Le co-président du groupe d'opposition Métropole des Territoires de progrès solidaire (MTPS) s'exprime sur l'actualité de Grenoble Alpes Métropole. Emission enregistrée en mars 2024.
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00:16 Bienvenue à tous, Grenoble Alpes Métropole, expliqué par vos élus, c'est le Brief Métro qui donne la parole à la majorité et à l'opposition.
00:24 Alors même si Laurent Auviste, c'est pas un mot qui vous plaît par définition celui-ci.
00:29 Oui, nous on se qualifie plutôt de minorité parce qu'en fait je pense pas que nos concitoyens aient envie qu'on s'écharpe à longueur de conseil.
00:36 Ils ont plutôt envie qu'on essaye de résoudre leurs problèmes donc nous on essaye de travailler de manière constructive.
00:42 Quand les choses vont dans le bon sens on les vote et quand elles vont pas dans le bon sens on les vote pas, voilà.
00:47 On rappelle que la métropole se compose de cinq groupes de majorité, trois groupes d'opposition.
00:52 Vous Laurent Auviste, vous êtes le président du groupe Métropole des Territoires de Progrès, Solidaires MTPS, donc composé de 11 élus.
01:05 Vous êtes également adjoint au maire de Fontaine. Comment est-ce que vous jouez ce rôle dans cette institution et dans quelles conditions ?
01:12 Alors d'abord nous sommes deux présidents, il y a ma collègue Émilie Chalas qui est coprésidente du groupe.
01:19 Comment est-ce qu'on essaye de jouer notre rôle dans cette institution ?
01:23 On essaye de travailler concrètement les dossiers, d'essayer de donner un certain nombre de points d'alerte.
01:29 C'est-à-dire que le conseil métropolitain doit pas être un lieu d'arène et j'y reviendrai, l'essentiel du travail doit se faire en amont.
01:37 Donc nous on participe à l'ensemble des groupes de travail, on fait des questionnements, on essaye d'améliorer en quelque sorte la politique métropolitaine.
01:46 Et on en a bien besoin parce qu'en fait ce que nous regrettons amèrement c'est que ce conseil métropolitain, depuis le début du mandat, soit devenu une arène
01:54 où en fait les groupes de la majorité s'écharpent en permanence.
01:59 Si nos concitoyens suivent un petit peu les débats, à chaque fois il y a des affrontements entre principalement le groupe des grenoblois et puis les autres.
02:10 Bon, c'est pas très satisfaisant.
02:12 C'est pas la manière dont vous voyez les choses ?
02:15 Non, c'est pas la manière.
02:16 Comment est-ce que votre rôle d'opposition s'intègre justement dans ce fonctionnement, dans ce contexte ?
02:20 C'est pas la manière dont on voit les choses parce que c'est une perte de temps énorme.
02:26 On a bien évidemment, la métropole fait des choses, on a des agents qui sont profondément investis dans leur mission, qui travaillent tous les jours.
02:33 Mais quand vous êtes agent et que vous avez un élu qui vous dit blanc et un autre élu qui vous dit noir, comment vous faites pour avancer ?
02:39 Donc voilà, quand on voit sur des dossiers aussi emblématiques que celui du Métro Club, l'enquête publique va être…
02:47 les commissaires enquêteurs ont rendu leur rapport, donc ça va être bientôt public.
02:52 Quand vous voyez que sur le Métro Club, qui est un des dossiers phares du territoire, vous avez une partie de la majorité qui dit oui et l'autre partie de la majorité qui dit non,
02:59 alors même que cette partie qui dit non était celle qui l'avait portée auparavant.
03:02 Je veux dire, voilà, donc nous on essaye de mettre un peu de bon sens dans tout ça.
03:06 Ce n'est pas toujours facile, on essaye d'être plutôt facilitateur, on n'hésite pas quand même aussi à insister sur les points quand ça ne va pas,
03:14 parce qu'à un moment donné il faut clarifier.
03:16 Et on l'a fait par exemple dernièrement sur Grenoble Habitat, où on nous a dit oui, finalement, on s'est rabiboché, on est tous d'accord, etc.
