Elodie Poux est en tournée dans la toute la France avec son spectacle "Le syndrome du papillon" qui affiche complet en 2024 mais de nouvelles dates sont ajoutées pour 2025. Ses amis comédiens et humoristes Nicole Ferroni, Les Bodins et Arnaud Demanche lui ont laissé un message. On retrouve la chronique de Valéry Zeitoun.
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00:00:00 *Générique*
00:00:12 Pour la balade en forêt la semaine prochaine avec les gamins de la maternelle,
00:00:15 il faut absolument... Oui pardon.
00:00:17 Pour la sortie pédagogique en milieu conifère...
00:00:21 *Rires*
00:00:22 ...avec les apprenants...
00:00:23 *Rires*
00:00:25 Il faut absolument prévenir le papa du petit parmentier là, c'est quoi son prénom ? Achille !
00:00:29 *Rires*
00:00:30 *Générique*
00:00:33 Il y avait une fois en royaume de France, évoluante aux côtés de ses contemporains,
00:00:37 un banquier jouvenceau, oui mais plein d'élégance, qui de son beau pays se rêvait souverain.
00:00:42 Pas si vous voulez parler !
00:00:44 Son air benjamin, informel, bien élevé, plaisait aux citoyens par la vieillesse lassée.
00:00:49 Sa rhétorique désuète et puis tantôt farceuse ravissait fort les nobles et flattait bien la gueuse.
00:00:54 *Générique*
00:00:58 Il s'est passé quoi pour toi ces deux dernières années ?
00:01:01 Alors j'ai eu un enfant, j'ai fini de jouer mon premier spectacle, j'ai commencé à jouer le deuxième...
00:01:05 Et j'ai plus de ligament croisé dans le genou droit, mais ça n'a rien à voir.
00:01:08 Oh la notoriété !
00:01:11 *Rires*
00:01:12 Mais c'est magnifique ! Tout le monde est hyper sympa, tout le monde est au petit soin,
00:01:16 tout le monde se plie en quatre pour combler tes désirs que tu savais même pas que tu les désirais.
00:01:20 *Rires*
00:01:21 C'est merveilleux ! Ah ben moi j'ai pas ouvert une porte depuis mars 2017.
00:01:24 *Générique*
00:01:28 Merci de nous accueillir chez vous en ce dimanche après-midi, soyez les bienvenus sur RTL,
00:01:32 c'est votre bon dimanche chaud pendant une heure et demie, c'est le bon dimanche chaud d'Élodie Pouh !
00:01:36 Qui est à mes côtés. Comment ça va Élodie ?
00:01:39 Pour un dimanche ça va.
00:01:40 Ça va pas mal. Alors vous savez qu'on va parler évidemment beaucoup de votre spectacle qu'on a adoré
00:01:45 qui s'appelle "Le syndrome du papillon" qui est en tournée dans toute la France.
00:01:48 Il y a un moment dans le spectacle où vous parlez d'une maladie, je viens de mettre un nom sur un truc qui me touche moi aussi,
00:01:53 c'est la prosopagnosie. La prosopagnosie c'est cette proportion qu'ont certaines personnes à ne pas se souvenir des gens.
00:02:01 Et au quotidien c'est l'enfer. On est d'accord Valérie ?
00:02:05 *Rires*
00:02:07 Tout à fait Jean-Christian, c'est vraiment quelque chose. Alors j'ai pas les visages mais j'ai pas les prénoms non plus.
00:02:12 Oui mais c'est pareil, c'est pareil. Alors moi j'ai à peu près les visages donc ça va aller.
00:02:16 Élodie, vous allez passer une heure et demie, on va parler de ce spectacle, je le disais, "Le syndrome du papillon"
00:02:20 où on a pleuré de rire avec l'équipe en préparant l'émission. Mais avant cela on a une petite habitude, c'est le comité d'accueil.
00:02:26 C'est-à-dire que comme n'importe quel comité d'accueil, il y a une forme d'accueil.
00:02:29 Sauf que l'accueil est effectué par des gens qui vous connaissent, qui vous connaissent bien, enfin je crois,
00:02:35 et qui ont décidé de vous laisser des messages. Le premier c'est Nicole Ferroni.
00:02:39 Oui, Élodie Poux, bonjour, ici Nicole Ferroni. Ecoute, je me permets juste ce petit message vocal,
00:02:45 que comme je sais que tu es atteinte de prosopagnosie et que tu ne reconnaîtras pas mon visage,
00:02:51 c'est pour ça que je t'ai passé un message vidéo, parce que sinon ça n'aurait servi à rien.
00:02:56 Voilà, bah surtout écoute, bisous et puis la bise à Bruno, bonne émission.
00:03:01 Nicole Ferroni que vous avez rencontrée sur "Les Piquantes" sur Théma.
00:03:04 Oui, dans un studio non loin d'ici.
00:03:06 Oui, juste à côté.
00:03:07 Et en plus c'est marrant parce que je regardais sa série, il y a encore deux jours, sa série Netflix là, qui est super.
00:03:12 Et j'adore, j'ai vraiment pratiqué Nicole lors du dernier Festival international du rire de Liège,
00:03:19 où elle était mon bras droit pour présenter le festival.
00:03:22 Et où j'ai découvert qu'en plus d'être une bonne copine, c'est vraiment quelqu'un de hyper pro,
00:03:26 et avec qui on a vraiment facilité et plaisir à travailler.
00:03:29 Autre message, les beaux danses.
00:03:32 Chers auditeurs, auditrices, Bruno, Élodie, bonjour à tous. Christian dit bonjour.
00:03:40 Salut les amis, comment ça va ?
00:03:42 Voilà, on est avec mon gamin, on fait un petit tour sur les bateaux mouches.
00:03:46 Oui, c'est pas désagréable.
00:03:48 C'est très agréable, on se taille un peu les miches, mais on en profite, on voit de très belles choses.
00:03:53 Alors, on voulait dire à Élodie qu'on pensait beaucoup à elle, enfin, surtout mon gamin.
00:04:01 Oh non, m'en commence pas.
00:04:02 Il m'a confié des choses la dernière fois qu'on a fait...
00:04:06 Non mais ça veut dire pas le dire.
00:04:08 Non mais Christian, il ne faut pas garder ça pour toi, ça te fait mal, tu sais, dans ton petit cœur de ragondin.
00:04:16 Donc, Élodie, mon fils a eu, comme qui dirait, le béguin pour toi,
00:04:22 quand on a fait le festival de... comment c'était ? Arpillon sur onglet.
00:04:29 Oui, juste à côté de Brise-Noël-Château.
00:04:33 Et donc, mon gamin rêve à toi régulièrement.
00:04:38 Elle dit que des bêtises, faut pas l'écouter.
00:04:40 Il te veut, Élodie.
00:04:42 Il te veut.
00:04:43 Pourquoi tu dis des machins comme ça ?
00:04:44 Écoute, Christian, alors, si des fois tu es libre, que tu veux connaître l'amour,
00:04:51 avec un joli paysan bien costaud qui prendra soin de toi,
00:04:59 je te donnerai une bonne dotte.
00:05:02 Christian, embrasse Élodie.
00:05:04 Oui, non mais c'est bon, je te fais des gros bisous, Élodie,
00:05:07 mais crois pas un mot de tout ce qu'elle te raconte.
00:05:09 Oui, oui, oui, il est timide.
00:05:12 On vous embrasse tous, Élodie, on t'aime beaucoup.
00:05:15 Continue ton bon chemin et reste comme tu es,
00:05:20 les pieds sur terre et la tête sur les épaules.
00:05:24 On t'embrasse, Élodie.
00:05:26 Salut, Élodie.
00:05:27 J'adore.
00:05:28 Il laisse pas un message, il est un peu scasse.
00:05:30 Ah oui, c'est bien, c'est généreux, c'est eux.
00:05:33 Vous avez partagé souvent la scène avec eux.
00:05:34 Oui, et en plus, ça fait partie des gens que je regardais beaucoup avant même de faire ce métier,
00:05:39 et ça fait partie de ceux, quand on commence dans ce métier,
00:05:41 qui commencent à faire des petits plateaux télé et qu'on les voit en vrai.
00:05:44 J'avais 5 ans et demi.
00:05:45 Par contre, quand ils enlèvent le costume, c'est mort.
00:05:49 Oui, c'est ça, vous les reconnaissez plus.
00:05:50 Surtout moi.
00:05:51 Il s'appelle Jean-Christian, d'ailleurs, Christian.
00:05:54 Je vous voyais géné en disant "non, non, moi Christian, je veux pas"
00:05:57 et pour cause, il y a votre mari qui est dans la salle.
00:06:00 Ça tombe bien parce qu'on lui a demandé de vous faire un message.
00:06:03 Peut-être qu'il va vous dire des choses qui vous n'y arrivent pas de face.
00:06:06 Va chercher du pain.
00:06:07 Michel Freyna, votre mari, vous a laissé ce message.
00:06:10 Salut, Élodie.
00:06:11 Salut, ma poupoune.
00:06:12 Salut, mon petit chevreuil.
00:06:13 Je sais que tu n'aimes pas les surnoms,
00:06:15 donc je suis sûr que ça va te faire plaisir que je fasse ça à la radio.
00:06:18 Écoute, mon amour, je voulais te laisser un petit message
00:06:20 pour te souhaiter une bonne émission en présence de Bruno.
00:06:23 Et puis moi, je voulais raconter une petite anecdote
00:06:25 qui s'est passée dans la vie privée.
00:06:27 En fait, Élodie, elle est très proche de son public.
00:06:30 Vraiment, elle répond à tous les messages.
00:06:32 Des fois, les séances de dédicaces sont plus longues que le spectacle.
00:06:35 Et un jour, on était en famille.
00:06:37 Il y avait moi, Élodie et la petite.
00:06:40 On était en train de faire un bisou, d'ailleurs.
00:06:42 Et il y a une femme qui s'approche.
00:06:45 Et vraiment, elle avait un appareil photo en main
00:06:47 et elle faisait plein de gestes.
00:06:49 Et je comprends que je dois bouger, en fait.
00:06:51 Clairement, je sens qu'elle n'a pas envie de moi dans la photo.
00:06:53 Donc, elle fait des grands gestes.
00:06:55 Donc, au bout d'un moment, je m'approche d'elle
00:06:57 et d'une manière un peu ferme, je lui dis
00:06:59 "Écoutez, Madame, peut-être que vous aimez Élodie Poux,
00:07:01 mais moi, Élodie Poux, c'est ma femme.
00:07:03 Donc, vous êtes gentille. Vous me laissez au moins terminer ce bisou."
00:07:05 Et elle m'a répondu
00:07:07 "Je ne sais pas qui est Élodie Poux.
00:07:09 Moi, ce que j'aime, c'est l'affiche qui est derrière vous
00:07:11 et je voudrais bien faire la photo. Alors, s'il vous plaît, vous bougez."
00:07:13 Et donc, c'était une plutôt belle leçon d'humilité.
00:07:17 - Écoute, ma chérie, je te souhaite une bonne émission
00:07:19 et je vous embrasse très très fort. Bisous Bruno.
00:07:21 - J'adore. C'était à Avignon.
00:07:23 Et "Le Marais qui Jure" venait d'être diffusé.
00:07:27 Et c'était la première fois où on me reconnaissait dans la rue.
00:07:29 Et où j'ai découvert que c'était à la fois rigolo
00:07:31 et des fois, vachement intrusif.
00:07:33 Et quand t'embrasses ton mari et qu'il y a quelqu'un qui est...
00:07:35 Et en plus, il y avait la petite. Je ne supporte pas qu'on essaye de la prendre en photo.
00:07:38 Et en fait, elle voulait prendre la façade de...
00:07:40 C'était de la honte, quoi.
00:07:42 Je ne sais pas qui vous êtes poussée.
00:07:44 - Michel, vous en parlez dans votre spectacle.
00:07:46 Et on a bien compris que c'est quelqu'un de très important pour vous.
00:07:48 Qui vous a notamment poussé à faire ce que vous faites aujourd'hui.
00:07:53 Il fait partie de ces gens. Je dis "Vas-y, fais-le".
00:07:55 - Et à monter notre propre entreprise aussi.
00:07:57 Ce qui n'est pas une mince affaire.
00:07:59 Et voilà, ça fait partie des choses que tout seul, on ne fait pas.
00:08:01 Et qu'on peut faire à deux.
00:08:03 - Oui, parce que vous dealez du shit, en plus de le dire.
00:08:05 - À des prix, mais hyper attractifs.
00:08:07 - Allez, dernier message du comité d'accueil. C'est Arnaud Demanche.
