Yves Carra, porte-parole de Mobilité Club France
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00:00 Yves Carrat, bonjour. Vous êtes porte-parole de Mobilité Club France, vous êtes un peu Monsieur Conseil Auto, ça tombe bien parce qu'on va avoir besoin de conseil.
00:07 - Auto et mobilité, soyons larges.
00:09 - Auto et mobilité. On parle de nids de poules, certains parlent carrément de nids d'autruches, Romain parlait de cratères tellement ils sont gros, ces trous dans la chaussée, c'est une impression ou la situation se dégrade dangereusement ?
00:20 - Les deux, les deux en fait. C'est pas qu'une impression et ça se dégrade parce que de toute façon quand il y a un trou dans la chaussée...
00:27 Alors c'est très intéressant, moi je vais à des réunions d'ingénieurs pour l'enrober, on parle d'enrober, le goudron noir, c'est très technique, il y a plusieurs couches, donc si on l'entretient pas, ça se dégrade à une vitesse grand V et c'est ce qui se passe actuellement.
00:41 Alors je dirais généralement dans toutes les routes qui sont d'ailleurs sous la responsabilité des municipalités ou alors des communes ou régions et à Paris en particulier avec les pavés c'est très compliqué à entretenir. Mais c'est dangereux, oui c'est dangereux bien sûr.
00:54 - Et il y a une urgence ?
00:55 - Oui il y a une urgence, il y a une urgence pour plusieurs raisons. D'abord pour des raisons de sécurité, moi aussi je circule en scooter et effectivement on est obligé de se la lommer pour éviter les trous parce que ça peut être dangereux et je parle même pas des vélos.
01:05 Et puis il y a une étude, il y a quelques années, une étude espagnole qui a été faite où on faisait rouler une voiture sur une route parfaitement lisse, un marbre, une route un petit peu dégradée et une route très dégradée.
01:15 Et il y avait en plus du bruit bien évidemment parce qu'il y a une pollution sonore, une surconsommation de près de 10% sur la route très dégradée par rapport à la route très lisse.
01:23 Donc il y a un vrai enjeu de sécurité et puis de pollution aussi.
01:26 - Alors justement, la sécurité, parlons-en parce que quand on dit que c'est dangereux, Tania qui nous appelle au 01-42-30-10-10 peut en témoigner, elle a été victime d'un accident à cause de ses nipples.
01:37 - Elle est de Melun, Tania, elle a vécu vraiment une mauvaise expérience. Bonjour Tania.
01:41 - Bonjour.
01:42 - Vous avez eu un accident il y a quelques années à cause d'un nipple et vous êtes retrouvée dans un fauteuil roulant ?
01:49 - Oui, oui, oui, oui, oui, oui. Ça remonte à un peu plus de trois ans. Alors je vais dire les lieux, il n'y a pas de souci, on en a parlé dans les journaux.
01:56 J'habite Melun qui est une très chère bande-ville. Mais enfin il y a plein de trous, c'est un gruyère actuellement Melun parce qu'en plus il y a des travaux.
02:03 Donc il y a plein de trous qui ne sont pas bouchés. Vous venez à Melun actuellement, vous allez voir, ça va être très agréable pour les voitures et autres.
02:10 Et donc il y a un peu plus de trois ans j'allais dans un magasin paramédical pour d'autres soucis de santé que j'avais.
02:18 Et j'ai un voisin qui m'a dé... Je n'ai pas de voiture donc j'attendais le bus. Un voisin m'a déposé gentiment devant cette boutique, Place Pralin.
02:26 Et il y avait des voitures bien stationnées, il n'y a aucun souci là-dessus. Je suis passée entre deux voitures pour monter sur le trottoir
02:33 et je n'ai pas vu que sur le parade de ce trottoir il y avait un trou carrément pas beau quoi. J'ai mis le pied dedans et je suis tombée.
02:41 Donc j'ai eu une fracture dans la malle aule interne. Donc je suis restée plusieurs mois hospitalisée.