03:23 Et bien on dit, vous êtes d'accord sur quoi ? Parce que vous n'êtes même pas d'accord sur le prix.
03:27 Donc si vous n'êtes pas d'accord sur le prix, c'est que vous n'êtes pas d'accord.
03:30 Voilà, donc nous on essaye d'aller au bout des choses, on essaie de travailler nos dossiers.
03:34 On a la chance, vous l'avez dit, de diriger un certain nombre de communes,
03:40 Cessin, Cley, Briangone, Fontaine, on a des élus qui sont conseillers départementaux,
03:45 donc on connaît assez bien nos dossiers, on est capable de faire le lien justement entre ces différents dossiers.
03:50 Et donc on essaye d'amener un petit peu de bon sens dans tout ça.
03:54 – Mais vous relevez aussi des contradictions, vous l'avez évoqué à l'instant avec le métro-câble.
03:59 Vous contestez également, on va dire, la structure même du siège de la métro.
04:05 Qui se veut vertueuse en tout cas.
04:08 – Oui, moi ça y est, il y a un proverbe africain qui dit,
04:11 quand le singe veut monter à l'arbre, il faut qu'il vérifie qu'il ait les fesses propres.
04:15 Moi ce que je déteste par-dessus tout, et je crois que c'est partagé par le groupe,
04:18 c'est les contradictions dans les discours.
04:20 Donc quand vous avez un discours qui prône les mobilités douces,
04:24 et qu'en même temps dans le siège métropolitain vous créez 500 places de parking,
04:27 où est la cohérence ?
04:29 Quand vous avez un discours sur l'approvisionnement bio, local, etc.,
04:35 la lutte contre la fast fashion, et que vous faites l'extension de Grand Place,
04:40 que vous faites Nerpic, et qu'à Grand Place vous mettez Primark,
04:43 qui est le symbole même de la fast fashion,
04:45 avec des produits fabriqués à bas coût qui seront jetés très rapidement,
04:48 on est dans la contradiction.
04:50 Donc voilà, c'est ce type de contradiction qui est le plus énervant.
04:54 Et je vais en citer une dernière, mais qui est ultra symbolique,
04:57 parce que des fois on peut se dire "oui mais là c'est compliqué etc."
05:00 Vous avez un certain nombre d'élus de la métropole
05:03 qui ont signé un discours profondément engagé sur l'égalité femmes-hommes,
05:07 que nous partageons tous.
05:09 Sauf que quand vous regardez l'exécutif métropolitain,
05:12 qui dépend de la seule volonté du président et de son équipe,
05:15 vous avez 13 hommes et 7 femmes.
05:17 Donc à un moment donné c'est bien de faire des grands discours et des grands voeux,
05:20 mais il faut aussi s'appliquer à soi-même ce qu'on veut faire.
05:22 Donc ces contradictions sont insupportables.
05:24 – L'idée elle-même, vous y êtes plutôt favorable, et la démarche ?
05:27 – Ah bien sûr, on ne peut qu'être favorable, c'est au cœur de notre engagement.
05:31 On est un groupe, vous l'avez dit, territoire,
05:33 même s'il y a eu un petit lapsus, mais c'est bien que vous l'ayez corrigé,
05:35 on est un groupe de progrès, donc on est progressiste,
05:38 et effectivement l'égalité femmes-hommes est un des fondements même de la société,
05:43 puisque c'est la première des discriminations, on la connaît.
05:46 Et celle-là, on a les moyens très concrets de lutter contre,
05:50 et quand on est président de la métropole, quand on est dans l'exécutif,
05:53 moi j'estime que la première des choses à faire, ça aurait été d'avoir un exécutif paritaire.
05:56 On nous a sorti des arguments qui n'en étaient pas,
05:59 donc voilà, on n'aime pas bien nous ce type de contradiction.
06:03 – Vous tentez déjà de vous en approcher avec ce groupe à deux têtes ?
