Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, il reçoit Michel Drucker pour discuter de la volonté de l'emblématique animateur de poursuivre sa carrière télévisuelle à 82 ans.
Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d’Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur des grandes thématiques développées dans l'émission du jour.
Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous
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00:00 - Europe 1, 11h, 13h, Pascal Praud et vous.
00:07 - C'est de 11h à 13h, vous réagissez au 01.80.20.39.21 avec Pascal Praud sur Europe 1.
00:12 - Michel Drucker est, j'allais dire, immortel. Il ne prendra pas sa retraite en 2025.
00:17 Ce n'est plus d'actualité. C'est ce qu'il a déclaré dans un entretien Télé-loisirs sur près de 60 ans de carrière.
00:23 J'en ai passé 55 sur le service public. La passion ne fatigue pas. Je parle à toutes les générations.
00:29 - Et quand Julien Doré ou Big Flo et Oli font appel à moi pour leur clip, je n'ai pas l'impression qu'on me voit comme un vieux.
00:36 Michel Drucker a-t-il raison selon vous de continuer ?
00:38 Bah oui, bien sûr, de ne pas se prendre sa retraite en 2025. Bah oui encore.
00:42 Michel y était sur France 5 hier soir. On peut peut-être l'écouter dans l'émission C'est à vous.
00:49 - C'est mon obsession, la durée. J'ai toujours pensé, j'en parlais avec Bouvard, je lui téléphone souvent.
00:54 J'en parlais avec Alzabo qui était mon voisin. Il disait on a réussi qu'on a duré.
00:59 Donc moi, je n'ai pas voulu être un sprinter, j'ai voulu être un marathonien.
01:02 Je suis un homme des longues distances. Donner du temps au temps, comme disait François Mitterrand.
01:06 - C'est vrai qu'au début de votre carrière, vous avez demandé à Zitrone, est-ce que je serai là encore à 50 ans ?
01:11 - Oui, c'était le jour de son anniversaire. Moi j'arrivais, il avait 50 ans.
01:15 Et à la fin de l'anniversaire, je lui ai dit, Monsieur Zitrone, est-ce que je serai encore là à votre âge ?
01:21 Il me dit, est-ce que vous êtes capable de ne pas prendre de vacances pendant 20 ans, de bosser jour et nuit ?
01:27 Et d'avoir pour spécialité de ne pas en avoir. Soyez polyvalent et éclectique.
01:31 Alors j'ai noté tout ça, je suis rentré chez moi et j'ai bossé 60 ans.
01:35 - C'est vrai que c'est la figure emblématique sans doute de nos métiers.
01:39 Il était là en 1964, il va célébrer ses 60 ans de carrière avec les Jeux Olympiques de Paris.
01:45 Je vois dans la régie la présence de Laurence Ferrari que vous pouvez retrouver le soir,
01:51 enfin d'après-midi sur Europe 1, et que je salue. Bonne année, amie !
01:57 - Merci, bonne année, Pascal ! - Tout va bien ?
01:59 - Mais super ! Je m'entends parler de Michel Drucker, j'ai démarré en télévision avec lui.
02:03 - Mais exactement, dans une émission qui s'appelait Studio Gabriel, où je vous voyais le soir, c'est en 92, 93 ?
02:10 - Non, un peu plus tard, je pense. - Un peu plus tard.
02:12 - En 96, 97, je crois. - Et je vous voyais effectivement,
02:15 et vous avez commencé votre carrière dans cette grande maison d'Europe 1,
02:18 avant d'aller en télévision avec Michel.
02:21 Bonne année ! - Bonne année, Pascal, et à nos auditeurs !
02:24 - On vous souhaite le bonheur, l'amour, la santé, et évidemment les choses les plus importantes.
02:30 Et pour le moment, on est avec un autre Michel, Michel Bonjour, qui est chef d'entreprise,
02:34 sur cette déclaration de Michel Drucker.
02:38 Michel, bonjour ! - Oui, bonjour Pascal, bonjour Pascal.
02:40 - Bon, vous vous appelez d'où, Michel ? - J'appelle de Toulouse.
02:43 - Bon, on vous souhaite une bonne année d'abord. - Merci, pareillement.
