• il y a 7 mois
Emmanuel Macron s'est déplacé dans la cité de la Castellane à Marseille à l'occasion du lancement d'une opération "place nette XXL" contre le trafic de drogue. Un dispositif "sans précédent" selon le chef de l'État, qui devrait durer plusieurs semaines en France. Lundi, 900 policiers, gendarmes et douaniers ont été déployés dans la cité phocéenne, donnant lieu à l'interpellation de 82 personnes, la saisie de deux armes, 350.000 euros en liquide ou en avoirs, 8,2 kg de cannabis et 339 grammes de cocaïne

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Transcription
00:00 Je suis content de voir que les magistrats sur cette question-là avancent en disant qu'en effet depuis la prison,
00:05 certains arrivent à diriger les réseaux. Ça n'est pas possible.
00:08 Et donc oui, il faut un régime carcéral d'isolement.
00:11 Ils ne peuvent plus diriger depuis la prison comme certains dirigent depuis l'extérieur.
00:16 Vous avez vu ce qui s'est passé il y a quelques jours avec l'arrestation d'un des grands chefs mafieux qui était au Maroc.
00:22 C'est par la coopération avec le Maroc que ça s'est fait.
00:24 On envoie aujourd'hui des magistrats au Moyen-Orient pour qu'ils puissent y avoir des correspondances,
00:28 pour que de Dubaï, du Qatar ou d'ailleurs, ils ne puissent pas y avoir de chefs mafieux qui donnent des ordres.
00:34 Pareil pour l'Algérie, pareil pour l'Espagne.
00:36 On sait très bien que couper les tentacules de la puèvre, ça ne servira à rien.
00:40 Mais il faut lui couper la tête.
00:42 Et donc c'est pour ça qu'il faut mener des opérations comme celles qui sont menées aujourd'hui.
00:47 Je veux dire quelque chose d'autre.
00:48 Ce n'est pas aujourd'hui quelques petits dealers qui ont été arrêtés.
00:52 Dans cette centaine d'arrestations, il y a des chefs qui ont été arrêtés.
00:55 Il y a des gens qui dirigent certains réseaux qui ont été arrêtés.
00:59 Qui sont au moment où je vous parle, dans les cabinets des juges d'instruction.
01:03 Qui sont au moment où je vous parle, dans une situation où ils vont être jugés et probablement incarcérés.
01:07 Et c'est comme ça qu'il faut faire.
01:09 Parce que le travail de la magistrature et de la police s'est mené en coordination.
01:14 Et donc on est bien loin de se lamenter.
01:16 Mais justement, il faut agir. Oui.
01:18 – Vous êtes le maire de Narcoville ?
01:22 – Mais vous voyez bien que cette expression ne veut rien dire.
01:25 – Bah si, au contraire, elle est parlante.
01:27 Quand on parle avec des riverains, avec des chefs d'entreprise.
01:29 – C'est ne rien comprendre à Marseille.
01:31 – Mais non. Pourquoi ne rien comprendre à Marseille ?
01:34 – Vous me posez une question, je vous réponds.
01:36 Je vous réponds.
01:38 En effet, la situation n'a que trop duré.
01:41 Il y a eu 50 morts l'année dernière, 50 assassinats.
01:44 Et je crois que Sébastien Delogue a raison de dire et de répéter
01:47 qu'on ne peut plus parler de règlement de compte.
01:49 Ce sont des assassinats.
01:50 Il y a des victimes collatérales.
01:52 Ça existe.
01:53 Il y a aujourd'hui un business du narcotrafic dans cette ville
01:57 qu'il faut arrêter.
01:58 Comme il y en a de partout en France.
02:00 Regardez ce qui est en train de se passer.
02:01 Donc l'histoire de Narcoville,
02:03 quand on voit ce qu'on est capable de faire,
02:04 quand on voit ce qu'on peut faire de cette ville,
02:06 je ne veux pas que simplement sur vos plateaux,
02:08 vous accrochiez ce qualificatif à la ville.
02:11 Et c'est pour ça qu'on fait ça en fait aujourd'hui.
02:13 – D'accord.
02:13 – C'est parce qu'on montre que justement, on ne baisse pas les bras.
02:17 – Vous avez de la chance, M. Payan ?
02:18 – J'ai de la chance, j'ai beaucoup de travail d'abord.
02:19 – Vous avez de la chance parce qu'il y a un président de la République qui aime Marseille.
02:23 13ème visite d'Emmanuel Macron à Marseille.
02:26 – Je ne sais pas si c'est M. Truchot qui me parle.
02:28 – Vous avez de la chance d'avoir un président qui aime Marseille.
02:30 – M. Truchot, parce que je me bats, vous savez,
02:33 quand je suis allé le voir la première fois, on m'a dit
02:35 "mais qu'est-ce que tu fais, ça n'a aucun intérêt".
02:37 Je vous rappelle qu'avant que je sois maire, il était venu une fois à Marseille.
02:39 Pourquoi tu vas le voir, ça ne sert à rien.
02:41 Preuve en est que quand on est capable d'expliquer ce qui se passe,
02:45 quand on dit la vérité,
02:46 parce que je ne voulais pas me cacher derrière mon petit doigt en disant
02:49 "à Marseille tout va bien, il y a le soleil, il y a des difficultés, elles existent".
02:53 On prend le taureau par les cornes et on agit.
02:55 Parce que c'est comme ça qu'il faut faire et c'est comme ça que je veux avancer.
02:58 Si le président de la République me tend la main, je la lui tend.
03:01 Parce que ce qui m'intéresse c'est les Marseillais.

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