse.
01:55:20 Ce n'est pas le temps des anathèmes, c'est le temps de la préparation.
01:55:22 Il est midi - 10, c'est demain, les Jeux olympiques et paralympiques.
01:55:26 Et je crois qu'il y a aussi une question d'humeur, d'état d'esprit.
01:55:30 On a nos faiblesses, on a nos forces.
01:55:32 Paris n'est pas toujours la plus propre, je suis la première à le dire.
01:55:35 Paris peut être la plus belle au monde.
01:55:36 Jamais dans l'histoire des Jeux olympiques,
01:55:38 on n'a fait une cérémonie d'ouverture sur un fleuve.
01:55:40 2000 ans d'histoire que la France va honorer.
01:55:43 C'est la première fois qu'on aura une cérémonie sur le fleuve
01:55:45 qui est notre scène.
01:55:47 On peut aussi avoir des moments formidables, j'ai envie de penser à ça.
01:55:50 Et je pense que les Français sont dans le même état d'esprit.
01:55:52 Ils seront nombreux à rester à Paris, notamment les Franciliens,
01:55:55 dans les études que nous faisons, pour profiter de cet événement.
01:55:59 Et on n'est pas à l'abri que ce soit un grand moment pour ce pays.
01:56:01 On n'est pas à l'abri que ça se passe bien, effectivement.
01:56:03 Et je pense que tous les Français qui aiment leur pays le souhaitent.
01:56:06 Et on n'est pas à l'abri d'avoir des médailles et d'avoir...
01:56:09 À propos des JO, une dernière question, une réponse rapide s'il vous plaît.
01:56:12 C'est une provocation supplémentaire d'Emmanuel Macron, dit Marine Le Pen.
01:56:16 Interrogée au sujet d'Aya Nakamura, qui chantera lors de la cérémonie d'ouverture.
01:56:20 Vous-même, vous avez chanté lors de la journée internationale du droit des femmes,
01:56:23 du Clara Lucelli d'ailleurs.
01:56:24 Ce n'était pas la cérémonie d'ouverture et c'était spontané.
01:56:27 Vous voulez une réponse rapide ?
01:56:28 Oui.
01:56:28 Je n'ai pas envie de commenter ça.
01:56:30 Voilà, Aya Nakamura, 500 millions de personnes dans le monde l'écoutent.
01:56:36 Ça fait des semaines qu'on en parle.
01:56:37 C'est une artiste, qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas,
01:56:40 ce n'est pas mon sujet.
01:56:41 Les postures qui ne sont pas étonnantes de Mme Le Pen sont les siennes.
01:56:44 Avançons, arrêtons d'en parler.
01:56:46 C'est une grande artiste et laissons les jeux se préparer.
01:56:49 Merci beaucoup, Olivia Grégoire.
01:56:50 Bonne journée à vous.
01:56:51 C'était votre grande interview sur CNews Europe.
01:56:53 CNews, merci d'être avec nous.
01:57:00 On était avec Olivia Grégoire.
01:57:02 Voilà, beaucoup de sujets balayés avec la ministre des entreprises.
01:57:05 On a beaucoup parlé business.
01:57:07 Des entreprises, c'est important, des PME,
01:57:09 les petites et moyennes entreprises qui ont des difficultés à se faire payer.
01:57:12 Voilà, si vous êtes petit patron, vous savez parfaitement de quoi on a.
01:57:16 On a parlé, puis on a parlé de Diana Kamoura, de tous les sujets,
01:57:20 et puis de la dette, accessoirement.
01:57:22 À la une ce matin, 40 ans après le meurtre du petit Grégory,
01:57:26 dans les Vosges, de nouvelles expertises ont été exigées par la justice.
01:57:31 On vous explique tout dans ce journal.
01:57:33 Les rectorats harmonisent les notes pour que certains élèves obtiennent le diplôme.
01:57:38 C'est ce que révèle Le Figaro ce matin.
01:57:39 On appelle ça pudiquement, dans un langage administratif, les correctives académiques.
01:57:45 On va tout vous expliquer.