02:46 Mais le souci surtout sur cette chose qui ne m'a pas fait sourire, c'est que j'avais porté plainte contre la ville.
02:54 Donc je suis arrivée en cours d'appel et il m'a été reproché, et donc j'ai donné des sous à la ville, je vais vous dire après.
03:01 Il m'a été reproché que si j'avais pris le passage protégé qui était à moins de 150 mètres, il n'y avait pas de trou, je ne serais pas tombée.
03:09 Alors surtout, et puis les trous, il est reconnu que vous pouvez faire une fracture, j'ai tous les documents, je peux prouver ce que je dis.
03:16 Le trou faisait plus de 5 cm, heureusement, parce que jusqu'à 5 cm il y a des assurances de certaines villes qui ne tiennent pas compte qu'on peut faire une fracture.
03:26 Moi il faisait 7,5 cm, il avait te mesuré, mon fils était venu, il avait fait des photos tout de suite, heureusement.
03:32 Mais enfin j'ai quand même payé 1000 euros à la ville de Melun pour leurs frais d'avocat, puisque j'ai perdu ma procédure. Voilà.
03:40 - Merci Tania.
03:42 - Je peux prouver, il n'y a aucun problème.
03:44 - On vous croit Tania, il n'y a aucun problème et on l'entend à votre voix que cette expérience vous a marqué ce matin,
03:50 juste en descendant d'une voiture et en voulant monter un trottoir.
03:54 On continue à en parler avec vous, comme Tania, vous avez vécu une mauvaise expérience, ou alors vous êtes agacé par ces nids de poules.
03:59 01, 42, 30, 10, 10, 5.
04:01 - Je voulais rebondir sur ce que dit Tania Ifkar avec vous, sur les recours possibles effectivement,
04:06 quand on est soit piéton comme Tania, automobiliste, ou en deux roues, qu'on se prend un nid de poules et qu'on a un accident à cause de ce nid de poules.
04:16 Qu'est-ce qu'on peut faire ? Est-ce qu'il faut se retourner comme l'a fait Tania contre la mairie ? Est-ce qu'il faut attaquer en justice ?
04:21 - Alors là, pour entrer dans le trait juridique, je laisserai le service juridique de Mobilité Club France le faire,
04:27 mais ce qu'il y a de certain, c'est que, et c'est valable pour les ralentisseurs aussi,
04:30 quand vous abimez votre voiture sur les ralentisseurs qui ne sont pas aux normes,
04:33 vous pouvez effectivement entamer une procédure contre la ville, qui est chargée de mettre ses ralentisseurs aux normes,
04:38 ou alors la chaussée en bon état. Oui, alors après, rentrer dans le détail des procédures,
04:43 effectivement, elle n'était pas exactement sur le passage piéton, c'est compliqué.
04:47 - Mais vous encouragez les usagers de la route à se retourner contre les communes, contre la région, contre l'État, selon qui s'occupe, enfin selon la route,
04:56 parce que c'est un petit peu compliqué aussi. Mais est-ce que vous encouragez ces actions en justice, ou c'est une perte de temps, une perte d'argent ?
05:01 - Alors, quand on est tout seul en justice, c'est compliqué et ça coûte cher.
05:04 Quand on est membre de Mobilité Club France, notre service juridique s'en occupe, et c'est très bien fait, et c'est fait dans les normes,
05:09 et on a plus de chances de gagner. - Donc on peut vous solliciter ?
05:12 - Oui, tout à fait. Alors si on est membre, si on n'est pas membre, c'est compliqué, mais on est une association,
05:16 voilà, vous pouvez devenir membre de Mobilité Club France, et s'il y a un recours qui peut être fait, qui est efficace,
05:21 et qui a de grandes chances d'aboutir, croyez-moi, on a un service très compétent.
05:24 - Merci. Yves Caron continue de réagir au 01 42 30 10 10.
05:28 - Une action groupée, mais parfois on se retrouve tout seul face à nos problèmes.
05:31 C'est le cas à Épinay-sur-Seine de Johan, qui est avec nous. Johan, bonjour.
