SMART PATRIMOINE - Emission du mercredi 6 mars

  • il y a 6 mois
Mercredi 6 mars 2024, SMART PATRIMOINE reçoit François-Xavier Legendre (Associé, Rhetores) , Matthieu Silva Santos (Directeur de l'offre et de l'ISR, Goodvest) , Benjamin Magny (Associé et directeur du développement, La Financière d’Orion) et Anna Cohen (Gérante, EXTENDAM)

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00:00 [Musique]
00:08 Bonjour à tous et bienvenue dans Smart Patrimoine.
00:10 Smart Patrimoine, l'émission qui vous accompagne dans la gestion de vos finances personnelles
00:14 mais l'émission qui décrypte également avec vous les enjeux et les actualités du secteur de la gestion de patrimoine.
00:19 Une émission que vous pouvez retrouver tous les jours sur Bsmart, sur bsmart.fr, sur les réseaux sociaux de Bsmart.
00:25 Et bien sûr, vous pouvez nous écouter en podcast sur toutes les plateformes de podcast.
00:30 Au sommaire de cette édition, nous commencerons tout d'abord avec Investir Responsable,
00:34 le rendez-vous dédié à l'investissement durable aux responsables de Smart Patrimoine.
00:37 Et en l'occurrence, nous traiterons deux sujets aujourd'hui.
00:40 Déjà, nous reviendrons sur les performances 2023 de l'ISR.
00:44 Comment analyser en tout cas ces performances lorsque l'on veut mettre un peu plus de ses propres valeurs dans ses investissements.
00:53 Nous parlerons également aussi de l'évolution du label ISR.
00:56 Quel impact cela peut-il avoir pour un acteur comme Goodvest, puisque nous en parlerons avec Mathieu Silva Santos,
01:00 directeur de l'offre et de l'ISR chez Goodvest.
01:03 Nous enchaînerons ensuite avec Enjeu Patrimoine, un enjeu patrimoine consacré aux investissements dans le secteur hôtelier.
01:09 Nous en parlerons avec Anna Cohen, gérante chez Extendam, mais aussi avec François-Xavier Legendre,
01:13 associé gérant chez Dauphine Patrimoine, ce qui nous donnera l'occasion de regarder le marché de l'immobilier dans son ensemble,
01:18 mais surtout la réaction du marché hôtelier dans ce marché de l'immobilier.
01:22 Un marché hôtelier qui fait figure de résistance dans ce marché immobilier quand il arrive à se transformer.
01:27 Nous en parlerons avec nos deux experts.
01:29 Et puis enfin, dans la troisième partie de l'émission, dans l'œil du CGP, nous aurons le plaisir de recevoir Benjamin Mani,
01:33 associé et directeur du développement de la financière d'Orion, pour parler encore une fois de l'évolution du label ISR.
01:40 On se retrouve tout de suite sur le plateau de Smart Patrimoine.
01:47 Investir responsable, donc le rendez-vous dédié à l'investissement durable aux responsables de Smart Patrimoine.
01:52 Et aujourd'hui, nous avons le plaisir de recevoir sur le plateau de Smart Patrimoine, Mathieu Silva-Santos.
01:56 Bonjour Mathieu Silva-Santos.
01:57 Bonjour.
01:58 Vous êtes directeur de l'offre et de l'ISR chez Goodvest.
02:01 Goodvest qui propose des produits d'assurance vie ou de plan épargne-retraite avec un engagement,
02:08 je crois c'est d'être aligné sur les accords de Paris.
02:11 Donc, globalement, une sélectivité particulière des fonds dans lesquels ensuite on va investir.
02:16 Deux questions quand on a fait ce choix radical.
02:19 Déjà, quand on voit les performances de l'ISR en 2023,
02:22 des performances qui n'étaient peut-être pas au rendez-vous de ce qu'on pouvait espérer post-crise Covid,
02:26 où il y a eu effectivement un normalement un petit peu pour ces sujets.
02:29 Puis d'autres éléments extérieurs sont venus peut-être grignoter un petit peu la performance de cet investissement socialement responsable.
02:39 Quand on regarde cette année, est-ce qu'on doit rassurer des potentiels clients ?
02:43 Est-ce qu'on doit élargir, diversifier son offre ?
02:45 Comment est-ce qu'on regarde ça chez Goodwest ?
02:47 Effectivement, une des raisons principales de la sous-performance de l'investissement responsable depuis 2022,
02:52 c'était notamment l'environnement de taux.
02:55 Les taux d'intérêt qui ont fortement augmenté depuis l'invasion, le conflit en Ukraine,
02:59 qui a affecté durablement les sociétés dites ESG, avec des critères environnementaux, sociaux ou de gouvernance,
03:06 parce qu'il ne faut pas oublier que ce sont des valeurs de croissance,
03:08 qui sont très sensibles finalement aux mouvements qu'il peut y avoir sur les taux d'intérêt.
