• il y a 8 mois
Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00 C'est News, il est 6h, vous regardez la matinale à la une ce matin.
00:00:05 Des scènes de guerre à Rennes avec des tirs d'armes automatiques qui ont duré une heure.
00:00:10 Ça s'est passé ce week-end, on va vous montrer les images.
00:00:14 Un pas de plus vers le nouveau statut d'autonomie de la Corse.
00:00:18 Des lois votées à Paris pourraient être adaptées à la Corse,
00:00:22 ce qui provoque déjà un tollé chez certains, nous dira Gautier Lebret.
00:00:25 A tout de suite, Gautier.
00:00:26 Nouvelle grève à la SNCF pour l'ouverture des ventes de billets pour cet été.
00:00:32 Les ventes estivales Sud Rail appellent les employés des guichets
00:00:36 et de la centrale téléphonique à arrêter le travail.
00:00:38 Est-ce que c'est vraiment le moment ?
00:00:40 La sœur de Xavier Dupont de Ligonnès assure que son frère est vivant et qu'il est innocent.
00:00:46 Elle le dit dans un livre.
00:00:47 Cette affaire passionne la France, évidemment.
00:00:50 Noémie Schultz est avec nous.
00:00:51 Service Police Justice de CNews.
00:00:53 A tout de suite, Noémie.
00:00:55 C'est sans doute agréable et facile de vivre dans un pays où tout est pris en charge
00:00:59 et subventionné, un pays comme la France.
00:01:01 Sauf que cette apparente gratuité de nos services publics a en réalité, évidemment, un coût.
00:01:07 Et un coût très élevé, nous dira Lomiguillot.
00:01:10 A tout de suite, Lomig.
00:01:11 Une scène de guerre en plein rêne le week-end dernier.
00:01:14 Une fusillade a éclaté pendant une heure entre trafiquants de drogue
00:01:17 dans le but de prendre le contrôle d'un point de deal, Chana.
00:01:21 On va voir un reportage, mais d'abord, regardez ces vidéos amateurs.
00:01:24 C'est effrayant.
00:01:25 Ça s'est passé dans le quartier du Blône.
00:01:27 Voilà, quand on parle de mexicanisation de la France,
00:01:47 et bien écoutez, si vous vous demandez ce que c'est, c'est ça.
00:01:50 Deux personnes ont été blessées.
00:01:51 C'est un miracle qu'il n'y ait pas eu plus de victimes, Chana.
00:01:54 Certains habitants du quartier ont vu des balles traverser leur appartement.
00:01:58 Voyez ce reportage, c'est de Mickaël Chailloux.
00:01:59 Les impacts de balles sont visibles partout, en nombre,
00:02:05 sur les entrées des immeubles de la place du Banna.
00:02:08 Les habitants parlent, mais ne veulent pas être filmés.
00:02:11 Tous sont sous le choc.
00:02:13 Je m'excuse, j'ai mal parlé.
00:02:16 D'entendre tous ces coups, là, tous ces...
00:02:19 On n'est pas habitués à ça, quoi.
00:02:21 J'en ai marre, quoi.
00:02:22 J'en ai marre d'avoir peur.
00:02:24 Ça a tiré, ça a tiré pendant au moins 30 minutes.
00:02:27 Ça a tiré, c'est comme si c'était une guerre, en fait.
00:02:30 Il y avait vraiment des garçons, là, avec des armes.
00:02:33 Oui.
00:02:34 Ils disaient "fermez vos volets, fermez vos volets".
00:02:36 Je sais pas comment on appelle ça, c'était...
00:02:39 C'était un peu des armes lentes.
00:02:41 Le procureur de Rennes confirme l'emploi d'armes de type Kalachnikov, calibre 7,62.
00:02:46 Deux hommes ont été blessés dans cette fusillade
00:02:48 pour le contrôle d'un point de deal.
00:02:50 Une heure de tir d'une grande intensité du jamais vu à Rennes.
00:02:54 C'est la grande délinquance, quand on utilise des armes longues, des tirs en rafale.
00:02:59 On voit les individus qui sont cagoulés, porteurs de gilets pare-balles.
00:03:05 Comment voulez-vous appeler ça autrement ?
00:03:06 Cet homme de 81 ans a retrouvé deux douilles dans sa cuisine dimanche matin.
00:03:11 La balle est rentrée par le montant de la fenêtre.
00:03:15 Elle a sectionné le tourniquet pour monter le volet.
00:03:19 Elle a suivi son chemin dans mon micro-ondes.
00:03:22 Et si j'étais venu dans la cuisine, je serais mort actuellement.
00:03:26 Le couple de retraités ne souhaite qu'une chose maintenant,
00:03:29 déménager comme la plupart des habitants rencontrés.
00:03:32 Voilà, le monsieur qui a des dégâts, qui va lui payer ?
00:03:38 Qui va lui remplacer ?
00:03:39 Est-ce que c'est l'assurance ?
00:03:41 Mais là, est-ce que l'assurance prend en charge l'assurance habitation ?
00:03:44 C'est une guerre qui est menée.
00:03:46 Il faut penser évidemment aux personnes qui habitent cet immeuble, ce quartier.
00:03:51 Qui accepterait d'habiter dans un...
00:03:54 de vivre dans de telles conditions ?
00:03:55 Alors des CRS vont être envoyées sur place, sont envoyées sur place.
00:03:59 Est-ce que ce n'est pas un sparadrap sur une jambe de bois ?
00:04:02 Tant qu'on n'arrêtera pas massivement les trafiquants de drogue, rien ne changera.
00:04:06 Quel est votre point de vue ?
00:04:08 Vous flashez le QR code et vous répondez "fusillade à Rennes".
00:04:11 Des CRS envoyées sur place, est-ce que c'est suffisant ?
00:04:13 Vous flashez le QR code.
00:04:15 Et on vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:04:18 Un accord qui va faire grincer des dents sur le continent.
00:04:21 Des élus Corses et le gouvernement se sont mis d'accord cette nuit
00:04:24 sur un projet de texte qui prévoit de reconnaître l'autonomie de la Corse au sein de la République.
00:04:31 Des lois votées à Paris pourraient être adoptées, adaptées à la Corse.
00:04:35 Des adaptations de lois votées à Paris.
00:04:38 Des lois et règlements qui ne s'appliqueraient donc que sur l'île.
00:04:41 Et c'est ça qui coince, Gauthier Lebrecht.
00:04:42 Absolument, vous venez de le dire. Conséquence très concrète de ces 5 heures de réunion hier soir Place Beauvau.
00:04:48 Des lois pourront être adaptées en Corse.
00:04:51 Alors Gilles Simeoni parle d'un pas historique.
00:04:54 Le président du conseil exécutif Corse, il dit "on est en demi-finale, maintenant il faut aller en finale".
00:04:59 Alors qu'est-ce que ça veut dire aller en finale ?
00:05:01 Ça veut dire pouvoir écrire des lois 100% Corse.
00:05:05 Et ça, évidemment, ça fait grincer des dents du côté du Sénat, notamment.
00:05:09 Avec Gérard Larcher, président du Sénat, et Bruno Rotailleau, président du groupe LR au Sénat,
00:05:15 qui ne veulent pas du tout en entendre parler.
00:05:17 La loi doit être la même pour tout le monde.
00:05:20 Et le pouvoir législatif doit rester au Parlement.
00:05:22 C'est ce que disent les deux hommes.
00:05:23 Alors ce texte-là, qui est le fruit d'un accord entre Gérald Darmanin et les élus Corses,
00:05:28 doit être soumis aux électeurs Corses, à l'Assemblée de Corse,
00:05:32 et enfin, puisque ça prévoit un changement de constitution.
00:05:35 Donc on vient d'en faire un, un changement de constitution avec l'inscription de l'IVG au sein de notre constitution.
00:05:39 Ça ne se fait pas comme ça.
00:05:40 Il faut que le texte soit voté dans les mêmes termes, à l'Assemblée, puis au Sénat.
00:05:44 Puis il faut réunir le Congrès et avoir trois cinquièmes des sénateurs et des députés.
00:05:50 Et ce n'est pas fait.
00:05:51 L'ancien Premier ministre, Manuel Valls, s'inquiète d'un tel accord.
00:05:55 Et il dit en fait que ça pourrait ouvrir une boîte de Pandore,
00:05:57 et pourquoi pas avoir la Bretagne, qui demain, demanderait aussi un statut d'autonomie.
00:06:02 Donc il faut être toujours très prudent avec ces textes-là.
00:06:05 Mais bon, c'était la volonté d'Emmanuel Macron.
00:06:07 Mais ce n'est pas fait, encore une fois, il faut les trois cinquièmes du Congrès.
00:06:09 Manuel Valls, qu'il a dit sur ce plateau, assis juste derrière moi.
00:06:14 On peut le dire, il l'a dit là, en fait.
00:06:16 Il l'a dit là, exactement.
00:06:17 Et ça fera marre.
00:06:18 Et ça fera marre que nous pourrons ressortir le sang pour l'écouter, l'ancien Premier ministre.
00:06:21 Et on l'entendra à 6h30.
00:06:24 Je lui avais posé la question sur la Corse.
00:06:25 Il était très remonté contre ce projet.
00:06:27 Vous voulez dire qu'il l'a dit là, à vous.
00:06:29 N'oubliez pas de dire à vous.
00:06:31 Exactement. Jusqu'à six ans de prison pour les cinq individus qui ont incendié la porte de la mairie de Bordeaux, classée au Monument Historique, Chana.
00:06:39 C'était il y a un an, en pleine contestation contre la réforme des retraites.
00:06:42 Un groupe d'individus avait entassé poubelles et palettes devant l'entrée de l'hôtel de ville avant d'y mettre feu.
00:06:48 Alors, quatre des prévenus, tous sans emploi, se présentant comme de gros consommateurs d'alcool et de drogue,
00:06:54 avaient déjà été condamnés pour violence, vol ou encore outrage.
00:06:57 Et le cinquième, absent des débats, s'était présenté pendant son audition comme appartenant à la mouvance Black Bloc depuis ses 14 ans.
00:07:04 Voilà, des marginaux, donc, qui ne vont rien payer, qui ne vont pas rembourser.
00:07:08 En revoyant ces images, franchement, c'est d'une tristesse.
00:07:13 13 ans après la disparition de Xavier Dupont-de-Ligonnès, sa sœur dit que son frère est innocent.
00:07:20 Christine Dupont-de-Ligonnès dit que Xavier est innocent.
00:07:22 Elle le dit dans un livre, "Xavier, mon frère, présumé innocent".
00:07:26 Elle raconte sa théorie, qui, il faut le dire, ne repose sur rien.
00:07:30 Son avocat a été l'invité de Laurence Ferrari hier soir sur CNews.
00:07:34 Noémie Schultz avec nous.
00:07:35 Noémie, que dit exactement Christine Dupont-de-Ligonnès ?
00:07:39 Alors, elle fait part de son sentiment.
00:07:40 Selon elle, Xavier Dupont-de-Ligonnès est vivant, mais ça, il y a beaucoup de gens qui croient qu'il n'est pas mort.
00:07:47 Mais sa conviction, à Christine Dupont-de-Ligonnès, c'est que la femme, un nièce et les quatre enfants du couple sont également toujours en vie.
00:07:55 Pourtant, on a retrouvé les corps sous la terrasse de la maison familiale à Nantes.
00:07:59 Les autopsies ont établi qu'il s'agissait bien de la mère de famille et des quatre enfants.
00:08:02 Ils ont été tués par balles, enroulés dans des draps, recouverts de chauve-vivre.
00:08:06 Selon le légiste, ils ont reçu chacun au moins deux balles en pleine tête.
00:08:09 Mais Christine Dupont-de-Ligonnès et son mari ne croient pas à cette version des faits.
00:08:13 Écoutez ce que disait hier soir dans Punchline leur avocat.
00:08:16 J'ai un correspondant avocat à Nantes qui a consulté les photos et qui m'a dit, parce que c'était essentiel,
00:08:23 qu'aucun des cinq cadavres n'était identifiable.
00:08:26 Et ça, et ça. Je suis désolé mais la façon dont...
00:08:29 Parce qu'il y a eu de la chauve-vivre déversée sur eux.
00:08:31 Non, la chauve-vivre, en fait, elle a été retrouvée au-dessus des emballages, certainement pour l'odeur,
00:08:36 mais elle n'était pas forcément à l'intérieur.
00:08:38 Donc la chauve-vivre n'a pas pu faire autant de dégâts, me semble-t-il.
00:08:41 Et sauf que ça, ça vient mettre de l'eau au moulin de la thèse de Christine.
00:08:44 Pourquoi ils sont tous les cinq non identifiables ?
00:08:47 Sophie, tu n'as pas la réponse.
00:08:49 Alors si Christine Dupont-Ligonnès et son mari doutent, c'est notamment parce que,
00:08:53 comme d'autres proches de Xavier Dupont-Ligonnès,
00:08:55 ils ont reçu quelques jours avant les faits une lettre expliquant le départ soudain de toute la famille aux États-Unis.
00:09:00 Xavier Dupont-Ligonnès expliquait qu'après avoir travaillé en secret pour l'Agence fédérale de lutte contre les stupéfiants,
00:09:07 il avait dû être exfiltré avec l'ensemble de sa famille vers les États-Unis
00:09:10 dans le cadre d'un programme de protection des témoins.
00:09:13 Il ajoutait que personne ne pourrait avoir de nouvelles et ne pourrait les joindre pendant plusieurs années.
00:09:18 C'est donc une sorte de thèse du complot que défend Christine Dupont-Ligonnès,
00:09:21 par ailleurs connue pour avoir présidé un groupe de prières fondé par sa mère et parfois accusée de dérive sectaire.
00:09:28 Elle estime en effet que toutes les autorités, les policiers, le procureur, tout le monde a menti
00:09:33 en affirmant que les corps retrouvés étaient ceux de sa belle-sœur et de ses neveux et nièces.
00:09:39 Noémie Schultz avec nous. Vous connaissez parfaitement cette affaire.
00:09:42 On va vous retrouver à 7h10.
00:09:44 Voilà qu'a fait Xavier Dupont-Ligonnès entre la disparition de sa famille et les dernières images.
00:09:50 On va vous remontrer les dernières images, tout ce que l'on sait sur cette affaire avec Noémie Schultz.
00:09:55 À 7h10, donc dans une petite heure, nouvelle grève à la SNCF.
00:09:59 Merci Noémie.
00:10:00 Nouvelle grève à la SNCF pour l'ouverture des ventes estivales de billets.
00:10:04 Normalement, à partir de demain, vous pourrez réserver vos billets pour la période du 6 juillet au 11 septembre.
00:10:09 On est nombreux à l'attendre cette période.
00:10:11 Oui, sauf que Sudray a appelé les employés des guichets et de la centrale téléphonique à se mettre en grève.
00:10:17 Un ultime signal d'alarme à la direction, dit le syndicat.
00:10:19 A priori, vous pourrez donc réserver vos billets uniquement via Internet ou l'application SNCF.
00:10:25 En fait, c'est pour les personnes âgées.
00:10:28 Ça va être embêtant pour les personnes âgées et les personnes qui ne maîtrisent pas Internet.
00:10:32 Sudray embête les personnes âgées et les personnes qui n'ont pas Internet ou un smartphone.
00:10:38 Parce que sinon, ça marche avec son téléphone.
00:10:41 Bien sûr, parce que ce sont une fois les Français qui trinquent.
00:10:43 Cette situation ubuesque dans la vallée de la Roya, dans les Alpes-Maritimes.
00:10:47 Un radar installé sur une route qui relie la France à l'Italie a flashé des centaines de fois les mêmes habitants sans qu'ils ne le sachent.
00:10:54 Au total, près de 40 000 PV ont été émis, puis majorés.
00:10:59 Les habitants dénoncent une injustice.
00:11:01 Les explications dans ce reportage de Franck Triviaud attendent avec le récit de Marine Sabourin.
00:11:07 C'est ce radar qui sème la Zizanie sur cette route reliant la France à l'Italie et où la vitesse est limitée à 50 km/h.
00:11:15 Il ne flashe pas, alors à son installation en mai 2023, les Français pensent que les Italiens ont installé une caméra.
00:11:22 Mais six mois plus tard, c'est la stupeur.
00:11:24 Près de 40 000 PV pour excès de vitesse ont été envoyés aux habitants.
00:11:28 On a commencé à recevoir les premières contraventions en décembre 2023.
00:11:33 Par vagues, plusieurs PV en une seule fois, réglés dans les cinq jours, avec pas de possibilité d'échéancier, d'étalonnement des PV.
00:11:43 Les Italiens, eux, ont reçu leur contravention dans les 90 jours suivant l'infraction.
00:11:48 A leur côté français, on dénonce une injustice.
00:11:52 Les personnes qui ont reçu l'amende, quatre à cinq mois plus tard, l'ont reçue majorée.
00:11:59 À cet endroit, la vitesse est limitée à 50 km/h et dans le cas de ce radar, c'est vraiment difficile à respecter.
00:12:08 Les usagers verbalisés ont décidé de déposer des recours individuels.
00:12:14 Oui, ils ont raison, quelle injustice. Ça agace les PV.
00:12:20 Les PV, les grèves SNCF, il y en a assez.
00:12:23 En tennis, le numéro un mondial, Novak Djokovic, éliminé dès le troisième tour.
00:12:28 On en parle tout de suite, c'est l'info de la nuit.
00:12:32 Que vous soyez le roi du design ou la reine des animaux, retrouvez votre programme avec Château d'Axe.
00:12:38 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.
00:12:41 Votre programme avec l'adresse.
00:12:44 Novak Djokovic, éliminé dès le troisième tour au Master Smil d'Indian Wells en Californie, éliminé par l'Italien Lucan Hardy.
00:12:56 6-4, 3-6, 6-3, le joueur de 20 ans a créé une immense surprise en éliminant le Serbe de 36 ans qui disputait ce tournoi pour la première fois depuis 2019.
00:13:07 Il s'en souviendra de ce match, Lucan Hardy.
00:13:09 Côté français, Gaël Monfils a remporté hier son match face au Britannique Cameron Norrie.
00:13:14 Score final 6-7, 7-6, 6-3 après un match marathon de 3h12.
00:13:20 Le français a réussi à étouffer son adversaire britannique malgré des difficultés au service. Il a quand même fait 12 doubles fautes.
00:13:27 C'était votre programme avec l'adresse.
00:13:34 Que vous soyez la reine de la déco ou le roi du zen, c'était votre programme avec Château d'Axe.
00:13:43 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.
00:13:46 C News, il est 6h15, merci d'être avec nous. Restez bien sur C News. Dans un instant, on va parler de la Russie et de l'Ukraine.
00:13:52 Il va y avoir un débat au Parlement aujourd'hui en France. Et puis en Russie, deux dépôts de carburant ont été attaqués.
00:13:57 Donc en Russie, probablement par des drones tirés depuis l'Ukraine. On va vous montrer les images.
00:14:06 Dépôt de carburant russe attaqué. Voici les images. A tout de suite. Restez bien sur C News.
00:14:14 C News, 6h17. Merci d'être avec nous. Tout d'abord, le point info, les toutes dernières informations. Chana Lusto.
00:14:19 Près d'un cadre sur deux serait prêt à démissionner en cas de suppression du télétravail dans leur entreprise.
00:14:27 C'est ce que révèle une étude de l'APEC publiée ce matin. Un cadre sur deux considère en effet que le recours au télétravail n'est plus une option,
00:14:34 mais bien un acquis, même si certains pointent un brouillage des frontières entre vie personnelle et professionnelle.
00:14:40 Et puis en Russie, deux dépôts de carburant ont été attaqués cette nuit par des drones. Ces attaques distinctes ont déclenché deux incendies.
00:14:47 À Orel, c'est un réservoir contenant des produits pétroliers qui a pris feu. Il n'y a pas de victimes, mais les services spéciaux travaillent pour contenir les flammes.
00:14:55 Et puis à Stovo, à l'est de Moscou, les autorités cherchent à localiser l'incendie.
00:15:02 Et justement à propos de l'Ukraine, l'accord bilatéral de sécurité signé entre la France et l'Ukraine arrive aujourd'hui à l'Assemblée nationale.
00:15:10 Ce sera le Sénat demain. Accord signé en février dernier qui prévoit entre autres jusqu'à 3 milliards d'euros d'aides militaires supplémentaires à Kiev cette année.
00:15:18 C'est un texte qui réaffirme également le soutien de la France concernant l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne.
00:15:24 Un sujet qui risque de diviser les députés.
00:15:28 Augustin Donnadieu, Adrien Spiteri.
00:15:31 16 février dernier, Volodymyr Zelensky est accueilli dans la cour de l'Elysée par un président français généreux.
00:15:38 Quelques minutes plus tard, sous les ordres de la République, les deux chefs d'État signent un accord bilatéral de sécurité, autrement dit de l'aide financière et militaire en faveur de l'Ukraine à hauteur de 3 milliards d'euros.
00:15:52 Dans le cadre de cet accord, la France s'est engagée à apporter jusqu'à 3 milliards d'euros d'aides militaires supplémentaires pour l'Ukraine en 2024.
00:16:02 Cette aide a pour objectif de continuer de fournir à l'Ukraine les moyens de défendre dans la durée sa souveraineté et son intégrité territoriale.
00:16:10 Une aide qui n'est pas exceptionnelle. Elle vient s'ajouter aux 2,1 milliards d'euros déjà versés à Kiev en 2023 et aux 1,7 milliards d'euros en 2022.
00:16:20 De l'argent, des fournitures militaires, mais aussi un soutien à l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN et à l'Union européenne.
00:16:27 Je veux te remercier personnellement, Manuel, pour ce soutien puissant accordé à l'Ukraine sur sa voie vers l'Union européenne.
00:16:38 Les députés aujourd'hui, puis les sénateurs demain débattront de cet accord avant de voter symboliquement.
00:16:44 Restez bien avec nous. Dans un instant, on va parler des services publics. Certains ont l'impression que c'est gratuit, le service public.
00:16:51 Oui, tiens, c'est gratuit. Non, il y a toujours quelqu'un qui paye. Rien n'est gratuit, d'ailleurs.
00:16:55 On va en parler avec vous, Lomid Guillaume. A tout de suite.
00:16:59 Service public, ça ne veut pas dire gratuit. Et oui, on en parle tout de suite avec Lomid Guillaume.
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00:17:24 Vous l'y revenir, le mic sur une tribune signée par 3 professeurs et spécialistes de droit public dans les échos pour appeler à une prise de conscience des Français.
00:17:35 Les services publics ne sont pas gratuits. Et à la fin, il y a toujours quelqu'un qui paye. Et c'est le contribuable qui paye.
00:17:41 Exactement, Romain. Si nous en sommes à ces niveaux stratosphériques de dettes, c'est bien parce que l'État dépense sans compter pour nous maintenir dans un cocon douillet,
00:17:48 prendre en charge le moindre de nos petits bobos, nous materner, nous infantiliser, explique dans cette tribune des échos ces 3 professeurs à l'université, spécialistes des prélèvements obligatoires.
00:17:58 En gros, les gouvernements successifs achètent la paix sociale en jouant à l'État nounou, surprotecteur avec nous. On nous verse des aides pour tout, il faut le dire.