01:57:47 La sœur de Samuel Paty, Mikaël Paty, veut faire reconnaître la responsabilité
01:57:52 de l'État français dans la mort de son frère.
01:57:56 Samuel Paty, nous sommes avec Karine Schex, avocate de Mikaël Paty.
01:58:01 Merci maître d'être avec nous ce matin et à tout de suite.
01:58:04 Les hommages à Frédéric Mitterrand se multiplient.
01:58:06 L'ancien ministre de la Culture est mort à 76 ans d'un cancer.
01:58:09 On va y revenir dans ce journal.
01:58:12 La justice ordonne de nouvelles expertises dans l'affaire Grégory.
01:58:16 Ça fait 40 ans que le mystère perdure autour du meurtre du petit garçon dans les Vosges.
01:58:20 Des analyses ADN supplémentaires vont être réalisées à la demande de la famille.
01:58:25 Les enregistrements audio du corbeau seront également à nouveau expertisés.
01:58:29 Augustin Donat-Dieu.
01:58:31 Après 40 ans de mystère, sommes-nous sur le point d'identifier l'assassin du petit Grégory Villemin,
01:58:36 retrouvé mort noyé, piézé, poing lié dans la Vologne dans les Vosges, le 16 octobre 1984.
01:58:43 Des expertises complémentaires ont été ordonnées par la justice à la demande de la famille du petit garçon.
01:58:49 Des vérifications techniques et des expertises scientifiques
01:58:52 qui pourraient permettre d'identifier enfin le meurtrier de l'enfant de 4 ans.
01:58:57 La famille a demandé des analyses d'ADN supplémentaires
01:59:00 pour faire des rapprochements entre certaines personnes de la famille
01:59:03 et les profils et les mélanges ADN que l'on a au dossier.
01:59:06 Ainsi que de l'audiométrie vocale.
01:59:08 De l'audiométrie vocale, en clair, une analyse pour tenter de définir une identité vocale de la voix du corbeau.
01:59:15 Compte tenu des progrès de la science, il y a une expertise de faisabilité qui a été ordonnée
01:59:20 pour déterminer ce qu'il est possible de faire en termes de comparaison de voix
01:59:24 avec les enregistrements du corbeau que l'on a au dossier.
01:59:27 Selon nos confrères d'RTL, de l'ADN a été prélevé durant l'enquête sur les cordelettes
01:59:32 qui entouraient le corps de l'enfant, son anorak, son menton et même sur certains courriers du corbeau.
01:59:38 Cette ADN sera comparée à celui de Michel Villemin, oncle du petit garçon,
01:59:43 ainsi qu'à d'autres membres de la famille élargie.
01:59:46 Voilà, saura-t-on un jour, on l'espère.
01:59:49 Gérald Darmanin est attendu ce matin, dans quelques minutes, à Chassieux.
01:59:53 C'est près de Lyon, Chana.
01:59:55 Le ministre de l'Intérieur va inaugurer la CRS 83, constituée sur le modèle de la CRS.
02:00:01 On rejoint Olivier Madinier sur place.
02:00:03 Bonjour Olivier, c'est la fin d'une visite de 24 heures à Lyon pour le ministre de l'Intérieur.
02:00:08 Oui absolument, un déplacement consacré essentiellement à la lutte contre les trafics de drogue.
02:00:17 Alors vous le disiez, Gérald Darmanin sera ici aux alentours de 9h45
02:00:21 pour inaugurer officiellement la CRS 83, cette compagnie de 140 CRS
02:00:29 essentiellement dédiée à la lutte contre les violences urbaines.
02:00:32 Elle est en place ici à Lyon depuis le mois de novembre.
02:00:35 Elle était déjà, par exemple, impliquée, mobilisée la semaine dernière à Vénissieux
02:00:40 lors de l'opération Place Nette qui avait duré une dizaine de jours.
02:00:44 Alors avant d'arriver ici à Chassieux, Gérald Darmanin va rencontrer le maire de Villeurbanne,
02:00:50 toujours pour parler de trafic de drogue.