03:12 Donc nécessairement, elles ont été affectées dans leur valorisation.
03:15 L'autre type de valeur qui peut être sensible aux taux d'intérêt sont les valeurs technologiques.
03:19 Alors, pour le coup, le secteur technologique a été porté sur l'année 2023 par cette magnifique...
03:24 Il y a eu des pauses, mais généralement ça reprenait.
03:26 Exactement.
03:27 Donc en 2023, on s'attendait effectivement à une reprise des marchés financiers,
03:31 après une année 2022 qui était cataclysmique pour le coup.
03:33 Oui, bien sûr.
03:34 Elle a eu lieu, cette reprise.
03:35 Néanmoins, sur l'ISR, une sous-performance qui était essentiellement due toujours aux perspectives
03:40 de baisses de taux qui s'éloignaient.
03:42 Pour le coup, on s'attendait à des baisses de taux fin 2023.
03:45 Elles n'ont pas eu lieu, compte tenu de la persistance de l'inflation.
03:47 Et les banques centrales, que ce soit américaines ou européennes,
03:50 n'ont pas voulu diminuer tout de suite leurs taux d'intérêt.
03:52 2024, quelles sont les perspectives ?
03:54 J'ai envie de dire qu'elles sont bonnes, puisqu'on laisse entrevoir justement un assouplissement monétaire.
03:59 Bien sûr. On ne sait pas quelle sera l'ampleur, mais globalement, tout le monde l'attend.
04:01 Exactement. Alors, bien évidemment, il n'aura pas lieu probablement jeudi lors de la réunion de la BCE.
04:06 On s'attend plutôt à une baisse de taux d'intérêt courant du deuxième semestre.
04:10 Et nécessairement, lorsque ces baisses de taux interviendront,
04:12 ça soutiendra finalement les valeurs liées à la transition écologique.
04:17 Alors que justement, on voit quand même qu'il y a de plus en plus de demandes du côté des clients
04:22 pour des investissements de plus en plus en phase avec leurs valeurs,
04:27 que ce soit des valeurs sociales, sociétales, environnementales ou également de gouvernance,
04:32 ça reste une classe d'actifs qui est majoritairement soumise à l'impact économique
04:37 et l'impact de la hausse des taux pour ses performances.
04:40 La demande qui est grossissante ne suffit pas potentiellement à donner plus d'éclats à la classe d'actifs.
04:48 On reste sur l'investissement financier, boursier.
04:50 Le risque, à notre sens, le risque environnemental, le risque climatique aujourd'hui,
04:54 qui est un risque financier, va valoriser finalement sur les marchés financiers.
04:57 Il va tendre à le devenir parce que l'économie est en train de changer naturellement.
05:01 Il va falloir tenir compte à la fois de son impact sur le changement climatique
05:04 et comment le changement climatique vient impacter son activité.
05:08 Mais aujourd'hui, ce n'est pas le cas.
05:09 On reste bien évidemment dépendant d'éléments exogènes,
05:12 comme une crise sanitaire, des conflits géopolitiques, bien évidemment.
05:15 On verra comment ça se passera dans 3, 4, 5, 10 ans.
05:19 Est-ce que les évolutions réglementaires à l'œuvre,
05:21 alors on va parler de l'évolution du label ISR dans un instant,
05:23 mais je le mets de côté volontairement pour le moment,
05:25 est-ce que les évolutions réglementaires, SFDR, CSRD ou autres,
05:28 sont vues comme une opportunité pour potentiellement ouvrir le champ des investissements,
05:32 potentiellement demain, et faire entrer d'autres types de valeurs plus performantes
05:36 ou peut-être moins soumises à des variations de taux de banque centrale ?
05:40 Totalement, ça va naturellement attirer finalement ce type d'investissement.
05:45 Le gros sujet, c'est quand même le label ISR, SFDR,
05:48 qui est en cours de refonte à Bruxelles pour le coup.
05:50 Mais nécessairement, les institutionnels s'intéressent de plus en plus
05:53 à l'investissement responsable.
05:55 Donc ça va soutenir finalement ce secteur d'investissement.
06:00 Après, on verra effectivement comment ça se répercute sur la valorisation dans le futur.
06:05 Le label ISR évolue, donc on est sur la deuxième version,
06:09 voire troisième, mais en l'occurrence deuxième version du label ISR,
06:13 plus ambitieux, voire plus drastique, certains disent plus exigeant, plus drastique.
06:18 Est-ce que ça va avoir un impact sur l'offre ?
06:20 Est-ce que vous allez pouvoir proposer moins de fonds par exemple,
06:22 alors chez Goodvest ou pas que, mais au global ?
06:24 Est-ce que ça suppose de regarder dans le détail chacun des fonds proposés ?
06:29 Est-ce qu'il y a une crainte de voir effectivement certains fonds
06:32 ne plus pouvoir être utilisés à des fins ISR ?
06:35 Comment est-ce que vous regardez ça chez Goodvest ?