00:18:06 Le carburant, réparer nos chaussures, employer une nounou, changer des fenêtres, installer un système de télé-alarme ou acheter une voiture électrique,
00:18:13 le summum ayant évidemment été atteint avec le désormais fameux "quoi qu'il en coûte" il y a 4 ans.
00:18:18 Et quand vous dites réparer les chaussures, ce n'est même pas une blague. On a vraiment une aide pour réparer ses chaussures.
00:18:22 Un bonus réparation textile.
00:18:24 Évidemment, tout ça, ça a un coût. Il y a quelqu'un qui paye au final.
00:18:27 D'ailleurs, s'il y a bien une phrase qu'on ne veut plus entendre, pointent les auteurs de cette tribune, c'est "ça ne coûte rien".
00:18:32 C'est l'État qui paye, parce qu'évidemment, quand l'État paye, c'est tout l'inverse.
00:18:35 C'est nous tous qui payons. C'est à tout le monde que ça coûte.
00:18:38 Or, tout le problème, c'est qu'on accepte de payer quand on a l'impression que cela nous bénéficie.
00:18:42 Mais avec notre système de redistribution, on arrive aujourd'hui à un point où certains payent toujours plus, quand d'autres reçoivent toujours plus.
00:18:48 On ponctionne de plus en plus durement d'un côté et on déverse généreusement des aides de l'autre.
00:18:52 Les aides sont tellement nombreuses en France qu'il existe même désormais un service public pour aider chacun à s'y retrouver parmi toutes les aides.
00:18:59 C'est le site "maisaides.gouv.fr". Il y aurait en France plus de 200 aides sociales différentes. 200.
00:19:07 200 aides sociales. Et pendant que le robinet des aides reste ouvert, la dette se creuse.
00:19:12 Eh bien, c'est ça. Il n'y a pas dix solutions. L'argent n'est pas magique.
00:19:15 Soit on fait couler moins fort en fermant le robinet des aides, notamment.
00:19:19 Soit on remplit plus le réservoir, ce qui veut dire nécessairement augmenter les impôts.
00:19:23 Et c'est d'ailleurs une petite musique qu'on commence à entendre de plus en plus dans l'Obs.
00:19:27 Cette semaine, Alain Minc, qui a longtemps eu l'oreille d'Emmanuel Macron, dit que le président fait fausse route et qu'il doit impérativement augmenter les impôts.
00:19:36 Notamment relever la TVA, dit-il, car selon lui, les réformes sociales et structurelles prendraient cinq à sept ans avant de produire des effets.
00:19:43 Or, l'état de nos finances ne nous permet pas d'attendre.
00:19:46 En clair, si même quelqu'un comme Alain Minc insure que nous ne sommes pas prêts à un sevrage de la Sistana, c'est qu'on est vraiment mal parti.
00:19:54 Et en attendant, comme toujours, ce sont les mêmes qui vont continuer à payer pour la générosité d'un état qui n'arrive pas à se mettre au régime.
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00:20:18 Le temps tout de suite et on commence avec la météo des neiges. On la regarde ensemble.
00:20:23 Retrouvez la météo des neiges avec préfonds, retraite, prévoyance, épargne pour les agents de la fonction publique depuis 60 ans.
00:20:31 Place à présent à votre météo des neiges où les conditions météo s'annoncent mitigées pour votre journée de mardi avec au programme le maintien de la neige,
00:20:40 notamment sur les Alpes du Nord où d'ailleurs le risque d'avalanche restera particulièrement marqué une nouvelle fois aujourd'hui.
00:20:47 Même type de conditions météo pour les Alpes du Sud, notamment à Vars où le risque d'avalanche restera accru. Côté température, on a relevé en moyenne -8 degrés en haut de la station.
00:20:57 On retrouve également des conditions météo mitigées à Orcières-Merlet. Attention, le risque d'avalanche restera également particulièrement marqué pour cette station.
00:21:05 Excellente journée à tous.
00:21:07 C'était la météo des neiges avec préfonds, retraite, prévoyance, épargne pour les agents de la fonction publique depuis 60 ans.
00:21:16 Le temps, Alexandra Blanc avec beaucoup de gris aujourd'hui.
00:21:19 La météo avec Groupe Verlaine. Installateur de panneaux photovoltaïques garantie à vie avec contrat de maintenance. Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:21:28 Alors Alexandra, c'est gris mais c'est calme aujourd'hui.
00:21:31 Oui, retour à un temps clément avec en prime du beau temps sur les Alpes du Sud.
00:21:35 Regardez ces images prises hier du côté de Chabanon, donc dans les Alpes du Sud, avec ses 40 km de pistes.
00:21:41 Le soleil était au rendez-vous. On devrait conserver à peu près le même type de conditions météo.
00:21:46 Alors attention au risque d'avalanche en montagne. On a eu beaucoup de neige ces derniers jours et donc conséquence, le manteau neigeux est particulièrement instable.
00:21:54 Cinq départements restent toujours placés sous surveillance en raison des fortes précipitations du week-end dernier.
00:21:59 Ça déborde notamment sur les Pyrénées-Atlantiques ou encore en Gironde ou encore en allant vers le puits de Dôme avec donc une situation à surveiller de nouveau.
00:22:08 Au programme donc un temps très nuageux ce matin, localement humide sur les régions du Nord avec aujourd'hui le passage d'une nouvelle perturbation.
00:22:15 On retrouve également des averses sur les régions de l'Est et puis un temps beaucoup plus lumineux autour du golfe du Lion ou encore au pied des Pyrénées d'ailleurs,
00:22:22 au pied des Pyrénées où le risque d'avalanche va également se maintenir. Dans l'après-midi, quelques petites trouées notamment sur la façade ouest.
00:22:30 On retrouvera néanmoins un temps plus vieux cet après-midi entre le sud du bassin parisien et les régions du Nord.
00:22:36 De la grisaille également en allant vers le massif central et puis partout ailleurs, alternance de nuages et d'éclaircies avec du grand beau temps autour du golfe du Lion.
00:22:44 Mistras, les Tramontanes seront de nouveau au rendez-vous et puis vous aurez toujours quelques flocons de neige sur les Alpes du Nord ou encore au pied des Pyrénées.
00:22:51 Les températures, elles restent contrastées ce matin, un petit peu plus de fraîcheur sur le nord-est ou encore au puits en Velay avec seulement 1 degré contre déjà 11 degrés à Perpignan.
00:23:00 Et dans l'après-midi, les températures remontent légèrement par les régions de l'ouest avec localement 14 degrés du côté de la Rochelle.
00:23:07 Vous aurez 15 degrés entre Bordeaux et Toulouse, 16 degrés à Marseille, 18 degrés à Perpignan et sur le nord, ça reste globalement relativement doux, surtout à Rennes avec 15 degrés cet après-midi.
00:23:17 La suite du programme du grand beau temps prévu pour les journées de mercredi et de jeudi.
00:23:23 Deux très belles journées en perspective, grande douceur notamment jeudi après-midi avant une nouvelle dégradation prévue évidemment pour le week-end à partir de vendredi.
00:23:32 Chaud l'été, froid l'hiver, c'était la météo avec Groupe Verlaine.
00:23:37 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
00:23:40 groupeverlaine.com
00:23:42 C'est news, il est 6h30, vous regardez la matinale, soumettez-vous à Allah ou encore la France est déjà à Allah.
00:23:51 C'est ce qu'on peut lire dans un cimetière en Dordogne.
00:23:54 58 tombes ont été recouvertes par ces tags, ces messages à caractère islamiste.
00:24:01 On vous en parle dès le début de ce journal.
00:24:03 Le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, alerte sur la situation financière de la France.
00:24:09 Il la juge préoccupante, voire même sérieuse.
00:24:13 Pourquoi faut-il s'inquiéter ? Le Myc Guillaume avec nous.
00:24:15 Tout de suite le Myc. Plusieurs ministères ont subi une cyberattaque ces dernières heures.
00:24:21 L'attaque a été revendiquée par différents groupes de hackers réputés pro-russes.
00:24:25 Parmi eux, le groupe Anonymous Soudan.
00:24:28 On sera avec Claude Moniquet, spécialiste des questions de renseignement.
00:24:31 6h45, Claude en direct avec nous.
00:24:33 Ces nouveaux actes anti-chrétiens en Dordogne.
00:24:37 58 stèles d'un cimetière ont été recouvertes par des messages à caractère islamiste.
00:24:43 On peut lire entre autres "Soumettez-vous à Allah" ou encore "La France est déjà Allah".
00:24:47 Un phénomène qui prend de plus en plus d'ampleur.
00:24:49 On vous parlait dans la matinale de ces nombreux calvaires tagués le mois dernier.
00:24:53 Les habitants sont révoltés et on les comprend.
00:24:55 Tony Pitaro et Mathieu Deveze.
00:24:57 58 tombes de ce cimetière de Dordogne profanées par des tags islamistes.
00:25:03 Des inscriptions appelant à se soumettre à Allah ou encore le mot "gouhir" inscrit sur cette tombe
00:25:08 qui désigne une personne blanche, occidentale et non musulmane.
00:25:12 Dans ce village de 240 habitants, c'est le choc.
00:25:15 Alexandre Cayet de l'association SOS Calvaire s'est directement rendu sur place.
00:25:20 Les gens venaient voir les tombes de leurs aïeux, de leurs anciens
00:25:23 qui étaient a priori voués au repos éternel et finalement qui se font déranger.
00:25:27 En fait, ce qui est important c'est le symbole.
00:25:31 Là on parle du monument aux morts, des gens qui se sont battus pour que la France soit libre,
00:25:36 pour que la France reste la France.
00:25:38 Les gens sont vraiment outrés, choqués, traumatisés certains.
00:25:42 Donc notre rôle là c'est vraiment d'apporter de l'espoir là-dedans
00:25:46 et de dire que les monuments qui ont été dégradés vont être restaurés.
00:25:50 A 300 mètres du cimetière, les portes de cette église ont également été tagguées
00:25:54 avec l'inscription "Ramadan Moubarak".
00:25:57 La préfecture de la Dordogne a immédiatement réagi.
00:26:00 Le préfet condamne fermement le nouvel acte de vandalisme commis au cimetière de Clermont-d'Exideuil.
00:26:06 Une enquête de gendarmerie se poursuit sous l'autorité du parquet de Périgueux
00:26:10 qui a ouvert une enquête pour dégradations aggravées.
00:26:13 Le mois dernier, 5 calvaires avaient été taggués à quelques kilomètres du cimetière.
00:26:18 Voilà c'est inquiétant et on en parle dans la matinale de CNews.
00:26:23 Une scène de guerre en plein Rennes.
00:26:25 On vous montre les images ce matin.
00:26:27 C'était dans la nuit de samedi à dimanche.
00:26:30 Une fusillade qui a éclaté pendant une heure entre trafiquants de drogue.
00:26:34 Le but ? Prendre le contrôle d'un point de deal.
00:26:37 Vous avez bien entendu, pendant une heure des tirs à l'arme automatique.
00:26:41 Des CRS sont envoyés sur place.
00:26:43 Mais est-ce que ce n'est pas un sparadrap sur une jambe de bois ?
00:26:46 Je vous pose la question ce matin.
00:26:48 Est-ce que c'est suffisant d'envoyer des CRS en étant défense mais pas en attaque ?
00:26:53 Comment faire pour régler et neutraliser ces individus dangereux ?
00:26:58 Vous flashez le QR code et vous répondez à la question.
00:27:01 On vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:27:04 Un accord qui va faire grincer des dents sur le continent.
00:27:07 Les élus Corses et le gouvernement se sont mis d'accord cette nuit sur un projet de texte
00:27:10 qui prévoit de reconnaître l'autonomie de la Corse au sein de la République.
00:27:14 Des lois votées à Paris pourront être adaptées à la Corse
00:27:17 et ne s'appliqueront donc que sur l'île.
00:27:20 Toutes les explications de Mathieu Dewez.
00:27:22 Après cinq heures de discussion, le gouvernement et les élus Corses ont trouvé un accord.
00:27:27 Ils portent sur un projet d'écriture constitutionnelle
00:27:31 pour reconnaître l'autonomie de l'île au sein de la République.
00:27:34 La Corse pourra définir un certain nombre de normes encadrées par la loi organique
00:27:37 et ce pouvoir d'adaptation, ce pouvoir normatif,
00:27:40 il ne crée cependant pas la séparation de la Corse avec la République
00:27:44 puisqu'on évoque ni le peuple, ni le statut de résident, ni la confidentialité de la langue.
00:27:48 L'idée d'un pouvoir normatif satisfait les autonomistes
00:27:51 mais devra être validée par l'Assemblée territoriale Corse.
00:27:54 Le principe d'un pouvoir de nature législative soumis à un contrôle du Conseil constitutionnel
00:28:00 est aujourd'hui clairement acté.
00:28:02 Le pas décisif qu'il fallait franchir ce soir est franchi,
00:28:06 donc c'est une avancée très importante.
00:28:08 Mais certains responsables politiques laissent planer le doute sur leur soutien au texte.
00:28:12 Je suis fondamentalement opposé, farouchement opposé au pouvoir législatif.
00:28:17 Je pense que la loi doit rester au Parlement, que c'est le Parlement qui fait la loi,
00:28:21 ce ne peut pas être la collectivité de Corse qui va faire la loi.
00:28:24 Invité il y a deux semaines de la grande interview CNews Europe 1,
00:28:27 Manuel Valls accuse même le gouvernement de mettre en cause l'unité de la nation.
00:28:32 Le pouvoir, l'exécutif, le président, le gouvernement ouvrent là une brèche
00:28:36 dans laquelle peuvent s'engouffrer des régions ou des communautés,
00:28:40 des formes de communautés dans notre pays.
00:28:42 On est en train de défaire le pays, la France, ça n'est pas une addition de tribut.
00:28:47 Donc je m'opposerai de toutes mes forces à cette idée qui me paraît très dangereuse pour notre pays.
00:28:52 Là, on joue avec ce qu'est le pays et l'essentiel de notre identité.
00:28:57 Après consultation de l'Assemblée de Corse, le texte devra être voté par les deux chambres du Parlement,
00:29:03 puis adopté par le Congrès.
00:29:05 Des soignants réfléchissent à la manière idéale de s'opposer au projet de loi Macron sur la fin de vie.
00:29:12 On en parle et on en a beaucoup parlé hier matin évidemment.
00:29:15 Tiens, Arnaud Chiche par exemple, dans le Figaro, fondateur du collectif Santé en danger, s'indigne.
00:29:20 Et l'aide à vivre, il l'annonce quand aux millions de Français sans médecin ?
00:29:24 C'est Arnaud Chiche qui s'adresse à Emmanuel Macron.
00:29:27 Quant à la présidente de la Société française d'accompagnement et de soins palliatifs,
00:29:31 Claude Fourcade, toujours dans le Figaro, elle dénonce de fait l'hypocrisie du projet.
00:29:37 Elle dit ce matin que le texte prévoit d'autoriser l'euthanasie comme le suicide assisté,
00:29:41 sans employer ces termes.
00:29:43 Elle ajoute que si Emmanuel Macron ne veut pas utiliser les mots euthanasie et suicide assisté,
00:29:47 c'est bien parce que ces gestes médicaux sont difficiles, peut-être trop difficiles,
00:29:53 ajoute-t-elle, pour être assumés politiquement.
00:29:56 Onze individus, dont un mineur, interpellés dans l'enquête sur la mort de Thomas Acrépole.
00:30:01 Ils sont tous français, originaire de romans surisaires ou à proximité immédiate.
00:30:06 La plupart est déjà connue pour des délits mineurs.
00:30:09 Les enquêteurs cherchent toujours l'auteur du coup de couteau qui a coûté la vie à l'adolescent de 16 ans.
00:30:15 La mère de romans surisaires Marie-Hélène Thauraval a salué sur X le travail des enquêteurs de la gendarmerie,
00:30:21 mais elle écrit "je reste inquiète de la situation explosive dans les quartiers
00:30:25 et des agissements d'une minorité d'ensauvagés hermétiques aux valeurs de la République".
00:30:30 En France, on écoute tous les lanceurs d'alerte, sauf un,
00:30:34 peut-être parce que personne ne veut entendre ce qu'il a à dire,
00:30:36 bah oui, c'est pas toujours simple.
00:30:39 C'est le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici.
00:30:42 Il estime que la situation financière du pays est préoccupante, voire même sérieuse.
00:30:46 Les mots ont leur importance, Pierre Moscovici sait parfaitement ce qu'il dit.
00:30:50 Le miguillot, il ne faut pas se voiler la face, on se dirige vers des jours compliqués économiquement en France.
00:30:55 Oui, en effet Romain, sur les 20 milliards d'économies annoncées par le gouvernement,
00:30:59 eh bien il faudra en faire plus en réalité, ça ne suffira pas ces 20 milliards,
00:31:03 annonce Pierre Moscovici. Ses services estiment qu'il faudra en réalité, à minima,
00:31:07 50 milliards d'euros d'économies par an d'ici 2027,
00:31:10 pour espérer redresser les finances publiques et arrêter de creuser notre dette.
00:31:14 En clair, plus qu'un simple coup de rabot sur les dépenses des ministères,
00:31:18 il estime qu'il faut un véritable plan d'austérité,
00:31:21 car les économies annoncées ne sont pas pérennes,
00:31:23 et cela pèse sur le coût des intérêts de notre dette,
00:31:26 qui flambe et qui nous fragilise vis-à-vis de ceux qui nous prêtent de l'argent.
00:31:30 Il faut donc réellement analyser chaque dépense, et ce sans aucun tabou,
00:31:34 dit Pierre Moscovici. Il rappelle ainsi que les dépenses sociales
00:31:37 représentent plus de la moitié des dépenses publiques en France,
00:31:39 et qu'il faudra sans doute y toucher.
00:31:41 La sphère sociale doit contribuer à l'effort global, dit-il.
00:31:45 Il annonce qu'il faudra notamment réguler les dépenses maladies,
00:31:48 donc les réduire, et sortir des dispositifs de crise,
00:31:51 c'est-à-dire les aides à l'énergie essentiellement,
00:31:53 le tout sans couper les investissements, pour ne pas casser la croissance,
00:31:56 qui sera sans doute, hélas, plus faible qu'espéré,
00:31:59 ce qui va encore, encore aggraver notre situation.
00:32:02 Merci beaucoup Lomique. Après la polémique sur la photo retouchée,
00:32:05 une nouvelle photo de Kate Middleton a été publiée.
00:32:08 C'est une photo avec son mari, le prince William, dans une voiture.
00:32:12 Visiblement, c'est une photo de paparazzi, Shana.
00:32:14 Oui, elle a été publiée dans les médias britanniques,
00:32:16 et après toutes les interrogations sur la photo modifiée,
00:32:19 publiée pour la fête des mères britanniques,
00:32:21 la princesse de Galles s'est attribuée à toute la responsabilité de cette retouche.
00:32:24 Bon, Kate voulait envoyer un message rassurant en publiant sa photo retouchée.
00:32:30 Finalement, on s'inquiète beaucoup plus qu'on est rassuré.
00:32:34 On en parlera avec Bertrand Dekers, qui sera avec nous sur le plateau à 7h40.
00:32:39 Les dernières informations. Comment va Kate ? Où est-elle ?
00:32:41 Tiens, physiquement, où est-elle ?
00:32:43 Et toutes les dernières informations avec Bertrand Dekers à 7h40.
00:32:48 Novak Djokovic, éliminé par un Italien de 20 ans. On en parle tout de suite.
00:32:54 Que vous soyez le roi du design ou la reine des animaux,
00:32:57 retrouvez votre programme avec Château d'Axe.
00:33:00 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.
00:33:02 Est-ce que vous tenez hâte ? Votre programme avec l'adresse.
00:33:06 Pour un projet avec l'adresse.
00:33:09 Bon, Lucan Hardy va se souvenir longtemps de ce 3e tour au Masters 1000 d'Indian Wells en Californie.
00:33:17 Il a battu Novak Djokovic.
00:33:19 Et Novak Djokovic a donc été éliminé dès le 3e tour.
00:33:22 Score final 6-4, 3-6, 6-3.
00:33:25 Le joueur de 20 ans a donc créé l'immense surprise en éliminant le Serbe de 36 ans
00:33:30 qui disputait d'ailleurs ce tournoi pour la première fois depuis 2019.
00:33:33 Et côté français, Gaël Monfils, lui, a remporté hier soir son match face au Britannique, Cameron Norrie.
00:33:39 Est-ce que vous tenez hâte ? Citez votre programme avec l'adresse.
00:33:44 Pour un projet avec l'adresse.
00:33:48 Que vous soyez la reine de la déco ou le roi du zen, c'était votre programme avec Château d'Axe.
00:33:54 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.
00:33:57 Restez bien avec nous, dans un instant on sera en direct avec Claude Moniquet des services de l'Etat attaqués par des hackers.
00:34:04 Ça peut venir de Russie, c'est en tout cas la piste privilégiée.
00:34:09 On va en parler avec Claude Moniquet, donc en direct avec nous dans un instant.
00:34:14 A tout de suite, bon réveil à tous.
00:34:17 C News, il est 7h moins le quart.
00:34:20 Tout d'abord le point info, les dernières informations.
00:34:22 Chana Lusto.
00:34:23 L'autonomie de la Corse devrait bientôt être reconnue.
00:34:28 Un accord a été trouvé entre des élus locaux et le gouvernement.
00:34:31 L'Assemblée territoriale Corse va maintenant devoir voter.
00:34:34 Avec l'adoption de cette autonomie, des lois et des règlements votés à Paris pourront être adaptés à la Corse.
00:34:40 Nouvelle grève à la SNCF pour l'ouverture des ventes estivales.
00:34:44 Normalement, à partir de demain, vous pourrez réserver vos billets pour la période du 6 juillet au 11 septembre prochain.
00:34:50 Sauf que Sudray a appelé les employés des guichets et de la centrale téléphonique à se mettre en grève.
00:34:55 A priori, vous pourrez donc réserver vos billets uniquement via Internet ou l'application.
00:34:59 Et puis l'accord bilatéral de sécurité signé entre la France et l'Ukraine arrive aujourd'hui à l'Assemblée nationale.
00:35:07 Cet accord signé en février dernier prévoit entre autres jusqu'à 3 milliards d'euros d'aides militaires supplémentaires pour Kiev cette année.
00:35:13 Ce texte réaffirme également le soutien de la France concernant l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne.
00:35:19 Merci Shana. Claude Moniquet est en direct avec nous. Bonjour Claude.
00:35:25 Bonjour.
00:35:26 Bonjour. Spécialiste des questions de renseignement et de terrorisme, je voulais vous avoir ce matin parce que des services de l'État, des ministères, ont été attaqués par des hackers.
00:35:35 Ça arrive régulièrement. Là, une attaque plus importante que les autres.
00:35:39 Un groupe, Anonymous Soudan, revendique cette cyberattaque, ce qui ne veut pas dire que c'est forcément eux qui ont attaqué.
00:35:45 Déjà, qu'est-ce qu'on sait de ce qui s'est passé, Claude ?
00:35:47 Ce qui s'est passé, c'est ce que les services d'État décrivent comme une attaque informatique sans précédent,
00:35:54 qui effectivement a touché depuis dimanche plusieurs sites Internet, les services du Premier ministre, les ministères de la Culture, d'autres entités étatiques, et qui ont paralysé leur fonctionnement.
