La Matinale (Émission du 19/03/2024)

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Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00 La matinale s'est partie à la une ce matin.

00:00:04 Encore une opération coup de poing à la fois médiatique et policière contre la drogue

00:00:08 à Marseille.

00:00:09 Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti, les ministres de l'Intérieur et de la Justice,

00:00:15 se rendent sur place aujourd'hui.

00:00:16 On verra ce que l'on peut en attendre vraiment.

00:00:19 Après les meutes à la Courneuve dans la nuit de dimanche à lundi, 9 individus sont toujours

00:00:23 en regard à vue.

00:00:24 Que sait-on d'eux ? On verra cela avec Amaury Bucaud.

00:00:28 L'érosion de la côte à la Teste de Buch en Gironde.

00:00:32 Les grandes tempêtes des dix derniers jours ont provoqué des dégâts.

00:00:36 Nous sommes allés sur place.

00:00:38 Le guide Michelin a distribué ses étoiles hier à Tours.

00:00:42 C'est toujours un grand moment d'émotion pour les chefs.

00:00:45 Vous allez entendre l'un d'entre eux, Théo Fernandez, qui a obtenu sa première étoile

00:00:49 pour son restaurant qu'il tient avec sa femme dans l'Aude.

00:00:53 Pour viser le plein emploi, le gouvernement veut encore durcir les règles de l'assurance

00:00:57 chômage.

00:00:58 Bruno Le Maire préférerait réduire la durée des indemnités sans toucher aux montants

00:01:05 mensuels.

00:01:06 Pour quel résultat ? Le détail avec le Mille Guillaume.

00:01:08 Marseille est en train de devenir une narcoville, une ville gangrénée par le trafic de drogue.

00:01:13 Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti seront donc sur place aujourd'hui.

00:01:16 Et une opération Place Nette a débuté hier matin dans la cité de la Castellane, l'un

00:01:20 des plus gros points de deal de la ville.

00:01:22 Les informations de Juliette Sadat.

00:01:24 Une opération Place Nette menée par une dizaine de policiers, deux compagnies de CRS,

00:01:30 des équipes cynophiles appuyées par un hélicoptère.

00:01:33 Déployés dès 10h du matin, les forces de l'ordre ont passé au peigne fin les caves,

00:01:37 les voitures et les parties communes de cette cité sensible.

00:01:40 Un dispositif impressionnant pour une opération d'envergure.

00:01:44 "C'est ce pilonnage à travers ces places nettes qui font qu'on peut gêner considérablement

00:01:50 les trafics de stupéfiants.

00:01:52 Autant qu'on va résoudre le problème parce qu'il faut aller au-delà, comme on le sait.

00:01:56 Mais déjà, la population a besoin de voir sa police présente sur ce genre d'opération."

00:02:02 L'opération devrait durer plusieurs jours.

00:02:04 Objectif, frapper fort dans ce quartier miné par le trafic de drogue.

00:02:08 Une offensive qui intervient dans un contexte brûlant.

00:02:11 Le 7 mars dernier, les plus hauts magistrats de la ville ont poussé un cri d'alarme, dénonçant

00:02:16 une perte de terrain de l'Etat dans cette guerre menée contre le narcobanditisme.

00:02:21 C'est dans ce contexte que Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti se rendront dans la

00:02:26 cité phocéenne ce mardi.

00:02:27 "Qu'est-ce qu'il faut faire selon vous pour stopper la vente de drogue ? Est-ce que vous

00:02:32 pensez que les autorités, notamment la ville de Marseille, en font assez pour mettre à

00:02:38 bas le trafic de drogue, le deal ? Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre vidéo.

00:02:43 À Vénissieux, en banlieue lyonnaise, un bailleur social a décidé d'agir contre les trafics

00:02:49 en drogue.

00:02:50 Il a installé, vous allez voir, une barrière tout autour de sa résidence pour empêcher

00:02:53 l'installation des points de deal.

00:02:55 Avec un résultat mitigé, chaleureux."

00:02:58 "Il faut dire que dans ce quartier, les trafics s'opèrent au pied des immeubles aux Grandes

00:03:02 Dames des habitants.

00:03:03 Reportage signé Olivier Madinier."

00:03:06 "150 000 euros, c'est la somme investie par le propriétaire de cette résidence.

00:03:11 Une barrière de 200 mètres a été installée autour de l'immeuble.

00:03:15 Le but espéré étant d'éloigner les dealers.

00:03:18 Cette retraitée vit ici depuis les années 80.

00:03:21 Elle a vu les points de deal se multiplier et elle reste sceptique sur l'efficacité

00:03:26 de cette mesure."

00:03:27 "Vous mettez la barrière devant, c'est bien beau.

00:03:30 Mais derrière, parce qu'on peut faire le tour, les voitures elles rentrent par derrière,

00:03:34 ils peuvent y aller.

00:03:35 Mais dans ma tête, je me dis, les dealers, ils ne sont pas intéressés pour rester là

00:03:39 derrière.

00:03:40 Ils aiment bien être aux endroits où on les voit."

00:03:42 En plus de la barrière, des vigiles sont désormais présents au pied de l'immeuble.

00:03:46 Une mesure provisoire.

00:03:48 Pour le bailleur social, gestionnaire des lieux, le but est de repousser les points

00:03:53 de deal hors du périmètre de la résidence.

00:03:56 "Notre rôle en tant que bailleur social est de pouvoir apporter de la tranquillité

00:04:00 résidentielle à nos locataires.

00:04:01 Notre objectif aujourd'hui, c'est de leur permettre de rentrer chez eux, de pouvoir

00:04:05 être tranquilles, d'avoir des enfants qui sortent en toute tranquillité, en toute sécurité.

00:04:09 Après, si les points de deal sont à l'extérieur, ça n'est plus de la compétence du bailleur

00:04:13 social."

00:04:14 "Au lieu d'une résidence voisine, une barrière similaire a été mise en place

00:04:18 il y a quelques mois.

00:04:19 Elle n'a pas résisté longtemps.

00:04:21 Le portail a rapidement été forcé."

00:04:23 Oui, c'est ça.

00:04:26 Bilan mitigé.

00:04:28 Ça coûte 150 000 euros et les dealers donnent un coup dans la barrière et ça casse la

00:04:33 barrière.

00:04:34 Bon, voilà la réalité dont on parle sur CNews.

00:04:38 Les neuf personnes interpellées à la Courneuve après les émeutes sont toujours en garde

00:04:42 à vue ce matin.

00:04:43 Ils sont tous impliqués dans l'attaque du commissariat visée par des jets de cocktails

00:04:47 molotov et des tirs de mortier.

00:04:49 Chana Rang.

00:04:50 Depuis, le dispositif de sécurité a été renforcé sur place.

00:04:52 Des blindés ont même été déployés.

00:04:54 Et ce matin, on n'en sait plus sur le profil des personnes interpellées.

00:04:58 Toutes les informations d'Amauret Buco.

00:04:59 Les neuf personnes interpellées pour l'attaque du commissariat de la Courneuve dans la nuit

00:05:06 de dimanche à lundi sont toujours en garde à vue.

00:05:09 On en sait un peu plus sur leur profil.

00:05:12 Deux d'entre elles sont mineures.

00:05:14 Sept sont majeures, âgées de 18 à 21 ans, soit à peu près la tranche d'âge du jeune

00:05:20 Wanis qui est mort après avoir percuté une voiture de police mercredi soir lors d'une

00:05:25 course poursuite et un refus d'obtempérer.

00:05:27 On sait aussi que ces jeunes assaillants interpellés viennent du quartier des maraîchers à la

00:05:34 Courneuve comme le jeune Wanis.

00:05:36 Et on sait aussi qu'ils sont pour la plupart connus des services de police et notamment

00:05:41 pour certains, pour avoir pris part aux violences urbaines l'été dernier.

00:05:45 Violences qui avaient notamment visé, là encore, le commissariat de la Courneuve.

00:05:49 Voilà, c'est un papier enregistré comme vous l'avez compris.

00:05:54 Le conseil représentatif des institutions juives de France à 80 ans à l'occasion de

00:05:59 cet anniversaire, Emmanuel Macron, a reçu les membres du CRIF à l'Elysée hier.

00:06:03 Et le chef de l'Etat a pris la parole et l'a rappelé l'histoire de l'antisémitisme

00:06:07 en France.

00:06:08 Écoutez.

00:06:09 L'économie en France, oui, a une histoire.

00:06:12 Et cette année plus particulièrement, nous nous souviendrons encore inlassablement de

00:06:15 ces crimes.

00:06:16 Au camp du Stroutov libéré le 25 novembre 1944, l'antisémitisme français dispose d'une

00:06:23 généalogie de Drummond à Maurras, de Faurisson à Dieudonné.

00:06:27 Et il nous appartient de le rappeler, de s'en souvenir, de ne jamais être dupe de ceux

00:06:31 qui voudraient escamoter ses racines.

00:06:33 Gauthier Lebret, Emmanuel Macron vise clairement l'ERL.

00:06:37 Il utilise tout ce qu'il peut pour viser le Rassemblement National en vue des élections

00:06:41 européennes.

00:06:42 On l'a bien vu avec l'Ukraine, avec ce débat organisé à l'Assemblée Nationale,

00:06:47 dont le vote n'avait aucune valeur contraignante pour le gouvernement.

00:06:51 Le but, c'était de pouvoir ranger les oppositions dans la catégorie pro-Poutine ou pro-Zelensky.

00:06:55 Et donc là, en faisant l'histoire de l'antisémitisme, évidemment, il vise le Rassemblement National,

00:07:02 le Front National, coupable selon lui d'avoir des racines antisémites.

00:07:07 Alors, Emmanuel Macron, il utilise souvent l'histoire à des fins politiques.

00:07:11 Je rappelle qu'à l'entre-deux-tours en 2017, il s'était rendu à Auradour-sur-Glane,

00:07:16 ce village décimé, massacré par les Allemands.

00:07:20 Évidemment, c'était aussi un message politique au moment où il était confronté à Marine

00:07:24 Le Pen.

00:07:25 Et pendant ce temps-là, on ne parle pas de l'antisémitisme d'extrême-gauche,

00:07:29 on ne parle pas de l'antisémitisme islamiste qui tue, lui, dans notre pays.

00:07:34 Non, Emmanuel Macron fait le choix de faire de la politique avec, il faut le dire, un

00:07:38 peu de cynisme.

00:07:39 Merci Gauthier.

00:07:40 À quelques mois des Jeux Olympiques, le RERC est encore tombé en panne, Chana.

00:07:45 Les usagers sont restés bloqués pendant près de deux heures hier soir au niveau de

00:07:49 la station bibliothèque François Mitterrand à cause d'une panne électrique.

00:07:54 Vous voyez, certains ont décidé de descendre sur les voies pour rejoindre le quai.

00:07:58 Le trafic a repris un peu avant 22h.

00:08:00 C'est ce qu'on appelle la galère.

00:08:02 La galère, la vraie.

00:08:03 La vraie, voilà.

00:08:04 On ne va pas se raconter d'histoire.

00:08:06 Direction le sud de la Gironde, les grandes tempêtes de ces dix derniers jours et les

00:08:10 grandes marées ont créé un phénomène d'érosion particulièrement agressif cette année.

00:08:15 Par endroits, le sable a reculé plusieurs mètres, de façon définitive.

00:08:19 Oui, c'est le cas à la Teste de Buche notamment.

00:08:21 Le reportage signé Jérôme Rantenou et Antoine Estève.

00:08:24 Des pans entiers de béton et de pierres arrachés.

00:08:27 Au sud du bassin d'Arcachon, le trait de côte a reculé en moyenne de 3 à 4 mètres

00:08:31 cet hiver.

00:08:32 Partout, les pelleteuses comatent les brèches.

00:08:34 Les habitants observent la montée inéluctable des eaux et la transformation du paysage.

00:08:39 Chaque fois qu'on vient, la dune a changé, la plage a changé.

00:08:42 Par exemple, sur les côtes un peu plus loin, il n'y a quasiment plus de plage.

00:08:46 Le paysage change, mais d'un coup.

00:08:48 Voilà, et ça, c'est notre patrimoine et on ne va pas le récupérer.

00:08:52 Donc c'est un peu embêtant.

00:08:54 Les propriétaires les plus proches de l'océan sont inquiets.

00:08:57 Chez cette habitante de la Teste, la mer monte dangereusement pendant les grandes marées.

00:09:02 Le week-end dernier, on avait des marées assez importantes.

00:09:05 Il se peut que l'eau arrive jusqu'aux pérées.

00:09:09 Et parfois, quand il y a des rafales très très fortes, c'est vraiment des vagues jusqu'au

00:09:17 milieu du jardin.

00:09:18 Chaque année, les propriétaires déboursent plusieurs dizaines de milliers d'euros pour

00:09:21 renforcer les protections contre la mer.

00:09:23 Ce n'est pas l'Etat qui paye.

00:09:24 Là, par exemple, cette partie-là, le pérée, à vrai dire, ça ne nous appartient pas.

00:09:30 Mais il faut qu'on l'entretienne.

00:09:32 Et ça coûte très très cher.

00:09:34 Parce que chaque année, ils viennent inspecter.

00:09:36 Par exemple, vous voyez les trappes là-bas.

00:09:39 Donc il faut qu'on remette à chaque fois du sable dedans.

00:09:42 Le ministère de la Transition écologique estime que 50 000 logements seront victimes

00:09:46 du recul du trait de côte dans les 50 prochaines années.

00:09:49 Plus de 20% du littoral sera concerné par des relocalisations de population.

00:09:53 Le guide Michelin a distribué 62 étoiles à l'élite de la cuisine française.

00:10:02 52 restaurants ont remporté une première étoile.

00:10:04 C'est plus que l'année dernière.

00:10:06 Et c'est le cas du chef Théo Fernandez pour son restaurant L'Auberge de la Forge en Occitanie.

00:10:11 Établissement qu'il tient avec sa compagne.

00:10:14 Le chef de 31 ans a également reçu le prix Michelin du jeune chef.

00:10:17 Et il témoigne ce matin, très ému sur ces news écoutées.

00:10:20 On était complètement émus et fiers surtout.

00:10:26 Fiers de tout le chemin qu'on a accompli.

00:10:29 On se remémore tous les moments durs et les super moments qu'on a vécu tous les

00:10:37 dix.

00:10:38 On fait une cuisine de saison, simple et lisible.

00:10:41 On essaie de mettre en avant le travail des producteurs qui font le travail avant nous.

00:10:48 Et on essaie de mettre notre savoir-faire, toute notre passion, tout notre amour dans

00:10:53 nos assiettes.

00:10:54 Il y a toujours beaucoup d'émotion là où on a entendu Théo Fernandez avec sa femme

00:11:00 parce qu'ils travaillent tous les deux.

00:11:01 Première étoile.

00:11:02 Il y a toujours énormément d'émotion parce que les chefs étoilés et parfois pas étoilés

00:11:07 d'ailleurs, mettent vraiment tout ce qu'ils ont, mettent leur trip sur la table pour

00:11:13 réussir le meilleur.

00:11:14 Et quand ils sont récompensés, ça doit être une émotion incroyable.

00:11:18 Et puis c'est aussi un business parce que ça attire du monde une étoile, deux étoiles,

00:11:22 trois étoiles.

00:11:23 On monte en gamme.

00:11:24 Et c'est une pression parce qu'ensuite il faut la garder.

00:11:26 Et accessoirement c'est une pression parce qu'il faut la garder.

00:11:28 Mais c'est toujours une joie.

00:11:29 On sera avec Jérôme Banquetel à 7h40.

00:11:32 Il est trois étoiles.

00:11:34 Il est passé de deux à trois étoiles.

00:11:37 Il sera avec nous à 7h30, 7h40 exactement.

00:11:40 Le sport avec l'équipe de France qui va devoir jouer sans Griezmann.

00:11:44 Que vous soyez le roi du design ou la reine des animaux, retrouvez votre programme avec

00:11:51 Château d'Axe.

00:11:52 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.

00:11:54 Ce programme vous est proposé par la maison horlogère Colin McArthur et sa montre hommage

00:12:00 Johnny Hallyday.

00:12:01 Voilà des bleus sans Antoine Griezmann.

00:12:05 On n'avait pas vu ça depuis juin 2017 Shanna.

00:12:08 Oui, après 84 rencontres jouées avec les bleus, série record de matchs consécutifs,

00:12:13 Griezmann est donc blessé à la cheville droite et ça l'empêche de disputer les

00:12:16 prochains matchs amicaux contre l'Allemagne samedi et le Chili.

00:12:20 Dernière répétition avant l'Euro et Didier Deschamps a choisi d'appeler Matteo Ghendouzi

00:12:24 à sa place.

00:12:25 Ce programme vous a été proposé par la maison horlogère Colin McArthur et sa montre

00:12:33 hommage Johnny Hallyday.

00:12:35 Que vous soyez la reine de la déco ou le roi du zen, c'était votre programme avec

00:12:40 Château d'Axe.

00:12:41 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.

00:12:42 Les consommateurs de crack sont de retour au square Forseval de la Villette, un quartier

00:12:49 de la ville de Paris qui est gangrénée par le crack, les dealers et les consommateurs.

00:12:54 Témoignage d'habitants dans un instant.

00:12:56 A tout de suite, bon réveil à tous.

00:12:57 C'est Newsylay, 6h15, merci d'être là.

00:13:04 Tout d'abord le point info avec vous, Chana Lusso.

00:13:06 Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti sont attendus à Marseille aujourd'hui.

00:13:13 Marseille qui devient ce qu'on appelle une narco-ville, une ville gangrénée par le

00:13:16 trafic de drogue.

00:13:17 Une opération à place nette a débuté hier matin dans la cité de la Castellane.

00:13:21 Ce quartier est connu pour être l'un des plus gros points de deal de la ville.

00:13:25 Et puis de nouvelles images de Kate Middleton dévoilées.

00:13:30 C'est le Sun qui les publie.

00:13:31 On la voit souriante avec le prince William dans les allées d'un marché de Windsor.

00:13:35 Selon le journal, la photo daterait de samedi dernier.

00:13:38 Je rappelle que Kate a subi une lourde opération de l'abdomen le 16 janvier dernier et qu'elle

00:13:42 ne reprendra pas ses fonctions publiques avant Pâques.

00:13:44 Voilà, Bertrand Dekker sera avec nous.

00:13:48 C'est bien de te voir de retour, Kate.

00:13:51 C'est ce qui est écrit à la lune du Sun.

00:13:54 On verra, on sera avec Bertrand Dekker qui va nous parler de cette photo qui est très

00:13:58 commentée.

00:13:59 Très commentée.

00:14:00 Certains disent que peut-être ça ne serait pas Kate Middleton.

00:14:03 Non, ce n'est pas moi.

00:14:04 Je ne dis ça pour rien.

00:14:05 Vous auriez dit.

00:14:06 C'est vrai qu'elle vous ressemble.

00:14:07 Vous n'étiez pas ce week-end avec un ami qui s'appelle William.

00:14:12 C'est vrai qu'on dirait Shana.

00:14:15 Ne s'amie pas comme ça, Shana.

00:14:17 Allez, sérieusement.

00:14:18 Les consommateurs de crack sont de retour au square forceval de la Villette à Paris.

00:14:23 Pourtant, depuis leur évacuation en 2022, il y avait de nombreuses patrouilles de police.

00:14:28 L'insécurité et les nuisances sont de retour.

00:14:30 Les habitants sont désemparés.

00:14:31 Reportage de Fabrice Elsner avec le récit de Tony Pitaro.

00:14:35 Depuis trois semaines, les habitants de la porte de la Villette assistent impuissants

00:14:40 au retour en force des toxicomanes et des dealers.

00:14:43 Agression, mendicité, insalubrité.

00:14:46 C'est une situation qui se répète inlassablement et qui ne peut plus durer.

00:14:50 Ça va, ça vient.

00:14:52 Moi, j'évite de passer par les zones où il y a vraiment beaucoup de craquettes,

00:14:56 où on est assez dérangé.

00:14:57 Si je prends une route un petit peu différente, c'est pas pour rien.

00:14:59 Il y a des personnes qui viennent devant vous, ils vous bloquent.

00:15:02 Il y a des autres qui viennent derrière vous, ils bloquent.

00:15:04 Et puis hop, vous avez des mains qui tremblent.

00:15:07 Ce qui leur intéresse, c'est les poches.

00:15:10 À partir de 17, 18 heures, on sent que les drogués sont un peu plus agités.

00:15:14 Et au chalefou, ils vont avoir dose.

00:15:16 Ça va être de la manche, ça va être des cris, des excréments humains.

00:15:21 Après le départ des policiers à 22 heures,

00:15:23 les toxicomanes et les dealers prennent le pouvoir dans le quartier,

00:15:27 empêchant les habitants de se balader sereinement.

00:15:30 La porte-parole de l'association de riverains Billet de Village tire la sonnette d'alarme.

00:15:35 Je vous avoue qu'on ne traîne pas forcément jusqu'à 2-3 heures du matin dans le quartier,

00:15:39 mais je n'ose pas imaginer ce que ça donne.

00:15:41 Et on le voit de toute façon le lendemain matin, les stigmates,

00:15:44 parce que la place est jonchée de déchets,

00:15:48 des cendres partout, on y trouve à boire et à manger.

00:15:53 La préfecture de police affirme avoir renforcé les effectifs présents sur place

00:15:57 pour multiplier les contrôles et les interpellations.

00:16:00 Voilà comment ça se passe dans Paris, la réalité.

00:16:04 Washington annonce la mort du numéro 3 du Hamas, Marwan Issa.

00:16:09 Selon la Maison Blanche, il aurait été tué pendant une opération israélienne la semaine dernière à Gaza.

00:16:14 Etzal annonce également avoir éliminé des dizaines de terroristes hier pendant son opération sur l'hôpital Al-Shifa.

00:16:20 Toutes les informations de Kylian Saleh.

00:16:22 Sur ces images de l'armée israélienne, plus de 45 chars et véhicules blindés

00:16:27 entrent dans le quartier Al-Rimal où se trouve l'hôpital Al-Shifa.

00:16:31 Durant l'opération militaire, Faïk Al-Mabou est tué.

00:16:35 Il était, selon Israël, l'un des chefs du Hamas.

00:16:38 Au cours de l'opération, nous avons arrêté plus de 200 terroristes présumés

00:16:43 qui sont actuellement interrogés.

00:16:45 Nous avons éliminé plus de 20 terroristes à l'intérieur de l'enceinte de l'hôpital.

00:16:48 Selon Tsaal, au moins 40 terroristes du Hamas ont été tués dans ce quartier.

00:16:53 Après l'offensive, l'armée israélienne fouille l'hôpital et met la main sur des armes et de l'argent.

00:16:59 Un établissement de santé, utilisé selon elle comme centre de commandement par le Hamas.

00:17:04 L'organisation terroriste du Hamas continue d'opérer systématiquement

00:17:08 à partir des hôpitaux et des infrastructures civiles.

00:17:11 Elle maltraite les civils et les patients.

00:17:13 Le Hamas a tenté de rétablir sa base dans l'hôpital

00:17:16 et de l'utiliser comme abri pour les terroristes en fuite.

00:17:18 Nous ne permettrons pas cela.

00:17:20 Les recherches dans l'hôpital se sont poursuivées jusque tard dans la soirée.

00:17:24 L'armée israélienne a également fouillé des bâtiments autour de l'hôpital

00:17:28 dans lesquels vivaient d'autres terroristes.

00:17:30 CNews, il est 6h21, merci d'être avec nous.

00:17:35 Restez bien sur CNews, dans un instant on va parler du montant des indemnités chômage.

00:17:40 Elles ne devraient pas bouger.