05:34 - Bonjour. - Vous, vous aviez votre voiture, vous êtes pris un id-pool, direction le garage ?
05:39 - C'est ça. En gros, je suis sorti pour réparer mon pare-brise, je sors du garage, et je sors sur un id-pool, j'ai plié ma jambe.
05:47 - Ah ouais. - Comme je disais, moi, par exemple, aujourd'hui, j'avais un événement en Danloise, là je suis dans l'Oise actuellement,
05:54 je suis arrivé à 7h30 alors que j'aurais pu arriver à 11h, que le parc est ouvert à 11h, donc j'avais le temps,
05:59 et ce matin, du coup j'ai dû appeler les collègues qui travaillent sur le parc pour pouvoir venir, parce que sinon, pas de voiture pour venir, machin,
06:06 enfin vraiment, ça devient un enfer. On fait des travaux pour les Jeux Olympiques, je veux bien, mais on investit massivement dans ces trucs-là,
06:12 mais la route en fait partie, ma femme quand elle prend les transports, elle se nique le dos, enfin c'est vraiment un enfer, en fait.
06:17 Et Paris, le problème, c'est que sortant avec la Ville de Paris, à chaque fois, on a des réponses qui nous disent
06:22 « oui, ça va être fait, oui, ça va être fait », mais c'est jamais fait, c'est bon, vous dormez.
06:26 - Et pourtant, il y en a des travaux dans Paris, on ne peut pas dire qu'il n'y en a pas des travaux dans Paris.
06:29 - Alors c'est quoi le problème ? Pourquoi on ne refait pas ses nids de poule correctement et pourquoi ça revient chaque année ?
06:34 - Écoutez, on a plus d'un million cent mille kilomètres de routes en France, alors là j'étale un petit peu la réflexion,
06:41 on a 20% de toutes les routes européennes, vous vous rendez compte, 27 pays européens, on a 20% des routes.
06:46 C'est un patrimoine à entretenir, et ça, il ne faut pas l'oublier. - Ça coûte cher.
06:50 - Il y a une sorte de bashing anti-voiture, mais il y a un vrai patrimoine.
06:53 Ça coûte cher, mais ça coûte beaucoup plus cher de ne pas l'entretenir que de le réparer.
06:57 - Alors pourquoi on ne le fait pas ? Qui ne le fait pas et qui doit le faire ? Qui devrait le faire ?
07:01 - Parce qu'on cherche de l'argent un petit peu partout, et puis c'est invisible quand on n'entretient pas.
07:06 Au début, on se dit « bon, on verra ça l'année prochaine », et quand il y a un trou qui apparaît,
07:09 mettre un empl... et le problème, c'est qu'on ne peut pas juste le reboucher et mettre un emplâtre, ça ne tient pas.
07:13 - C'est ce qu'ils font, et en général, ça ne dure pas longtemps.
07:15 - Le problème, c'est que c'est des solutions d'urgence, et pas pérennes.
07:18 - Il faut un vrai planning d'entretien. C'est vrai que ça a un coût, mais ce coût, c'est une fausse économie cachée au début,
07:25 et ça coûte beaucoup plus cher après, et c'est dangereux.
07:27 - Alors justement, à Fontenay-sous-Bois, il y a une question qui nous arrive, Cédric,
07:29 et je pense qu'elle va faire écho à pas mal de monde. 0142 30 10 10. Bonjour Cédric.
07:34 - Oui, bonjour. - Quelle est votre interrogation, vous, ce matin ?
07:38 - Je suis à ce que vient de dire monsieur sur le compte.
07:42 Est-ce qu'il y a une répartition des coûts ? Est-ce qu'un vélo provoque des nids de poule autant qu'un camion ?
07:48 Est-ce que madame Ségolène Royel, qui a arrêté les portes où justement les camions devaient payer,
07:55 et tous les suivants qui n'ont pas revenu en place, ça serait plus intelligent de faire payer les camions plutôt que le contribuer à vous ?