00:36:06 Donc, c'est très massif. C'est apparemment très technique. Il semblerait qu'en fin de journée hier, on nous disait que les choses étaient en train de revenir à la normale.
00:36:16 Mais en règle générale, il faut plusieurs jours pour rétablir la totalité d'un service et puis surtout pour faire le bilan de ce qui a été éventuellement détruit, perdu, détourné ou volé.
00:36:26 Donc, on est vraiment dans le milieu de cette affaire qui est effectivement extrêmement intéressante à quatre mois des Jeux olympiques.
00:36:33 Oui, alors ça, on va y revenir. Déjà, sur ce qui s'est passé, dès qu'il y a une cyberattaque, on pense aux Russes. Ce sont les plus virulents ou pas ?
00:36:41 Il y a trois pays qui sont concis. D'abord, il y a toute une série de groupes indépendants, de groupes criminels qui attaquent un hôpital, qui attaquent une banque,
00:36:50 qui attaquent une compagnie d'assurance, un industriel et qui réclament de l'argent en échange du déblocage de son site.
00:36:56 Et à côté de ça, il y a des États qui sont des espèces d'États terroristes informatiques et il y en a trois essentiellement qui sont hyperactifs,
00:37:04 qui sont la Russie, la Chine et l'Iran. Donc, la possibilité que ce soit la Russie, c'est possible, d'autant plus que le GROU,
00:37:11 les services de renseignement militaire, ont une unité spécialisée, l'unité 26-165, qu'on appelle aussi Front de Sibire ou APT-28,
00:37:21 qui est un service qui est spécialisé, qui est entièrement spécialisé et dédié aux attaques Internet, qu'elles soient destinées à l'espionnage
00:37:31 ou qu'elles soient destinées simplement au sabotage des activités d'États.
00:37:34 Est-ce qu'on se protège assez, Claude ? Effectivement, quand on est non-initié, quand on n'y connaît pas grand-chose, pour être très clair,
00:37:43 on se dit aujourd'hui tout est connecté, quand on laisse ces informations avec France Connect, avec l'État, tout est connecté pour les hôpitaux,
00:37:54 pour l'aérien, pour la sécurité, pour la police, les armées. Est-ce qu'on est assez protégé en France ?
00:38:01 Mais il est possible que même votre montre soit connectée.
00:38:04 En l'occurrence, non, mais elle pourrait l'être.
00:38:07 Elle pourrait l'être. On pense qu'en 2025, on estime qu'en 2025, il y aura dans le monde 41 milliards d'objets connectés.
00:38:15 Donc ça fait quand même une capacité, une réserve d'attaques assez importante.
00:38:19 On attaque en général, en moyenne par jour, 30 000 sites dans le monde.
00:38:24 Ça fait donc des centaines, des millions d'attaques chaque année, qui sont essentiellement soit…
00:38:30 Alors 90 % des attaques reposent sur une erreur humaine.
00:38:34 C'est le phishing, c'est le fameux mail que vous recevez, vous l'ouvrez par accident ou par inattention,
00:38:39 et ça bloque votre machine ou ça détourne des données, ou ça efface son contenu.
00:38:44 Le reste, c'est du ransomware, c'est-à-dire des attaques rancongestuelles pour obtenir…
00:38:49 On bloque votre site Internet et on le débloquera si vous payez.
00:38:53 Et puis il y a le déni de service, c'est ce qui s'est passé ces derniers jours,
00:38:56 qui consiste à submerger un site pour le paralyser avec de fausses demandes, etc.
00:39:01 On ne peut pas tout protéger parce que les cyberattaqueurs, les cybercriminels,
00:39:06 et surtout ceux qui sont liés à l'État, bénéficient d'informations privilégiées,
00:39:10 entre autres sur ce qu'on appelle les vulnérabilités "zero-day",
00:39:14 qui sont les vulnérabilités dans des programmes qui viennent d'être découvertes,
00:39:18 et qui ne sont pas encore tenues des utilisateurs, des industriels, des fabricants de programmes.
00:39:23 Donc là, effectivement, les services qui sont liés à la Chine, à la Russie et à l'Iran
00:39:27 bénéficient d'un avantage formidable et il est relativement difficile d'imaginer,
00:39:32 comme dans le terrorisme, la sécurité 100%, ça n'existe pas.
00:39:36 Alors, vous y faisiez allusion, il y a les JO évidemment, dans quatre mois en France.
00:39:41 Qu'est-ce que nous disent ces attaques sur les éventuelles vulnérabilités de la France
00:39:46 à quatre mois de l'ouverture des Jeux Olympiques ?
00:39:48 Écoutez, les Jeux Olympiques, on sait que ça va être un enjeu sécuritaire exceptionnel,
00:39:53 et il fait un peu peur, il faut bien le dire. On pense beaucoup au terrorisme, évidemment,
00:39:58 on pense au crime, à la délinquance, on pense à des mouvements de foule qui pourraient
00:40:02 dégénérer en bousculades et en dizaines ou en centaines de victimes.
00:40:08 Et on pense peut-être un peu moins à ça. Qu'est-ce qui se passera demain,
00:40:13 pendant les Jeux Olympiques, si on paralyse le système informatique des Jeux ?
00:40:18 Si on paralyse, on peut répandre le chaos, on peut ouvrir les portes des stades,
00:40:23 les fermer, on peut bloquer la circulation. Réellement, ça peut être un cauchemar.
00:40:29 Et ce qui s'est passé depuis dimanche évoque peut-être un peu une répétition,
00:40:36 un exercice en vue de cela, et on peut espérer, on doit espérer, et je pense que ce sera le cas,
00:40:42 que ça va vraiment attirer l'attention des services spécialisés, des services d'État,
00:40:45 sur cette vulnérabilité-là pour les Jeux.
00:40:48 Claude Moniquet, en direct avec nous. Merci beaucoup, Claude, de nous avoir éclairé
00:40:53 et un peu rassuré, j'allais dire, un peu rassuré. Espérons qu'il faut faire confiance
00:40:58 aux services de l'État. Mais on en parle ce matin de cette cyberattaque.
00:41:01 Merci beaucoup, Claude. Il est 6h50. Dans un instant, le piège russe tendu
00:41:06 par Emmanuel Macron au Rassemblement national. On va en parler avec vous, Gauthier Lebrecht.
00:41:10 À tout de suite.
00:41:12 Le piège russe d'Emmanuel Macron tendu au Rassemblement national.
00:41:18 Un débat est organisé cet après-midi à l'Assemblée sur l'aide envoyée à l'Ukraine.
00:41:24 Objectif de la manœuvre ? Montrer, Gauthier Lebrecht, les compromissions
00:41:29 de certaines oppositions, en tout cas chercher à prouver ça, les compromissions
00:41:33 de certaines oppositions avec Vladimir Poutine.
00:41:35 Ça sera un moment de clarification. C'est comme ça que vend l'Élysée,
00:41:39 ce vote d'aujourd'hui à l'Assemblée nationale. C'est comme ça que ça a été pensé.
00:41:43 C'est fait pour ça. Après le vote, selon l'Élysée, il y aura les pro-Zelensky
00:41:47 et les pro-Poutine. Évidemment, c'est une manière de piéger à la fois
00:41:51 le Rassemblement national, mais aussi la France insoumise.
00:41:54 Si le RN vote contre, la majorité va s'en donner à cœur joie, évidemment,
00:41:59 pour les mois qui viennent, avant le scrutin du 9 juin prochain pour les Européennes.
00:42:04 Et en toute logique, si le RN est cohérent avec lui-même, il devrait voter contre,
00:42:09 puisque Marine Le Pen a toujours qualifié la livraison d'armes à l'Ukraine,
00:42:13 je cite, d'irresponsable. Et là, il est question de quoi ?
00:42:17 De 3 milliards d'euros d'aides supplémentaires, d'aides militaires.
00:42:21 Donc, si le RN vote pour, ça ne sera pas forcément très sincère.
00:42:25 Ça sera pour éviter le piège russe tendu par Emmanuel Macron.
00:42:28 Le RN fixe quand même une ligne rouge. Gabriel Attal doit prendre la parole
00:42:32 à la tribune de l'Assemblée nationale cet après-midi.
00:42:35 Et si dans le discours de Gabriel Attal, il est question de l'entrée de l'Ukraine
00:42:39 à la fois dans l'Union européenne et dans l'OTAN, là, le RN vote contre.
00:42:42 Le but, c'est de placer l'Ukraine dans le débat des Européennes.
00:42:45 Alors, la stratégie n'est pas discrète, mais alors pas discrète du tout.
00:42:48 Emmanuel Macron veut faire de l'Ukraine le sujet même numéro 1 de ses Européennes.
00:42:52 Sa sortie sur les troupes envoyées potentiellement en Ukraine,
00:42:55 qui ne serait pas exclue, s'était fait aussi pour cela.
00:42:58 L'objectif est-il de faire peur à Poutine ou aux Français ?
00:43:02 La question peut se poser. Ensuite, il a reçu, vous le savez,
00:43:05 la semaine dernière, les chefs de parti. Il leur a dit trois choses.
00:43:08 Pas de ligne rouge, pas de limite et quoi qu'il en coûte,
00:43:11 il était question de l'aide à l'Ukraine. Et le lendemain, son ministre des Armées
00:43:15 fait une matinale et tempère les propos du président,
00:43:17 expliquant qu'il n'était pas question d'envoyer des combattants en Ukraine
00:43:21 si la manœuvre était en fait purement politique.
00:43:25 Renaissance qui a consacré tout son meeting de Valéry Hayé à Lille,
00:43:31 tout son meeting au RN il y a deux jours.
00:43:33 Quasiment exclusivement au Rassemblement National.
00:43:35 Elle s'en défend, mais c'était la réalité.
00:43:38 Avec parfois des comparaisons historiques hasardeuses,
00:43:42 comme celle entre Marine Le Pen et Édouard Daladier,
00:43:45 le président du Conseil Radical Socialiste.
00:43:47 Valéry Hayé a même dit du RN qu'ils étaient des traîtres au service de Moscou.
00:43:52 Gabriel Attal, qui a pris aussi la parole avant la tête de l'istre Renaissance,
00:43:55 a continué sa charge entamée à l'Assemblée Nationale,
00:43:58 où il avait dit à Marine Le Pen et à ses députés du RN
00:44:01 qu'ils étaient les représentants des troupes de Poutine en France.
00:44:05 Pour le moment, cette manœuvre ne fonctionne pas dans les sondages.
00:44:08 Au contraire, Jordan Bardella continue de progresser.
00:44:11 En jouant en plus la confrontation avec le RN et qu'avec le RN,
00:44:17 la majorité prend le risque de le faire monter.
00:44:19 François Bayrou a dit hier une chose intéressante.
00:44:21 Il a dit que le RN ne devait pas être le seul sujet de campagne de Renaissance.
00:44:26 Emmanuel Macron fera bien cette fois d'écouter sans doute son vieil allié.
00:44:30 Son vieil allié.
00:44:31 Merci.
00:44:32 Son vieil allié.
00:44:33 Son vieil allié.
00:44:34 Voilà. Merci beaucoup.
00:44:35 Merci beaucoup, Gautier Lebret.
00:44:37 Ce seront des débats à suivre cet après-midi à l'Assemblée.
00:44:41 Voilà le piège russe d'Emmanuel Macron.
00:44:43 8h10, ce sera très intéressant d'entendre Jérôme Gage, député PS de l'Essonne,
00:44:49 qui avait eu des mots durs pendant l'audition des responsables de CNews à l'Assemblée,
00:44:55 et qui accepte donc qu'il sera sur le plateau de la matinale,
00:44:59 interrogé par Sonia Mabrouk, invité de la grande interview de Sonia sur CNews et sur Europe 1.
00:45:04 Jérôme Gage, allez, le temps tout de suite avec Alexandra Blanc.
00:45:18 Des températures contrastées ce matin, Alexandra.
00:45:21 Eh oui, en effet, on n'est pas tous logés à la même enseigne ce mardi matin,
00:45:24 avec des températures plutôt fraîches, notamment du côté de Tarbes,
00:45:28 ou encore pour le Puy-en-Velay, avec en moyenne entre 2 et 4 degrés.
00:45:31 En revanche, si vous êtes à Perpignan ou au Cap-Ferré,
00:45:34 la douceur est de nouveau au rendez-vous avec localement plus de 11 degrés au moment où je vous parle.
00:45:38 Et puis attention, 5 départements restent placés sous surveillance,
00:45:42 notamment le centre ou encore le sud-ouest, avec certains cours d'eau qui débordent.
00:45:46 Il y a eu beaucoup de précipitations ce week-end et donc conséquence,
00:45:49 certains cours d'eau sont encrus, notamment sur l'estuaire de la Gironde
00:45:53 ou encore en allant vers les Pyrénées-Atlantiques.
00:45:55 Donc soyez bien prudents, ça devrait aller mieux aujourd'hui,
00:45:58 puisqu'on attend très peu de précipitations, en tout cas des précipitations uniquement sur les régions du nord,
00:46:03 notamment entre la Normandie et le bassin parisien.
00:46:06 Le temps reste bien gris, bien nuageux sur les trois quarts du pays,
00:46:10 avec localement quelques averses sur le nord-est.
00:46:12 On retrouvera également de la neige au-delà de 1100 mètres d'altitude sur les Alpes
00:46:16 ou encore en allant vers les Vosges et le Jura.
00:46:19 Et puis regardez, on retrouve du beau temps méditerranéen avec du plein soleil
00:46:23 entre la Côte d'Azur, la Corse ou encore en allant vers Montpellier et Perpignan,
00:46:27 avec néanmoins le maintien du vent, beaucoup de vent attendu au temps du golfe du Lyon.
00:46:31 Aujourd'hui, dans l'après-midi, toujours un temps très nuageux et humide sur les régions du nord,
00:46:35 avec toujours de la pluie entre le bassin parisien, les Ardennes
00:46:39 ou encore en remontant vers la Normandie et les Hauts-de-France.
00:46:42 Partout ailleurs, alternance de nuages et d'éclaircies, avec toujours du grand beau temps autour du golfe du Lyon.
00:46:47 Attention également au risque d'avalanches au pied des Pyrénées.
00:46:50 Les températures, grand écart, contrasté, on vous le disait ce matin, 11 à Perpignan,
00:46:54 9 degrés pour le Pays basque contre seulement 1 à 2 degrés sur les régions centrales.
00:46:59 Et dans l'après-midi, les températures remontent à l'échelle nationale, 15 degrés à Rennes,
00:47:03 15 degrés également entre Bordeaux et Toulouse.
00:47:06 Vous aurez 13 degrés à Lyon et localement jusqu'à 18 degrés sous le soleil de Perpignan.
00:47:11 Les températures qui devraient d'ailleurs s'envoler entre mercredi et jeudi.
00:47:14 Il fera beau mercredi et jeudi avant une dégradation vendredi.
00:47:17 Chaud l'été, froid l'hiver, c'était la météo avec Groupe Verlaine.
00:47:22 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
00:47:25 groupeverlaine.com
00:47:26 C'est News, il est 7h, vous regardez la matinale à la une ce matin.
00:47:31 Des scènes de guerre à Rennes avec des tirs d'armes automatiques pendant une heure.
00:47:37 Ça s'est passé ce week-end. On vous montre les images dans un instant.
00:47:41 Un pas de plus vers le nouveau statut d'autonomie de la Corse.
00:47:44 Les lois votées à Paris pourraient être adaptées à la Corse.
00:47:48 Ce qui provoque déjà un tollé chez certains, nous dira Gauthier Lobrecht.
00:47:51 A tout de suite, Gauthier.
00:47:53 La sœur de Xavier Dupont-Digonès assure que son frère est vivant et qu'il est innocent.
00:47:59 Elle le dit dans un livre. Cette affaire passionne la France.
00:48:02 Cette affaire nous passionne, vous passionne.
00:48:05 Noémie Schultz, qui connaît parfaitement l'affaire Xavier Dupont-Digonès, est avec nous en plateau.
00:48:10 A tout de suite, Noémie.
00:48:11 La France est devenue pour la première fois le deuxième pays exportateur d'armement au monde derrière les États-Unis.
00:48:19 Dans un contexte de guerre, nos ventes ont progressé de près de 50% en 10 ans.
00:48:24 Tous les chiffres avec Lomi Guillaume.
00:48:25 A tout de suite, Lomi.
00:48:28 Une scène de guerre en plein Rennes.
00:48:30 C'était le week-end dernier dans la nuit de samedi à dimanche.
00:48:32 Une fusillade qui éclate pendant une heure entre trafiquants de drogue.
00:48:36 Le but, l'objectif, prendre le contrôle d'un point de vie, le chalain.
00:48:39 On va voir un reportage, mais d'abord, regardez ces images amateurs.
00:48:42 C'est effrayant.
00:48:43 Ça s'est passé dans le quartier du Blonde.
00:48:46 Mais qui accepterait de vivre dans de telles conditions avec des hommes armés, porteurs d'armes automatiques qui tirent pendant une heure ?
00:49:12 Ce sont des scènes de guerre, on parle de mexicanisation.
00:49:16 Dans certaines villes, on se demande ce que c'est.
00:49:18 C'est ça la mexicanisation.
00:49:19 Deux personnes ont été blessées, Chana.
00:49:21 C'est un miracle, il n'y a pas eu plus de victimes.
00:49:23 Certains habitants du quartier ont vu des balles traverser leur appartement.
00:49:27 Reportage cinémique, El Chayou.
00:49:29 Les impacts de balles sont visibles partout, en nombre, sur les entrées des immeubles de la place du Bannat.
00:49:36 Les habitants parlent, mais ne veulent pas être filmés.
00:49:39 Tous sont sous le choc.
00:49:41 Je me suis fait mal parler.
00:49:43 D'entendre tous ces coups, on n'est pas habitués à ça.
00:49:49 J'en ai marre d'avoir peur.
00:49:52 Ça a tiré pendant au moins 30 minutes.
00:49:55 Ça a tiré comme si c'était une guerre.
00:49:58 Il y avait vraiment des garçons avec des armes.
00:50:01 Ils disaient "fermez vos volets, fermez vos volets".
00:50:04 Je ne sais pas comment on appelle ça, c'était un peu des armes lents.
00:50:09 Le procureur de Rennes confirme l'emploi d'armes de type Kalachnikov calibre 7,62.
00:50:14 Deux hommes ont été blessés dans cette fusillade pour le contrôle d'un point de deal.
00:50:18 Une heure de tir d'une grande intensité, du jamais vu à Rennes.
00:50:22 C'est la grande délinquance.
00:50:24 Quand on utilise des armes longues, des tirs en rafale,
00:50:27 on voit les individus qui sont cagoulés, porteurs de gilets pare-balles.
00:50:32 Comment voulez-vous appeler ça autrement ?
00:50:35 Cet homme de 81 ans a retrouvé deux douilles dans sa cuisine dimanche matin.
00:50:40 La balle est rentrée par le montant de la fenêtre.
00:50:43 Elle a sectionné le tourniquet pour monter le volet.
00:50:47 Elle a suivi son chemin dans mon micro-ondes.
00:50:51 Et si j'étais venu dans la cuisine, je serais mort actuellement.
00:50:55 Le couple de retraités ne souhaite qu'une chose maintenant,
00:50:58 déménager comme la plupart des habitants rencontrés.
00:51:04 Alors des CRS, la CRS 8 a été envoyée.
00:51:07 Est-ce que c'est suffisant ?
00:51:08 Est-ce que ce n'est pas un sparadrap sur une jambe de bois
00:51:11 tant qu'on n'arrêtera pas massivement les trafiquants de drogue ?
00:51:14 Des petites mains au caïd en passant par tous les complices qui vivent de ces trafics,
00:51:19 parce qu'il y a des familles qui vivent de ces trafics.
00:51:22 Je vous pose cette question ce matin, vous flashez le QR code,
00:51:24 vous répondez, vous enregistrez votre vidéo
00:51:26 et on vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:51:29 Un accord qui fait grincer des dents sur le continent des élus Corses.
00:51:34 Et le gouvernement se sont mis d'accord cette nuit sur un projet de texte
00:51:37 qui prévoit de reconnaître l'autonomie de la Corse au sein de la République.
00:51:41 Des lois votées à Paris pourraient être adaptées à la Corse.
00:51:45 Donc ce seraient des lois spécifiques à la Corse.
00:51:47 Des lois et règlements qui ne s'impliqueraient donc que sur l'île.
00:51:51 Et c'est ça qui coince Gauthier Lebret.
00:51:52 Alors cinq heures de réunion hier, Place Beauvau,
00:51:54 entre les élus Corses et le ministre de l'Intérieur.
00:51:57 Et effectivement, terrain d'accord, terrain d'entendre
00:52:01 sur la possibilité d'adapter des lois et des règlements à la Corse.
00:52:05 Alors Gilles Simeoni, le président du conseil exécutif corse,
00:52:08 a dit qu'un pas décisif avait été franchi.
00:52:11 Mais il veut aller plus loin. Il veut des lois 100% corse aussi, Gilles Simeoni.
00:52:17 Et effectivement, levé de bouclier notamment au Sénat,
00:52:19 avec Gérard Larcher, le président du Sénat,
00:52:21 et Bruno Retailleau, le président du groupe LR,
00:52:24 qui explique tout simplement que la loi doit être la même pour tout le monde
00:52:28 et qu'il est hors de question d'avoir des exceptions à la loi française en Corse
00:52:31 et que le pouvoir législatif doit rester à la fois à l'Assemblée nationale et au Sénat.
00:52:36 Alors ce texte devra être soumis d'abord aux électeurs Corses, à l'Assemblée de Corse.
00:52:41 Ce texte, cet accord entre Gérald Darmanin, donc entre le gouvernement et les élus Corses.
00:52:45 Et enfin à l'Assemblée et au Sénat, puisque ça prévoit un changement de constitution.
00:52:50 Donc dans ce cas-là, on vient de le faire pour l'inscription de l'IVG dans la Constitution,
00:52:53 il faut que le texte soit voté dans les mêmes termes, d'abord à l'Assemblée nationale,
00:52:57 puis au Sénat, puis Congrès à Versailles, qui réunit à la fois les sénateurs et les députés.
00:53:02 Et là, il faut 3/5e du Congrès.
00:53:04 Donc ce n'est pas fait, surtout que les Républicains sont farouchement opposés.
00:53:07 L'ancien Premier ministre Manuel Valls s'inquiète d'un tel dispositif.
00:53:12 Il dit qu'en fait, c'est ouvrir la boîte de Pandore à tous les communautarismes
00:53:15 et que demain, c'est pourquoi pas la Bretagne qui pourrait demander une autonomie
00:53:19 et des lois spécifiques et adaptées spécialement à la Bretagne.
00:53:24 Donc voilà, on est au début du débat qui va suivre son cours d'un point de vue législatif,
00:53:28 mais ce n'est pas gagné pour le Président et pour les élus corse.
00:53:31 L'article 1er de la Constitution, c'est quand même "La France est une République indivisible,
00:53:36 laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi
00:53:40 de tous les citoyens sans distinction d'origine."
00:53:42 Donc là, il y aura des lois égalité ?
00:53:44 Ben non, parce que les lois votées à Paris s'appliqueront sur le continent,
00:53:48 mais seront adaptées à Lille. Ça va être compliqué.