00:17:42 En revanche, la durée pendant laquelle on les touche, quand on a perdu son emploi,

00:17:45 elles pourraient être réduites.

00:17:47 On va voir ça en détail avec l'homique Guillaume.

00:17:49 A tout de suite.

00:17:50 On parle des projets du gouvernement en ce qui concerne l'indemnisation du chômage.

00:17:58 C'est tout de suite.

00:17:59 Votre programme avec Domexpo.

00:18:01 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.

00:18:05 Plus d'infos sur domexpo.fr

00:18:07 Retrouvez votre programme avec Pointfort Fichet, spécialiste des portes blindées et serrures de sécurité.

00:18:15 L'homique Guillaume avec nous, deux semaines après Gabriel Attal.

00:18:19 C'est au tour du ministre de l'économie et des finances Bruno Le Maire

00:18:22 de réclamer un durcissement des règles de l'assurance chômage, de l'indemnisation du chômage.

00:18:26 Qu'est-ce qu'il préconise exactement ?

00:18:28 Alors Romain, ce qu'il faut bien avoir en tête d'abord, c'est qu'aujourd'hui le gouvernement n'a pas réellement la main sur les règles de l'assurance chômage.

00:18:34 Ce sont les partenaires sociaux, patronat et syndicat qui discutent ensemble dans le cadre de l'UNEDIC l'assurance chômage.

00:18:41 Sauf que pour espérer atteindre le plein emploi, c'est-à-dire un chômage sous la barre des 5%,

00:18:46 le gouvernement aimerait pouvoir agir directement sur ces règles sans avoir à attendre que les partenaires sociaux se mettent d'accord.

00:18:51 Bruno Le Maire l'a d'ailleurs redit hier, il faut laisser l'État gérer le sujet de l'assurance chômage.

00:18:56 Signe d'une reprise en main à venir.

00:18:58 Ce que voudrait Bruno Le Maire, c'est durcir les conditions de l'assurance chômage pour inciter plus de chômeurs à reprendre un emploi.

00:19:05 En clair, le ministre part du principe qu'aujourd'hui, certains chômeurs refuseraient des offres parce qu'ils gagnent plus au chômage qu'en travaillant.

00:19:13 C'est cela qu'il faut et qu'il veut changer.

00:19:15 De quelle façon alors ?

00:19:16 Deux possibilités, réduire le montant mensuel de l'indemnisation ou réduire la durée.

00:19:20 C'est ça que préférerait Bruno Le Maire, jouer sur la durée plutôt que sur le montant.

00:19:24 En clair, indemniser moins longtemps et notamment les seniors.

00:19:28 Il pointe aussi, c'est intéressant, le fait qu'en France, il suffit de cotiser deux ans pour avoir ensuite droit à 18 mois d'indemnisation.

00:19:36 En creux, il faut comprendre que selon lui, notre système favorise ceux qui alternent les périodes de travail et les périodes de chômage

00:19:43 qui se payent en quelque sorte de grandes vacances sur le dos de l'assurance chômage.

00:19:47 Alors, Le Mic, notre système est vraiment plus généreux qu'ailleurs en Europe ou pas ?

00:19:52 Sur la durée en elle-même, pas vraiment.

00:19:54 On est plutôt dans la moyenne européenne quand on regarde les durées d'indemnisation du chômage en Europe, ce qui se passe dans les autres pays.

00:20:01 En revanche, c'est vrai qu'en France, il suffit d'avoir travaillé seulement six mois au cours des 24 derniers mois pour ouvrir des droits.

00:20:08 Quand par exemple, il faut avoir travaillé au moins un an dans plusieurs pays, en Allemagne, en Espagne ou encore en Angleterre

00:20:14 avec par ailleurs dans de nombreux pays un seuil minimum de salaire à avoir gagné pour pouvoir être indemnisé.

00:20:20 On peut donc dire qu'il y a sans doute quelque chose à revoir sur la manière dont on acquiert ou dont on recharge ses droits au chômage.

00:20:28 Il y a aussi des pays, je trouve ça intéressant, où l'allocation chômage est la même pour tout le monde,

00:20:33 quel que soit l'ancien salaire que l'on touchait, une fois au chômage, on a la même indemnité.

00:20:37 Si on gagne plus et qu'on veut toucher plus en cas de chômage, dans ces cas-là, il faut cotiser par soi-même à une assurance complémentaire.

00:20:43 C'est une forme de privatisation de l'assurance chômage, mais c'est sans doute une façon, je trouve, intéressante de responsabiliser chacun.

00:20:52 [Musique]

00:20:54 C'était votre programme avec Point Fort Fichet, spécialiste des portes blindées et serrures de sécurité.

00:21:00 C'était votre programme avec Domexpo.

00:21:02 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.

00:21:06 Plus d'infos sur domexpo.fr

00:21:08 Le temps tout de suite, Alexandra Blanc.

00:21:11 La météo avec Groupe Verlaine.

00:21:14 Installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.

00:21:18 Groupe Verlaine, le climat de confiance.

00:21:20 Retrouvez la météo avec Mosquito Magnet.

00:21:23 Pour ne pas laisser les moustiques profiter du jardin, à votre place.

00:21:27 Mosquito Magnet.

00:21:28 Les températures se sont envolées hier dans le sud, Alexandra.

00:21:32 Oui, en effet, des températures presque estivales, en moyenne 7 à 8 degrés, au-dessus des normales de saison.

00:21:37 Grande douceur notamment à Cougoulin dans le Var, où l'on a dépassé hier les 25 degrés.

00:21:42 Douceur également à Egmort dans le Gard ou encore à Montpellier avec plus de 25 degrés.

00:21:47 On a frôlé les 25 degrés à Perpignan dans les Pyrénées-Orientales.

00:21:51 Ce sont donc des températures estivales et en moyenne entre 7 et 8 degrés, au-dessus des normales de saison.

00:21:57 Aujourd'hui, les températures vont de nouveau grimper, mais un petit peu plus dans le sud-ouest,

00:22:01 notamment entre le Bern et le Pays-Bas.

00:22:04 On retrouve ce matin un temps très brumeux, très nuageux, avec localement quelques averses, localement orageuses, en allant vers le sud-ouest.

00:22:13 On retrouve également un temps nuageux à Blois, à Tours, à Bordeaux ou encore en remontant vers le bassin parisien.

00:22:19 Brouillard également assez dense, un peu à l'image d'hier entre la Côte d'Azur et la Corse.

00:22:24 Mais dans l'après-midi, petit à petit, les brouillards vont se dissiper pour laisser place à une après-midi printanière.

00:22:29 Du beau temps quasiment partout, on retrouvera un temps un petit peu plus variable, un petit peu plus instable au pied des Pyrénées

00:22:35 ou encore entre le Lyonnais, la Bourgogne ou encore le Nord-Est.

00:22:38 Les nuages seront également bien présents entre la pointe bretonne et la pointe du Cotentin.

00:22:43 Côté température, elle baisse un peu ce matin avec localement 3 à 4 degrés sur le centre, 6 degrés à Dijon ou encore 5 degrés à Nancy.

00:22:51 Et dans l'après-midi, les températures s'envolent de nouveau.

00:22:54 Regardez ces températures printanières, il fait beau, c'est très doux également avec localement jusqu'à 23-24 degrés attendus dans le sud-ouest.

00:23:02 Vous aurez 22 degrés entre Montpellier et Perpignan, 20 degrés le long de la Garonne ou encore à Limoges.

00:23:08 En moyenne, 19 degrés à Paris ainsi que du côté de Reims.

00:23:11 Températures qui vont rester particulièrement douces au moins jusqu'à vendredi avant le retour de la fraîcheur.

00:23:18 Ce week-end, les températures seront divisées par deux entre mercredi et dimanche.

00:23:23 Après-midi, on va ressortir les petites laines et les parapluies.

00:23:28 C'était la météo avec Mosquito Magnet. Pour ne pas laisser les moustiques profiter du jardin, à votre place, Mosquito Magnet.

00:23:35 Chaud l'été, froid l'hiver, c'était la météo avec Groupe Verlaine.

00:23:39 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'Etat. Groupeverlaine.com

00:23:43 C News, 6h30, merci d'être avec nous, merci d'être de plus en plus nombreux à vous réveiller avec la matinale de C News.

00:23:50 A la une ce matin, écoutez bien. Depuis plusieurs semaines, des voitures sont incendiées dans un quartier sans problème de Nice.

00:23:58 Les habitants sont exaspérés. Une pétition a été lancée pour installer des caméras de vidéosurveillance.

00:24:03 Le récit est notre reportage dans ce journal.

00:24:06 Les syndicats de la fonction publique appellent à la grève. Aujourd'hui, ils réclament des hausses de salaire.

00:24:12 On sera avec Luc Farré, secrétaire général du groupe de syndicats UNSA, fonction publique.

00:24:18 Najat Vallaud-Belkacem propose de limiter l'accès à Internet. Dans une tribune dans le Figaro, l'ancienne ministre de l'éducation nationale veut imposer un nombre limité de gigas par jour.

00:24:30 Est-ce que c'est une bonne idée ? On va voir ça.

00:24:32 Et puis le journal britannique The Sun publie de nouvelles images de Kate Middleton en train de faire des courses avec son mari, qu'on reconnaît sous sa casquette, le prince William.

00:24:45 Mais les rumeurs sur son état de santé vont toujours bon train. On va en parler dans un instant.

00:24:50 Incendie de voiture en série dans un quartier chic de Nice. Depuis plusieurs semaines, les cas se multiplient, Chana.

00:24:57 Exaspérés, les riverains tirent la sonnette d'alarme. Une pétition a été lancée pour installer des caméras de vidéosurveillance. Reportage de Franck Triviaux et de Clotilde Payet.

00:25:07 Six voitures vandalisées, dont trois incendiées, et une dizaine de vitres brisées en quelques semaines. C'est le bilan qu'ont établi les riverains de ce quartier résidentiel de Nice.

00:25:16 Les dames disaient que c'est ce matin vers 6h et que ça va continuer ce soir.

00:25:25 Des événements inédits dans ce quartier chic, d'ordinaire paisible selon les habitants.

00:25:29 Et alors, vous n'avez jamais vu ça ? Jamais, jamais.

00:25:32 Qu'est-ce qui se passe ? On ne sait pas. On se perd en conjecture, comme on dit.

00:25:36 C'est assez inquiétant parce que ce n'est jamais arrivé dans le quartier. C'est un quartier plutôt calme.

00:25:42 Ce n'est pas juste des mauvaises intentions, on sent qu'il y a de la violence et de la haine.

00:25:50 Face à la recrudescence de ces actes, un comité de quartier a lancé une pétition pour la mise en place de caméras de surveillance, car ces riverains se sentent de moins en moins en sécurité.

00:26:00 Ça nous inspire que vraiment ça va mal un peu partout, mais ça c'est autre chose. Il n'y a plus aucune sécurité de rien.

00:26:08 Mais je n'ai pas envie que ma fille, qui est ado, se promène seule le soir. Je ne voudrais pas qu'elle tombe sur ces personnes.

00:26:16 Plusieurs plaintes ont déjà été déposées pour ces actes de vandalisme.

00:26:20 Il y a également des militants soi-disant écologistes qui dégonflent les pneus.

00:26:26 Mais là, on ne sait pas qui c'est, mais ce sont des incendies de voitures.

00:26:31 Les responsables des enseignants et chercheurs de Sciences Po Paris dénoncent des ingérences, pas de la part des militants pro-palestiniens qui refusent l'entrée aux étudiants juifs.

00:26:41 Non, non, ils dénoncent les ingérences de l'État dans l'enseignement à Sciences Po.

00:26:46 Ils dénoncent entre autres la visite inopinée de Gabriel Attal la semaine dernière et mettent en garde contre toute récupération politique.

00:26:53 Chloé Tarka et Juliette Sadat.

00:26:55 Ils déplorent une visite inopinée du Premier ministre.

00:26:59 Les patrons des enseignants et chercheurs de Sciences Po Paris mettent en garde contre toute ingérence et récupération politique.

00:27:05 Rappelons que la liberté académique garantit le droit d'enseigner et de mener des recherches en toute indépendance, sans ingérence de quelque autorité extérieure que ce soit, y compris l'État.

00:27:15 Un message ferme avec pour objectif la défense de la liberté universitaire.

00:27:20 Les allusions à une éventuelle reprise en main de notre établissement lors du conseil d'administration du 13 mars contreviennent ostensiblement à ce principe cardinal.

00:27:29 Depuis le 12 mars et l'occupation d'un amphithéâtre par environ 300 militants pro-palestiniens, Sciences Po est plongée dans la tourmente.

00:27:36 Selon la direction, une étudiante de l'Union des étudiants juifs de France a été empêchée d'accéder à l'amphithéâtre.

00:27:43 Les associations dénoncent des propos antisémites.

00:27:46 A l'heure où cet événement fait l'objet de désinformation et de récupération politique, il est indispensable de laisser les instances compétentes mener à bien cette mission sans ingérence extérieure.

00:27:58 Une enquête administrative interne est en cours ainsi qu'un signalement au procureur de la République.

00:28:05 Est-ce qu'il faut rationner Internet ? En clair, est-ce qu'il faut limiter l'accès à Internet ?

00:28:10 C'est la proposition faite par Najat Vallaud-Belkacem dans une tribune publiée dans le Figaro.

00:28:14 L'ancienne ministre de l'Éducation nationale voudrait imposer aux Français un nombre limité de gigas par jour.

00:28:20 Alors qu'en pensez-vous ? Est-ce que c'est une bonne ou une mauvaise idée ? Réponse avec Kylian Salé.

00:28:26 Si nous savons que nous n'avons que 3 gigas à utiliser sur une semaine, nous n'allons sans doute pas les passer à mettre des commentaires haineux ou fabriquer des fakes.

00:28:45 Peut-être cesserons-nous de considérer comme normal de passer plusieurs heures sur des sites pornographiques à regarder des vidéos en Ultra HD.

00:28:53 Alors être limité chaque semaine sur votre consommation d'Internet, qu'en pensez-vous ?

00:28:57 Je pense que dans un pays où on est censé être libre, ce serait plutôt que de rationner les gens, il faudrait plutôt éduquer les gens.

00:29:04 Pour moi c'est une bonne chose, au moins d'essayer de limiter.

00:29:07 Internet est constamment présent dans nos vies. Pour communiquer, travailler ou jouer, rationner n'est peut-être pas la solution.

00:29:15 L'interdiction, le rationnement ne marche pas très bien. Vous savez quand on a essayé d'interdire l'alcool, la prohibition ça n'a pas tellement marché. L'interdiction du tabac non plus.

00:29:26 Avec 3 giga octets par semaine, vous aurez la possibilité de regarder 20 minutes d'un film en 4K.

00:29:33 Bon, question d'ordi. Sur le principe d'interdire Internet, je déconne des restrictions des libertés, je pense qu'il faut dire non.

00:29:41 Après, se questionner sur le nombre d'heures qu'on passe sur l'écran, avoir un tel ou une telle, faire danser sur TikTok, je ne sais pas quoi...

00:29:50 On m'est posé la même question avec les livres. Est-ce qu'il faut rationner le nombre d'heures qu'on va lire ? Après ça dépend de ce qu'on lit.

00:29:56 C'est une mesure autoritaire.

00:30:00 Ce qui n'interdit pas de se questionner.

00:30:03 Chacun peut se questionner, si il veut, en pensant à son existence. Mais ce n'est pas Anna Jo de Global KCM à nous dire combien d'heures par jour on va passer sur notre téléphone portable.

00:30:12 Qu'est-ce qu'on peut passer comme temps à regarder des bêtises ? Ou alors je peux dire "je" d'ailleurs.

00:30:16 On sent très envie de le dire, de faire notre... J'ai senti cette envie d'autocritique.

00:30:21 Chana, ça ne vous arrive pas ?

00:30:23 Si, mais vous voulez m'emmener dans votre chute.

00:30:26 On est tous trop sur le téléphone. Vous savez combien c'est la moyenne pour un foyer sur le mois ?

00:30:33 C'est 222 gigas via la box. Elle propose 3 gigas par semaine.

00:30:37 Ça ferait 12... Oui, alors un foyer, donc tu n'as plus que plusieurs personnes.

00:30:41 Donc on dit "qu'en pensez-vous, bonnes ou mauvaises idées ?" On dit "mauvaises idées", mais après ça n'interdit pas de se questionner et de réfléchir.

00:30:49 Bon, quand on se fait arrêter par la police sur la route, on fait parfois preuve d'imagination pour justifier ses infractions.

00:30:56 Vous voyez de quoi je parle. La préfecture de police de Paris a voulu s'en amuser et a publié une vidéo des réponses farfelues de cyclistes verbalisés.

00:31:04 Même pris en flagrant délit, ils ont souvent une bonne explication à donner aux policiers.

00:31:08 Il faut dire que les cyclistes oublient souvent qu'ils sont eux aussi soumis aux règles du code de la route, comme ce monsieur regardé.

00:31:14 C'est-à-dire le code de la route ?

00:31:16 Le feu lit est rouge.

00:31:17 Ah oui ?

00:31:18 Bah oui.

00:31:19 J'ai juste vu les voitures arrêter, je me suis dit que...

00:31:22 Vous ne savez pas quand ?

00:31:23 Parce que je suis passée au rouge.

00:31:25 C'est ça, oui.

00:31:26 Vous savez que vous n'êtes pas le roi ?

00:31:27 Non, en fait, en vrai de vrai, pour tout vous dire ce qui s'est passé dans ma tête, j'ai passé le passage piéton, j'ai vu que c'était rouge, j'ai continué, j'ai vu les contrôles de police,

00:31:35 et j'ai cru que je ne pouvais pas passer. C'est pour ça que vraiment, quand je suis revenue là, je me suis dit que je ne pouvais pas y aller. Donc en toute sincérité.

00:31:40 Vous avez une pièce d'information ?

00:31:42 Pas sur moi. Je... Je... Je... Je... Je... Je sais pas.

00:31:46 C'est drôle.

00:31:49 Moi j'aurais tendance à être comme la dame. Alors je vais vous expliquer exactement ce que j'avais dans la tête.

00:31:53 Ah non, moi je suis jamais en infraction, donc je ne peux pas...

00:31:57 Ah bah oui, oui, bien sûr.

00:31:58 Parfait.

00:31:59 Une auréole au-dessus de...

00:32:01 Mais généralement quand on commence avec "en toute sincérité", "en vrai de vrai"...

00:32:05 C'est qu'on va pas être sincères.

00:32:06 Il faut avouer, il faut tout de suite avouer, il faut dire "oui, voilà, j'ai brûlé le feu rouge, bon, on va pas y passer".

00:32:10 Mais ils le brûlent tous à Paris.

00:32:12 Alors les vélos, ça, c'est un scandale.

00:32:13 Oui, c'est un scandale.

00:32:15 Alors c'est encore un sujet dans le sujet, oui.

00:32:16 Il n'y a plus que les voitures qui... Dans les grandes villes, hein, Marseille c'est pareil, Lyon c'est pareil, il n'y a plus que les voitures qui respectent le code de la route.

00:32:23 Les cyclistes ne le respectent pas, les trottinettes je vous en parle pas, les scooters, on va dire un sur deux.

00:32:30 C'est un véritable scandale.

00:32:32 Les mobilités douces, alors ça franchement, ça fait rigoler tout le monde.

00:32:36 Antoine Dupont, on a des nouvelles d'Antoine Dupont, il est revenu à l'entraînement hier à Toulouse.

00:32:39 On en parle tout de suite.

00:32:40 Bah chie une gantille vélo.

00:32:42 Que vous soyez le roi du design ou la reine des animaux, retrouvez votre programme avec Château d'Axe.

00:32:47 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.

00:32:49 Antoine Dupont qui est donc revenu à l'entraînement à Toulouse, deux semaines après sa victoire à Los Angeles avec l'équipe de France de rugby A7.

00:33:04 Une belle promesse à quatre mois des JO de Paris. L'international français est donc de retour après quelques jours de coupure et a participé à la première séance de la semaine du stade Toulousain.

00:33:14 Le club se déplacera sur le terrain de Bordeaux-Bègle dimanche en clôture de la 19e journée de Top 14.

00:33:20 Ce programme vous a été proposé par la maison horlogère Colin McArthur et sa montre hommage Johnny Hallyday.

00:33:29 Que vous soyez la reine de la déco ou le roi du zen, c'était votre programme avec Château d'Axe.

00:33:35 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.

00:33:37 Dans un instant on va parler de Kate Middleton, une photo avec William Felaune-Dusson ce matin, on sera avec Bertrand Dekkers.

00:33:45 Et puis on va parler de la grève aujourd'hui dans la fonction publique, quelles sont les revendications ?

00:33:50 On sera avec Luc Farré, secrétaire général de l'Unsar pour fonction publique. A tout de suite.

00:33:58 C News, il est 7h moins le quart, on accueille Luc Farré. Bonjour Luc Farré.

00:34:01 Bonjour.

00:34:02 Secrétaire général de l'Unsar, fonction publique. Attention aux services publics en grève aujourd'hui.

00:34:07 Qu'est-ce que vous réclamez ? Vous réclamez des augmentations de salaires.

00:34:10 Nous réclamons du gouvernement un choc des salaires pour augmenter enfin les salaires de la fonction publique en 2024.

00:34:18 Parce que rien n'est prévu en 2024, afin que l'année 2024 ne soit pas une année blanche en matière salariale.

00:34:25 C'est le seul moyen de demander une augmentation de salaire que d'arrêter le travail.

00:34:29 On a l'impression qu'il n'y a que dans la fonction publique qu'on fait comme ça.

00:34:31 Pas tout à fait.

00:34:32 Tout le monde veut des augmentations de salaire, mais tout le monde ne se met pas en grève pour demander des augmentations de salaire.

00:34:36 C'est ça que les Français ont du mal à comprendre.

00:34:38 Eh bien parce que la majorité des patrons ne se comportent pas comme notre employeur, qu'est l'État,

00:34:43 et qui a un comportement assez particulier.

00:34:46 En particulier parce que nous avons posé cette question au mois de décembre avec Stanislas Guérini,

00:34:53 et il ne nous a absolument pas répondu.

00:34:56 Et donc à un moment donné, nous avons décidé qu'il fallait demander au gouvernement,

00:35:02 en se mobilisant, qu'il agisse sur nos salaires pour l'année 2024.

00:35:07 Il n'y a pas de négociation annuelle dans la fonction publique, comme dans le secteur privé.

00:35:12 Si on compare les salaires du secteur privé et les salaires du secteur public,

00:35:16 eh bien on voit que les salaires du secteur public augmentent deux fois moins vite,

00:35:21 plus de deux fois moins vite que ceux des salariés dans le secteur public.

00:35:24 Mais bon, vous avez la garantie de l'emploi, et ça, j'allais dire, ça n'a pas de prix.

00:35:27 En tout cas, ça a le prix d'être un, effectivement, peut-être, parfois,

00:35:31 parce que ce n'est pas toujours le cas, un peu moins payé, pas toujours.

00:35:34 Pourquoi il ne vous a pas répondu, Stanislas Guérini ? Moi je sais pourquoi il ne vous a pas répondu.

00:35:37 Vous avez obtenu 3,5 % d'augmentation générale en 2022, 1,5 % l'année dernière.

00:35:43 Ça, c'était avant. Vous avez entendu parler de la dette, Luc Farrey, 3 088 milliards de dettes.

00:35:48 Les caisses de l'État sont vides.

00:35:50 Oui, mais…

00:35:51 Donc c'est pour ça qu'il ne vous répond pas, Stanislas Guérini, le ministre de la Fonction publique.

00:35:55 Oui, mais vous citez deux chiffres.