02:00:52 Villeurbanne, c'est la ville où s'est situé le quartier du Tonquin
02:00:56 qui avait été le théâtre de nombreuses fusillades il y a quelques mois.
02:01:01 Alors le maire de Villeurbanne avait demandé sans succès des renforts à l'époque
02:01:07 et il rencontre, je vous le disais, Gérald Darmanin.
02:01:11 Il n'est pas prévu à l'agenda officiel que le ministre se déplace sur le quartier du Tonquin.
02:01:16 Il restera à l'hôtel de ville.
02:01:18 Merci beaucoup Olivier. En direct de Chassieux, on va suivre ce déplacement.
02:01:23 Le gouvernement veut s'attaquer tous azimuts au trafic de drogue, on en parle.
02:01:27 Il va y avoir de nouvelles brigades antidrogue sur le net, sur internet.
02:01:32 Dans de nombreux quartiers en France, les habitants subissent, les trafiquants,
02:01:36 subissent parfois le comportement des drogués eux-mêmes.
02:01:38 C'est le cas notamment dans le quartier de la Villette, dans le nord de Paris,
02:01:41 où le krach est de retour.
02:01:43 C'est horrible le krach, aucune drogue n'est formidable, mais le krach c'est la pire de toutes.
02:01:49 Est-ce qu'il faut être plus radical avec les trafiquants ?
02:01:52 Et puis que faire avec les consommateurs, les kracheux qui errent dans les rues et qui volent ?
02:01:56 On écoute vos réponses.
02:01:58 La drogue détruit non seulement l'individu mais aussi des familles.
02:02:02 Je suis la maman d'une jeune femme décédée il y a 10 ans,
02:02:04 après 20 années de galère dans la toxicomanie et personne n'a été là pour nous aider.
02:02:09 Donc je pense qu'il faudrait les acculper à tout le moins pour mise en danger de la vie d'autrui,
02:02:13 voire même homicide involontaire.
02:02:15 Il ne faut rien laisser passer, mais pas le dire, le faire.
02:02:19 Tant qu'il y aura des consommateurs, il y aura un marché et il y aura des fournisseurs.
02:02:24 Donc il faut taxer, pénaliser avec une amende extrêmement lourde,
02:02:29 toute personne qui détient, instupéfiant, même un gramme de cannabis dans la poche,
02:02:34 l'amende minimale devrait être de 4000 euros, 5000 euros et 30 000 euros en cas de récidive,
02:02:39 de manière à tarrir le marché.
02:02:41 Je pense qu'il n'y a que cette solution.
02:02:43 La réponse est dans la question, bien évidemment qu'il faut être plus sévère.
02:02:46 Si l'Occident veut envoyer des troupes françaises face à la Russie,
02:02:51 il n'est même pas capable de résoudre le problème dans notre pays.
02:02:54 On va peut-être déjà commencer par là.
02:02:56 Le gouvernement a été trop laxiste concernant les trafics de drogue.
02:02:59 Aujourd'hui, je ne vois qu'une seule solution, c'est impliquer l'armée.
02:03:03 Il n'y a pas autre chose.
02:03:05 Voilà, il faut impliquer l'armée.
02:03:07 C'est la proposition qui revient souvent.
02:03:10 Vous avez la parole, vous donnez votre avis.
02:03:13 C'est la matinale de CNews, c'est la seule matinale, je le dis souvent, mais répétons-le.
02:03:18 Vous avez la parole, alors profitez-en.
02:03:20 Comment voulez-vous qu'on connaisse le niveau réel des élèves en France
02:03:24 alors que les notes sont bidouillées ?
02:03:26 Je pèse mes mots, je pèse mes mots.
02:03:28 Les notes sont bidouillées pour le brevet des collèges.
02:03:30 Les correctifs académiques, c'est le langage administratif,
02:03:33 les correctifs académiques permettent de gonfler les notes,
02:03:36 parfois de plus de 5 points.
02:03:38 En clair, ils rehaussent les notes.
02:03:40 On ne connaît pas le niveau réel des élèves.