06:37 Alors forcément, cette réforme, on l'attendait depuis un petit moment.
06:40 Alors nous, de toute façon, chez Goodvest, on avait un principe,
06:42 c'était que le label nous mettait la puce à l'oreille,
06:44 mais on allait toujours au-delà des labels,
06:45 ce qui n'était pas suffisamment exigeant à notre sens sur le plan écologique.
06:48 Donc là, cette refonte du label ISR, on l'attendait de vive voix,
06:51 enfin on l'attendait en tout cas.
06:54 La grande avancée, c'est quand même l'exclusion des énergies fossiles.
06:56 Et ça, c'est quelque chose que nous, on exclut déjà chez Goodvest depuis l'origine.
07:00 Là, pour le coup, l'exclusion des sociétés qui exploitent
07:02 des hydrocarbures non conventionnels ou du charbon,
07:04 et des sociétés qui développent de nouveaux projets d'exploration,
07:08 d'exploitation ou de raffinage liés aux énergies fossiles,
07:11 c'est une énorme avancée pour le coup.
07:12 Donc nous, on va avoir toujours la même logique.
07:14 On se base sur une méthodologie scientifique.
07:17 Il ne faut pas oublier que le climat, c'est une affaire de science.
07:19 Donc on a toujours cette volonté de justement analyser nos investissements
07:23 au regard typiquement de leur empreinte carbone,
07:25 de leur alignement avec l'accord de Paris,
07:27 et des exclusions de secteurs néfastes qui, à notre sens,
07:30 ne sont pas compatibles avec les objectifs climatiques,
07:32 notamment fixés par l'accord de Paris.
07:33 On pense notamment, par exemple, aux énergies fossiles.
07:36 Le GIEC l'a rappelé il n'y a pas si longtemps,
07:38 plus aucun projet fossile ne doit sortir si on veut respecter ces objectifs.
07:41 Sur le sujet offre, on sait que suite à l'évolution du label,
07:45 enfin aux annonces d'évolution du label ISR,
07:47 il y a notamment une étude de Morningstar qui est sortie
07:49 qui disait qu'un certain nombre de fonds allaient potentiellement sortir du scope du label ISR.
07:53 Quand on propose une offre d'investissement socialement responsable,
07:57 est-ce qu'on se questionne un petit peu sur
07:59 est-ce qu'on aura suffisamment de choses à proposer demain à nos clients ou pas forcément ?
08:02 C'est plus de 50% des fonds aujourd'hui labellés ISR
08:05 qui seraient inéligibles au nouveau référentiel.
08:08 Alors attempérer en fonction des encours, effectivement.
08:10 C'est 50% des fonds, mais peut-être pas 50% des encours.
08:12 Mais 50% des fonds, c'est beaucoup, effectivement.
08:14 C'est énorme.
08:15 C'est beaucoup. Aujourd'hui, d'ailleurs, il y avait cette étude de Morningstar,
08:18 il y a l'étude d'Epsor également qui a montré que plus que 50% des fonds labellisés
08:22 aujourd'hui ne seraient pas éligibles au nouveau référentiel.
08:24 On se pose ces questions naturellement.
08:26 Nous, on observe encore des axes d'amélioration, même sur ce nouveau référentiel.
08:30 Pour le coup, nous, on se focalise beaucoup sur les plans de transition,
08:33 sur l'alignement finalement des entreprises avec l'accord de Paris,
08:37 avec ses objectifs climatiques.
08:38 Même, on parle beaucoup des énergies fossiles ou autres.
08:41 Mais à notre sens, tous les secteurs doivent transiter.
08:43 Donc nous, nécessairement, cette refonte, elle va faire l'objet d'une réanalyse de tous nos fonds.
08:47 Et de toute façon, on réanalyse régulièrement tous les 6 mois l'ensemble de notre univers d'investissement
08:51 pour le mettre à jour.
08:53 Néanmoins, comme d'habitude, c'est toujours la même chose.
08:55 Le label, ce n'est pas le premier critère.
08:57 Nous, le critère, c'est une méthodologie scientifique.
09:00 Un indicateur qui, à notre sens, est le plus abouti qu'est le CO2 aujourd'hui, pour le moment,
09:04 pour analyser nos fonds.
09:06 Donc nécessairement, ça va entraîner une réanalyse,
09:08 mais ça ne sera pas le seul critère pour revoir notre offre dans sa globalité.
09:11 Merci beaucoup, Mathieu Silva-Santos, de nous avoir accompagné dans Smart Patrimoine.
09:14 Je rappelle que vous êtes directeur de l'offre et de l'ISR chez Goodvest.
09:16 Merci beaucoup.
09:17 Et quant à nous, on se retrouve tout de suite dans Enjeu Patrimoine.
09:20 Et nous enchaînons à présent avec Enjeu Patrimoine.
09:27 Nous allons nous intéresser ensemble aux investissements dans le secteur de l'hôtellerie,
09:32 dans la grande famille des investissements en immobilier.
