Mercredi 5 juin 2024, SMART PATRIMOINE reçoit Aldo Sicurani (Expert des investissements en bourse, FAIDER) , François-Xavier Soeur (Président Fondateur, Terrae Patrimoine) , Frédéric Fiore (Fondateur, Logical Pictures) et Vincent Grard (Directeur général France, Trade Republic)
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Bonjour à tous et bienvenue dans Smart Patrimoine, Smart Patrimoine l'émission qui vous accompagne
00:12dans la gestion de vos finances personnelles mais l'émission qui décrypte également
00:15avec vous les enjeux et les actualités du secteur de la gestion de patrimoine, une
00:19émission que vous pouvez retrouver tous les jours sur Bismarck, sur Bismarck.fr, sur les
00:23réseaux sociaux de Bismarck et bien sûr vous pouvez nous écouter en podcast sur toutes
00:27les plateformes de podcast. Au sommaire de cette édition, nous commencerons tout d'abord
00:32avec Patrimoine Passion, le rendez-vous dédié aux investissements plaisir, passion ou alternatif
00:36de Smart Patrimoine et aujourd'hui nous tenterons de comprendre ensemble comment investir dans
00:41le cinéma au travers d'un fonds d'investissement. Nous aurons le plaisir de recevoir dans un
00:44instant pour en parler Frédéric Fior, le fondateur de Logical Picture, ce sera donc
00:49la première partie de l'émission. Nous enchaînerons ensuite avec un enjeu patrimoine consacré
00:54à cette tendance constatée par l'AMF, cette baisse des frais de gestion et des frais
01:00de courtage en moyenne. Nous rentrerons dans le détail pour voir si c'est vrai sur tous
01:04les types d'investissement. Nous en parlerons avec Vincent Graar, directeur général de
01:09France de Traite République mais aussi avec Aldo Sicurani, expert des investissements
01:13en bourse au sein de la FEDER et puis enfin dans la troisième partie de l'émission,
01:18dans l'œil du CGP, nous aurons le plaisir de retrouver François-Xavier Seur, président
01:22fondateur du cabinet Terraet Patrimoine qui s'étonnera de voir que certains proposent
01:28encore des placements avec 20% annuels en capital garanti et qui nous expliquera si
01:34c'est réellement possible. On se retrouve tout de suite sur le plateau de Smart Patrimoine.
01:42Et c'est parti pour Patrimoine Passion, le rendez-vous dédié aux investissements.
01:46Plaisir, passion ou alternatif de Smart Patrimoine, nous avons le plaisir d'être aujourd'hui
01:50en plateau avec Frédéric Fior. Bonjour Frédéric Fior.
01:52Bonjour Nicolas. Bienvenue sur le plateau de Smart Patrimoine. Vous êtes fondateur
01:56de Logical Picture. Avec vous, on va parler d'investissement dans le cinéma mais d'une
01:59manière un peu différente de ce qu'on voit d'habitude dans Smart Patrimoine. D'habitude,
02:03on parle d'investissement dans le cinéma au travers de Sofica, de société de financement
02:07du cinéma et de l'audiovisuel. Vous êtes à la tête d'un fonds d'investissement qui
02:11investit dans le cinéma, donc pas d'avantage fiscal mais obligation de performance. C'est
02:17bien résumé ? Exactement, c'est très bien résumé. Effectivement, en Logical Picture,
02:22c'est la société de gestion qui gère Logical Content Ventures qui est notre deuxième fonds.
02:25On a fait un premier fonds fermé en 2022 qui a opéré sur 4 ans, qui a investi dans
02:3120 films et effectivement qui a fait une perte de 8,5 en théorie, les conditions du nouveau
02:36fonds. Pour répondre à votre question, oui, on peut faire de l'affaire dans le cinéma.
02:41Il faut essayer de rationaliser l'investissement et c'est pour ça que la boîte s'appelle
02:45Logical Picture d'ailleurs. Comment on fait pour investir dans le cinéma quand on a une
02:48sorte d'obligation de performance comme un fonds d'investissement ? Il peut y avoir
02:51des bonnes et des mauvaises années, ça existe quand on investit dans les entreprises ou
02:54sur les marchés financiers mais comment est-ce qu'on change d'approche quand on investit
02:58au travers d'un fonds dans le cinéma ? Oui, l'avantage du cinéma c'est que le sous-jacent
03:02est très particulier, il est complètement décorrélé des marchés. C'est un vrai sous-jacent
03:07alternatif, c'est-à-dire qu'en fait, ce n'est pas comme dans la bourse où il peut
03:11y avoir des mauvaises années ou des bonnes années. Là, pour le coup, c'est vraiment
03:14la perf du gérant qui va faire la perf. On applique stricto sensu les méthodes du prêt
03:20à être écouté, c'est-à-dire qu'en fait, il faut avoir un grand choix de projets
03:25sur lesquels investir, donc un grand sourcing. Aujourd'hui, on reçoit entre 700 et 800
03:29projets par an pour, à la fin, en choisir 10. Donc, il faut être très sélectif et
03:34il faut avoir une thèse d'investissement qui soit assez robuste pour pouvoir choisir
03:37des bons projets. Et alors, justement, c'est quoi la thèse d'investissement de Logical
03:40Picture ? Vous êtes beaucoup d'ailleurs à investir dans le cinéma via des fonds d'investissement.
