• il y a 8 mois
La ministre de l'Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, s'exprime au lendemain d'une mobilisation propalestinienne, au cours de laquelle, selon l'école, des "propos accusatoires" ont été prononcés à l'encontre d'une étudiante de l'Union des étudiants juifs de France, qui a été "empêchée d'accéder à l'amphithéâtre" où se déroulait la mobilisation. Les faits ont été signalés au procureur par le biais de l'article 40

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Transcription
00:00 Avez-vous la certitude, car ça reste quand même une des questions posées ce soir, que des propos antisémites ont bien été tenus contre une étudiante juive ?
00:07 Alors tout à fait, et je me suis rendue sur place justement pour entendre, écouter et demander que l'on rassemble les pièces
00:17 puisque depuis hier, d'une part, et vous l'avez dit, je l'ai entendu précédemment,
00:21 l'école Sciences Po a effectivement lancé une enquête interne pour aller vers une commission disciplinaire.
00:29 D'abord parce que, comme on l'a dit, ce qui s'est passé hier est intolérable, des lignes rouges ont clairement été franchies
00:35 et il n'est inacceptable d'empêcher une étudiante de rentrer, que deux étudiants empêchent une autre étudiante de rentrer dans un amphi.
00:43 Et ça, ça relève du disciplinaire de l'école, ce qui a été lancé par l'école.
00:47 D'autre part, par rapport aux propos qui, semble-t-il, étaient tenus, j'ai demandé à l'école finalement de rassembler les pièces,
00:56 ce qui m'a permis aujourd'hui de que mon ministère saisisse le procureur de la République, suivant un article 40 avec ce dossier,
01:05 et je dirais que maintenant c'est à la justice de savoir si, oui ou non, les propos ont été effectivement tenus.
01:11 Et ce dossier, cet article 40 a été fait avant que, finalement, Sciences Po continue à faire cette enquête.
01:20 Et cet après-midi, le Premier ministre s'est rendu à Sciences Po, au conseil d'administration de Sciences Po.
01:26 Je l'ai accompagné pour effectivement aussi donner des mesures et, je dirais, accompagner Sciences Po.
01:32 J'ai entendu tout à l'heure, vous parliez des universités américaines.
01:35 Il n'est pas question que nos établissements français suivent le même chemin.
01:39 Nous devons être fermes et c'est dans ces propos que le Premier ministre a agi cet après-midi en proposant des mesures au conseil d'administration de Sciences Po.

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