02:03:42 Oui, très concrètement, les rectorats harmonisent les notes
02:03:45 pour que certains élèves obtiennent le diplôme ou même obtiennent la mention.
02:03:49 C'est une information du Figaro.
02:03:51 Et le Premier ministre Gabriel Attal veut en finir avec ces pratiques.
02:03:54 Marine Sabourin.
02:03:55 C'est dans l'académie de Créteil que le taux de réussite au brevet est le plus gonflé,
02:04:00 près de 6 points d'écart après correctif académique,
02:04:03 selon une note du gouvernement que s'est procuré le Figaro.
02:04:06 Nice, Versailles, Limoges et Aix-Marseille se situent juste derrière.
02:04:10 Une pratique bien connue à la main des recteurs.
02:04:13 Il s'agit de la possibilité pour un recteur de réviser à la hausse
02:04:16 les notes de l'ensemble des élèves d'une académie,
02:04:19 en ajoutant par exemple un point lorsque l'on constate une différence
02:04:22 par rapport à l'année précédente.
02:04:24 Objectif, harmoniser les résultats sur l'ensemble du territoire,
02:04:27 afin d'éviter de pointer du doigt certaines académies.
02:04:30 La consigne n'a pourtant jamais été donnée explicitement.
02:04:34 Gabriel Attal souhaite y mettre fin au plus vite.
02:04:37 L'objectif est de faire la vérité sur les notes et le niveau.
02:04:40 Il faut un sursaut. Le taux de réussite au brevet va certainement diminuer,
02:04:43 mais je l'assume.
02:04:45 Aujourd'hui, 89,1% des élèves ont obtenu leur brevet des collèges.
02:04:49 Un chiffre qui pourrait donc considérablement baisser
02:04:52 à la rentrée prochaine.
02:04:54 Le diplôme deviendra pourtant obligatoire pour rentrer en classe de seconde.
02:04:58 C'est affolant. On rehausse les notes.
02:05:02 De 5 points, pourquoi pas 10 points ?
02:05:05 - On cherche à gommer toutes les différences.
02:05:09 On cherche à harmoniser les notes en fonction des différents correcteurs.
02:05:13 Remonter systématiquement, c'est comme si Alexandra nous annonçait
02:05:17 des températures systématiquement plus hautes partout en France,
02:05:20 juste pour faire plaisir, pour ne pas dire qu'il y a des endroits
02:05:23 où il fait plus frais que d'autres.
02:05:25 - Faire croire qu'on est tous égaux.
02:05:27 Non, il y en a qui sont plus malins que d'autres,
02:05:29 qui travaillent plus, qui sont meilleurs en histoire,
02:05:33 d'autres qui sont meilleurs en maths.
02:05:35 - Et puis il y en a qui ont des difficultés de ne pas le dire.
02:05:37 - Il y en a qui ne sont pas bons parce qu'ils ne travaillent pas,
02:05:39 il y en a qui sont moins malins.
02:05:41 Ça arrive, c'est comme ça. On n'est pas tous égaux.
02:05:43 Et heureusement d'ailleurs qu'on n'est pas tous égaux.
02:05:45 Bon, voilà pour ce sujet.
02:05:47 On est avec vous, maître Chex, Karine Chex.
02:05:49 Merci d'être là. Bonjour.
02:05:51 - Bonjour, monsieur Désart.
02:05:52 - Merci d'être sur le plateau de la matinale de CNews.
02:05:55 Vous êtes l'avocate de Michaëlle Pathy,
02:05:58 qui est la sœur de Samuel Pathy.
02:06:00 Je voulais vous avoir depuis 48 heures.
02:06:02 Merci d'avoir réservé à CNews votre prise de parole.
02:06:06 Vous êtes l'avocate de la sœur de Samuel Pathy
02:06:09 et vous voulez faire reconnaître la responsabilité de l'État
02:06:13 dans la mort de Samuel Pathy,
02:06:15 qui a été assassiné par un terroriste islamiste.
02:06:17 Quelle est la part de responsabilité de l'État
02:06:20 dans la mort de Samuel Pathy ?