03:44Non, des vrais fonds d'investissement structurés comme du prêt à être écouté dans le cinéma,
03:47on est une demi-douzaine en Europe. On a des fonds qui sont là depuis assez longtemps,
03:52un IPR par exemple, c'est un fond suédois finlandais qui existe depuis, qui en est au
03:57fond 3 et qui marche plutôt bien, mais qui est réservé à vraiment une clientèle très
04:02fortunée scandidave. Donc, on est relativement peu. Et là, la thèse d'investissement chez
04:09nous, elle est assez simple, c'est on se focalise sur des films internationaux. Donc, on essaie
04:15de ne pas mettre tous nos oeufs dans le même panier. Donc, principalement des films d'anglais.
04:18Ah oui, des projets internationaux, pas des films qui pourraient avoir une portée internationale.
04:21Si, c'est des films qui sont internationaux et qui ont une portée internationale, qui
04:26jouent sur un marché mondial avec des budgets qui sont contenus. On essaie d'avoir ce qu'on
04:31appelle des smart movies, donc des films qui sont avec un budget raisonnable, mais qui
04:38jouent sur un pitch, sur un concept fort qui permet d'être exporté facilement à l'étranger.
04:44Des exemples d'investissement que vous avez réalisés ? Parce que c'est très compliqué
04:47quand même d'identifier le film qui va… En tout cas, le néophyte a l'impression
04:51que c'est très compliqué. Peut-être qu'il y a une méthode ?
04:53Non, il n'y a pas de méthode. Mais moi, j'ai géré pendant des années des fonds
04:56d'investissement Small Capital BO. Il n'y a pas non plus vraiment de méthode. En la
05:00fin, c'est les hommes qui font la différence. Là, c'est un peu pareil, c'est le projet
05:03qui fait la différence. Non, ce qui est très important, c'est d'avoir un environnement
05:09de production qui soit connu, des producteurs qui soient expérimentés. Derrière, de pouvoir
05:14suivre et valider que le projet va jusqu'au bout et il va s'adapter au marché, parce
05:20que le marché évolue, et de pouvoir avoir un grand choix. C'est très compliqué de
05:27choisir un film, comme n'importe quel projet, d'investir sur un film en absolu. Mais
05:32c'est beaucoup plus facile en relatif. Si je vous donne trois projets en disant quel
05:35est celui qui va représenter le meilleur profil de rendement risque, c'est beaucoup
05:39plus facile de faire comme ça que dans l'absolu de dire ce projet-là, c'est le projet
05:42qui va gagner. Il y a quand même une difficulté à imaginer par rapport à l'investissement
05:47dans une entreprise, c'est quand on investit dans un film, on investit sur quelque chose
05:50qui n'a pas vu le jour, on investit sur un bout de papier, sur un projet. Sur un projet,
05:55on dit qu'il y a trois films. Il y a le film qu'on lit, puisqu'en général, on termine
05:58au niveau du script. Il y a le film qu'on lit, il y a le film qu'on tourne, et puis
06:01il y a le film qu'on monte. Celui que vous voyez, Nicolas, quand vous allez au cinéma
06:04ou que vous regardez un film, c'est le troisième. Et nous, on essaie de travailler pour que
06:09le projet sur lequel on monte, et donc ce premier film-là, se rapproche le plus de
06:15ce que le marché va demander quand le film va être monté. Et donc, on intervient beaucoup,
06:21on est des investisseurs plutôt très actifs auprès du producteur pour pouvoir rendre
06:25le projet meilleur.
06:26Et ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'on investit aussi dans une équipe qui va être
06:28capable de faire évoluer le projet sur les quelques années que va prendre le développement
06:34du film ?
06:35Et donc, notre équipe, c'est des anciens producteurs, des anciens financiers du cinéma.
06:39Donc, on a une équipe qui est vraiment très qualifiée là-dessus et qui va venir accompagner
06:43le producteur, et donc qui va lui amener aussi beaucoup plus que de l'argent. Donc là,
06:48par exemple, on était à Cannes, on avait trois films en compétition, un film en compétition,
06:54Montecristo en compétition, Le Jacques Audiard qui a gagné deux prix au Palmarès sur ce
07:01cas-là. Et typiquement, soit on intervient sur les projets en parallèle du producteur,
07:09soit comme c'est le cas sur ces films-là, on intervient auprès d'un producteur sur
07:13un slate, donc un portefeuille de films. Là, c'est le cas avec Pathé. La moitié du film
07:20est déployé auprès de Pathé et l'autre moitié, c'est nos équipes qui le choisissent
07:23parmi les 700, 800 films qu'on reçoit chaque année.