08:05 - Ah oui, les gros qui effectivement détruisent plus la route que les petits, c'est ça, c'est ce que vous dites ce matin, Cédric.
08:12 - Cédric, oui, et vous soulevez surtout le point de l'origine, les causes des nids de poule.
08:19 Yves Carrat, on parle beaucoup de la météo, mais effectivement, il y a le passage, il y a tout le trafic, des voitures, des camions, et des vélos.
08:27 Qui est responsable ?
08:29 - Alors évident qu'entre un 44 tonnes et un vélo, il n'y a pas photo pour la chaussée, pour la dégradation de la chaussée.
08:34 Non, mais évidemment qu'il faut réguler les camions peut-être dans Paris, ou comme je l'ai dit, il y a des pavés,
08:41 alors les pavés c'est plus compliqué encore que l'enrobaie à entretenir, mais de toute façon, il faut vraiment avoir dans l'idée,
08:46 et ça on peut s'adresser aux élus, mais ils le savent, qu'il faut entretenir, que c'est un patrimoine, que c'est pour la sécurité et pour la pollution,
08:53 et que créer d'ailleurs des bouchons, c'est pas bon pour la pollution non plus, on peut dire ça aussi à l'Amérique.
08:57 - Ils le savent, mais ils le font pas.
08:58 - Ils le savent, mais vous savez, on cherche des sous partout.
09:00 Alors il y en a des sous, parce qu'il y a des travaux partout dans Paris, et pourtant la chaussée se dégrade, il faut nous expliquer.
09:04 - Alors la chaussée, oui, mais il n'y a pas que la chaussée.
09:06 À Vitry-sur-Seine, Gisleine est avec nous, 01.42.30.10.10.
09:11 On va prendre Gisleine qui est avec nous ce matin en direct sur France Bleu Paris.
09:14 Gisleine, est-ce qu'elle va être là ?
09:16 Elle nous dit que les trattoirs sont catastrophiques à Vitry-sur-Seine.
09:19 Bonjour Gisleine.
09:20 - Bonjour Romain, bonjour toute l'équipe.
09:22 - Qu'est-ce qui se passe à Vitry, dites-nous tout.
09:25 - Alors, moi à Vitry, je suis d'accord avec ce que le monsieur dit là pour les routes, parce que quand je suis en voiture, c'est la catastrophe.
09:32 Mais je voudrais aussi parler, c'est au niveau des trottoirs.
09:36 Parce que les trottoirs aussi, il y a des trous, et les gens ils marchent sur les trottoirs.
09:40 Comment ils font ?
09:41 Parce que c'est bien de parler des voitures, mais il faut parler aussi des piétons, parce que les piétons, ils ne sont pas sur la route.
09:47 Et on a des trous, et à Vitry, c'est catastrophique les trous qu'on a.
09:51 - Bah oui, les petits trous, les petits trous, toujours des gros trous surtout, Gisleine.
09:54 - Merci beaucoup, on a parlé des trottoirs aussi ce matin.
09:56 - Et les piétons peuvent aussi venir vous voir ?
09:58 - Oui, oui, tout à fait. C'est pour ça qu'on est passé d'Automobile Club Association à Mobilité Club France,
10:02 pour élargir et rajouter un étage à nos compétences, il y a la voiture, mais pas seulement.
10:06 - En cas de pépin, si on tombe dans un trou, on peut venir vous voir si on est piétons.
10:12 - Mais vous savez, on est tous piétons à un moment donné ou à un autre.
10:14 Quand on sort de chez soi, on ne saute pas directement dans la voiture.
10:16 Donc effectivement, le danger est partout.
10:18 - On continue de réagir au 01.42.30.10 avec Nicole ?
10:21 - Très nombreux à réagir dans le 7e arrondissement. Nicole, bonjour.
10:24 - Bonjour. Alors moi, évidemment, tout me fait écho parce que toutes ces aventures, toutes ces histoires, je les connais,
10:31 mais j'en ai une à vous raconter.
10:32 - Dites-nous.