02:47 - Qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter ? - Oh, vous savez, la santé,
02:51 et puis après, quand on a la santé, le reste, on fait en sorte d'y arriver,
02:55 parce que sans santé, c'est beaucoup plus difficile.
02:58 - Je suis bien d'accord avec vous. - Donc je pense que c'est le bien le plus précieux.
03:00 - Et la santé est bonne, chez vous, il n'y a pas de soucis majeurs ?
03:04 - Elle est parfaite, elle est parfaite, que ça dure, mais pour l'instant,
03:07 il ne faut pas se plaindre, ça fonctionne parfaitement.
03:10 - Alors Michel Drucker, est-ce que vous faites partie des fans,
03:13 ou est-ce qu'on a le droit de le dire aussi ?
03:15 Certains peuvent considérer qu'à un moment, il faut laisser la place aux autres, aux jeunes, mais...
03:21 - Non mais, Michel Drucker, sur sa décision, moi je suis totalement neutre.
03:26 Il faut reconnaître que c'est, depuis toujours, un élément incontournable
03:30 des médias et de la télévision.
03:32 Il est la télévision, son sang est la télévision.
03:36 Il incarne la télévision comme, effectivement, Sabade à l'époque,
03:41 Léon Zitrone, Roger Couder, etc. l'ont représentée.
03:47 Donc il est évident, et naturellement évident, qu'il ne peut pas partir.
03:52 Il doit mourir sur scène, parce que c'est ainsi,
03:56 et qu'il y a la volonté, et l'envie, et le pouvoir de le faire.
04:01 Il n'a pas l'envie, donc il n'y a aucune raison qu'il ait la volonté,
04:05 mais à la limite, à partir du moment où il a ses spectateurs,
04:09 à partir du moment où il a ses fans, mais surtout,
04:12 à partir du moment où il exerce son métier, avec la passion dont il exerce,
04:16 il n'y a pas à avoir d'avis.
04:18 Ceux qui l'aiment trouvent que c'est extraordinaire,
04:20 et qu'il puisse durer et continuer.
04:23 Ceux qui ne l'aiment pas, ma foi, ils n'ont pas l'obligation de le regarder.
04:28 Mais je crois qu'effectivement, il faut regarder Michel Drucker,
04:31 pas comme un mythe, mais comme l'histoire.
04:36 Pour moi, c'est l'histoire de la télévision, l'histoire de la radio,
04:39 il a commencé à faire des commentaires sportifs, etc.
04:43 Il a toujours fait preuve d'un éclectisme qui est vraiment extraordinaire.
04:49 Je ne vais pas l'admirer, mais je trouve que c'est un très grand professionnel,
04:55 qui a toujours donné une excellente image du relationnel qu'il avait avec les stars,
04:59 et les personnes qu'il interviewait,
05:02 qui n'a jamais été dans de la polémique, ce qui est rare,
05:06 et puis surtout qu'il a duré.
05:08 Et il a duré, et il dure pourquoi ?
05:10 Parce qu'il est aimé, parce qu'il est apprécié,
05:12 et qu'il travaille sur une forme de consensus avec ses employés,
05:17 avec les téléspectateurs, et avec l'environnement qu'il a.
05:21 Donc pour moi, même si je suis neutre, il continue, il a bien raison.
05:26 Il est libre de le faire, tout le monde l'accepte naturellement,
05:30 donc pour moi c'est plutôt une bonne chose.
05:32 On va faire une pause, peut-être à 11h12.
05:35 Géraldine, je ne sais même pas si je vous ai saluée en ce début d'émission.
05:39 Si vous m'avez saluée, oh !
05:40 DJ Fab, nous l'avons saluée lorsqu'il a passé Barry White.
05:45 Oui, bonjour Géraldine, bonjour à tous.
05:47 Bonjour, ça va ?
05:48 Ça va très bien, merci.
05:49 Vous avez passé une bonne soirée ?
05:51 Excellente soirée.
05:52 Et puis, monsieur Olivier Guenec, vous n'avez pas mis votre chemise aujourd'hui ?
05:56 Non, non.