07:26Si je reviens sur des questions plus investissement, on entend souvent et notamment plus le risque
07:30est grand, plus la stratégie est de diversifier. Vous nous avez dit que vous receviez 700
07:35projets pour 10 films financés à la fin. Dans le cinéma aussi, on essaie de diversifier
07:39mais pas trop ?
07:40En fait, on fait 10 films en direct et 7-8 films avec Pathé par an. Donc, ça fait une
07:45quinzaine de films par an sur la période d'investissement qui va courir jusqu'en
07:492028. Ensuite, l'objectif, c'est une sortie en 2031 par cession du catalogue. Sachant
07:53que le cinéma, le parallèle, c'est l'immobilier, on a des revenus qui remontent assez rapidement
07:57avec les ventes internationales. C'est un marché B2B. Après, on a un upside en
08:01cas de succès franc en salles et puis derrière sur la deuxième bille.
08:04On rappelle évidemment que comme tout investissement, il y a un couple rendement-risque. Plus le
08:08rendement augmente, le risque augmente également. On peut investir via un fonds d'investissement
08:12quand on est un particulier ?
08:13Oui. On est limité évidemment des investisseurs qualifiés, professionnels, donc au-dessus
08:18de 100 000 euros. Mais le fonds est ouvert en particulier. On ouvre un compartiment d'ailleurs
08:23pour les CGP à côté de nos compartiments existants sur les familles d'office sur
08:26lequel on a déjà levé 10 millions et institutionnels qu'on lance puisqu'on a un investissement
08:32de 25 millions du Fonds Européen d'investissement. Donc, on ouvre un compartiment à partir de
08:37septembre pour les CGP et les particuliers.
08:40Et je rappelle que vous lancez un nouveau fonds aussi, mais spécialisé sur le cinéma
08:44africain ?
08:45Oui, sur le cinéma africain. Logical African Stories qui va financer le contenu et également
08:49l'écosystème africain.
08:50Vous reviendrez nous en parler dans Smart Patrimoine. Merci beaucoup Frédéric Fior.
08:54Au revoir.
08:55Je suis Frédéric Fior, fondateur de Logical Pictures et quand un nom se retrouve tout
08:57de suite dans Enjeu Patrimoine.
08:58Et nous enchaînons à présent avec Enjeu Patrimoine. Nous allons parler des frais de
09:07gestion et des frais de courtage qui vous sont prélevés lorsque vous effectuez des
09:12opérations sur les marchés financiers. Ces frais sont en baisse depuis plusieurs années.
09:19C'est en tout cas ce que constate l'AMF dans plusieurs études et nous allons tenter de
09:23comprendre pourquoi ensemble, en plateau, pour en parler, nous avons le plaisir de recevoir
09:27sur le plateau de Smart Patrimoine Vincent Gras.
09:29Bonjour Vincent Gras.
09:30Bonjour.
09:31Directeur général France de Trade Republic et nous avons le plaisir de recevoir également
09:34Aldo Sicurani.
09:35Bonjour Aldo Sicurani.
09:36Bonjour.
09:37Vous êtes expert des investissements en bourse au sein de la FEDER.
09:41Petite introduction avant de vous passer la parole messieurs. Je me base sur deux études
09:46de l'AMF.
09:47Une première publiée il y a quelques semaines dans la lettre de l'observatoire de l'AMF
09:51qui observe que les tarifs liés à l'investissement diminuent, notamment les frais de courtage
09:58et les frais de gestion, étude « validée » par une autre étude de l'AMF qui constate
10:07que les frais courants et les frais de sortie reculent aussi. C'est une étude qui date
10:12d'il y a deux jours.
10:13Est-ce que vous constatez cela Aldo Sicurani ? Est-ce qu'on a quelques éléments d'explication
10:19?
10:20Est-ce que ça coûte moins cher aujourd'hui d'investir sur les marchés financiers ?
10:22Ça coûte certainement beaucoup moins cher que quand j'ai commencé en bourse il y a
10:26un peu plus de 30 ans.
10:27Non, c'est très net et c'est dû à plusieurs facteurs.
10:31D'abord le développement de la concurrence auquel contribuent nos amis de Trade Republic,
10:38mais il y a aussi la pression de la réglementation européenne qui a fait que maintenant tous
10:43les opérateurs sont soumis à beaucoup plus de transparence.
10:46Il y a le fameux « d'ici que tous les épargnants doivent lire ». En tout cas, on leur communique
10:52même si c'est quand même assez compliqué.