00:08:10 - Salut Élodie, c'est Arnaud Demanche.
00:08:13 Je dis ça parce que je sais que tu as du mal à reconnaître les visages.
00:08:15 Mais je ne sais pas si tu as du mal à reconnaître les voix.
00:08:17 Donc dans le doute.
00:08:19 Je voulais juste te faire un petit bisou et te dire combien je suis heureux pour toi.
00:08:22 De cette belle tournée.
00:08:24 Moi, j'ai été aux premières loges pour savoir que tu as dû t'accrocher pour en arriver là.
00:08:28 Je sais aussi que derrière la réussite, il y a tous les sacrifices que tu as faits.
00:08:33 Les gens ne voient pas forcément le travail monstrueux
00:08:36 qu'il y a derrière la légèreté de ton spectacle.
00:08:38 Et le fait d'être toujours parmons et parvos.
00:08:41 De ne pas réussir à trouver des créneaux pour qu'on aille enfin à Disneyland tous ensemble.
00:08:46 Comme on en parle depuis huit mois.
00:08:48 Mais je vois maintenant ce papillon qui déploie ses ailes pour s'envoler loin, loin, loin, loin.
00:08:54 Et tellement haut.
00:08:55 Un papillon, ça n'a qu'une toute petite espérance de vie.
00:08:58 Par rapport à la carrière immense que tu vas faire.
00:09:00 Cette carrière, elle est méritée.
00:09:02 Savoure-la.
00:09:04 Parce que je sais que tu l'as acquise au prix d'énormément d'abnégations.
00:09:07 Je suis très, très, très, très fier de voir le public te porter aujourd'hui.
00:09:11 Et je suis sûr qu'il te portera encore vachement longtemps.
00:09:14 Tiens-moi au courant de tes prochains week-ends.
00:09:16 Qu'on arrive quand même à caler ce truc, sortir ensemble.
00:09:19 Je crois qu'on a un créneau commun, si je ne me trompe pas, le 8 juin 2034.
00:09:24 Dis-moi si c'est bon. En attendant, je t'envoie.
00:09:27 C'est un beau message.
00:09:29 C'est un très beau message.
00:09:30 Et c'est vrai qu'on a repoussé à peu près sept fois la balade à Disney tous ensemble.
00:09:34 On y arrivera.
00:09:35 Elle cartonne sur scène. Elle s'appelle Élodie Poux.
00:09:37 Son nouveau spectacle, c'est le syndrome du papillon.
00:09:39 On en parle cet après-midi sur RTL.
00:09:41 C'est son Bon Dimanche Show. À tout de suite.
00:09:43 En l'an 1555, le mage et astrologue Nostradamus prédisaient déjà le Bon Dimanche Show.
00:09:54 À la radio, une émission chevauchée par Bruno Guillaume.
00:09:59 Avec ses invités prestigieux et des blagues inspirées par les dieux.
00:10:04 Visionnaire le gars.
00:10:06 Bruno Guillaume sur RTL.
00:10:09 Et la pizza à l'ananas, c'est vraiment fort dégueulasse.
00:10:13 Visionnaire.
00:10:15 Le syndrome du papillon, c'est le nouveau spectacle d'Élodie Poux.
00:10:19 C'est votre deuxième spectacle après le succès du syndrome du Playmobil,
00:10:23 que vous avez joué pendant une dizaine d'années.
00:10:25 Et il y a un thème qu'on retrouve, mais évidemment dans ce spectacle,
00:10:29 et pas que, et on va en parler cet après-midi, ce sont les enfants.
00:10:33 Bien sûr.
00:10:34 Il fallait forcément que j'en reparle.
00:10:36 En fait, je ne voulais pas devenir la meuf qui parle des gosses.
00:10:39 Donc c'est pour ça que 90% du spectacle parle d'autres choses.
00:10:41 Mais je sais aussi que mon public, c'est du prof, c'est de l'exclamateur, c'est de la crèche, etc.
00:10:48 Et il fallait ce petit rappel à l'enfance et à Kimberley.
00:10:51 Parce qu'on parlait tout à l'heure de votre chéri, qui est là.
00:10:54 On disait que c'était un peu grâce à lui aussi, tout ça aujourd'hui.
00:10:58 Le thème des enfants, c'est votre expérience en maternelle,
00:11:01 qui fait que ça a rendu ce thème inépuisable.
00:11:04 Et vous le dites d'ailleurs dans ce spectacle, s'il n'y avait pas eu votre chéri,
00:11:07 vous en seriez à votre 18ème année de maternelle.
00:11:10 À aucun moment vous vous êtes dit "Ah tiens, j'aurais pas dû".
00:11:13 Arrêter ? Ah non, ben non.
00:11:15 (Rires)
00:11:18 Non, non.
00:11:19 Si j'avais dû continuer à travailler avec les gosses, parce que j'aimais quand même ça,
00:11:23 j'aurais peut-être fait une branche un peu plus dans les bureaux, l'administratif et tout.
00:11:28 Mais rester 20 ans dans les classes et tout,
00:11:31 là aujourd'hui, je pourrais plus, c'est sûr.
00:11:34 Moi ce que j'aime dans votre spectacle, c'est que c'est tout en finesse, déjà.
00:11:39 Et de temps en temps, vous pouvez asséner une petite punchline.
00:11:43 "Ouh là là, j'aurais peut-être dû me mouiller la nuque".
00:11:47 C'est un lapsus, pas du tout, Révélateur.
00:11:50 Vous dites "Le curseur en humour, il est comme un tétraplégique,
00:11:53 il est là où tu choisis de le poser".
00:11:55 Vous le posez où ?
00:11:57 Alors déjà cette vanne-là, je la pose au bout de 30 secondes de spectacle,
00:12:00 histoire que tout le monde soit bien.
00:12:03 Donc là il y a un gros "Aaah".
00:12:05 Et après on peut aller sur d'autres choses.
00:12:07 Mais c'est important de continuer à avoir cet humour-là un peu.
00:12:10 Oui, et surtout j'ai l'impression que vous ne vous fixez pas de tabous, et ça, ça fait plaisir.
00:12:13 Je suis mon propre tabou. Si ça me fait pas rire, je ne le dis pas.
00:12:15 Si je considère que c'est drôle, j'y vais.
00:12:18 Quand vous êtes sur scène, vous vous êtes vraiment attachée à la réaction que peuvent avoir les gens dans la salle.
00:12:25 Est-ce qu'il y a des vannes où vous vous dites "Ah non, celle-ci, elle passe pas, je zap, je passe à autre chose".
00:12:30 Oui, le rodage est fait pour ça.
00:12:32 C'est-à-dire que si au bout de 10 fois, il n'y a personne qui rit,
00:12:35 et que j'ai que un "Oh adieu", je finis par l'enlever.
00:12:38 Et des fois je ne comprends pas, parce que moi ça me fait vachement rire.
00:12:41 Après des fois il suffit d'une petite virgule, d'un petit silence, ou d'une tronche pour qu'elle finisse par passer.
00:12:46 Mais oui, évidemment, si ça ne fait pas rire, j'enlève.
00:12:48 Le but du jeu, c'est que les gens se marrent.
00:12:50 Alors ce spectacle, c'est le premier depuis que vous êtes maman.
00:12:52 C'est ce que vous racontez d'ailleurs, en arrivant sur scène.
00:12:54 Parce que évidemment, devenir maman, ça change pas mal de choses dans une vie.
00:12:57 D'aucuns diront trop, parfois.
00:13:00 Je me suis demandé si la parentalité avait changé dans votre manière de voir le monde.
00:13:04 J'ai quelques questions, Elodie.
00:13:06 Est-ce que comme tous les jeunes parents, vous vous levez, vous faites 2-3 trucs,
00:13:10 et quand vous relevez la tête, il est déjà 22h30 ?
00:13:12 Oui, surtout au début, oui.
00:13:14 Est-ce que comme tous les jeunes parents, vous faites attention à dire moins de gros mots devant votre fille ?
00:13:18 On commence à devoir le faire parce qu'elle a 3 ans et qu'elle répète des trucs.
00:13:21 Vous êtes consciente qu'à un moment, votre fille va grandir,
00:13:24 et qu'elle va avoir accès à internet, et qu'elle va taper votre nom dans la barre de recherche,
00:13:29 et qu'elle tombera sur certaines vannes ?
00:13:31 Oui, je lui expliquerai.
00:13:33 Est-ce que comme tous les jeunes parents, vous préparez des purées bio avec des légumes de saison pour votre fille,
00:13:38 pendant que vous, vous vous commandez un McDo ?
00:13:40 Non, je fais le contraire.
00:13:41 C'est-à-dire que moi, je cuisine extrêmement bien pour moi, et je sais qu'elle ne le mangera pas,
00:13:44 donc je lui ouvre un plat préparé à la con.
00:13:46 Est-ce que comme tous les jeunes parents, votre fille, elle grandit trop vite ?
00:13:50 En un clin d'œil, c'est ouf !
00:13:52 Tout le monde le dit, mais je ne savais pas à quel point c'est vrai.
00:13:54 Est-ce que comme tous les jeunes parents, vous comparez les poussettes dans la rue,
00:13:57 et vous dites que vraiment, vous avez fait le bon choix ?
00:13:59 Oh, mais grave !
00:14:00 La Storm Vlume, là, elle est...
00:14:01 Ah non, mais elle est super, elle est bagage-cabine, les nôtres.
00:14:03 Ah, bien, évidemment !
00:14:05 Est-ce que comme tous les jeunes parents, votre seul regret, c'est que votre fille soit numéro 2,
00:14:09 car la numéro 1, ce sera toujours la fille de François qui a écrit cette interview ?
00:14:13 J'aurais dû lire la question avant !
00:14:15 Ouais, bien sûr !
00:14:18 Mais vous en parlez dans le spectacle de votre fille, en disant, voilà,
00:14:21 "Excusez-moi, mais enfin, elle est déjà à un niveau supérieur aux autres,
00:14:23 ça veut dire A et E."
00:14:25 C'est les merveilles du monde !
00:14:26 Bien sûr !
00:14:27 Ils sont hyper intelligents, ils sont formidables, ils sont vachement en avance !
00:14:29 C'est ça ?
00:14:30 Tous !
00:14:31 Sur quoi ? On ne sait pas, parce qu'ils sont tous en avance, du coup.
00:14:33 Mais ils sont tous en avance !
00:14:34 Est-ce que comme tous les jeunes parents, vous n'avez pas regardé un film en entier depuis plusieurs années ?
00:14:38 Vous le dites dans le spectacle, et on ne sait même pas regarder un film en entier,
00:14:40 c'est que vous, c'est les cinq...
00:14:42 Déjà, à la base, je m'endors, oui.
00:14:43 Pour moi, Titanic, c'est l'histoire d'un mec qui joue au poker et qui gagne.
00:14:46 Donc ça n'a aucune espèce d'intérêt.
00:14:48 Mais avec un gosse en plus, c'est encore pire !
00:14:50 Est-ce que comme tous les jeunes parents, vous en faites un peu trop sur les capacités de votre enfant ?
00:14:55 Je sais que vous en jouez sur scène, mais dans la vraie vie !
00:14:58 La vraie et le dix-pou !
00:14:59 Et si elle ne dit pas, c'est extraordinaire !
00:15:01 Non, je suis objective !
00:15:02 Je sais qu'elle est extraordinaire sur des trucs, et nulle à chier sur d'autres.
00:15:05 Et je n'hésite pas à le dire !
00:15:06 Alors, on sait que vous le dites dès le début,
00:15:08 elle dit "oui, je sais que ça va vous énerver",
00:15:10 mais elle a fait ses nuits quasiment tout de suite.
00:15:12 Ouais, on est des dormeurs, nous !
00:15:15 Donc elle a vite appris que c'était un plaisir, déjà.
00:15:18 Vous êtes déjà émerveillée devant un caca d'enfant, en disant "waouh" ?
00:15:21 Oui, parce que ça faisait huit jours qu'on l'attendait !
00:15:23 Donc quand il est arrivé, on était quand même vachement contents !
00:15:25 Est-ce que comme tous les jeunes parents, vous avez découvert les mots à expression
00:15:28 comme "micro-crèche" ou "auxiliaire de puriculture"
00:15:30 et vous les utilisez comme s'ils avaient toujours été là ?
00:15:33 Non, parce que j'étais déjà dans l'enfance avant qu'elle arrive,
00:15:35 donc je les connaissais déjà.
00:15:36 Et enfin, est-ce que comme tous les jeunes parents,
00:15:38 vous avez placé un dispositif GPS avec enregistrement audio-vidéo
00:15:41 dans les vêtements de votre fille pour la traquer même quand elle n'est pas avec vous ?