05:57 Parce que la belle chemise blanche que vous avez…
06:00 Oui, allez-y, changez de discours !
06:02 Mais pas du tout !
06:03 Allez-y !
06:04 Vous avez une belle chemise pour Noël !
06:05 Non, mais elle était transparente, je m'en suis rendu compte quand je suis rentrée.
06:07 Elle était transparente, j'allais dire comme vous !
06:11 Oh !
06:13 Attention !
06:14 Non, mais ne me vexez pas au début d'année !
06:16 C'est pour rire !
06:17 Ah, non, non !
06:18 Je serais capable de me fâcher pour un bon mot, c'est ça.
06:20 C'est souvent avec moi le bon mot, quand même !
06:23 Bon, tout va bien.
06:24 Et alors la chemise bleu marine ?
06:26 Non, je voulais la mettre, mais je me suis dit « non, c'est trop, les deux en deux jours, non c'est trop ! »
06:31 Donc je la mets demain !
06:33 Et là, vous n'avez pas remis les petits soupules ?
06:35 Si, j'ai un soupule !
06:36 Ah, vous avez remis le…
06:37 Mais j'arrive, je vais me déshabiller, là !
06:38 (Musique)
06:41 Les soupules des Frères Jacques, c'est pour ça qu'il y a cette petite musique des Frères Jacques.
06:46 Oui, mais je vais me déshabiller tout à l'heure, vous le verrez !
06:48 Vous allez vous déshabiller ?
06:49 Non, je vais enlever mon pull !
06:51 Non, je ne vais pas tout enlever !
06:52 Vous voulez dire votre chandail ?
06:53 Ah, ça s'appelle un chandail !
06:54 C'est un chandail !
06:55 Ah, bon, dans le même mot !
06:56 Un mot de plus dans la besace !
06:58 Un chandail dans le même mot, bien évidemment !
07:00 Oui, bien sûr !
07:01 C'est pas un « chan-daï » !
07:03 Non, c'est un « chandail », on dit !
07:05 Un chandail, très bien !
07:06 Les jeunes gens bien élevés ne disent pas un pull, ils disent un chandail !
07:11 Ah bon, vous insinuez que… non ?
07:13 Non, vous avez raison, le mot « bien élevé » n'était pas juste dans une certaine catégorie sociale,
07:20 on dit plus « chandail » qu'un pull !
07:23 C'est comme « t'es sur Bordeaux ce week-end » plutôt que « t'es à Bordeaux ce week-end ».
07:28 Ah, je connais, ça vous énerve, ça !
07:30 Ah oui, t'es sur l'image…
07:33 Non, ça, ça m'aurait épile !
07:35 Vous avez des vrais combats !
07:38 C'est vrai ! Il est 11h14, à tout de suite !
07:40 Vous écoutez Pascal Praud et vous sur Europe 1, et pour réagir, vous composez ce numéro !
07:44 Moi, je veux mourir sur scène, c'est une chanson de 1983, de Dalida, qui est devenue emblématique.
08:01 Ce qui est drôle, DJ Phaps, c'est que cette chanson a été un bide, en fait, au moment de sa sortie.
08:08 C'était même une phase B, à l'origine !
08:10 J'ai découvert ça ces dernières heures.
08:12 C'est l'occasion d'ailleurs, comme toujours, de saluer notre ami Orlando Bruno, au départ,
08:18 mais il avait pris ce prénom Orlando, qui est le frère de Dalida, et je le dis régulièrement,
08:23 mais sans Orlando, bien sûr que Dalida ne serait pas aussi présente,
08:27 puisqu'il l'a fait vivre depuis 1987 et depuis son décès, de manière tout à fait exceptionnelle.
08:33 Mais cette chanson, parce que c'était le producteur Orlando, avait été un bide, assez curieusement d'ailleurs.
08:40 Elle n'avait pas marché.
08:41 Et mourir sur scène, c'est notre thème du moment,
08:44 puisque Michel Drucker a annoncé qu'il ne prenait pas sa retraite en 2025.
08:49 C'est jamais d'actualité, en fait, on repousse toujours !
08:52 Quand l'échéance arrive, on dit "Encore une minute, Monsieur le bourreau !"
