• il y a 8 mois
Avec Stéphane Bureau, journaliste spécialiste des États-Unis.

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##LE_FAIT_DU_JOUR-2024-03-06##

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News
Transcription
00:00 *Musique*
00:14 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:17 Donc hier soir, ce matin pour nous, les résultats du Big Tuesday.
00:23 Vous savez, c'est une habitude aux Etats-Unis, habitude électorale.
00:27 Le mardi où 15 Etats votent pour choisir leur représentant pour les démocrates et leur représentant pour les républicains.
00:37 Et on se demandait ce que Donald Trump, qui on le sait a été vilipendé pendant 4 ans de présidence,
00:45 encore plus vilipendé pendant 4 ans de présidence Biden.
00:49 Et bien il continue, il continue, il continue plus que jamais.
00:52 Pourquoi ? Quels enjeux ? Et Biden également, quel est son sort ?
00:57 On en parle tout de suite.
00:58 *Musique*
00:59 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
01:02 Le fait du jour.
01:03 Évidemment, évidemment, Bruce Springsteen, born in USA.
01:07 Et tous les deux, Trump et Biden sont born in the USA, effectivement.
01:11 Et donc, et donc, il n'a pas eu le grand chelem Trump.
01:15 Il a eu quand même, allez, 12 sur 15, ce qui est déjà pas mal.
01:19 Nikki Haley a gagné les trois autres, mais Nikki Haley a déjà décidé de se retirer dans la, dans bon, allez, disons deux.
01:28 En douceur, en beauté, etc.
01:31 12 des 15 Etats, c'était la primaire, comme on dit.
01:35 On va parler de ça et on va parler de ça à Stéphane Bureau.
01:38 Alors Stéphane Bureau, bonjour.
01:40 Vous êtes donc journaliste, vous êtes spécialisé sur ça, que vous connaissez très bien.
01:44 Et vous avez, je le signale pour les gens qui sont intéressés, et ils doivent l'être, la chaîne "Contact".
01:49 C'est sur le, on l'attend comment? On fait contact?
01:52 Partout, toutes les plateformes où vous avez l'habitude d'écouter vos podcasts, j'y suis.
01:55 Avec "Contact Média".
01:57 Et pour l'anecdote, puisqu'on écoutait Bruce Springsteen, qui avait inspiré beaucoup Ronald Reagan il y a longtemps,
02:03 il s'était approprié la chanson de Bruce Springsteen, fils d'ouvrier au New Jersey, qui avait dit
02:09 "Vous ne touchez pas à ma chanson, c'est un détournement de sens".
02:12 Et l'équipe Reagan avait été obligée de trouver autre chose.
02:16 Oui, oui, ça s'est passé aussi chez nous.
02:20 Certains chanteurs qui étaient utilisés ont protesté.
02:22 Alors, Stéphane Bureau, donc les résultats, on les connaît, maintenant on ne va pas...
02:28 Alors Virginie, Caroline du Nord, l'Alabama, Oklahoma, Tennessee, le Maine, le Massachusetts,
02:33 Arkansas, Texas, Colorado. Colorado qui est l'état de Nikki Haley, il faut le rappeler.
02:38 Non, c'est la Caroline du Sud.
02:39 Non, c'est Caroline du Sud, pardon.
02:40 Elle a été gouverneure de la Caroline du Sud, c'était un état qui se prononçait il y a une dizaine de jours,
02:44 elle a fait un score assez moyen.
02:46 Normalement, on s'attendait à ce que ça soit peut-être pour elle la dernière étape,
02:49 parce qu'en général, on dit que quelqu'un qui a été aux manettes dans un état
02:52 et qui n'arrive pas à s'imposer pendant les primaires,
02:55 c'est une indication de ce qu'il y aurait comme de l'eau dans le carburateur.
02:59 Mais non, elle s'est accrochée pour une bonne raison, je pense que pour beaucoup de républicains
03:03 qui n'aiment pas du tout M. Trump,
03:06 et pour beaucoup de démocrates qui n'aiment pas non plus Trump,
03:09 mais qui aimeraient bien qu'il continue à y avoir un peu de bisbille chez les républicains,
03:13 la candidature de Mme Ely était bienvenue.
03:16 - Elle a s'est pliée. - Apparemment, elle a s'est pliée.