00:15:43 On l'a mis dans le cerveau, directement.
00:15:45 Comme ça, je maîtrise ce qu'elle pense.
00:15:47 Ça va encore plus loin !
00:15:49 Au-delà de tout ça, et vous le dites parfois en spectacle,
00:15:52 c'est que oui, quand vous êtes sur scène,
00:15:54 ça veut dire que la petite, elle est en mode nounou.
00:15:57 Et que vous, à la différence de monsieur ou madame tout le monde
00:16:00 qui trouve une nounou et dès qu'on a besoin, on appelle,
00:16:03 vous, avec la tournée, c'est jamais la même !
00:16:06 Alors maintenant, oui !
00:16:08 La version du spectacle que vous avez vu date d'à peu près plus d'un an, je pense.
00:16:11 La nounou nous suit.
00:16:13 Et donc ma fille nous suit.
00:16:15 Et quand je joue, elle est dans le bus de tournée, pas loin.
00:16:17 Donc maintenant, c'est bon.
00:16:19 Ça, ça veut dire que ça fonctionne.
00:16:21 Ça veut dire qu'il y a de la maille qui rentre.
00:16:23 Elle est au Palais des Sports les 28 et 29 mars 2025.
00:16:26 Elle est en tournée dans toute la France.
00:16:28 Dijon, Lille, Limoges, également Montbéliard le 6 mars.
00:16:32 Le Montbéliard le 6 mars, ce sera à passer puisqu'on est le 17.
00:16:35 Donc je dis une connerie, je suis vraiment un connard.
00:16:38 Notamment Montpellier le 3 avril, Marseille le 4 avril,
00:16:42 mais également en Belgique et en Suisse.
00:16:45 C'est Elodie Poux qui fait son Bourdi Moins Chaud sur RTL.
00:16:47 A tout de suite !
00:16:48 [Musique]
00:16:53 Il y a des rencontres qui changent la vie.
00:16:56 Des instants qui remettent en question tout le reste de votre existence.
00:17:01 Bon, ça, ça peut attendre un peu.
00:17:04 Pour l'instant, c'est le Bon Dimanche Chaud sur RTL.
00:17:08 Le syndrome du papillon, c'est le nouveau spectacle d'Elodie Poux.
00:17:13 Allez voir Elodie sur scène si elle passe à côté de chez vous.
00:17:16 Je vous promets que vous allez passer une heure et demie à vous marrer.
00:17:19 Alors, on le disait, c'est votre premier spectacle depuis que vous êtes maman.
00:17:23 Quand vous attaquez, vous parlez du corps des femmes qui changent après l'accouchement,
00:17:27 du poids que vous avez pris, des vêtements que vous ne pouvez plus porter.
00:17:31 J'ai l'impression que vous arrivez à faire rire avec tous les sujets.
00:17:35 C'est un exercice compliqué, mais je trouve que vous y arrivez.
00:17:38 Avec tous les sujets qui nous touchent et qui nous font peur et qui nous emmerdent.
00:17:42 Et donc, il faut rire.
00:17:44 Il y a plein de mamans, notamment une qui m'avait vachement touchée,
00:17:47 parce qu'elle m'avait dit "je viens coucher en même temps que vous".
00:17:49 Et moi, mon corps, je ne peux pas.
00:17:51 Je me regarde et de vous entendre en faire des vannes comme ça, ça m'a un peu soulagée.
00:17:56 J'ai dit "Waouh, ma mission est accomplie, on en a ri".
00:17:59 Vous parlez de tout. Il y a un moment qui m'a fait beaucoup rire.
00:18:01 Il y en a beaucoup évidemment, mais quand vous parlez des candidats de télé-réalité,
00:18:05 parce que je le disais, votre fille vous dites qu'elle arrive à dire "A.E."
00:18:08 ce qui est le début des voyelles.
00:18:09 Et Dieu sait qu'il y a des candidats de télé-réalité, ils n'y arrivent pas.
00:18:12 Ils croient que la voyelle, c'est la femelle du voyou, les mecs.
00:18:14 Alors justement, puisqu'ils n'arrivent pas à parler,
00:18:16 vous pouvez me parler de cette bifle d'Homard, des candidats de télé-réalité ?
00:18:22 Dans quel restaurant on peut la trouver ?
00:18:25 C'est des restos où je ne vais pas d'habitude,
00:18:27 mais je pourrais vous donner les adresses en privé.
00:18:29 C'est des expressions particulières.
00:18:33 Par exemple, ils croient que les mecs pensent que l'Holocauste,
00:18:35 c'est quand les vols en avion, ils coûtent moins cher.
00:18:37 Donc on part vraiment de très très bas.
00:18:39 Donc je suis contente que ma fille soit intelligente.
00:18:41 On part de très très bas et vous remarquerez, on ne monte pas très très haut.
00:18:44 Et dans ce spectacle, vous parlez également des haters.
00:18:48 J'ai adoré ce passage.
00:18:50 Alors les haters qui vous contactent, que ce soit sur les réseaux,
00:18:53 et même parfois dans la rue,
00:18:55 on va passer un petit extrait du spectacle, si vous le voulez bien,
00:18:58 parce que je trouve que c'est une prouesse géniale.
00:19:01 Vous faites une tirade exceptionnelle,
00:19:04 à la manière de Cyrano de Bergerac,
00:19:06 sauf que vous ne parlez pas de votre nez.
00:19:08 Mais de mon cul !
00:19:09 Voilà, écoutez.
00:19:10 Il y a un mec qui me regarde et il me dit "Ouais franchement,
00:19:12 t'as un gros cul !"
00:19:14 Mais enfin...
00:19:16 Mais c'est un peu court, jeune homme.
00:19:19 On aurait pu dire "Oh Dieu, bien des choses en somme !"
00:19:23 En variant le ton, par exemple, regardez.
00:19:25 Agressif.
00:19:26 "Moi madame, si j'avais un tel cul,
00:19:28 il faudrait sur le champ que je me l'amputasse !"
00:19:30 Amical.
00:19:32 "Prenez garde madame, que votre chaise ne casse.
00:19:34 On saura où aller s'ils ferment les terrasses."
00:19:37 Descriptif.
00:19:39 "C'est un cap, c'est un cap, c'est une pétensule !"
00:19:44 Je le laisse pour d'entier, parce que la tirade fait 2 minutes 30
00:19:47 et que je n'ai pas envie de spoiler.
00:19:49 Bien évidemment.
00:19:51 Les haters, c'est une source intarissable de vannes.
00:19:55 Et dans le spectacle, vous en faites un moment qui est cultissime,
00:19:58 avec du vécu.
00:20:00 Franchement, c'est un de mes passages préférés du spectacle.
00:20:03 Déjà parce que, comme je le dis à la fin de toute cette tirade,
00:20:06 on me demande souvent "Oh là là, c'est pas trop dur
00:20:09 de recevoir tout le temps des saloperies ?"
00:20:11 Je dis "Mais en fait, je reçois les messages,
00:20:13 je les compile, j'en parle sur scène,
00:20:15 et je gagne ma vie avec ça, je suis payée pour parler de ça."
00:20:17 Donc en fait, ils sont aussi un gain-pain pour moi.
00:20:20 Ils essayent de m'emmerder, mais ils me rendent service.
00:20:23 Et donc je transforme ce caca en or.
00:20:26 J'aime cette formule.
00:20:28 C'est un peu ce qu'on a fait, nous aussi.
00:20:30 On s'est dit "Et si les haters devenaient une source d'inspiration ?"
00:20:33 Alors attention, on travaille beaucoup à l'écriture,
00:20:35 je ne suis pas seul, il y a des auteurs.
00:20:37 Et puis à un moment, on se dit "Mais si les haters écrivaient des questions
00:20:39 pour Élodie Pons, qu'est-ce que ça donnerait ?"
00:20:41 Ça va être beau.
00:20:42 "Élodie, question de haters misogynes."
00:20:45 "De toute façon, les femmes humoristes,
00:20:47 elles sont moins drôles que les hommes humoristes,
00:20:49 c'est comme au foot, on est d'accord ?"
00:20:51 Oui, on est d'accord.
00:20:53 Et il est hyper tôt pour faire ce genre d'exercice.
00:20:58 Non, je dirais que les femmes ne sont pas moins drôles que les hommes,
00:21:01 c'est juste qu'ils ne comprennent pas les blagues.
00:21:03 Ça ne peut pas le faire rire, forcément.
00:21:05 "J'ai une question de haters, mais maman parfaite."
00:21:07 Super, quand elle monte sur scène, elle ne s'occupe pas de sa fille.
00:21:11 Et alors, qui s'en occupe pendant qu'elle fait le clown ?
00:21:13 Qui s'en occupe pendant que tu écris des messages pourris sur Facebook ?
00:21:16 Très bien.
00:21:17 Une petite question de haters complotistes.
00:21:20 "Comme par hasard,
00:21:22 si on additionne toutes les lettres de son nom et prénom,
00:21:28 ça donne 10, et si tu enlèves le 1 de 10, ça fait 0,
00:21:32 et 0 c'est rond, soit disant comme la Terre.
00:21:35 Je suis sûr que c'est l'État qui vous envoie sur scène."
00:21:39 "Ma crotte !"
00:21:42 "Et sa femme Jean-Michel."
00:21:45 "Évidemment, bien sûr, qui capte la 5G grâce à Maxa."
00:21:50 "Question de haters de télé-réalité, Elodie.
00:21:54 Mais en fait, du coup,
00:21:58 pourquoi elle ne fait pas des injections en lèvres de base ?"
00:22:02 "Je les ai faites, mais ce n'est pas les lèvres que tu peux voir."
00:22:05 "Ok, très bien.
00:22:07 Elodie Pau, question de haters écolo.
00:22:10 Avec toutes les lumières qu'elle a sur scène pendant son spectacle,
00:22:14 on est d'accord, elle s'en fout du réchauffement climatique."
00:22:17 "Mais avec ce commentaire, c'est une lumière en plus qui s'éteint."
00:22:19 "C'est vrai.
00:22:20 Question de haters de base.
00:22:22 De toute façon, dans le showbiz, c'est tous les mêmes.
00:22:24 Je suis sûr qu'Est-ce-Drogue, pour être dans cet état sur scène, est complètement barré.
00:22:27 Il ne peut rien.
00:22:28 Mon avis, ça doit y aller.
00:22:29 Coco et compagnie."
00:22:30 "Ma réponse ?"
00:22:32 "J'adore ce rire."
00:22:34 "J'avoue que ce rire que vous faites sur scène, je suis fan."
00:22:40 "Bon, et puis question de haters qui tombent à côté.
00:22:44 Mais ça, ça vous arrive souvent.
00:22:45 De toute façon, elle est nulle, Blanche Gradin."
00:22:47 "Elodie Poul, elle est plus drôle."
00:22:51 "Elodie Poul, Elodie Prout, Elodie Prout."
00:22:54 "Mais vous parlez de ce syndrome, dans le spectacle, que je vis un peu parfois, c'est
00:22:59 des gens qui sont connus, mais pas assez."
00:23:02 "La notoriété relative."
00:23:03 "Exactement.
00:23:04 Et ça, c'est horrible."
00:23:05 "Mais j'ai un milliard d'anecdotes.
00:23:07 La dernière, c'est, on se baladait sur le bord du lac Léman, parce que je jouais en Suisse.
00:23:11 Et en fait, donc on est trois, de mon équipe, on marche, et une dame me reconnaît.
00:23:16 Et ses amis sont un peu plus loin.
00:23:17 Elle me reconnaît.
00:23:18 Elle veut leur dire, regardez, il y a Elodie Poul.
00:23:20 Mais elle n'a pas le nom.
00:23:21 Alors elle fait, regardez, c'est les filles.
00:23:24 Et puis elle me regarde, moi je continue à marcher, puis elle me fait, revenez ici,
00:23:28 revenez ici, regardez, il n'y a personne.
00:23:30 Et après je lui dis, si vous cherchez le nom, c'est Elodie Poul.
00:23:32 Elle fait, ah ben voilà, c'est elle qu'on va voir ce soir.
00:23:34 "Il y a ça où les gens qui vous demandent en selfie, ils disent, vas-y on peut faire
00:23:38 un selfie."
00:23:39 "En général, mon mari leur dit, je veux bien que vous fassiez un selfie, mais dites-moi
00:23:42 son nom d'abord."
00:23:43 "Et donc dans ces cas, elle dit, mais si, tu es quelqu'un de connu.
00:23:45 Et moi je réponds, bah pas assez, visiblement."
00:23:49 Et ça marche.