00:53:50 Merci beaucoup Gauthier.
00:53:52 On vous parlait la semaine dernière de Marseille qui devient une narco-ville.
00:53:55 On vous montre ce matin ce que c'est qu'une narco-ville.
00:53:57 En Argentine, le Président Javier Melei a envoyé la police fédérale à Rosario
00:54:04 pour lutter contre ce qu'il appelle le narco-terrorisme.
00:54:08 "Quatre civils ont été assassinés par des trafiquants de drogue ces derniers jours.
00:54:12 Deux chauffeurs de taxi, un chauffeur de bus et un pompiste.
00:54:16 Ils ont menacé de tuer d'autres innocents.
00:54:19 En fait, ils veulent retrouver leurs privilèges en prison supprimés dans cette province.
00:54:23 Ils demandent notamment des téléphones portables, des visites intimes illimitées
00:54:27 et surtout au pouvoir organiser et commettre des crimes depuis la prison."
00:54:30 Voilà, c'est la méthode Javier Melei.
00:54:32 À Nice, après les intempéries, les habitants d'un immeuble ont été privés d'électricité
00:54:37 et d'ascenseur pendant des jours.
00:54:39 Ça se passe dans une résidence du quartier de la Madeleine.
00:54:41 Après les fortes pluies, certains se sont même retrouvés les pieds dans l'eau,
00:54:44 dans leur appartement.
00:54:45 Les habitants sont épuisés parce que c'est pas la première fois que ça arrive dans cet immeuble.
00:54:49 Reportage de Franck Triviaud et Célia Gourrière.
00:54:52 De l'eau, partout dans l'immeuble, à tous les étages.
00:54:58 "L'eau s'infiltre sur les côtés en fait.
00:55:00 C'est au-dessus, au-dessous.
00:55:02 L'isolation aussi des fenêtres, il n'y a pas.
00:55:05 Donc dès qu'il pleut, l'eau s'infiltre."
00:55:07 Les appartements, les parties communes et même les compteurs électriques sont touchés.
00:55:10 Résultat, plus d'ascenseurs, plus d'eau chaude ni d'électricité pendant plusieurs jours.
00:55:15 La toiture n'a pas résisté aux trompes d'eau qui sont tombées il y a une semaine.
00:55:19 Les habitants de la résidence Les Oranges et Anis sont à bout.
00:55:22 "C'est l'enfer. C'est la galère quoi.
00:55:25 On mange dehors, on ne peut plus cuisiner, on ne peut plus rien faire.
00:55:30 C'est pas une vie."
00:55:32 Voilà des mois, voire même des années pour certains que les résidents alertent sur la situation.
00:55:37 Alors, le bailleur social CDC Habitat met en place plusieurs astuces
00:55:41 comme une bâche sur le toit ou des plaques devant les fenêtres.
00:55:44 "Là, la barrière, quand il tombe de l'eau vers le haut, elle se remplit de là et vers le bas et ça s'infiltre."
00:55:50 Les habitants excédés réclament maintenant de vraies solutions.
00:55:54 "Sur le toit, l'étanchéité a été mal faite depuis 2012.
00:55:57 Il serait temps en 2024 que les travaux soient faits à la source et qu'on ne rafistole plus."
00:56:02 De son côté, le bailleur a affirmé avoir fait le nécessaire après ce désastre.
00:56:06 "Nous avons mis en œuvre les actions qui étaient rendues nécessaires suite aux sinistres liés aux fortes pluies.
00:56:11 Nos équipes ont été mobilisées sur place. Nos prestataires sont intervenus en urgence."
00:56:15 Les résidents ont été relogés à l'hôtel ce week-end au frais du bailleur.
00:56:18 Aujourd'hui, l'électricité, l'eau chaude et le chauffage ont été rétablis.
00:56:22 "Tiens, Airbnb interdit les caméras de surveillance à l'intérieur des logements loués sur le site.
00:56:29 Bon, on aurait dit heureusement, elles étaient autorisées jusqu'à maintenant dans les pièces communes comme les couloirs ou le salon."
00:56:35 "En revanche, elles devaient être clairement visibles sur l'annonce, on devait le savoir.
00:56:39 Sauf que certains clients se sont plaints sur les réseaux sociaux.
00:56:42 Ils ont trouvé des caméras cachées dans leurs logements loués,
00:56:45 notamment dans des endroits où l'intimité est censée être respectée, notamment la salle de bain.
00:56:49 Cette nouvelle politique prendra effet à partir du 30 avril prochain."
00:56:53 "Donc plus de caméras de surveillance dans l'appartement."
00:56:56 "Plus du tout."
00:56:57 "Ce qui est un peu normal.
00:56:59 C'est vrai que maintenant, les caméras parfois sont toutes petites.
00:57:03 Mais ça sera interdit."
00:57:05 "Allez, le sport avec Novak Djokovic, éliminé par un gamin de 20 ans.
00:57:10 C'était cette nuit, on en parle."
00:57:12 Que vous soyez le roi du design ou la reine des animaux, retrouvez votre programme avec Château d'Axe.
00:57:18 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.
00:57:20 Est-ce que vous tenez hâte ?
00:57:22 Votre programme, avec l'adresse.
00:57:24 Pour un projet avec l'adresse.
00:57:29 Djokovic battu cette nuit par l'italien Luca Nardi.
00:57:33 6-4, 3-6, 6-3, Chanard.
00:57:35 Il a été éliminé dès le troisième tour au Masters 1000 d'Indian Wells en Californie.
00:57:39 Le joueur de 20 ans a créé une immense surprise en éliminant le Serbe de 36 ans
00:57:44 qui disputait ce tournoi pour la première fois depuis 2019.
00:57:47 Et côté joueur français, Gaël Monfils, lui a remporté hier soir son match face au Britannique Cameron Noru.
00:57:53 Est-ce que vous tenez hâte ?
00:57:56 C'était votre programme, avec l'adresse.
00:57:58 Pour un projet avec l'adresse.
00:58:00 Que vous soyez la reine de la déco ou le roi du zen.
00:58:05 C'était votre programme, avec Château d'Axe.
00:58:08 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.
00:58:10 Tiens, des nouvelles de Robert Kelly.
00:58:13 Robert Kelly, c'est cet expert en sciences politiques qui avait connu un succès mondial.
00:58:19 Oui.
00:58:20 Oui, puisque sa petite fille était venue.
00:58:23 Rien que la bouille de la petite fille nous fait rire.
00:58:25 Elle était venue pendant son intervention à la BBC.
00:58:29 Il avait essayé de la repousser.
00:58:31 Il y avait le petit frère qui était arrivé sur sa trottose.
00:58:33 Et la mère qui était arrivée en glissade dans la pièce.
00:58:37 Ça nous fait à nouveau sourire.
00:58:39 Il a donné de ses nouvelles.
00:58:40 Oui, il a publié des photos de la petite famille.
00:58:42 De toute la famille d'ailleurs.
00:58:43 Sept ans après. C'était il y a sept ans ce qu'on vient de voir.
00:58:45 Et donc sept ans après, regardez, les enfants ont bien grandi et ils nous donnent des nouvelles.
00:58:50 Restez bien avec nous.
00:58:51 Il est 7h11 dans un instant.
00:58:53 13 ans après la disparition de Xavier Dupont de Ligonnès.
00:58:55 Sa sœur ne croit pas en sa culpabilité.
00:58:58 Elle l'estime innocent.
00:59:00 Elle sort un livre.
00:59:01 Et on va en parler avec vous.
00:59:03 Naomi Chouce, à tout de suite.
00:59:05 C'est news, il est 7h15.
00:59:09 Tout d'abord le point info avant de parler de l'affaire Dupont de Ligonnès.
00:59:12 L'affaire Xavier Dupont de Ligonnès.
00:59:14 Le point info, Chana Lusso.
00:59:18 Jusqu'à six ans de prison pour les cinq individus qui ont incendié la porte de la mairie de Bordeaux.
00:59:23 Classée au monument historique.
00:59:24 C'était il y a un an, en pleine contestation contre la réforme des retraites.
00:59:28 Un groupe d'individus avait entassé poubelles et palettes devant l'entrée de l'hôtel de ville.
00:59:32 Avant d'y mettre le feu.
00:59:33 Quatre des prévenus, tous sans emploi, avaient déjà été condamnés pour violences, vols ou outrages.
00:59:38 Près d'un cadre sur deux seraient prêts à démissionner en cas de suppression du télétravail dans leur entreprise.
00:59:46 C'est ce que révèle une étude de l'APEC publiée ce matin.
00:59:49 Un cadre sur deux considère en effet que le recours au télétravail n'est plus une option mais bien un acquis.
00:59:54 Même si certains pointent un brouillage des frontières entre la vie professionnelle et la vie professionnelle.
00:59:59 - Treize ans après la disparition de Xavier Dupont de Ligonnès, sa sœur ne croit toujours pas en la culpabilité de son frère.
01:00:08 Elle dit qu'il est innocent et vivant.
01:00:11 Dans un livre qui sort demain, Xavier, mon frère présumé innocent, raconte sa théorie.
01:00:15 Il faut le dire, ne repose sur rien, on va le voir avec vous.
01:00:18 Noémie Schultz, son avocat, était l'invité de Laurence Ferrari, il est reçois sur CNews dans Punchline.
01:00:23 Noémie Schultz, vous connaissez, je le disais tout à l'heure, vous connaissez parfaitement l'affaire.
01:00:28 Bon, déjà, que dit Christine Dupont de Ligonnès exactement ?
01:00:31 Christine, c'est la sœur d'Xavier Dupont de Ligonnès.
01:00:33 - Elle fait part de son sentiment.
01:00:35 D'abord, le fait que son frère est toujours vivant, mais elle n'est pas la seule à le croire.
01:00:39 Mais surtout, elle pense que la femme Agnès et les quatre enfants n'ont pas été tués par Xavier Dupont de Ligonnès.
01:00:46 On le rappelle, les corps ont pourtant été retrouvés sous la terrasse de la maison familiale à Nantes.
01:00:50 Les autopsies ont établi qu'il s'agissait bien d'Agnès et des quatre enfants.
01:00:54 Ils ont été tués par balles enroulées dans des draps sur lesquels Xavier Dupont de Ligonnès a versé de la chauve-vivre.
01:01:01 Selon le légiste, ils ont reçu chacun au moins deux balles dans la tête.
01:01:04 Mais Christine Dupont de Ligonnès et son mari ne croient pas à cette version des faits.
01:01:09 Écoutez ce que disait hier soir sur notre antenne leur avocat.
01:01:12 - J'ai un correspondant avocat à Nantes qui a consulté les photos et qui m'a dit, parce que c'était essentiel,
01:01:18 qui m'a dit qu'aucun des cinq cadavres n'était identifiable.
01:01:21 Et ça, et ça. Je suis désolé, mais la façon dont...
01:01:24 - Parce qu'il y a eu de la chauve-vivre déversée sur eux.
01:01:26 - Non, la chauve-vivre, en fait, elle a été retrouvée au-dessus des emballages, certainement pour l'odeur,
01:01:31 mais elle n'était pas forcément à l'intérieur.
01:01:33 Donc la chauve-vivre n'a pas pu faire autant de dégâts, me semble-t-il.
01:01:36 Et sauf que ça, ça vient mettre de l'eau au moulin de la thèse de Christine.
01:01:39 Pourquoi ils sont tous les cinq non identifiables ?
01:01:42 - Sophie, n'a pas de réponse.
01:01:44 - On me rappelle, des expertises ADN ont également attesté l'identité des victimes.
01:01:48 Alors si Christine Dupont de Ligonnès et son mari ne doutent, c'est notamment parce que,
01:01:52 comme plusieurs proches de Xavier Dupont de Ligonnès,
01:01:55 ils ont reçu quelques jours avant les feuilles une lettre expliquant le départ soudain de toute la famille.
01:02:00 Pour les États-Unis, Xavier Dupont de Ligonnès expliquait qu'après avoir travaillé en secret
01:02:05 pour l'Agence fédérale de lutte contre les stupéfiants,
01:02:08 il avait dû être exfiltré vers les États-Unis dans le cadre d'un programme de protection des témoins.
01:02:12 Et donc qu'il ne serait pas joignable, sa famille non plus, pendant de très nombreuses années.
01:02:17 C'est donc une thèse du complot que défend Christine Dupont de Ligonnès,
01:02:20 par ailleurs connue pour avoir présidé un groupe de prières fondé par sa mère
01:02:24 et parfois accusée de dérive sectaire.
01:02:27 Elle estime donc que toutes les autorités ont menti,
01:02:30 le procureur de la République de Nantes, les policiers,
01:02:33 en affirmant que les corps retrouvés étaient ceux de sa belle-sœur et de ses neveux Agnès.
01:02:37 Xavier Dupont de Ligonnès, lui-même,
01:02:40 Xavier Dupont de Ligonnès, que sait-on de ce qu'il a fait avant de disparaître ?
01:02:44 Alors on a daté la mort d'Agnès et des enfants autour des 4 et 5 avril 2011.
01:02:51 Dans la nuit du 12 au 13 avril, donc on est à peu près une semaine après,
01:02:55 Xavier Dupont de Ligonnès va dîner et dormir seul dans une auberge du Vaucluse.
01:03:00 À ce moment-là, les corps de ses proches n'ont pas encore été retrouvés.
01:03:03 Le 14 avril, il retire de l'argent à un distributeur.
01:03:06 Le 15 avril, après avoir passé une nuit dans un hôtel formule 1 de Roquebrune-sur-Argence,
01:03:10 il quitte l'hôtel à pied, abandonne sa voiture.
01:03:13 Ce sont les dernières images de lui vivant. Il est vu avec un sac à dos.
01:03:17 L'enquête a permis d'établir qu'en mars 2011,
01:03:21 donc un mois avant les faits, il avait acheté un silencieux, des cartouches de carabine,
01:03:25 des sacs poubelle de grande taille et un paquet de dalles en plastique adhésives.
01:03:30 Un mandat d'arrêt international a été émis à son encontre en mai 2011.
01:03:34 Il est toujours recherché.
01:03:36 Voilà, et l'image, quand on le voit sortir de l'argent,
01:03:40 on va la revoir cette image, c'est la dernière image qu'on ait de lui vivant.
01:03:44 Voilà, ça, ça remonte à 2011.
01:03:46 Depuis, l'enquête n'a jamais permis de retrouver sa trace.
01:03:49 Il y a eu de nombreuses fausses pistes.
01:03:51 Oui, depuis 13 ans, les enquêteurs cherchent.
01:03:53 Il y a eu des centaines de signalements, des dizaines de fausses pistes, vous l'avez dit.
01:03:57 Dans la foulée de sa disparition, il y avait une quarantaine de cavités, par exemple,
01:04:01 qui ont été fouillées autour de Roquebrune-sur-Argence,
01:04:03 le dernier endroit où il a été vu.
01:04:05 Et dans les environs, la piste d'un suicide, au départ, avait été envisagée.
01:04:08 Des perquisitions, des auditions de proches, bien sûr, ont également eu lieu.
01:04:12 En janvier 2018, un monastère de Roquebrune-sur-Argence avait été perquisitionné.
01:04:17 Les fidèles disaient avoir reconnu lors d'une messe Xavier Dupont de Ligonnès.
01:04:21 Ça n'était pas lui.
01:04:22 Et puis, on se souvient tous de cette terrible méprise.
01:04:24 En octobre 2019, un homme est arrêté à l'aéroport de Glasgow.
01:04:28 Il arrive de Paris.
01:04:29 La police écossaise indique aux autorités françaises que ses empreintes digitales
01:04:34 correspondent partiellement à celles de Xavier Dupont de Ligonnès.
01:04:37 Physiquement, il n'y a pas de ressemblance, mais l'information nous est confirmée,
01:04:40 à nous les journalistes, notamment par des sources policières haut placées,
01:04:44 des personnes qui avaient été induites en erreur par leurs collègues écossais.
01:04:49 Il faudra attendre le lendemain pour que l'ADN atteste qu'il ne s'agit pas
01:04:53 de Xavier Dupont de Ligonnès, mais d'un certain Guy Joao,
01:04:55 un retraité français d'origine portugaise.
01:04:57 Aujourd'hui, il reste donc de nombreuses questions sans réponse.
01:05:00 S'est-il suicidé ? Mais alors, pourquoi ne pas l'avoir fait à Nantes,
01:05:03 dans la maison, après avoir tué toute sa famille ?
01:05:05 A-t-il réussi à prendre la fuite à l'étranger ?
01:05:08 Mais alors, comment finance-t-il sa cavale, lui qui avait de très gros problèmes financiers ?
01:05:12 L'enquête a établi qu'il était criblé de dettes, ce qui a pu d'ailleurs expliquer
01:05:17 son passage à l'acte. Est-il caché en France ?
01:05:19 À ce moment-là, ça veut dire qu'il bénéficie de complicités sur le sol français.
01:05:23 Voilà, ces questions qui, vous l'avez dit, passionnent beaucoup de Français.
01:05:27 Sortir de l'argent après avoir tué sa famille, effectivement, ça pose question.
01:05:33 Il y a beaucoup de questions et on n'a pas toutes les réponses.
01:05:37 Merci beaucoup Noemi. On va vous retrouver à 8h30.
01:05:40 Restez bien avec nous. Dans un instant, la France qui devient le deuxième pays au monde
01:05:46 qui exporte le plus d'armes. Les exportations d'armes en France ont augmenté de 50% en 10 ans.
01:05:52 Noemi Guillaume avec nous, à tout de suite.
01:05:54 La France n'a jamais exporté autant d'armes. On en parle tout de suite avec Noemi Guillaume.
01:06:02 Votre programme avec DomExpo.
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01:06:18 En 10 ans, écoutez bien, les exportations d'armes de la France ont augmenté de 50%.
01:06:24 La France vient même de se hisser au deuxième rang des pays exportateurs d'armement dans le monde,
01:06:31 juste derrière les Etats-Unis, Loemi.
01:06:33 Oui, exactement Romain. Alors, on l'a déjà dit, s'il y a un grand gagnant économique à la guerre en Ukraine,
01:06:37 ce sont les Etats-Unis. En effet, l'industrie de l'armement américaine est dopée par les commandes d'armes et de munitions pour soutenir l'Ukraine.
01:06:44 Les tout derniers chiffres publiés par le CIPRI, l'Institut de Recherche Internationale pour la Paix de Stockholm, le confirment.
01:06:51 Cette année, ce sont de nouveau et largement les Etats-Unis qui sont les premiers exportateurs d'armes dans le monde.
01:06:55 Ce qui change en revanche dans le classement, c'est que la France prend la deuxième place, jusqu'alors détenue par la Russie.
01:07:01 Cela n'était jamais arrivé dans l'histoire. La Chine et l'Allemagne complètent le top 5.
01:07:05 C'est aussi parce que la Russie exporte moins, puisqu'elle a besoin des armes qu'elle produit. Donc, elle garde ses armes.
01:07:12 En effet, en tout cas pour partie, les exportations d'armes russes sont en recul de 53% depuis 2019.
01:07:18 Mais dans le même temps, les exportations françaises ont considérablement augmenté, pratiquement 50%, vous le disiez.
01:07:25 La tendance montrait déjà que les courbes allaient se croiser avant le début du conflit, qui n'aura fait qu'amplifier ce phénomène.
01:07:31 Il faut dire que la France possède des armes efficaces, performances et reconnues qui se vendent très bien actuellement.
01:07:37 On parle beaucoup de l'industrie du luxe à la française, mais nos armes aussi séduisent à l'international.
01:07:42 Ce sont des armes qui ne renferment par ailleurs aucun composant américain, ce qui facilite leur exportation dans certains pays.
01:07:48 Il y a aussi le succès commercial du Rafale, la Vichasse.
01:07:51 En effet, à lui tout seul, l'avion de Dassault Aviation représente un tiers de nos exportations.
01:07:56 L'Inde étant à ce jour notre plus gros client, puisqu'il faut bien savoir que quand on vend des avions, on vend tout un tas de services qui vont avec.
01:08:04 On vend de la maintenance, de l'information, des pièces détachées, de l'entretien.
01:08:07 Ce sont des sommes loin d'être négligeables.
01:08:09 Il faut aussi savoir que dans le même temps, la Chine commande de moins en moins d'armes à la Russie, puisqu'elle cherche à devenir autonome en matière d'armement.
01:08:17 On peut donc espérer conserver notre deuxième place longtemps.
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01:08:37 Le temps et on commence comme tous les jours avec la météo des neiges qu'on regarde ensemble.
01:08:42 Retrouvez la météo des neiges avec préfonds, retraite, prévoyance, épargne pour les agents de la fonction publique depuis 60 ans.
01:08:50 Place à présent à votre météo des neiges où les conditions météo s'annoncent mitigées pour votre journée de mardi avec au programme le maintien de la neige,
01:09:00 notamment sur les Alpes du Nord où d'ailleurs le risque d'avalanche restera particulièrement marqué une nouvelle fois aujourd'hui.
01:09:07 Même type de conditions météo pour les Alpes du Sud notamment à Vars où le risque d'avalanche restera accru.
01:09:12 Côté température on a relevé en moyenne -8 degrés en haut de la station.
01:09:17 On retrouve également des conditions météo mitigées à Orcières-Merlet.
01:09:20 Attention le risque d'avalanche restera également particulièrement marqué pour cette station.
01:09:25 Excellente journée à tous.
01:09:27 C'était la météo des neiges avec préfonds, retraite, prévoyance, épargne pour les agents de la fonction publique depuis 60 ans.
01:09:36 Le temps Alexandra Blanc.
01:09:38 La météo avec Groupe Verlaine.
01:09:41 Installateur de panneaux photovoltaïques garantie à vie avec contrat de maintenance.
01:09:45 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:09:47 Plusieurs départements en vigilance encore ce matin Alexandra.
01:09:51 Oui avec ces crues et oui on a eu beaucoup beaucoup d'eau ces derniers jours et donc conséquent certains cours d'eau débordent.
01:09:57 C'est le cas notamment dans le Puy de Dôme ou encore du côté de la Gironde, du côté de l'estuaire de la Gironde.
01:10:03 Avec ces fortes précipitations et bien certains cours d'eau ont tendance à déborder.
01:10:07 Vous le savez là des crues prend du temps.
01:10:09 Alors aujourd'hui on va retrouver un temps relativement calme sur tous les départements concernés.
01:10:13 Peu ou pas de précipitation mais un temps très nuageux excepté sur les régions du nord où là on retrouvera de la pluie entre la Normandie, le bassin parisien ou encore le nord.
01:10:23 De la pluie également en allant vers les régions de l'est avec de la neige en montagne notamment sur les Alpes au delà de 1100 m d'altitude.
01:10:30 Et puis à noter le retour d'un temps beaucoup plus printanier autour du golfe du Lyon ou encore au pied des Pyrénées avec néanmoins le maintien du vent dans l'après-midi.
01:10:39 Quelques trous est prévu notamment sur la façade ouest ou encore en allant vers les régions de l'est où l'on attend toujours de la neige sur le Jura, sur les Alpes du nord.
01:10:47 Et puis on va retrouver un temps bien chargé, bien pluvieux, bien nuageux entre les Hauts-de-France, les Ardennes ou encore le bassin parisien avec le retour de quelques rafales de vent sur la façade ouest du pays.