09:36 L'hôtellerie montre une certaine résistance en ce qui concerne ses performances.
09:41 Et pour en parler, nous avons le plaisir de recevoir sur le plateau de Smart Patrimoine, Anna Cohen.
09:45 Bonjour Anna Cohen.
09:46 Bonjour.
09:47 Vous êtes gérante chez Extendam et à vos côtés, nous avons le plaisir d'accueillir également François-Xavier Legendre.
09:51 Bonjour François-Xavier Legendre.
09:52 Bonjour Nicolas.
09:53 Vous êtes associée chez Rettores.
09:55 Alors on va commencer avec vous, Anna Cohen.
09:57 On avait déjà parlé du sujet des investissements dans l'hôtellerie il y a quelques mois,
10:02 voire quelques années, si je ne dis pas de bêtises.
10:05 On est début 2024, on est dans un environnement de taux élevés.
10:09 On entend très régulièrement l'impact que cet environnement de taux élevés a sur les investissements en immobilier au sens large,
10:16 avec notamment effectivement le résidentiel ou le bureau.
10:19 L'hôtellerie résiste pour le coup mieux que le reste aujourd'hui, Anna Cohen.
10:23 Croise les doigts.
10:24 Pour l'instant, oui.
10:26 En fait, l'hôtellerie, on oublie que c'est quand même… on valorise les hôtels sur un Ibidar,
10:31 donc j'ai l'impression qu'on a la discussion à chaque fois.
10:33 Donc évidemment que la chance qu'on a, c'est que l'inflation est répercutable à les prix moyens.
10:39 On arrive un tout petit peu quand même à stabiliser les effets de l'inflation, en tout cas sur les coûts, donc sur les taux d'intérêt.
10:45 Les effets néfastes restent plus mitigés sur des produits hôteliers.
10:51 Quand vous dites qu'on valorise effectivement sur un Ibidar, c'est-à-dire qu'on valorise les murs et l'activité économique derrière,
10:58 et c'est ce qui fait qu'il y a peut-être une meilleure résistante que lorsque l'on va juste regarder la valorisation de l'actif immobilier ?
11:02 Oui. En fait, on a vu des études, c'est assez intéressant, on a vu des études, en fait tout part du prix moyen d'un hôtel,
11:08 et on a vu des études qui ont été faites qui montraient que l'évolution de l'inflation, que le prix moyen évoluait toujours un tout petit peu au-dessus de l'inflation.
11:17 Ce qui permet aux hôtels d'être assez résistants en termes de valorisation et de pouvoir assumer un coût de la dette un petit peu plus haut.
11:28 Et puis on swap, on met des caps, des tunnels.
11:32 Mais ça veut dire globalement que, quand on parle d'inflation, ça veut dire que l'activité hôtelière au sens large a cette capacité de faire passer des hausses de prix de manière régulière ?
11:42 On voit des hausses de prix depuis 2022-2023 qui sont des hausses de prix continuelles sur toutes les typologies d'actifs et dans toutes les régions quasiment.
11:53 Donc il n'y a pas de courant aujourd'hui d'hôtels qui marchent et d'autres qui ne marcheraient pas, comme on peut le voir dans le bureau par exemple,
11:59 où l'emplacement va avoir une incidence plus ou moins grande. Dans l'hôtellerie, non, ce n'est pas exactement la même chose.
12:04 De manière générale, on a quand même des hôtels qui ont des belles performances.
12:08 Donc ils arrivent tous à augmenter leur prix et globalement ça fonctionne ? C'est ce qu'il faut comprendre.
12:12 Tous, je ne sais pas, mais la majorité.
12:14 En tout cas oui, c'est ce qu'on voit et quand on regarde toutes les tendances, ce que MKG publie, on voit quand même qu'il y a une hausse des prix moyens,
12:22 une stabilité des taux d'occupation, même une hausse sur certaines villes des taux d'occupation qui est là.
12:32 François-Xavier Le Gendre, avec votre vision, plus conseiller en gestion de patrimoine entre autres,
12:38 et donc potentiellement de recherche des meilleurs investissements ou des meilleures offres d'investissement pour vos clients.
12:46 Comment est-ce que vous regardez ce secteur hôtelier qui fait figure de résistance finalement aujourd'hui dans le monde immobilier ?
12:53 En fait, ce qu'on a vu, c'est qu'il y a eu une résistance incroyable juste après le Covid, puisqu'on a vu que finalement l'hôtellerie avait rebondi,
12:59 alors que les bureaux, on évoquait tout à l'heure, n'avaient pas rebondi.
13:01 Et en fait, on s'est beaucoup interrogé sur ces questions et on voit que le monde de l'hôtellerie a changé avec la digitalisation.
13:08 C'est-à-dire qu'avant l'hôtelier, on en rencontre encore tous les jours, qui sont en train encore de gérer leur taux de remplissage avec un petit cahier à la main.