03:19 Elle était à Fonnes la nuit dernière.
03:22 - Elle l'a dit d'ailleurs. Elle vient d'annoncer qu'elle se retirait.
03:24 - Oui, c'est rumeur ou elle a annoncé? - Non, non, non, annoncée.
03:27 - Ah oui, bon, elle avait aussi dit un peu plus tôt cette semaine, Mme Ely,
03:31 qu'elle ne respectera pas ou qu'elle ne respecterait pas l'engagement
03:35 qu'elle avait pris auprès du parti républicain.
03:37 Parce que pour participer au débat entre les candidats,
03:40 il fallait s'engager auprès du parti à ne pas ouvrir un autre front
03:46 en devenant candidat indépendant et surtout à appuyer le candidat ou la candidate
03:51 qui serait désigné au terme de l'exercice.
03:54 Alors elle dit, je me suis permis aujourd'hui de changer d'opinion
03:57 parce que la direction du parti n'est plus exactement la même,
03:59 donc ma parole ne m'engage plus.
04:01 Qu'est-ce que ça signifie? Qu'elle n'appuiera pas Trump
04:04 ou qu'elle ait d'autres ambitions? J'en doute.
04:08 Parce que ça paraît vraiment assez peu probable.
04:10 Si elle veut être viable en 2028, elle ne peut pas trahir le parti républicain aujourd'hui.
04:15 Alors Stéphane Bureau, on va en parler.
04:17 Mais la première question, il y a quand même un pas non négligeable
04:21 qui est franchi pour Trump pour sa candidature à la présidence des États-Unis.
04:26 Et on le voit et on voit très bien ce qui se passe.
04:29 Il y a un courant, on va en parler effectivement par rapport à ce qui se passe aux États-Unis.
04:33 Et je voudrais que vous rappeliez très rapidement le décor.
04:37 Parce que ce qui se passe au niveau de l'immigration,
04:39 on a bien vu les précisions d'Elon Musk, par exemple, le patron de X,
04:42 sur l'extraordinaire, les centaines de milliers d'immigrants qui arrivent
04:46 et lui dit "on va en faire des électeurs pour les prochaines ou en tout cas pour celles d'après",
04:51 économiquement, etc.
04:52 Est-ce qu'aujourd'hui on peut dire, sans faire de pronostics, on n'est pas là pour ça,
04:57 qu'il y a un vent, en tout cas, peut-être aussi favorable à Trump que 2016,
05:02 alors que ce n'est plus... on n'est plus en 2016, on est 8 ans plus tard.
05:06 Est-ce que la situation économique, politique, immigrationniste, sociale, etc. des États-Unis,
05:11 aujourd'hui, elle se présente comment par rapport aux prochaines élections ?
05:14 Alors, beaucoup de questions dans votre énoncé, cher André.
05:18 Je commencerais par dire que les conditions sont peut-être plus favorables pour M. Trump
05:23 qu'elles ne l'étaient en 2016.
05:24 Parce qu'au départ, personne ne croyait à la candidature de M. Trump.
05:27 Et je rappellerai que quelques heures avant les élections, on était tous convaincus,
05:31 enfin beaucoup de gens étaient convaincus que Mme Clinton allait l'emporter.
05:35 On se rappelle les visionnomies pendant la nuit des élections.
05:37 Oui, ce fut une longue nuit et du côté démocrate, on n'était pas particulièrement souriant.
05:41 Je pense que même M. Trump a été un peu surpris par cette victoire.
05:44 Alors aujourd'hui, j'ose croire qu'on connaît mieux le personnage
05:48 et qu'on fait attention, qu'on fait gaffe avant d'annoncer qu'il serait cuit.
05:52 Parce qu'on a fait la même chose en 2022, aux élections de mi-mandat,
05:55 où certains des candidats vedettes qui l'appuyaient n'ont pas réussi à se faire élire
06:00 et on disait, ça y est, c'est justement plié pour l'affaire Trump.
06:04 Il est sorti de façon inélégante en janvier 2021.
06:08 Aux élections de mi-mandat, ça ne fonctionne pas tellement pour lui.
06:11 Ça n'a pas été l'échec qu'on a décrit.
06:12 On ne sentait pas que la magie, si vous me pardonnez l'expression, était au rendez-vous.