01:10:59 Les températures, grand écart ce matin, un petit degré pour le plus envelé contre localement 9 degrés pour le Pays-Basque ou encore 11 degrés à Perpignan.
01:11:08 Et dans l'après-midi, les températures remontent légèrement, 15 degrés à Bordeaux ou encore à Toulouse, 15 degrés pour nos amis de Rennes, vous aurez 12 degrés à Paris, 13 degrés à Lyon et localement jusqu'à 15 à 16 degrés sous le soleil de la Côte d'Azur.
01:11:24 Chaud l'été, froid l'hiver, c'était la météo avec Groupe Verlaine. Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'Etat. Groupeverlaine.com
01:11:32 C'est News, il est 7h30, vous regardez la matinale à la une ce matin.
01:11:37 Soumettez-vous à Allah ou encore la France est déjà à Allah, c'est ce qu'on a pu lire.
01:11:43 Dans un cimetière en Dordogne, le choc évidemment sur place, 58 tombes recouvertes par ces horribles tags à caractère islamiste.
01:11:53 On vous en parle évidemment dans ce journal et on vous montre les images.
01:11:57 Plusieurs voitures pillées dans un parking résidentiel du 13e arrondissement de la capitale, juste à côté de la prison de la santé.
01:12:05 Les voleurs ciblent des véhicules de grandes marques. Ce sont des vols de pièces détachées.
01:12:09 C'est de plus en plus fréquent dans Paris.
01:12:13 C'est sans doute agréable et facile de vivre dans un pays où tout est pris en charge, où tout est subventionné.
01:12:20 On a l'impression que l'argent public coule à flot, sauf que cette apparente gratuité de nos services publics a en réalité évidemment un coût.
01:12:29 Et un coût très élevé nous dira Lomique Guillot.
01:12:32 Après la polémique de la photo retouchée, une nouvelle photo de Kate Middleton a été publiée.
01:12:39 Cette fois c'est une photo de paparazzi où on la voit dans sa voiture avec son époux, le prince William Bertrand Dekker.
01:12:46 C'est avec nous notre chroniqueur royal. Vous allez nous donner toutes les dernières informations sur Kate.
01:12:51 A tout de suite Bertrand.
01:12:53 Ces nouveaux actes anti-chrétiens avec des messages à caractère islamiste, ça se passe en Dordogne, au fin fond de la Dordogne.
01:13:01 58 stèles d'un cimetière ont été recouverts par ces messages.
01:13:06 On peut lire "Soumettez-vous à Allah" ou encore "La France est déjà Allah". Un phénomène qui vient malheureusement prendre de l'ampleur.
01:13:11 Oui, on vous parlait sur CNews dans la matinale de ces nombreux calvaires tagués le mois dernier.
01:13:16 Les habitants sont révoltés et on les comprend.
01:13:18 Adrien Spiteri et Tony Pitaro.
01:13:22 58 tombes de ce cimetière de Dordogne profanés par des tags islamistes.
01:13:27 Des inscriptions appelant à se soumettre à Allah ou encore le mot "Gouhir" inscrit sur cette tombe qui désigne une personne blanche, occidentale et non musulmane.
01:13:36 Dans ce village de 240 habitants, c'est le choc. Alexandre Cayet de l'association SOS Calvaire s'est directement rendu sur place.
01:13:44 Les gens venaient voir les tombes de leurs aïeux, de leurs anciens, qui étaient a priori voués au repos éternel et finalement qui se sont dérangés.
01:13:51 En fait, ce qui est important, c'est le symbole. Là, on parle du monument aux morts, des gens qui se sont battus pour que la France soit libre, pour que la France reste la France.
01:14:02 Les gens sont vraiment outrés, choqués, traumatisés certains.
01:14:06 Donc, notre rôle, c'est vraiment d'apporter de l'espoir là-dedans et de dire que les monuments qui ont été dégradés vont être restaurés.
01:14:13 A 300 mètres du cimetière, les portes de cette église ont également été taguées avec l'inscription "Ramadan Moubarak".
01:14:20 La préfecture de la Dordogne a immédiatement réagi.
01:14:24 Le préfet condamne fermement le nouvel acte de vandalisme commis au cimetière de Clermont-d'Exideuil.
01:14:29 Une enquête de gendarmerie se poursuit sous l'autorité du parquet de Périgueux qui a ouvert une enquête pour dégradations aggravées.
01:14:36 Le mois dernier, cinq calvaires avaient été tagués à quelques kilomètres du cimetière.
01:14:42 Voilà, quelle tristesse ! Des enquêtes de gendarmerie sont évidemment en cours.
01:14:47 Une scène de guerre en plein Rennes. C'était le week-end dernier.
01:14:51 Une fusillade a éclaté pendant une heure entre trafiquants de drogue dans le but de prendre le contrôle d'un point de deal.
01:14:57 Voyez ce qui s'est passé sur ces images qu'on vous diffuse ce matin.
01:15:01 C'est dans le quartier du Blône. Alors des CRS sont envoyées sur place. CRS 8, après coup.
01:15:06 Est-ce que c'est pas un sparadrap sur une jambe de bois ? Est-ce que c'est suffisant ? Je vous pose la question.
01:15:10 Vous flashez le QR code, on va entendre vos réponses dans un instant.
01:15:13 Des soignants réfléchissent à la manière idéale de s'opposer au projet de loi Macron sur la fin de vie.
01:15:20 Arnaud Chiche, tiens, par exemple, fondateur du collectif Santé en danger saint-digne, il le dit dans le Figaro,
01:15:25 et l'aide à vivre, on parle de l'aide à mourir, et l'aide à vivre, il l'annonce.
01:15:29 Donc Emmanuel Macron l'annonce quand ? Aux millions de Français sans médecin.
01:15:32 Quant à la présidente de la Société Française d'Accompagnement et de Soins Palliatifs, Claire Fourcade,
01:15:38 elle dénonce, de fait, l'hypocrisie du projet.
01:15:41 Elle dit ce matin dans le Figaro que le texte prévoit d'autoriser l'euthanasie comme le suicide assisté, sans employer ces termes.
01:15:48 Elle ajoute que si Emmanuel Macron ne veut pas utiliser les mots euthanasie et suicide assisté,
01:15:52 c'est bien parce que ces gestes médicaux sont difficiles, et peut-être trop difficiles, ajoute-t-elle, pour être assumés politiquement.
01:15:59 Plusieurs voitures pillées dans un parking résidentiel, dans un immeuble du 13e arrondissement de la capitale,
01:16:06 accessiblement juste à côté de la prison de la santé, Chana.
01:16:09 Les voleurs ciblent des véhicules de grande marque, les propriétaires ont la mauvaise surprise de retrouver leurs voitures complètement désaussées.
01:16:15 Des vols de plus en plus fréquents dans la capitale.
01:16:18 Retour sur les faits avec Aminata Dem, Noemi Hardy et Laurent Sellerier.
01:16:22 À l'entrée du parking, Pierre Croize, le dépanneur, venu récupérer son véhicule, désaussé dans la nuit de dimanche à lundi.
01:16:32 Désabusé, l'octogénaire ne peut que constater les dégâts.
01:16:37 La gardienne m'a prévenu que mon véhicule avait été déshabillé.
01:16:40 C'est très endur parce que c'est une voiture dont j'ai besoin, j'ai quand même 80 ans, c'est compliqué.
01:16:46 Les voleurs s'attaquent à des voitures de grande marque et récupèrent des parties facilement démontables,
01:16:51 coûtant cher à la revente, telles que les pare-chocs, les phares ou encore les capos moteurs.
01:16:56 Des opérations courantes et sur commande qui semblent bien rôder.
01:17:00 - Il y en a au moins deux ou trois par semaine, deux comme ça. - À Paris ? - Oui, Paris, Nantes, même, tout le banlieue.
01:17:06 Au total, sept voitures ont été endommagées dans ce parking privé.
01:17:10 Une situation inquiétante pour cette résidente.
01:17:13 Non mais c'est choquant, c'est choquant pour nous qui habitent ici qu'on a des bips, c'est sécurisé.
01:17:19 Et en fin de compte, on voit qu'il y a des gens qui entrent, qui démolisent.
01:17:25 Pour l'heure, aucun suspect n'a été appréhendé. L'enquête poursuit son cours.
01:17:30 Voilà, ceci dit, les voleurs sont tranquilles dans le parking, tranquilles entre guillemets.
01:17:36 Et voilà comment ça se passe. Il y a des vols de pièces détachées en extérieur.
01:17:40 Et là, ils sont rentrés, vous avez compris, dans ce parking.
01:17:44 Ils étaient pendant la nuit. Donc, a priori, il n'y a pas de voisins, il n'y a pas de témoins.
01:17:51 On en parle ce matin dans la matinale.
01:17:53 Restez bien avec nous, dans un instant, on va prendre des nouvelles de la famille Royal et plus précisément de Kate.
01:18:00 Ben oui, il y a eu l'histoire de la photo, elle a avoué que cette photo avait été un petit peu truquée.
01:18:03 Du coup, c'était censé nous rassurer. Finalement, ça nous inquiète plus qu'autre chose.
01:18:07 On va en parler avec Bertrand Dekers, chroniqueur Royal sur CNews. Bonjour Bertrand, à tout de suite.
01:18:11 CNews, il est 8h moins 20. Merci d'être avec nous. Scène de guerre en plein Rennes.
01:18:19 On vous montre les images ce matin des CRS. La CRS 8 est envoyée sur place.
01:18:24 Est-ce que c'est suffisant ? Quelles sont vos solutions pour venir à bout du trafic de drogue dans les quartiers dangereux ?
01:18:31 Vous avez flashé le QR code. Voici vos réponses.
01:18:34 Envoyer les CRS à Rennes, qui est comme toutes les grandes villes dorénavant, et même moyenne,
01:18:40 complètement dévorée par le trafic de drogue, poussée aussi par l'immigration de masse.
01:18:45 Envoyer les CRS, c'est simplement repousser le problème. C'est un renforcement sur le champ de drogue.
01:18:51 Ce qu'il faut, c'est une opération conjointe entre policiers et armés, et faire quartier par quartier,
01:18:57 cave par cave, tout décortiquer, avec évidemment l'appui du gouvernement et de la justice, mais là par contre j'ai des rôles.
01:19:03 Je suis dégoûté de voir ça. 30 minutes de fusillade à Rennes.
01:19:07 Vous envoyez 3 milliards alors qu'on est en surendettement de fou à l'Ukraine.
01:19:11 Vous envoyez nos armées, vous voulez envoyer nos armées aux frontières de la Russie, quitte à avoir une 3e guerre mondiale.
01:19:17 Et là 30 minutes, 30 minutes de fusillade à Rennes. Vous envoyez les CRS et pas l'armée.
01:19:22 Protégez d'abord les Français, et après on verra le reste peut-être.
01:19:26 Envoyer les CRS ne suffit malheureusement pas. On en est arrivé à un point où il faut pourquoi pas envoyer l'armée dans les cités,
01:19:33 dans les caves, saisir les kalachnikovs et la drogue. Il faut que la peur change de camp.
01:19:38 Envoyez les gens en prison. Le président de Salvador l'a fait. Malheureusement en France, on le fera jamais.
01:19:44 Voilà, vous avez flashé le QR code. Vous pouvez continuer à le faire.
01:19:48 On entendra d'autres réponses, d'autres vidéos à 8h30.
01:19:53 Bertrand Dekker, c'est avec nous. Bonjour Bertrand.
01:19:56 Bonjour Romain.
01:19:57 Chroniqueur royal évidemment. Bon, la photo truquée de Kate.
01:20:00 Opération totalement ratée. Je disais tout à l'heure, elle voulait nous rassurer, la famille royale voulait nous rassurer.
01:20:06 Et finalement, ça nous inquiète plus qu'autre chose. La photo a été retouchée, on l'a dit mille fois depuis hier matin.
01:20:13 On a besoin de vos lumières. Déjà, qu'est-ce qu'on sait ce matin ?
01:20:17 Sur où est Kate ? Alors, puisqu'on voit la photo, parlons-en. Qu'est-ce qui cloche dans la photo en quelques mots ?
01:20:23 Il y a 12 points qui vont poser problème. Alors, un de ces points notamment, vous voyez, c'est...
01:20:29 On parle beaucoup du gilet du chandail que porte la princesse Charlotte.
01:20:32 Vous voyez, en couleur un peu framboise, elle a tellement été retouchée que la main a été amacie considérablement.
01:20:38 Pourquoi ? Parce que l'ensemble des protagonistes ont été amaciés.
01:20:41 Et on pense surtout que Kate a voulu s'amacier très fortement elle-même, c'est pour cela.
01:20:45 Regardez, la main a tellement été amaciée que le chandail continue à partir.
01:20:48 Vous voyez là, sur le côté, chose qui n'est pas tout à fait normale.
01:20:51 Ah oui, il y a un décalage entre la main et la jupe.
01:20:53 Il y a un décalage.
01:20:54 Effectivement.
01:20:55 Il y a un décalage. Alors, voilà, quand on amacie, on sait que les proportions sont changées, sont modifiées.
01:21:00 Il faudra un spécialiste de l'image pour pouvoir en parler.
01:21:02 Mais George, le prince George, qui est derrière Kate, donc a les bras anormalement longs.
01:21:06 Vous voyez, il tourne vraiment sa mère. Ce n'est pas normal. C'est un poids qui a posé problème.
01:21:10 Le feuillage derrière est excessivement vert. Elle aurait retravaillé le feuillage.
01:21:14 Bref, 12 poids ont été retravaillés.
01:21:18 Et c'est catastrophique parce que c'est à ce poids que, par exemple, 5 agences mondiales, internationales,
01:21:25 ont dit qu'on ne considère pas que c'est une image crédible et on la retire.
01:21:30 Pour vous donner une petite parenthèse, l'Associated Press a délivré le mois dernier 84 000 photos
01:21:36 et 12 seulement ont été retirées. C'est excessivement rare.
01:21:40 Bertrand, vous restez bien sûr avec nous. Je profite de la présence du patron de Paris Match, Jérôme Béglé.
01:21:45 Bonjour Jérôme. Sur le plateau, pour entendre votre commentaire sur cette photo.
01:21:50 Oui, elle est belle. La photo, c'est quelque chose dans le match.
01:21:54 La hauteur, par exemple.
01:21:56 Pour le service photo qui a beaucoup travaillé là-dessus, nous a montré un nombre de points, de retouches assez importants.
01:22:02 Moi, ce qui m'étonne, c'est que quand même, les services de communication de Buckingham Palace et de la Couronne en Grande-Bretagne,
01:22:07 ce sont des super pros. Depuis 40 ans, ils ont peu fait d'erreurs.
01:22:11 Qu'est-ce qui s'est passé ? Est-ce qu'il y a eu un process qui a été bypassé ? Est-ce qu'on est allé trop vite ?
01:22:16 Est-ce qu'on a changé ? Est-ce qu'elle a fait ça de sa propre initiative, sans en référer à toute l'armada qui existe autour d'elle pour le marketing et la communication ?
01:22:24 Ça aussi, c'est un point à creuser.
01:22:26 Elle l'a faite dans son coin cette photo ?
01:22:28 Elle-même, absolument. La photo a été retouchée le vendredi soir et le samedi matin, encore, avant d'être publiée.
01:22:35 Et alors, il se dit dans l'entourage, en effet, qu'elle vient de changer le secrétaire particulier.
01:22:38 C'est un certain Tom Wright qui vient d'arriver aux commandes et qu'il n'est pas encore vraiment aguerri avec la princesse.
01:22:43 Et il n'aurait pas osé, apparemment, vraiment dire que cette photo pourrait poser problème.
01:22:47 C'est une des pistes, en tout cas, qu'elle présente.
01:22:49 Il faut savoir dire non, parfois, oui.
01:22:50 Il aurait fallu, en effet.
01:22:52 Pour protéger, pour la protéger.
01:22:54 Et il y a cet autre élément aussi, qui est un peu perturbant, vous savez, pour les services qui entourent le prince et la princesse,
01:22:59 c'est que c'est le prince William qui a pris la photo.
01:23:01 Donc, imaginez, c'est le prince qui prend la photo, c'est la princesse qui la retouche.
01:23:04 Venir dire, quand vous n'êtes que petit employé, il y a un problème, la chose est peut-être dégagée.
01:23:08 Il faut avoir de bons arguments, effectivement, mais bon, là…
01:23:11 Un peu nouvelle, ça aurait posé problème.
01:23:13 Oui. Alors, qu'est-ce qu'on sait ce matin de Kate ? Où est-ce qu'elle est ?
01:23:17 Que sait-on de son état de santé ? Les dernières nouvelles ? Où est-ce qu'elle est déjà ?
01:23:21 Alors là, elle est à Adelaide Cottage.
01:23:23 Vous savez, c'est ce pavillon qu'ils occupent à quelques mètres du château de Windsor.
01:23:27 Ils se partagent entre Adelaide Cottage et Anmer Hall, qui est dans le Norfolk, là où ils ont passé leurs vacances.
01:23:32 Et vous le disiez tout à l'heure, il y a un autre cliché que l'on voit à l'instant,
01:23:36 qui a été publié, lui, pour le coup, hier, dans l'après-midi.
01:23:40 Vous savez, Romain, quelque chose me dit que ce cliché-là, il n'est pas là par hasard.
01:23:45 C'est qu'elle devait nous rassurer.
01:23:47 Elle devait montrer à tous ces gens qu'elle est morte, en réalité,
01:23:50 parce que c'est une voix qui s'élève, il y a des voix en Angleterre qui disent que si la votre est à son pouvoir…
01:23:53 Là, ceci dit, ça ne prouve strictement rien.
01:23:54 Lui, bon, effectivement, a priori, c'est lui, et elle, a priori, c'est elle.
01:23:57 C'est elle. Donc, voilà, elle se montre. En tout cas, elle se montre.
01:23:59 Et bien, comme on ne l'avait pas vue du tout, du tout, depuis l'opération du 16 janvier,
01:24:04 la dernière apparition en réalité publique, c'est le 25 décembre à Noël,
01:24:08 cette apparition-là, déjà hier, même derrière des vitres teintées, n'est pas due au hasard.
01:24:12 On est dans une démarche où on va devoir rassurer, maintenant, la population.
01:24:16 Pourquoi est-ce qu'elle ne prend pas la parole, même fatiguée ?
01:24:18 Vu la tournure que ça prend, même fatiguée, elle peut se maquiller et dire,
01:24:23 "Oui, je suis un petit peu fatigué en ce moment, je pense bien à vous,
01:24:26 et je reviens dès que je suis plus en forme, non ?"
01:24:28 Considère que Quaid, c'est l'école de la perfection.
01:24:31 Elle ne supporte pas ce qui n'est pas parfait.
01:24:33 Elle a tout réussi jusqu'à présent.
01:24:35 Et il se dit que c'est elle qui a négocié ce délai de deux mois de convalescence,
01:24:40 juste après l'intervention, pour revenir vraiment parfaite.
01:24:43 Elle veut vraiment être sublime.
01:24:44 Elle veut revenir à Kate Middleton, que tout le monde a toujours connue.
01:24:47 Et là, apparemment, suite à l'intervention, ce ne serait pas encore vraiment cela.
01:24:51 Là où le point est vraiment problématique, Romain, c'est la relation qu'il y a avec la presse.
01:24:55 Elle était adulée des journalistes, à tel point que vous savez,
01:24:58 la semaine dernière, il y a eu une photo paparazziée.
01:25:00 Aucun journaliste anglais n'a voulu la diffuser.
01:25:03 Maintenant, la presse est en train de se retourner contre elle
01:25:05 et de nous dire qu'elle nous a vraiment pris pour des cruches.
01:25:07 Elle a cru que nous, professionnels d'image, on ne verrait pas la chose.
01:25:11 Et en Angleterre, les tabloïds ont un tel pouvoir que ça, ça pourrait devenir dangereux.
01:25:15 J'ai le sentiment que c'est moins tenu que sous Elisabeth, non ?
01:25:18 Il n'y a pas quelques réglages envers ?
01:25:20 On est définis, oui, absolument.
01:25:21 J'ai l'impression parfois qu'on est défini dans les Kardashian.
01:25:23 On n'est plus dans les Windsor, mais dans les Kardashian.
01:25:25 Excusez-moi la formule un peu forte.
01:25:26 Mais oui, en effet, il faudrait réviser les choses, je trouve.
01:25:29 Sous Elisabeth II, en effet, jamais ça n'aurait été possible.
01:25:31 Sous Elisabeth II, il y avait ce qu'on appelait des photographes de cour
01:25:34 qui étaient convoqués, qui signaient un contrat de confidentialité.
01:25:38 Et croyez-moi, personne n'osait parler.
01:25:40 Elle aurait fait la chose, on y voyait du feu, Romain.
01:25:43 Jamais on n'aurait pu dire qu'une photo aurait été retouchée.
01:25:46 Bertrand Descarces avec nous. Merci beaucoup, Bertrand.
01:25:49 Allez, on va parler à présent des services publics.
01:25:51 Services publics, ça ne veut pas dire gratuits.
01:25:53 Ça a un coût et il est même très élevé. On en parle avec Lomique Guillaume.
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01:26:03 Domexpo. Plus d'infos sur domexpo.fr.
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01:26:12 Lomique Guillaume avec nous.
01:26:15 Vous l'y revenez, Lomique, sur une tribune signée par 3 professeurs et spécialistes du droit fiscal dans les échos
01:26:21 pour appeler à une prise de conscience.
01:26:23 Les services publics ne sont pas gratuits.
01:26:25 Et à la fin, c'est toujours le contribuable qui paye.
01:26:27 Exactement, Romain.
01:26:29 Si nous en sommes à ces niveaux stratosphériques de dettes,
01:26:31 c'est parce que l'État dépense sans compter pour nous maintenir dans un cocon douillet,
01:26:34 prendre en charge le moindre de nos petits mots et bobos,
01:26:37 nous materner, nous infantiliser, même, explique dans les échos,
01:26:41 ces 3 juristes, professeurs à l'université et spécialistes en prélèvement obligatoire.
01:26:45 En gros, les gouvernements successifs achètent la paix sociale en jouant à l'État nounou surprotecteur.
01:26:50 On nous verse des aides pour tout.
01:26:52 Désormais, le carburant, réparer nos chaussures.
01:26:54 Ça, c'est une véritable aide qui existe pour le textile.
01:26:58 Employer une nounou, installer une télé-alarme, ça existe aussi.
01:27:01 Changer nos fenêtres ou acheter une voiture électrique.
01:27:03 Le summum, évidemment, ayant été atteint avec le fameux "quoi qu'il en coûte", il y a déjà 4 ans.
01:27:07 Alors, sauf qu'évidemment, tout cela a un coût.
01:27:09 Oui, et d'ailleurs, s'il y a bien une phrase qu'on ne veut plus entendre, disent les auteurs de cette tribune,
01:27:13 c'est "ça ne coûte rien, c'est l'État qui paye".
01:27:15 Parce qu'évidemment, quand l'État paye, c'est tout l'inverse.
01:27:17 C'est à tout le monde que ça coûte.
01:27:19 Or, tout le problème, c'est qu'on accepte de payer
01:27:21 quand on a l'impression que ça nous bénéficie en retour.