00:35:57 Vous citez l'augmentation de 1,5 % et l'augmentation de 3,5 % en 2022 et 2023.

00:36:04 Ça fait 5 %, donc on pourrait dire, c'est bien.

00:36:06 Oui, mais l'inflation en face, c'est plus de 10 %.

00:36:09 Et donc on voit qu'il y a un décrochage entre les deux chiffres et, de fait, le pouvoir d'achat des agents,

00:36:15 et en particulier ceux qui sont le moins payés, fait qu'au final, c'est moins pour eux et le pouvoir d'achat diminue.

00:36:23 Et donc nous, nous disons, si on veut conserver une fonction publique de qualité,

00:36:28 si on veut conserver l'attractivité, c'est-à-dire que des jeunes aient envie de s'investir dans les métiers

00:36:34 et on voit que les problèmes de postes vacants, que ce soit à l'école, que ce soit dans les hôpitaux,

00:36:40 pour ne citer que deux exemples, on voit que c'est indispensable aujourd'hui de dire,

00:36:45 oui, venez travailler dans la fonction publique, vous serez rémunéré correctement et revenu.

00:36:50 Alors justement, ce qu'on entend parfois, notamment pour les professeurs, mais pas uniquement,

00:36:54 c'est de dire, il faudrait, oui, les augmenter, mais qu'il y en ait un petit peu moins.

00:36:59 Ça, c'est un débat, sauf que qu'est-ce qui se passe quand vous êtes dans une école

00:37:04 et que votre enseignant est malade, n'est pas là, qu'est-ce que vous faites ?

00:37:08 Eh bien, vous vous dites, c'est normal qu'il soit remplacé.

00:37:11 Donc on a besoin de personnel pour pouvoir assurer les missions.

00:37:15 Sauf que là, ça ne marche pas, il y a plein de profs qui ne sont pas remplacés.

00:37:17 Quand il y a moins de personnel et si on ne bouge pas les missions,

00:37:20 eh bien, c'est une surcharge de travail pour l'ensemble des agents.

00:37:24 D'où notre revendication d'ouvrir un chantier, et j'entends que le ministre commence à l'entendre,

00:37:30 sur les conditions de travail.

00:37:32 Et dans les conditions de travail, il y a la question du temps de travail,

00:37:35 mais il y a aussi la question du nombre d'agents.

00:37:37 La grève d'aujourd'hui, Luc Farré, c'est aussi un coup de pression sur le gouvernement

00:37:41 pour que, avant les JO, pour que les JO se passent bien, genre on est là, on veut des primes ?

00:37:46 Alors il y a des agents qui vont être mobilisés pendant la période des Jeux olympiques.

00:37:50 Ces agents, nous les défendons pour qu'ils puissent, alors qu'ils vont perdre des jours de vacances,

00:37:55 qu'ils vont devoir travailler, parfois se déplacer pour venir sur Paris,

00:37:59 en particulier les forces de sécurité, qu'ils aient des primes suffisamment hautes pour compenser.

00:38:06 Jusqu'à 1900 euros.

00:38:07 Donc on a obtenu pour eux, en particulier pour les policiers, 1900 euros.

00:38:11 Pour les autres, ça sera entre 500, 1000 et 1500 euros.

00:38:15 Nous, nous demandons une transparence, c'est-à-dire des critères clairs,

00:38:18 pour que chacun sache pourquoi est-ce qu'il a des mises en place.

00:38:21 Mais la question d'aujourd'hui n'est pas celle-là.

00:38:23 La question d'aujourd'hui, c'est, il faut que les agents publics voient en 2024 leurs feuilles de paye augmentées.

00:38:29 Merci Luc Farré d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale de CNews,

00:38:32 secrétaire général de l'UNSA, Fonctions publiques.

00:38:34 Bonne journée à vous.

00:38:35 Allez, on change totalement de sujet, de nouvelles images de Kate Middleton dévoilées.

00:38:42 Détendez-vous devant votre programme avec Stressless, des fauteuils, des canapés et des chaises au design norvégien et au confort unique.

00:38:50 Alors c'est le Sun qui publie ces nouvelles images.

00:38:54 On voit Kate Middleton souriante avec le prince William dans les allées d'un marché de Windsor.

00:39:03 Bertrand Dekkers est avec nous. Bonjour Bertrand Dekkers.

00:39:06 Bonjour Romain, bonjour à tous.

00:39:08 Merci beaucoup d'être en direct avec nous.

00:39:10 Bon, cette photo, il y a des doutes sur le fait que ce soit véritablement Kate Middleton.

00:39:15 Qu'est-ce que vous en pensez ? On va revoir la une.

00:39:17 Oui, non, non, qu'on arrête.

00:39:20 Non, non, il n'y a plus de doute du tout parce qu'en plus de cette photo,

00:39:23 il y a également une vidéo qui a été publiée sur le site internet du Sun,

00:39:27 qui a alors culminé en tête des visions.

00:39:30 C'est complètement incroyable.

00:39:32 C'est vraiment un best-seller déjà, des mini-vidéos.

00:39:35 Elle a été prise, ce cliché et cette vidéo, pardon, ils ont été pris samedi en réalité à Windsor Form Shop.

00:39:43 Si on traduit un petit peu, vous savez, c'est une boutique en pavillon dans les abords du château de Windsor,

00:39:48 dans lequel les Windsor, justement la famille royale, vend un peu ses produits.

00:39:53 Donc, on y trouve du lait, on y trouve des oeufs, on y trouve de la viande, le tout bio évidemment.

00:39:57 Et Kate, il faisait en quelque sorte son shopping.

00:40:00 Elle achetait, nous dit-on, à manger.

00:40:02 Alors, rien n'était officiel, évidemment.

00:40:05 Les gens qui y étaient, évidemment, ont été ultra surpris.

00:40:09 Un seul a songé à sortir son téléphone portable, faire une photo et une vidéo,

00:40:13 qui l'a envoyée au Sun, que l'on publie, et c'est le cliché que vous voyez là.

00:40:18 Bref, qu'est-ce qu'elle a fait, Kate ?

00:40:20 On voit déjà qu'on est dans une opération de communication.

00:40:23 Il y a eu tant de bruits qui se sont élevés, qu'il a disait malade, qu'il a disait mourante,

00:40:27 qu'il a disait morte même déjà, qu'on voit qu'elle communique.

00:40:31 Elle me fait vraiment penser à Elisabeth II, qui est sa sainte patronne,

00:40:35 qui est vraiment la grande professionnelle de cette firme, de cette institution Windsor,

00:40:40 et qui disait "pour que l'on me voit, il faut que l'on me croit".

00:40:43 Voilà, désormais, ces choses faites avec Kate.

00:40:46 Bon, évoquez, donc on vous écoute, on vous croit, c'est bien elle,

00:40:50 et on arrête les polémiques sur Internet.

00:40:54 Merci beaucoup Bertrand Dekkers, on va vous retrouver un petit peu plus tard dans la matinale.

00:40:58 Bon, Shana, il n'y a plus de doute, hein ?

00:40:59 Il n'y a plus de doute.

00:41:00 Vous avez entendu ?

00:41:01 Ce n'est pas moi, vous avez entendu Romain.

00:41:04 Je trouvais que vous ressembliez à la jeune femme sur la photo, donc visiblement à Kate Middleton.

00:41:10 Voilà, c'est plutôt flatteur.

00:41:11 Oui, c'est très flatteur, je vous remercie.

00:41:13 Elle a toute une reine, Shana, mais c'est notre reine à nous.

00:41:15 C'est la reine de l'info du matin, évidemment.

00:41:17 Merci Bertrand Dekkers.

00:41:19 Détendez-vous, confortablement installé, c'était votre programme avec les fauteuils et canapés stressless.

00:41:29 Des violences à la Courneuve, on en a beaucoup parlé.

00:41:32 Et la France Insoumise qui ne condamne pas ses attaques contre la police.

00:41:36 On en parle dans un instant avec Gautier Lebret.

00:41:38 A tout de suite.

00:41:39 Des violences à la Courneuve suite à la mort d'un jeune dans un refus d'obtempérer.

00:41:47 On en a beaucoup parlé hier.

00:41:48 Attaques du commissariat de la Courneuve avec des cocktails Molotov, des mortiers d'artifice.

00:41:54 Gautier Lebret, comme l'été dernier, la France Insoumise ne condamne pas les attaques contre la police ?

00:41:59 Oui, qui sera étonné Romain.

00:42:01 Aucun tweet de la France Insoumise pour condamner ces violences à la Courneuve.

00:42:04 Mais au contraire, pour les justifier.

00:42:06 On est dans la même logique, il est vrai, que l'été dernier où les cadres de LFI refusaient d'appeler au calme.

00:42:11 Et avaient même tenté de récupérer politiquement les émeutiers sur le terrain.

00:42:15 En se rendant notamment dans un commissariat à Nanterre.

00:42:18 Résultat, un de leurs députés avait été pris à partie.

00:42:21 Le pari de LFI est simple.

00:42:23 Il est purement électoral.

00:42:25 Récupérer le vote des quartiers.

00:42:27 Et tant pis si ces députés assimilent les quartiers aux émeutiers.

00:42:31 Comme si tout le monde les soutenait.

00:42:33 C'est évidemment totalement faux.

00:42:35 Mais pour le moment, il faut bien le reconnaître.

00:42:37 La recette marche.

00:42:38 Leur discours anti-police aussi.

00:42:40 Puisqu'en Seine-Saint-Denis, où se trouve la Courneuve, sur 12 députés, 12 sont de la NUPES.

00:42:45 Et 7 sont de la France Insoumise.

00:42:47 Alors, qu'on dit ces députés exactement ?

00:42:49 Alors, on commence avec Thomas Porte.

00:42:51 On lui demande de réagir aux violences contre le commissariat de la Courneuve.

00:42:54 Et voilà ce qu'il dit.

00:42:55 "Aujourd'hui, j'ai d'abord une pensée pour Juanis, 18 ans, tué après une intervention de la police.

00:42:59 Encore un nom qui vient s'ajouter à une longue liste de victimes issues des quartiers populaires.

00:43:03 Un refus d'obtempérer ne vaut pas une peine de mort."

00:43:06 Il parle de peine de mort.

00:43:08 Comme si les policiers avaient voulu percuter la moto de ce jeune

00:43:12 qui venait de faire un refus d'obtempérer à Aubertvilliers.

00:43:14 C'est ce que dit la famille de Juanis.

00:43:16 Pas le parquet de Bobigny.

00:43:18 Les députés LFI ne sont pas que députés.

00:43:20 Ils sont aussi enquêteurs et juges.

00:43:22 Et tout est comme ça.

00:43:24 Par exemple, pour Louis Boyard aussi, les policiers ont voulu tuer ce jeune.

00:43:29 Rien n'a changé depuis la mort de Nahel.

00:43:31 Ici, un préfet de police, il parle de Laurent Nunez,

00:43:33 justifie le meurtre d'un jeune.

00:43:35 Rien ne justifie la peine de mort.

00:43:36 Voilà pourquoi les crimes policiers s'enchaînent dans les quartiers.

00:43:39 Antoine Léaumant, lui aussi député LFI,

00:43:42 tuait un jeune de 18 ans en lui rentrant dedans avec une voiture et un homicide.

00:43:46 Alors, ils sont incroyables, ces enquêteurs de LFI.

00:43:48 Ils agissent plus vite que tout le monde.

00:43:50 Ils décident seuls qu'à Sciences Po, il n'y a aucun problème d'antisémitisme.

00:43:54 Et qu'au Bervillier, ce sont les policiers qui sont responsables de l'accident.

00:43:57 Ils enquêtent vite. C'est impressionnant.

00:43:59 Et leurs conclusions ne sont absolument pas politiques.

00:44:01 Voilà. Et le tweet le plus abject revient à Philippe Poutou,

00:44:04 dont on vous a parlé d'hier matin.

00:44:06 D'ailleurs, un tweet, et on le sous-entendait maintenant dans la confirmation,

00:44:09 c'est un tweet qui tombe sous le coup de la loi.

00:44:11 Absolument. C'est un tweet qui tombe sous le coup de la loi.

00:44:13 Puisque ça fait l'apologie de la violence.

00:44:15 Ça entraîne la violence. Ça appelle à la violence.

00:44:18 Joli feu d'artifice ce soir devant le commissariat de la Courneuve.

00:44:22 Soutien à une colère légitime.

00:44:24 Donc, effectivement, si le préfet de police, le ministre de l'Intérieur,

00:44:27 décident de saisir la justice, Philippe Poutou sera condamné.

00:44:30 Je rappelle qu'une enquête pour apologie du terrorisme vise déjà le NPA.

00:44:35 Puisque le soir du 7 octobre, ils n'ont pas attendu le 8 octobre,

00:44:38 dès le 7 octobre, le NPA défendait le Hamas.

00:44:41 Au NPA et à la France Insoumise, la stratégie est la même,

00:44:44 ne pas condamner le Hamas et défendre les émeutiers.

00:44:47 Merci Gauthier. Soyez là à 8h10.

00:44:50 Il sera question également de ce qui s'est passé à la Courneuve.

00:44:52 Pas que, bien sûr, mais 8h10.

00:44:54 Valérie Aillet, invitée de la grande interview de Sonia Mabrouk,

00:44:57 8h10 sur CNews et sur Europe 1.

00:45:00 Valérie Aillet qui est la tête de liste Renaissance pour les Européennes.

00:45:03 Allez tout de suite le temps avec Alexandra Blanc.

00:45:05 La météo avec Groupe Verlaine.

00:45:08 Installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.

00:45:12 Groupe Verlaine, le climat de confiance.

00:45:14 Retrouvez la météo avec Mosquito Magnet.

00:45:17 Pour ne pas laisser les moustiques profiter du jardin, à votre place.

00:45:21 Mosquito Magnet.

00:45:22 Et on commence cette météo avec des images de grêle, Alexandra.

00:45:26 Oui, un temps variable, instable hier du côté de l'Alsace ou encore de la Lorraine

00:45:30 avec cet orage de grêle du côté d'Agneau hier en fin d'après-midi.

00:45:34 Regardez ces images avec un conflit de masse d'air au programme.

00:45:38 Quelques giboulées de la grêle également.

00:45:41 Un temps variable, instable.

00:45:43 Et regardez ce magnifique Arcus du côté de Strasbourg.

00:45:46 L'Arcus est un nuage qui est annonciateur d'orage.

00:45:49 Ce fut le cas hier en fin d'après-midi.

00:45:52 Cet orage, on l'appelle un Arcus puisqu'il ressemble en quelque sorte à un arc.

00:45:56 Et quand vous voyez un Arcus, c'est que généralement derrière, il va y avoir un orage.

00:46:00 Alors ce matin, quelques orages justement dans le sud-ouest.

00:46:04 Un temps très brumeux, très nuageux avec localement du brouillard du côté de Bordeaux,

00:46:08 de Blois, de Tours ou encore en remontant vers le nord-est.

00:46:11 Et puis dans l'après-midi, c'est une après-midi printanière qui vous attend

00:46:14 malgré la présence de quelques nuages au pied des Pyrénées ou encore entre le Lyonnais et le nord-est.

00:46:19 Partout ailleurs, du grand beau temps, plein soleil.

00:46:22 Le tout dans des températures un peu fraîches par endroit ce matin,

00:46:25 notamment du côté de Rhodes avec 4 degrés, 6 degrés seulement à Dijon.

00:46:29 Et dans l'après-midi, les températures vont s'envoler.

00:46:32 Ce sont des températures qui sont largement au-dessus des normales de saison.

00:46:35 19 degrés à Paris, localement 20 degrés entre Bordeaux et Limoges.

00:46:39 Vous aurez 19 degrés à Marseille et localement jusqu'à 23-24 degrés dans le sud-ouest.

00:46:46 C'était la météo avec Mosquito Magnet.

00:46:49 Pour ne pas laisser les moustiques profiter du jardin, à votre place.

00:46:53 Mosquito Magnet.

00:46:54 Chaud l'été, froid l'hiver.

00:46:56 C'était la météo avec Groupe Verlaine.

00:46:58 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'Etat.

00:47:01 groupeverlaine.com

00:47:02 C'est News, il est 7h. Merci d'être avec nous pour regarder la matinale.

00:47:07 A la une ce matin, encore une opération coup de poing à la fois médiatique et policière

00:47:13 contre la drogue à Marseille. Encore une.

00:47:16 Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti, les ministres de l'Intérieur et de la Justice,

00:47:20 se rendent sur place aujourd'hui.

00:47:21 On verra ce que l'on peut en attendre, vraiment, avec Claude Moniquet,

00:47:25 spécialiste des questions de terrorisme et de renseignement.

00:47:28 Il sera en direct avec nous à 7h10.

00:47:30 Après les meutes à la Courneuve dans la nuit de dimanche à lundi 9,

00:47:33 individus sont toujours en garde à vue.

00:47:35 Que sait-on d'eux ? Quel est leur profil des réponses dans ce journal ?

00:47:39 Emmanuel Macron a reçu les membres du Conseil représentatif des institutions juives

00:47:42 de France à l'Elysée hier soir. C'était les 80 ans du CRIF.

00:47:47 Emmanuel Macron a ciblé le Rassemblement national.

00:47:51 On va y revenir avec vous, Gautier Lebrecht.

00:47:53 Marseille est en train de devenir une narco-ville,

00:47:57 une ville gangrénée par le trafic de drogue.

00:48:00 Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti se rendent sur place aujourd'hui.

00:48:03 Une opération Place Net a débuté hier matin dans la cité de la Castellane,

00:48:07 l'un des plus gros points de deal de la ville. Juliette Sadat.

00:48:10 Une opération Place Net menée par une dizaine de policiers,

00:48:15 deux compagnies de CRS, des équipes cynophiles appuyées par un hélicoptère.

00:48:19 Déployés dès 10h du matin, les forces de l'ordre ont passé au peigne fin les caves,

00:48:23 les voitures et les parties communes de cette cité sensible.

00:48:27 Un dispositif impressionnant pour une opération d'envergure.

00:48:31 On va dire ce pilonnage à travers ces places nets

00:48:34 qui font qu'on peut gêner considérablement les trafics de stupéfiants.

00:48:38 Ce n'est pas pour autant qu'on va résoudre le problème,

00:48:40 parce qu'il faut aller au-delà, comme on le sait.

00:48:42 Mais déjà, la population a besoin de voir sa police présente sur ce genre d'opération.

00:48:48 L'opération devrait durer plusieurs jours.

00:48:50 Objectif, frapper fort dans ce quartier miné par le trafic de drogue.

00:48:54 Une offensive qui intervient dans un contexte brûlant.

00:48:57 Le 7 mars dernier, les plus hauts magistrats de la ville ont poussé un cri d'alarme

00:49:01 dénonçant une perte de terrain de l'Etat dans cette guerre menée contre le narcobanditisme.

00:49:06 C'est dans ce contexte que Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti

00:49:11 se rendront dans la cité phocéenne ce mardi.

00:49:14 Alors qu'est-ce qu'il faut faire pour stopper la vente de drogue ?

00:49:17 Est-ce que vous pensez que les autorités, et notamment la ville de Marseille,

00:49:20 en font assez pour lutter contre les dealers ?

00:49:22 Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre vidéo.

00:49:25 On vous entendra à 7h30 et à 8h30.

00:49:28 À propos de ce qui s'est passé à la Courneuve,

00:49:30 9 personnes interpellées sont toujours en garde à vue ce matin à la Courneuve.

00:49:34 C'est l'attaque du commissariat par des individus

00:49:36 qui ont tiré des mortiers d'artifice et des cocktails Molotov.

00:49:40 Depuis, le dispositif de sécurité a été renforcé.

00:49:43 Sur place, des blindés ont même été déployés.

00:49:45 Ce matin, on n'en sait plus sur le profil de ces personnes qui ont été interpellées.

00:49:49 Toutes les informations d'Amaury Bucaud.

00:49:51 Les 9 personnes interpellées pour l'attaque du commissariat de la Courneuve

00:49:56 dans la nuit de dimanche à lundi sont toujours en garde à vue.

00:50:00 On en sait un peu plus sur leur profil.

00:50:03 Deux d'entre elles sont mineures,

00:50:05 7 sont majeures, âgées de 18 à 21 ans, soit à peu près la tranche d'âge du jeune Wanis

00:50:12 qui est mort après avoir percuté une voiture de police mercredi soir

00:50:16 lors d'une course poursuite et un refus d'obtempérer.

00:50:19 On sait aussi que ces jeunes assaillants interpellés

00:50:22 viennent du quartier des Maraîchers à la Courneuve, comme le jeune Wanis.

00:50:27 On sait aussi qu'ils sont pour la plupart connus des services de police

00:50:31 et notamment pour certains, pour avoir pris part aux violences urbaines l'été dernier.

00:50:35 Violences qui avaient notamment visé, là encore, le commissariat de la Courneuve.

00:50:40 Voilà Amaury Bucaud qui nous donne toutes ces infos ce matin.

00:50:44 On change de sujet, on va parler du CRIF, le Conseil représentatif des institutions juives de France

00:50:49 qui a fêté ses 80 ans hier soir.

00:50:52 Pour cette occasion, il y a eu une cérémonie à l'Elysée

00:50:56 et le chef de l'État a pris la parole, Chana.

00:50:58 Il a rappelé l'histoire de l'antisémitisme en France. Écoutez.

00:51:01 L'antisémitisme en France, oui, a une histoire.

00:51:04 Et cette année plus particulièrement, nous nous souviendrons encore inlassablement de ces crimes.

00:51:09 Au camp du Strouthof, libéré le 25 novembre 1944,

00:51:13 l'antisémitisme français dispose d'une généalogie,

00:51:17 de Drummond à Maurras, de Faurisson à Dieudonné.

00:51:19 Et il nous appartient de le rappeler, de s'en souvenir,

00:51:22 de ne jamais être dupe de ceux qui voudraient escamoter ses racines.

00:51:26 Gauthier Lebrecht, le président de la République, vise clairement le rassemblement national.

00:51:31 Évidemment, il utilise tout ce qu'il peut pour viser l'ERN en vue des prochaines élections européennes.

00:51:36 On l'a déjà vu avec l'Ukraine, avec ce débat organisé à l'Assemblée nationale,

00:51:40 avec ce vote qui n'était absolument pas contraignant pour l'exécutif,

00:51:43 mais qui visait à pouvoir ranger les oppositions dans la catégorie pro-Poutine ou pro-Zelensky.

00:51:47 Et là, quand Emmanuel Macron parle de la généalogie de l'antisémitisme,

00:51:51 dont certains voudraient escamoter les racines,

00:51:54 évidemment, il pense au Rassemblement national et au Front national

00:51:57 qui voudraient, selon lui, cacher ses racines antisémites.

00:52:01 Alors, ce n'est pas la première fois qu'il utilise l'histoire à des fins politiques, Emmanuel Macron.

00:52:04 Je vous rappelle qu'à l'entre-deux-tours, en 2017,

00:52:06 quand il était confronté déjà à Marine Le Pen,

00:52:08 il s'était rendu à Horadour-sur-Glane, ce village décimé en 1944 par les Allemands.

00:52:14 Et pendant ce temps, on ne parle pas de l'antisémitisme d'extrême-gauche,

00:52:17 on ne parle pas de l'antisémitisme islamiste qui tue dans notre pays y compris.

00:52:22 Non, Emmanuel Macron fait le choix de faire de la politique avec un peu de cynisme, il faut le dire.

00:52:27 Merci Gauthier.

00:52:28 Regardez, des tracts pro-palestiniens distribués à l'université d'Aix-Marseille.

00:52:33 Le prospectus intitulé "Stop au génocide à Gaza" annonce une série de conférences

00:52:38 en, je cite, "solidarité avec la Palestine".

