• il y a 9 mois
Retrouvez Bercoff dans tous ses états avec André Bercoff du lundi au vendredi de 12h à 14h sur #SudRadio.

---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75...
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100063607629498
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos de Bercoff dans tous ses états : https://www.youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDQe5oKZlhHutOQlGCq7EVU4

##NOEPISODE##

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Sud Radio Bercov dans tous ses états, les perles du jour.
00:04 Tu dis parfois, tu dis souvent n'importe quoi, c'était l'hymne d'amour d'Alain Barrière,
00:09 mais là franchement je ne sais pas s'il faut accorder un tel sens et faire un hymne d'amour à Valérie Ayer,
00:18 la candidate effectivement, la tête de liste pour de renaissance, pour les élections européennes.
00:25 Elle parle Valérie Ayer, elle parle, elle parle effectivement et puis elle dit des choses quand même assez étonnantes
00:32 et à un moment donné ça fait partie de tout ça de la même démarche.
00:36 Et ce qu'il y a derrière, ignorance crasse, inculture absolue,
00:41 essayer de trouver des comparaisons et des historiques qui n'ont rien à voir,
00:46 écouter ce qu'elle a dit lors de son premier meeting Valérie Ayer,
00:51 on aura quelques bruits d'ambiance également, écoutez.
00:54 Hier, Daladier et Chamberlain, aujourd'hui, Le Pen et Orban.
01:00 Les mêmes mots, les mêmes arguments, les mêmes débats.
01:04 Nous sommes à Munich en 1938.
01:08 Nous les coulons des légers !
01:18 Voilà, c'était le meeting de Valérie Ayer, magnifique.
01:22 Nous sommes effectivement en pleine, je dirais en pleine confusion, je ne sais pas si on peut parler de confusion.
01:30 Enfin, elle dit voilà, Le Pen c'est Daladier et Orban c'est Chamberlain et nous sommes à Munich, évidemment.
01:38 C'est-à-dire, les distributions d'érols, déjà faites par quelques intellectuels assermentés.
01:46 Donc, Poutine c'est Hitler, Zelensky c'est Churchill, et puis voilà.
01:54 Et puis, ces Français de la cinquième colonne qui osent dire que peut-être il faudrait quelques négociations,
02:03 peut-être qu'avec ce qui se passe actuellement aujourd'hui,
02:07 et qu'au lieu de faire la guerre jusqu'au dernier ukrainien, on pourrait quand même négocier.
02:13 Ceux qui disent quand même que peut-être que l'Europe aurait à jouer un rôle médiateur entre les Etats-Unis et la Fédération de Russie,
02:22 non non, vous êtes des collabos, voilà, vous êtes des muniquois, muniquois, oui c'est vrai, muniquois.
02:30 J'ai envie de lui dire un peu vulgairement, "Munique ta mère".
02:34 Est-ce qu'elle réfléchit un peu ? Est-ce que les personnes qui lui font son texte réfléchissent un peu ?
02:39 Est-ce que Le Pen est aujourd'hui Premier ministre comme l'était Édouard Daladier ?
02:44 Édouard Daladier, rappelons-le, qui ne croyait pas que le Führer allait se contenter de la région frontalière et des Sud-Est avec la Tchécoslovaquie,
02:53 qui est allé à contre-coeur s'il n'y est à Munich, et quand il rentre à Paris en avion,
03:00 et il entend la foule l'acclamer, et il dit quoi, Édouard Daladier ? Il dit "Ah les cons, ils n'ont rien compris".
03:07 Chamberlain, lui, effectivement, même chose.
03:10 Et puis Daladier, il était quoi ? Figure du Parti radical socialiste.
03:14 Il avait été porté au pouvoir par la vague du Front populaire, Édouard Daladier.
03:18 Enfin, c'est pas exactement Marine Le Pen, c'est pas, vraiment pas Victor Orban.
03:24 Qu'est-ce que ça veut dire de sortir des comparaisons qui ne sont évidemment pas raisons historiques et qui n'ont rien à voir ?
03:32 Alors je veux bien qu'aujourd'hui, c'est vraiment la grande, c'est ça ?
03:38 C'est-à-dire que la grande et pure, c'est voilà, il faut se battre, nous allons entrer en guerre,
03:44 mais attention, vous avez remarqué, non, non, non, on n'est pas en guerre contre la Russie,
03:48 on ne va pas envoyer des soldats se battre contre la Russie, on va envoyer des soldats non combattants en Ukraine.
03:55 Vous savez, il est sorti l'expression absolument magique et miraculeuse, des soldats non combattants.
04:01 Mais oui, voilà, c'est intéressant, hein, les vingt ans de guerre pacifistes, c'est n'importe quoi,
04:07 et c'est inadmissible, je dis pour quelqu'un qui est responsable politique,
04:11 quelle que soit sa délimitation, qu'il soit de gauche, de droite, d'extrême ou pas,
04:16 d'aller faire le vingt ans de guerre et d'aller faire effectivement de se battre, de se battre,
04:23 pas, pas, de se battre, attention, de faire semblant de se battre, mais ça suffit,
04:29 mais discuter, pas un mot, vous avez remarqué dans cette campagne, pas un mot sur la négociation,
04:34 pas un mot sur ce qu'on peut faire, non, non, non, non, ça y est, alors que Poutine ne soit pas un ange,
04:39 c'est le moins que l'on puisse dire, c'est un autocrate, mais ça veut dire quoi ?
04:43 Ça veut dire qu'il faut savoir où, très sincèrement, où on est, on dit que pour l'Ukraine,
04:50 on va se battre comme on s'est battu pour l'Apollon à 39-40 ou les Sudètes,
04:54 est-ce que c'est la même situation ? Absolument pas, mais voilà, alors à ce moment-là, dites-le,
04:58 allez pour ceux qui veulent faire la guerre, allez-y, allez-y, et puis on verra un peu ce qui se passe,
05:05 allez-y, proclamez, proclamez, et on a entendu, vous avez entendu ici, dans mon émission à Sud Radio, etc.,
05:11 ce que dit un certain nombre de généraux, ce qu'ont dit un certain nombre de colonels,
05:16 je ne parle pas des généraux de plateau et je ne parle pas des colonels de plateau, bien sûr,
05:19 ils disent "attendez, on fait quoi ? On fait quoi avec 15 000 soldats et on tient combien ? 3 jours,
05:25 comment on fait ? Alors ça veut dire qu'il faut céder ? Non, ça veut dire qu'il faut discuter.
05:30 Et quand on entend les trois quarts des pays européens, les 4-5e, y compris l'OTAN,
05:35 et y compris les États-Unis dire "on n'enverra pas de soldats se battre en Ukraine",
05:39 alors il faut savoir de quoi on parle quand on est candidate Renaissance aux élections européennes
05:45 et tête de liste. Vous parlez au nom de qui ? Vous parlez au nom de quoi ?
05:49 Vous êtes prêts à engager Renaissance pour aller se battre en Ukraine ? Alors faites-le.
05:54 Mais dites pour qui vous parlez et au nom de qui vous parlez.
05:58 Merci Valérie Aillère.

Recommandations