08:56 Et là, on est avec Jean-Pierre. Bonjour Jean-Pierre !
08:58 - Oui, bonjour Pascal, bonjour à toute l'équipe, et bonjour surtout à tous les éditeurs et auditrices.
09:03 Je vais vous commencer par vous souhaiter les meilleurs voeux pour 2024,
09:08 et je souhaite à tout le monde d'appliquer ma devise pour cette année,
09:11 aimez-vous, aimons-nous, mais surtout n'oubliez pas de vivre et prenez le temps de respirer.
09:17 Prenez le temps de profiter de la société.
09:19 - Vous nous appelez d'où Jean-Pierre d'abord ?
09:22 - De Beauvais, dans le Oise.
09:24 - Et vous, vous prenez le temps de respirer, justement, vous prenez ces...
09:29 On dit souvent "carpe diem", "prends le moment", etc.
09:33 Vous avez le sentiment d'avoir cette sagesse ?
09:36 - La sagesse, je ne sais pas si je l'écris entièrement à 100%,
09:40 mais oui, maintenant, j'ai pris le temps, face à tous les événements qui arrivent,
09:44 de prendre le temps de la réflexion, le temps de...
09:48 Voilà, avant de prendre une décision finale, voilà, on prend le temps.
09:52 - C'est une bonne chose d'ailleurs, de jamais agir à chaud, je suis d'accord avec vous.
09:56 - Voilà, là, après, par rapport au sujet du jour,
10:00 Michel Drucker, bon déjà, il faut dire que c'est quelqu'un qui a traversé,
10:04 comme certains chanteurs, John Elieday et d'autres,
10:06 qui ont traversé nos vies, qui ont traversé ma vie,
10:09 puisque moi je l'ai connu, j'étais tout petit, même bébé, il était déjà là,
10:13 donc ça veut dire qu'il a traversé avec moi ma vie, il fait partie.
10:17 Donc c'est quelqu'un qui a su rester lui-même, qui a jamais su prendre la grosse tête,
10:22 c'est quelqu'un qui est resté proche de son public, proche de son auditorium,
10:27 comme on dit, et alors voilà, moi je lui dis, tant qu'il se sent capable,
10:32 physiquement, de pouvoir continuer, et tant qu'il a l'audience avec lui,
10:38 moi je lui dis, pourquoi pas ?
10:40 Il y a certains métiers, comme je disais tout à l'heure à Olivier,
10:44 il y a certains métiers qui font que, on peut pas, on est obligé de prendre sa retraite
10:50 parce que c'est plus possible physiquement, et autres,
10:52 mais là, lui, s'il se sent capable, moi je dis merci Michel déjà pour toutes ces années
10:58 qu'on a traversées ensemble, je dis merci, et bonne continuation Michel !
11:03 Voilà, c'est tout simplement remercié, c'est lui qui le remercie comme ça.
11:07 - Alors Elodie est avec nous, et Jean-Pierre restez avec nous,
11:10 parce que vous allez pouvoir apporter pourquoi pas la contradiction aussi à Elodie,
11:12 où Elodie va vous l'apporter à elle, à vous plus exactement.
11:15 Bonjour Elodie, vous nous appelez d'où ?
11:17 - Bonjour Pascal, bonjour à toute l'équipe, je vous appelle de Gros-Lay dans le Val-d'Oise.
11:21 - Bonne année, bien sûr, et belle et heureuse année à vous.
11:26 Michel Brucker, votre avis ?
11:28 - Alors moi je suis absolument pas d'accord avec l'auditeur,
11:32 je trouve que, si vous voulez, la retraite est normalement pour tout le monde à 64 ans,
11:38 et je ne comprends pas pourquoi les présentateurs télé continuent à travailler,
11:43 et que ce ne soit pas logique pour tout le monde.
11:47 C'est-à-dire pour moi, place aux jeunes, et à un moment il faut savoir dire stop et donner...
11:52 - Mais c'est vrai aussi, alors les comédiens au-dessus de 64 ans,
11:54 Pierre Arditi n'a plus le droit de tourner, j'ai vu que Judith Magre qui est...