00:52:40 L'une de ces conférences remet en cause le caractère terroriste des attaques du 7 octobre.

00:52:46 Palestine, terrorisme ou résistance ?

00:52:49 Voilà comment ça se passe à l'université d'Aix-Marseille.

00:52:53 C'est organisé par les JIC, les Jeunesses Communistes.

00:52:57 Vladimir Poutine s'est adressé à la nation russe sur la place rouge à Moscou hier.

00:53:01 Après sa réélection avec, je le rappelle, 87% des voix,

00:53:04 il a quand même convié ses trois adversaires à la présidentielle sur scène.

00:53:07 Et dans sa prise de parole, Vladimir Poutine est revenu sur les 10 ans de l'annexion de la Crimée.

00:53:13 Leur retour vers leur patrie s'est avéré plus difficile et plus tragique.

00:53:17 Mais nous y sommes néanmoins parvenus.

00:53:20 Et cela aussi est un grand événement dans l'histoire de notre État.

00:53:25 Quant au Novorossiya et au Donbass,

00:53:29 les gens y habitant ont également déclaré leur volonté à l'époque,

00:53:33 lors du printemps russe, de retourner dans leur famille.

00:53:39 Les Bleus sans Grisou, sans Antoine Griezmann, on en parle tout de suite.

00:53:44 L'équipe de France va jouer un match sans Antoine Griezmann.

00:54:05 Ça paraît comme ça, pas exceptionnel, mais ça n'est pas arrivé depuis juin 2017, Chanor.

00:54:11 Après 84 rencontres jouées avec les Bleus, séries record de matchs consécutifs,

00:54:16 Grisou est blessé à la cheville droite et ça l'empêche de disputer les prochains matchs amicaux

00:54:21 contre l'Allemagne samedi et le Chili.

00:54:23 Dernière répétition avant l'Euro et Didier Deschamps a choisi d'appeler Matteo Ghendouzi à sa place.

00:54:28 Alors on va revoir la vidéo d'Antoine Griezmann.

00:54:31 Il y a une info coiffure.

00:54:33 Ah bon ?

00:54:34 Il en change souvent.

00:54:35 Il en change souvent.

00:54:36 Plus que vous, c'est sûr.

00:54:37 Plus que nous tous là au tordu.

00:54:39 C'est vrai, moi je n'ai pas changé de coiffure depuis l'âge de 2 ans.

00:54:41 C'est vrai qu'il a un petit côté George Michael, je l'ai lu sur les réseaux sociaux.

00:54:47 Ou Johnny.

00:54:48 Ou Johnny, à l'idée.

00:54:50 Ça pourrait bien aller à l'OMIC, ce petit balayage, ces petites mèches blondes.

00:54:53 Ah oui, c'est vrai.

00:54:54 Avec une blouse bleue.

00:54:57 Il est toujours très looké, il fait toujours très attention.

00:55:00 Il y a des sponsors en plus à mon avis, il y a des partenariats.

00:55:02 Les footballeurs en général sont assez lookés.

00:55:04 Les footballeurs sont toujours assez lookés.

00:55:05 Il est très sympa Antoine Griezmann en plus.

00:55:07 Ah oui ?

00:55:08 Vous le connaissez ?

00:55:09 Alors, non.

00:55:10 Je trouve qu'il fait très sympa.

00:55:13 Effectivement, peut-être qu'il n'est pas sympa du tout.

00:55:15 Je trouve le gars assez sympathique.

00:55:20 Il y en a que je ne connais pas qui font moins sympathie.

00:55:22 De l'importance de ne pas être sympathique, ça se trouve c'est un odieux personnage.

00:55:26 En tout cas, vous faites sympathique, vous êtes sympathique.

00:55:29 C'est gentil.

00:55:31 C'est gentil, c'est vrai que parfois il y a un décalage.

00:55:34 Allez, voilà, c'est la fin de l'Infosport.

00:55:37 Allez, restez bien avec nous.

00:55:57 Dans un instant, on sera avec Claude Moniquet, spécialiste des questions de renseignement.

00:56:01 On va parler de ce qui se passe à Marseille.

00:56:03 Est-ce que Marseille est en train de devenir une narco-ville ?

00:56:05 Vous avez entendu, le ministre de l'Intérieur et le ministre de la Justice se rendent sur place aujourd'hui.

00:56:10 Opération coup de poing contre le trafic de drogue.

00:56:12 A tout de suite.

00:56:13 C'est News, il est 7h15.

00:56:19 Bon réveil à tous.

00:56:20 Tout d'abord, le point info, les toutes dernières informations.

00:56:22 Chana Lusso.

00:56:26 Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti sont attendus à Marseille aujourd'hui.

00:56:30 Marseille qui devient ce qu'on appelle une narco-ville, une ville gangrénée par le trafic de drogue.

00:56:35 Une opération Place Nette a débuté hier matin dans la cité de la Castellane.

00:56:39 Ce quartier est connu pour être l'un des plus gros points de deal de la ville.

00:56:43 La fonction publique se met en grève.

00:56:45 Huit syndicats appellent à se mobiliser pour obtenir une hausse des salaires.

00:56:49 Ce mouvement devrait particulièrement toucher l'éducation nationale.

00:56:52 De nombreux rassemblements sont attendus partout en France, notamment devant les préfectures.

00:56:57 Et puis de nouvelles images de Kate Middleton dévoilées.

00:57:01 C'est le Sun qui les publie.

00:57:02 On la voit souriante avec le prince William dans les allées d'un marché de Windsor.

00:57:06 Selon le journal, la photo daterait de samedi dernier.

00:57:09 Je rappelle que Kate a subi une lourde opération de l'abdomen le 16 janvier dernier

00:57:13 et qu'elle ne reprendra pas ses fonctions publiques avant Pâques.

00:57:18 On en parlera à nouveau avec Bertrand Descaires qui sera avec nous en plateau à 7h30.

00:57:23 Claude Moniquet, bonjour Claude, spécialiste des questions de renseignement.

00:57:27 Bonjour.

00:57:28 On va parler de Marseille puisque les ministres de l'Intérieur et de la Justice s'y rendent aujourd'hui

00:57:35 pour taper du poing sur la table, pour faire reculer le trafic de drogue.

00:57:38 Opération Place Nette déclenchée, citée de la Castellane.

00:57:42 Opération massive avec beaucoup de policiers, des visites de caves avec des chiens renifleurs.

00:57:46 Visite de caves et d'appartements notamment.

00:57:49 Quel est votre point de vue ?

00:57:50 C'est efficace ou c'est uniquement pour faire de l'image et dans un mois le business aura repris comme avant ?

00:57:58 Je ne pense pas que ce soit uniquement pour faire de l'image, mais j'ai de gros doutes sur l'efficacité.

00:58:04 En fait, c'est depuis à peu près les années 60 que dans le monde occidental, aux États-Unis et en Europe,

00:58:09 on lutte contre le trafic de drogue.

00:58:11 Depuis la French Connection, depuis la guerre du Vietnam qui a apporté l'héroïne aux États-Unis,

00:58:16 on dépense de plus en plus de moyens, de moyens financiers, humains, policiers.

00:58:22 Est-ce qu'à un seul moment, un seul jour, ça a interrompu la fourniture des points de deal,

00:58:27 n'importe où dans le monde occidental, que ce soit en France, à Marseille ou à New York ?

00:58:30 Non, jamais.

00:58:31 Donc j'ai des doutes.

00:58:33 On est face au trafic de stupéfiants, on est face à une pieuvre criminelle qui génère des profits colossaux.

00:58:44 Un bon point de deal peut rapporter un minimum de 50 000 euros par semaine,

00:58:51 c'est-à-dire 2,5 millions par an, 200 000 euros par semaine.

00:58:57 C'est énorme.

00:58:59 Ces gens ont des moyens colossaux, on peut interrompre un point de deal, un autre va se créer.

00:59:04 Donc franchement, j'ai des doutes sur l'efficacité.

00:59:06 On n'est pas clairement, personne n'a encore trouvé la recette miracle qui permet de lutter contre le trafic de drogue.

00:59:11 En fait, le sentiment qu'on a, c'est qu'on vit d'un puissant fond.

00:59:15 La drogue qui rapporte énormément d'argent, vous le rappeliez à l'instant.

00:59:19 Dans une ville comme Marseille, ça doit irriguer une partie de l'économie.

00:59:23 Accessoirement, ça doit faire vivre certains quartiers, en tout cas une partie de la population de certains quartiers.

00:59:29 Qu'est-ce qu'on en sait exactement ?

00:59:32 Effectivement, beaucoup de points de deal s'installent dans des quartiers qui sont des quartiers en perdition,

00:59:38 des quartiers avec une économie qui bat de l'aile, avec très peu de vie sociale.

00:59:45 Un point de deal peut faire vivre directement, je parle des petites mains, je ne parle pas des grands trafiquants,

00:59:51 peut faire vivre une dizaine de personnes.

00:59:53 Une dizaine de personnes qui vivent, ça fait autant de familles qui peuvent faire leur fin de mois.

01:00:01 Effectivement, ça irrigue des familles, ça irrigue des rues, ça irrigue des quartiers.

01:00:06 Et puis après, bien sûr, il y a le fait que cette argent, la plus grosse partie de cet argent doit être blanchie.

01:00:11 Et pour la blanchir, on va passer par des petits commerces qui, à leur tour, vont faire un peu vivre la cité, vont faire vivre les rues.

01:00:20 Donc, on ne peut pas dire que tout le monde en profite parce que beaucoup de gens, énormément de gens sont gênés et ont peur de ce trafic.

01:00:28 Donc, ça leur pourrit la vie, mais ça fait vivre une partie de ces quartiers, bien entendu.

01:00:33 La drogue à Marseille arrive par où, Claude Moniquet ? En voiture par l'Espagne, par bateau, par le port ?

01:00:41 Comment elle arrive très concrètement dans les cités ?

01:00:44 Alors, elle arrive grosso modo de trois endroits.

01:00:47 Elle arrive effectivement un peu par le port, elle arrive en partie par l'Espagne, mais aussi de la drogue qui repart vers l'Espagne.

01:00:53 Par exemple, la DZ Mafia, qui est un des deux grands gangs avec la mafia Yoda qui tiennent le commerce de la drogue à Marseille,

01:01:01 est aussi extrêmement actif en Espagne comme distributeur.

01:01:05 Et aujourd'hui, il essaie de remonter, ces deux mafias, et surtout la DZ, essaie de remonter vers le nord parce qu'il y a aussi une partie de la drogue qui arrive du nord.

01:01:14 Cette fameuse mafia hollandaise dont on parlait il y a une semaine ou deux, a été à un moment donné un des fournisseurs d'à peu près 30% de la cocaïne consommée en Europe.

01:01:25 Et en cela était compris, bien sûr, une partie de la cocaïne qui est consommée à Marseille.

01:01:30 Donc, ce sont des flux qui peuvent changer d'origine en fonction des opérations de police, en fonction des arrivages,

01:01:37 en fonction des habitudes qu'ont les banques qui importent cette marchandise en Europe.

01:01:43 Merci beaucoup Claude Moniquet, spécialiste des questions de terrorisme, spécialiste des questions de renseignement.

01:01:50 Voilà, on en sait un petit peu plus sur ce qui se passe à Marseille.

01:01:53 Puis on va suivre aussi la visite des ministres de l'Intérieur et de la Justice sur CNews aujourd'hui.

01:01:59 Merci beaucoup Claude, à bientôt.

01:02:01 Je voulais qu'on parle également de ce que propose Najat Vallaud-Belkacem.

01:02:04 Vous savez, l'ancienne ministre de l'Éducation, elle propose de rationner Internet.

01:02:10 Oui, oui, vous avez bien entendu, rationner Internet pour éviter qu'on passe des heures et des heures sur nos écrans.

01:02:17 On en parle ce matin. Elle signe une tribune dans le Figaro au Chanar.

01:02:21 Oui, alors qu'en pensez-vous ? Est-ce que c'est une bonne ou une mauvaise idée ?

01:02:23 Vos réponses dans ce reportage de Kylian Sallé.

01:02:26 3 gigaoctets par semaine et pas un de plus.

01:02:30 Pour Najat Vallaud-Belkacem, rationner Internet n'aurait que des bienfaits.

01:02:34 Limiter le harcèlement en ligne, favoriser l'écologie, mais pas que.

01:02:38 Si nous savons que nous n'avons que 3 gigas à utiliser sur une semaine,

01:02:42 nous n'allons sans doute pas les passer à mettre des commentaires haineux ou fabriquer des fakes.

01:02:47 Peut-être cesserons-nous de considérer comme normal de passer plusieurs heures sur des sites pornographiques,

01:02:52 à regarder des vidéos en ultra HD.

01:02:55 Alors être limité chaque semaine sur votre consommation d'Internet, qu'en pensez-vous ?

01:02:59 Je pense que dans un pays où on est censé être libre, ce serait plutôt que de rationner les gens, il faudrait plutôt éduquer les gens.

01:03:06 Pour moi c'est une bonne chose, au moins d'essayer de limiter.

01:03:09 Internet est constamment présent dans nos vies.

01:03:12 Pour communiquer, travailler ou jouer, rationner n'est peut-être pas la solution.

01:03:17 L'interdiction, le rationnement ne marche pas très bien.

01:03:21 Vous savez quand on a essayé d'interdire l'alcool, la prohibition ça n'a pas tellement marché.

01:03:26 L'interdiction du tabac non plus.

01:03:28 Avec 3 gigaoctets par semaine, vous aurez la possibilité de regarder 20 minutes d'un film en 4K.

01:03:35 Ça fait beaucoup réagir.

01:03:38 Rationner Internet, on a l'impression d'être dans une dictature.

01:03:40 En Chine.

01:03:41 Donc on dit non.

01:03:42 On dit non.

01:03:43 Après, est-ce que ça interdit de se poser la question de savoir si on regarde ou pas trop les écrans ?

01:03:49 On dit non aussi.

01:03:50 Alors on n'interdit pas de se poser la question.

01:03:52 Si on peut se permettre, on n'a pas attendu une agenda de Global KSM pour regarder le nombre d'heures qu'on passait sur notre téléphone portable

01:03:58 et se dire "Gauthier, Shanna, c'est un peu trop".

01:04:00 On se le dit quand même quotidiennement.

01:04:04 Lomy, on ne vous entend pas.

01:04:05 C'est marrant, on ne vous entend pas sur cette question.

01:04:07 Prenez la parole.

01:04:08 Je suis sanglée.

01:04:09 Je suis sanglée.

01:04:10 Mais oui, je trouve que c'est comme interdire ou limiter la lecture.

01:04:14 Les livres, c'est un outil, c'est un moyen d'accès à certaines informations.

01:04:17 On peut faire le tri dans ses lectures, mais pas forcément limiter l'accès.

01:04:21 On peut s'interroger sur l'usage qu'on a parfois excessif d'Internet.

01:04:24 Est-ce qu'on regarde mes interdits ?

01:04:26 Combien d'heures par jour sur Internet ? Enfin sur les écrans, sur le smartphone ?

01:04:31 Moi, trop.

01:04:32 Trop, comme tout le monde.

01:04:34 Je ne sais pas, au fur de 3 heures.

01:04:36 À mon avis, c'est plus.

01:04:37 À mon avis, on va regarder.

01:04:39 On peut faire des spectacles.

01:04:41 Moi, je pense que je suis largement de la tombe d'heure.

01:04:44 3Go par semaine, ça représente 20 minutes d'un film, disait Kylian Selley il y a un instant.

01:04:49 Vous vous rendez compte ?

01:04:50 20 minutes d'un film en une semaine, c'est quand même rien du tout.

01:04:52 On passe d'un extrême à l'autre.

01:04:54 Je vous laisse regarder, je comble pendant que vous faites vos recherches.

01:04:57 C'est 222Go par foyer et par mois.

01:05:00 4h15 moyenne quotidienne.

01:05:02 Moyenne quotidienne, 2h05.

01:05:04 2h05 ?

01:05:05 Je ne sais pas, j'ai dû avoir une banne de réseau.

01:05:07 C'est aussi un outil de travail.

01:05:09 Je ne trouve pas mon temps d'écran.

01:05:11 Je prépare la matinale avec mon téléphone.

01:05:14 C'est pour vous défendre.

01:05:15 Trouvez des excuses Romain.

01:05:17 7h21, restez bien avec nous.

01:05:19 Rénovation énergétique dans les maisons, vous savez, ça coûte très cher.

01:05:22 Est-ce que c'est vraiment rentable ?

01:05:24 On en parle dans un instant avec Lomiguio.

01:05:26 A tout de suite.

01:05:27 C'est 6h.

01:05:28 Les travaux de rénovation énergétique, ça coûte cher.

01:05:35 Est-ce que c'est vraiment rentable ?

01:05:37 On voit ça tout de suite avec Lomiguio.

01:05:39 Votre programme avec DomExpo.

01:05:41 4 villages en Ile-de-France.

01:05:43 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.

01:05:45 Plus d'infos sur domexpo.fr

01:05:49 Retrouvez votre programme avec Pointfort Fichet, spécialiste des portes blindées et serrures de sécurité.

01:05:55 Le gouvernement ne cesse de promouvoir les travaux de rénovation énergétique des bâtiments.

01:06:00 C'est très bien.

01:06:01 Mais ces travaux permettent-ils réellement de faire des économies d'énergie ?

01:06:05 Oui, semble-t-il.

01:06:06 Semble-t-il.

01:06:07 Et semble dire.

01:06:08 Une étude tout juste publiée.

01:06:10 Exactement, c'est une étude de l'Atelier parisien d'urbanisme

01:06:12 qui a comparé les consommations de 9000 logements sociaux à Paris.

01:06:15 Et on a observé en effet une baisse de 28% de la consommation d'énergie des habitants.

01:06:20 Or avec les prix actuels, ça fait une sérieuse économie de 200 à 450 euros par an et par logement

01:06:27 selon le mode de chauffage utilisé.

01:06:29 Ce sont dans les logements chauffés à l'électricité que les économies sont les plus importantes.

01:06:33 Elles peuvent atteindre 30% de baisse après travaux de rénovation.

01:06:38 D'accord, donc ça c'est intéressant.

01:06:39 Alors les travaux ont un coût, forcément.

01:06:41 Oui, et ce coût est loin d'être neutre, Romain.

01:06:44 Ils viennent d'un coût de 750 mètres carrés pour des travaux complets de rénovation énergétique.

01:06:49 Pour un logement de 80 mètres carrés, il faudrait donc 130 ans pour rentabiliser l'opération

01:06:54 à raison de 450 euros d'économie par an.

01:06:57 Et jusqu'à 300 ans pour atteindre le retour sur investissement dans les logements bénéficiants d'un chauffage collectif.

01:07:03 Et pour ne rien arranger, d'autres études montrent que dans les logements rénovés,

01:07:07 une fois qu'ils sont bien isolés, les habitants ont tendance à monter le chauffage

01:07:11 pour avoir un meilleur confort sans augmenter la note.

01:07:14 On appelle ça l'effet rebond.

01:07:15 Et donc finalement, les conséquences et les effets sur l'environnement seraient plus que limités.

01:07:20 Ah oui, donc on dépense beaucoup, vous nous dites, pour parfois peu de résultats.

01:07:25 Oui, d'autant que...

01:07:26 Mais si on fait n'importe quoi, après si on reste à 20 degrés ou à 19 degrés...

01:07:28 Alors on a une baisse, sauf que je le disais, il faut quand même 130 ans pour rentabiliser l'opération.

01:07:33 Et tout ça, ça représente énormément d'argent.

01:07:36 En 2022, l'État a dépensé 7 milliards d'euros d'aides pour isoler 670 000 chantiers de rénovation,

01:07:42 670 000 logements, ça fait un peu plus de 10 000 euros par logement.

01:07:47 Alors c'est bien, ça fait travailler le secteur du bâtiment quand on a bien besoin.

01:07:50 Mais à part cette étude que je vous citais, il faut savoir qu'il n'y a aucune obligation

01:07:54 de faire un bilan avant et après les travaux.

01:07:57 Autrement dit, on injecte de l'argent sans réellement savoir les effets de ces travaux de rénovation.

01:08:02 C'est comme assez dingue de se dire qu'on a dépensé des milliards ces dernières années

01:08:05 sans même se préoccuper de s'assurer que tout ça avait bel et bien un effet.

01:08:10 Allez, le temps avec Alexandra Blanc tout de suite.

01:08:31 La météo avec Groupe Verlaine.

01:08:33 Installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.

01:08:37 Groupe Verlaine, le climat de confiance.

01:08:39 Retrouvez la météo avec Mosquito Magnet.

01:08:42 Pour ne pas laisser les moustiques profiter du jardin, à votre place.

01:08:46 Mosquito Magnet.

01:08:47 Il a fait chaud dans le sud, Alexandra, hier.

01:08:50 Oui, localement, plus de 25 degrés.

01:08:52 Relevés hier à Cogolin, dans le Var, 25 degrés également.

01:08:55 À Aigues-Mortes ou encore à Montpellier, près de 25 degrés.

01:08:59 Du côté de Perpignan, ce sont des températures dignes d'un mois de juillet.

01:09:03 On est en moyenne 7 à 8 degrés, au-dessus des normales de saison.

01:09:07 La grande douceur va se maintenir au moins jusqu'à vendredi, puisqu'à partir du week-end prochain, changement de décor.

01:09:13 Ce matin, attention, temps très brumeux, très nuageux.

01:09:16 Du brouillard notamment à Bordeaux, à Toul ou encore à Blois.

01:09:19 En remontant également vers la Bourgogne ou encore vers le nord-est,

01:09:23 on retrouve un temps très brumeux, très nuageux.

01:09:25 Attention également à un petit peu d'instabilité.

01:09:28 Oui, localement, quelques orages prévus dans le courant de la matinée au pied des Pyrénées.

01:09:31 Puis dans l'après-midi, petit à petit, les brouillards, les nuages se dissipent.

01:09:35 C'est une après-midi printanière qui vous attend sur 70 % du territoire,

01:09:39 puisqu'on va conserver un temps assez nuageux au pied des Pyrénées.

01:09:42 Peut-être un peu d'instabilité en cours d'après-midi en allant vers les Pyrénées-Orientales.

01:09:47 Et puis un temps assez variable, vous le voyez, entre le Lyonnais, Saint-Étienne

01:09:51 ou encore en remontant vers le nord-est, vous pourriez avoir localement un temps un peu plus nuageux

01:09:56 et quelques petites gouttes de pluie.

01:09:58 Les températures, elles restent contrastées.

01:10:00 C'est un peu frais, notamment à Dijon ou encore à Besançon, avec 6 degrés ce matin,

01:10:05 contre localement déjà 12 degrés pour le Pays basque.

01:10:07 Et dans l'après-midi, les températures s'envolent.

01:10:10 Température printanière, 19 degrés à Paris, 19 degrés également en allant vers les régions centrales,

01:10:15 notamment du côté de Lyon ou encore d'Orléans.

01:10:18 Vous aurez 23 degrés pour le Pays basque et localement 19 degrés à Marseille.

01:10:22 C'est très doux également sur le Languedoc-Roussillon, avec 22 degrés cet après-midi.

01:10:27 Attention, les températures vont dégringoler à partir de ce week-end.

01:10:30 Températures qui vont d'ailleurs être divisées par deux.

01:10:34 C'était la météo avec Mosquito Magnet.

01:10:37 Pour ne pas laisser les moustiques profiter du jardin, à votre place, Mosquito Magnet.

01:10:42 Chaud l'été, froid l'hiver, c'était la météo avec Groupe Verlaine.

01:10:46 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'Etat.