06:07 – Oui, mais bon, le groupe à deux têtes, c'est surtout une démarche collective,
06:11 nous dans le groupe on est très collectif, vous savez,
06:13 on se réunit très très fécamment, on essaye de bénéficier,
06:17 on a dans notre groupe des territoires qui sont très urbains,
06:21 vous l'avez dit, je suis élu à la commune de Fontaine,
06:24 on a des territoires qui sont plutôt de coteaux, type Clé-SS1,
06:29 on a Brié qui est plutôt une commune de plateau,
06:33 donc on a des diversités, c'est cette diversité qui nous enrichit.
06:36 – Vous avez évoqué les contradictions par rapport au siège de la métro,
06:42 et entre autres le budget de Grenoble-Alpes-Métropole pour 2024,
06:46 qu'est-ce qui vous inspire ?
06:47 – Alors le budget de Grenoble-Alpes-Métropole,
06:50 surtout il nous inspire un petit peu d'inquiétude,
06:54 parce que nous on parlait de notre façon de faire et de la minorité,
06:58 nous on a essayé d'être le plus constructif possible,
07:00 donc effectivement on n'a pas voté contre tous les budgets,
07:03 on a estimé qu'il y avait des choses qui allaient dans le bon sens,
07:06 mais on avait mis des points d'alerte,
07:08 qui n'étaient pas d'ailleurs que des points d'alerte que nous avions mis nous-mêmes,
07:11 sur la masse salariale, le rapport de la CRC avait dit
07:14 que la masse salariale a beaucoup augmenté dans le mandat précédent,
07:17 et la majorité elle-même l'avait reconnue en disant
07:19 qu'il faut qu'on fasse des efforts là-dessus,
07:21 or on s'aperçoit que cette masse salariale continue à augmenter,
07:24 alors que l'un des enjeux même de la métropolisation,
07:27 c'était de faire diminuer, c'est-à-dire qu'on transférait
07:29 un certain nombre de dépenses des communes vers la métropole,
07:32 avec l'idée qu'ensemble on ferait mieux et pour moins cher,
07:35 bon là on s'aperçoit qu'on est en train plutôt de cumuler les choses,
07:38 à tel point que même dans certaines communes,
07:40 dans nos communes mais également dans celles de la majorité,
07:43 les maires sont obligés de faire des choses
07:46 dans les domaines de compétence de la métropole,
07:48 je pense notamment sur l'entretien des voiries,
07:51 ou sur l'entretien de la propreté urbaine,
07:54 où on est obligé de doublonner parce que le service offert
07:56 par la métro ne suffit pas.
07:58 Donc on a une masse salariale qui augmente,
08:00 on a des dépenses de fonctionnement qui augmentent
08:02 plus vite que nos recettes, et on est un petit peu inquiet
08:05 parce que nous on avait approuvé le programme pluriannuel d'investissement
08:08 qui était assez ambitieux, on avait dit c'est un programme ambitieux
08:12 donc on le vote parce qu'on a besoin d'investir sur ce territoire,
08:15 mais on s'aperçoit qu'on est en train de grignoter un petit peu nos recettes,
08:20 et que le vice-président aux finances l'a dit lui-même
08:24 lors du dernier conseil, il a dit si la trajectoire continue comme ça,
08:28 en 2026 on a une épargne nette négative,
08:31 alors ça paraît peut-être un petit peu technique pour nos concitoyens,
08:34 mais ça veut dire grosso modo qu'on n'a pas les moyens
08:36 de financer nos investissements, et ça même si on augmente
08:38 la cotisation foncière des entreprises.
08:40 Donc oui c'est très inquiétant, ce territoire a besoin,
08:43 nos concitoyens nous le disent, dans tous les domaines,
08:46 et notamment dans les domaines de proximité, on a besoin d'investir,
08:49 on a besoin d'investir aussi sur les grands défis de notre société,
08:53 la transition énergétique, etc.
08:55 Et toutes ces choses-là, et si nos marges de manœuvre se réduisent,
08:58 on va faire comment ?
09:00 Vous l'avez dit, vous n'avez pas voté contre tout dans ce budget,
09:03 et en quoi est-ce que vous êtes favorable,
09:05 et qu'est-ce que vous feriez vous justement ?