01:27:24 Sauf qu'avec notre système de redistribution, on arrive aujourd'hui à un point
01:27:28 où certains payent toujours plus pour que d'autres reçoivent toujours plus.
01:27:31 On fonctionne de plus en plus durement d'un côté et on déverse généreusement des aides de l'autre.
01:27:36 Les aides sont tellement nombreuses en France qu'il existe même désormais un service public des aides.
01:27:41 Oui, c'est le site mesaides.gouv.fr.
01:27:44 En tout, en France, il existerait plus de 200 aides sociales différentes.
01:27:50 200 aides sociales au total.
01:27:52 Pendant que le robinet des aides reste ouvert, la dette se creuse.
01:27:56 Oui, c'est ça. Alors, il n'y a pas dix solutions, l'argent n'étant pas magique.
01:27:59 Soit on fait couler moins, on ferme le robinet des aides.
01:28:02 Soit on remplit plus le réservoir, ce qui veut dire augmenter les impôts.
01:28:05 Et c'est d'ailleurs une petite voix qui commence à se faire entendre.
01:28:08 Dans l'Obs, cette semaine, Alain Minc, qui a longtemps eu l'oreille d'Emmanuel Macron,
01:28:12 dit que le président fait fausse route et qu'il va impérativement falloir augmenter les impôts.
01:28:17 Il suggère, lui, notamment de relever la TVA parce que, selon lui,
01:28:20 les réformes sociales et structurelles vont prendre 5 à 7 ans avant de produire des effets.
01:28:26 Or, l'état de nos finances aujourd'hui ne nous permet pas d'attendre ce délai.
01:28:30 Il faut agir et agir vite.
01:28:32 En clair, même si quelqu'un comme Alain Minc assure que nous ne sommes pas prêts à un sevrage de l'assistanat,
01:28:38 c'est qu'on est vraiment mal parti.
01:28:40 Et en attendant, comme toujours, ce sont les mêmes qui vont continuer à payer
01:28:43 pour la générosité d'un état qui n'arrive pas à se mettre au régime.
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01:29:04 Et 200 aides au total, on n'en revient pas.
01:29:07 C'est vrai que... Et l'histoire des chaussures, une aide pour refaire sa semelle de chaussures.
01:29:11 Ou les fermetures éclair des pantalons ou des manteaux.
01:29:14 Oui, ou la fermeture éclair.
01:29:16 Mais c'est combien ?
01:29:17 C'est une aide de quelques euros.
01:29:22 Oui, une petite dizaine d'euros.
01:29:24 Qu'est-ce qui va se passer en France, politiquement, dans le rapport de force politique,
01:29:30 si par exemple le RN faisait plus de 30%, 30, 31, 32, 33% aux européennes ?
01:29:36 Ces élections européennes vont avoir un vrai intérêt politique.
01:29:41 Et pas que à Bruxelles et Strasbourg, également à Paris.
01:29:44 On va voir ça avec vous, Jérôme Béglé, dans un instant.
01:29:47 A tout de suite.
01:29:48 Nous sommes à trois mois, presque jour pour jour, des européennes.
01:29:54 Et cette fois-ci, pas de round d'observation.
01:29:56 La campagne est déjà lancée.
01:29:58 Jérôme Béglé avec nous, directeur de la rédaction de Paris Match.
01:30:02 Jérôme, est-ce que c'est-à-dire que, pour une fois, ces élections européennes,
01:30:07 vont avoir un véritable intérêt politique ?
01:30:10 Oui, Romain, et dans toute l'Europe.
01:30:11 D'abord, ce sont les premières élections post-Brexit.
01:30:14 On verra si l'expérience britannique tente d'autres pays.
01:30:17 Il faut également jauger l'influence de la guerre en Ukraine,
01:30:19 notamment sur les élections en Europe de l'Est, en Pologne, en Hongrie,
01:30:23 dans les États issus de l'ex-Yougoslavie, en Roumanie, en Bulgarie.
01:30:26 Des pays, quand même, qui envoient 180 députés sur 720,
01:30:30 que comptera le Parlement d'Astrasbourg au mois de juin.
01:30:32 En Allemagne, l'élection servira de test à la majorité d'Olaf Scholz.
01:30:36 Le pays pèse 96 députés.
01:30:38 En France, chez nous, pour la majorité,
01:30:40 ces élections revêtent aussi une double importance nationale et continentale.
01:30:44 Les sondages donnent en ce moment entre 9 et 13 points de retard
01:30:47 pour Valérie Ayer face à Jordan Bardella.
01:30:49 Et à Strasbourg, le groupe Renew, auquel appartient Renaissance,
01:30:53 n'est que la troisième force politique de l'hémicycle.
01:30:56 On touche ici d'ailleurs à une des raisons du manque d'influence de la France au niveau européen.
01:31:00 Le PPE, qui est la première force politique de l'hémicycle, 177 députés,
01:31:04 compte seulement 8 élus français.
01:31:07 L'Alliance progressiste des socialistes et démocratiques pour le Parlement européen,
01:31:11 la deuxième force, compte 141 personnes, parmi lesquelles seulement 7 français.
01:31:16 Bref, la France est quasiment absente des deux grandes formations politiques de Strasbourg.
01:31:21 La troisième Renew, donc, a 101 députés, dont 23 français, ici de notre pays.
01:31:25 Mais elle n'est pas ou peu en mesure de faire entendre sa voix.
01:31:28 Pour peser sur la scène continentale, et quel que soit le résultat du scrutin du 9 juin,
01:31:33 il faudra que nos futurs élus s'inscrivent dans des formations qui feront au sens propre la loi.
01:31:38 Alors, la question qu'on se pose ce matin également, Jérôme, c'est
01:31:41 que risquent Emmanuel Macron et ses alliés si les européennes sont, pour son groupe, une lourde défaite ?
01:31:47 En France, ces élections sont de véritables "meet-downs" pour la majorité.
01:31:50 Une sorte de référendum sur l'adhésion des électeurs au second mandat d'Emmanuel Macron.
01:31:55 Sachez que notre pays est le deuxième plus gros pourvoyeur d'élus à Strasbourg, avec 81 sièges.
01:31:59 Un éparpillement des voix ou un enrôlement du parti arrivé en tête dans une formation politique
01:32:04 que je pourrais qualifier de second rang accentuerait encore notre marginalisation.
01:32:09 Par ailleurs, les élections européennes sont la répétition générale de la présidentielle.
01:32:13 Jordan Bardella veut accéder au premier rôle.
01:32:16 S'il l'emporte avec 10 points d'avance, il fera de sa formation politique une indiscutable favorite pour 2027.
01:32:23 Une lourde défaite de renaissance enclencherait ce qu'on pourrait appeler le début de la fin,
01:32:28 en tout cas le crépuscule politique du président.
01:32:30 Son notoriété commence déjà à être contestée, chez ses alliés, à l'Assemblée nationale,
01:32:35 dans les autres capitales européennes et même dans la haute administration.
01:32:37 Chacun pense déjà à 2027 et à l'après-2027.
01:32:40 Cette attitude qui jusqu'ici discrète, mesurée, pourrait prendre de l'ampleur et compliquer un peu plus
01:32:45 les réformes et le cap fixé par le chef de l'État.
01:32:48 Une victoire lui donnerait un peu d'air, une défaite l'affaiblirait non seulement en France,
01:32:53 mais aussi dans toute l'Europe et rendrait vaine sa tentative d'imprimer une autre stratégie
01:32:58 face à la Russie de Vladimir Poutine.
01:33:00 C'est pour cela que Emmanuel Macron et Gabriel Attal sont contraints de s'engager personnellement dans la bataille.
01:33:05 Une lourde défaite s'apprêt le fondement de leur autorité,
01:33:09 au moment où la situation politique intérieure et géopolitique impose qu'ils usent de cette autorité.
01:33:14 Merci beaucoup Jérôme.
01:33:16 Et la campagne de Valérie Hayé, comment la qualifier ?
01:33:20 Pour l'instant compliquée, elle est assez peu connue.
01:33:23 Il va falloir voir si elle imprime, comme on dit, dans les sondages dans les semaines qui viennent.
01:33:29 Il faudra qu'elle gagne et qu'elle soit connue.
01:33:31 Oui, et qu'elle soit connue. On la connaît assez peu.
01:33:34 Et ses prestations médiatiques peuvent être, voilà, sont perfectibles.
01:33:40 Merci beaucoup Jérôme Béglé, 8h10.
01:33:43 Jérôme Gage, député PS2, Lesson, sera l'invité de Sonia Mabrouk.
01:33:48 Il avait eu des mots durs à l'endroit de CNews lors de l'audition des dirigeants de CNews à l'Assemblée.
01:33:55 Il parle ce matin, interrogé par Sonia Mabrouk.
01:33:58 7h59, Le Temps, avec Alexandra Blanc.
01:34:01 La météo avec Groupe Verlaine.
01:34:04 Installateur de panneaux photovoltaïques garantie à vie avec contrat de maintenance.
01:34:08 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:34:11 Alexandra, un temps printanier est attendu dans le sud aujourd'hui.
01:34:16 Oui, en effet, des conditions météo plutôt calmes en cette journée de mardi,
01:34:20 avec néanmoins l'arrivée d'une nouvelle perturbation sur les régions du nord,
01:34:24 avec localement quelques averses, des averses également sur les régions de l'est.
01:34:27 Et puis, vous le disiez, Chanin a un temps beaucoup plus lumineux autour du golfe du Lion,
01:34:31 avec néanmoins le maintien du vent.
01:34:33 Dans l'après-midi, quelques trouées prévues sur la façade ouest ou encore sur les régions centrales.
01:34:38 On retrouvera toujours cette perturbation entre les Hauts-de-France et le sud-ouest,
01:34:43 pardon, le centre-ouest du pays, avec localement quelques averses.
01:34:48 On retrouve du vent méditerranée et toujours ce risque d'avalanche qui va se maintenir sur les Pyrénées.
01:34:53 On retrouvera également quelques flocons de neige entre les Alpes et le Jura.
01:34:58 Les températures contrastées ce matin avec en moyenne 1 degré pour le Puy-en-Velay
01:35:02 contre 11 degrés en moyenne à Perpignan.
01:35:05 Et puis, avant l'après-midi, les températures remontent.
01:35:08 15 degrés à Bordeaux, 15 degrés également en allant du côté de Rennes.
01:35:11 Vous aurez 13 degrés sur le centre du pays et localement 12 degrés à Strasbourg.
01:35:15 Températures qui devraient s'envoler à partir de demain.
01:35:18 Températures printanières entre mercredi et jeudi.
01:35:21 Chaud l'été, froid l'hiver, c'était la météo avec Groupe Verlaine.
01:35:25 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
01:35:28 groupeverlaine.com
01:35:30 C'est news, il est 8h, vous regardez la matinale.
01:35:34 Vous pouvez être avec nous à la une ce matin des scènes de guerre à Rennes
01:35:37 avec des tirs d'armes automatiques pendant une heure.
01:35:40 Ça s'est passé donc ce week-end, on va vous montrer les images.
01:35:43 Un pas de plus vers le nouveau statut d'autonomie de la Corse.
01:35:47 Les lois votées à Paris pourraient être adaptées à la Corse.
01:35:50 Ce qui provoque déjà un tollé chez certains, nous dira Gauthier Lebret.
01:35:54 A tout de suite, Gauthier.
01:35:55 Nouvelle grève à la SNCF pour l'ouverture des ventes de billets pour cet été.
01:36:00 Sud Rail appelle les employés des guichets et de la centrale téléphonique à arrêter le travail.
01:36:06 Une scène de guerre donc en plein Rennes.
01:36:08 Le week-end dernier, une fusillade a éclaté pendant une heure
01:36:11 entre trafiquants de drogue dans le but de prendre le contrôle d'un point de deal, Chana.
01:36:15 On va voir un reportage dans un instant, mais d'abord regardez ces vidéos amateurs.
01:36:18 C'est effrayant, ça s'est passé dans le quartier du Blône.
01:36:22 [Bruits de tirs]
01:36:39 Dans la ville de Rennes, dans la nuit de samedi à dimanche, aux alentours de 2h du matin.
01:36:45 C'est ce qu'on dit depuis le début de la matinale, mais c'est tellement ça.
01:36:48 C'est la mexicanisation, on parle parfois de mexicanisation. Qu'est-ce que c'est ?
01:36:51 Ben c'est ça. Deux personnes ont été blessées, Chana.
01:36:54 C'est un miracle, il n'y a pas eu plus de victimes.
01:36:56 Certains habitants ont vu des balles traverser leur appartement.
01:36:59 Voyez ce reportage édifiant de Michael Chaillot.
01:37:02 Les impacts de balles sont visibles partout, en nombre, sur les entrées des immeubles de la place du Bannat.
01:37:10 Les habitants parlent, mais ne veulent pas être filmés. Tous sont sous le choc.
01:37:15 Je me suis dit de ne pas parler.
01:37:18 D'entendre tous ces coups, on n'est pas habitués à ça.
01:37:23 J'en ai marre, j'en ai marre d'avoir peur.
01:37:26 Ça a tiré, ça a tiré pendant au moins 30 minutes.
01:37:29 Ça a tiré comme si c'était une guerre, en fait.
01:37:32 Il y avait vraiment des garçons avec des armes.
01:37:35 Ils disaient "fermez vos volets, fermez vos volets".
01:37:38 Je ne sais pas comment on appelle ça, c'était un peu des armes lents.
01:37:43 Le procureur de Rennes confirme l'emploi d'armes de type Kalachnikov calibre 7,62.
01:37:48 Deux hommes ont été blessés dans cette fusillade pour le contrôle d'un point de deal.
01:37:52 Une heure de tir d'une grande intensité du jamais vu à Rennes.
01:37:56 C'est la grande délinquance quand on utilise des armes longues, des tirs en rafale.
01:38:01 On voit les individus qui sont cagoulés, porteurs de gilets pare-balles.
01:38:06 Comment voulez-vous appeler ça autrement ?
01:38:09 Cet homme de 81 ans a retrouvé deux douilles dans sa cuisine dimanche matin.
01:38:14 La balle est rentrée par le montant de la fenêtre.
01:38:17 Elle a sectionné le tourniquet pour monter le volet.
01:38:21 Elle a suivi son chemin dans mon micro-ondes.
01:38:25 Et si j'étais venu dans la cuisine, je serais mort actuellement.
01:38:29 Le couple de retraités ne souhaite qu'une chose maintenant,
01:38:32 déménager comme la plupart des habitants rencontrés.
01:38:38 Qui va lui réparer à ce monsieur sa poignée de volet ?
01:38:42 C'est scandaleux.
01:38:44 C'est évidemment un tout petit problème quand on a une petite retraite.
01:38:48 Des CRS sont envoyés sur place.
01:38:50 Est-ce que c'est suffisant ?
01:38:51 Est-ce que ce n'est pas un sparadrap sur une jambe de bois ?
01:38:53 Vous flashez le QR code et vous répondez.
01:38:56 Cette information qui est tombée il y a quelques instants.
01:38:59 Débat sur l'Ukraine aujourd'hui à l'Assemblée.
01:39:02 On en parlera plus en détail à 8h30.
01:39:04 Mais Jordan Bardella, le président du RN, annonce que le RN s'abstiendra.
01:39:10 Voilà, information politique.
01:39:12 On y reviendra évidemment à 8h30.
01:39:14 La Corse.
01:39:15 Un accord qui fait grincer des dents sur le continent.
01:39:18 Des élus corse et le gouvernement se sont mis d'accord cette nuit
01:39:21 sur un projet de texte qui prévoit de reconnaître l'autonomie de la Corse
01:39:24 au sein de la République.
01:39:25 Mais il pourrait y avoir des lois votées à Paris qui seraient adaptées à la Corse.
01:39:29 C'est ça qui compte, Mathieu Le Breton.
01:39:30 C'est exactement ça, Romain.
01:39:31 Cinq heures de réunion hier entre le ministre de l'Intérieur et les élus corses.
01:39:34 C'est donc un terrain d'entente pour effectivement adapter les lois et les règlements à la Corse.
01:39:40 Un pas décisif, c'est féliciter Gilles Sieyé-Méhoney,
01:39:44 président du conseil exécutif corse, qui veut que ça aille encore plus loin.
01:39:47 Il veut des lois 100% corse.
01:39:49 Et alors ça ne plaît pas du tout au Sénat, au président du Sénat Gérard Larcher
01:39:53 et au président du groupe LR Bruno Retailleau,
01:39:56 qui explique que la loi doit être la même pour tout le monde
01:39:58 et qu'il est hors de question de se substituer au pouvoir du Parlement.
01:40:03 Le texte qui est le fruit de cet accord entre Darmanin et les élus corses
01:40:07 devra être soumis aux électeurs corses, à l'Assemblée de Corse,
01:40:11 mais aussi puisqu'il prévoit un changement de constitution
01:40:14 pour adapter ces fameuses lois à la Corse, au Parlement,
01:40:17 qui doit le voter dans les mêmes termes l'Assemblée et ensuite le Sénat.
01:40:21 Vous avez vu comment ça s'était passé avec l'IVG dans la Constitution.
01:40:24 Il faut un congrès pour que ça soit ratifié par les 3/5e et ce n'est vraiment pas gagné.
01:40:29 L'ancien Premier ministre Manuel Valls s'inquiète de cela.
01:40:32 Ça ouvre en fait une boîte de pandore pour tous les communautarismes
01:40:35 et que demain ça soit pourquoi pas la Bretagne qui demande
01:40:38 à ce que des lois soient adaptées au territoire breton.
01:40:41 Merci beaucoup Gautier Lebret.
01:40:43 Jérôme Gage, député PS de l'Essonne, invité de la grande interview de ce n'est pas Brook's News Europe.
01:40:47 Ainsi tout de suite.
01:40:51 C'est news il est 8h12. Merci d'être avec nous tout de suite.
01:40:54 C'est la grande interview Sonia Mabrouk.
01:40:56 Vous recevez ce matin le député PS de l'Essonne Jérôme Gage.
01:40:59 La grande interview sur C News et sur Europe 1.
01:41:02 Bienvenue et bonjour Jérôme Gage.
01:41:06 Bonjour Sonia Mabrouk.
01:41:07 Et merci de votre présence. C'est votre grande interview sur C News et Europe 1.
01:41:10 Vous êtes monsieur Gage, député socialiste de l'Essonne.
01:41:13 Vous êtes secrétaire nationale à la laïcité au Parti socialiste.
01:41:16 On va en parler.
01:41:17 Et vous avez beaucoup travaillé également sur la question de la vieillesse de nos aînés et donc de la fin de vie.
01:41:23 Mais tout d'abord, l'Assemblée nationale se penche aujourd'hui sur la stratégie française d'aide à l'Ukraine.
01:41:28 Lors d'un débat suivi d'un vote symbolique.
01:41:30 Alors cette aide, je le dis à nos téléspectateurs et auditeurs, consiste à reprendre les termes de l'accord bilatéral de sécurité signé entre la France et l'Ukraine.
01:41:38 Il y a quelques instants, Jordan Bardella vient de réagir annonçant que le RN allait s'abstenir sur ce vote.
01:41:45 Tout d'abord, votre réaction, une abstention sur ce vote, comment vous l'analysez ?
01:41:49 On ne s'abstient pas quand il est question d'apporter un soutien qui doit être indéfectible aux Ukrainiens, au gouvernement ukrainien, au peuple ukrainien,
01:41:58 qui depuis deux ans est victime d'une agression qui nous concerne parce qu'elle est sur le sol européen.
01:42:04 Et donc, on ne peut pas dire cela ne nous regarde pas.
01:42:07 L'abstention, c'est une sorte d'indifférence au moment où il faut faire un choix.
01:42:11 Cet accord de coopération, nous allons l'approuver, nous socialistes, cet après-midi.
01:42:17 Pour ce qu'il est, un accord qui réaffirme ce soutien et notamment qui répond à la demande que Vladimir Zelensky était venu exprimer
01:42:24 lors de cette rencontre avec Emmanuel Macron, celle d'un soutien militaire.
01:42:30 Ce faisant, et je le dis tout de suite, cela n'est pas un quitus ou un chèque en blanc donné aux paroles hasardeuses et probablement maladroites d'Emmanuel Macron
01:42:41 quand il a mis sur la table la possibilité d'une intervention militaire et d'un soutien des troupes françaises à une intervention militaire.
01:42:49 Vous votez, mais vous demandez des clarifications, vous posez des conditions à une aide qui ne serait pas sans limite, si je vous entends bien.
01:42:58 Si vous voulez appeler cela clarification ou condition, nous nous en tenons au périmètre de l'accord tel qu'il a été...
01:43:04 Précisons de quoi il s'agit dans cet accord, c'est l'aide de 3 milliards...
01:43:08 C'est un renforcement d'une aide de 3 milliards, c'est un soutien diplomatique, c'est un soutien de formation, notamment aux militaires, à la frontière,
01:43:18 notamment avec la Biélorussie, c'est la mobilisation de l'appareil de production d'armement, puisque pour l'instant nous utilisons des munitions et des armes
01:43:30 qui étaient destinées à l'armée française, c'est donc une mobilisation de l'appareil de production pour pouvoir répondre à la demande des Ukrainiens.
01:43:38 Mais avec une ligne rouge ?
01:43:39 Sans munitions, sans armement, ils ne peuvent pas résister comme ils le font courageusement à l'Ukraine.
01:43:43 Mais avec une ligne rouge ?
01:43:44 Mais la ligne rouge, évidemment.
01:43:45 Pour les socialistes, c'est ? Est-ce que vous pouvez la nommer ?
01:43:47 La ligne rouge, elle est claire. Ce n'est pas la validation de la piste qu'Emmanuel Macron a lancée, fidèle à ses coups de sonde.
01:43:57 On a bien vu depuis Sébastien Lecornu ce matin dans Le Parisien, rétropédale, en expliquant qu'en aucun cas cela ne signifie l'envoi de troupes françaises sur le sol.
01:44:07 Mais vous avez bien vu la réaction de la communauté internationale, les partenaires allemands, les Etats-Unis et Vladimir Zelensky lui-même,
01:44:13 qui a dit qu'à aucun moment ils n'avaient demandé la présence de soldats français sur le sol ukrainien.
01:44:19 Ce que nous vous demandons, et que la France malheureusement n'a pas honoré avec la même intensité que les autres partenaires européens.
01:44:28 La France est le 15e partenaire en termes de fourniture d'armement aux Ukrainiens.
01:44:35 Il faut donc intensifier. C'est la demande des Ukrainiens.
01:44:38 Il ne demande pas d'intervention militaire et il ne faut pas qu'Emmanuel Macron joue à cette ambiguïté stratégique
01:44:46 qui est de toute façon toujours contre-productive quand on est dans un rapport de dissuasion.
01:44:50 Face à nous, on a un dictateur, Vladimir Poutine, qui entre deux guerres en Europe depuis 15 ans, cherche des pauses diplomatiques.
01:45:00 Il y a eu la Tchétchénie, la Géorgie, la Crimée, le Donbass et l'ensemble de l'Ukraine aujourd'hui.
01:45:08 On ne peut pas le laisser faire. Mais on soutient les Ukrainiens.
01:45:12 Mais qu'est-ce que ça veut dire le laisser faire ? Parce que là nous sommes dans un entre-deux.
