L'ancien directeur de l'École de guerre, le général Vincent Desportes, réagit à l'interview d'Emmanuel Macron ce jeudi soir sur l'Ukraine : «J'aurais été lui, j'aurais fait un discours solennel à la Churchill. N'oublions pas qu'il avait plusieurs auditoires, les premiers étaient les Français, à même niveau les Européens et évidemment la Russie».
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00:00 Je vais vous dire quelque chose, moi j'aurais été lui, j'aurais pas fait comme ça.
00:03 J'aurais fait un discours solennel à Churchill en disant voilà le sujet.
00:07 J'ai mis un journaliste sinon je serais pas là.
00:09 Mais je pense que dans cet exercice-là, il aurait pu avoir une posture encore plus solennelle parce que...
00:15 - Et ça, ça viendra l'éventuel jour où les intérêts de l'OTAN, de l'Union européenne pourraient être menacés par la Russie.
00:22 C'est à ce moment-là que cette posture solennelle peut-être devrait être prise.
00:25 Faut pas brûler les étapes peut-être.
00:27 - Vous avez raison. Mais c'est pour ça que je dis peut-être que le ton tchertchien était encore un peu trop...
00:32 Aurait été précoce. Mais ne nous en trompons pas.
00:36 D'ailleurs, il a dit que la vie des Français serait profondément modifiée si la Russie gagnait.
00:41 Donc il a cherché à expliquer aux Français.
00:43 N'oublions pas que dans cette affaire-là, il avait plusieurs auditoires, plusieurs audiences.
00:47 Les premiers étaient les Français.
00:49 Mais presque à même niveau, il y avait les Européens.
00:51 Et puis il y avait évidemment la Russie.
00:54 Il parlait à trois auditoires différents.
00:56 N'oublions pas cela.
00:58 Il parle à trois auditoires différents.
00:59 Donc il doit trouver quelque chose qui parle à ces trois auditoires.
01:04 - C'est ça.
01:04 [Musique]
01:07 [SILENCE]