09:07 Alors nous on est favorable bien évidemment sur toutes les dépenses
09:10 qui sont liées à la transition, et donc notamment
09:13 les investissements structurants.
09:15 C'est-à-dire que l'enjeu pour la métropole, c'est de réduire
09:18 ses dépenses de fonctionnement pour pouvoir investir sur l'avenir.
09:21 Donc tout ce qui est mobilité douce, d'ailleurs on y est favorable,
09:25 pourquoi ? Parce qu'on le met en œuvre dans nos territoires.
09:28 Nous à Fontaine, on est en train de réaliser le dernier barreau
09:31 de la chrono-vélo entre Grenoble et Fontaine,
09:36 à Cessa pareil, il y a un investissement qui est assez fort
09:39 sur les Cessa à voter, par exemple, la création d'une chaufferie bois.
09:44 Donc il y a des investissements dans nos territoires
09:47 sur la transition énergétique, donc on y est logiquement favorable
09:50 à la métropole. On est aussi favorable à toutes les politiques
09:53 de solidarité, puisqu'il y a des déséquilibres au sein de cette métropole
09:56 et il faut absolument les résoudre.
09:58 Donc c'est ce que je vous disais, sur le programme plus raduel,
10:02 on est favorable aussi, un point important et qui nous différencie
10:06 notamment du groupe des écologistes, on est favorable au soutien
10:10 à l'activité économique. On pense que le discours de dire
10:13 finalement les grandes entreprises c'est que des gens qui s'enrichissent
10:16 et qui ne servent à rien, quand on regarde l'impact de ces entreprises
10:19 sur notre territoire, j'invite nos concitoyens à regarder
10:22 ce qui se passerait si elles partaient.
10:24 Pour faire de la solidarité, il faut d'abord créer des richesses,
10:27 sinon on partage un gâteau qui est de plus en plus petit.
10:30 Donc nous on est favorable à ces politiques-là,
10:32 et le seul moyen c'est de réduire la voilure au niveau des dépenses
10:36 de fonctionnement, il faut que la métro maigrisse, c'est tout simple.
10:39 Quand on voit, on va avoir au prochain Conseil, je vous livre un petit scoop,
10:42 mais encore la création d'un poste au niveau des services de communication
10:46 qui selon nous est largement surdimensionné, on va dire non.
10:50 Dis au Président, Christophe si tu nous regardes,
10:53 on va dire non sur ce poste.
10:56 Mais c'est un effort quotidien ça, il faut vraiment travailler
11:01 sur la maîtrise de nos coûts de fonctionnement.
11:04 - Et vous l'aviez dit aussi en préambule, cette opposition à laquelle,
11:07 ce mot qui ne colle pas vraiment avec votre philosophie,
11:10 les étiquettes non plus, c'est pas comme ça que vous voyez la politique
11:12 et que vous voyez votre rôle d'opposition, encore une fois,
11:15 dans cette métropole grenoblance ?
11:17 - C'est surtout que ça ne correspond pas au modèle d'élection.
11:19 C'est-à-dire que moi je suis, à titre personnel,
11:22 je n'engage pas le groupe, à titre personnel, je suis assez favorable
11:24 au suffrage universel direct.
11:26 Parce que la métropole a pris tellement de compétences aujourd'hui
11:29 que je pense que les citoyens ont besoin de se référer
11:32 à un programme politique pour cette métropole.
11:34 Et à partir du moment où ils voteront ce programme politique,
11:36 comme ils le font dans nos communes,
11:38 eh bien il y a un mandat qui est donné, etc.
11:40 - Vous pensez qu'ils en sont encore éloignés les citoyens ?
11:42 - Complètement, vous allez interroger les gens dans vos communes,
11:45 ils ne savent pas ce que fait la métropole.
11:46 Moi j'avais fait en 2020, quand on avait fait la campagne,
11:49 ils identifiaient assez bien les transports en commun,
11:51 ils identifiaient assez bien les déchets,
11:53 pour tout le reste, ils ne savent pas qui fait quoi.