11:58 - C'est pas pareil, c'est pas pareil.
11:59 - Ah pourquoi c'est pas pareil ?
12:00 - Animateur télé, je trouve que c'est à un moment, il faut savoir dire c'est pas pareil.
12:05 Je pense qu'il y a beaucoup de monde qui aimerait sa place,
12:08 c'est comme Jean-Pierre Foucault, à un moment il faut dire stop.
12:11 - Oui mais j'entends ce que vous dites, mais il y a aussi beaucoup de monde qui aimerait la place de Pierre Arditi,
12:16 de certains comédiens qui ont passé les 70 ans...
12:18 - Oui mais c'est des acteurs !
12:19 Alors pourquoi la retraite ? C'est pas pareil pour tout le monde.
12:23 - Mais la retraite, pardonnez-moi, la retraite elle est pour ceux qui veulent.
12:26 C'est-à-dire qu'un médecin il travaille jusqu'à 90 ans s'il veut, un avocat c'est...
12:29 Il y a uniquement les salariés en fait qui prennent leur retraite,
12:32 les autres ils prennent leur retraite quand ils veulent.
12:34 Si vous êtes profession libérale, il y a beaucoup de gens...
12:38 La retraite c'est pas une obligation, c'est une possibilité.
12:42 Si le médecin veut s'arrêter à 64 ans et qu'il a ses 37,
12:45 mais s'il veut continuer le médecin, il y a des médecins qui ont plus de 64 ans,
12:50 il y a des gens en fait qui n'ont pas envie de s'arrêter.
12:52 Moi ce qui m'ennuie dans votre argumentation, c'est d'imposer à quelqu'un d'arrêter de travailler.
13:00 - Mais à un moment...
13:02 - Oui, alors Jean-Pierre allez-y.
13:05 - Oui, alors déjà personnellement j'ai rajouté quelque chose,
13:09 même un salarié s'ils sont capables de faire encore une activité à côté,
13:12 même après la retraite, ils pourraient le faire.
13:15 Rien ne l'interdit complètement.
13:16 - D'ailleurs on peut virer personne dans les entreprises jusqu'à 70 ans paraît-il.
13:19 - Voilà, alors ensuite deuxièmement, elle parle,
13:23 mes respects madame et mes meilleurs voeux également pour vous,
13:26 je dirais tout simplement qu'aujourd'hui, à l'époque,
13:30 quand il a démarré, il y avait combien de chaînes télé ?
13:33 Il y avait deux ou trois chaînes télé, il y avait très peu de radio.
13:36 Aujourd'hui, avec tout ce qu'il y a comme chaîne télé, comme radio, etc.,
13:41 je pense qu'il peut y avoir assez de place pour tout le monde.
13:45 - Ah non, non.
13:47 - On marque une pause et on revient avec cette discussion qui est passionnante,
13:50 mais nous par exemple on a dit de Gifa, bon il va sur ses 82, 83.
13:54 - Mais oui c'est chouette, continuez moi, car monsieur...
13:56 - Il est en pleine forme.
13:58 - Non mais on fait des mécanisations aussi.
14:01 - Il est pas en pleine forme, excusez-moi, on va dire les choses.
14:04 Vous êtes là pour faire plaisir, mais pas moi.
14:07 Il est marqué par le temps, excusez-moi.
14:10 - Vous êtes retourné dans votre salle de bain, vous, parce que je ne sais pas,
14:14 le son est caverneux.
14:16 - Mais écoutez, vous m'entendez pas là ?
14:19 - Pourquoi il y a des différences de son lorsque vous parlez ?
14:24 C'est de la faute du réel ou c'est la vôtre ?
14:27 - Bien sûr, mais quand je vous dis qu'il est marqué par le temps,
14:31 regardez les erreurs qu'il fait, ça s'entend quand même !
14:33 - Je n'aurai pas le temps...
14:35 - Vous connaissez cette chanson de Michel Fugain ?
14:37 - Non !
14:39 - Michel Fugain, vous connaissez ou pas ?
14:41 - Oui !
14:42 - Même en sentant, je n'aurai pas le temps...
14:46 Vous connaissez pas cette chanson ?