01:10:49 groupeverlaine.com

01:10:51 C News, il est 7h30, vous regardez la matinale.

01:10:54 Merci d'être de plus en plus nombreux à vous réveiller avec nous le matin sur C News.

01:10:57 A la une ce matin, l'inquiétude pour les habitants d'Avignon.

01:11:01 Après la fusillade du week-end dernier, des coups de feu avaient été tirés en pleine journée.

01:11:06 Les habitants vivent depuis dans la peur et on les comprend évidemment.

01:11:10 Reportage C News dès le début de ce journal.

01:11:13 Encore une opération coup de poing à la fois médiatique et policière contre la drogue à Marseille.

01:11:18 Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti, les ministres de l'Intérieur et de la Justice,

01:11:22 se rendent sur place aujourd'hui.

01:11:24 Que faut-il faire selon vous pour stopper la vente de drogue ?

01:11:27 On vous a posé la question.

01:11:29 Vos réponses dans un instant.

01:11:31 Le restaurant parisien de Jérôme Banquetel a obtenu une troisième étoile.

01:11:38 Au guide Michelin, le fameux guide rouge, a distribué ses étoiles hier lors d'une cérémonie à Tours.

01:11:44 Jérôme Banquetel, le chef du restaurant Le Gabriel à Paris, sera notre invité dans un instant.

01:11:51 Il est avec nous à 7h40. Voilà la joie des restaurateurs, des chefs cuisiniers.

01:11:57 Et puis le journal britannique The Sun publie de nouvelles images de Kate Middleton

01:12:02 en train de faire ses courses avec son mari William, sous la casquette.

01:12:07 Mais les rumeurs sur son état de santé vont toujours bon train.

01:12:10 Bertrand Dekers, notre chroniqueur royal, sera avec nous pour en parler.

01:12:15 À Avignon, depuis la fusillade du week-end dernier, les habitants vivent dans la peur.

01:12:18 On vous montrait les images hier matin, bien sûr.

01:12:21 Deux bandes rivales se sont tirées dessus en pleine journée à proximité de nombreux commerces.

01:12:25 Face à cette ultra-violence, les riverains se sentent pris au piège.

01:12:28 Reportage signé Stéphanie Rouquet.

01:12:30 Dans ce quartier au sud d'Avignon, des bandes rivales, armées, se sont affrontées samedi dernier en plein après-midi.

01:12:39 Les images de la fusillade ont été diffusées sur les réseaux sociaux.

01:12:44 Aujourd'hui, peu d'habitants osent s'exprimer, ils craignent des représailles et expliquent vivre quotidiennement dans la peur.

01:12:53 On a peur. Qu'est-ce qu'on va faire ?

01:12:55 À la mairie de voir le maire, madame le maire, c'est à elle de faire quelque chose.

01:12:59 C'est souvent qu'il y a des fusillades.

01:13:02 Moi, j'ai été agressée déjà deux fois. J'ai été projetée en l'air en rentrant chez moi le soir.

01:13:07 Vous vous en poussez grave ?

01:13:08 Non, non, il a arraché mon sac à main.

01:13:10 À quelques mètres du lieu de la fusillade, dès la mi-journée, une barricade est dressée par des trafiquants pour contrôler les accès.

01:13:18 Les habitants se sentent pris au piège dans ce quartier.

01:13:21 Beaucoup de bagarres, beaucoup de règlements de comptes.

01:13:24 Ils arrivent même à venir agresser les gens dans les entrées.

01:13:27 On amène nos enfants à l'école, on peut se faire aussi agresser.

01:13:30 Ils laissent même traîner leurs marchandises carrément dans les parcs.

01:13:34 Enfants, c'est atroce.

01:13:36 Ils sont partout les dealers, là ?

01:13:38 Oui, ils sont partout.

01:13:40 Ça fait longtemps que j'aimerais partir, mais bon, c'est toujours pareil, c'est pas facile.

01:13:45 Après la fusillade de samedi, une enquête a été ouverte.

01:13:49 Quinze douilles ont été saisies sur place, mais aucune personne n'a été blessée.

01:13:54 Les images sont effarantes.

01:13:59 On les a montrées des dizaines de fois, mais des tirs comme ça, au pied d'un immeuble.

01:14:05 À chaque fois, je me pose une seule question.

01:14:07 Comment je réagirais si c'était en bas de la maison ?

01:14:10 C'est ce que vous dites chez vous, j'en suis certain.

01:14:13 Évidemment, ça suscite la peur.

01:14:16 On n'a pas envie que ces enfants sortent.

01:14:19 Très honnêtement, on a du mal à l'imaginer en réalité.

01:14:22 Parce que c'est inimaginable.

01:14:25 Voilà pourquoi on en parle.

01:14:28 C'est le cas de plus en plus de villes en France.

01:14:30 Avignon, Rennes, Nîmes, Marseille.

01:14:33 C'est inimaginable, au sens premier du terme.

01:14:36 Marseille qui est en train de devenir une narco-ville, une ville gangrénée par le trafic de drogue.

01:14:40 Là, on était à Avignon, on parle à présent de Marseille.

01:14:42 Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti se rendent sur place.

01:14:45 Une opération Place Nette a débuté hier à la cité de la Castellane, l'un des plus gros points de deal de Marseille.

01:14:51 Qu'est-ce qu'il faut faire selon vous pour stopper le trafic de drogue à Marseille et dans les autres villes ?

01:14:56 Vous flashez le QR code, on va entendre vos réponses dans un instant.

01:14:59 Le conseil représentatif a 80 ans. Il y a eu une cérémonie hier soir à l'Elysée, Chana.

01:15:03 Le chef de l'Etat a promis d'être intraitable contre l'antisémitisme.

01:15:07 Ce combat est juste et nous le mènerons, a-t-il dit.

01:15:10 Le conseil représentatif des institutions juives de France qui fêtait hier ses 80 ans.

01:15:15 Face à la montée de l'antisémitisme sur notre territoire, de nombreux Français de confession juive veulent rejoindre Israël.

01:15:23 On appelle ça faire son aléa.

01:15:25 Selon le gouvernement israélien, les ouvertures de dossiers en prévenance de France ont augmenté de 300% juste le mois dernier.

01:15:32 Et ce, malgré le conflit. On a rencontré David qui part bientôt et Romy qui, elle, est déjà installée depuis deux ans maintenant.

01:15:40 Miquel Dos Santos et Juliette Sadat.

01:15:42 C'est un phénomène qui n'en finit plus d'augmenter.

01:15:46 Les Français de confession juive sont de plus en plus nombreux à vouloir rejoindre Israël.

01:15:51 David va s'installer à Tel Aviv dès la fin de son cursus scolaire.

01:15:55 Pour cet étudiant, les conditions n'étaient plus réunies en France pour pratiquer sa foi sereinement.

01:16:00 J'ai peur de me faire agresser quand je vais aller prier.

01:16:04 Les attentats sont partout de toute façon.

01:16:07 Donc quitte à choisir un endroit, autant aller là où il n'y aura pas d'antisémitisme.

01:16:14 Romy, elle, a déjà posé ses bagages en Israël il y a deux ans.

01:16:18 Soit motivée par l'amour du pays, mais aussi pour des questions de sécurité.

01:16:22 En France, j'avais très peur. Je ne me baladais vraiment pas la nuit.

01:16:26 J'ai pu passer mon permis de conduire pour avoir un moyen de commotion pour entrer tard la nuit.

01:16:32 J'avais une bombe acrymogène avec moi que mon père m'a donnée depuis mes 16 ans.

01:16:36 En Israël, comme je vous l'ai dit, je travaille jusqu'à 5h du matin. J'ai vraiment pas peur.

01:16:40 Depuis les attaques du 7 octobre, ses parents et son oncle ont décidé de la rejoindre.

01:16:45 Vivre en Israël leur paraît aujourd'hui plus sûr que de rester en France.

01:16:49 Il y a 10 ans à l'arrière, mon père mettait la kippa le samedi pour aller à la synagogue.

01:16:54 Mais là depuis 5-6 ans, mon père a arrêté de mettre la kippa.

01:16:59 Mon père nous empêche vraiment de mettre des signes religieux.

01:17:03 Face à la montée de l'antisémitisme, Romy n'envisage aucun retour en France.

01:17:07 Ni la guerre, ni les risques d'attentats ne lui ont fait changer d'avis.

01:17:12 Les Français juifs qui veulent faire leur alia estiment qu'ils seront plus en sécurité en Israël qu'en France.

01:17:21 C'est ça qui est fou, on a un tel degré d'antisémitisme en France avec ces actes qui ont explosé

01:17:25 que les Français juifs, certains d'entre eux qui décident de partir,

01:17:28 pensent qu'ils seront plus en sécurité en Israël avec le Hamas à leur porte.

01:17:32 Restez bien avec nous sur CNews. Dans un instant, beaucoup de sujets.

01:17:36 Vos réponses à la question du jour.

01:17:38 Qu'est-ce qu'il faut faire pour stopper la vente de drogue, qu'est-ce qu'il faut faire pour stopper le deal à Marseille ?

01:17:43 Le deal qui est organisé de façon industrielle dans certaines grandes villes, notamment à Marseille.

01:17:48 C'est le cas en région parisienne, en banlieue lyonnaise également.

01:17:50 On ne parle pas que de Marseille. Petit 1, petit 2.

01:17:53 On sera avec Jérôme Banchtel, chef triplement étoilé à l'hôtel La Réserve à Paris.

01:17:59 Il est le chef du restaurant Le Gabriel. Il va témoigner ce matin sur CNews.

01:18:03 J'espère pour lui fêter sa troisième étoile hier soir à Tours où a eu lieu la cérémonie du Michelin.

01:18:11 Et puis on est avec Bertrand Descaires. Bonjour Bertrand.

01:18:13 Bonjour Romain.

01:18:14 On va parler de la fameuse photo où l'on voit enfin Kate Middleton en train de faire ses courses avec le prince William, son mari.

01:18:22 Vous nous dites, c'est bien elle, petit 1, petit 2.

01:18:26 Elle est amégrée par rapport à Hélène Cazanne de Vaux.

01:18:28 On va en parler dans un instant. Elle fait la lune du sun.

01:18:31 A tout de suite.

01:18:33 CNews, il est 8h moins 20. Merci d'être avec nous.

01:18:39 Marseille est en train de devenir une narcoville gangrénée par le trafic de drogue.

01:18:43 Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti se rendent sur place.

01:18:46 Qu'est-ce qu'il faut faire selon vous pour régler ce problème, pour avancer, pour stopper la vente de drogue ?

01:18:52 Vous avez flashé le QR code et enregistré vos vidéos. Les voici. Voici vos réponses.

01:18:59 Bien sûr que les autorités en font assez pour déloger tous les dealers.

01:19:03 Mais le problème qu'il y a, c'est qu'il faudrait que tous les gens qui vendent de la drogue

01:19:07 ou qui sont assimilés à la vente de drogue, même les petits qui surveillent les HLM,

01:19:12 tout cela devrait être expulsé des logements sociaux.

01:19:15 Et comme ça, on ne les retrouverait plus rassemblés dans des endroits pareils.

01:19:19 Et les gens pourraient vivre tranquilles.

01:19:21 Ce serait bien de faire des campagnes comme on fait pour le sida, pour l'alcool, le tabac,

01:19:26 expliquer à l'école de très tôt ce qu'est la drogue, ce que ça peut dévaster dans un corps.

01:19:32 Étant tout petit, je suis sûr qu'à l'âge de 10 ans, il y en a qui fument déjà.

01:19:36 Donc bien leur expliquer que ça défait les neurones, que c'est très compliqué,

01:19:41 que ça coûte très cher, que ça pollue le corps humain.

01:19:44 Faire une campagne, ce sera bien aussi à la télé.

01:19:47 Le trafic de drogue, c'est une grande graine.

01:19:49 De toute façon, le trafic de drogue, il est implanté depuis tellement longtemps sur Marseille et en France

01:19:53 que de toute façon, c'est s'attaquer à ça sur un truc immense qu'on ne peut même pas voir le bout.

01:19:58 Et à Marseille, ils ont dépensé énormément d'argent, je ne sais plus combien c'était,

01:20:01 c'était des milliards je crois pour l'aménagement urbain.

01:20:03 Mais ça a servi à quoi ? En trois jours, ils avaient déjà tout cassé, ils avaient tout détruit.

01:20:07 Parce que de toute façon, c'est ça aujourd'hui la France.

01:20:09 C'est quand on fait quelque chose, on détruit tout.

01:20:11 Alors que cet argent, on l'aurait mis dans l'éducation, on ne serait peut-être pas là aujourd'hui.

01:20:14 Voilà, vous avez des idées.

01:20:15 Expulser des HLM les trafiquants de drogue avec un peu plus de systématicité.

01:20:20 Ça, c'est un monsieur qui en parlait.

01:20:23 Et puis, effectivement, faire une campagne contre la drogue

01:20:26 ou tout simplement en parler plus massivement dans les écoles dès le plus jeune âge.

01:20:31 Alors parfois, il y a des parents qui consomment.

01:20:33 Rappeler aux enfants les dangers de la drogue.

01:20:36 Et puis quand on achète un peu de drogue, on achète un petit bout de la Kalachnikov

01:20:40 qui sert à des règlements de compte.

01:20:42 Il faut avoir le sens des responsabilités face à la drogue.

01:20:45 Bon, des idées. Vous continuez à flasher le culier code et à répondre à la question du jour.

01:20:51 On change totalement de sujet.

01:20:53 On est avec Jérôme Banquetel, chef triplement étoilé du restaurant Le Gabriel à l'hôtel La Réserve à Paris.

01:21:00 Bonjour Jérôme Banquetel. On est impressionné.

01:21:02 Bonjour.

01:21:03 Bonjour, bonjour.

01:21:04 Bravo à vous.

01:21:05 Bravo de la part de toute l'équipe et de tous les téléspectateurs de CNews impressionnés par votre troisième étoile.

01:21:14 Comment ça va ce matin ? J'imagine que vous avez fêté votre troisième étoile hier soir quand même.

01:21:19 C'est la joie. Bien sûr qu'on a fêté la troisième étoile avec les copains et on s'est couché un peu tard.

01:21:26 Vous avouez ? On est trop contents. Enfin, je suis trop content pour l'hôtel, pour moi, pour mes équipes

01:21:33 et pour toutes ces années qu'on a travaillées pour avoir.

01:21:38 J'imagine. Vous avez réagi comment quand vous l'avez ?

01:21:41 Alors, dites-nous un petit peu. Est-ce que vous sentiez que vous alliez la voir ?

01:21:46 Vous avez vraiment découvert au dernier moment que vous l'aviez ?

01:21:50 Il y a beaucoup de pronostics qui me nommaient. On commence à prendre confiance, mais on n'a pas d'appel.

01:21:58 Tout se fait au dernier moment, un peu comme pour les Césars.

01:22:03 On est dans la salle et notre nom sort et la joie, ça explose. On est trop contents.

01:22:11 On ne sait pas à l'avance. On espère, on a des sous-entendus, on lucide, mais on n'est pas sûr.

01:22:22 C'est la joie. Dès que le nom s'affiche, on explose.

01:22:27 C'est toute une équipe, un restaurant en trois étoiles. Il y a du monde autour de vous.

01:22:31 Il y a combien de personnes pour votre restaurant ? Vous faites travailler combien de personnes ?

01:22:35 Rien qu'au restaurant ?

01:22:37 On est sur 25 personnes.

01:22:39 25 personnes ?

01:22:40 25 personnes pour entre 16 et 24 couverts.

01:22:44 Entre 16 et 24 couverts. Donc, un client entre 16 et 24. Il y a combien de personnes pour un client ?

01:22:53 C'est plus ou moins un pour deux.

01:22:55 Oui, un pour deux.

01:22:56 Un personnel pour deux couverts. C'est beaucoup d'exigence.

01:23:01 On travaille toute une année à fond pour avoir ce grade.

01:23:08 Qu'est-ce qui change pour le client entre un 2 et un 3 étoiles ?

01:23:12 Parce qu'hier, vous aviez deux étoiles. Aujourd'hui, vous en avez trois.

01:23:15 Qu'est-ce qui change pour le client ?

01:23:18 Rien. On aura la même exigence qu'on avait pour eux.

01:23:22 On aura le même plaisir de faire plaisir. On aura le même plaisir de créer.

01:23:28 On aura le même plaisir de prendre nos produits et de les sublimer.

01:23:32 De travailler avec nos équipes, de les accueillir.

01:23:35 Rien ne va changer. C'est juste qu'on a trois étoiles.

01:23:41 C'est l'excellence quand on va dans un 3 étoiles.

01:23:44 L'excellence, ça a un coût et ça coûte cher, forcément.

01:23:48 Combien ça coûte d'aller chez vous ?

01:23:51 On a pris le parti de rester sur un menu déjeuner à 98 euros.

01:23:55 On n'est pas non plus excessif.

01:23:57 On peut aller déjeuner chez vous pour 98 euros ?

01:24:00 Oui. Ça a toujours été le moyen.

01:24:03 Ce qui est un montant.

01:24:06 Vous avez cinq plats pour 98 euros.

01:24:10 Vous avez un service, vous avez des amuses-bouches, vous avez une myridise.

01:24:15 Vous avez un service dans un confort et des gens qui s'occupent de vous.

01:24:20 C'est l'excellence du Michelin.

01:24:23 Il y a des codes.

01:24:26 Ce n'est pas pour ça qu'on va changer.

01:24:29 On va continuer comme ça et on va surtout continuer de faire plaisir à nos clients.

01:24:34 Oui, j'imagine. Bravo à vous.

01:24:36 Bravo, Jérôme Bantel. Merci beaucoup.

01:24:38 Profitez bien de vos trois étoiles.

01:24:41 Bravo à vous et à toute votre équipe qu'on salue ce matin.

01:24:46 Bonne journée à vous.

01:24:48 Merci. Au revoir.

01:24:50 L'économie, on va parler du montant de l'indemnisation chômage.

01:24:55 Il pourrait y avoir du nouveau. On en parle avec Lomid Guillaume.

01:24:58 Votre programme avec DomExpo.

01:25:00 Quatre villages en Ile-de-France.

01:25:02 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.

01:25:04 Plus d'infos sur domexpo.fr

01:25:07 Retrouvez votre programme avec Point Fort Fichet, spécialiste des portes blindées et serrures de sécurité.

01:25:14 Deux semaines après Gabriel Attal, c'est au tour de Bruno Le Maire de réclamer un durcissement des règles de l'assurance chômage.

01:25:22 Qu'est-ce qu'il préconise exactement, Le Mic ?

01:25:24 Ce qu'il faut rappeler, Romain, c'est que le gouvernement n'a pas la main en réalité sur les règles de l'assurance chômage.

01:25:28 C'est l'UNEDI qui est géré par le patronat et les syndicats.

01:25:31 Le gouvernement voudrait bien pouvoir agir plus directement et reprendre la main.

01:25:35 Bruno Le Maire l'a dit d'ailleurs hier pour espérer atteindre le plein emploi, c'est-à-dire en dessous des 5% de chômage.

01:25:40 Il faut laisser l'État gérer le sujet de l'assurance chômage, la reprise en main.

01:25:44 Et donc à venir, ce que voudrait Bruno Le Maire, c'est durcir les conditions de l'assurance chômage pour inciter plus de chômeurs à reprendre un emploi.

01:25:51 En clair, le ministre part du principe qu'aujourd'hui, certains chômeurs refusent des offres car ils gagnent plus au chômage qu'en travaillant.

01:25:57 De quelle façon ?

01:25:58 Il espère pouvoir réduire non pas le montant de l'indemnisation au chômage, mais la durée de l'indemnisation au chômage.

01:26:05 Jouer sur la durée, raccourcir notamment pour les seniors. Il pointe aussi le fait qu'en France, il suffit de cotiser 2 ans pour avoir ensuite droit à 18 mois d'indemnisation en creux.

01:26:15 Il faut comprendre que selon lui, notre système favorise ceux qui alternent période de chômage et période de travail en se payant en quelque sorte de grandes vacances sur le dos de l'assurance chômage.

01:26:24 Notre système est vraiment plus généreux qu'ailleurs en Europe ?

01:26:27 Alors sur la durée de l'indemnisation, nous sommes plutôt dans la moyenne européenne.

01:26:31 En revanche, c'est vrai qu'en France, il suffit d'avoir travaillé 6 mois au cours des 24 derniers mois pour ouvrir des droits.

01:26:36 Quand par exemple, il faut avoir travaillé au moins un an en Allemagne, en Espagne ou en Angleterre avec par ailleurs parfois des conditions et des critères de revenus pour avoir ces droits.

01:26:46 On peut donc dire qu'il y aurait sans doute quelque chose à revoir sur la manière dont en France, on acquiert, on recharge ces droits au chômage.

01:26:53 C'était votre programme avec Point Fort Fichet, spécialiste des portes blindées et serrures de sécurité.

01:27:01 C'était votre programme avec Domexpo. 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre. Plus d'infos sur domexpo.fr

01:27:09 Des nouvelles de Kate Middleton, on en parle tout de suite.

01:27:14 Détendez-vous devant votre programme avec Stressless, des fauteuils, des canapés et des chaises au design norvégien et au confort unique.

01:27:23 C'est le Sun qui publie ses nouvelles images et on est avec Bertrand Deskerces. Bonjour Bertrand.

01:27:28 Bonjour Romain.

01:27:29 Regardez la une du Sun. On voit le prince William avec sa casquette dans les allées d'un marché à Windsor avec Kate Middleton à sa gauche.

01:27:41 "Great to see you again Kate".

01:27:44 Heureux de vous revoir.

01:27:46 C'est vrai qu'on était sans nouvelles d'elle depuis plusieurs semaines.

01:27:50 Il y a quand même une polémique. On entend dire ici ou là que ça ne serait pas elle.

01:27:55 Il faut arrêter le délire.

01:27:57 On arrête.

01:27:58 On arrête le délire.

01:28:00 Pourquoi ? Parce que c'est un monsieur qui se promenait dans les allées d'un supermarché.

01:28:04 Ce n'est pas un supermarché du tout. C'est ultra chic. C'est un peu la boutique de Windsor qui est dans le parc royal où on ne vend que des produits bio.

01:28:12 Ils se sont rencontrés au rayon pas. Elle a jeté du pas. Il s'est dit "je connais vachement cette dame".

01:28:16 Il a sorti son téléphone. Il a fait un cliché. Il a fait une vidéo.

01:28:19 En quoi est-ce qu'elle serait truquée ?

01:28:21 On arrête deux secondes.

01:28:23 En revanche, ce qui m'interpelle, c'est qu'elle est quand même différente du fameux cliché que l'on a vu pris par TMZ il y a 15 jours de cela.

01:28:31 Cliché volé, vous savez, où elle apparaissait quand même beaucoup plus ronde.

01:28:34 Là, elle est amassie considérablement. J'ai même envie de dire amégrie.

01:28:39 Alors, est-ce qu'il y aurait eu un régime drastique entre les deux ? Ce serait possible.

01:28:44 Puisque, en tout cas, ce n'est pas une photo officielle.

01:28:47 On l'a dit, elle se promenait. Mais si elle a été vue et aux côtés de William, ce n'est pas par hasard.

01:28:52 C'était dans le but de se faire photo-shooter en quelque sorte.

01:28:56 Ce n'est pas par hasard qu'elle apparaît aux côtés de William.

01:29:00 Elle dit qu'elle a été très blessée.

01:29:02 Ses amis disent à la presse qu'elle a été très blessée avec toutes les rumeurs de divorces qui ont circulé à son sujet.

01:29:08 Quelque chose me dit que l'apparition officielle ne va pas tarder.

01:29:11 Merci Bertrand de nous avoir rassurés ce matin. On va vous retrouver à 8h30.