00:23:50 Vous êtes branchée musique ou pas Elodie ?
00:23:51 Oui, mais truc de vieux.
00:23:53 Il n'y a pas de soucis, j'ai 22 ans, c'est pas grave, je ne vais pas vous juger.
00:23:56 Elle écoute quoi Elodie Poul dans la voiture quand elle part en tournée ?
00:23:59 Oh, pop rock.
00:24:00 Mis à part Baby Shark et tout ça, évidemment, puisqu'elle a le gammon d'âge.
00:24:04 Anne Sylvestre.
00:24:05 Je suis très pop rock.
00:24:06 Plutôt pop rock ?
00:24:07 Ça tombe bien, dans quelques instants Valérie Zetoun va venir nous rejoindre et on va parler
00:24:10 d'Alain Bachon cet après-midi.
00:24:11 A tout de suite.
00:24:17 Le Bon Dimanche Show, c'est l'émission préférée de Céline Dion.
00:24:20 Bonjour, c'est Céline Dion et j'écoute le Bon Dimanche Show.
00:24:24 Exactement ce que je disais.
00:24:26 Bruno Guion jusqu'à 15h30 sur RTL.
00:24:29 Évidemment.
00:24:31 La classe.
00:24:32 Elodie Poul fait son Bon Dimanche Show sur RTL.
00:24:35 On parle du spectacle Le Syndrome du Papillon qu'on a adoré.
00:24:38 Palais des Sports.
00:24:39 Alors évidemment, on a de l'avancée pour 2025, mais comme tout est plein jusqu'à
00:24:44 la fin de 2024, c'est dingue.
00:24:47 Les messages que je reçois, c'est mince, j'ai pas eu de place.
00:24:49 Donc je me suis dit, ouvrons la date six ans et demi avant, comme ça les gens ont le temps.
00:24:53 Mais alors moi, j'intègre toujours pas ça.
00:24:56 C'est-à-dire que quand je rentre dans une salle et qu'on me dit "ils sont 3000",
00:24:59 je reviens encore à ces instants où ils étaient 12.
00:25:03 Je me dis "mais d'où sortent ces 3000 personnes ?"
00:25:06 C'est vrai votre rapport à la célébrité, ça a changé des trucs ou pas ?
00:25:09 C'est ma question, Laurent Boyer, attention.
00:25:11 Je vais la reposer mais avec les pieds sur le bureau.
00:25:14 Et du coup, je vais te tutoyer, Elodie, parce que c'est la question Laurent Boyer.
00:25:19 Elodie, tu me dis oui, tu me dis non.
00:25:21 T'as changé un peu depuis la célébrité ou pas du tout en fait ?
00:25:25 J'ai arrêté de faire mes courses chez Lidl, ça c'est sûr.
00:25:28 J'ai des chaussures à ma taille.
00:25:30 Et je prends plus le métro.
00:25:33 Non mais c'est ouf, c'est ouf parce que dès les premières vannes, la scène est avec vous.
00:25:39 La salle est avec vous, c'est un truc de dingue.
00:25:42 C'est ouf, mais même quand je suis en coulisses et la musique elle part,
00:25:45 et même avant que ça parte, ils sont là "allez" ils ont hâte que ça commence et tout.
00:25:48 Bon, il faut dire aussi que certains ont leur place depuis un an et demi,
00:25:50 donc il y a de quoi être impatient.
00:25:52 Mais c'est incroyable cette communion avec les gens que j'entretiens du coup,
00:25:57 en répondant vraiment beaucoup beaucoup aux messages,
00:26:00 en faisant une séance de dédicace après le spectacle,
00:26:02 qui est quasiment aussi longue que le spectacle.
00:26:04 C'est crevant et tout, mais en fait je me dis toujours,
00:26:07 les gens se sont organisés, ils ont acheté une place,
00:26:10 ils ont fait garder les gosses, ils ont pris la bagnole,
00:26:13 ils se sont garés, et en fait je leur dois un petit peu ça,
00:26:17 pour aller remercier eux d'être venus,
00:26:19 parce que sans eux on est comme des cons dans notre salle de bain.
00:26:21 Mais ouais, c'est un truc assez magique.
00:26:24 - Surtout qu'il n'y a pas d'évidence, et on parlait tout à l'heure de votre passé en école maternelle,
00:26:28 c'est une question que j'aurais pu poser à Jean-Luc Laleu aussi,
00:26:30 mais rien à voir, pas pour les mêmes raisons.
00:26:32 Quand vous vous êtes dit "je vais arrêter et je vais monter sur scène",
00:26:36 vous aviez forcément des collègues de l'époque qui vous ont dit "mais ça va pas, t'es..."
00:26:39 - En plus mes collègues ont vécu ça de l'intérieur,
00:26:42 c'est-à-dire que pendant deux ans, je travaillais le jour, j'allais jouer,
00:26:45 et j'étais de retour le lendemain matin,
00:26:47 c'est-à-dire que j'ai des souvenirs de prendre des standing ovation,
00:26:50 200 personnes, ce qui pour moi était déjà énorme,
00:26:53 de dire merci, de signer des trucs,
00:26:55 et ensuite de prendre le tram pour rentrer chez moi,
00:26:57 parce que à 7h fallait que je voie l'école le lendemain,
00:26:59 et donc je vivais vraiment deux mondes...
00:27:01 - Une schizophrénie un peu...
00:27:02 - Une schizophrénie, mais qui permettait aussi de pas non plus péter un câble,
00:27:05 parce que j'étais quand même en train d'essuyer des fions dans les toilettes de la maison,
00:27:09 comme Jean-Luc Ley, le lendemain !
00:27:11 Donc ça me permet de pas péter un pont en entrée.
00:27:15 - On parlait de musique tout à l'heure, il y a un peu de musique dans le spectacle,
00:27:18 parce que vous parlez justement de ce papillon qui se découvre,
00:27:22 de vos premières boumes, on écoutait "Ozone" tout à l'heure,
00:27:26 la programmation musicale forcément,
00:27:28 quand vous aviez 22 ans, c'était gratuit.
00:27:31 - On était un peu anomaillés, ouais.
00:27:32 - Évidemment, évidemment.
00:27:33 On va parler de musique, et pas tout à fait dans le même répertoire,
00:27:35 c'est Valéry Zetoun,
00:27:37 qui vient nous rejoindre comme chaque dimanche,
00:27:40 célèbre producteur de musique certes,
00:27:42 mais ici, il vient nous raconter des histoires,
00:27:44 ce sont les histoires du tonton Zed !
00:27:46 - Ah yes !
00:27:47 - Bonjour Bruno, ça va ?
00:27:48 Elodie, j'ai une question à vous poser,
00:27:50 je vois que sur votre affiche, il y a marqué "Lone Pine Productions",
00:27:53 et c'est un jeu de mots !
00:27:55 - Non, c'est Lone Pine !
00:27:57 C'est une ville chère à mon cœur aux Etats-Unis,
00:28:00 c'est ma boîte de prod !
00:28:01 - Non, parfait !
00:28:02 - Bon, on parle d'Alain Bachung aujourd'hui !
00:28:04 - Oui, oui, Bruno, puisque cette semaine,
00:28:07 il y a déjà 15 ans qu'Alain Bachung nous a quittés !
00:28:10 - Bonsoir à tous, voici les titres de l'actualité de ce dimanche.
00:28:16 L'hommage et l'émotion au lendemain de la mort d'Alain Bachung,
00:28:19 l'un des artistes les plus importants de la scène musicale française,
00:28:22 s'est éteint à l'âge de 61 ans.
00:28:25 - 15 jours seulement après avoir reçu 3 victoires de la musique
00:28:28 pour son album "Bleu Pétrole", écrit par Gaëtan Roussel,
00:28:32 Alain Bachung, tout comme ses volutes, part en fumée.
00:28:36 Un jour je sourirai moins
00:28:40 Jusqu'au jour où je ne sourirai plus
00:28:46 Les paroles de résidents de la République
00:28:49 résonnent fort dans le cœur du public,
00:28:51 d'autant que l'artiste est atteint d'un cancer incurable.
00:28:55 Malgré cela, il a tenu à faire une dernière tournée d'adieu,
00:28:58 coiffé de son chapeau en feutre,
00:29:00 et façon élégante de cacher ses douleurs.
00:29:04 Une manière de boucler la boucle d'une carrière de 40 ans.
00:29:07 Un jour je parlerai moins
00:29:11 Jusqu'au jour où je ne parlerai plus
00:29:16 Le parcours de Bachung ne commence pas sous les meilleurs auspices.
00:29:19 A un an, ses parents le plagent chez ses grands-parents
00:29:22 à la frontière allemande.
00:29:24 Ils ne parlent qu'alsacien et allemand.
00:29:26 Alain n'apprend le français qu'à l'âge de 6 ans à l'école.
00:29:30 Plus tard encore, il apprendra que Roger Bachung n'est pas son père,
00:29:34 mais qu'il est le fruit.
00:29:36 Excusez-moi.
00:29:38 Mais non, c'est mon portable qui se bloque.
00:29:40 Excusez-moi, excusez-moi.
00:29:42 Excusez-moi, je vais péter.
00:29:44 C'est gentil de voir.
00:29:46 Non, c'est pas ça.
00:29:48 J'ai changé un truc dans le texte.
00:29:50 Y'a pas de soucis.
00:29:52 Il s'est enregistré.
00:29:54 Il a eu une vie sympa.
00:29:56 Non mais attends, t'as pas tout vu.
00:29:58 Ça c'est rien, c'est même pas l'apéro.
00:30:00 Plus tard encore, il apprendra que Roger Bachung n'est pas son père.
00:30:10 Voilà.
00:30:12 Allez, on y va.
00:30:14 Plus tard encore, il apprendra que Roger Bachung n'est pas son père,
00:30:16 mais qu'il est le fruit d'une aventure de sa mère avant son mariage.
00:30:20 Cette révélation tardive, il la vivra comme une trahison de sa famille,
00:30:24 avec laquelle il coupera définitivement les ponts.
00:30:28 Il faut chercher très loin dans ses chansons pour l'entendre évoquer cette période sombre,
00:30:32 bien avant ses grands succès, dans "Elsa's Blues",
00:30:36 écrite avec talent par Boris Bergman.
00:30:38 J'suis né tout seul près d'la frontière,
00:30:42 celle qui vous faisait si peur hier.
00:30:48 Dans mon coin on faisait pas marmotte,
00:30:52 la cigale faisait tout le boulot.
00:30:56 C'est pas facile d'être de nulle part,
00:31:04 d'être le bébé von der Maser.
00:31:08 Mais l'enfant von der Haser, clin d'œil à Elsa, sa grand-mère allemande,
00:31:12 s'évade de cette vie rude dans l'Est en écoutant la radio.
00:31:16 Il y découvre Buddy Holly, Elvis Presley, Eddie Cochran,
00:31:20 Jerry Lee Lewis et surtout Gene Vincent.
00:31:24 Après ses études en 1966, il se lance dans le métier.
00:31:30 Et s'il compose quelques albums pour Dick Rivers,
00:31:34 et qu'il obtient le rôle de Robespierre dans "La Révolution française" de Schoenberg,
00:31:38 c'est une période de vache maigre.
00:31:40 Il chante même des titres un peu guimauves, comme "Je ne croirai plus à l'amour",
00:31:44 sous le pseudo de David Bergen.
00:31:46 On se raccroche à des souvenirs,
00:31:50 quand les choses ne vont pas.
00:31:54 Au milieu des années 70, il sort ses deux premiers albums
00:31:58 qui, s'ils ne rentrent contre pas le succès, lui permettent d'installer son style rock,
00:32:02 mais aussi de travailler avec Boris Bergman.
00:32:06 Le pétard Bashul n'attend plus qu'une allumette pour exploser, et ce sera Gabi.
00:32:10 Oh Gabi, Gabi, tu ne devrais pas me laisser de nuit.
00:32:16 Le style Bashul, ses riffs de guitare et les textes de Bergman séduisent la France populaire,
00:32:22 pourtant très ancrée dans la variété à l'époque, mais aussi les critiques rock dithyrambiques.
00:32:28 Un succès qui sera confirmé avec "Vertige de l'amour".
00:32:32 J'ai crevé l'oreille, j'ai dû rêver trop fort.
00:32:38 L'héritier d'Islin et de Gainsbourg est né après 15 ans de galères à se chercher.
00:32:42 Pour son album suivant, il fait appel à Gainsbourg, son idole.
00:32:46 L'album s'appelle "Plebs blessures" et pour la première et seule fois de sa carrière,
00:32:50 Serge Gainsbourg ne compose aucune musique et accepte de co-signer les textes avec Bashul.