14:47 - Ça me dit quelque chose, mais bon, j'imagine que l'original me dira davantage quelque chose que votre interprétation.
14:52 - DJ Fab !
14:54 DJ Fab ! Et alors, la chemise ?
14:56 - Quoi, la chemise ?
14:58 - C'est votre grande opportune, la mienne !
14:59 - Ah oui, la vôtre, on a hâte ! Une neuve !
15:01 - Lucien, c'est ça ?
15:02 - Lucien.
15:03 - Ah, c'était, oui, non, oui, c'était Lucien, Lucien, oui, oui, de Gap !
15:06 - Lucien, il était formidable, Lucien de Gap !
15:08 - Ah, mais on l'adore !
15:09 - À Lucien, on pourrait vraiment l'appeler régulièrement, Lucien.
15:12 - Ah bah oui, oui, oui, avec grand plaisir !
15:14 - Je n'aurai pas le temps...
15:17 Pas le temps...
15:20 Même...
15:23 En sentant...
15:25 - Elle est géniale, cette chanson !
15:26 - Allez, c'est dans ma playlist, ça ! Allez, hop !
15:28 - ... plus lentement, plus vite que le temps...
15:31 - Merci !
15:32 - Elle est géniale, cette chanson !
15:34 - Même...
15:36 En volant...
15:38 Je n'aurai pas le temps...
15:40 - Ça, ça doit être 71, 72, 73, 79, 80...
15:43 - Oui, début des années 70 !
15:45 - Ah oui !
15:46 - Vous avez vu, il a de beau reste, encore, DJ Fab, malgré tout, ce qu'il dit !
15:49 - J'ai une pause, et on revient sur...
15:52 - Michel Dricker !
15:53 - Avec Michel Dricker !
15:54 - 11h-13h, vous écoutez Pascal Proévou sur Europe 1.
15:56 - Europe 1 !
15:57 - Pascal Proévou !
15:58 - Moi, je veux mourir sur scène, devant les projets...
16:05 - Donc, Élodie et Jean-Pierre étaient en discussion.
16:07 Élodie dit, il y a un moment, où les présentateurs de télévision doivent tirer leur révérence,
16:13 et puis Jean-Pierre n'est pas forcément de cet avis.
16:15 Mais je voulais qu'on écoute Pierre Arditi, qui est intervenu il y a quelques jours, justement,
16:19 pour évoquer la longévité, parfois, des comédiens,
16:22 et combien il n'existe pas de retraite pour les comédiens.
16:25 - Voir que les gens m'aiment bien comme ça, ça veut dire ce que ça veut dire.
16:29 Ça ne nécessite pas la retraite chez les acteurs.
16:32 La retraite chez les acteurs, c'est la mort.
16:34 - La retraite, c'est la mort, pourquoi pas, effectivement.
16:41 En tout cas, pour beaucoup, c'est considéré comme cela.
16:45 Élodie, et c'est aussi une des raisons pour lesquelles ces métiers, qui effectivement sont des drogues,
16:52 parfois, et on le voit bien... - C'est une passion.
16:54 - Oui, alors vous dites "passion", c'est une drogue aussi.
16:56 - Aussi, oui. - Aussi, manifestement, Élodie.
16:59 Et que les uns et les autres veulent rester jusqu'au bout de leur carrière, Élodie.
17:04 - Oui, non, mais je comprends, mais je pense qu'il y a beaucoup de gens
17:08 qui aimeraient être à sa place sur la télévision en tant qu'animateur.
17:11 Il a fait une carrière fabuleuse, d'ailleurs, mais à un moment, je trouve qu'il faut laisser la place aux jeunes.
17:18 Parce que c'est un métier très, très difficile.
17:21 C'est difficile de percer, et si on ne laisse pas leur chance, ils n'y arriveront pas.
17:26 - Pour tout vous dire, je pense que personne ne prend jamais la place de personne.
17:31 Je ne pense pas que si Michel Drucker se retirait de l'antenne,
17:36 quelqu'un viendrait prendre sa place, forcément.
17:39 - Il y a bien des tournois. - Il est là, je crois, Michel, d'ailleurs.