02:06:22 - Je vais vous répondre, mais d'abord rappelons les faits.
02:06:24 Ce professeur est mort d'avoir fait son travail.
02:06:28 Il a fait un cours sur la liberté d'expression
02:06:30 où il montre une caricature,
02:06:32 en rappelant que le blasphème n'est pas interdit en France
02:06:35 et en concluant que, selon lui, il faut se retenir
02:06:38 de diffuser les caricatures pour ne pas offenser les croyants.
02:06:41 Et il prend même le soin d'inviter ses élèves
02:06:44 à détourner le regard ou, s'ils le souhaitent,
02:06:47 à sortir quelques secondes dans le couloir.
02:06:50 Ça, c'est la vérité de son cours.
02:06:52 Et c'est le mensonge d'une élève qui met le feu aux poudres,
02:06:56 qui était absente ce jour-là
02:06:58 et qui prétend néanmoins avoir vu Samuel Pathy
02:07:00 discriminer les musulmans et qui profère d'autres mensonges.
02:07:04 Et c'est là que débute l'engrenage fatal
02:07:07 puisque c'est son père qui publie sur les réseaux
02:07:09 une vidéo d'insultes et d'accusations mensongères.
02:07:12 Sur ce, la mouvance islamiste s'implique dans cette affaire
02:07:16 et lance des appels publics au meurtre.
02:07:19 Et cet engrenage fatal, l'administration n'a pas pu le maîtriser,
02:07:23 n'a pas su le maîtriser parce qu'elle en a été...
02:07:26 - N'a pas su ou n'a pas voulu ?
02:07:28 - N'a pas pu et n'a pas su
02:07:30 parce qu'elle en a été le témoin parfaitement passif.
02:07:33 - Par peur ?
02:07:35 - Alors, il y a une série de négligences,
02:07:38 il y a un manque de courage, assurément,
02:07:41 et il y a des fautes qui sont de deux ordres.
02:07:44 D'abord, le rectorat et le collège
02:07:46 qui n'ont pas démenti ce mensonge de l'élève,
02:07:49 qui n'ont pas soutenu publiquement Samuel Pathy
02:07:52 et qui, au lieu de cela, ont dépêché un référent laïcité,
02:07:55 chargé de lui faire la leçon de neutralité.
02:07:58 Et vous avez ce professeur
02:08:01 qui est publiquement menacé de mort pendant une semaine.
02:08:05 C'est long, une semaine, quand on est menacé de mort,
02:08:08 tous les jours, sans que l'administration réagisse.
02:08:11 Et personne, ni le préfet des Yvelines,
02:08:14 ni les services du ministère de l'Intérieur
02:08:17 ne protègent Samuel Pathy,
02:08:19 personne ne sécurise le collège
02:08:21 et personne même ne conseille à Samuel Pathy
02:08:24 de s'éloigner quelques instants,
02:08:26 le temps que la situation s'apaise.
02:08:28 L'approviseur avait reçu le père de l'élève menteuse
02:08:31 avec un homme connu pour ses positions islamistes.
02:08:34 - Exactement.
02:08:35 - Et là, j'ai envie de dire la messe est dite.
02:08:37 - Oui, en fait, dans cette affaire,
02:08:39 tout a été pris un peu à l'envers.
02:08:42 - En fait, on essaye de ménager la chèvre et le chou,
02:08:44 on ne veut pas, alors qu'il aurait fallu,
02:08:46 alors bon, il aurait fallu, il aurait fallu
02:08:49 taper tout de suite, stopper cet engrenage immédiatement,
02:08:52 rappeler la règle, ici, ça se passe comme ça,
02:08:55 Samuel Pathy ne s'est pas trompé, le défendre,
02:08:58 c'est ça qu'on aurait dû faire.
02:09:00 - Oui, il aurait fallu avoir le courage,
02:09:02 tout simplement, de nos valeurs, de notre position
02:09:05 et de la maintenir publiquement auprès des parents d'élèves,
02:09:09 auprès des professeurs et auprès du public.
