Marc Toesca, ancien présentateur du Top 50, est l'invité de Pascal Praud

  • il y a 6 mois

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, l'ancien présentateur du Top 50, Marc Toesca, est l'invité de l'émission.

Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d’Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur les grandes thématiques développées dans l'émission du jour.
Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

Category

🗞
News
Transcript
00:00 *musique*
00:12 Quand Canal est sorti en 1984, ça a été une révolution.
00:16 Pourquoi ? Parce que mes parents ont dû être...
00:18 Moi j'avais 20 ans à Canal.
00:19 J'avais 20 ans en 1984.
00:22 Et je pense que mes parents ont dû être parmi les premiers abonnés.
00:26 Vous savez pourquoi ?
00:27 Dites-moi !
00:28 Pour le foot.
00:28 Parce que pour la première fois, on voyait...
00:31 En plus, l'FC Nantes à l'époque était un grand club...
00:34 À l'époque ?
00:35 Toujours !
00:35 Il y avait des résultats extraordinaires, etc.
00:38 Et pour la première fois, on voyait son équipe à l'extérieur.
00:41 On la voyait jamais.
00:42 Mais c'était une révolution, vous vous rendez pas compte.
00:44 Mais si !
00:44 Mais ça veut dire que...
00:45 Quand Nantes jouait à Strasbourg, on voyait Strasbourg-Nantes.
00:48 Donc c'était formidable pour nous.
00:49 Et c'est pour ça qu'on s'est abonnés tout de suite.
00:51 Et tous les soirs, il y avait le Top 50.
00:54 Je crois que c'était 18h ou 18h30, il nous dira, Marc Teusca, dans une seconde.
00:57 Et puis, il y avait le grand rendez-vous du samedi où ils démoialaient le classement du Top 50.
01:03 Et je regardais ça, mais...
01:05 Oui, tous les soirs, je pense que je regardais.
01:07 C'est l'âge où tu regardes beaucoup la télévision.
01:09 Et Canal, c'était très moderne.
01:10 Il y avait une émission qui s'appelait "Zénith" avec Denis Zou.
01:13 Il y avait Philippe Gildas, il y avait Rizoli à l'époque qui faisait une émission "Le Vivre".
01:16 Et il y avait les films qui étaient diffusés 6 mois après leur sortie au cinéma.
01:19 Pas 6 mois d'ailleurs, ça devait être un an, je pense.
01:21 Ah bon ?
01:21 Ouais, c'est 6 mois maintenant et avant, je crois que c'était...
01:24 C'était plus ?
01:25 D'accord, ok.
01:26 C'était plus d'un an.
01:26 Mais tu voyais un film le dimanche matin à 10h, c'était fou parce que t'avais jamais vu un film le dimanche.
01:31 Donc, c'était une vraie révolution.
01:32 Il est 12h41 et on avait le décodeur à tatouer sur elle.
01:38 C'était un truc incroyable.
01:40 Il était noir ?
01:40 Ouais, et puis tu voyais quand même le film porno, tu le voyais sur décodeur.
01:44 Oh non !
01:46 Bah écoutez...
01:47 On n'a jamais regardé ça.
01:48 Vous n'avez jamais regardé ça, vous, Pascal ?
01:49 Mais on avait 20 ans, amis !
01:51 Mais non, mais arrêtez !
01:52 On était curieux, on regardait le début, on allait se coucher après.
01:56 Un sac curieux avec une passoire !
01:58 Bon, il est là Marc Tosca, je crois, donc on lui dit déjà bonjour.
02:01 Bonjour ! Vous m'entendez, oui ?
02:04 Bah, monsieur Tosca.
02:05 Monsieur Tosca.
02:07 Non, mais ce que je trouve extraordinaire, c'est que quelques mesures d'un générique, ça ravive des tonnes de public.
02:13 Ah mais tout de suite !
02:14 C'est magnifique !
02:15 Mais parce que vous étiez, à l'époque...
02:18 Je pense que la télévision, les gens étaient plus stars qu'ils le sont aujourd'hui parce que c'était plus rare.
02:22 Aujourd'hui, tout le monde fait de la télé, mais Marc Tosca, c'était...
02:25 Les petits clous !
02:26 Bah voilà ! Allez, on fait la pause et on est avec Marc.
02:30 A tout de suite, c'est Re-Europe 1.
02:32 Top 50 !
02:34 Top 50 !
02:36 Europe 1 !
02:38 Boys, boys, boys, I'm looking for the time !
02:41 Marc Tosca est avec nous, bon, re-bonjour cher Marc Tosca.
02:44 Le Top 50 était donc dévoilé sur Canal 1, en partenariat avec Europe 1.
02:50 Il faut rappeler que c'était une révolution à l'époque, pourquoi ?
02:53 Parce que c'était la première fois qu'il y avait en France un classement des ventes de disques.
02:59 Si vous voulez, les hit-parades à l'époque, notamment les hit-parades de radio, c'était surtout des classements qui étaient faits en fonction des désaccords entre radio, maison de disques, producteurs.