13:16 Et puis, il y en a d'autres qui utilisent maintenant énormément d'outils, des logiciels qui permettent de remplir les hôtels en permanence.
13:21 Un hôtel doit être toujours rempli. Donc si on est dans une phase de base-zoo quelque part où il y a peu de touristes, il va baisser les prix.
13:28 Et en période, il peut ajuster comme les JO, ce genre de choses qui arrivent. Ils vont pouvoir majorer leurs prix et donc être tout le temps rentables.
13:35 Et on se rend compte que l'hôtel...
13:39 Donc ils ont plus de levier quelque part, les hôtels ? Est-ce que les clients restent maximum une semaine, contrairement aux bureaux où les clients sont là sur...
13:45 Ils restent pas une semaine, les clients.
13:47 Ils sont plus autonomes qu'ils n'étaient avant. C'est-à-dire qu'avant, il y avait besoin même de touristes qui arrivaient, qui venaient de l'étranger.
13:53 Donc il fallait qu'ils aient des accords avec les tours opérateurs.
13:55 Aujourd'hui, avec les systèmes de réservation, ils peuvent dire "je veux me spécialiser sur l'Allemagne" et ils vont avoir des clients allemands qui viennent.
14:01 Donc le taux de remplissage s'est transformé.
14:04 Puis après, il y a toute une nouvelle histoire, ce qu'on évoquait tout à l'heure, qui était le lifestyle.
14:08 C'est-à-dire que les gens veulent des hôtels différents.
14:10 Excusez-moi, mais je pense que ça fait quand même longtemps que les hôtels sont digitalisés.
14:13 Le groupe accord, tout ce qui est services de revenu management, c'est ce que vous décrivez.
14:18 Je ne connais aucun hôtel qui fait ça à la main. Ça fait 20 ans que je...
14:22 Alors en fait, c'est parce que...
14:25 Transition digitale des hôtels, c'est ce que vous voulez dire, effectivement, d'utiliser...
14:28 En fait, je suis en train de vous parler des cibles que chez Retores on cherche.
14:30 C'est-à-dire qu'on cherche des petits hôtels qui font entre 30 et 50 chambres.
14:34 Et ce qu'on est en train de faire des offres sur des hôtels de ce type-là, où là il y a de la marge.
14:37 Puisqu'en fait, on va transformer. On achète un fonds de commerce et on le transforme.
14:41 C'est ce qu'on va offrir à nos clients.
14:43 Donc des hôtels qui n'ont pas commencé leur transformation.
14:45 Qui l'ont mal faite.
14:46 D'accord.
14:47 Et qui ont terminé parce que c'est une population qui est vieillissante.
14:49 On peut parler longtemps, mais je veux dire...
14:51 Il y a des opportunités incroyables.
14:52 Donc des plus petits hôtels peut-être qui ne dépendent pas de chaînes ou autres.
14:56 Mais le sujet, Anna Cohen, "transformation de l'hôtellerie", justement, c'est un vrai sujet.
15:02 Parce que François-Xavier Le Gendre commençait à en parler.
15:05 On voit, alors, dans les centres-villes, je ne connais pas tous les hôtels, effectivement, en France ou dans le monde.
15:10 Mais dans les centres-villes, des hôtels qui commencent à avoir plusieurs usages.
15:13 C'est-à-dire qu'on va dormir à l'hôtel, mais on va travailler à l'hôtel.
15:16 On a des offres de co-working de plus en plus dans certains hôtels.
15:18 On va déjeuner dans certains hôtels, donc avec des offres de restauration qui ne sont plus que pour les clients de l'hôtel.
15:23 Est-ce que c'est ça aussi la manière dont il faut analyser le secteur hôtelier en se disant
15:28 qu'il faut qu'il soit capable de n'être plus qu'un hôtel, mais un lieu de vie, comme le disait François-Xavier Le Gendre ?
15:32 Alors, je pense qu'on aime tous les lieux de vie.
15:34 On aime tout ça.
15:36 Mais alors, à Paris, dans tous les petits hôtels, ils n'ont pas la capacité d'offrir cette typologie de service.
15:42 Et ensuite, on voit évidemment plein de concepts qui maintenant commencent à être matures.
15:47 Du Mamach Alter, Hoxton, de l'autographe pour Marriott.
15:52 Enfin, je les passe à peu près tous.
15:54 Les vocaux où, oui, effectivement, il y a de la restauration, il y a des lieux de vie.
15:58 On peut y travailler, on peut faire plein de choses.
16:00 En fait, l'ensemble est beaucoup plus agréable.
16:04 Bien sûr.
16:05 Et fait que les gens ont envie de rester et ont envie de rester au rez-de-chaussée, en fait.
16:08 Et donc, de créer de la vie dans les hôtels.
16:10 Je crois qu'on le voit.
16:12 Ça fait un petit moment.
16:14 Et même avant Covid, en fait, on avait quand même une bonne idée que tout ça se dessinait.