02:09:12 - Sauf que ces valeurs dont vous parlez,
02:09:14 certains professeurs ne les défendent pas.
02:09:16 - Certains professeurs ne les défendent pas,
02:09:18 d'autres les défendent.
02:09:20 - D'autres les défendent.
02:09:21 - Avec beaucoup de courage, d'enthousiasme
02:09:24 et d'amour de leur métier.
02:09:26 - Vous avez été... La plainte a été déposée ?
02:09:31 - Alors, ce n'est pas une plainte, nous avons saisi l'État
02:09:34 d'un recours en responsabilité parce que c'est une procédure
02:09:38 obligatoire, c'est un préalable obligatoire,
02:09:40 avant d'aller plus loin, devant la justice,
02:09:43 si l'État ne reconnaît pas lui-même sa responsabilité.
02:09:47 - Vous réclamez des dommages et intérêts
02:09:49 qui seront reversés à une association, il me semble.
02:09:52 - Alors, ce que nous attendons, c'est surtout que l'État
02:09:55 reconnaisse officiellement sa responsabilité
02:09:58 et fasse ainsi justice à Samuel Paty et à sa famille,
02:10:02 ceux qui supposent qu'il assume ses fautes.
02:10:05 Et nous attendons aussi, avec Michael Paty, je crois,
02:10:10 que le corps professoral attend que l'État assume ses fautes
02:10:14 pour que les défaillances d'hier ne soient pas la cause
02:10:17 de nouveaux drames.
02:10:18 - Ça, effectivement. Et on n'en est pas sûr aujourd'hui.
02:10:21 On n'est pas sûr que tous les professeurs soient tous soutenus,
02:10:26 ceux qui défendent la laïcité.
02:10:28 Et on n'est pas sûr, également, et on en parlait à l'instant,
02:10:31 que tous les professeurs soutiennent la laïcité.
02:10:34 - Alors, oui, il y a effectivement une situation
02:10:38 qui ne cesse de s'empirer depuis cet attentat
02:10:40 contre Samuel Paty. Il y a des professeurs
02:10:43 qui s'autocensurent, on le sait, et il y a une administration
02:10:47 qui ne soutient pas suffisamment les professeurs
02:10:50 qui continuent à transmettre nos valeurs.
02:10:53 Oui, il y a effectivement encore un manque de courage.
02:10:57 - Merci beaucoup, maître. Merci d'avoir choisi C News,
02:11:00 la matinale de C News, pour parler ce matin.
02:11:04 Voilà, maître Chex, avocate de Michael Paty,
02:11:08 qui est la sœur de Samuel Paty. Merci beaucoup.
02:11:10 On va parler tout de suite du CIDACTION,
02:11:12 qui démarre aujourd'hui pour trois jours.
02:11:14 La santé, Brigitte Millaud.
02:11:17 - Brigitte Millaud avec nous. Bonjour, docteur.
02:11:31 - Bonjour. - Le groupe Canal est encore partenaire
02:11:33 cette année du CIDACTION, qui démarre aujourd'hui.
02:11:35 C'est pour ça que nous avons tous, là, le petit ruban rouge.
02:11:38 - T'as bien fait de t'habiller en rouge.
02:11:40 - Pas besoin de l'expliquer. Et Alexandra Marmont,
02:11:42 elle est ici. - C'est raté.
02:11:44 - C'est ton sur ton. On le voit pas.
02:11:46 - C'est un ruban à elle toute seule, Alexandra.
02:11:48 - On se dit tout, mais... - C'est un peu raté.
02:11:50 - On le voit pas. Bon, Brigitte Millaud,
02:11:52 vous nous dites qu'il reste encore un gros travail
02:11:54 d'information et de sensibilisation. Pour commencer,
02:11:56 vous allez nous parler d'un sondage qui en dit long
02:11:58 sur le manque d'information. - Oui, mais ce qui est étonnant,
02:12:00 c'est que ce sondage, il est fait tous les ans,
02:12:02 et on s'aperçoit que les idées reçues, ça grave, augmentent.