03:11 Et là, on avait un véritable classement des ventes.
03:14 On n'avait pas les chiffres de vente exacts.
03:18 On avait plutôt des tendances, semaine après semaine, de qui vendait le plus de disques.
03:22 Mais la révolution, c'était qu'on avait un véritable classement des ventes, comme ça se faisait en Angleterre, comme ça se faisait aux Etats-Unis.
03:28 On avait quelques décennies de retard par rapport aux pays anglo-saxons à ce niveau-là.
03:32 Et vous, vous étiez l'idole de toute une jeunesse, parce que sympathique, conviviale, agréable, au point que les gens vous écrivaient et vous appelaient comment ?
03:41 - Marteau, comme un marteau, et à ce cas, Pompidou. - Et c'est pour ça qu'on était les petits loups !
03:48 - En fait, c'était aussi un clin d'oeil à Jean-Loup Lafond qui faisait un hit-parade européen et qui commençait ses émissions par "Salut les petits loups".
03:56 Donc voilà, nous on faisait "Salut les petits loups", ce qui était rigolo.
03:59 - Et Jean-Loup Lafond, qui était très moderne et qui est un animateur et qui est décédé aujourd'hui,
04:05 dont j'ai bien connu l'épouse dans une autre maison qui s'appelait Christinasse, et Jean-Loup Lafond était vraiment incroyablement moderne.
04:15 Est-ce que vous vous souvenez des premiers titres de 1984, Marc ?
04:20 - Ah bah c'est gravé sur le marbre, il y a Peter Heslop, premier numéro en hit-hop.
04:26 *Musique*
04:32 - Ouais, merci !
04:34 - Ce qui est incroyable parce qu'on imaginait que ce serait peut-être un autre titre et c'était effectivement Peter Heslop.
04:40 Mais au-delà de ça, c'est une aventure ! Là on va célébrer les 40 ans de Canal+.
04:43 C'est une période tellement particulière et je disais quand on avait 20 ans, on regardait beaucoup la télé.
04:49 Mais les nuls, la modernité, le ton, Charles Biettry qui nous écoute peut-être, la couverture du sport, Thierry Gilardi auquel je pense,
04:57 il y avait Piers Sledd aussi je pense, les premières années.
05:00 - C'est vrai que c'est un vivier de talent dont vous faisiez partie tout à fait exceptionnel qui a changé la télévision, Marc.
05:06 - Et beaucoup d'entre nous arrivions de la radio, on arrivait, beaucoup arrivait de Radio Monte-Carlo,
05:12 Chabat arrivait de Radio Monte-Carlo, Moustique arrivait de Radio Monte-Carlo, l'Escure avait été notre directeur des programmes à RMC.
05:19 Le directeur d'antenne de l'époque, Albert Mathieu, arrivait aussi à RMC.
05:23 On était des gens qui arrivaient vraiment de l'école de la radio.
05:26 Et très peu d'entre nous avaient fait de la télé, moi quand j'ai commencé le top, j'avais jamais fait de télévision,
05:32 je découvrais ce monde-là, d'ailleurs le top 50 c'est vraiment une écriture de radio avant d'être une écriture de télévision.
05:41 Mais vous parlez de stars de télé, nous à l'époque, les gens de Canal quand on a démarré, on faisait pas de la télé, on faisait Canal+.
05:48 Et on était vraiment dans une sorte de bulle, déjà on n'avait pas d'audience, il n'y avait pas d'audimat,
05:53 on ne savait absolument pas le nombre de téléspectateurs qu'on avait.
05:56 Ce qui était important pour nous au début, c'était l'indice de satisfaction des abonnés, qui notait les émissions de 1 à 6.
06:05 Mais on n'avait pas d'audience. Il y a juste un jour où Rousselet m'a convoqué dans son bureau pour me dire
06:10 "écoutez monsieur Tresca, je suis vraiment pas content à cause de vous, mes amis, moi-même, nous ne pouvons plus regarder le journal de 20h",
06:17 parce qu'effectivement une période de top était diffusée entre 20h et 20h30.
06:22 Et quand on a évoqué les émissions de télé par le fait, il ne se...
06:27 - Merci Marc, je suis obligé de vous couper parce qu'on va avoir le grand débrief de la nuit dans l'Horloge.
06:31 - On le retrouve cet après-midi chez Sophie Davant, Sophie et les copains entre 16h et 18h.
06:34 - Et puis c'est l'occasion aussi de saluer un des plus grands professionnels que la télévision et la radio aient porté,
06:39 c'était son idée, c'est Philippe Gédas, qui est pour beaucoup de gens de ma génération un maître de l'animation.

Recommandée