17:42 Il est là, Michel Drucker, il est en train de nous appeler. Michel !
17:45 - Bonjour, Pascal. - Michel Drucker, quelle joie.
17:48 - Bonjour aux éditeurs d'Europe 1. - Merci, Michel, d'être avec nous.
17:51 Vous êtes en direct, il est 11h30.
17:53 Et alors, on a une petite... D'abord, on est très content que vous ne preniez jamais votre retraite,
17:57 parce qu'effectivement, vous traversez la vie des Français depuis tellement longtemps
18:01 que ce sera un choc de ne plus vous voir, forcément.
18:05 Vous avez pris la parole hier pour dire "ce n'est plus d'actualité".
18:07 Qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui, vous aviez imaginé vous retirer en 2025,
18:11 et qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui, vous dites "je continue, Michel".
18:15 - Il y a encore deux ou trois ans, je posais la question en disant,
18:18 bon, j'avais déjà 55 ans d'or de vol, je me disais, bon, je suis le plus gros.
18:22 Et puis, comme vous le savez, j'ai eu un très grave problème de santé.
18:26 Et c'est la télé qui m'a soigné.
18:29 C'est l'envie de refaire mon métier qui m'a depayé, qui m'a redonné le tonus.
18:34 Et depuis que j'ai retrouvé les chemins des studios,
18:37 je peux vous dire que je ne suis pas prêt de m'arrêter,
18:39 parce que c'est ce métier qui m'a maintenu et qui me maintient en vie, tout simplement.
18:43 - Mais c'est une drogue, notre métier, Michel, c'est une thérapie.
18:46 Mais qu'est-ce que vous conseilleriez à quelqu'un qui aborde la soixantaine, pourquoi pas,
18:53 et qui peut-être, il reste 20 ans, 30 ans de vie dans ces cas-là.
18:56 On peut peut-être prendre un autre chemin et faire autre chose ?
18:59 Ou est-ce que ceux qui quittent la télé sont si malheureux
19:02 qu'ils dépriment et qu'il faut qu'ils restent jusqu'au bout dans la lumière ?
19:06 - Ça dépend surtout de leur patron et ça dépend du public.
19:10 Tant que le public sera d'une grande fidélité, et il l'est depuis si longtemps,
19:14 tant que mes patrons voudront bien de moi, je continuerai à faire ce métier.
19:19 Il a raison Pierre Ardetti de dire qu'arrêter notre métier, c'est la mort.
19:24 Bien sûr, la passion ne fatigue pas.
19:27 Moi, je peux vous dire que pendant les deux ans où j'étais à l'hôpital,
19:32 j'étais dans le mangue en berger, j'étais au creux de la vague,
19:35 et je me disais, mon Dieu, je ne referai peut-être plus jamais ce métier.
19:38 Moi, j'aime ce métier par-dessus tout, je l'ai fait depuis 60 ans.
19:41 Mes muscles, mon mental, mon métabolisme, est programmé pour ça.
19:49 Moi, je suis fait pour travailler, travailler encore.
19:52 Parce que quand on a la chance de faire un métier aussi passionnant,
19:57 avec des gens qui vous disent tous les jours dans la rue,
20:00 lorsque vous les croisez, on vous aime beaucoup, on a grandi avec vous.
20:05 Moi, les papys me disent, je vais vous écouter quand vous commentiez les livres de la coupe du monde de foot.
20:10 Il y a d'autres qui me disent, moi je suis né avec Champs-Élysées,
20:13 d'autres me disent, moi je suis né avec Vivement Dimanche.
20:16 Ça, ce sont des messages importants dans la vie d'un homme public.
20:19 - Mais c'est vrai, d'abord évidemment, on vous souhaite une belle et heureuse année.
20:23 Moi, il se trouve que souvent, je regarde Mélodie qui propose des anciennes émissions de télévision,
20:28 et à ce moment-là, j'envoie un texto à Michel,
20:31 je suis frappé de la modernité de ce que vous faisiez dans les années 70,
20:35 à un moment où vous avez apporté le journalisme dans le divertissement.