02:12:05 Je vous ai mis quelques chiffres, je n'ai pas fait tout le sondage.
02:12:08 Si vous voulez le retrouver, vous l'avez sur le site du Sida Action en entier.
02:12:11 C'est très bien fait, mais c'est assez interpellant, quand même.
02:12:14 Regardez, les gens pensent à tort.
02:12:17 30% pensent encore qu'on peut attraper le sida.
02:12:22 - Malgré l'acte de Clémentine Sélaré, qui avait fait un bisous à quelqu'un qui était malade.
02:12:27 - 25% en buvant, en allant aux toilettes.
02:12:30 16% juste en serrant la main.
02:12:32 Vous voyez, on en est encore là, 40 ans après, quoi.
02:12:37 Pourtant avec des campagnes d'information, donc il y a encore du travail à faire.
02:12:41 Du travail d'information, du travail de sensibilisation.
02:12:44 Après, je vous ai mis d'autres chiffres aussi qui sont assez étonnants.
02:12:47 Sur la manière de prévenir, d'éviter la transmission.
02:12:52 26%, pas d'éviter la transmission, de ce qu'on peut faire après.
02:12:56 26% pensent qu'en prenant la pilule du lendemain, pour les femmes,
02:13:01 on sera protégé, on n'aura pas de problème.
02:13:04 24% pensent qu'en faisant une toilette avec un produit intime, un savon ou autre,
02:13:10 ça suffira pour enrayer le problème.
02:13:13 23% pensent qu'il existe un vaccin.
02:13:16 Alors ça, on aimerait, tout le monde travaille dessus, mais on n'y est pas encore.
02:13:22 Même si vraiment la recherche avance dans les traitements.
02:13:25 19% pensent qu'un simple comprimé d'oliprane, d'effer-algan, de paracétamol suffit.
02:13:32 Ces chiffres sont quand même assez interpellants.
02:13:36 Il y a un vrai travail.
02:13:38 Il y en a 34% qui pensent qu'on guérit du sida.
02:13:41 Non, on ne guérit toujours pas du sida aujourd'hui.
02:13:44 Certes, les traitements ont totalement évolué, ils ont été allégés.
02:13:50 On peut maintenant prendre des traitements 4 jours sur 7, par exemple.
02:13:54 Il y a tout un tas de choses avec des effets secondaires
02:13:56 nettement inférieurs à ce qu'ils étaient avant.
02:13:58 On peut vivre avec le sida, on peut vivre, travailler, avoir une vie tout à fait normale.
02:14:04 En revanche, on ne guérit toujours pas aujourd'hui du sida.
02:14:08 Et ça, il faut bien le comprendre.
02:14:10 On va rappeler quand même que les modes de transmission du sida,
02:14:15 c'est pendant l'acte sexuel, par voie vaginale, anal ou buccale.
02:14:19 C'est très peu maintenant par voie sanguine, échange de seringue éventuellement,
02:14:23 ou exposition lors d'un acte médical au sang lors d'un acte médical.
02:14:27 Et toujours la transmission de la mère à l'enfant,
02:14:32 soit lors de l'accouchement, soit parallèlement.
02:14:35 Je rappelle que c'est toujours dans le monde, parce que nous on parle de la France,
02:14:40 mais il ne faut pas oublier que ça reste dans le monde.
02:14:43 Il y a énormément de gens qui n'ont pas, qui n'ont pas eu aucun traitement.
02:14:46 En Afrique, en Asie.
02:14:47 Et on a quand même, c'est toujours la première cause de mortalité dans le monde,
02:14:51 chez les femmes en âge de procréer.
02:14:54 Donc voilà, on va revenir à la France,
02:14:57 pareil, il y a des choses, il faut se faire dépister.
02:15:01 Au moins une fois dans votre vie, faites-vous dépister, c'est rien.
02:15:05 On va au labo sans ordo.
02:15:07 On n'a même pas besoin d'une ordonnance pour aller au labo, se faire dépister.
02:15:11 Après, on peut se faire dépister aussi, après avoir eu un rapport à risque.