10:54Il y a quand même une prise de conscience, des obligations, une prise de conscience malheureusement
10:59qui ne reste pas suffisamment prise en compte par les particuliers qui ont plutôt tendance
11:06à ne pas trop plonger dans ce monde mystérieux des frais.
11:10D'accord. De quoi ? De continuer à faire ce qu'ils ont toujours fait et de ne pas
11:15regarder concrètement quels sont les frais ?
11:17Très souvent, ils s'adressent à leur chargée de clientèle dans leur compagnie d'assurance-vie
11:24ou dans leur banque qui leur vend aussi des contrats d'assurance-vie et puis ils leur
11:31font confiance, ils regardent, on leur montre des frais principaux mais peut-être pas tous
11:35les frais.
11:37Donc, ils ne se rendent pas toujours compte de l'impact des frais sur la performance.
11:40D'accord.
11:41Quand vous allez avoir 2 à 3 % de frais chaque année entre les frais de gestion, les frais
11:46de transaction, il faut que le contrat ou le portefeuille augmente au moins de 2 à
11:533 %. Bien sûr.
11:54Et ça, ils ne se rendent pas compte.
11:56Et surtout, ils ne se rendent pas compte de l'impact cumulé que ça peut avoir sur 10
12:00ans, 20 ans, toute une vie d'épargne.
12:03Donc, si je comprends bien ce que vous nous dites, c'est que oui effectivement en moyenne
12:05au global, les frais de gestion ou les frais de courtage diminuent mais il faut quand même
12:11faire attention aux frais qu'on se voit imputer quand on veut soi-même faire des opérations
12:16sur les marchés.
12:17Oui.
12:18Alors, en plus de ça, surtout ce qui est le côté bourse, c'est vrai que les frais
12:21ont beaucoup baissé sur l'enveloppe assurance-vie qui est quand même le placement préféré
12:26des Français.
12:27Ils n'ont pas autant baissé que ça.
12:29D'accord.
12:30Il y a plusieurs intervenants dans ce monde, peut-être pas très opaque mais quand même
12:35qui restent assez mystérieux pour la plupart des gens et donc tous ces gens-là ont besoin
12:40de vivre et donc il y a des frais, il y a des frais, il y a des frais.
12:43Donc, quand il s'agit, c'est juste pour bien comprendre et bien poser le contexte,
12:45quand il s'agit de faire une opération et qu'on est entre guillemets maître de l'opération,
12:48on se pose la question des frais.
12:49Donc là, effectivement, on a vu grâce effectivement à une certaine concurrence ou autre une baisse
12:54en moyenne des frais et encore l'étude de l'AMF dit que ce n'est pas partout.
12:57En revanche, quand on est sur de l'épargne qu'on ne va pas voir tous les jours, finalement,
13:01il n'y a pas tant de baisse de frais que ça.
13:03C'est ce qu'il faut comprendre.
13:04En tout cas, moi, je ne suis pas un spécialiste des frais de ce point de vue-là.
13:10Bien sûr.
13:11Non, mais on a vu que même le ministère de l'économie s'était penché dessus.
13:13Il y a beaucoup de cas qui varient d'une compagnie à l'autre, donc il faut comparer,
13:19il faut négocier parce que parfois, il y a des frais qui sont affichés mais qui sont
13:22négociables surtout en fonction de la quantité d'argent qu'on est susceptible d'investir.
13:30Donc, il ne faut pas regarder que la performance, déjà, comme on dit, la performance passée
13:35n'engage pas la performance future, mais il ne faut pas regarder aussi que le niveau
13:40de risque, mais il faut aussi faire attention aux frais et ne pas hésiter à poser des
13:43questions.
13:44Ensuite, c'est la relation de confiance qui s'établit avec son chargé de clientèle
13:48ou son gérant et puis vogue la galère.
13:51Vincent Graar, directeur général France de Trade Republic, je trouvais intéressant
13:57votre vision et votre témoignage aussi.
14:00On peut vous qualifier comme néo-courtier aujourd'hui ?
14:02Néo-banque.
14:03Néo-banque, exactement.
14:04On a une licence bancaire complète qui nous permet de faire tout type d'activité bancaire.
14:10Et on peut faire des opérations sur les marchés financiers via Trade Republic, que ce soit
14:15via des ETF, ça oui, et en action en direct également ?
14:19Action, obligation, certains produits dérivés également pour les investisseurs les plus
14:24avertis et également des plans d'épargne qui consistent à dire qu'on investit une
14:30même somme, par exemple 50 euros par mois, sur le même actif durant une période récurrente.
14:36Pour les dix prochaines années, j'investis 50 euros par mois dans l'action totale ou
14:40dans un ETF.
14:41Je trouvais intéressant d'avoir votre témoignage puisque dans l'étude de l'AMF, on constate
14:47deux choses.