01:29:17 Détendez-vous, confortablement installé. C'était votre programme avec les fauteuils et canapés stressless.

01:29:26 Bon réveil à tous. Merci d'être avec nous dans un instant La Politique.

01:29:30 Avec vous, Gautier Lebret. Cette gauche qui n'aime plus la liberté. On en parle à tout de suite.

01:29:35 Petite pause pub et on se retrouve dans quelques instants.

01:29:41 La Politique, cette gauche qui n'aime plus la liberté. On en parle ce matin.

01:29:46 Sandrine Rousseau veut interdire CNews. Et oui, rien de moins. Gautier Lebret, on a bien entendu ?

01:29:51 On a bien entendu absolument Romain.

01:29:53 A gauche, on est passé d'"il est interdit d'interdire" avec Mai 68 et les dérives qu'on connaît à "il faut tout interdire".

01:29:59 Écoutez Sandrine Rousseau qui propose rien de moins que de nous fermer.

01:30:05 "C'est entendre que les étrangers violent les femmes françaises, que les étrangers sont là pour grand remplacer.

01:30:11 Il y a un message extrêmement clair à passer à CNews qui est que ça ne peut pas être une ligne éditoriale.

01:30:17 Assumer que d'empêcher le pluralisme et de marteler des informations comme celle-ci sont martelées."

01:30:25 "Il faut interdire à CNews d'émettre aujourd'hui ?"

01:30:28 "Moi je pense que la question se pose."

01:30:30 "Alors, déjà, revenons sur ce qu'elle dit sur CNews. On entend que les étrangers violent les femmes.

01:30:36 Personne ne dit que tous les étrangers violent les femmes. Personne n'a jamais dit ça ici.

01:30:40 Par contre, effectivement, on a parlé du témoignage de Claire violée par une personne sous OQTF, sous obligation de quitter le territoire français.

01:30:46 Donc à entendre Sandrine Rousseau, il y aurait des mauvaises victimes, des bonnes et des mauvaises victimes en fonction de qui les viole.

01:30:52 Alors, oublier le goût du pluralisme, du désaccord, de l'échange d'arguments, de la dispute civilisée.

01:30:57 Non, il faut interdire, licencier, fermer, censurer, empêcher, baïonner et boycotter comme Raphaël Glucksmann

01:31:05 qui cède aux pressions des écolos en ne venant pas au débat des européennes organisé par notre chaîne."

01:31:10 "Alors, une partie de la gauche n'aime décidément pas la liberté puisque Najat Vallaud-Belkacem veut, elle, limiter l'usage d'Internet. On en parle ce matin."

01:31:19 "Oui, alors, on n'avait pas entendu parler de Najat Vallaud-Belkacem depuis un long moment,

01:31:22 donc elle a trouvé une bonne idée pour faire parler d'elle. Najat Vallaud-Belkacem veut effectivement limiter l'usage d'Internet,

01:31:27 une mesure qui n'a rien à envier au pire régime autoritaire, on se croirait en Russie ou en Chine.

01:31:31 L'ancienne ministre de l'Éducation nationale propose 3Go par semaine et par internaute, pas un de plus. 3Go, ce n'est même pas un film en entier.

01:31:39 Un foyer français consomme en moyenne 222Go par mois via sa boxe, donc ça ne compte pas le téléphone.

01:31:46 Vous voyez un peu la restriction.

01:31:47 Qu'il est loin le temps où Georges Pompidou appelait à arrêter d'emmerder les Français.

01:31:52 Une partie de la gauche veut nous imposer les chaînes que nous devons regarder, la manière dont nous devons nous servir d'Internet

01:31:58 et demain, le nombre de fois où nous pourrons prendre l'avion dans une vie, les endroits où nous aurons le droit de voyager,

01:32:03 les kilomètres que nous pourrons parcourir en voiture et puis ce que nous pourrons lire, ce que nous pourrons aller voir au cinéma,

01:32:08 les peintres qui seront autorisés à exposer, ce que les WOC n'auront pas cancellé, annulé, supprimé.

01:32:14 Évidemment, le tout sans aucun second degré qui sera définitivement prohibé.

01:32:19 Quelle belle époque ils nous promettent.

01:32:21 Merci Gauthier. Valérie Aillet sera l'invité de Sonia Mabrouk.

01:32:25 Tiens, elle se situe où Valérie Aillet ?

01:32:28 Sur cette échelle des libertés, elle qui est la candidate Renaissance aux Européennes.

01:32:34 Valérie Aillet est invitée de la grande interview sur CNews et sur Europe 1.

01:32:38 Ce matin, je ne reviens pas, je l'avais entendu, mais Sandrine Rousseau qui veut faire interdire CNews,

01:32:43 et la question se pose. Non, la question ne se pose pas d'interdire un média, des journalistes avec des cartes de presse, c'est la liberté.

01:32:52 C'est la première fois qu'une personne de gauche veut mettre autant de monde au chômage aussi rapidement.

01:32:57 La météo avec Alexandre Ablan, c'est tout de suite.

01:33:01 La météo avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.

01:33:07 Groupe Verlaine, le climat de confiance.

01:33:10 Retrouvez la météo avec Mosquito Magnet, pour ne pas laisser les moustiques profiter du jardin à votre place.

01:33:16 Mosquito Magnet.

01:33:18 Belle journée en prévision Alexandra.

01:33:20 Oui, une journée printanière ma chère Shana, avec ce matin beaucoup de brouillard, beaucoup de nuages,

01:33:25 notamment sur le sud-ouest, encore en remontant vers le centre-est du pays, mais dans l'après-midi,

01:33:30 c'est une belle après-midi qui vous attend, journée printanière.

01:33:33 On aura localement un temps un peu plus nuageux au pied des Pyrénées,

01:33:36 avec peut-être quelques orages sur l'est des Pyrénées, puis un temps partiellement nuageux également

01:33:41 entre le Lyonnais, Saint-Étienne, ou encore en remontant vers les frontières de l'est,

01:33:45 avec localement quelques gouttes de pluie partout ailleurs.

01:33:48 Plein soleil, côté température, c'est contrasté ce matin, c'est un petit peu plus frais,

01:33:52 notamment en Bourgogne avec 6 degrés ce matin, du côté de Dijon, contre localement 12 degrés pour le Pays Basque.

01:33:58 Et dans l'après-midi, les températures s'envolent.

01:34:01 Température en moyenne 5 à 7 degrés au-dessus des normales de saison.

01:34:04 Hier, on a dépassé les 25 degrés autour du golfe du Lyon.

01:34:07 On va de nouveau avoir des températures très douces, 22 degrés à Montpellier,

01:34:11 ou encore du côté de Perpignan, 19 degrés à Paris, 19 à Lyon,

01:34:15 et localement jusqu'à 23 degrés pour le Pays Basque, notamment à Biarritz.

01:34:20 C'était la météo avec Mosquito Magnet.

01:34:23 Pour ne pas laisser les moustiques profiter du jardin, à votre place, Mosquito Magnet.

01:34:28 Chaud l'été, froid l'hiver, c'était la météo avec Groupe Verlaine.

01:34:32 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'Etat.

01:34:35 groupeverlaine.com

01:34:37 Il est 8h, vous regardez la matinale de CNews à la une.

01:34:40 Ce matin, encore une opération coup de poing, à la fois médiatique et policière,

01:34:45 contre la drogue à Marseille. Gérald Darmanin et Eric Ducon-Moretti,

01:34:49 les ministres de l'Intérieur et de la Justice, se rendent sur place aujourd'hui.

01:34:53 On verra ce que l'on peut attendre véritablement de cette visite.

01:34:57 Et puis après les meutes à la Courneuve, dans la nuit de dimanche à lundi,

01:35:01 9 individus sont toujours en garde à vue ce matin,

01:35:04 suspectés d'avoir participé à l'attaque du commissariat,

01:35:07 avec des mortiers d'artifice et avec des cocktails Molotov.

01:35:10 Que sait-on d'eux ? Quel est leur profil ?

01:35:12 Amaury Bucaud est avec nous en plateau. A tout de suite Amaury.

01:35:15 Marseille est en train de devenir une narco-ville, une ville gangrénée par le trafic de drogue.

01:35:20 Gérald Darmanin et Eric Ducon-Moretti se rendent sur place aujourd'hui, Chana.

01:35:24 Une opération Place Nette a débuté hier matin dans la cité de la Castellane,

01:35:27 l'un des plus gros points de deal de la ville. Juliette, sa date ?

01:35:31 Une opération Place Nette menée par des dizaines de policiers,

01:35:35 deux compagnies de CRS, des équipes cynophiles, appuyées par un hélicoptère.

01:35:40 Dès 10h du matin, les forces de l'ordre ont passé au peigne fin les caves,

01:35:43 les voitures et les parties communes de cette cité sensible.

01:35:47 Un dispositif impressionnant pour une opération d'envergure.

01:35:51 On va dire ce pilonnage à travers ces places nettes

01:35:54 qui font qu'on peut gêner considérablement les trafics de stupéfiants.

01:35:58 Ce n'est pas pour autant qu'on va résoudre le problème, parce qu'il faut aller au-delà,

01:36:01 comme on le sait, mais déjà la population a besoin de voir sa police présente sur ce genre d'opération.

01:36:08 L'opération devrait durer plusieurs jours.

01:36:10 Objectif, frapper fort dans ce quartier miné par le trafic de drogue.

01:36:14 Une offensive qui intervient dans un contexte brûlant.

01:36:17 Le 7 mars dernier, les plus hauts magistrats de la ville ont poussé un cri d'alarme

01:36:21 dénonçant une perte de terrain de l'Etat dans cette guerre menée contre le narcobanditisme.

01:36:26 C'est dans ce contexte que Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti

01:36:30 se rendront dans la cité phocéenne ce mardi.

01:36:33 Voilà, c'est la question que je vous pose ce matin.

01:36:36 Les autorités en font-elles assez pour lutter contre la drogue ?

01:36:41 Vous flashez le QR code, vous enregistrez vos vidéos.

01:36:45 Les 9 personnes interpellées à la Courneuve après l'attaque du commissariat sont toujours en garde à vue.

01:36:50 Ce matin, Amoré Buco avec nous.

01:36:53 Journaliste, vous avez enquêté sur les profils de ces individus.

01:36:57 Les forces de l'ordre étaient présentes hier soir.

01:37:02 La Courneuve était sous haute sécurité cette nuit.

01:37:05 Racontez-nous comment s'est passée la nuit.

01:37:07 Ça a été plutôt calme.

01:37:10 Les moyens avaient été mis en place par Laurent Nunez.

01:37:13 D'abord, un escadron de gendarmerie mobile, lui-même remplacé par deux unités de CRS.

01:37:18 On a vu les camions que vous voyez derrière vous,

01:37:21 les camions Centaure blindés de la gendarmerie,

01:37:24 qui étaient présents devant le commissariat de la Courneuve.

01:37:26 Il y avait également la DRI qui était présente pour intervenir sur le département.

01:37:30 Un groupe renforcé a été mis à Saint-Denis.

01:37:34 Le risque, c'était d'éviter une contagion des émeutes urbaines,

01:37:40 comme on l'a connu l'été dernier.

01:37:42 La nuit a été plutôt calme.

01:37:45 On a tout de même quelques tirs de mortiers qui ont été signalés par nos sources policières.

01:37:50 Mais pas d'attaques d'envergure, comme ça a été dans la nuit de dimanche à lundi.

01:37:55 Vous avez raison de parler de nuit calme.

01:37:57 On dit nuit calme même s'il y a eu quelques tirs de mortiers.

01:38:00 Quand il y a des tirs de mortiers, on ne parle pas de nuit dans une ville où il n'y a pas de problème.

01:38:05 Tout est relatif.

01:38:07 Je me permets de le noter.

01:38:10 Quels sont les profils des interpellés, des 9 personnes en garde à vue ?

01:38:13 Il y a effectivement 9 personnes qui avaient été interpellées.

01:38:16 Ils sont toujours en garde à vue.

01:38:18 Ils vont probablement être déferrés ou relâchés dans les prochaines 24 heures.

01:38:21 Sur ces 9 personnes, il y avait 2 mineurs.

01:38:24 Ils sont tous globalement jeunes.

01:38:25 2 mineurs, 7 majeurs âgés de 18 à 21 ans.

01:38:28 Ce qui est intéressant, c'est que ça correspond à la tranche d'âge de Wani Saint-Seujeune

01:38:31 qui a été percuté par une voiture de police et tué mercredi soir.

01:38:36 Pareil comme lui, ils sont originaires des cours des maraîchers.

01:38:40 Ce quartier de la Courneuve qui est situé juste en face du commissariat où a eu lieu l'attaque.

01:38:44 Ils sont globalement connus des services de police et notamment certains

01:38:48 pour avoir participé aux émeutes urbaines de l'été dernier.

01:38:51 Émeutes urbaines durant lesquelles justement le commissariat de la Courneuve avait été attaqué.

01:38:57 Merci beaucoup, merci à Maury Bucaud pour toutes ces informations.

01:39:00 Quand on se fait arrêter sur la route par la police, on fait parfois preuve d'imagination

01:39:05 pour justifier ces infractions, Chana.

01:39:08 Oui, vous voyez très bien de quoi on parle.

01:39:10 La préfecture de police de Paris a voulu s'en amuser et a publié une vidéo

01:39:14 des réponses farfelues de cyclistes verbalisés, même pris en flagrant délit.

01:39:18 Ils ont souvent une bonne explication à donner.

01:39:21 Il faut dire que les cyclistes oublient souvent qu'ils sont eux aussi soumis aux règles du code de la route.

01:39:26 C'est le cas de cet homme, regardez.

01:39:28 C'est-à-dire le code de la route ?

01:39:30 Le fil était rouge.

01:39:31 Ah ouais ?

01:39:32 J'ai juste vu les voitures arrêter, je me suis dit que...

01:39:36 Vous ne savez pas quand ? Parce que je suis passée au rouge.

01:39:38 C'est ça, oui.

01:39:39 Et vous saviez que vous n'avez pas le droit ?

01:39:40 Non, en fait, en vrai de vrai, je peux tout vous dire ce qui s'est passé dans ma tête.

01:39:44 J'ai passé le passage piéton, j'ai vu que c'était rouge, j'ai continué, j'ai vu les contrôles de police

01:39:48 et j'ai cru que je ne pouvais pas passer.

01:39:49 Pour ça que vraiment, quand je suis revenue là, je me suis dit que je ne peux pas y aller.

01:39:52 Donc en toute sincérité.

01:39:53 Vous avez une pièce d'infusion ?

01:39:55 Pas sur moi.

01:39:56 Je ne sais pas.

01:39:58 Voilà, bon alors, on se reconnaît.

01:40:02 Il faut avouer qu'on se reconnaît.

01:40:03 Effectivement, ça va être toujours bizarre de s'entendre, mais alors...

01:40:07 Ah, parce que vous êtes dans la vidéo ?

01:40:09 Je ne savais pas.

01:40:10 Ah, je ne savais pas.

01:40:11 L'aveu en direct ?

01:40:12 Le plus drôle, parce que je l'ai vu plusieurs fois, mais celui qui me fait à chaque fois rire,

01:40:16 c'est "c'est-à-dire le code de la route ?"

01:40:18 De quoi vous me parlez ?

01:40:20 Bon voilà, c'était un petit sourire dans la matinale.

01:40:24 Dans un instant, Valérie Ayé, candidate Renaissance aux Européennes,

01:40:27 invitée de Sonia Mabrouk, dans la grande interview CNews Europe 1.

01:40:30 À tout de suite.

01:40:31 CNews, il est 8h12.

01:40:36 Bienvenue à tous.

01:40:37 Tout de suite, c'est la grande interview.

01:40:38 Sonia Mabrouk reçoit ce matin Valérie Ayé, tête de liste Renaissance aux Européennes.

01:40:44 La grande interview sur CNews et Europe.

01:40:48 Bienvenue et bonjour Valérie Ayé.

01:40:50 Bonjour.

01:40:51 Merci de votre présence et votre grande interview sur CNews et Europe 1.

01:40:54 Vous êtes la tête de liste Renaissance aux élections européennes.

01:40:57 Beaucoup de nos auditeurs et téléspectateurs vous découvrent ce matin.

01:41:01 Alors Valérie Ayé, est-ce que vous pouvez, en quelques mots, nous présenter ou nous résumer l'Europe que vous défendez

01:41:07 et pour laquelle vous êtes engagée dans ce scrutin ?

01:41:09 Oui.

01:41:10 L'Europe que je défends, c'est une Europe de conviction.

01:41:12 Moi, je suis convaincue qu'on a besoin d'Europe, que les Français ont besoin d'Europe.

01:41:16 Et depuis 2019, au Parlement européen, avec mes collègues de la majorité présidentielle, on transforme l'Europe.

01:41:22 Parce que oui, on croit dans l'Europe, mais on a aussi besoin de la réformer.

01:41:26 Et depuis 2019, on est en responsabilité et à la manœuvre.

01:41:29 Je pourrais vous donner beaucoup d'exemples de ce qu'on a fait.

01:41:31 Je vous en donne un.

01:41:32 Il y a cinq ans, l'un des points qui faisait l'actualité de cette campagne, c'était le fameux plombier polonais.

01:41:38 Qui parle encore du plombier polonais ?

01:41:40 Plus personne. Tout simplement parce que sur ce mandat-là, on a résolu le problème pour s'assurer qu'un travail égal, un salaire égal sur un même lieu de travail.

01:41:49 Donc cette Europe, c'est une Europe de conviction, avec la certitude et la conviction que c'est en renforçant l'Europe qu'on renforcera la France.

01:41:55 Et évidemment, avec cet enjeu de la réformer de l'intérieur.

01:41:58 Réformer de l'intérieur, dites-vous.

01:42:00 Donc quand vous dites qu'il faut plus d'Europe, ce n'est pas plus de l'Europe telle qu'elle est aujourd'hui.

01:42:04 Ce n'est pas plus de l'Europe de Madame van der Leyen, si je vous entends bien.

01:42:07 C'est une autre Europe, vous aussi.

01:42:09 C'est plus d'Europe et mieux d'Europe.

01:42:11 Mais qu'est-ce que ça veut dire ?

01:42:12 On a construit depuis 2019 des coalitions, texte par texte, au Parlement européen, pour transformer cette Europe.

01:42:18 Je vais vous donner quelques exemples de ce qu'on a fait.

01:42:21 Par exemple, la régulation des géants du numérique, pour s'assurer que quand les enfants vont sur Internet, ils ne sont pas soumis à des fake news ou à des contenus haineux.

01:42:32 C'est une régulation qui est inédite au monde.

01:42:34 On a fait le chargeur unique, par exemple, sur les téléphones, pour qu'on ne soit plus embêté entre 15 chargeurs différents, selon les outils qu'on a à disposition.

01:42:48 On a aussi fait le plan de relance, par exemple, qui a permis de sauver des centaines de millions d'emplois.

01:42:53 Et alors, par exemple, et très concrètement, sur nos agriculteurs, ils manifestent de nouveau leur colère.

01:42:57 Valérie et Yéyé, ils se sont reçus tout à l'heure, en tous les cas, pour les syndicats par le Premier ministre.

01:43:01 Ils estiment qu'ils n'ont pas été entendus et pardonnez-moi même qu'ils ont été "baladés".

01:43:05 Lourdeur administrative, retard, entrave. Quelle Europe vous leur proposez ?

01:43:10 D'abord, moi, en 2020, au Parlement européen, dans les négociations, je me suis mobilisée personnellement pour sécuriser le budget de la politique agricole commune,

01:43:19 globale, mais a fortiori pour les agriculteurs français.

01:43:22 C'est 10 milliards d'euros chaque année qui vont aux agriculteurs français.

01:43:25 C'est important et ce n'est pas rien de l'avoir négocié.

01:43:27 Et nous sommes un grand contributeur aussi, il faut le dire.

01:43:29 On est contributeur net, on contribue au budget européen, on en reçoit beaucoup aussi, je le dis, la politique agricole commune.

01:43:35 C'est 10 milliards d'euros par an. En contribution nette, de manière générale, la France donne 9 milliards au budget européen.

01:43:42 Et au total, l'Europe nous rapporte combien ? Plus de 124 milliards d'euros chaque année au titre du marché intérieur, c'est-à-dire les échanges commerciaux.

01:43:48 Donc oui, l'Europe, c'est un projet positif et économiquement, la France, elle est gagnante.

01:43:52 Et nos agriculteurs, moi, je ne veux pas opposer les agriculteurs à l'Europe.

01:43:57 Je suis fille d'agriculteur, ça a été beaucoup dit.

01:43:59 Et je sais combien l'Europe apporte à nos agriculteurs et je sais combien nos agriculteurs apportent à notre modèle et à l'Union européenne.

01:44:06 Donc, on a sécurisé le budget de la politique agricole commune.

01:44:09 Moi, je voudrais quand même dire que j'entends certains opposants à l'extrême droite et à la droite, notamment, qui courent les plateaux télé en disant

01:44:15 que la politique agricole commune, la manière dont elle a été négociée sur les modalités, elle n'est pas bonne.

01:44:20 C'est de l'hypocrisie absolue. Ils l'ont votée, cette politique agricole commune, mais ils ne votent pas, par ailleurs.

01:44:25 Donc, ils votent les contraintes, mais ils ne votent pas le budget qui va avec.

01:44:28 Donc, cette PAC, on l'a sécurisée en budget, on l'a négociée, elle est plus verte, plus rémunératrice pour les agriculteurs.

01:44:34 Après, j'entends la colère du monde agricole. Je l'ai entendue en France, parfois ailleurs aussi en Europe. Je l'entends en Mayenne, là où je suis.

01:44:41 Et comment vous y répondez ?

01:44:42 On y répond.

01:44:43 Juste une question concrète, par exemple. Vous dites, et vous avez un héritage, si je puis dire, familial, et une histoire familiale.

01:44:49 Mais est-ce que l'Europe que vous proposez, Valérie Ayé, c'est celle du Green Deal, celle du poulet ukrainien, de certains accords de libre-échange validés par votre groupe Renew,

01:44:57 notamment avec, je pense, au Kenya ou au Chili ? Est-ce que c'est cette Europe-là qu'il faut proposer aux agriculteurs ?

01:45:03 C'est l'Europe qui vient et qui accompagne le monde agricole, avec des aides pour la politique agricole commune, avec une simplification administrative.

01:45:11 C'est fondamental, c'est un serpent de mer. Enfin, on avance et on a des propositions concrètes qui sont sur la table.

01:45:17 C'est l'Europe de la lutte contre la concurrence déloyale, en interne en Europe, mais aussi par rapport aux produits qui viennent de l'extérieur de l'Union européenne.

01:45:23 On partait de loin, de très très loin.

01:45:25 Avec les clauses miroirs pour l'instant, c'est des clauses fictives.

01:45:27 La réciprocité, on est en train d'y travailler. Il faut simplement avoir à l'esprit que l'Union européenne, oui, c'est compliqué.

01:45:33 Mais c'est compliqué pourquoi ? Parce qu'on négocie à 27 et qu'il faut qu'on puisse « tirer l'accord » de notre côté et faire porter la voix de la France.

01:45:43 On y arrive, on a changé la donne depuis 2019 sur les accords de commerce, c'est la même chose.

01:45:47 Aujourd'hui, il y a des bons accords et il y a des mauvais accords.

01:45:50 Les mauvais accords, exemple, le fameux accord Mercosur avec les pays d'Amérique latine, le Brésil, l'Argentine, c'est un mauvais accord.

01:45:57 Donc on a dit non parce qu'il est dangereux pour nos agriculteurs.