06:16 Et aujourd'hui ?
06:16 Et il se trouve qu'aujourd'hui, il est en pleine ascension
06:19 et plus on lui accroche des casseroles, mieux ça semble être pour lui.
06:23 Parce que ces histoires devant les tribunaux, vous en parliez,
06:26 c'est à ce jour que du carburant pour M. Trump.
06:29 À chaque accusation, une augmentation de ses appuis dans les sondages.
06:34 Et il faut voir que pendant les...
06:36 Alors, vous allez me trouver un peu lourd avec mon explication,
06:39 mais pendant les 600 jours où il a fait campagne,
06:42 grosso modo en 2016 et 2020, 600 jours,
06:46 il y a cinq fois où on a pu voir dans la somme quotidienne et moyenne des sondages
06:52 qu'il était vu comme un possible gagnant aux élections présidentielles.
06:56 Cinq fois seulement, c'est-à-dire qu'il était toujours sous-estimé.
06:59 Depuis le mois de novembre dernier, ces mêmes sondages,
07:02 on parle toujours des moyennes, des espèces d'agrégats des sondages...
07:05 Depuis le mois de 2023, vous parlez ?
07:07 Depuis le mois de 2023, on parle de 135 jours.
07:09 Je pense qu'il n'y a pas une journée où Biden,
07:11 sur la moyenne des sondages, on s'entend, a été en avance.
07:14 Donc, il y a comme une tendance qui se dessine.
07:17 Et la martingale pour M. Trump en ce moment,
07:19 c'est de ne pas perdre d'appui, et à ce jour, il n'en perd pas.
07:24 En 2020, il y avait quand même 11 millions d'électeurs de plus
07:27 qu'en 2016 qui votaient pour lui.
07:29 Le New York Times nous disait en fin de semaine
07:31 que 97 % de ceux qui ont voté pour lui en 2020
07:36 vont continuer à l'appuyer.
07:37 Chez les démocrates, c'est 83 % qui ont appuyé M. Biden
07:41 et qui veulent l'appuyer aux prochaines élections.
07:43 Donc, sa base, elle est très solide.
07:45 Et la martingale gagnante, pour lui,
07:47 c'est de faire en sorte que les électeurs de M. Biden
07:51 le quittent tranquillement, ou que cette base...
07:53 - Quittent Biden pour éventuellement...
07:54 - Oui, et à la frange, on le voit,
07:55 la question de Gaza, elle est clivante.
07:58 Est-ce qu'elle est clivante pour la majorité des démocrates?
08:00 La réponse, c'est non.
08:01 Mais pour une petite frange, elle est devenue...
08:04 - Qui peut basculer.
08:05 - Mais qui a commencé à basculer.
08:06 - Oui, mais ils ne basculeront pas pour Trump.
08:08 - Non, mais leur abstention, c'est ce que je dis,
08:11 si la base de Trump, elle, ne bouge pas
08:13 et que celle de M. Biden s'effrite,
08:15 c'est ça, la martingale.
08:16 Ce n'est pas plus compliqué.
08:17 Ce n'est pas davantage d'électeurs
08:19 qui seront convaincus de M. Trump
08:21 parce qu'il est très, très, très clivant.
08:22 Il n'y a aucun doute là-dessus.
08:23 Mais M. Biden, en ce moment, sur sa gauche, c'est nouveau.
08:27 On n'a jamais imaginé que la question palestinienne
08:30 puisse péser dans le processus électoral aux États-Unis.
08:33 - Même de façon minoritaire, mais enfin, elle existe.
08:36 - Mais au Michigan, la semaine dernière,
08:38 je rappelle pour vos auditeurs
08:39 qu'il y a 100 000 électeurs démocrates convaincus
08:42 qui ont choisi de ne pas cocher la case
08:45 à côté du nom de M. Biden
08:46 qui se disent "uncommitted", non commis.
08:49 Et ces gens-là, il n'y a plus de chance
08:52 qu'en novembre prochain, ils sont prêts à saboter
08:55 la campagne de leur candidat, de leur parti,
08:59 parce qu'ils estiment être trahis sur la question de Gazan.
09:01 - Mais après, est-ce que c'est ça qui va jouer sur tout ?
09:03 Probablement pas, mais moi, je voudrais revenir à ça.