01:45:14 Jérôme Gage vous avez dit par exemple sur l'abstention du RN que c'est une indifférence.
01:45:18 Certains estiment, dans la majorité, qu'aujourd'hui ne pas aller plus loin, c'est même être pro-Poutine.
01:45:26 Mais vous avez raison, cette indifférence est coupable parce qu'elle masque une complaisance avec le régime de Vladimir Poutine.
01:45:34 C'est le cas pour une partie de vos amis à gauche aussi. Je n'imagine pas tout à l'heure, on va voir leur position,
01:45:38 que la France Insoumise ou encore les communistes, Fabien Roussel ce dimanche, nous disaient "en l'état, je ne voterai pas cet accord comme ça".
01:45:45 Il est pro-Poutine ?
01:45:46 Je ne suis pas d'accord avec eux parce que dans des moments aussi paroxystiques, aussi essentiels, vous avez dit c'est un vote certes symbolique,
01:45:55 mais c'est aussi une affirmation de principe. Dans ces moments-là, on ne peut pas être dans l'ambiguïté.
01:46:02 Moi, je ne suis pas favorable à fournir des garanties de sécurité à Vladimir Poutine.
01:46:07 C'est lui l'agresseur et l'Ukraine est l'agressée.
01:46:10 Et toute formulation, toute expression qui entretiendrait une ambiguïté, même qui dirait qu'il faut se mettre autour de la table et négocier la paix.
01:46:19 Mais négocier la paix, qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire organiser un partage du territoire ukrainien.
01:46:23 Donc être pacifiste aujourd'hui, c'est être poutiniste.
01:46:26 Dans ce moment-là, on a l'aspiration de la paix, mais la paix dans ce cas particulier, elle est immédiate dès l'instant où Vladimir Poutine respecte l'intégrité territoriale de l'Ukraine.
01:46:37 Nous ne pouvons pas accepter une remise en question des frontières en Europe parce que sinon c'est un précédent dont je le redis, qui nous menace directement.
01:46:46 Nous, nous avons l'impression d'être à distance, mais nos partenaires, nos amis suédois, nos amis...
01:46:50 Vous vous dites que la guerre est sur notre sol ?
01:46:52 La guerre est sur le sol européen.
01:46:53 Parce que géographiquement, elle est au confins de l'Europe.
01:46:55 Oui, mais...
01:46:56 Si on connaît sa géographie comme vous la connaissez.
01:46:57 Oui, mais nous sommes sur le territoire européen.
01:47:00 Et surtout, nous sommes sur un test qui est fait par Vladimir Poutine pour mesurer le degré de résistance des Européens.
01:47:08 Et c'est d'autant plus important dans un moment, dans quelques mois, il y a les élections présidentielles aux États-Unis.
01:47:14 Et ce qui se joue là, c'est la capacité des Européens à construire ce que nous appelons de nos voeux depuis des années, à savoir la construction d'un pôle européen de défense...
01:47:22 Serpent de mer !
01:47:23 Qui puisse...
01:47:24 Vous le savez vous-même, Jérôme Guelph !
01:47:25 Qui puisse être...
01:47:26 Est-ce que vous croyez vraiment à une Europe de la défense aujourd'hui ?
01:47:28 Mais nous n'aurons pas le choix, parce que...
01:47:29 Oui, mais c'est pas la même chose que d'y croire que d'y espérer !
01:47:31 Imaginez l'hypothèse malheureusement envisageable d'une victoire de Donald Trump en novembre prochain aux États-Unis.
01:47:37 Ses amis récemment au congrès américain ont bloqué le versement d'aides financières à l'Ukraine.
01:47:42 Ça veut dire, et il le dit de discours en discours, dans une sorte d'isolationnisme américain,
01:47:48 qui tourne le dos justement au partenariat stratégique qui a toujours fait de l'Europe le prolongement de la sécurité des États-Unis.
01:47:56 À ce moment-là, il nous faudra, et il nous faut dès à présent, et c'est malheureusement un test fondateur pour nous que la situation que nous vivons là,
01:48:04 la construction de cette autonomie de la défense européenne, distingue du bouclier stratégique des États-Unis,
01:48:10 et donc un renouveau des alliances militaires sur le territoire européen.
01:48:15 Jérôme Gage, autre actualité, il y a eu beaucoup de réactions après l'annonce d'Emmanuel Macron sur le projet de loi de la fin de vie.
01:48:21 Une partie des soignants, importante, évoque un projet qui va à l'encontre des valeurs de soins.
01:48:26 Très important ce qu'ils disent. L'Église dénonce une tromperie. Pas seulement d'ailleurs, les religions sont contre.
01:48:33 Vous, vous le réclamiez depuis longtemps, mais ce matin, est-ce que vous pouvez nous dire ce que veut dire l'aide à mourir d'Emmanuel Macron ?
01:48:39 Beaucoup y voient l'euthanasie, le suicide assisté. Est-ce qu'il n'y a pas une duperie sur les mots ?
01:48:44 Alors, je vais vous parler franchement. Emmanuel Macron aime la sémantique.
01:48:48 D'abord, il y a une bonne nouvelle. C'est que nous aurons enfin un débat parlementaire sur ce sujet.
01:48:53 Il est réclamé par 80 à 90 % des Français.
01:48:57 Sera-t-il serein ?
01:48:58 Alors, vous savez qu'on laisse les clés du camion, pardonnez-moi l'expression, aux parlementaires.
01:49:03 La bonne nouvelle, c'est qu'après avoir tergiversé, repoussé de six mois en six mois l'arrivée de ce débat au Parlement, il aura lieu.
01:49:13 Le président Macron a donné des lignes directrices.
01:49:16 À la lecture de son interview dans La Croix et Libération, cela pose plus de questions que cela n'apporte de réponses.
01:49:21 Et c'est donc aux parlementaires d'apporter ces réponses.
01:49:24 Et aux parlementaires seuls, que chacun participe au débat, les soignants doivent avoir leur parole qui est entendue.
01:49:31 Les courants philosophiques ou religieux doivent avoir leur parole qui est entendue.
01:49:34 Mais vous l'avez rappelé, je suis secrétaire national à la laïcité.
01:49:37 Et donc, cette voix peut s'exprimer dans le débat, mais ce ne sont pas les courants religieux qui font la loi dans notre pays.
01:49:44 Les questions auxquelles nous allons être confrontés, les choses se nichent dans les détails.
01:49:49 L'aide à mourir suppose d'abord le renforcement des soins palliatifs.
01:49:53 Tout le monde est d'accord, ce sera consensuel.
01:49:55 Mais M. Jérôme Gagnon, n'était-ce pas l'urgence avant le projet de loi ? Pardonnez-moi juste de vous donner quelques détails que vous connaissez.
01:50:01 Il y a tous les jours, disent nos soignants, 500 Français qui n'ont pas accès aux soins palliatifs dont ils auraient besoin.
01:50:06 60% des Français qui pourraient prétendre aux soins palliatifs n'y ont pas accès.
01:50:10 Là, en ce moment, il y a trois patients qui meurent en France, là, maintenant, sans avoir eu accès aux soins palliatifs.
01:50:14 Nous avons tous malheureusement connu des situations dans lesquelles on a vu la faiblesse de l'engagement sur les soins palliatifs.
01:50:21 Ce qui renvoie à des problématiques plus globales, qui sont celles des déserts médicaux, qui sont celles des moyens qui sont donnés à l'hôpital,
01:50:27 qui sont celles, notamment, parce qu'on oublie, mais 150 000 résidents d'Ehpad meurent chaque année.
01:50:32 L'incurie, l'indigence des soins palliatifs dans les Ehpad aujourd'hui est un problème qui devrait largement nous questionner.
01:50:40 Donc oui, on parle toujours des 21 départements qui sont dépourvus d'unités de soins palliatifs.
01:50:44 Là, c'est une politique de santé publique, c'est une politique d'hôpital public.
01:50:48 Ce sont des moyens. Mais où est-elle ?
01:50:50 Ce n'est pas moi qui vais vous dire le contraire.
01:50:52 Elle n'est pas dans les projets de loi de financement de la Sécurité sociale, qui sont adoptés à coup de 49.3, année après année,
01:50:58 et dans lesquels il n'y a pas un changement de braquet dans le renforcement de ces moyens.
01:51:02 Et donc, si cette loi constitue une sorte de droit opposable aux soins palliatifs, sur ce volet-là, nous la soutiendrons, évidemment.
01:51:09 Mais il y a aussi cette demande.
01:51:11 Alors, le président Macron dit "je ne définis ni une liberté ni un droit".
01:51:15 J'ai une différence sémantique avec lui.
01:51:17 C'est cette liberté ultime, ce droit à choisir sa mort dans les conditions qui doivent être très définies.
01:51:23 Et là, moi, je suis d'accord avec les lignes rouges qui ont été mises.
01:51:26 Il faut être majeur, il ne faut pas que ça concerne une maladie psychiatrique, une maladie neurodégénérative.
01:51:31 Est-ce que vous pouvez confirmer ce matin que ces lignes rouges resteront des garde-fous absolus ?
01:51:36 Malheureusement, on a vu que dans d'autres pays, à chaque fois, c'est repoussé, repoussé.
01:51:40 Et on est arrivé à des cas où des jeunes gens ont des situations d'extrême, comment dire, solitude.
01:51:46 On a cette situation de cette jeune fille en Belgique, victime des attentats.
01:51:49 Alors, vous pouvez être sûr qu'en France, ça ne vous arrivera pas ?
01:51:51 En tous les cas, moi, à aucun moment, je ne voterai un texte dans lequel il y a la possibilité de recourir à quelque forme,
01:51:56 que ce soit d'aide active à mourir, dans des situations de détresse psychologique, psychiatrique,
01:52:01 ou de maladies neurodégénératives, typiquement une personne touchée par la maladie d'Alzheimer.
01:52:07 La question du consentement de la personne est cruciale.
01:52:09 Par contre, il y a un point inédit qui a été posé dans l'interview d'Emmanuel Macron,
01:52:13 qui potentiellement peut constituer pour moi une ligne rouge, c'est qui procède à l'injection létale.
01:52:20 C'est un suicide assisté si on donne à la personne la possibilité elle-même de prendre le cachet létal.
01:52:30 La possibilité pour les médecins, mais il introduit, et c'est totalement nouveau,
01:52:33 moi j'ai participé au groupe de travail transpartisan autour d'Agnès Firmin-Lebaudot,
01:52:37 pour justement essayer de fabriquer du consensus,
01:52:39 et ce sujet-là n'a quasiment jamais été abordé,
01:52:42 la possibilité pour un tiers, pour un proche, pour un volontaire.
01:52:46 Et ça, cette question, pour moi, elle est très problématique,
01:52:48 parce que ça signifierait qu'on met une pression terrible sur un proche, mon meilleur ami, mon fils, mon conjoint.
01:52:58 Ou comme la pression sur les soignants, mais il est vrai que pour cette tierce personne qui ne serait pas dans le domaine médical,
01:53:03 elle n'a pas d'accompagnement psychologique, psychiatrique.
01:53:07 C'est pour ça que le débat parlementaire va être intéressant.
01:53:11 Vous dites, est-ce qu'il sera apaisé ? Je le souhaite.
01:53:14 Moi j'ai fait le pari de l'intelligence collective, c'est comme ça que je conçois mon mandat de parlementaire.
01:53:19 C'est évidemment des textes sur lesquels nous avons tous les uns et les autres une sorte de liberté de conscience et de liberté de vote.
01:53:24 Il y a des positions disparates au sein de mon groupe socialiste,
01:53:27 il y a des gens qui sont plus ou moins opposés au principe même de l'aide active à mourir,
01:53:32 même si très largement, majoritairement, nous y sommes favorables.
01:53:35 C'est donc le cadre qui va être déterminant.
01:53:38 L'autre élément qui est important, c'est la définition de ce qu'est un pronostic vital engagé.
01:53:43 Est-ce que c'est à court ou à moyen terme ?
01:53:45 Tous ces sujets-là, il faut qu'on les aborde, qu'on entende la parole des soignants,
01:53:49 mais qu'on entende aussi cette aspiration dans le pays.
01:53:52 Je vous le disais, on a tous vécu ces moments de situation avec des proches, avec des amis.
01:53:56 Je veux ta réponse à politique.
01:53:58 Et je souhaite qu'on puisse consacrer cette liberté ultime.
01:54:00 Vous voyez que ça arrive juste avant les élections européennes.
01:54:04 Est-ce que toutes ces réformes sociétales, certains parlent d'une chevauchée sociétale,
01:54:09 est-ce qu'elle est aujourd'hui à des fins, j'allais dire, pour donner parfois de nouveaux droits,
01:54:15 ou est-ce que vous y voyez une diversion politique ?
01:54:17 Moi, j'ai l'optimisme de la volonté.
01:54:19 Je pense qu'on a besoin de conquérir de nouveaux droits,
01:54:21 dès l'instant en plus où ils ne portent pas atteinte aux droits des autres.
01:54:25 Vous savez, c'est le même débat que celui qu'on a eu au moment du mariage pour tous.
01:54:28 C'est un débat anthropologique, c'est pas rien.
01:54:31 Oui, mais justement, des gens qui pensaient que c'était une remise en question civilisationnelle.
01:54:35 Le fait d'élargir et de conquérir de nouveaux droits ne remet pas en question
01:54:38 les droits de ceux qui ne veulent pas y recourir.
01:54:41 On touche à quelque chose de très intime, sur lequel vous travaillez,
01:54:45 la vieillesse, nos aînés, la fin de vie.
01:54:47 Est-ce qu'il ne faut pas y aller plus qu'une main tremblante avec le corps tremblant pour en parler ?
01:54:51 Il faut y aller justement avec cette aspiration à l'humanité,
01:54:56 à une forme d'humanisme, de respect de la liberté.
01:54:58 Mais puisque vous évoquez la question de la vieillesse, je saisis la balle au bond.
01:55:02 D'abord en disant qu'il faut qu'on évite de lier les deux termes,
01:55:06 même si on pourrait s'inquiéter de cette situation paradoxale dans laquelle nous sommes.
01:55:11 On va légiférer, et j'y suis favorable, vous l'avez compris, sur la fin de vie,
01:55:16 sur ce que certains appellent, je n'aime pas moi l'expression,
01:55:18 le droit à mourir dans la dignité. Je n'aime pas cette expression.
01:55:21 Nous sommes d'accord. Que voudrait dire la dignité dans cette expression ?
01:55:24 Exactement. Mais par contre, je fais un parallèle peut-être en jouant sur les mots,
01:55:28 je m'insurge du fait que dans le même temps, on ne soit pas capable de légiférer
01:55:32 et de dégager des moyens suffisants pour le droit à vieillir dans la dignité.
01:55:36 La situation aujourd'hui dans les EHPAD, dans les services à domicile,
01:55:39 avec une insuffisance de personnel, avec des familles qui sont désemparées,
01:55:44 qu'en survient la perte d'autonomie, qu'en survient la maladie d'Alzheimer,
01:55:48 la maladie de Parkinson, des sujets qui posent la question des vulnérabilités
01:55:52 et de la place des fragilités dans la société.
01:55:54 Depuis des années, tout gouvernement confondu, pour être tout à fait honnête,
01:55:58 il y a une sorte de déni de la réalité de cette transition démographique,
01:56:01 de cette révolution de la longévité.
01:56:03 Et si on veut éviter une crise du vieillissement, alors il faut légiférer.
01:56:06 Emmanuel Macron avait promis, rendez-vous compte, en 2018, une loi pour la fin 2019.
01:56:11 À la fin de l'année dernière, nous avions obtenu, arraché de haute lutte,
01:56:16 une promesse d'Elisabeth Borne d'avoir cette loi enfin déposée
01:56:20 avant la fin du premier semestre 2024.
01:56:23 Gabriel Attal est arrivé Premier ministre, dans son discours de politique générale,
01:56:26 plus un mot sur cette promesse d'une loi de grand âge.
01:56:29 Ça, c'est un véritable scandale, parce que derrière, c'est à la fois
01:56:32 la situation des familles, avec des problèmes de reste à charge pour payer la PAD,
01:56:35 c'est un problème d'emploi, d'attractivité de ces métiers,
01:56:39 de ces premières lignes qui sont si précieuses, souvent des femmes,
01:56:41 dans les métiers du soin, du lien, de l'accompagnement,
01:56:44 pour lesquels nous ne les reconnaissons pas.
01:56:46 Et il manque cette impulsion.
01:56:48 Il faut leur rendre hommage.
01:56:49 Il faut évidemment leur rendre hommage, mais le meilleur hommage que la nation
01:56:52 peut leur rendre, c'est de valoriser ces métiers, de mieux les payer,
01:56:55 de créer des postes supplémentaires, parce que sinon, on se retrouve
01:56:58 avec un système qui est maltraitant institutionnellement.
01:57:01 Et là, c'est nous tous qui devons nous regarder dans la glace
01:57:03 en disant "nous sommes responsables de cette situation".
01:57:05 Monsieur Guetz, on va bientôt arriver à la fin de cette interview.
01:57:08 Tout autre sujet, vous faites partie de la commission d'enquête parlementaire
01:57:11 autour des fréquences de la TNT.
01:57:13 Pour la transparence pour nos auditeurs et téléspectateurs,
01:57:16 vous avez auditionné CNews, je le dis, les dirigeants,
01:57:19 et puis nous-mêmes, mes confrères Pascal Praud, Laurence Ferrer et moi-même,
01:57:22 nous avons eu d'ailleurs un échange au cours de cette audition.
01:57:25 Et je vous remercie d'être là ce matin, parce qu'il en a été question.
01:57:29 Je voulais simplement vous demander comment vous, vous avez vécu ce moment,
01:57:32 cette audition, et qu'est-ce que cela apporte plus largement aujourd'hui
01:57:35 au débat démocratique dans notre pays ?
01:57:38 Moi, je suis attaché aux commissions d'enquête parlementaire.
01:57:40 C'est une prérogative du Parlement pour creuser sur des sujets
01:57:44 qui sont d'intérêt public.
01:57:46 Celui qui est sur la table, ce n'est pas la question du groupe Bolloré,
01:57:50 on va auditionner après-demain, non, demain, Vincent Bolloré,
01:57:54 c'est la question du renouvellement des fréquences de TNT.
01:57:57 Et une fréquence de TNT, c'est une autorisation qui est donnée
01:58:00 par la puissance publique, via l'ARCOM, à des exploitants privés.
01:58:03 C'est donc un contrat. Et donc, on doit s'assurer du respect du contrat.
01:58:06 Et dans ce contrat, il y a la question du pluralisme, de l'honnêteté
01:58:10 et de l'indépendance de l'information.
01:58:12 C'est donc des questions qu'il est légitime d'évoquer,
01:58:14 et je le dis sur votre plateau, y compris de vérifier
01:58:19 celles et ceux qui ont été rappelés à l'ordre par le gendarme de l'audiovisuel,
01:58:22 l'ARCOM, et il s'avère que le groupe auquel vous appartenez
01:58:26 est celui qui a été le plus rappelé à l'ordre.
01:58:28 Et donc, poser la question de savoir pourquoi il y a eu ces rappels à l'ordre...
01:58:32 - Il n'y a pas des défenses contre rappel à l'ordre et sanctions, pardonnez-moi.
01:58:34 - Il y a eu des rappels à l'ordre, encore très récemment.
01:58:38 - Et qui n'ont pas donné lieu... On ne va pas rentrer dans un débat.
01:58:40 - On ne va pas rentrer dans les détails.
01:58:41 - Vous, vous l'avez vécu.
01:58:42 - Mais ce que je veux dire, c'est qu'une commission d'enquête,
01:58:44 c'est un moment légitime. Il faut que ce soit efficace.
01:58:47 - Est-ce que ça a été serein ? Honnêtement, on peut aussi dire un peu.
01:58:51 - J'ai connu des commissions d'enquête, j'ai participé précédemment
01:58:54 à une commission d'enquête sur les fédérations sportives
01:58:56 confrontées aux violences sexistes et sexuelles ou aux problèmes de corruption.
01:58:59 J'ai connu des commissions d'enquête plus sereines
01:59:02 et qui n'avaient pas une sorte de vocation de procès d'intention
01:59:07 avant les conclusions de la commission d'enquête.
01:59:09 Mais après, chacun apprécie la manière dont il conduit une commission d'enquête.
01:59:14 Moi, ce qui m'intéresse, c'est les conclusions qui en seront tirées
01:59:17 parce que je suis attaché à la liberté d'expression.
01:59:21 Vous savez, je suis un socialiste, un universaliste républicain,
01:59:24 avec quelques piliers. On n'a pas eu le temps de parler de la laïcité,
01:59:26 c'est bien dommage, mais dans ces piliers, il y a la laïcité,
01:59:30 il y a la liberté d'expression, il y a la dispute apaisée dont on a besoin.
01:59:33 Il peut y avoir des opinions. Est-ce qu'il peut y avoir des chaînes d'opinions ?
01:59:38 Ça, c'est un débat que je trouve intéressant.
01:59:40 Et de savoir, est-ce que certaines chaînes sont devenues des chaînes d'opinions ?
01:59:45 Je trouve ça intéressant. Il y a des radios qui sont des radios d'opinions,
01:59:47 mais est-ce qu'on peut le faire sur une fréquence publique
01:59:49 qui a été donnée par la puissance publique ?
01:59:51 Ce débat, pour l'instant, il n'est pas tranché.
01:59:53 Mais ce n'est pas le rôle de la commission d'enquête,
01:59:55 c'est le rôle du législateur sur la base de ses conclusions.
01:59:57 Vous avez dit un mot très important, pluralité, et c'est le cas ici-même et par votre présence.
02:00:02 Je vous remercie pour cet entretien, M. Ghez.
02:00:04 Je vous dis à bientôt pour parler des autres sujets.
02:00:06 Oui, il faudra qu'on reparle de la laïcité quand même, c'est un vrai sujet.
02:00:08 Merci.
02:00:09 Merci à vous, Sonia Mabrouk, et à votre invitée, Jérôme Ghez.
02:00:17 8h30, merci d'être avec nous.
02:00:20 Écoutez bien, soumettez-vous à Allah, ou encore, la France est déjà Allah.
02:00:26 C'est ce qu'on a pu lire dans un cimetière en Dordogne.
02:00:29 58 tombes recouvertes par ces messages à caractère islamiste,
02:00:34 messages scandaleux.
02:00:36 On vous en parle dans le journal et on vous montre les images.
02:00:38 Des scènes de guerre à Rennes avec des tirs d'armes automatiques pendant une heure.
02:00:44 Ça s'est passé ce week-end.
02:00:46 On vous montre également les images.
02:00:47 Et bien, je vous pose cette question ce matin.
02:00:49 Des CRS sont envoyées sur place pour sécuriser les lieux.
02:00:52 Est-ce que c'est suffisant ?
02:00:53 Vous avez flashé le QR code, vous avez enregistré vos vidéos.
02:00:55 On va vous entendre dans un instant.
02:00:57 Et vous écoutez.
02:00:58 L'accord bilatéral entre Kiev et Paris arrive à l'Assemblée nationale.
02:01:02 Une manière pour Emmanuel Macron d'obliger les oppositions à se positionner sur la question de l'aide à l'Ukraine.
02:01:07 Le Rassemblement national, par la voix de son président, Jordan Bardella, a dit ce matin qu'il s'abstiendrait.