00:32:56 Allons vire, tout ce n'est pas bien, c'est comme un problème.
00:33:02 Mais si cet album est devenu une pièce maîtresse de la carrière de Bashul avec le temps,
00:33:06 il ne rencontre pas le succès à l'époque.
00:33:09 On peut même parler de beat commercial puisqu'il a du mal à dépasser les 50 000 exemplaires
00:33:14 quand le précédent en avait fait 500 000.
00:33:17 Si les années 80 confirment Bashul comme une valure sûre auprès des critiques,
00:33:22 ses ventes restent très faibles et il n'arrive pas, ou ne veut pas,
00:33:26 renouer avec le succès commercial de Gabi, au point qu'il quitte Philips et signe chez Barclay.
00:33:35 A l'aube des années 90, Bashul, au bord du précipice des oubliés,
00:33:40 décide d'abandonner le rock européen et ses synthés pour réaliser son rêve.
00:33:45 Aller enregistrer son prochain album à Memphis avec des musiciens de légende comme Sonny Laundrette.
00:33:51 Il quitte aussi Boris Bergman pour co-écrire ses chansons avec Jean Faulk, le pote de toujours.
00:33:57 Le résultat est explosif.
00:33:59 "Osé, osé Joséphine"
00:34:06 "Osé Joséphine" avec ses sons ricains est une claque à tous ceux qui prétendent que le français ne swingue pas.
00:34:12 Et puis il y a ce clip de Mondino avec ce cheval blanc et ce mannequin
00:34:16 où Bashul apparaît en rockstar lumineuse.
00:34:19 Il réalise le rêve de tous les artistes du monde.
00:34:22 Son album est salué par la critique et le public se l'arrache.
00:34:26 "Les mêmes rêves d'artifice, de formes oblongues et de coton qui la punissent"
00:34:33 A partir de là, Bashul devient la star du rock français et bien au-delà.
00:34:37 Il enchaînera les énormes succès et les albums de qualité
00:34:41 avec des titres aux paroles beaucoup moins accessibles que les autres chanteurs
00:34:46 comme par exemple "Ma petite entreprise"
00:34:48 "Ma petite entreprise, mal que me tive"
00:34:53 "La nuit je mens"
00:34:55 "La nuit je mens, je prends des trains à travers la plaine"
00:35:01 Ou encore la magnifique reprise des mots bleus de son pote de toujours Christophe.
00:35:05 "Je lui dirai les mots bleus, ce qui rendent les gens heureux"
00:35:12 "Je l'appellerai sans la nommer, je suis peut-être démodé"
00:35:19 Grand guitariste, grand chanteur, c'est loin d'être un hasard si le petit gars Vander Hazard a fait cette immense carrière.
00:35:26 Si vous aimez Bashul, je vous conseille l'excellent bouquin du non moins excellent Christophe Comte
00:35:32 qui s'intitule "En studio avec Bashul"
00:35:35 En conclusion, mon cher Bruno, si John Lennon a déclaré que le rock français c'est comme le vin anglais,
00:35:41 c'est peut-être vrai, sauf pour Alain Bashul.
00:35:44 Bon dimanche !
00:35:45 Je vous ai vu chantonner !
00:35:49 J'aime bien !
00:35:50 Pour revenir dans le domaine de la vanne, il y a une vanne concernant Alain Bashul.
00:35:54 Il est enterré au cimetière du Père Lachaise.
00:35:57 Sur sa tombe, ils ont eu l'idée de faire un quart de 33 tours de disques.
00:36:04 Mais le problème c'est qu'ils se sont rendu compte qu'il y avait plein de gens qui étaient à côté de la tombe d'Alain Bashul
00:36:09 avec leur téléphone en l'air, etc.
00:36:11 Et après longtemps, les gens étaient persuadés que c'était une borne wifi.
00:36:13 Et il n'y a pas de vanne !
00:36:15 C'est un des conservateurs du Père Lachaise qui me l'avait dit !
00:36:18 Elodie Pouf et son bon dimanche sur RTL, merci beaucoup Valérie Zetoun !
00:36:22 Évidemment, toutes les chroniques de Valérie, vous les retrouvez en podcast sur rtl.fr
00:36:26 Avant, le dimanche après-midi, j'étais triste, j'avais pas d'amis.
00:36:38 Aujourd'hui, j'ai toujours pas d'amis, mais au moins je me marre !
00:36:42 Le bon dimanche show, Bruno Guillon sur RTL
00:36:45 Elodie Pouf est en tournée avec le syndrome du papillon !
00:36:48 On a adoré le spectacle d'Elodie.
00:36:51 Alors, ce qui est génial, c'est que, oui, il y a une partie stand-up,
00:36:54 mais il y a également des personnages que vous interprétez...
00:36:57 Ah bah bien sûr, on s'ennuie sinon !
00:36:58 ... qui sont extrêmement drôles.
00:36:59 La mère de famille bourgeoise...
00:37:01 Il y a un moment aussi qui m'a fait rire, qui est complètement barré,
00:37:04 c'est le stand-upper de fin du monde.
00:37:07 Vous êtes fan de films sur la fin du monde, de séries à base de zombies, etc.
00:37:13 Et donc, vous avez trouvé le moyen d'imaginer un gars qui vient faire du stand-up,
00:37:17 mais alors que le monde entier est en train de se marrer en police.
00:37:20 En fait, on s'était demandé, pendant le confinement,
00:37:22 où nos métiers étaient considérés comme non-essentiels,
00:37:26 on s'était dit, avec mon mari qui est dans le milieu également,
00:37:30 à quoi on sert dans un monde où l'urgence, c'est de ne pas mourir et de manger ?
00:37:35 Est-ce qu'il y a des humoristes en Corée ?
00:37:37 Est-ce qu'il y a des humoristes afghans qui viennent faire des vannes sur le fait que
00:37:40 si tu es une femme, tu peux mourir parce qu'on a vu un cheveu ?
00:37:43 Comment ça se passe pour continuer à faire de l'humour ?
00:37:45 Et donc, j'avais imaginé ce stand-up post-apocalyptique
00:37:48 où tu essaies quand même de continuer à faire marrer les gens.
00:37:51 Avec le mec qui arrive quand même sur scène avec un bras en guise de micro.
00:37:55 Et c'est là où je me suis dit, cette nana est complètement...
00:37:58 Je suis tarmé et je crois que c'est aussi pour ça qu'on l'aime.
00:38:03 Il y a aussi, alors évidemment, je ne vais pas divulguer tout ce qu'on peut voir sur scène,
00:38:08 mais votre passé fait que vous avez un sketch extrêmement drôle
00:38:12 sur la maîtresse d'école qui est complètement débordée.
00:38:14 En burn-out, oui.
00:38:15 Tant pour les enfants que pour les nouvelles normes qui sont imposées à l'école,
00:38:20 les nouvelles façons d'appeler les trucs qui sont juste imbitables.
00:38:23 Le langage scolaire, c'est ouf.
00:38:26 Par exemple, un ballon, ce n'est pas un ballon, c'est un référentiel bondissant.
00:38:29 Un stylo, c'est un outil scripteur. L'élève est un apprenant.
00:38:32 Le parent d'élève est un géniteur d'apprenant.
00:38:34 Et donc, il faut tout traduire tout le temps.
00:38:36 La piscine, c'est une zone d'humidité.
00:38:38 Intérieure.
00:38:39 Un espace d'humidité intérieure.
00:38:41 Et oui, j'avais remarqué très vite en bossant dans les écoles, par exemple,
00:38:45 qu'il ne faut jamais dire à l'enfant, ton papa ou ta maman,
00:38:48 mais la personne qui t'a emmené ce matin.
00:38:50 Parce que ça peut être à peu près n'importe qui.
00:38:52 Les familles ne sont plus les mêmes, etc.
00:38:54 Et oui, c'est chaud.
00:38:56 Mais oui, mais ça fait partie de l'évolution de ces tendances.
00:38:59 Vous savez, même nous, en radio, on est un peu obligés de suivre ces tendances.
00:39:02 Par exemple, l'écologie.
00:39:03 Les gens se diraient, en radio, c'est compliqué l'écologie.
00:39:05 Non, nous, on est très écologiques.
00:39:06 D'ailleurs, nous sommes, et fiers de ça,
00:39:08 la seule émission de radio à faire du recyclage.
00:39:11 Moi, je me suis dit, c'est quand même très con.
00:39:13 Il y a de très bonnes émissions de télé et de radio,
00:39:15 avec des invités qui passent,
00:39:16 et l'intervieweur ou l'intervieweuse pose une question.
00:39:19 Et puis cette question, qu'est-ce qu'elle fait après ?
00:39:21 Elle finit à la poubelle des questions.
00:39:22 Et bien, nous, on les récupère.
00:39:24 Et on s'en sert avec d'autres invités.
00:39:26 Voici votre interview, recyclée.
00:39:28 C'est une démarche purement écologique.
00:39:30 Alors, ce sont des questions qui n'ont rien à voir avec vous.
00:39:33 Oui, d'accord.
00:39:34 Vous vous en doutez bien.
00:39:35 Mais auxquelles vous allez devoir répondre quand même, chère Elodie.
00:39:39 Mais pour vous, concernant vous.
00:39:41 Très bien.
00:39:42 Du coup, je vais recycler des mots que j'avais déjà dit à d'autres gens.
00:39:45 Ça, c'est vous qui voyez.
00:39:46 Je ne sais pas comment vous vous positionnez par rapport à la Green Generation.
00:39:49 Première question, c'est Christan Durieux,
00:39:52 qui présentait le JT de 20h en 1965.
00:39:56 Et c'est une question que j'ai récupérée.
00:39:58 Il l'avait posée à Jeanne Moreau.
00:40:00 Et le théâtre, est-il votre seule raison de vivre ?
00:40:03 Ah oui !
00:40:05 Là, je pose la question à la vraie Elodie.
00:40:08 Est-ce que le théâtre, c'est votre vraie raison de vivre ?
00:40:10 Non, ma fille est ma seule raison de vivre.
00:40:11 Et après, il y a des petits extras, comme le théâtre, le tartare et les chaussures.
00:40:17 Le tartare de viande ou de poisson ?
00:40:19 Le tartare de bœuf.
00:40:20 Le tartare de bœuf.
00:40:21 Question que Léa Salamé a posée sur France Inter.
00:40:25 Parce que oui, on va vraiment recycler, même chez les collègues d'en face.
00:40:27 Une question qu'elle a posée à Virginie Effira.
00:40:30 Mais vous allez répondre comme si c'était pour vous, chère Elodie.
00:40:33 Sartre disait "il n'y a pas de bon père".
00:40:36 Diriez-vous qu'il n'y a pas de bonne mère non plus ?
00:40:38 Et qu'au fond, il n'y a pas de bons parents ?
00:40:40 Freud disait "élevez vos enfants n'importe comment, de toute façon, ce sera toujours mal".
00:40:46 Et il avait raison, il faut faire de son mieux et espérer que ce soit bien.
00:40:49 J'adore cette réponse.
00:40:50 Thierry Ardisson à Marie Higgins-Clark.
00:40:52 C'était dans "Tout le monde en parle" sur France 2.
00:40:54 Dites-moi Marie, qu'est-ce que vous faites de votre pognon ?
00:40:58 Toutes les choses que je n'ai pas pu faire avant de faire ce métier.
00:41:04 Votre premier gros cachet, si ce n'est pas indiscret, vous l'avez dépensé à quoi ?
00:41:07 Je ne dépense pas.
00:41:09 Je place.
00:41:10 Je mets de côté.
00:41:11 Si, j'ai acheté des conneries.
00:41:15 Au début, franchement, j'ai claqué du pognon dans des débilités,
00:41:18 dans des fringues que je n'essayais même pas,
00:41:20 et dont je me rendais compte après qu'elles ne m'allaient même pas.
00:41:22 Mais en fait, pouvoir, pouvoir acheter,
00:41:24 c'est un truc de ouf quand ça fait 12 ans que tu vis avec 800 balles par mois,
00:41:29 pouvoir acheter cette paire de godasses parce qu'elle est bien,
00:41:31 sans même regarder le prix.
00:41:32 Donc j'ai fait ça.
00:41:33 Et en fait, ça passe.
00:41:35 On achète beaucoup moins, après on réfléchit plus.
00:41:40 Mais aujourd'hui, j'ai une maison dont je sais que ma fille pourra jouir plus tard.
00:41:46 J'essaye de lui construire un avenir à elle bien.
00:41:49 Donc non, je ne claque pas de thunes dans des trucs inconsidérés.
00:41:52 Je me fais quand même des petits plaisirs.