16:18 Mais donc, ça veut dire que globalement, aujourd'hui, quand on parle d'hôtels,
16:23 quand on parle à des épargnants d'investissement dans les hôtels,
16:26 on ne parle plus de la même chose qu'il y a 10 ans.
16:28 Et qu'il faut intégrer que les hôtels dont on parle aient suivi cette tendance-là.
16:33 C'est ça ? C'est une manière de résister ?
16:35 Ou pas forcément ? Ou c'est juste une tendance parmi d'autres dans le secteur hôtelier ?
16:38 Je pense que c'est une tendance parmi...
16:41 En fait, c'est quand on peut le faire et qu'on a des grands espaces,
16:44 et donc sur des choses qui sont peut-être un tout petit peu plus...
16:47 Enfin, qui sont à partir du 4 étoiles.
16:49 Oui, on le fait.
16:50 On a envie de faire des choses qui soient agréables, qui soient agréables pour le client,
16:53 sympathiques pour tout, qui tirent les prix moyens.
16:55 Parce qu'en fait, c'est surtout le but, c'est de tirer les prix moyens.
16:58 Et on le fait quand on peut le faire.
17:00 Et quand on voit l'émergence de toutes ces enseignes.
17:02 Lifestyle, notamment, on regarde, et Nice Morts, à Core,
17:06 qui est une branche qui ne fait que du lifestyle, qui sont pris en gestion,
17:09 on voit que c'est quand même une tendance très importante,
17:12 et qui permet de valoriser aussi un actif,
17:15 et de renouveler le parc hôtelier de manière générale en France ou en Europe,
17:19 avec une qualité d'actif un peu supérieure.
17:21 Je veux dire, c'est pas qu'elle est supérieure par rapport à ce qu'elle était,
17:24 mais comme une partie du parc est vieillissant,
17:27 pour avoir toutes ces jolies enseignes, on fait des travaux,
17:30 ça devient beaucoup plus agréable,
17:32 et ça permet d'améliorer le parc hôtelier, entre autres.
17:37 François-Xavier Le Gendre, vous nous avez parlé tout à l'heure de la stratégie de Rétores,
17:41 ce qui m'amène à une question plus épargnant.
17:43 Quand on veut, en tant qu'épargnant, s'exposer à la thématique investissement hôtelier,
17:49 on fait ça via des fonds ? Je parle d'épargner en particulier.
17:54 En fait, on a plusieurs typologies de clients.
17:57 On a le client classique qui se dit, j'ai envie de faire partie d'un club d'île
18:01 qui peut investir 100 000 euros.
18:03 À ce moment-là, on va pouvoir l'intégrer.
18:05 Il existe beaucoup d'offres sur le marché, notamment les vôtres,
18:08 dans lesquelles on peut les amener pour investir avec des rentabilités assez sympathiques.
18:14 On peut aller vers des solutions comme nous,
18:17 des opérations précises pour une personne, deux personnes ou une famille,
18:21 où on va acheter un hôtel et mettre toutes les en main.
18:24 Il y a d'autres solutions où on a beaucoup de chefs d'entreprise
18:27 qui ont besoin de réemployer, avec le 150 obétaire.
18:31 Ils ont vendu leur entreprise, ils ont besoin de réemployer une partie des capitaux.
18:35 Donc là, on parle d'entrepreneurs qui ont vendu leur entreprise et qui réinvestissent.
18:39 Ils sont très intéressés de réinvestir dans ce type d'actifs parce que c'est résilient,
18:43 ça donne un bon rendement, une bonne visibilité.
18:46 Et ces personnes-là, si je parle spécifiquement, on investit via des fonds ?
18:51 Parce que devenir hôtelier, ça ne se repropose pas pour tout épargnant qui existe
18:55 ou qui a envie de s'exposer à la thématique hôtellerie.
18:58 En fait, c'est vraiment du client en main.
19:00 C'est-à-dire qu'on achète pour lui. C'est sa holding qui va acheter l'hôtel.
19:04 Et donc, on va utiliser des outils, des structures qui vont organiser la gestion de l'hôtel.
19:10 C'est surtout pas lui qui va se mettre aux commandes.
19:13 Donc, ou via des fonds ou en investissant dans l'activité d'un autre,
19:18 si je comprends bien, mais ce n'est pas les mêmes tickets d'entrée.
19:20 Ce n'est pas du tout les mêmes tickets puisqu'on est sur des tickets,
19:22 un hôtel de 40, 50 chambres, c'est 10 millions d'euros.
19:25 Donc, vous voyez, c'est une, deux personnes. C'est des belles sessions d'entreprise.
19:29 Donc, on a un petit peu toute la palette, en fait.
19:32 Anna Cohen, si on se projette un petit peu sur l'avenir,
19:36 alors je repars toujours du contexte économique, même s'il a une incidence plus ou moins grande
19:39 sur toutes les classes d'actifs et j'ai l'impression que sur l'hôtellerie,
19:41 effectivement, les incidences ne sont pas forcément les mêmes.