14:48Déjà, un des éléments explicatifs de la baisse des frais mis en avant par l'AMF,
14:53c'est la concurrence des néo-courtiers ou des néo-banques sur le sujet qui proposent
14:57des frais amoindris et il y a même un exemple qui est donné dans cette lettre de l'Observatoire
15:03de l'AMF qui dit que pour 1000 euros investis, les frais de courtage coûtent 7 euros dans
15:07une banque et 2,8 euros chez un néo-courtier.
15:12La concurrence finalement, elle se joue en ligne aujourd'hui ?
15:15Oui, les banques traditionnelles au final ne s'alignent pas, elles se sont un petit
15:20peu alignées en 2020 suite à la loi Pacte qui a mis un maximum aux frais dans le cadre
15:25du PEA.
15:26Donc, les banques traditionnelles ont aligné les frais du compte-titres sur celui du PEA
15:30de manière générale.
15:31Sachant que les frais du PEA sont plafonnés ?
15:36A 0,50, ce qui est énorme au final parce que ça veut dire que dès que vous choisissez
15:41d'investir dans une action dans le cadre de votre PEA dans ce type d'établissement,
15:44il faut à minima faire 1% pour pouvoir amortir les frais d'achat et les frais de vente
15:47avant de commencer à faire du gain.
15:49Ce qui est quand même très pénalisant pour la performance.
15:52Mais au moins, il y a eu harmonisation entre compte-titres et PEA, donc ça, ça a été
15:56la première étape ?
15:57Ce n'est pas là où ça se joue au final.
15:58Les nouveaux investisseurs arrivent en effet plutôt sur les banques en ligne et les néo-banques
16:02comme trait de république parce que les frais sont vraiment moindres par rapport aux banques
16:08traditionnelles.
16:09On parle d'un écart de 1 pour 10.
16:10Et ça, vous constatez par exemple, j'imagine que vous échangez un petit peu avec les investisseurs,
16:14avec vos clients.
16:15Le sujet frais, niveau de frais, est-ce qu'il revient le plus aujourd'hui dans les échanges ?
16:20C'est ultra important parce qu'en fait, quand vous êtes un investisseur long terme, que
16:23vous êtes jeune et que vous avez 40 ans d'investissement devant vous, vous avez un meilleur ami, c'est
16:27le temps et un pire ennemi, c'est les frais.
16:30Parce qu'en fait, le temps va faire que les intérêts vont se composer et les frais, ils
16:35vont également se composer avec le temps.
16:37Les frais que vous allez payer maintenant, c'est une performance en moins dans 20 ans.
16:40Donc oui, c'est ultra important et ça, les investisseurs, les nouveaux en tout cas, la
16:44jeune génération d'investisseurs l'a bien compris.
16:45Aldo Sicurani, finalement, en fait, aujourd'hui, il faut se débrouiller tout seul quelque part
16:50quand on veut faire des investissements, c'est…
16:51Disons que…
16:52Alors, je parle du point de vue de l'épargnant, de l'épargnant concerné par ces sujets.
16:56C'est toujours mieux de se débrouiller tout seul.
16:58Et aujourd'hui, on a quand même beaucoup d'outils qui permettent de faire les choses
17:05soi-même.
17:06Mais bon, c'est quand même bien d'être accompagné, de pouvoir discuter avec quelqu'un,
17:10de pouvoir échanger, confronter un peu ses idées.
17:13Alors, à une époque, il y avait les clubs d'investissement, maintenant, il y a quand
17:17même beaucoup de moyens de trouver des gens avec lesquels on peut discuter.
17:23L'important, c'est d'établir une relation de confiance.
17:25Ce n'est pas forcément mauvais d'avoir un conseiller financier, mais il faut bien
17:29être conscient des frais que vous devez amener à payer pour le rémunérer, ce qui est normal,
17:42et de bâtir comme ça une connaissance qui va vous permettre d'être de plus en plus autonome.
17:46C'est vrai que ça, c'est une vraie question, Vincent Graal.
17:49Alors, toujours dans cette étude de l'AMF, il est constaté que finalement, ce qui permet
17:53le plus de faire baisser les frais, c'est tout ce qui est lié à la gestion indicielle.
17:58Et quand on rentre dans la gestion active, on a plus de mal à faire baisser les frais
18:02puisque ces frais correspondent à un accompagnement.
18:04Comment intégrer cette idée d'accompagnement, cette idée, effectivement, de se faire aider,
18:11parfois, dans le choix de ses investissements, à la stratégie de néobanque ou autre qui
18:15est de dire on baisse les frais, mais vous réalisez vos investissements par vous-même
18:19et tout est transparent ?
18:20Alors, il y a deux sujets ici.
18:21Il y a le sujet de la gestion active qui est le fait d'investir dans un fonds qui est
18:25géré activement par un gérant, qui va sélectionner les titres pour vous dans le fonds et tenter
18:31de battre son indice de référence.
18:33L'indice de référence, ça peut être le CAC 40, le S&P 500 et autres.