00:41:53 On a récupéré une question qu'Apolline de Malherbe a posée à François Bayrouf sur BFM TV.
00:42:01 Et on s'est dit qu'on allait vous la poser à vous aussi.
00:42:04 Est-ce que vous considérez qu'il y a un problème aujourd'hui dans le fonctionnement de la justice ?
00:42:08 Écoutez, je suis ravie que vous m'ayez posé cette question.
00:42:12 Et je vais m'atteler à y répondre.
00:42:15 Je ne me sens pas responsable du fait qu'il y ait un problème dans la justice aujourd'hui.
00:42:19 Mais j'y réfléchis avec mes collaborateurs afin de trouver des solutions à ce problème.
00:42:23 Elle pourrait être politique.
00:42:24 En tout cas, il n'y a aucun problème dans le fonctionnement de la billetterie du spectacle de Lodipou.
00:42:28 Ça, c'est une technique d'enchaînement d'animateur.
00:42:30 Le syndrome du papillon s'est entourné dans toute la France.
00:42:33 Pour 2024, c'est complet.
00:42:35 Et là, vous allez dire, pourquoi elle est là ?
00:42:36 Parce qu'il y a 2025.
00:42:37 Parce qu'Hélodie Pouce est une humoriste qui voit loin.
00:42:39 Palais des sports, 28 et 29 mars 2025.
00:42:42 Et d'autres dates qu'on mettra sur RTL.fr, notamment Montbéliard le 6 mars, Montpellier le 3 avril 2025.
00:42:48 Ou encore Marseille.
00:42:50 Hélodie Pouce fait son Bon Dimanche Chaud sur RTL.
00:42:53 On se retrouve dans quelques instants.
00:42:54 A tout de suite.
00:42:55 Si le Bon Dimanche Chaud s'écoute chaque dimanche, c'est parce que le reste de la semaine, l'équipe travaille d'arrache-pied pour...
00:43:05 - Mon popo n'a plus aucune aire !
00:43:07 Pour trouver des idées et des...
00:43:09 - Allez, à la tienne, Étienne !
00:43:10 Les gars, j'enregistre le jingle, là.
00:43:12 - Ouais, bah, traîne pas trop, parce qu'il y a bientôt plus de cacahuètes, hein !
00:43:15 Le Bon Dimanche Chaud sur RTL, avec Bruno Guillon.
00:43:19 Et des cacahuètes !
00:43:20 - Très déçu que la préparation de cette émission ait été enregistrée.
00:43:25 Hélodie Pouce fait son Bon Dimanche Chaud sur RTL.
00:43:27 On adore le spectacle, le syndrome du papillon s'est entourné dans toute la France, en Belgique et en Suisse.
00:43:34 Alors, j'aimerais que vous parliez un petit peu de votre façon de préparer votre spectacle.
00:43:39 L'écriture, ça se passe comment ?
00:43:40 Vous écrivez avec votre chéri, est-ce qu'il y a une grosse part d'improvisation quand vous êtes sur scène ?
00:43:44 - Absolument pas.
00:43:45 - Pas du tout ?
00:43:46 - Non, je suis à la virgule.
00:43:47 - D'accord.
00:43:48 - Mes régisseurs se font chier comme des rats morts, ils ont qu'à...
00:43:50 À intervalles réguliers.
00:43:52 Non, non, à moins qu'il y ait un truc qui se passe, je reste dans mes petits filets.
00:43:58 - Il y a un truc qui m'a épaté, vraiment, notamment dans certains personnages, dans certaines punchlines que vous donnez pendant le spectacle,
00:44:05 c'est votre capacité d'élocution et à vous exprimer extrêmement rapidement, sans jamais bafouiller, etc.
00:44:11 - C'est la maternelle ? Ah bah oui, ça fait 12 ans que je parle comme ça, donc forcément, ça muscle les...
00:44:16 Non, j'ai fait un gros travail de ralentissement du débit.
00:44:20 Parce que je parlais tellement vite, les gens me disaient "mais on comprend pas".
00:44:23 On comprend, mais en fait, le temps qu'on réfléchisse "ah, c'est drôle" et qu'on rit, il y a déjà la vanne d'après qui est là.
00:44:29 Et donc j'ai dû faire un grand, grand travail de ralentissement.
00:44:32 - Mais parfois, vous le faites dans le spectacle.
00:44:33 - Bah, il me faut ça, en fait, pour me libérer.
00:44:35 - Vous vous arrêtez en mode "ah, attends, visiblement, il y en a qui n'ont pas suivi".
00:44:38 Ou c'est un peu compliqué.
00:44:39 Est-ce qu'on pourrait parler de Léonard ?
00:44:40 Alors moi, dans la partie... Est-ce qu'il y a un Léonard qui revient dans le spectacle ?
00:44:46 Léonard, c'est... Présentez-nous ce Léonard qui vous a envoyé une lettre.
00:44:51 Léonard, c'est un spectateur qui dépose une lettre à l'accueil du théâtre avant de venir s'installer dans la salle.
00:44:57 Et donc je lis cette... Je m'installe en bord de scène et je lis cette lettre.
00:45:01 On la découvre ensemble avec le public.
00:45:03 Et à la fin, avec les indices donnés dans la lettre, j'essaye de deviner qui est le Léonard dans la salle.
00:45:07 Et je lui rend ce cadeau mystérieux dont on ne parlera pas aujourd'hui et qui se trouve dans l'enveloppe.
00:45:13 Léonard est un auditeur d'RTL.
00:45:14 Ah, cool ! Ça ne m'étonne pas.
00:45:17 Et du coup, il m'a écrit en me demandant si je pouvais vous poser quelques questions.
00:45:21 Sacré Léo !
00:45:22 Et donc je vais vous poser les questions de Léonard.
00:45:25 Léloudi !
00:45:27 J'ai vu quand tu disais les blagues avec le papillon, mais pas compris pourquoi.
00:45:32 Tu dis "le syndrome, le papillon, explique" s'il vous plaît.
00:45:35 Alors je traduis, je parle couramment le Léonard, donc ça ne me pose aucun problème.
00:45:39 Très bien.
00:45:40 Le syndrome de le papillon, c'est la capacité à s'épanouir, à trouver de qui on est et de qui convient.
00:45:46 Léloudi, c'est d'où que ça te vient que quand tu avais vouloir commencer à faire des blagues ?
00:45:51 De quand j'avais vouloir commencer à faire de la blague, c'est de quand j'étais toute petite.
00:45:55 C'est de là qu'on vient, que tout ce qu'on aime faire.
00:45:57 Léloudi, j'ai vu que tu es le petit bébé enfant.
00:46:02 Comment sais-tu faire pour t'organiser le quotidien ?
00:46:05 L'organisation ne l'est pas facile, mais chacun trouve midi à sa porte.
00:46:08 Léloudi, dans le cinéma des films, c'est quand tu venais à Triss ?
00:46:14 C'est quand on me l'a demandé, c'est quand pour l'instant on ne me l'a pas demandé, alors que je ne fais pas.
00:46:17 Mais quand on me le demande, je viens.
00:46:19 Léloudi, je voudrais aimer te séduire. C'est quoi ça te fait craquer un homme ?
00:46:24 J'avoir déjà, désolé.
00:46:30 Léloudi, j'aimerais pas trop bien que tu arrêtes les spectacles.
00:46:34 C'est quoi que tu dis le sujet de ton prochain spectacle ?
00:46:37 Pas savoir encore, chacun écrit des écritures de quand ça lui vient.
00:46:42 Léloudi, c'est sa dernière question, pourquoi c'est que tu as le déguisement à coluche dans ton sketch de blague ?
00:46:51 Parce que mon cul rentrait dans rien d'autre.
00:46:54 On adore Elodie Poux, elle fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:46:59 On va se retrouver dans quelques instants, à tout de suite.
00:47:02 Alors moi, si je n'avais plus qu'une heure à vivre, je demanderais 30 minutes de rab.
00:47:11 Pour pouvoir écouter le bon dimanche chaud.
00:47:13 14h15h30 sur RTL.
00:47:16 C'est Elodie Poux qui fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:47:18 Merci d'être avec nous ce dimanche après-midi.
00:47:20 Elodie, est-ce que pour l'instant vous passez un bon moment ?
00:47:22 Hyper bien.
00:47:23 J'espère parce qu'il nous reste encore une demi-heure.
00:47:25 Et juste après 15h, on va aborder un sujet que vous abordez dans votre spectacle.
00:47:30 Il y a un dossier La Petite Maison dans la prélève.
00:47:33 Il y a un vrai dossier La Petite Maison dans la prélève.
00:47:35 Ça c'est vrai, ça fait partie de ma vie.
00:47:37 Je ne savais pas, mais je ne savais pas à quel point vous étiez Walnut Grove compatible.
00:47:44 Eh bien ça tombe bien, on va partir là-bas.
00:47:50 Et charleophile, je suis charleophile.
00:47:52 Évidemment, évidemment.
00:47:54 On va revenir dans quelques instants sur RTL après les infos.
00:47:57 Merci de nous écouter, c'est le bon dimanche chaud, il est 15h.
00:48:00 RTL, 14h15 au 30, le bon dimanche chaud avec Bruno Guillon.
00:48:14 Et avec Elodie Pou qui est avec nous encore pendant une demi-heure.
00:48:19 Le syndrome du papillon, c'est le nouveau spectacle d'Elodie qui cartonne et pour cause.
00:48:24 On le disait 2024, ça y est, c'est complet.
00:48:27 On a ouvert la réservation de 2025 et notamment le Palais des Sports, 28 et 29 mars 2025.
00:48:33 C'est ouf, mais vous le disiez tout à l'heure, on va la commencer devant 10 personnes et finir devant des salles.
00:48:38 On ne sera peut-être que 10 au Palais des Sports, on ne sait rien pour l'instant.
00:48:41 Je ne sais pas quel sport on pourra pratiquer.
00:48:43 Du coup, ça arrive toujours, parce qu'on parlait de cette célébrité entre deux.
00:48:47 Le fait qu'on vous confonde avec Blanche Gardin, ça arrive encore ou pas ?
00:48:51 Ça est arrivé quelques fois et ça arrivera encore, j'en suis persuadée.
00:48:55 On va parler, je le disais juste avant les infos, de cette passion peu commune que vous avez pour La Petite Maison dans la Prairie.
00:49:02 Vous le dites, vous avez vu les 2457 heures.
00:49:06 Plusieurs fois.
00:49:07 Plusieurs fois.
00:49:08 Les 300 épisodes.
00:49:10 Oui.
00:49:11 Et en fait, vous dites que ça a un effet thérapeutique sur vous, ça vous détend ?
00:49:14 Oui, même si ça ne se voit pas dans le spectacle, ça me détend énormément parce que c'est une Madeleine de Proust.
00:49:22 Les gens qui le regardent sont d'accord avec moi.
00:49:25 Quand on regarde un épisode, c'est la sixième fois qu'on le regarde et on se revoit le regarder petit,
00:49:30 dans le salon avec papa et maman et échanger, parce que c'est des sujets de société hyper intéressants.
00:49:35 La maltraitance, le racisme, la condition de la femme, etc.
00:49:40 Et du coup, on se revoit le regarder petit, on comprend les choses qu'on ne comprenait pas,
00:49:44 comme avec les Disney, sauf que là, c'est encore mieux.
00:49:47 Je ressens l'excitation de la mère de famille à l'idée de pouvoir bientôt faire découvrir ces épisodes à votre fille.
00:49:54 Tellement !
00:49:56 Élodie, je voulais vous rendre hommage ce matin.
00:50:00 On va voir si vous avez des points communs avec les personnages de La Petite Maison dans la Prairie.
00:50:06 Voici votre interview.
00:50:09 La Petite Maison dans la Prairie.
00:50:12 Elodie Pouh, est-ce que comme Charles, pour lancer une soirée, vous pouvez vous mettre à lancer de la musique ?
00:50:18 Comme Charles qui joue du violon, il prend le violon des fois pour faire une petite soirée ambiance.
00:50:22 Je ne joue pas d'un instrument, mais je suis un bon DJ.
00:50:25 Il y a une petite playlist Elodie Pouh ?
00:50:27 Oui, mais elle convient à personne d'autre que moi.
00:50:30 Est-ce que comme Laura Ingalls, Elodie, vous avez un petit côté garçon manqué ?
00:50:36 Bien évidemment, il y a un petit garçon à l'intérieur de moi.
00:50:40 Comme Jean-Luc Ley, on en a parlé tout à l'heure.
00:50:42 C'est le contraire, c'est lui qui a l'attention.