01:46:01 Il y a des bons accords, c'est les accords de nouvelle génération qui permettent de protéger nos filières.

01:46:06 Exemple, le CETA qui va être soumis au Sénat ce jeudi.

01:46:10 Là aussi, on a un excédent commercial avec le CETA, les agriculteurs ont besoin d'exporter.

01:46:15 Je vous donne un exemple. Moi je viens de la Mayenne.

01:46:18 Mes parents sont agriculteurs. Il y a une laiterie qui s'appelle BEL, je ne vais pas faire de la publicité, mais qui s'appelle BEL en Mayenne.

01:46:24 Et qui compte 700 exploitations qui livrent dans cette laiterie dans les pays de la Loire.

01:46:31 C'est 12 000 emplois à la clé.

01:46:33 Les exploitants qui livrent chez BEL font par exemple du kiri, que tout le monde connaît, et ils exportent au Japon ou ailleurs dans le monde.

01:46:40 Vous allez expliquer à ces exploitants, à ces producteurs laitiers, qu'on va fermer les opportunités commerciales.

01:46:47 C'est quoi la suite pour eux ?

01:46:49 Donc c'est cette réalité-là aussi qu'il faut rappeler.

01:46:52 Les nouveaux accords de commerce sur lesquels on est en train de travailler, c'est respect des accords de Paris, meilleure protection de nos filières.

01:46:58 Donc des bons et des mauvais accords dites-vous.

01:47:03 Valérie, dans les sondages, Alice de Jordan Bardella tutoie les 27 ou parfois les 30 % d'intentions de vote.

01:47:09 Vous accusez un certain retard. Il est vrai que ces derniers jours il s'est un peu restreint.

01:47:14 Quelle est votre stratégie pour contrer un tel retard ? Est-ce que c'est encore possible ?

01:47:18 D'abord parler d'Europe.

01:47:20 Vous parlez beaucoup de Rennes surtout.

01:47:22 Écoutez, moi je parle d'Europe. Parfois on me dit que quand je ne parle pas du Rennes, on me ramène au Rennes.

01:47:27 Et quand je parle du Rennes, on me dit que vous ne parlez que de l'extrême droite.

01:47:30 Parler d'Europe. Nous dans cette campagne, on veut parler d'Europe aux Français.

01:47:33 Ce n'est pas le cas d'une partie de nos oppositions.

01:47:36 Et puis la première des choses à faire, c'est ce qu'on fait depuis plusieurs semaines, c'est rappeler notre bilan.

01:47:41 Je vous rappelle que nous, majorité présidentielle, on est 23 députés dans mon groupe politique.

01:47:45 Le Rassemblement national, c'est combien de députés ? C'est 23.

01:47:48 C'est quoi leur bilan ?

01:47:50 On a protégé l'emploi des Français avec le plan de relance. L'extrême droite s'y est opposée.

01:47:54 On a protégé le pouvoir d'achat des Français avec la réforme du marché européen de l'énergie.

01:47:58 L'extrême droite veut sortir de ce marché européen de l'énergie.

01:48:02 On a protégé la santé des Français avec la production de vaccins.

01:48:06 L'extrême droite voulait des vaccins russes, spoutnik.

01:48:09 On protège les droits des femmes.

01:48:13 Par exemple, les salaires, les enjeux d'égalité salariale entre les hommes et les femmes.

01:48:18 L'extrême droite s'oppose.

01:48:20 Si votre bilan est si bon, pourquoi les intentions de vote sont si hautes pour le Rassemblement national ?

01:48:26 On n'a pas commencé la campagne aujourd'hui. On s'y lance.

01:48:29 Clairement, c'est 1. Quel est notre bilan ?

01:48:32 2. Quelle est notre proposition et notre vision pour le projet européen ?

01:48:35 C'est ce qu'on va aller expliquer et dire aux Français dans les prochaines semaines.

01:48:38 Est-ce que vous expliquerez aussi votre comparaison, je vous demande de le faire ce matin,

01:48:41 entre Marine Le Pen et Daladier, qui a fortement interpellé ?

01:48:44 C'est vrai qu'on se dit, est-ce que vous saviez que Daladier a été mobilisé dès août 1944 ?

01:48:49 Qu'il a été mobilisé comme simple soldat, qu'il a combattu 4 ans dans les tranchées,

01:48:54 qu'il a connu Verdun et que je pense qu'en termes de leçons, de courage, il n'a pas grand-chose à apprendre.

01:48:59 Comment vous est venue cette comparaison à l'esprit ?

01:49:02 L'idée, c'était pas de comparer les acteurs, mais les décisions.

01:49:05 Si vous reprenez mon discours, j'ai évoqué les mêmes débats, les mêmes mots, les mêmes arguments.

01:49:09 C'est-à-dire, à vouloir promettre la paix, ils ont apporté la guerre.

01:49:14 Aujourd'hui, on a un débat, un débat français et européen,

01:49:17 entre ceux qui prétendent que la guerre en Ukraine n'a aucune incidence sur nous

01:49:21 et sans aucun risque de remettre en cause notre indépendance,

01:49:25 et nous qui sommes absolument convaincus, parce que c'est la réalité des choses,

01:49:29 que la sécurité de l'Ukraine, c'est notre sécurité, et qu'il ne faut pas tomber dans le renoncement.

01:49:35 Mais si je vous entends bien, il y aurait un camp de la raison, ce serait vous,

01:49:40 et un camp de la déraison, voire de la collaboration,

01:49:43 ce serait le Rassemblement national des insoumis et reconquête ?

01:49:46 Un camp du renoncement et de la capitulation.

01:49:49 Vos mots sont forts quand même pour des élus.

01:49:52 D'abord, on connaît les liens entre notamment l'extrême droite et la Russie de Vladimir Poutine.

01:49:58 Ces liens, ils ont été documentés, pas par moi,

01:50:00 ils ont été documentés par une commission d'enquête à l'Assemblée nationale,

01:50:03 présidée par un député Rassemblement national,

01:50:06 qui conclut au fait que l'extrême droite est la courroie de transmission du Kremlin.

01:50:11 C'est son confrère du Washington Post qui révèle ça aussi.

01:50:16 Est-ce que vous le diriez aujourd'hui, Valérie Ayé ?

01:50:19 Parce que depuis l'invasion de l'Ukraine, les positions ont été très tranchées.

01:50:22 Non, non, non, les positions ne sont absolument pas tranchées.

01:50:24 Toujours, il y a une ambiguïté.

01:50:25 Écoutez, moi je vois les votes de l'extrême droite au Parlement européen.

01:50:30 À chaque fois, on soutient Vladimir Poutine, à chaque fois, pas de soutien à l'Ukraine.

01:50:34 Alors évidemment, maintenant, dans les discours, les positions ont le soutien à Vladimir Poutine.

01:50:39 Honteux, mais regardons les votes, c'est ça la réalité.

01:50:42 Et un dernier point aussi, pour illustrer ces votes.

01:50:44 Au lendemain de l'assassinat d'Alexei Navalny, l'extrême droite a pleuré des larmes de crocodile.

01:50:50 Mais jamais, jamais, ils ont soutenu une de nos résolutions appelant à la libération d'Alexei Navalny.

01:50:56 Est-ce que cette rhétorique, plus largement je reviens aux références aux années 30,

01:50:59 est-ce qu'elle est efficace quand on voit le score du RN depuis l'élection d'Emmanuel Macron ?

01:51:04 Il faut dire aux Français quelle est la réalité des positions des uns et des autres.

01:51:09 C'est l'enjeu de cette campagne.

01:51:10 Est-ce qu'il faut pour ça utiliser l'histoire ?

01:51:12 Le moment est grave.

01:51:13 Pourquoi est-il grave ?

01:51:15 Parce qu'on a une guerre aux portes de l'Union européenne, parce que Vladimir Poutine nous menace.

01:51:19 L'Ukraine, c'est aux confins de l'Europe, Madame Ayer ?

01:51:21 Mais c'est aux portes de l'Union européenne.

01:51:22 Vladimir Poutine nous menace.

01:51:24 Directement ?

01:51:25 Il menace directement, évidemment, l'Ukraine qui se défend pour nos valeurs.

01:51:28 Et Vladimir Poutine nous menace également quand on voit les tentatives de manipulation de nos opinions publiques,

01:51:33 la désinformation, les fameuses étoiles juives qui ont été taguées sur les murs de Paris au lendemain des attaques du 7 octobre.

01:51:39 On sait aujourd'hui que ce sont les services du Kremlin qui ont fait ça.

01:51:42 Pourquoi ? Pour atteindre nos démocraties, pour nous diviser.

01:51:46 C'est ça la menace qui pèse sur nous.

01:51:49 Vladimir Poutine veut s'attaquer à notre modèle démocratique,

01:51:52 c'est-à-dire s'attaquer à nos libertés fondamentales, à la liberté d'expression, au droit d'aimer qui on veut dans nos démocraties.

01:52:00 C'est ça qu'il faut aussi préserver.

01:52:02 Vous venez d'évoquer l'antisémitisme, Valérie Ayer, hier au dîner du CRIF.

01:52:06 Emmanuel Macron a évoqué l'histoire de l'antisémitisme en France, la généalogie de l'antisémitisme.

01:52:11 Et clairement, il vise de son point de vue les racines, dit-il en tous les cas, ou pense-t-il, antisémites du parti de Marine Le Pen.

01:52:17 Moi, je me demande aujourd'hui, quel est l'antisémitisme qui menace les Français de confession juive, selon vous ?

01:52:24 D'abord, je voudrais dire tout mon soutien à la communauté juive.

01:52:29 On voit aujourd'hui l'illustration encore du temps grave dans lequel on est.

01:52:34 Je crois qu'il y a trois niveaux ou trois sources d'antisémitisme,

01:52:38 comme l'a rappelé le président de la République, les racines historiques de l'extrême droite qui sont encore présentes aujourd'hui.

01:52:45 L'antisémitisme, je dirais, d'extrême gauche qui se nourrit de la situation au Proche-Orient.

01:52:49 Et puis l'antisémitisme du terrorisme islamiste qui tue les Juifs parce qu'ils sont Juifs.

01:52:54 Donc, plein soutien. Soyons lucides sur la gravité du moment et sur les attaques vis-à-vis de la communauté juive.

01:53:00 Et plein soutien, évidemment, aux Juifs de France et d'ailleurs.

01:53:03 J'en viens aux élections européennes avec vos différents adversaires, entre guillemets.

01:53:08 D'ailleurs, est-il un adversaire ou pas ? En affichant une proximité politique avec Raphaël Glucksmann, Valérie Ayer.

01:53:14 Que recherchez-vous ? Est-ce que vous cherchez à capter cet électorat social, démocrate, centre-gauche, à lui manger la laine sur le dos ?

01:53:21 D'abord, vous l'avez relevé, j'ai dit au début de la campagne que le candidat socialiste vote beaucoup de choses avec nous.

01:53:28 C'est la réalité.

01:53:29 Ça lui est pas plus grave.

01:53:30 C'est la réalité de la configuration du Parlement européen avec ses logiques de compromis.

01:53:35 Et maintenant, évidemment, on n'est pas raccord sur tout, on n'est pas d'accord sur tout.

01:53:39 Quand on parle du quotidien des Français, on a des différences qui sont majeures.

01:53:43 Si on parle d'immigration, moi, j'assume de voter le pacte asile et migration pour répondre aux problématiques migratoires.

01:53:50 Le candidat socialiste refuse de soutenir ce texte, alors même que son propre groupe politique le soutient.

01:53:56 Sur les questions énergétiques, je suis pro-nucléaire.

01:53:59 J'ai pas trop compris la position de Raphaël Glucksmann sur ces sujets-là,

01:54:02 parce qu'il s'est opposé à un texte qui soutient les petits réacteurs nucléaires au Parlement européen.

01:54:07 Et puis, sur les questions de justice fiscale, il veut taxer les riches, taxer les riches, taxer les riches.

01:54:15 Moi, je pense qu'il faut... que ce serait une erreur de le considérer à l'échelle nationale ou même européenne,

01:54:21 parce que ces riches, ils vont partir à Dubaï, et qu'est-ce qu'on fait dans ce cas-là ?

01:54:24 Donc, ayons une réflexion à l'échelle internationale.

01:54:26 Et dernière chose, il y a aussi une vérité politique.

01:54:28 Laquelle ?

01:54:29 Raphaël Glucksmann soutient la NUPES.

01:54:32 Il soutient la NUPES.

01:54:33 Et on ne peut pas, pour les européennes, être pro-Ukraine, et puis, pour les législatives, être pro-Mélenchon et pro-Poutine.

01:54:39 Raphaël Glucksmann est de gauche. Et vous ?

01:54:41 Moi, je suis centriste, profondément macroniste, avec cette vision pro-européenne, pragmatique, l'ambition et la réalité du terrain.

01:54:49 Raphaël Glucksmann, qui a affirmé, Valérie, qu'il ne viendrait pas sur CNews pour le débat organisé à l'occasion du scrutin des européennes.

01:54:56 Je voudrais avoir votre avis sur ce sujet.

01:54:58 Et puis, vous vous posez directement la question.

01:55:00 Je crois que vous n'avez pas encore répondu.

01:55:02 Mais vous êtes là aujourd'hui à poser cette question.

01:55:04 Est-ce que vous serez présente à ce débat que nous allons organiser, avec évidemment les têtes de liste ?

01:55:09 Je vous le dis, je serai présente.

01:55:10 Je parle à tout le monde.

01:55:12 Et la démocratie, c'est le débat.

01:55:14 Donc, présente, avec plaisir.

01:55:15 La démocratie, c'est le débat.

01:55:16 C'est important ce que vous dites.

01:55:17 C'est-à-dire, vous estimez, et là encore, je pose une question la plus ouverte possible,

01:55:21 qu'en ne se rendant pas dans un débat, est-ce que c'est une entaille, une entorse à la vie démocratique et à la pluralité qu'il faut mettre en avant ?

01:55:28 C'est sa décision.

01:55:29 C'est la décision personnelle des candidats.

01:55:31 Je pense qu'il faut parler à tout le monde.

01:55:32 Et j'irai à toutes les...

01:55:34 Je répondrai favorablement à toutes les invitations qui permettent un débat structuré dans les règles de la démocratie.

01:55:39 Donc, je vous dis rendez-vous très bientôt.

01:55:41 À très bientôt.

01:55:42 Merci Valérie Ayer.

01:55:43 C'était votre grande interview ce matin sur CNews Europe.

01:55:45 Merci à vous.

01:55:46 Merci.

01:55:47 CNews, il est 8h30.

01:55:51 Merci à vous, Sonia Mabrouk, et à votre invitée Valérie Ayer, la tête de liste Renaissance aux Européennes.

01:55:59 Pas une, ce matin, depuis plusieurs semaines, des voitures, écoutez bien, sont incendiées dans un quartier, pourtant sans problème, quartier plutôt chic de Nice.

01:56:08 Les habitants sont exaspérés, on les comprend évidemment.

01:56:11 Une pétition a été lancée pour installer des caméras de vidéosurveillance.

01:56:16 Encore une opération coup de poing, anti-drogue à Marseille.

01:56:20 Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, et Éric Dupond-Moretti, le ministre de la Justice, sont attendus dans une demi-heure.

01:56:26 Ils vont atterrir à Marignane.

01:56:28 Rudy Mana, porte-parole du syndicat de police Allianz, est avec nous pour en parler.

01:56:34 Porte-parole Allianz Police Sud.

01:56:36 A tout de suite, Rudy Mana.

01:56:38 Emmanuel Macron a reçu les membres du CRIF, du Conseil représentatif des institutions juives de France, à l'Elysée, hier soir.

01:56:45 C'était les 80 ans du CRIF.

01:56:47 Emmanuel Macron a ciblé le RN.

01:56:49 On va y revenir avec vous, Gautier Lebrecht.

01:56:52 Le journal britannique The Sun publie de nouvelles images de Kate Middleton en train de faire des courses avec son mari William.

01:57:00 Mais les rumeurs sur son état de santé vont bon train.

01:57:03 Bertrand Deskers nous rassure, plutôt, ce matin.

01:57:07 Bertrand est avec nous, chroniqueur royal sur CNews.

01:57:10 A tout de suite.

01:57:12 Incendie de voiture en série dans un quartier chic de Nice.

01:57:15 Depuis plusieurs semaines, les cas se multiplient et on n'a toujours arrêté personne.

01:57:18 Exaspérés, les riverains tirent la sonnette d'alarme et une pétition a été lancée pour installer des caméras de vidéosurveillance.

01:57:24 Reportage de Franck Triviaud et Clotilde Payet.

01:57:27 Six voitures vandalisées, dont trois incendiées, et une dizaine de vitres brisées en quelques semaines.

01:57:33 C'est le bilan qu'ont établi les riverains de ce quartier résidentiel de Nice.

01:57:37 Les dames disaient que c'est ce matin vers 6h et que ça va continuer ce soir.

01:57:46 Des événements inédits dans ce quartier chic, d'ordinaire paisible selon les habitants.

01:57:50 Et alors, vous n'avez jamais vu ça ?

01:57:52 Jamais, jamais.

01:57:53 Qu'est-ce qui se passe ?

01:57:54 On ne sait pas. On se perd en conjecture.

01:57:57 C'est assez inquiétant parce que ce n'est jamais arrivé dans le quartier.

01:58:02 C'est un quartier plutôt calme.

01:58:03 Ce n'est pas juste des mauvaises intentions.

01:58:07 On sent qu'il y a de la violence et de la haine dans tout ça.

01:58:11 Face à la recrudescence de ces actes, un comité de quartier a lancé une pétition pour la mise en place de caméras de surveillance,

01:58:18 car ces riverains se sentent de moins en moins en sécurité.

01:58:21 Ça nous inspire que vraiment ça va mal un peu partout, mais ça c'est autre chose.

01:58:25 Il n'y a plus aucune sécurité de rien.

01:58:29 Mais je n'ai pas envie que ma fille, qui est ado, se promène seule le soir.

01:58:34 Je ne voudrais pas qu'elle tombe sur ces personnes.

01:58:37 Plusieurs plaintes ont déjà été déposées pour ces actes de vandalisme.

01:58:41 On est en direct à présent avec Rudy Mana.

01:58:44 On a vu ce qui se passait à Nice. Là, on va parler de Marseille.

01:58:47 Gérald Darmanin est attendu à Marseille dans une demi-heure, ainsi que son collègue de la justice, Eric Dupond-Moretti.

01:58:53 Une nouvelle opération médiatique, politique, policière et judiciaire, antidrogue à Marseille.

01:59:03 Rudy Mana est avec nous. Bonjour.

01:59:05 Je ne vous entends pas Rudy. Est-ce qu'on a monté le micro ?

01:59:10 Voilà, on a monté votre micro.

01:59:12 Bonjour. Que dire de l'opération Place Nette qui a débuté hier à la cité de la Castellane ?

01:59:18 Est-ce que vous avez des remontées ?

01:59:21 Que dire ? Déjà, ce n'est pas les opérations qu'on fait habituellement,

01:59:25 les opérations pilonnage que les policiers font au quotidien dans la ville de Marseille.

01:59:30 Aujourd'hui, c'est une opération Place Nette, c'est des opérations XXL.

01:59:34 C'est des opérations remarquées qu'on faisait déjà il y a 13 ans,

01:59:38 quand il y avait eu une vague de meurtre à Marseille en 2009, ça avait été créé.

01:59:42 On faisait ce type d'opération, sauf que celle-ci, il y a encore du supplément.

01:59:47 C'est qu'on a créé la CODAF, alors ce n'est pas un gros mot marseillais,

01:59:50 la CODAF c'est un vrai terme, c'est un acronyme, le Comité Opérationnel Départemental Antifraude,

01:59:55 où on rajoute à ces opérations l'URSAF, l'assurance maladie,

01:59:59 pour essayer de faire des contrôles en même temps qu'il y a les policiers présents dans cette cité.

02:00:04 Après on lève les véhicules qui sont volés, on fouille toutes les caves,

02:00:08 on fouille les appartements qui peuvent être des appartements de nourrice.

02:00:11 C'est des opérations de grande ampleur qui peuvent mettre des coups,

02:00:14 qu'on se le dise, aux trafiquants et en tout cas aux trafics de la cité,

02:00:17 parce qu'en l'occurrence c'est la cité de la Castellane qui était visée.

02:00:20 Donc c'est important de le faire.

02:00:22 Maintenant, la difficulté, l'interrogation que nous avons,

02:00:25 c'est que ces opérations vont durer plusieurs jours,

02:00:27 mais pendant que nous sommes là, vous avez bien compris Romain,

02:00:29 qu'on n'est pas sur les autres cités marseillaises où il y a des trafics de stup',

02:00:32 ça c'est la première chose.

02:00:33 Et la deuxième chose, c'est que lorsque tous ces policiers vont partir,

02:00:36 que va-t-il en advenir du trafic de stup', c'est ça la vraie difficulté,

02:00:40 parce que nous ce qu'on veut c'est que les habitants puissent continuer à vivre tranquillement dans ces cités.

02:00:44 Oui, c'est ça.

02:00:45 Vous parliez à l'instant de l'URSAF et de l'assurance maladie,

02:00:48 qu'est-ce que les agents de l'URSAF et de l'assurance maladie peuvent découvrir ?

02:00:53 Par exemple, quand ils ont des individus à contrôler,

02:00:58 habituellement nous ne nous voilons pas la face,

02:01:01 c'est extrêmement difficile pour deux agents de l'URSAF ou de l'assurance maladie

02:01:04 d'aller contrôler ces individus dans ces cités-là,

02:01:07 et c'est une réalité du terrain.

02:01:10 Mais qu'est-ce qu'ils contrôlent exactement pour l'assurance maladie,

02:01:12 c'est-à-dire des versements de cartes qui n'ont pas lieu d'être ?

02:01:16 Exactement, ils contrôlent tout ce qui peut représenter une fraude

02:01:20 pour tous ces organismes de l'État.

02:01:22 Donc tout ça c'est extrêmement intéressant,

02:01:25 parce que vous savez on voit suffisamment de gens dans la rue qui nous disent

02:01:28 "vous tapez toujours sur les mêmes et vous tapez jamais sur les gens qui foutent rien de la journée".

02:01:31 Donc écoutez, si ça on peut le rajouter, franchement je trouve que c'est une bonne initiative,

02:01:35 c'est une bonne idée, mais encore une fois, il va falloir qu'on le fasse un petit peu partout,

02:01:40 surtout les territoires marseillais, même du sud de la France,

02:01:42 parce que sinon ça ne servira pas à grand-chose, in fine.

02:01:46 Oui, ça peut être des arnaques à la CAF, ça peut être des arnaques aux APL,

02:01:50 des arnaques à l'assurance chômage, d'accord.

02:01:53 Bien sûr, bien sûr.

02:01:54 Oui, très bien, très bien.

02:01:55 Deux ministres qui se rendent à Marseille, bon il y a un message politique.

02:01:59 Est-ce qu'à Marseille il y a des zones de non-droit, Rudy Manin ?

02:02:03 Alors ça il y a toujours débat, les policiers disent "non, non, il n'y a aucune zone de non-droit".

02:02:07 Quand on entend des habitants, bah oui, ça on voit peu la police.

02:02:11 Comment ça se passe exactement à Marseille ?

02:02:13 Tiens, la cité de la Castellane, est-ce que les policiers y vont comme n'importe où à Marseille,

02:02:17 ou est-ce que les policiers y vont en se préparant, en s'équipant ?