11:55 - Un échéancier de service public direct.
11:57 - C'est déjà tellement complexe pour nous,
11:58 parce que quand on dit la voirie, même nous on s'y perd,
12:01 donc ils ne savent pas qui fait quoi.
12:03 Donc à partir du moment où vous avez un suffrage universel direct,
12:06 les gens se présentent sur un programme,
12:09 mais là, en fait, ce que nous propose la majorité en disant
12:13 une majorité de gauche, écologiste, etc., c'est une escroquerie,
12:16 puisqu'en fait les gens, ils ont voté dans leurs communes pour un maire.
12:20 Ce maire, il a fait d'abord un programme municipal,
12:22 éventuellement, il a parlé de la métropole,
12:24 mais souvent pas beaucoup, et donc les gens ont élu un maire
12:27 sur son programme municipal, et ils ne lui ont pas donné forcément mandat.
12:31 Je suis persuadé qu'un certain nombre de nos concitoyens,
12:34 s'ils apprenaient, et ils vont l'apprendre d'ailleurs,
12:36 que leur maire vote certaines choses à la métropole,
12:39 ils diraient "mais attendez, pourquoi tu as voté ça ?
12:41 Ce n'est pas du tout pour ça qu'on t'a envoyé".
12:43 - Pour distinguer les rôles alors.
12:44 - Oui, aujourd'hui, c'est un rassemblement de communes.
12:47 On peut le regretter, je le dis, moi je pense qu'il faut
12:49 que la loi évolue vers le suffrage universel direct,
12:51 mais pour l'instant c'est ça.
12:53 Donc la métro devrait chercher à s'attacher à l'ensemble des communes.
12:58 Et vous avez aujourd'hui à peu près un quart du conseil métropolitain
13:01 qui est complètement exclu, le groupe de Dominique Escarron
13:05 qui représente à peu près 11 communes, je crois,
13:11 nous on est à 4 communes, on est ensemble à peu près
13:15 à un quart du conseil, et on n'a voix à rien.
13:18 On nous propose une conférence des maires,
13:20 tous les maires disent "ça ne sert à rien la conférence des maires,
13:22 on n'a que les powerpoints qu'on a déjà vus ailleurs".
13:25 Donc voilà, ce n'est pas comme ça, à notre avis,
13:28 qu'on devrait construire la métropole.
13:30 On a des défis qui sont tellement importants,
13:32 qu'il faut que, on dit souvent dans le vocabulaire
13:37 des collectivités locales, il faut chasser en meute.
13:39 C'est-à-dire qu'il faut essayer de faire l'union sur ces grands dossiers,
13:42 non pas se dire qu'on est d'accord sur tout, ce n'est pas vrai,
13:45 mais au moins faire l'union sur ces grands dossiers,
13:47 faire la recherche et regarder ce qui rassemble,
13:49 et sur ce qui rassemble avancer.
13:50 Nous, c'est notre message, et on regrette un peu
13:53 cette exclusion qui était sur des motifs très très politiques.
13:56 On a entendu parler de front anti-climat.
13:59 Franchement, si on regarde ce qui se passe à Fontaine,
14:01 à Sessain, à Clé, à Briangone,
14:03 on pourra faire le bilan à la fin du mandat.
14:05 Je pense qu'il y aura beaucoup plus d'actions
14:08 en faveur du climat dans ces communes-là,
14:10 que peut-être dans d'autres qui ont beaucoup parlé,
14:12 mais qui auront peu agi.
14:13 Et sur 49 communes, on le rappelle,
14:15 c'est les 49 communes de la métropole.
14:17 Merci beaucoup, Laurent Thauvise,
14:19 je rappelle que vous êtes coprésident, on dit alors ?
14:22 - Coprésident.
14:23 - Voilà, du groupe Métropole des Territoires,
14:26 de Progrès, Solidaires, MTPS.
14:28 Merci d'être venu dans cette émission.
14:30 - Merci.
14:31 - Au revoir.
14:32 - Au revoir.
14:33 (Générique)