00:50:45 Est-ce que comme Caroline, vous aimez rester chez vous ?
00:50:48 Et au passage, laver les fringues de tout le monde ?
00:50:51 Tellement ! J'aime cette charge mentale qui est la sienne.
00:50:54 Elle est mienne aussi, je fais des tartes.
00:50:56 Elodie Pouh, est-ce que comme le Dr Baker, on vous reconnaît tout de suite de loin grâce à votre tenue ?
00:51:01 Oui, mais contrairement au Dr Baker, je ne suis pas payée en poule.
00:51:04 C'est vrai, c'était magnifique cette époque.
00:51:07 Elodie Pouh, est-ce que comme Albert, le fils adoptif de Charles et Caroline, vous avez déjà fait un bad trip à cause de la drogue ?
00:51:14 Oui, du Doliprane. C'était une période terrible de ma vie. Je ne souhaite ça à personne.
00:51:19 Elodie Pouh, est-ce que comme Nelly Olson, vous aimez montrer que vous êtes mieux que tout le monde ?
00:51:25 Tellement ! Ça sert à ça le show business.
00:51:28 Elodie Pouh, est-ce que comme Mademoiselle Biden, pour draguer, ce n'est pas vous qui faites le premier pas ?
00:51:33 Mademoiselle Biddle.
00:51:34 Je dis Mademoiselle Biddle parce qu'on est en période d'élection aux Etats-Unis, donc c'est pour être collée un peu à l'actu.
00:51:39 Non, je ne fais pas le premier pas. Et puis je ne fais pas le deuxième, donc c'est quand même compliqué.
00:51:43 Est-ce que comme Marie Ingalls, vous êtes toujours le nez plongé dans un bouquin ?
00:51:48 J'essaye. C'est compliqué.
00:51:51 Et enfin, est-ce que comme Carrie, vous n'êtes pas très drôle en athlétisme ?
00:51:55 Oui, je me pète la gueule régulièrement. C'est vrai.
00:51:58 C'est Elodie Pouh qui fait son bon dimanche show sur RTL.
00:52:01 Vous restez ici, on va se retrouver dans quelques instants. Le temps d'écouter le dîner de Benabar.
00:52:06 Le syndrome du peuple. Non, mais il n'y a pas de chute. Ne cherchez pas de chute à ces gigoles.
00:52:23 J'adore.
00:52:24 Elodie Pouh fait son bon dimanche show sur RTL. Palais des sports, 28 et 29 mars 2025. Il n'y a pas d'erreur.
00:52:29 On est en train de vous parler de l'année 2025 car c'est tout complet pour 2024.
00:52:33 Vous allez être retournée dans toute la France, Dijon, Lille, Limoges, Montbéliard, Montpellier, Marseille, Nice, Toulouse, la Belgique, la Suisse.
00:52:41 Plus rien n'arrête le phénomène Elodie Pouh.
00:52:44 Elodie, je le disais, on adorait le spectacle. Est-ce que vous êtes sensible aux critiques ?
00:52:48 Est-ce que c'est quelque chose qui vous touche, qui vous a touché ou quelque chose auquel vous prêtez une importance particulière ?
00:52:55 C'est très dur au début. Quand on commence, c'est traumatisant.
00:53:00 On met toute notre âme là-dedans. C'est notre bébé, notre spectacle. On le joue.
00:53:06 Et quand tu lis deux jours après "J'ai parié une seule fois", "ce sketch-là c'est de la merde", c'est vraiment des coups de poignard.
00:53:14 Et puis en fait, avec le temps, là aujourd'hui, pour que je sois choquée par un commentaire, il faut vraiment y aller.
00:53:19 Même les trucs sur le physique, le taf, la coiffure, etc. ça ne me fait plus rien maintenant.
00:53:25 Alors, on a une rubrique dans l'émission qu'on fait avec tous nos invités.
00:53:28 On l'a faite la semaine dernière avec Patrick Bruel.
00:53:32 C'était ça ? C'était Patrick Bruel ?
00:53:34 On l'a faite la semaine dernière avec Patrick Bruel. On le fait avec tous les invités.
00:53:36 Ça s'appelle "Les critiques du web". Comment ça se passe ?
00:53:38 On va sur un site. Par rapport à un album, par exemple, on peut aller sur Amazon.
00:53:42 Là, je suis allé sur Bill & Ray Duke.
00:53:44 Et j'ai récupéré des critiques de votre premier spectacle "Le syndrome du Playmobil".
00:53:48 Mais nous, ce qu'on aime, c'est les critiques bonnes ou mauvaises, mais qui tombent à côté.
00:53:52 C'est les critiques qui nous font rire.
00:53:54 Je pourrais vous les lire telles quelles, mais on rajoute un petit truc à l'exercice.
00:53:58 On s'amusait à les traduire grâce à une intelligence artificielle.
00:54:00 C'est-à-dire que je voulais faire écouter dans une autre langue.
00:54:02 Et à l'oreille, vous me dites "Ah ça, bonnes ou mauvaises critiques".
00:54:05 Et après, je vous lis la critique telle qu'elle a été laissée en français.
00:54:07 La première, on l'a traduite en roumain.
00:54:09 "Une place décevante et inappropriée de produits en société de consommation et déchets de plastique."
00:54:18 Je dirais que malgré le mielleux qu'elle essaie d'y mettre, ça n'a pas l'air hyper sympa.
00:54:22 Je rappelle que le spectacle premier s'appelait "Le syndrome du Playmobil".
00:54:25 Et Edou Dou vous a laissé 1/5 avec cette critique.
00:54:28 "1h30 de publicité pour un jouet en plastique."
00:54:31 "Un placement de produits honteux et déplacés dans notre société de consommation et de gaspillage du plastique."
00:54:37 C'est pas vrai !
00:54:38 C'est-à-dire que ça vous plombe la note pour un gars qui est passé à côté.
00:54:41 C'est excellent.
00:54:42 La critique numéro 2, nous l'avons traduite en lituanien.
00:54:45 "On a passé un super soir. Tout s'est bien passé, même en prenant les billets de place.
00:54:52 Mais nous étions très en colère. C'est pour ça que c'était très facile de trouver une place de placement pour nous."
00:54:59 Malheureusement pour vous, je parle lituanien. Et du coup, c'est sympa.
00:55:04 C'est une très bonne critique.
00:55:05 Vous allez voir, il y a le taf que vous faites vous sur scène qui fait que vous avez une bonne note.
00:55:08 5/5 en l'occurrence. Mais pas que.
00:55:10 Mais ?
00:55:11 Marie vous a émis 5/5 en disant "Nous avons passé une excellente soirée.
00:55:13 Tout s'est bien passé, notamment pour la récupération des billets sur place."
00:55:16 Je me rappelle de celle-là.
00:55:17 "Nous étions assez tôt, donc très facile de trouver une place de parking."
00:55:20 Une autre convenance.
00:55:21 Je me rappelle de celle-là.
00:55:24 Ça tient pas qu'à vous.
00:55:25 Non, parce que déjà, des fois t'as pas d'étoiles.
00:55:27 Parce que le mec a pas trouvé de place pour ce gars.
00:55:29 Comme c'est toi qui gères tout sur scène.
00:55:31 La critique numéro 3, nous l'avons traduite en grec.
00:55:34 "Deux heures de rire pour une scène qui dure 1h30,
00:55:39 car je riais encore, en retenant les blagues de la réunion."
00:55:44 "Toute cette réunion, c'est pas de ma faute.
00:55:47 C'est pas sympa, mais je suis là pour rire."
00:55:49 Vous parlez moins bien grec que le lituanien, visiblement.
00:55:51 Fifi la Sophie vous a mis 5/5.
00:55:53 Et la critique est la suivante.
00:55:55 "Deux heures de rire pour un spectacle qui dure 1h30,
00:55:57 car j'étais encore en train de me marrer en répétant ces blagues sur le trajet retour."
00:56:01 C'est sympa celle-ci.
00:56:02 L'avant-dernière, elle est en gallois.
00:56:05 "Il faut dire que c'est vrai, mais quoi alors ?
00:56:09 C'est vraiment bien de rire.
00:56:11 Pour des gens comme moi,
00:56:13 le bien de rire est un traitement."
00:56:17 Bonne ou mauvaise critique ?
00:56:18 Tous ces gens ont l'air vraiment d'aller très très mal.
00:56:20 C'est ça.
00:56:21 Bonne critique.
00:56:22 Mauvaise.
00:56:23 David Lopin vous a mis 1/5.
00:56:26 Et la critique est la suivante.
00:56:28 "Plutôt drôle, il est vrai."
00:56:29 Mais alors ?
00:56:30 Qu'est-ce qu'elle est mal coiffée ?
00:56:32 C'est pour des gens comme ça que j'ai décidé de devenir coiffeur.
00:56:35 Entre parenthèses, je suis coiffeur chez Primitif rue du Levant.
00:56:39 Elle est extraordinaire.
00:56:42 Je peux même pas y aller, il ne dit pas la ville.
00:56:44 Elle est extraordinaire.
00:56:45 La dernière s'est traduite en chinois.
00:56:47 "Au stade, la charme, le top de la comédie,
00:56:50 et la mémoire,
00:56:52 Mélanie Proulx a tout ce qu'elle a besoin pour être une grande comédienne."
00:56:56 Si tu as dit "ché", ça veut dire que ce n'est pas hyper sympa.
00:57:00 C'est une super bonne critique.
00:57:02 Vous ne pouvez pas parler toutes les langues, Elodie.
00:57:04 C'est LLP49 qui vous a mis 5/5 avec cette critique.
00:57:09 "Un charisme sur scène, une humoriste au top,
00:57:11 retenez bien son nom, Mélanie Proulx a toute une crande."
00:57:14 On revient à ce qu'on disait tout à l'heure.
00:57:18 C'est souvent.
00:57:19 Il y a des gens qui ont dû appeler à la FNAC.
00:57:21 "Vous avez des places pour Mélanie Proulx ?"
00:57:23 Ça n'existe pas, monsieur.
00:57:25 C'est Elodie Poux qui fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:57:28 On se retrouve dans quelques instants.
00:57:30 Pour trouver l'émission de Radio Parfaite,
00:57:37 on a fait appel à 37 experts venus du monde entier.
00:57:40 Ils ont travaillé pendant 11 mois pour atteindre la quintessence de l'excellence.
00:57:45 Ensuite, on a tout jeté à la poubelle.
00:57:47 Et on a mis le bon dimanche chaud à la place.
00:57:50 Bruno Guillon sur RTL.
00:57:53 Elodie Poux fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:57:55 Foncez l'applaudir sur scène.
00:57:57 Le syndrome du papillon.
00:57:59 C'est votre nouveau spectacle.
00:58:00 C'est un spectacle qui suit le cours de votre vie.
00:58:03 On passe de la Elodie un peu renfermée dans son cocon
00:58:07 à la Elodie qui petit à petit s'ouvre pour vivre sa vie de papillon.
00:58:11 Il y a un côté politique dans cette histoire.
00:58:13 Non, c'est juste les portes qui ne s'ouvraient pas.
00:58:15 J'étais hyper prête à faire partie de ce monde.
00:58:19 Le théâtre a été l'étincelle qui manquait à ma vie.
00:58:23 Vous aviez peur quand vous avez décidé d'arrêter le monde des enfants, la maternelle, etc.
00:58:29 Vous aviez peur de l'échec ?
00:58:31 Ou c'est quelque chose que vous n'avez pas du tout envisagé ?
00:58:34 Vous vous êtes dit "maintenant que je fais le grand saut, il n'y a qu'une seule solution, c'est que ça marche".
00:58:37 Je n'ai jamais eu peur de quoi que ce soit.
00:58:39 On peut fermer la porte et t'allumer la lumière s'il vous plaît ?
00:58:43 Tout ça m'est arrivé comme ça.
00:58:46 Contrairement à beaucoup de mes collègues, je ne rêvais pas d'être sur une scène.
00:58:51 Je n'ai pas commencé à faire ce métier en me disant "j'espère que ça va marcher, que je serai célèbre".
00:58:55 Je l'ai juste fait.
00:58:57 Pendant deux ans, j'ai fait les deux.
00:59:00 Bosser et aller jouer.
00:59:02 J'ai suivi ce qui se présentait sans trop me poser de questions.
00:59:07 Je me suis toujours dit "si ça ne marche pas, je retourne bosser".
00:59:12 Ce n'est pas grave, le fait que ça marche de remplir des zéniths et d'être quelqu'un de connu n'a pas fait partie de mes rêves.
00:59:19 Tout ce qui m'arrive à côté, c'est-à-dire le tournage, faire un peu de radio, un peu de télé, c'est que du bonus.