02:15:16 - Attendez Brigitte, si on n'a pas de rapport sexuel,
02:15:19 ou si on est en couple et qu'on est fidèle, on se fait pas dépister.
02:15:26 - Par exemple, quand on est en couple, c'est bien de faire un dépistage.
02:15:32 Après, c'est un langage que vous, si vous pensez que tout se passe bien dans un couple,
02:15:38 et qu'ils ne se sont connus que...
02:15:40 Mais je pense que chacun devrait, au moins une fois dans sa vie, faire un dépistage.
02:15:44 Après, je le disais, après un rapport que vous pensez être à risque,
02:15:48 là, faites attention, parce qu'il faut attendre.
02:15:51 Vous savez que le sida, lorsque vous êtes contaminé,
02:15:54 il va mettre du temps à pénétrer dans les cellules de votre immunité,
02:15:58 ces cellules qui sont là pour vous défendre.
02:16:00 Et il faut un certain temps aussi pour que votre organisme fabrique des anticorps.
02:16:04 Or, pour le test de dépistage, on va mesurer ces anticorps.
02:16:08 Donc, il faut attendre six semaines après le rapport à risque
02:16:11 pour avoir un résultat précis, fiable.
02:16:15 Et si vous faites par un trône, vous savez, par la salive ou quoi,
02:16:18 là, il faut attendre trois mois après le rapport à risque.
02:16:21 Pourquoi se faire dépister ?
02:16:23 C'est pour arrêter, stopper le cercle de la contamination.
02:16:28 C'est pour ça qu'il faut se faire dépister.
02:16:30 Et dans l'attente de se faire dépister, protégez-vous.
02:16:34 Il y a encore 45 % des jeunes qui n'utilisent pas de préservatif.
02:16:38 45 % qui n'utilisent plus.
02:16:40 Justement, parce qu'ils pensent, tout ce qu'on a mis là, qu'on va guérir, etc.
02:16:44 qu'on peut en guérir qu'un simple compromis de paracétamol.
02:16:47 Donc, c'est pour ça qu'il faut aussi vraiment donner les bonnes informations
02:16:51 pour que les jeunes puissent avoir des rapports à risque, protéger, sortir couverts.
02:16:57 Et là, vous voyez, pour les dons, vous avez tous les...
02:17:00 Pour faire un don. Parce qu'il faut que la recherche continue.
02:17:02 N'arrêtons pas le combat.
02:17:04 Détendez-vous, confortablement installé.
02:17:09 C'était votre programme avec les fauteuils et canapés Stressless.
02:17:14 Voilà, le site d'action c'est tout ce week-end.
02:17:16 Et on vous retrouve demain matin 10h30.
02:17:18 Bonjour Dr Milhaud, BDM du samedi 10h30.
02:17:21 Vous nous direz pourquoi le passage à l'heure d'été est mauvais pour notre santé.
02:17:24 C'est beaucoup plus mauvais que celui à l'heure d'hiver.
02:17:26 Et vous nous donnerez des conseils pour bien s'y préparer.
02:17:29 Si on parle une semaine avant, il faut qu'on se prépare.
02:17:31 L'appli CNews. Tiens, vous flashez le QR code et vous téléchargez avec votre smartphone l'appli CNews.
02:17:37 On en rigolait tout à l'heure parce qu'on peut regarder comme ça CNews partout.
02:17:41 On disait dans la voiture, dans le cadre.
02:17:44 Vous n'avez pas cité la calèche.
02:17:46 Déborah Jane, notre productrice en charge, vous a dit "vous avez oublié la calèche".
02:17:48 C'est vrai, en calèche.
02:17:50 Plus sérieusement, toutes les informations, toutes les vidéos, les replay des émissions, l'appli CNews.
02:17:56 C'est important. Dans un instant, l'heure des pros.
02:17:57 Pascal Pro et tous ses invités.
02:17:59 Belle journée à vous demain matin.
02:18:00 C'est Anthony Favali pour la matinale.
02:18:02 ♪ ♪ ♪