09:06 OK, il y a une martingale qui joue,
09:08 et vous avez tout à fait raison, en faveur de Trump.
09:12 Mais est-ce qu'il peut être, aujourd'hui,
09:13 nous sommes début mars 2024,
09:16 les élections, je le rappelle, sont le 5 novembre,
09:19 est-ce qu'il peut, aujourd'hui, être encore empêché
09:23 ou rendu inéligible,
09:25 malgré les jugements de la Cour suprême ?
09:27 On va en reparler, pour des raisons
09:29 de procédures économiques,
09:31 vous savez qu'on l'a condamné à 315 millions de dollars à...
09:35 - 450 avec les intérêts.
09:37 - Voilà, exactement.
09:38 - Et qui compte.
09:39 - Vous avez raison, on ne va pas oublier les intérêts.
09:41 Donc, on ne va pas entrer dans les détails de cela,
09:44 mais est-ce qu'on peut, à l'heure actuelle,
09:46 du point de vue juridique et économique,
09:49 l'empêcher de se présenter
09:51 parce qu'il aura été convaincu de malversation ou autre ?
09:55 - Réponse courte, non.
09:57 Il ne pourra pas être estimé, jugé inéligible,
10:00 la Cour suprême a tranché,
10:02 et c'était d'ailleurs sur à peu près aucune des affaires
10:04 qui le préoccupe devant les tribunaux.
10:06 C'est en raison de cet article 3 du 14e amendement
10:09 qui fait que des propos sédicieux,
10:11 des citations à la violence,
10:13 devraient faire en sorte que...
10:15 - L'histoire du Capitole, le 6 janvier.
10:17 - Exactement.
10:18 Devraient faire en sorte qu'on n'a pas vocation
10:21 à devenir président.
10:21 La Cour suprême a dit non,
10:22 on ne peut pas l'empêcher de se présenter.
10:24 Et davantage,
10:25 s'il fallait qu'il soit reconnu coupable de quelque chose,
10:28 par exemple dans ce procès qui commence le 25 mars prochain,
10:31 ça ne l'empêcherait pas non plus d'être candidat
10:33 ou de continuer à faire campagne
10:34 parce que les seuls critères pour être candidat aux États-Unis,
10:37 il faut être né américain,
10:40 avoir 35 ans et plus,
10:42 et avoir résidé aux États-Unis dans les 14 dernières années.
10:45 On peut être en prison,
10:46 Eugene Debs, un communiste socialiste,
10:49 a fait campagne en étant en prison.
10:52 - Si la Cour suprême n'avait pas un 9 à 0,
10:56 en disant qu'il peut être éligible,
10:58 à supposer que la Cour suprême...
11:00 Est-ce que vous voulez dire qu'il n'y a pas une clause
11:04 qui...
11:05 Quelqu'un, un candidat jugé, encore une fois,
11:07 coupable d'abus de biens sociaux,
11:10 de vols, de autres...
11:11 - Non, ça n'existe pas.
11:13 Donc, aujourd'hui, à l'heure actuelle,
11:15 Trump peut se présenter, va se présenter.
11:18 - Oui, la question c'est,
11:19 est-ce qu'il pourrait être reconnu coupable de quelque chose,
11:21 d'un crime pour lequel le juge le mettrait en tôle maintenant
11:25 et refuserait, parce qu'il ira en appel,
11:27 refuserait de le laisser en liberté pendant l'appel.
11:30 Je pense que de ce point de vue,
11:32 il y a certains qui y croyaient,
11:33 mais les procès qui auraient pu amener à ce genre de...
11:37 Doit-on parler d'excès, j'en sais rien...
11:40 Ces procès ne pourront probablement pas commencer
11:43 ou se conclure, à tout le moins,
11:45 avant les élections de novembre prochain.
11:47 - Alors, Stéphane Bureau, on va parler de Biden, effectivement.
11:49 Biden, tout le monde voit,
11:51 enfin, on ne veut pas être ni méchant ni rien,
11:53 mais enfin, tout le monde constate,
11:55 y compris chez les démocrates,
11:56 elle est plus résolue que M. Biden,
12:00 n'est pas dans la santé la plus extraordinaire,
12:03 il a la suicidité la plus extraordinaire,
12:04 on le voit, on le voit à chaque fois qu'il passe
12:06 quelque part en conférence de presse ou autre.