18:35Et à côté de ça, vous avez les ETF qui sont dits de gestion passive qui, eux, n'essaient
18:40pas de le battre, le répliquent.
18:41Donc, c'est beaucoup plus automatisé, c'est beaucoup plus simple et c'est pour ça qu'il
18:44y a beaucoup moins de frais, en fait.
18:45On parle d'un écart de 1 à 4.
18:470,38 en moyenne pour les ETF à 1,45 pour les fonds de gestion active.
18:53Ce qu'on constate, et c'est ce que donne l'étude SPIVA depuis plusieurs années, c'est
18:57qu'au final, il y a 93% des fonds de gestion active qui n'arrivent pas à battre leur indice
19:01de référence, alors que l'ETF le réplique d'une manière quasi parfaite.
19:05Donc, on peut se poser la question, au final, pourquoi payer ce type de frais quand, au
19:09final, on n'arrive pas à avoir, à minima, l'indice de référence ?
19:12Ça, c'est une stratégie, effectivement, ou en tout cas, on peut se poser la question
19:16puis chacun choisit sa stratégie.
19:18Et alors, sur le sujet accompagnement ?
19:19Sur le sujet accompagnement, chez Trade Republic, on pense que n'importe qui peut se former
19:25aux bases de l'investissement.
19:26En fait, si on permettait aux gens ou si les gens allouaient une partie du temps qu'ils
19:31consacrent, je ne sais pas, par exemple, aux réseaux sociaux à chercher des solutions
19:35pour comment faire son dressing soi-même, s'ils faisaient la même chose avec leur
19:39épargne, ils seraient beaucoup plus autonomes et aguerris pour prendre les décisions d'investissement
19:44en autonomie.
19:45Aldo Sicurani ?
19:46Vous êtes bon, d'accord ?
19:47Ah oui, d'accord.
19:48Il y a un sujet pédagogie derrière quand même.
19:50Je n'arrête pas de dire que c'est incroyable, les gens passent un temps fou à s'informer
19:56pour savoir quelles nouvelles voitures ils vont acheter ou comment organiser leurs vacances
19:59et sur des sujets aussi fondamentaux que leur épargne parce que, finalement, quand
20:04vous voyez des programmes comme celui de la République, des programmes d'investissement
20:09régulier sur le long terme, mais il y a plein d'autres organismes qui vous permettent de
20:14faire ça et que vous prenez, on va dire, la performance annuelle moyenne de la Bourse
20:23de Paris, moins, on va dire, 1 ou 2% sur les frais sur 40 ans, sur l'espace d'une vie
20:29professionnelle, vous pouvez avoir un capital extrêmement conséquent au moment où vous
20:34partez à la retraite.
20:35Sans effort, finalement, avec des efforts financiers minimes mais qui vont avoir un impact
20:43colossal sur le long terme.
20:46Mais encore faut-il effectivement bien vérifier quels sont les frais qui sont prélevés lorsqu'on
20:50décide de réaliser des investissements financiers.
20:54Merci beaucoup, messieurs, de nous avoir accompagnés dans « Smart Patrimoine ». Je rappelle Aldo
20:57Sicurani, expert des investissements en Bourse au sein de la FEDER.
21:00Merci, Vincent Gras, directeur général France, de Trade République.
21:02Quant à nous, on se retrouve tout de suite dans « L'Œil du CGP ».
21:09Et pour finir cette émission, « L'Œil du CGP », comme d'habitude, avec François
21:14Xavier Seur aujourd'hui.
21:15Bonjour, François Xavier Seur.
21:16Bonjour, Nicolas Pagnace.
21:17Président fondateur du cabinet Terraet Patrimoine.
21:20Alors, une question, François Xavier Seur, est-il possible de faire du 20% annuel à
21:25capital garanti ?
21:26Non.
21:28Au moins, c'est clair.
21:31Cette question, effectivement, ce sujet m'a été inspiré.
21:34On en a discuté.
21:35Parce qu'en fait, j'ai eu un appel la semaine dernière d'un client, d'un confrère
21:38conseiller en gestion de patrimoine qui me dit « Mon conseiller en gestion de patrimoine
21:41m'a proposé cette année uniquement du 10% garanti en capital.
21:44L'année dernière, il m'a fait du 20.
21:46Est-ce que vous pouvez faire mieux ? »
21:47C'est un client ou un confrère qui vous a appelé ?
21:50C'est le client.
21:51Le client du confrère.
21:52Parce qu'il cherchait mieux.
21:53Il disait « Cette année, il ne me propose que 10.
21:54L'année dernière, il me proposait 20.
21:56Est-ce que vous, vous pouvez me proposer mieux que 10 ? »
21:57D'accord.
21:58Ok.
21:59Non.
22:00Et donc là, vous avez ouvert votre catalogue.
22:01Vous avez fait 5, 10, 15, 20%.
22:02C'est bon.