02:02:21 Romain, bien évidemment que quand vous rentrez dans la cité de la Castellane,

02:02:25 qui est déjà une des plus grandes cités de Marseille,

02:02:27 qui est particulièrement connue pour le trafic de stups,

02:02:29 vous n'y allez pas comme si vous alliez faire vos courses en centre-ville,

02:02:32 à la rue Saint-Phéréol, il est évident que vous êtes obligés de vous équiper,

02:02:35 vous êtes obligés d'être particulièrement vigilants,

02:02:37 vous êtes même parfois obligés d'y aller avec un deuxième ou un troisième véhicule de police,

02:02:41 parce que si vous y allez sur une interpellation,

02:02:43 vous savez que les individus que vous allez interpeller vont tenter de s'échapper,

02:02:48 ou vont être aidés par les autres habitants de la cité,

02:02:50 ça nous est arrivé très régulièrement d'ailleurs dans cette cité de la Castellane,

02:02:54 donc il est évident que c'est plus compliqué que dans d'autres endroits de Marseille,

02:02:58 mais ça c'est le quotidien des policiers.

02:03:00 Maintenant vous dire que c'est une zone de l'endroit,

02:03:02 moi par principe j'essaye de ne pas le dire,

02:03:04 parce que ce n'est pas possible de dire ça pour des flics,

02:03:06 parce que nous on y va, on rentre, bien sûr que ce n'est pas facile,

02:03:09 mais on doit faire ce boulot, on doit interpeller ces gens,

02:03:12 parce qu'il y a aussi d'autres gens qui rentrent,

02:03:14 qui eux aimeraient que ce soit une cité de vrai droit,

02:03:16 et qui ont envie de vivre paisiblement,

02:03:18 et si les policiers ne font pas ça, il n'y a plus personne qui va y rentrer,

02:03:21 à ce moment-là on pourra vraiment dire que c'est une zone de l'endroit.

02:03:24 – Oui c'est ça, Rudy Manin, qui sont les dealers,

02:03:27 ceux qu'on voit au pied des immeubles,

02:03:29 est-ce que les caïds embauchent de plus en plus,

02:03:32 on le dit et vous, vous connaissez parfaitement le terrain,

02:03:34 donc vous allez nous préciser tout ça,

02:03:36 est-ce que ce sont de plus en plus des migrants sans papier,

02:03:38 des personnes qui sont récupérées, qui viennent d'arriver,

02:03:41 en France, et que les caïds ont repéré,

02:03:45 et comme ça ils les payent évidemment au noir,

02:03:48 et ils les embauchent au pied des cités ?

02:03:50 – Alors vous savez, ça a beaucoup évolué Romain,

02:03:53 il y a 15 ans, 20 ans, c'était plutôt des gamins,

02:03:56 qui commençaient dans la délinquance à 15 ans,

02:03:58 qui au fur et à mesure remontaient dans la délinquance,

02:04:00 et participaient à ces trafics dessus,

02:04:02 mais ces derniers temps, il faut reconnaître qu'ils ont embauché,

02:04:05 de plus en plus, de mineurs isolés, sans papier,

02:04:08 les fameux MNA, les mineurs non accompagnés,

02:04:11 primo, parce que ces gamins-là, vous les payez au lance-pierre,

02:04:15 pardon de l'expression, mais vous les payez moins que les autres,

02:04:18 ils sont difficilement, quand vous les interpelez,

02:04:21 ils vont difficilement en prison, et puis en plus,

02:04:24 vous ne pouvez pas les expulser parce que ce sont des mineurs isolés,

02:04:26 donc en fait les trafiquants ont compris que ce vivier-là

02:04:29 était intéressant pour eux, bien évidemment qu'à la tête

02:04:32 de ces réseaux de stup, il y a des Marseillais,

02:04:35 ou des gens qui sont autour de Marseille, qui tiennent ces réseaux de stup,

02:04:38 et ils essayent d'embaucher effectivement ces jeunes individus

02:04:41 qui arrivent en France pour gagner de l'argent parce qu'ils veulent vivre,

02:04:44 ils veulent vivre correctement, et malheureusement,

02:04:46 ils rentrent dans ces trafics de stup pour gagner cet argent sale,

02:04:49 et ils sont souvent d'ailleurs maltraités par ces trafiquants.

02:04:53 Rudy Manard, restez quelques instants avec nous s'il vous plaît,

02:04:56 depuis le début de la matinale, je pose cette question

02:04:59 aux téléspectateurs de CNews, est-ce que vous pensez que les autorités,

02:05:02 notamment la ville de Marseille, en font assez pour réduire

02:05:05 le trafic de drogue ? Qu'est-ce qu'il faudrait faire selon vous

02:05:07 pour stopper la vente de drogue ? Voici vos réponses.

02:05:10 Je pense que maintenant, c'est un peu tard pour réagir

02:05:15 en ce qui concerne les narcotrafiquants,

02:05:18 les trafics de drogue, la violence, il aurait fallu prendre

02:05:23 le problème à la base dès le départ, je pense que maintenant,

02:05:28 on est très mal parti et ça va très mal finir,

02:05:32 surtout avec tout ce qui se passe.

02:05:34 Non, j'estime que l'État ne fait pas assez concernant le trafic de drogue,

02:05:38 c'est vraiment des quartiers qui sont défavorisés

02:05:41 et laissés à l'abandon, là où les policiers n'ont plus leurs droits malheureusement.

02:05:45 Non, les autorités n'en font pas assez contre les dealers de drogue,

02:05:49 ça fait des années, ça fait bientôt 7 ans qu'Emmanuel Macron est au pouvoir

02:05:53 et la France est gangrénée, mais ce n'est pas depuis lui,

02:05:56 c'est depuis tout le laxisme des gouvernements précédents et successifs.

02:06:02 Les personnes sont en danger de mort dans ces cités,

02:06:05 peuvent prendre une balle perdue, c'est vraiment honteux,

02:06:08 donc il faut faire plus de suite et ne pas attendre les Européennes,

02:06:12 M. Darmanin.

02:06:14 Je pense déjà qu'il faudrait des peines de prison qui soient à la mesure des délits,

02:06:20 donc des peines de prison longues et qui soient réellement effectuées.

02:06:23 Ensuite, je pense qu'on pourrait réellement envoyer l'armée,

02:06:26 l'armée sur place qui pourrait participer au nettoyage de ces cités avec des forces de police.

02:06:33 Rudy Mana, un commentaire sur ce que vous venez d'entendre ?

02:06:38 Écoutez, vous voyez dans tous ces commentaires, on voit un petit peu le ras-le-bol des gens,

02:06:43 le peuple de France, et bien eux, ils en ont marre de voir ça,

02:06:46 et ils se disent "mais en fait, on n'en fait pas assez".

02:06:48 Bon, je vous assure, nous Romains, que franchement, quand on est fou,

02:06:51 c'est dur d'entendre ça parce que les collègues y vont tous les jours,

02:06:55 on a des policiers blessés tous les jours parce qu'ils interpellent ces individus

02:07:00 qui ne se laissent pas faire, on met à disposition de la justice.

02:07:03 Alors c'est vrai que parfois on fait un peu la gueule

02:07:05 parce que les condamnations ne sont pas assez fortes et ça nous fout un peu les boules

02:07:09 de voir qu'on s'est roulé par terre avec des mecs et que le lendemain ils sont libérés,

02:07:12 ça, ça nous fout un peu les boules, j'espère que ça va évoluer dans le bon sens.

02:07:15 En tout cas, on a un procureur qui aujourd'hui est en capacité de dire des choses que les policiers,

02:07:19 nous, on disait particulièrement avec l'Alliance il y a trois ou quatre ans,

02:07:22 donc ça c'est plutôt un bon point. Là, on a des opérations qui sont mises en place,

02:07:25 franchement, ça frappe fort. On ne peut pas reprocher au ministre de l'Intérieur de faire ça

02:07:29 parce qu'au moins, il tente quelque chose, il fait des choses et puis on verra ce que ça donnera.

02:07:33 Mais je vous assure que c'est un problème extrêmement difficile à gérer

02:07:36 et encore plus difficile à résoudre.

02:07:38 Je vais vous dire, les Français ont bien compris que les policiers étaient sur le terrain,

02:07:41 que les policiers travaillaient, que les policiers n'avaient pas peur

02:07:44 et que les policiers interpellaient quasiment ce qu'on leur demande d'interpeller.

02:07:54 Le problème pouvait être parfois après la réponse pénale.

02:07:58 Mais les Français, je pense qu'on a bien compris, en tout cas une grande majorité de Français,

02:08:02 ont bien compris le travail que vous abattiez.

02:08:05 Merci beaucoup, Rudy Manin, merci d'avoir été en direct avec nous.

02:08:08 Bonne journée à vous, bonne journée, à bientôt.

02:08:10 Je voulais qu'on parle également des 80 ans du CRIF, le Conseil représentatif des institutions juives de France.

02:08:16 C'était hier soir à l'Elysée, Chana.

02:08:18 Oui, il y avait une cérémonie organisée avec Emmanuel Macron

02:08:21 qui a pris la parole et il a rappelé l'histoire de l'antisémitisme en France. Écoutez.

02:08:25 L'antisémitisme en France, oui, a une histoire.

02:08:29 Et cette année plus particulièrement, nous nous souviendrons encore inlassablement de ces crimes.

02:08:33 Au camp du Strouthof, libéré le 25 novembre 1944,

02:08:38 l'antisémitisme français dispose d'une généalogie de Drummond à Maurras, de Faurisson à Dieudonné.

02:08:44 Et il nous appartient de le rappeler, de s'en souvenir, de ne jamais être dupe

02:08:48 de ceux qui voudraient escamoter ses racines.

02:08:51 Gauthier Lebret avec nous. Emmanuel Macron, là, vise clairement le Rassemblement national.

02:08:56 Et oui, il y a une échéance romain-politique le 9 juin prochain qui sont les européennes.

02:08:59 Et donc depuis plusieurs semaines, Emmanuel Macron utilise tout ce qu'il peut pour cibler l'URN.

02:09:03 Ça a été le cas avec l'Ukraine, avec ce vote organisé à l'Assemblée nationale

02:09:06 qui était complètement consultatif et pas du tout contraignant pour l'exécutif.

02:09:09 Le but, c'était de ranger les oppositions dans deux catégories, les pro-Zelenskis et les pro-Poutines.

02:09:14 Et hier, quand Emmanuel Macron parle de la généalogie de l'antisémitisme

02:09:18 dont certains voudraient escamoter les racines, évidemment, il pense au Rassemblement national

02:09:23 et au Front national et c'est une attaque politique.

02:09:26 Alors, ce n'est pas la première fois qu'Emmanuel Macron utilise l'histoire à des fins politiques.

02:09:30 Souvenez-vous, au moment de l'entre-deux-tours en 2017, où il était déjà confronté à Marine Le Pen,

02:09:34 il s'était rendu à Oradour-sur-Glane, ce petit village massacré par les nazis,

02:09:39 évidemment, en faisant une référence au Rassemblement national.

02:09:42 Alors, on ne parle pas pendant ce temps de l'antisémitisme d'extrême gauche,

02:09:46 de l'antisémitisme islamiste, qui tue y compris dans notre pays.

02:09:50 Non, Emmanuel Macron préfère faire de la politique avec, il faut le dire, un peu de cynisme.

02:09:54 Merci Gauthier. Autre information politique au sujet du débat sur les Européens.

02:10:00 Valérie Hayer a annoncé à Sonia Mabrouk, il y a quelques instants, qu'elle irait, tête de liste connaissance.

02:10:05 Exactement, puisqu'elle répondait évidemment à Raphaël Glucksmann, qui fait le choix de boycotter ce débat,

02:10:11 il a dit ça ce week-end chez nos confrères, cédant à la pression des écolos,

02:10:15 puisque les écolos ont fait le choix de boycotter, y compris ce débat, mais CNews dans leur globalité.

02:10:19 Je rappelle que le PS vient sur CNews, Jérôme Gage était chez Sonia la semaine dernière.

02:10:22 Et puis, on apprend en lisant Le Figaro que Manon Aubry, tête de liste La France Insoumise,

02:10:26 qui était aussi avec vous, d'ailleurs Romain, il n'y a pas si longtemps de ça pour exposer,

02:10:29 eh bien, ses propositions, doit aussi se rendre à ce débat.

02:10:33 Et un cadre de La France Insoumise répond dans les colonnes du Figaro en citant Raphaël Glucksmann,

02:10:37 je le cite, "tout le monde n'a pas la chance d'avoir France Inter pour faire campagne à sa place".

02:10:41 J'ai rarement aimé autant une déclaration de La France Insoumise.

02:10:44 Bon, ce sera le 30 mai ce débat sur CNews. Merci, merci Gauthier.

02:10:49 Des nouvelles images de Kate Middleton ont été dévoilées dans la presse.

02:10:54 Bertrand Dekkers avec nous pour en parler, c'est le Sun qui les publie.

02:10:58 En réalité, c'est une petite vidéo qui traîne sur les réseaux sociaux, comme on dit.

02:11:01 Great to see you again, Kate. Ça fait plaisir de vous voir à nouveau, Kate.

02:11:06 Alors, le prince William, malgré sa casquette, on le reconnaît bien.

02:11:10 En revanche, il faut dire les choses comme elles sont, Bertrand Dekkers,

02:11:13 on reconnaît moins Kate qui semble souriante, mais très amégrie.

02:11:18 Et vous nous dites ce matin, c'est bien elle.

02:11:20 C'est bien elle, en effet, très amégrie, oui, vous avez raison.

02:11:23 Alors, on recontextualise, ça a été pris samedi dans l'après-midi.

02:11:27 À Windsor Farm Shop, qui est un petit endroit de shopping

02:11:35 où les Windsors vendent leurs produits, du lait, des oeufs, de la viande.

02:11:39 Et c'était au rayon pain.

02:11:41 Elle a acheté du pain, voyez-vous, lorsque un certain Nelson,

02:11:46 Nelson Silva, 40 ans, un anglais, l'a reconnu.

02:11:50 Il a dit, mon Dieu, mais c'est Kate Middleton.

02:11:51 Il a tout juste eu le temps de dégainer son téléphone, de faire une photo, une petite vidéo.

02:11:55 Et il l'a vendue.

02:11:57 De gagner un peu d'argent, au passage, j'imagine.

02:11:59 Il l'a vendue au Sun pour l'Angleterre.

02:12:01 Et il l'a vendue à TMZ pour le marché américain.

02:12:04 Ce que l'on peut peut-être dire aussi, c'est que vous vous souvenez,

02:12:06 lorsqu'il y avait eu cette photo paparazziée, aucun magazine,

02:12:09 aucun tableau midi anglais n'avait souhaité diffuser la photo.

02:12:12 Dans comme un accord, ils avaient dit, la princesse a le droit de se reposer,

02:12:15 a le droit au repos.

02:12:16 Or là, on voit que le Sun a acheté le cliché.

02:12:19 Donc, je vous disais la dernière fois que les rapports de force

02:12:22 vont probablement changer entre Quiette et la presse.

02:12:25 On le voit déjà, puisqu'ici, la photo a été rachetée.

02:12:29 Elle est très amaigrie, vous avez raison.

02:12:31 Je suis convaincue, moi, une petite voix me dit que c'est pas officiel, certes,

02:12:36 mais elle voulait qu'on la voit.

02:12:38 C'est pour ça d'ailleurs qu'elle a fait ses courses là-bas, sinon elle aurait été beaucoup plus loin.

02:12:41 C'est déjà une opération de communication.

02:12:43 Et quelque chose me dit qu'elle va revenir très bientôt pour Pâques, la messe de Pâques.

02:12:46 Vous savez, c'est le symbole de la résurrection.

02:12:48 Eh oui, donc, ça ferait un joli symbole.

02:12:51 Je vous dis ça, bonne.

02:12:53 Merci beaucoup, Bertrand Dekkers.

02:12:55 Vous serez chez Pascal Praud tout à l'heure ?

02:12:56 Absolument.

02:12:57 Et chez Sonia Mabrouk Hamidi ?

02:12:58 Aussi.

02:12:59 Quel agenda !

02:13:01 Incroyable.

02:13:02 Merci beaucoup, Bertrand.

02:13:03 Sucre, attention, danger.

02:13:05 On en parle tout de suite avec le Dr Millau.

02:13:07 Dr Millau avec nous pour Jean-Brigitte.

02:13:20 Une enquête publiée ce matin par l'ANSES, l'Agence nationale de sécurité sanitaire,

02:13:24 révèle que sur 50 000 produits étudiés, les trois quarts contiennent un produit sucrant.

02:13:30 On parle de produits alimentaires.

02:13:32 Vous nous dites ce matin que le sucre est partout.

02:13:34 Pour commencer, un petit rappel sur le sucre.

02:13:36 On peut rappeler que le sucre, c'est indispensable, vital, essentiel.

02:13:40 C'est le carburant 1 des carburants de notre organisme.

02:13:43 Il faut qu'il soit la glycémie A1, c'est-à-dire le taux de sucre dans le sang

02:13:47 doit être à peu près de 1 g par litre de sang.

02:13:50 Mais là, on parle de quoi ? On parle de toute autre chose.

02:13:53 Il y a les produits sucrés auxquels on s'attend.

02:13:55 Les fruits, c'est sucré.

02:13:56 Le pain, c'est sucré aussi.

02:13:58 On s'y attend un petit peu moins.

02:14:00 On s'y attend un peu moins, mais quand on mange bien longtemps, on sent l'amidon qui revient, etc.

02:14:04 Donc, il y a ce que l'on sait, ce à quoi on s'attend.

02:14:08 Mais là, on parle de produits auxquels on ne s'attend pas du tout.

02:14:11 Quand vous prenez un bol de chips romain, il y a l'équivalent de plusieurs morceaux de sucre dans un bol de chips.

02:14:18 Je vous confirme, on s'y attend moins.

02:14:20 Voilà, des merguez industrielles, vous ne pensez pas que c'est sucré ?

02:14:23 Ah non ?

02:14:24 Deux, eh bien oui.

02:14:25 Une tranche de jambon, une petite tranche de poulet, un peu caramélisée par-dessus, c'est avec du sucre.

02:14:31 Dans la ratatouille, dans les petits pois...

02:14:33 Dans les petits pois ?

02:14:34 Oui, il y a du sucre dans les petits pois.

02:14:36 Je mange des petits pois hier.

02:14:37 Eh bien, et alors ? Tu veux qu'on fasse ce ratatouille de sucre ?

02:14:41 Dans la mayonnaise, dans une sauce au pistou, on parle des sucres cachés.

02:14:48 Et ils sont absolument partout.

02:14:50 Pourquoi on en rajoute ?

02:14:51 Pourquoi on en rajoute du sucre dans les petits pois ou des merguez ?

02:14:56 Je vous ai mis... Mais vous devancez tout !

02:14:59 On lui dit souvent.

02:15:00 Pourquoi ? Ce n'est pas par hasard.

02:15:03 Déjà, c'est un exhausteur de goût.

02:15:05 Ensuite, on sait que le sucre appelle le sucre.

02:15:08 Plus vous mangez sucré, plus vous avez besoin de sucre.

02:15:10 Donc, ils ne sont pas fous, non plus les industriels.

02:15:12 Mais il y a d'autres raisons.

02:15:14 Par exemple, dans une ratatouille, pourquoi dans une ratatouille, ils ajoutent du sucre ?

02:15:19 C'est pour baisser l'acidité de la tomate.

02:15:21 Moi, je fais pareil à la maison.

02:15:22 Je mets un peu de sucre pour baisser l'acidité de la tomate.

02:15:25 C'est un conservateur, le sucre.

02:15:27 Ça permet de conserver plus longtemps.

02:15:29 Dans le saucisson, il y a du sucre.

02:15:31 Pour bien le conserver un peu plus longtemps.

02:15:33 Ça améliore l'aspect aussi.

02:15:35 Et ça bloque aussi le développement de certaines bactéries.

02:15:39 On le savait avant, par exemple, chez les brûlés.

02:15:41 On mettait du sucre pour éviter les surinfections, des plaies.

02:15:44 Voilà.

02:15:45 Et c'est pour ça que dans tes merguez industriels, il reste des petits pois.

02:15:49 Non, je crois que c'était des petits pois.

02:15:51 Donc, voilà, il y a plusieurs raisons pour lesquelles on conserve.

02:15:57 En quoi c'est gênant ?

02:15:58 Alors, c'est gênant parce que c'est mauvais pour la santé.

02:16:00 Alors, je refais ma guise. Pourquoi c'est mauvais pour la santé ?

02:16:03 Trop de sucre, diabète, maladie cardiovasculaire, obésité,

02:16:08 risque de cancer aussi augmenté quand le sucre augmente.

02:16:12 Voilà.

02:16:13 Vous en avez un ?

02:16:14 Non, mais ce qu'il faut surtout, c'est changer nos habitudes.

02:16:19 Je vous ai mis quelques conseils pour éviter justement ces risques sur la santé.

02:16:24 Déjà, il faut arrêter d'habituer les enfants au sucre.

02:16:28 Dès tout petit, ça commence.

02:16:30 Il ne faut pas leur donner des bonbons, des biscuits industriels.

02:16:34 Alors, je sais que ça paraît facile à conseiller,

02:16:37 mais c'est vrai que rien ne vaut le fait maison.

02:16:39 Ça, c'est important.

02:16:41 Privilégiez l'eau.

02:16:43 Dans toutes les boissons, il y a du sucre.

02:16:46 Les jus d'orange, on en avait parlé l'autre jour.

02:16:48 Les jus de pomme.

02:16:49 Non, les enfants, vous les habituez à boire de l'eau.

02:16:52 Après, petit moment festif pour rompre l'ordinaire,

02:16:55 on peut leur donner une petite boisson marron dans une canette rouge,

02:16:58 mais il faut que ce soit exceptionnel.

02:17:01 Il faut que tous les jours, ils boivent de l'eau.

02:17:04 Il ne faut pas mettre du soda ou des jus de fruits,

02:17:06 parce que les gens ont l'impression que ce n'est pas du soda, c'est du jus de fruits.

02:17:09 Non, dans les jus de fruits, il y a beaucoup de sucre.

02:17:11 Et on boit de l'eau, c'est tout.

02:17:13 On limite les plats industrialisés, je l'ai dit,

02:17:15 puisque dans les plats industrialisés, il y en a absolument partout.

02:17:19 Si on peut, on privilégie le fait maison.

02:17:22 Et on lit les étiquettes.

02:17:24 Dès que vous voyez "ose", "ole" ou "sirop", c'est qu'il y a du sucre.

02:17:28 - C'est quoi "ose" au Z ?

02:17:30 - Tout ce qui se termine par saccharose, maltose, bactitol, tout ça.

02:17:35 Tout ce qui se termine en "ose", en "ole",

02:17:37 ou alors dès que vous voyez "sirop" ou "sirop d'agave", c'est sucré.

02:17:40 "Sirop de malt", c'est sucré.

02:17:42 On lit les étiquettes.

02:17:44 Le Nutri-Score, vous savez le petit truc avec les couleurs,

02:17:47 tient compte aussi du taux de sucre.

02:17:49 Vous pouvez regarder le Nutri-Score, si c'est A et B,

02:17:51 c'est qu'il n'y a pas trop de sucre dedans.

02:17:53 Voilà quelques conseils.

02:17:54 Mais méfiez-vous, les sucres cachés sont partout, même dans les petits pois.

02:17:58 - Détendez-vous, confortablement installé.

02:18:02 C'était votre programme avec les fauteuils et canapés Stressless.

02:18:07 - 9h moins 10, merci d'avoir débuté votre journée avec nous.

02:18:11 On se retrouve demain matin dès 5h55 avec toute l'équipe dans un instant.

02:18:14 C'est l'Hors des pros avec Pascal Prost et tous ses invités.

02:18:17 Belle journée à vous sur CNews. A demain.

02:18:19 ♪ ♪ ♪

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À suivre

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