19:43 Mais globalement, on est en début d'année 2024.
19:48 On a beaucoup d'experts, si ce n'est la totalité de la place financière,
19:52 qui s'attend à ce qu'il y ait des baisses de taux pratiquées par les banques centrales cette année.
19:56 L'inflation devrait potentiellement continuer à dégonfler,
19:59 même si le rythme laisse encore place à débat.
20:05 Est-ce que cela peut avoir une incidence dans un sens ou dans l'autre pour le secteur de l'hôtellerie ?
20:09 Nous, on est ravis quand les taux y baissent, un peu pour tout le monde.
20:11 On a quand même fait beaucoup d'investissements, que ce soit de l'hôtellerie ou de toute autre classe d'actifs,
20:19 sur des taux d'intérêt très bas pendant des années, avec des leviers qui étaient très hauts.
20:23 Cela a quand même aidé sur l'hôtellerie.
20:26 Aujourd'hui, de toute évidence, on a toujours été, en tout cas,
20:30 mais pour trouver les rendements attendus, on cherche plein d'idées de création de valeur
20:38 avec différents types de projets qui permettent d'avoir des tailleries plus hautes.
20:42 Mais la baisse des taux aidera obligatoirement et naturellement.
20:47 On se rappelle que personne ne va avoir des taux d'intérêt.
20:49 Parce que même dans un contexte avec des taux plus élevés,
20:53 et donc potentiellement avec une baisse des valorisations juste de l'immobilier,
20:57 ça ne suffit pas à aller chercher les rendements qu'on veut servir pour les années futures ?
21:01 Je n'ai pas l'impression que les prix de l'immobilier ou de l'hôtellerie en général aient tellement baissé.
21:08 On a vu pendant le Covid, les soldes, c'est un grand mot,
21:12 mais il y avait un petit peu de discount du 9%, ce n'est pas non plus le bout du monde.
21:17 Et puis ça a bien repris.
21:19 Aujourd'hui, je n'arrive pas à voir des vraies baisses de valeur à cause de la montée des taux d'intérêt.
21:24 Il faut bien négocier et trouver d'autres moyens de création de valeur.
21:30 Et de structuration aussi.
21:33 François-Xavier Le Gendre, pour finir.
21:35 Complètement, ce point de vue, c'est que les investisseurs se sont rendus compte que c'était une classe d'actifs résiliente.
21:39 À partir de ce moment-là, ils veulent tous l'acheter.
21:41 Autant sur les bureaux, ça a été plus compliqué, mais là, ils ont vu ce qui s'est passé.
21:45 Ils ont vu qu'il y avait eu des PGE, que le gouvernement avait aidé.
21:48 Donc finalement, il n'y a pas eu de faillite hôtelière particulière.
21:52 En tout cas, s'il y en a eu, c'est celle qui devait de toutes les manières avoir lieu.
21:55 Il n'y a pas eu d'incidence supplémentaire, que ce soit en lien avec le Covid ou la hausse des taux.
22:00 Les hôtels ont été soutenus par les PGE.
22:02 Et ceux qui n'avaient pas les moyens d'être soutenus, c'est parce qu'ils n'avaient pas des bilans assez solides.
22:06 Ils n'étaient déjà pas très bien financièrement.
22:11 Merci beaucoup, Anna Cohen, gérante chez Extendam.
22:14 Merci François-Xavier Le Gendre, associée chez Retores.
22:16 Merci à vous deux.
22:17 Et quant à nous, on se retrouve tout de suite dans l'œil du CGP.
22:24 Et pour finir, l'œil du CGP.
22:26 Dans Smart Patrimoine, nous avons le plaisir d'accueillir en plateau Benjamin Mani.
22:30 Bonjour Benjamin Mani.
22:31 Bonjour Nicolas.
22:32 Bienvenue sur le plateau de Smart Patrimoine, associé et directeur du développement de la financière d'Orion.
22:35 Nous allons parler ensemble aujourd'hui de l'évolution du label ISR.
22:39 Nous l'avons découvert en décembre.
22:42 Il est en application depuis le 1er mars.
22:44 On parle de 1200 fonds labellisés, soit à peu près 800 milliards d'euros de capitalisation.
22:51 Quand on parle du nouveau label ISR, on parle de quoi concrètement Benjamin Mani ?
22:55 Alors déjà, qu'est-ce que c'est faire de l'ISR ?
22:59 Il y a toujours des acronymes qui se mélangent.
23:01 Il y a l'ISR, la RSE, l'ESG.
23:04 Et on ne sait pas très bien, souvent les clients se perdent.
23:06 Faire de l'investissement socialement responsable, c'est juger de la responsabilité sociale d'une entreprise.
23:12 Donc RSE, je l'évalue selon trois piliers.
23:16 Environnement, social, gouvernance.
23:19 Le fameux ESG.