10:33 - Donc, elle se passe le 14 février, je pars travailler.
10:37 Et puis, forcément, le trottoir étant dans un état lamentable, je bute, je tombe,
10:46 je me fais un petit traumatisme crânien, je pars aux urgences, la cata totale.
10:52 Je précise que le quartier est en-dessus, dessous, je ne sais même pas le nom.
10:57 - C'était où, Nicole ?
10:59 - Alors, c'était dans mon quartier, dans le 7e arrondissement.
11:02 - Dans le 7e, OK.
11:03 - Sachant qu'il y a les JO bientôt. Tous les jours, il y a des travaux dans toutes les rues.
11:08 Mais bon, déjà, avant ça, il y avait quand même des trottoirs, j'allais dire défoncés, c'est le terme.
11:15 Et bon, c'est assez lamentable.
11:18 Alors, je précise quand même que je ne suis pas une personne âgée, je n'ai pas d'handicap,
11:22 je marche normalement à plat, je ne mets pas de talons, enfin, vous voyez, rien pour...
11:26 Et donc, c'est dingue parce que, voilà.
11:32 Alors, petite histoire, donc, mes lunettes sont cassées, je ne sais pas quoi faire.
11:39 Et puis, quand même, je me dis, je suis assurée.
11:41 D'autant que moi, je travaille pour un gros groupe d'assurance, donc je les appelle.
11:45 Alors là, vous ne rentrez dans aucune case, vous avez juste votre peine et votre douleur,
11:51 mais ça, c'est dans tous les domaines également.
11:53 Et puis, quand même, et je fais écho à la personne de Créteil, qui a, je crois, fait un procès, qui a perdu.
11:59 Et d'ailleurs, je note également le monsieur qui est là et son association.
12:03 En fait, on intente quelque chose, on essaye de me dire, voilà,
12:08 on peut faire quelque chose contre la mairie de Paris, mais on me dit aussi,
12:12 franchement, Madame, ne le faites pas, vous n'allez pas gagner.
12:14 - C'est le pot de terre contre le pot de fer.
12:16 - Ah, absolument. Donc, évidemment, ça s'arrête là, mais voilà, c'est une cata.
12:23 C'est les trottoirs, les routes, les poussettes passent nulle part.
12:27 - Nicole, juste une question avant de raccrocher.
12:29 14 février, est-ce qu'au moins, le médecin à la Saint-Valentin était sympa avec lui ?
12:33 - Eh bien, écoutez, j'ai envie de vous dire oui, parce que j'ai pas trop attendu aux urgences.
12:40 On critique les urgences, mais là, ça s'est plutôt passé rapidement.
12:43 - Bon, Nicole, on vous envoie plein de courage, en tout cas,
12:45 et merci de nous avoir raconté votre histoire ce matin.
12:47 - Et pourtant, on est dans le 7e arrondissement, qui est un quartier plutôt huppé de la capitale.
12:51 - Alors, Yves Carin, vous allez nous quitter, vous aussi, mais avant, donnez-nous quand même un conseil.
12:57 Un conseil aujourd'hui pour tous les automobilistes qui se retrouvent surpris par un nid de poule.
13:02 On fait quoi ? On ralentit ? On donne le coup de volant ? Surtout pas ?
13:05 - Pas seulement automobilistes, on vient de l'entendre avec tous ces témoignages.
13:08 Vélo, scooter, voiture ou même piéton.
13:11 Je dirais que le danger est partout sur la route, il faut faire attention,
13:13 et que c'est jamais anodin de sortir de chez soi et de prendre la route.
13:16 - Mais c'est quoi le conseil quand on arrive sur le nid de poule ?
13:19 - Le conseil, c'est d'anticiper.
13:22 Anticiper, regarder loin, essayer un trou, pas donner un coup de volant au dernier moment,
13:26 évidemment, qu'on soit en voiture ou en scooter.
13:28 - Merci beaucoup Yves Carin, porte-parole de Mobilité Club France.
13:31 - Avec plaisir, merci.