• il y a 8 mois
L’avocat Gilles-William Goldnadel revient sur la problématique du débat sur la fin de vie : «Tu as des gens impotents qui ne souffrent pas, mais pour qui la vie n’a plus aucun intérêt».

Category

🗞
News
Transcription
00:00 - Vous vous rendez compte que si cette loi est votée, tout le monde va se poser cette question en permanence ?
00:05 - Oui, mais ça ne me dérange pas qu'on s'impose.
00:08 - Non mais Geoffroy, tu penses qu'on a besoin de cette loi pour se poser cette question ?
00:14 - Ça va être le lot commun de tout le monde, on va tous se poser la question.
00:20 - Je pense que c'est une question naturelle, moi j'ai toujours été.
00:24 - C'est pas à toi de décider.
00:26 - Pour donner un peu de pluralisme à ce débat, si vous le voulez bien, moi j'ai toujours été, de mon point de vue, favorable à l'euthanasie.
00:34 Clairement, je n'ai jamais considéré que la vie était totalement sacrée, ça ne me dérange pas de voir tuer les gens du ramas.
00:40 L'avortement est un drame, et je n'aime pas quand on le considère comme une lettre à la poste, mais je suis favorable, la mort dans l'âme, à l'avortement.
00:51 Donc ça ne concernerait que Charles Biétri, que ça suffirait pour légitimer ce texte.
00:58 Et je t'indique que dans le texte de loi, dont certains professionnels de la santé agréent, le malade lui-même, s'il le peut, peut se donner la mort lui-même.
01:14 - Auto-administré.
01:16 - Donc, c'est l'auto-administré.
01:18 - Et enfin, il n'y a pas que la souffrance.
01:22 Tu as des gens totalement impotents, qui ne souffrent pas, mais pour qui la vie n'a plus aucun intérêt.
01:31 Pardon, de mon point de vue, il me plaît à penser de les voir se délivrer.
01:37 [Musique]
01:40 [SILENCE]

Recommandations