02:01:13 Gautier Lebret avec nous.
02:01:14 A tout de suite, Gautier.
02:01:15 La sœur de Xavier Dupond-Ligonnès assure que son frère est vivant, assure que son frère est innocent.
02:01:21 Elle le dit dans un livre.
02:01:22 Cette affaire passionne la France.
02:01:24 Cette affaire vous passionne.
02:01:26 Elle nous passionne également.
02:01:28 Noémie Schultz avec nous, qui connaît parfaitement l'histoire Dupond-Ligonnès.
02:01:34 Ces actes, actes anti-chrétiens, en Dordogne, 58 stèles d'un cimetière, ont été recouvertes par des tags à caractère islamiste.
02:01:45 On peut lire entre autres, "Soumettez-vous à Allah" ou encore "La France est déjà Allah".
02:01:49 Un phénomène qui prend de l'ampleur.
02:01:51 On vous parlait sur CNews dans la matinale de ces nombreux calvaires tagués le mois dernier.
02:01:56 Les habitants sont révoltés et on les comprend.
02:01:58 Anthony Pitaro et Adrien Spiteri.
02:02:00 58 tombes de ce cimetière de Dordogne, profanées par des tags islamistes.
02:02:07 Des inscriptions appelant à se soumettre à Allah ou encore le mot "Gouhir" inscrit sur cette tombe,
02:02:12 qui désigne une personne blanche, occidentale et non musulmane.
02:02:16 Dans ce village de 240 habitants, c'est le choc.
02:02:19 Alexandre Cayet de l'association SOS Calvaire s'est directement rendu sur place.
02:02:24 Les gens venaient voir les tombes de leurs aïeux, de leurs anciens,
02:02:27 qui étaient a priori voués au repos éternel et finalement qui se sont dérangés.
02:02:31 En fait, ce qui est important, c'est le symbole.
02:02:35 Là, on parle du monument aux morts, des gens qui se sont battus pour que la France soit libre,
02:02:40 pour que la France reste la France.
02:02:42 Les gens sont vraiment outrés, choqués, traumatisés certains.
02:02:46 Donc, notre rôle, c'est vraiment d'apporter de l'espoir là-dedans
02:02:49 et de dire que les monuments qui ont été dégradés vont être restaurés.
02:02:53 À 300 mètres du cimetière, les portes de cette église ont également été taguées
02:02:58 avec l'inscription "Ramadan Moubarak".
02:03:00 La préfecture de la Dordogne a immédiatement réagi.
02:03:04 Le préfet condamne fermement le nouvel acte de vandalisme commis au cimetière de Clermont-d'Exideuil.
02:03:09 Une enquête de gendarmerie se poursuit sous l'autorité du parquet de Perigueux,
02:03:13 qui a ouvert une enquête pour dégradations aggravées.
02:03:16 Le mois dernier, 5 calvaires avaient été tagués à quelques kilomètres du cimetière.
02:03:21 L'accord bilatéral de sécurité signé entre la France et l'Ukraine arrive aujourd'hui à l'Assemblée nationale,
02:03:29 avant le Sénat demain.
02:03:30 C'est un accord signé en février dernier qui prévoit, entre autres,
02:03:34 jusqu'à 3 milliards d'euros d'aides militaires supplémentaires à Kiev cette année.
02:03:38 Gauthier Lebret, Information, Jordan Bardella annonce ce matin
02:03:41 que l'ERN ne va pas voter le texte, il va s'abstenir.
02:03:44 Ce débat, c'est aussi un piège tendu au Rassemblement national et à la France insoumise
02:03:49 par le gouvernement pour qu'il sorte de l'ambiguïté.
02:03:53 Ce matin, Sébastien Lecornu, le ministre des Armées,
02:03:55 dit que l'ERN et les Insoumis doivent cesser leur double jeu.
02:03:58 Ils sont accusés d'être, disons-le, pro-russes par le gouvernement, par Emmanuel Macron.
02:04:02 Lui-même, depuis plusieurs jours, Emmanuel Macron qui veut que le sujet de l'Ukraine
02:04:06 soit le sujet numéro 1 de ses européennes.
02:04:09 Et on a vu les accusations qu'a portées Valérie Hayé lors de son meeting
02:04:13 la tête de l'East Renaissance contre le Rassemblement national.
02:04:15 Elle a dit "ce sont des traîtres, en fait ils sont à la solde de Vladimir Poutine".
02:04:19 Alors, pour éviter ce piège, l'ERN fait le choix de s'abstenir,
02:04:23 quitte à être incohérent, puisque le Rassemblement national
02:04:26 s'est opposé à la livraison d'armes à l'Ukraine.
02:04:29 Et là, il est question de quoi ? Il est question de livrer des armes,
02:04:32 du matériel à hauteur de 3 milliards d'euros.
02:04:35 Pourtant, il y a quelques mois, Marine Le Pen jugeait irresponsable
02:04:39 le fait d'aller livrer des armes à l'Ukraine.
02:04:42 Donc, l'ERN préfère être incohérent avec lui-même pour ne pas tomber
02:04:45 dans le piège tendu par Emmanuel Macron, ne pas donner un nouvel argument
02:04:49 à la majorité pour se faire attaquer et pour être qualifié des "troupes"
02:04:53 de Vladimir Poutine en France, c'était les mots de Gabriel Attal,
02:04:56 malgré, effectivement, cette ancienne déclaration de Marine Le Pen
02:04:59 sur la livraison des armes aux Ukrainiens.
02:05:01 Débat à l'Assemblée aujourd'hui à partir de ?
02:05:03 À partir de 16h30 et ça va passer, disons-le,
02:05:05 puisqu'on l'a appris ce matin avec Jérôme Gage,
02:05:08 les socialistes vont voter pour, les républicains vont voter pour
02:05:10 et évidemment, la majorité Renaissance fera de même,
02:05:13 donc ça passera pour le gouvernement.
02:05:14 Merci Gauthier.
02:05:15 Des soignants réfléchissent à la manière idéale de s'opposer
02:05:19 au projet de loi Macron sur la fin de vie.
02:05:21 Tiens, Arnaud Chiche, par exemple, fondateur du collectif Santé en danger,
02:05:25 il s'indigne. Et l'aide à vivre, on parle de l'aide à mourir,
02:05:28 et l'aide à vivre, s'interroge-t-il dans le Figaro, il l'annonce quand ?
02:05:31 Emmanuel Macron l'annonce quand ?
02:05:33 Millions de Français sans médecin.
02:05:35 Quant à la présidente de la Société française d'accompagnement et de soins palliatifs,
02:05:39 Claire Fourcade, elle dénonce, dans le Figaro également,
02:05:42 elle dénonce de fait l'hypocrisie du projet.
02:05:44 Elle dit que le texte prévoit d'autoriser l'euthanasie comme le suicide assisté,
02:05:48 sans employer ces termes.
02:05:50 Elle ajoute que si Emmanuel Macron ne veut pas utiliser les mots
02:05:53 euthanasie et suicide assisté, c'est bien parce que ces gestes médicaux
02:05:57 sont difficiles, peut-être trop difficiles, ajoute-t-elle,
02:06:00 pour être assumés politiquement.
02:06:03 13 ans après la disparition de Xavier Dupont de Ligonnès,
02:06:06 sa sœur ne croit toujours pas en la culpabilité de son frère.
02:06:10 Sa sœur dit que son frère est vivant, petit 1, innocent, petit 2.
02:06:14 Xavier, mon frère, présumé innocent, c'est le titre de son livre.
02:06:17 Christine Dupont de Ligonnès raconte sa théorie, qui, il faut le dire,
02:06:21 ne repose sur rien.
02:06:23 Son avocat était d'ailleurs l'invité de Laurence Ferrari,
02:06:25 hier soir, sur CNews, dans Punchline.
02:06:28 Noémie Schultz avec nous.
02:06:30 Christine Dupont de Ligonnès prend la parole.
02:06:32 Qu'est-ce qu'elle dit exactement ?
02:06:34 Elle fait part de son sentiment.
02:06:36 Ce sentiment, c'est que son frère est toujours vivant,
02:06:39 mais également sa belle-sœur, Agnès, et les 4 enfants du couple,
02:06:43 dont les corps ont pourtant été retrouvés, on le rappelle,
02:06:46 sous la terrasse de la maison familiale.
02:06:49 C'était à Nantes, en 2011.
02:06:51 Les autopsies ont bien établi qu'il s'agissait de la mère de famille,
02:06:54 des 4 enfants tués par balle, enroulés dans des draps,
02:06:57 recouverts de chauve-vivre.
02:06:59 Selon le légiste, ils ont reçu, chacun, 2 balles,
02:07:01 au minimum 2 balles, en pleine tête.
02:07:04 Mais Christine Dupont de Ligonnès et son mari
02:07:06 ne croient pas à cette version des faits.
02:07:08 Écoutez ce que disait leur avocat, hier soir, dans Punchline.
02:07:11 J'ai un correspondant avocat à Nantes, qui a consulté les photos,
02:07:16 et qui m'a dit, parce que c'était essentiel,
02:07:18 qui m'a dit qu'aucun des 5 cadavres n'était identifiable.
02:07:21 Et ça, et ça.
02:07:23 Je suis désolé, mais la façon dont...
02:07:25 - Et puis la chauve-vivre déversée sur eux.
02:07:27 - La chauve-vivre, elle a été retrouvée au-dessus des emballages,
02:07:30 certainement pour l'odeur, mais elle n'était pas forcément à l'intérieur.
02:07:33 Donc la chauve-vivre n'a pas pu faire autant de dégâts, me semble-t-il.
02:07:36 Et sauf que ça, ça vient mettre de l'eau au moulin de la thèse de Christine.
02:07:39 Pourquoi ils sont tous les 5 non identifiables ?
02:07:42 - Sophie n'a pas le doute.
02:07:44 - Alors si Christine Dupont de Ligonnès et son mari doutent de cette version,
02:07:48 c'est parce que, comme d'autres proches de Xavier Dupont de Ligonnès,
02:07:51 ils ont reçu, quelques jours avant d'apprendre que les corps avaient été retrouvés,
02:07:56 ils ont reçu une lettre expliquant le départ soudain de toute la famille pour les Etats-Unis.
02:08:00 Xavier Dupont de Ligonnès expliquait qu'après avoir travaillé en secret
02:08:04 pour l'agence américaine de lutte contre les stupéfiants,
02:08:08 il avait dû être exfiltré avec l'ensemble de sa famille vers les Etats-Unis,
02:08:11 où il allait bénéficier d'un programme de protection des témoins,
02:08:14 et donc il ne serait pas joignable,
02:08:16 il ne pourrait pas contacter ses proches pendant de nombreuses années.
02:08:19 C'est donc une thèse du complot que défend Christine Dupont de Ligonnès,
02:08:23 qui est par ailleurs connue pour avoir présidé un groupe de prières fondé par sa mère
02:08:27 et connu et parfois accusé de dérive sectaire.
02:08:31 Elle estime que toutes les autorités ont menti,
02:08:34 le procureur de la République de Nantes, les policiers,
02:08:37 des autorités qui ont affirmé que les corps retrouvés
02:08:40 étaient bien ceux d'Agnès Dupont de Ligonnès et de ses enfants.
02:08:44 - Xavier Dupont de Ligonnès, qu'est-ce qu'on sait de ce qu'il a fait avant de disparaître,
02:08:48 juste avant de disparaître ?
02:08:50 - Vous savez, il y a effectivement un délai,
02:08:52 la mort est évaluée, estimée à peu près au 4-5 avril 2011.
02:08:57 On sait que la nuit du 12 au 13 avril,
02:09:00 donc plusieurs jours après avoir assassiné toute sa famille,
02:09:03 Xavier Dupont de Ligonnès dîne et dort dans une auberge du Vaucluse.
02:09:06 Il est seul, à ce moment-là, les corps de ses proches n'ont pas encore été retrouvés.
02:09:10 Le 14 avril, il va retirer de l'argent à un distributeur,
02:09:13 et puis le 15 avril, il passe la nuit dans un hôtel Formule 1 de Rockbrune-sur-Argence.
02:09:19 Il est vu en train de quitter l'hôtel à pied, il abandonne sa voiture,
02:09:22 il a un sac à dos avec lui et on ne le reverra plus jamais.
02:09:26 L'enquête qui a également permis d'établir qu'en mars 2011,
02:09:29 un mois donc avant les faits, il avait acheté un silencieux,
02:09:32 des cartouches de carabine, des sacs poubelles de très grande taille,
02:09:35 ainsi que des dalles plastiques adhésives.
02:09:38 Un mandat d'arrêt international a été émis en mai 2011
02:09:41 et il est toujours aujourd'hui recherché.
02:09:43 Merci beaucoup Noémie, voilà,
02:09:46 Xavier Dupont de Ligonnès, vivant et innocent selon sa sœur.
02:09:50 C'est un des plus grands mystères de la police judiciaire,
02:09:56 des enquêtes en France, on ne sait pas ce qu'est devenu.
02:09:59 Xavier Dupont de Ligonnès, merci beaucoup Noémie.
02:10:01 Scène de guerre en plein Rennes,
02:10:04 le week-end dernier, une fusillade a éclaté pendant près d'une heure
02:10:08 entre trafiquants de drogue dans le but de prendre le contrôle d'un point de deal.
02:10:11 Et cette question que je vous pose ce matin,
02:10:13 est-ce qu'on en fait assez pour lutter contre le trafic de drogue ?
02:10:16 Des CRS sont envoyés sur place, est-ce que ce n'est pas un sparadrap
02:10:19 sur une jambe de bois où vous avez flashé le QR code ?
02:10:22 Voici vos réponses.
02:10:24 Bien sûr qu'il faut les envoyer, mais pourquoi pas aller plus loin
02:10:27 s'ils n'arrivent pas à éradiquer ces vidéos ?
02:10:30 Ce n'est pas normal qu'on se retrouve à un coup de Kalashnikov
02:10:32 avec des trafics de drogue dans notre pays
02:10:35 où ces gens ne sont ni inquiets, ni sanctionnés,
02:10:38 où la justice est carrément absente de tout ce problème
02:10:43 qui gangrène le pays et les habitants.
02:10:46 Donc oui, il faut être beaucoup plus ferme et bien sûr s'attaquer à la source.
02:10:50 Les CRS envoyées c'est une bonne solution, mais elle est beaucoup trop temporaire.
02:10:53 Quelle solution pérenne une fois partie
02:10:55 pouvons-nous proposer à ces habitants pour qu'ils soient tranquilles ?
02:10:58 Quel programme pouvons-nous proposer aux jeunes
02:11:01 pour ne pas avoir envie de grimper les échelons de leur coup de banditisme ?
02:11:04 Il faut une politique sur le long terme et pas à court terme comme là.
02:11:08 Je viens de voir ces images qui sont désolantes pour notre France.
02:11:12 Moi je m'adresse à monsieur Darmanin.
02:11:15 Qu'attend-il pour sortir les blindés et l'armée
02:11:19 autour de ses résidences puisqu'il a su le faire pour les paysans ?
02:11:24 C'est une honte pour notre pays.
02:11:27 Il y a des gens qui veulent vivre tranquilles.
02:11:29 Bien évidemment que l'envoi de la CRS 8
02:11:33 est un cotter sur une jambe de bois.
02:11:35 De toute façon, tant que la CRS 8 n'aura pas le droit de les arrêter,
02:11:39 tant qu'on aura une justice lacticiste,
02:11:41 tant qu'on aura des prisons où c'est mieux que dans un village de vacances,
02:11:45 comment voulez-vous que les délinquants s'arrêtent ?
02:11:48 De toute façon, vous en arrêtez un, il y en a dix qui reviennent.
02:11:51 Voilà, tous les matins vous avez la parole.
02:11:53 Dans la matinale de CNews, c'est la question que je vous posais ce matin.
02:11:58 On écoute vos réponses, on vous écoute, vous avez la parole.
02:12:02 Profitez-en et prenez-la si vous le souhaitez, bien sûr.
02:12:05 On va parler audition.
02:12:07 Oui, comment ?
02:12:09 Oui, ça fait que ça.
02:12:12 La blague classique.
02:12:14 On en parle tout de suite, audition, voilà.
02:12:16 Détendez-vous devant votre programme avec Stressless,
02:12:19 des fauteuils, des canapés et des chaises,
02:12:22 au design norvégien et au confort unique.
02:12:25 C'est vrai qu'on est nombreux à ne pas entendre très très bien.
02:12:28 Surtout moi.
02:12:29 Surtout vous, surtout vous.
02:12:31 C'est la journée de l'audition.
02:12:34 L'association JNA, Journée Nationale de l'Audition,
02:12:37 propose jusqu'au 15 mars une opération gratuite de dépistage auditif.
02:12:42 Et vous nous dites, docteur Millot,
02:12:44 en quoi c'est important, notamment pour prévenir les acouphènes.
02:12:47 Oui, c'est important parce qu'en fait,
02:12:49 80% des acouphènes viennent d'une baisse de l'audition.
02:12:54 Cette baisse de l'audition, elle peut être liée à l'âge,
02:12:57 à ce qu'on appelle la presby-acousie.
02:12:59 La presby-acousie est à l'oreille, ce que la presbycie est à l'œil.
02:13:03 C'est une baisse de l'audition qui est liée à l'âge.
02:13:06 Ou alors, elle peut être liée, cette baisse de l'audition,
02:13:09 ces acouphènes, pardon, peuvent être liées à des traumatismes sonores puissants
02:13:14 ou alors sur de longues durées.
02:13:17 J'en profite pour rappeler quand même qu'il y a 14% des enfants de moins de 10 ans
02:13:24 qui ont consulté déjà pour des acouphènes.
02:13:28 À force d'avoir les casques dans les oreilles,
02:13:30 de regarder les dessins animés trop longtemps, trop fort,
02:13:32 avoir un son trop élevé.
02:13:34 14% des moins de 10 ans, vous imaginez ?
02:13:36 Donc on va vraiment vers des générations qui souffriront d'acouphènes.
02:13:41 D'où l'importance de cette journée nationale de l'audition et de ce dépistage.
02:13:45 Alors on va rappeler quand même ce que sont les acouphènes.
02:13:48 Je vais vous en faire entendre quelques-uns.
02:13:50 Ça peut prendre divers...
02:13:53 On peut avoir des sons différents.
02:13:55 On peut avoir des sifflements.
02:13:57 On pense à ça quand on pense à l'acouphène.
02:13:59 Mais ça peut être des sifflements, des grésillements,
02:14:02 des bourdonnements, des tintements.
02:14:03 Ça peut être plein de choses différentes.
02:14:06 Et ça peut être simplement dans une oreille,
02:14:08 ça peut être dans les deux oreilles,
02:14:10 ça peut être intermittent,
02:14:12 mais ça peut être permanent.
02:14:14 Donc vous imaginez, quand c'est permanent,
02:14:16 à quel point ça peut être horrible.
02:14:19 On a tout de même deux personnes sur trois qui souffrent d'acouphènes
02:14:23 qui sont dépressives.
02:14:25 Et on le comprend. C'est un enfer.
02:14:28 Alors ça vient d'où ?
02:14:30 En fait, les causes, on ne les connaît pas exactement.
02:14:33 On pense que la majeure partie des acouphènes
02:14:36 viennent d'une baisse de l'audition.
02:14:38 Parce que je le rappelle, on entend avec nos oreilles,
02:14:42 comme on va le voir sur ce schéma,
02:14:44 mais on comprend avec notre cerveau.
02:14:47 Donc ce sont deux choses différentes.
02:14:49 Et vous voyez là, le son représenté en blanc,
02:14:52 il passe par le conduit auditif externe, le tympan,
02:14:55 les trois osselets, puis après le labyrinthe.
02:14:58 Mais après, il y a le nerf auditif qui va au cerveau.
02:15:01 Et c'est là que tout se passe.
02:15:03 Or, le cerveau, quand il y a une baisse de l'audition,
02:15:06 quand il a du mal à entendre, qu'est-ce qu'il va faire ?
02:15:09 Il va réagir, j'exagère un peu, mais en montant le son.
02:15:12 J'allais faire comme ça, mais en montant le son.
02:15:15 Et en fait, c'est en montant le son pour mieux entendre,
02:15:18 pour mieux s'habituer à cette baisse de l'audition,
02:15:20 que ça va bugger et ça va créer une hallucination auditive.
02:15:25 Et ce bruit-là, en fait, il est généré par notre cerveau,
02:15:29 qui va lutter contre la perte de l'audition.
02:15:32 Et en luttant contre cette perte, finalement,
02:15:34 il va créer un autre bruit qui est généré par notre cerveau.
02:15:38 Voilà ce que sont les acouphènes.
02:15:40 Donc, je vous le disais, c'est soit lié à l'âge,
02:15:43 soit lié à l'exposition.
02:15:45 - Un choc s'adore.
02:15:46 - Mais ça peut être dans les métiers, les militaires,
02:15:49 ça peut être quand vous travaillez...
02:15:51 - Les gens qui font de la radio souvent,
02:15:53 parce qu'on a tout le temps le casque
02:15:55 et quand on est à la radio, on met à fond.
02:15:58 - Les ingénieurs du son, les artistes.
02:16:00 - Les DJ.
02:16:01 - Oh, j'ai perdu mon bouton.
02:16:02 Et ça peut être aussi dans les loisirs,
02:16:08 la chasse, les concerts, les motos.
02:16:11 Donc, il faut vraiment être très prudent
02:16:14 parce que les cellules ciliées contre les cellules de l'oreille interne,
02:16:17 contrairement à beaucoup d'autres cellules,
02:16:20 elles ne peuvent pas se régénérer.
02:16:22 Donc, quand c'est foutu, c'est foutu.
02:16:24 Et c'est ça qui est important,
02:16:25 c'est de bien comprendre qu'il nous faut absolument...
02:16:27 - Donc, on appelle son ORL ?
02:16:28 - Alors là, c'est le bond de dépistage.
02:16:30 Aujourd'hui, vous allez sur l'association JNA,
02:16:34 Journée Nationale de l'Audition,
02:16:36 vous verrez, il y a un bond de dépistage gratuit,
02:16:38 c'est jusqu'au 15 mars.
02:16:40 Attention, ce n'est pas pour faire un diagnostic,
02:16:42 c'est vraiment du débrouillage pour vous dire
02:16:44 si vous êtes à risque de faire ou pas
02:16:46 ou si vous avez un problème de baisse de l'audition.
02:16:49 Voilà, et c'est jusqu'au 15 mars.
02:16:51 J'espère que je vais retrouver mon bouton, c'est passionnant.
02:16:54 - Merci, Brigitte.
02:16:56 - Détendez-vous, confortablement installé.
02:17:00 C'était votre programme, avec les fauteuils et canapés stressless.
02:17:05 - 9h moins 10, on se retrouve demain matin, 5h55,
02:17:08 avec toute l'équipe.
02:17:10 Merci de votre fidélité, vous êtes de plus en plus nombreux
02:17:12 à vous réveiller avec la matinale de CNews.
02:17:14 Un grand merci.
02:17:16 Dans un instant, c'est l'heure des pros avec Pascal Praud,
02:17:18 bien sûr, et tous ses invités.
02:17:20 Belle journée à vous sur CNews, à demain.
02:17:22 ♪ ♪ ♪