00:59:25 C'est pour ça que je kiffe énormément.
00:59:27 Si demain, pour des raisons x ou y, ça ne devait plus marcher, je resterais bien sûr dans ces métiers-là.
00:59:33 Je ne serais pas en PLS, je n'en souffrirais pas forcément parce que c'est vraiment du bonus dans ma vie.
00:59:38 J'ai été épaté par votre côté punchlineuse. Il y a des vannes qui claquent mais extraordinaires.
00:59:44 Vous le disiez, c'est très écrit et ça ne se sent pas.
00:59:49 C'est-à-dire que c'est tellement naturel qu'on n'a pas l'impression que vous êtes en train de débiter un texte.
00:59:53 Ma question, c'est que là, on est en train de parler des dates de 2025 puisque 2024, c'est complet.
00:59:58 On est d'accord que c'est un spectacle qui peut quand même toujours et encore évoluer en fonction de l'actu.
01:00:04 Et comme c'est votre vie, en fonction de ce que vous voulez.
01:00:06 Il n'est déjà plus exactement ce que vous avez vu il ne serait-ce qu'un an où il était en rôdage.
01:00:12 Dire que maintenant, je peux m'habiller correctement et j'ai jeté cette salopette de coluche.
01:00:17 Non, mais il y a plein de choses qui changent parce que la personne qu'on est quand on écrit un spectacle, elle change aussi.
01:00:22 Je ne suis plus la personne qui a écrit ce spectacle en confinement avec un nourrisson sous le bras et des chroniques radio à écrire toutes les semaines.
01:00:30 Et évidemment, ça va évoluer. Après moi, je ne suis pas l'actualité dans le spectacle parce que je tiens à en faire une bulle en dehors du monde.
01:00:37 Mais il y a des petites vannes comme ça que je rajoute parce qu'il s'est passé un truc et que ça me fait marrer.
01:00:42 Il y a des vannes que je rajoute parce qu'elles me traversent et comme on ne passe qu'une bonne soirée, je l'ai dit.
01:00:46 Il y a des moments d'impro uniquement quand je suis en bord de scène et que je lis la lettre et que je vois les gens et que je m'en approche et qu'il peut se passer des choses.
01:00:53 Et sinon, on devient fou. On ne peut pas dire la même chose pendant quatre ans à la lettre près.
01:00:58 C'est con que vous ne suiviez pas trop l'actualité parce que vous qui êtes fan de films catastrophe et de fin du monde, là en ce moment, au niveau des infos, on est pas mal.
01:01:07 On s'en rapproche dans beaucoup de choses.
01:01:09 On le disait, vous faites dans le spectacle. C'est un des moments qui m'a tué de rire.
01:01:13 Cet humoriste post-apocalyptique qui décide de faire rire malgré tout dans une apocalypse zombie.
01:01:19 Et bien justement, j'ai décidé de vous faire l'interview apocalypse de la fin du monde.
01:01:25 J'adore.
01:01:27 Elodie, c'est la fin du monde.
01:01:30 Qu'est-ce que vous voulez manger une dernière fois ?
01:01:35 Il faut se concentrer sur les choses qu'on aura plus après.
01:01:38 C'est à dire que si c'est la fin du monde, on va bouffer ce qu'on est censé bouffer, c'est à dire uniquement du légume qu'on aura extrait soi-même de la terre.
01:01:46 Je pense que j'aimerais manger...
01:01:48 Putain, je ne sais pas ce que j'aimerais en faire.
01:01:52 Un tartare ?
01:01:53 Non, ça on pourra toujours le faire, il suffira de buter un bœuf.
01:01:56 Un Domac'
01:02:00 Un McDo.
01:02:01 Avec du coca, parce qu'on ne pourra plus fabriquer le coca.
01:02:03 Oui, bien sûr.
01:02:04 La bonne grosse frite bien dégueu, avec du ketchup, du Nutri-Score Z uniquement.
01:02:10 Parce que ça, on ne l'aura plus après.
01:02:12 Je vois.
01:02:13 C'est la fin du monde.
01:02:14 Elodie, quelle musique vous voulez écouter une dernière fois ?
01:02:18 Je voudrais écouter la musique des voitures qui klaxonnent et des gens qui s'engueulent, parce que ça n'existera plus, on sera à cheval.
01:02:25 Et on n'aura plus cette normalité-là qui est débile mais qui est la nôtre.
01:02:29 C'est la fin du monde.
01:02:31 Alors là, on n'est même pas dans l'apocalypse zombie.
01:02:34 Ça y est, on l'a vu, ce météorite va percuter la terre, c'est dans ces pendant deux heures.
01:02:38 On va tous y passer.
01:02:40 Quelle vérité vous aimeriez dire à quelqu'un, mais vous vous en foutez, de toute façon vous pouvez lui dire parce qu'on va tous mourir.
01:02:47 Je voudrais dire à mes parents que c'est moi qui ai fait le trou dans le mur et pas mon frère.
01:02:51 Même s'il s'en est mangé une à cette époque-là.
01:02:54 Mais il méritait, il méritait.
01:02:56 Quelle tenue vous aimeriez porter pour la fin du monde, Elodie ?
01:02:58 Oh, du pyjama.
01:02:59 Oui, bien sûr.
01:03:00 Alors, c'est la fin du monde, mais post-apocalyptique zombie.
01:03:05 Par quel zombie connu vous aimeriez que votre cerveau soit mangé ?
01:03:10 Ça, c'est une vraie question.
01:03:12 Quitte à être bouffé par quelqu'un, si on peut le choisir.
01:03:14 Une fois qu'un homme s'intéressera à ce que j'ai dans la tête, je choisirais Leonardo DiCaprio.
01:03:19 Ah bien ! Mais alors avant qu'il vous arrache votre cerveau, quelle dernière phrase vous allez prononcer ?
01:03:25 C'est bien dans les films de faire une dernière saillie et puis après, bop, on y passe quoi.
01:03:30 Et bien, puisque c'est la fin et puisqu'il faut dire au revoir, alors j'aimerais vous dire...
01:03:35 Et là, je meurs, comme ça, ils n'ont pas la fin.
01:03:37 Et c'est mon dernier feu qu'on mende.
01:03:38 J'adore, j'adore l'idée.
01:03:39 Et enfin, bon, c'est l'apocalypse.
01:03:42 D'accord.
01:03:43 Quelle personne vous ne sauveriez pas ?
01:03:46 Même si vous en avez la possibilité.
01:03:48 C'est-à-dire que vous avez votre bunker, la porte, vous allez la fermer et le gars ou la nana arrive en courant.
01:03:54 Vous savez très bien que vous pouvez attendre 10 secondes, la faire rentrer, refermer derrière.
01:03:58 Et là, vous attendez, il arrive devant et hop, vous fermez et quick.
01:04:02 La première chose que j'ai envie de dire, c'est qu'ils sont plusieurs.
01:04:04 Bon, alors, peut-être, peut-être.
01:04:07 Et je ne peux pas dire leur nom parce qu'ils ont des avocats.
01:04:11 D'accord, très bien.
01:04:13 Mais moi, sachez que là, je les visualise tellement.
01:04:16 Et c'est jubilatoire.
01:04:17 Bien sûr, on aimerait même.
01:04:19 Les portes sont vitrées.
01:04:20 Oui, c'est ce que j'allais dire.
01:04:21 Il y a un petit carreau.
01:04:22 Bien sûr, c'est ce que j'allais dire.
01:04:23 Il y a un petit hublot.
01:04:24 Un petit hublot.
01:04:25 Évidemment, évidemment, évidemment.
01:04:28 Tellement.
01:04:30 C'est Hélo Dippo qui fait son bon dimanche chaud sur RTL.
01:04:32 On aimerait évidemment que ça dure encore et encore.
01:04:34 Mais l'émission va se terminer dans quelques minutes à 15h30.
01:04:37 Je dis quelques minutes, quelques secondes.
01:04:38 Mais ça tombe bien, ça nous laissera le temps de l'interview des 20 dernières secondes.
01:04:41 A tout de suite.
01:04:42 J'avais une super blague pour ce jingle.
01:04:50 Mon fessine qu'on est déjà à la bourre.
01:04:52 Alors, je me dépêche.
01:04:53 Hop, hop.
01:04:54 Bruno Guillon sur RTL.
01:04:55 Allez, allez.
01:04:56 Le syndrome du papillon, c'est le spectacle.
01:05:01 C'est le deuxième spectacle d'Hélo Dippo sur scène.
01:05:04 On a abordé, sous le ton de la déconne tout à l'heure avec Léonard dans ses questions,
01:05:09 la possibilité de jouer au cinéma, de devenir actrice.
01:05:14 Et vous disiez, pour l'instant, on ne propose pas grand chose.
01:05:17 Ce qui me dépasse, parce que quand je vous vois sur scène,
01:05:21 vous avez la capacité d'habiter plein de personnages.
01:05:24 C'est un truc qui vous ferait envie.
01:05:27 Alors, contrairement à la scène, j'ai tourné dans mes propres films,
01:05:30 imaginés par moi-même dans ma chambre quand j'avais 10 ans.
01:05:33 Alors, des propositions, j'en ai, mais c'est télé, c'est pas cinéma.
01:05:36 Je suis totalement ouverte à ça et c'est même un rêve.
01:05:39 Mais pourquoi ne pas écrire, justement, un film autour d'un des personnages que vous interprétez ?
01:05:44 Il y en a beaucoup qui font ça.
01:05:46 On a reçu Maxime Gasteuil, il n'y a pas très longtemps, dans le Bourg-du-Manchon,
01:05:50 qui s'est dit, voilà, à un moment, je vais faire le film sur le gars que je joue dans mon spectacle,
01:05:53 parce que ça me fait kiffer.
01:05:55 Après, est-ce que j'ai envie d'en bouffer pendant des mois et des mois ?
01:05:58 Je ne suis pas sûre.
01:06:00 Mais si ça doit se passer, ça se passera.
01:06:03 J'aime cette philosophie.
01:06:04 Allez applaudir Elodie sur scène, elle sera au Palais des Sports les 28 et 29 mars 2025.
01:06:08 On va mettre les dates de 2025, bien entendu, sur RTL.fr.
01:06:12 Elle sera également à côté de chez vous, en Belgique ou en Suisse.
01:06:16 C'est une véritable tornade sur scène.
01:06:18 Merci beaucoup, Elodie, d'être venue.
01:06:20 Et vous n'allez pas partir comme ça.
01:06:21 Ah, ok.
01:06:22 Il y a l'interview des 20 dernières secondes.
01:06:23 Avec plaisir.
01:06:24 Alors, sur 20 dernières secondes, c'est une interview, c'est basique.
01:06:26 Deux propositions.
01:06:27 Oui.
01:06:28 Vous répondez ce que vous voulez, celle que vous préférez.
01:06:30 Et vous n'êtes pas obligé d'expliquer le pourquoi du commentaire.
01:06:32 Ok.
01:06:33 Elodie ou Liloudie ?
01:06:37 Elodie pour le public, Liloudie pour les intimes.
01:06:41 La scène ou l'écriture ?
01:06:43 La scène, la scène, la scène.
01:06:44 La scène ou les plateaux de tournage ?
01:06:47 Les deux.
01:06:49 Laura Ingalls ou Marie Ingalls ?
01:06:52 Laura Ingalls, Marie, elle fait un relou.
01:06:54 Rire ou faire rire ?
01:06:56 Les deux.
01:06:57 Télévision ou radio ?
01:06:59 Télé.
01:07:00 Playmobil ou papillon ?
01:07:01 Playmobil.
01:07:02 Robe ou salopette ?
01:07:04 Salopette.
01:07:05 Papillon de nuit ou papillon de lumière ?
01:07:06 Papillon de lumière.
01:07:08 Sous les projecteurs.
01:07:10 Merci beaucoup, chère Elodie.
01:07:12 Elodie Poux, en tournée dans toute la France.
01:07:14 Merci d'avoir passé cette heure et demie avec nous.
01:07:16 Merci à vous.
01:07:17 C'était un plaisir de vous avoir.
01:07:18 Merci à ceux qui m'ont aidé à préparer cette émission.
01:07:20 Karina Sciammer, François Touchard, Agathe Deschamps, Valérie Zetoun et Caroline Détreze.
01:07:26 La semaine prochaine, sur ce fauteuil, nous recevrons Laurent Gérard.
01:07:30 D'ici là, je vous souhaite de passer un excellent dimanche après-midi.
01:07:33 Les meilleurs moments des Grosses Têtes, c'est tout de suite et c'est sur RTL.
01:07:36 L.
01:07:37 *musique*