12:09 Est-ce qu'à votre avis,
12:10 encore une fois, sans faire de la prédiction,
12:12 est-ce que Biden peut durer,
12:15 quand je dis durer,
12:17 dans l'état dans lequel il est,
12:20 ou est-ce qu'on pense
12:22 à le remplacer à un moment ou à un autre,
12:24 est-ce que c'est possible ?
12:26 - Alors, beaucoup de questions là aussi.
12:27 Est-ce qu'on pense à le remplacer ?
12:28 J'en suis convaincu,
12:29 parce qu'il y a des commentaires
12:30 qui sont de plus en plus publics,
12:31 par exemple quand M. David Axelrod,
12:33 qui était le principal communicant et stratège de...
12:37 - Obama.
12:37 - Barack Obama,
12:38 publiquement dit,
12:39 il faudrait, pour le bien du parti et du pays,
12:42 que M. Biden choisisse de se retirer.
12:45 Ce n'est pas un hasard.
12:45 M. Obama est très, très, très discret,
12:48 mais si son ancien stratège, lui, ne l'est pas,
12:51 il y a quand même quelque chose
12:52 qui, en coulisses, se discute.
12:53 Il y a de nombreuses figures importantes du parti.
12:57 James Carville, qui était l'ancien Kingmaker,
13:01 le faiseur de roi de Bill Clinton,
13:02 qui depuis deux ans,
13:04 dit à peu près la même chose.
13:05 Des journalistes qui, historiquement,
13:07 sont très favorables à M. Biden,
13:10 qui disent, encore une fois, peut-être que...
13:12 Alors, est-ce que c'est possible?
13:13 Oui, tout est possible.
13:14 Il y a plein de...
13:15 Alors, on est dans la politique fiction.
13:17 Il n'y a pas beaucoup de précédents.
13:18 Je pense que M. Biden
13:20 n'a absolument pas envie de se retirer.
13:22 Il n'a pas envie de laisser la place.
13:24 Il a envie d'être celui, justement,
13:26 qui fera mentir tous ses détracteurs
13:28 et d'avoir une occasion de dire à M. Trump,
13:32 vous ne passerez pas.
13:34 Mais on n'est pas en 2020.
13:35 Les choses ont beaucoup changé.
13:37 En 2020, il n'a pas fait campagne, M. Biden.
13:39 C'est-à-dire qu'il a été, pour l'essentiel,
13:40 protégé en raison de...
13:41 - Le COVID. - Le COVID.
13:43 Il est resté chez lui.
13:44 Il était dans le sous-sol de la maison.
13:46 Il faisait des entrevues virtuelles.
13:48 Et le processus de la campagne
13:50 sera, cette fois-ci, beaucoup plus violent
13:52 et, oui, nécessairement différent.
13:54 Merci beaucoup, Stéphane Bureau.
13:55 De toute façon, on va vous rappeler,
13:57 à mon avis, assez vite pour suivre...
13:59 - C'est passionnant. - C'est passionnant, absolument.
14:03 C'est mieux qu'un feuilleton de chez Netflix
14:05 ou quoi que ce soit, d'ailleurs.
14:06 - On n'a pas assez d'imagination, André Berkhoff,
14:08 pour créer un pareil scénario.
14:10 - Fabuleux.
14:10 Le grand comeback,
14:12 c'est le comeback hit, c'était Clinton.
14:14 L'autre comeback hit, c'est Donald Trump.
14:17 Avec ce qui se passe, c'est étonnant,
14:18 mais l'Amérique nous surprendra toujours.
14:21 - Le comeback papy. - Le comeback papy, voilà.
14:23 - Merci Stéphane Bureau. - Papy fait de la résistance.
14:25 - D'avoir été avec nous,
14:26 je rappelle que vous êtes journaliste au Canada.
14:28 On va se retrouver dans un instant sur Soudradio.
14:30 Après cette courte pause,
14:31 on parlera de ce qui s'est passé hier
14:34 dans un lycée près de Cachan, en région parisienne.
14:36 À tout de suite sur Soudradio.
14:38 Soudradio Berkhoff dans tous ses états.
14:41 Appelez maintenant pour réagir 0 826 300 300.

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