22:03J'ai ça pour vous.
22:04Non, ça n'existe pas.
22:05Évidemment, ça n'existe pas.
22:06En fait, si un produit garanti en capital, parce qu'en plus, c'est liquide tout le
22:10temps.
22:11Il me disait « Si jamais je ne respecte pas l'engagement, je récupère quand même
22:137-8% par an ».
22:14D'accord.
22:15Donc là, il faut rappeler quelques principes de finance.
22:177-8% par an, c'est le rendement d'une action sur du long terme.
22:21Donc, quand on est à 20, on est à 3 fois le rendement d'une action sur du long terme.
22:25Sachant que quand on parle de long terme, on parle de 10-15 ans.
22:27On parle de 10 ans.
22:28Action, c'est 10 ans.
22:29Ok.
22:30C'est 10 ans.
22:31Donc, quand on a quelqu'un qui se dit « Je fais du garanti en capital », en fait, ça
22:35m'agace profondément parce que déjà, ça rejaillit sur l'ensemble de la profession
22:39des conseillers en gestion de patrimoine, ce type de problème.
22:42Ça m'agace à deux niveaux.
22:43Ça m'agace au niveau du conseiller en gestion de patrimoine qui dit à son client « Ne t'inquiète
22:49pas.
22:50C'est 20% par an.
22:51Garantie, c'est garantie ». Les Français sont dopés aux garanties.
22:56On aime le garantie.
22:57On est un pays qui a été biberonné au Livret A, au fonds euro du garantie, ce qui est très
23:02différent des investisseurs qu'on peut avoir ailleurs en Europe.
23:05Et donc, on a quelqu'un qui vend des produits garanties et qui omet toute la partie risque
23:10parce qu'il y a des garanties qui sont des garanties partielles, il y a des protections
23:14en capital sur des produits structurés qui, encore une fois, sont des produits complexes.
23:18C'est distribué à n'importe qui.
23:19Est-ce que vous pensez que le sujet 10 à 20% avec capital garantie qui a été vendu
23:25finalement ou en tout cas qui a été proposé au client que vous avez eu au téléphone
23:29ou à d'autres, ça vient de produits structurés ?
23:31Ça vient de produits structurés.
23:32J'ai posé la question avec lui et effectivement, c'était des produits structurés en dessous.
23:35Sauf que ce qui n'a pas été expliqué au client, c'est que déjà, dans un produit
23:39structuré, c'est un produit extrêmement complexe.
23:41Et moi, ce que je… encore une fois, c'est distribué à des clients qui ont la connaissance
23:44de trader comme à Madame Michu qui ne connaît absolument rien.
23:48Un produit structuré, c'est un produit complexe dans lequel vous avez une obligation
23:51bancaire en dessous.
23:52Déjà, vous prenez le risque de l'obligation bancaire.
23:53Ceux qui, il y a quelques mois, avaient des produits structurés avec du crédit suisse
23:56en dessous, je peux vous dire qu'ils ont passé deux, trois nuits un petit peu…
23:59Ils ne devaient pas être bien.
24:00Oui, bien sûr.
24:01Et à côté, il y a un système de poutre et de colle, donc des options à la hausse
24:04et à la baisse qui permettent de faire une formule qui, si la formule est respectée,
24:09va donner une garantie totale ou partielle en capital.
24:11Autant vous dire que quand on est sur des produits avec des rendements très élevés,
24:15au-delà de 6 ou 7 %, on est sur des conditions qui sont déjà extrêmement dures.
24:19Moi, du 20 %, la fois où je l'ai connu, on était au niveau du pic de la volatilité
24:25en plein pendant le confinement et on avait ça sur des titres vifs.
24:28Deux choses dans ce que vous avez dit qu'il est important de rappeler.
24:30Déjà, quand on parle de rendement très élevé, on dépasse les 6 ou 7 %, on est loin
24:34des 20 %, mais on est à 6 ou 7 %.
24:37Et deuxième chose, parce qu'on l'a souvent entendu, mais d'ailleurs que ce soit sur
24:40ce plateau, que ce soit dans des événements financiers, qu'on l'a lu dans la presse,
24:44avec la hausse des taux, les obligations rémunèrent plus.
24:47Quand on fait des produits structurés avec une partie obligataire et une partie option,
24:51finalement, on arrive à créer des produits avec du rendement et de la garantie en capital.
24:55Ce n'est pas faux, mais il faut savoir de quoi on parle réellement, s'il y a un risque quand même.
25:00Oui, mais pas à 20 %.
25:01Les produits structurés aujourd'hui, il y a des produits structurés effectivement
25:04indexés sur des questions en dessous d'obligations, de mouvement des taux, d'évolution des taux.
25:11Et on a des produits à 10 ans, et aujourd'hui, vous sortez des taux qui sont à 4, 4,5, 5.
25:17On ne va pas tellement au-delà.