23:20 Ce fameux triptyque ESG me permet d'évaluer la RSE d'une entreprise.
23:26 Et donc si je fais rentrer ce critère en compte dans mon scénario d'investissement,
23:31 alors je fais de l'investissement socialement responsable.
23:33 Voilà ce que je fais quand je fais de l'ISR.
23:34 Maintenant le label est là pour attester de ce processus.
23:39 Le label c'est un process.
23:41 Quand je demande le label ISR, qu'est-ce que ça veut dire dans mes fonds ?
23:44 Je respecte un process qui est 1) je pratique l'exclusion.
23:48 Donc je réduis mon univers d'investissement.
23:51 2) j'applique ces piliers ESG, donc je fais une analyse extra financière de mes entreprises.
23:59 Donc j'ajoute des restrictions, pas seulement financières, mais extra financières.
24:05 Ensuite je contrôle mon risque, c'est-à-dire que toutes ces restrictions que j'ai mises de manière extra financière,
24:09 je vérifie qu'elles sont totalement en accord avec ce que j'ai fixé.
24:13 Et sinon je peux, le cas échéant, les sortir de mes fonds.
24:16 Je suis un actionnaire responsable, c'est-à-dire que j'ai le droit de vote,
24:20 donc je vote et j'engage avec les entreprises.
24:23 Et enfin je reporte, c'est-à-dire que je dis ce que je fais et je donne au client final
24:28 à quel point mon fonds respecte et comment le label ISR.
24:36 Le label ISR évolue.
24:38 Les principaux changements qu'il faut avoir en tête lorsqu'on doit proposer des fonds labellisés à ses clients ?
24:43 Le principal changement, il est sur l'exclusion.
24:46 C'est-à-dire que jusqu'à présent, on devait réduire de 20% notre univers, il passe à 30%.
24:50 Et surtout, on enlève le secteur des énergies fossiles.
24:54 C'est-à-dire que dès qu'il y a de l'exploration, c'est terminé.
24:58 Donc ça veut dire quoi ?
24:59 Ça veut dire que maintenant, on ne peut plus avoir Total dans le label ISR.
25:02 Et ça, c'était très controversé parce qu'avant, le label ISR, c'était un grand mélange et personne n'était content.
25:09 Alors que vous aviez les investisseurs puristes qui voulaient vraiment un investissement socialement responsable.
25:14 Ils trouvaient que ce n'était pas assez.
25:15 Ils ne comprenaient pas pourquoi Total était dans leur fonds.
25:17 Et vous aviez les gens pour lesquels c'était moins important et qui voulaient aller beaucoup plus loin dans leurs investissements.
25:23 Donc là, on a quelque chose de beaucoup plus pur sur le label qui va satisfaire les gens qui sont vraiment concernés par le sujet.
25:29 Et vous aurez des fonds "plus conventionnels" qui continueraient à mettre des valeurs de prospection dans leur fonds.
25:37 Je reprends vos mots. Un label ISR plus pur, est-ce que c'est une bonne ou une mauvaise nouvelle pour l'épargnant final qui veut mettre en place une stratégie ISR ?
25:48 L'épargnant final, quand il est convaincu, vraiment, souvent il est prêt à abandonner une partie de la rentabilité.
25:57 Mais de toute façon, pour moi, ce n'est pas la question.
26:00 L'ISR, ça veut dire quoi ?
26:02 Ça veut dire qu'on respecte l'environnement, le social et la gouvernance.
26:07 Le réchauffement climatique, pour parler de lui, ce n'est pas des gens qui s'opposent, ceux qui y croient, versus ceux qui n'y croient pas.
26:13 C'est un fait scientifique, rapport après rapport du GIEC.
26:17 Donc c'est un événement sûr et certain.
26:19 Donc le fait que depuis deux ans, parce qu'il y a eu des événements forts de conflits en Europe qui ont fait que ce qui a fonctionné, grosso modo, c'était quoi ?
26:27 Les énergies et les armes ?
26:29 Là, vous mentionnez les performances qui ont eu du mal sur justement les sujets ISR.
26:34 Mais ça, c'est sur ces deux dernières années.
26:36 Mais sur le long terme, vu que c'est un événement certain, le réchauffement, bien sûr que ça va fonctionner.
26:40 J'en suis convaincu.
26:41 D'ailleurs, si vous regardez beaucoup plus long, et c'est ce qu'il faut faire quand on est dans un investissement action, on est sur le long terme,
26:47 vous regardez que les fonds qui sont bien notés, les valeurs bien notées en ISR ont des performances bien supérieures aux fonds classiques.
26:55 Merci beaucoup, Benjamin Mani, de nous avoir accompagné dans l'œil du CGP sur Smart Patrimoine.
26:59 Je rappelle que vous êtes associé et directeur du développement de la financière d'Orion.
27:02 Merci beaucoup.
27:03 Merci Nicolas.
27:04 Et quand à nous, on se retrouve très vite sur Bsmart.
27:05 [Musique]