25:1820, encore une fois, c'est très, très élevé.
25:21Mais là-dedans, il y a deux choses qui sont à blâmer.
25:24Il y a les conseillers, mais il y a les clients.
25:26Comment aujourd'hui, on peut avoir une telle inculture financière en France pour avoir
25:31des personnes qui se disent 20 % garantie en capital, c'est normal ? Ce n'est pas possible.
25:36Encore une fois, garantie en capital et liquide tout le temps, ça s'appelle du livret A,
25:41et ça fait 3 % par an.
25:43Donc, c'est un sujet de pédagogie financière.
25:45C'est un sujet où il faut faire en sorte que les conseillers qui ont ce type de pratique
25:51ne le fassent plus.
25:52Mais justement, sans attaquer la profession, on n'est pas dans le domaine… Comment est-ce
25:57qu'on qualifie finalement un conseil qui a été donné comme celui-là en disant « je
26:03peux vous faire du 20 % annuel à capital garantie et liquide ? »
26:07Vous savez ce qui s'est passé ? Il y a eu l'écrit que le client a signé, parce que
26:10c'est des documents extrêmement complexes, sans les comprendre et sans les lire, et
26:14il y a ce qui a été dit à l'oral.
26:15Moi, ce que j'ai conseillé à cette personne qui m'a appelé, je lui ai dit quelque chose
26:18de très simple, outre le fait de se renseigner, de lire, de comprendre tout ce qui avait été
26:22fait, je lui ai dit « demandez à votre conseiller de vous l'écrire, de vous faire un mail.
26:27Vous me dites, vous me faites du 10 %, vous me faites du 20 % garantie en capital, vous
26:31me le mettez dans un mail, parce que ça, ça sera opposable et ça, c'est sanctionnable.
26:37Donc, la bonne chose à faire, c'est s'informer et encore une fois, faites cette phrase magique,
26:41dites à n'importe qui, à votre banquier, à votre conseiller en gestion de patrimoine,
26:45dites « mettez-le-moi par écrit. »
26:47Parce que là, on est dans un cas où effectivement, les documents mentionnaient peut-être tous
26:51les risques qu'il pouvait y avoir, mais peut-être que dans la discussion commerciale, les choses
26:56se sont un petit peu emportées ?
26:57On ne va pas se mentir, le commercial n'a pris le pas sur toute forme de conseil, ce
27:00n'est pas possible autrement.
27:01On va parler très cash aussi, le structurer, ça fait partie des choses qui rémunèrent
27:05énormément.
27:07Un conseiller en gestion de patrimoine, c'est-à-dire que la personne qui vend un produit structuré,
27:14il a ce qu'on appelle un upfront, c'est-à-dire qu'au moment où il fait la vente, il touche
27:20une rémunération.
27:21La rémunération, elle va pour les CGP qui ne sont pas capables de lever des grosses
27:25sommes à 2%, ceux qui sont capables de lever des grosses sommes, c'est-à-dire les gros
27:28réseaux qui vont lever plusieurs dizaines de millions d'euros sur un structuré, on
27:31peut parler d'upfront, qui vont être à 4, 4,5%.
27:35Multiplié par 50 millions, on ne va pas se mentir, il y a de l'argent à se faire.
27:40Qu'est-ce qu'on fait dans ces cas-là, François-Alexandre Zisseur, quand on a une connaissance limitée
27:44des marchés financiers, de l'investissement et qu'on a quand même envie de placer certaines
27:48sommes ?
27:49On se renseigne.
27:50Il faut se redemander à nouveau quels sont ses objectifs.
27:53En fait, là, le souci, c'est qu'on a quelqu'un qui cherche un produit.
27:56On n'est pas dans de la gestion de patrimoine.
27:58La gestion de patrimoine, c'est définir une stratégie.
28:01C'est se demander des questions juridiques, c'est se poser des questions financières,
28:04c'est se poser des questions à long terme.
28:05Là, on a quelqu'un, on dirait qu'il va sur un étal, l'investisseur, c'est comme
28:10s'il a été sur un étal de fruits et légumes et qu'il disait non, je n'ai pas de banane,
28:13j'ai une poire.
28:14La finance, ce n'est pas ça.
28:16La finance, ce n'est pas dire c'est un couple rendement risque, c'est le mettre
28:19dans une stratégie, c'est avec un horizon d'investissement.
28:22On n'est pas sur des paris, on est effectivement sur du très long terme.
28:26Là, on est sur quelqu'un qui voulait effectivement des très gros rendements à très court terme.
28:30Et des très gros rendements à très court terme, encore une fois, aller faire des paris
28:34sportifs, mais pas de la bourse.
28:36Merci beaucoup François-Xavier Seur, je rappelle que vous êtes président fondateur du cabinet
28:39Terra et Patrimoine.
28:40Merci.
28:41Quant à nous, on se retrouve très vite sur Bismarck.