20:40 Ce qui existait moins, parce qu'avant, c'était des gens comme Guy Lux qui présentaient les émissions de télévision,
20:45 et vous, il y avait un regard journalistique, c'est-à-dire que les interviews que vous faites de Sophia Loren,
20:50 les interviews que vous faites de Belmondo,
20:52 les interviews que vous faites dans cette émission incroyablement moderne
20:55 qui était "Les rendez-vous du dimanche".
20:57 On est en 74 ou 75, je crois, Michel.
20:59 C'est une émission d'une modernité qui est avant Canal+, avant Philippe Gildas, avant...
21:07 - Je remarque, parce que je commence à bien vous connaître,
21:10 je regarde ces nôtres régulièrement,
21:13 je remarque que très très souvent, Pascal, vous faites référence à ces années-là.
21:18 C'est-à-dire que vous êtes quelque part très attaché au cinéma de Verneuil, de Lautener, à Sardou,
21:23 à tous ces gens qui ont marqué nos vies,
21:25 et le devoir de mémoire est important,
21:28 et puis vous savez, il y a à peu près 30% de la population française qui a plus de 65 ans,
21:34 les seniors, ça compte pas pour du beurre,
21:37 et moi je suis très très heureux d'être devenu le représentant des seniors,
21:41 parce que je les aime beaucoup, puis parce que j'ai grandi avec eux,
21:44 et puis voilà, et quant aux gens qui disent, comme la dame tout à l'heure,
21:48 "Place aux jeunes", mais je leur laisse volontiers la place,
21:52 qui voient ce que c'est que faire une carrière de 30, 40, 50 ans,
21:55 ils verront que c'est pas de la tarte,
21:57 et puis les jeunes, la télévision a aussi fabriqué des jeunes...
22:01 - Mais pas beaucoup justement, moi je trouve que depuis la génération,
22:04 c'est ça qui me frappe, depuis la génération Arthur,
22:07 qui avait su, Arthur Nikos, qui avait su produire des très grandes vedettes,
22:12 les dernières, j'ai l'impression aujourd'hui,
22:14 qu'il n'y a pas de jeunes de 25-30 ans...
22:20 - Il y en a un, il y en a un qui ira loin, je le dis depuis très longtemps,
22:24 c'est Cyril Féraud.
22:26 Cyril Féraud qui rassemble toutes les générations,
22:30 il y a une génération qui est arrivée,
22:32 est-ce qu'ils dureront 50-60 ans ?
22:34 C'est une autre histoire, mais quand on voit ce que la télévision dédie les dernières années,
22:40 qu'on les aime ou qu'on les aime pas,
22:43 Yann Barthez c'est très bien, Anouna il a du talent...
22:48 - Oui mais Anouna il a 50 ans Michel !
22:50 - Comment ?
22:51 - Anouna il a 50 ans, c'est pas des jeunes de 20-25 ans,
22:54 ce que je veux dire c'est que vous vous êtes sorti à 25 ans...
22:57 - Il faut du temps pour faire ce métier,
23:00 pour être un éditeur il faut 10 ou 15 ans.
23:03 - Il a 38 ans Cyril Féraud,
23:05 c'est vrai que votre génération était sans doute très talentueuse.
23:09 Bon, cette année le programme 2024 on vous souhaite une bonne année,
23:12 le rendez-vous important c'est évidemment vivement dimanche j'imagine Michel,
23:16 mais c'est aussi les Jeux Olympiques, ça c'est la boucle qui sera bouclée,
23:19 puisqu'en 64 vous étiez sur la...
23:22 - Oui j'étais derrière Michel Jassy et Christine Caron,
23:25 et voilà et Christian Doriola...
23:28 - C'est ça qui est formidable quand même !
23:30 - J'étais avec Thierry Roland qui lui était à Tokyo,
23:32 moi j'étais à Paris parce qu'il n'y avait pas de direct,
23:35 et c'est vrai que ça fera...
23:37 Tokyo 64, Paris 2024, ça fera 60 ans,
23:41 ben voilà il me reste encore une quinzaine d'années,
23:44 facile, regardez Hugo Frey, 95 ans !
23:47 - Mais donc il vous reste, c'est bien ce que je disais,
23:50 il vous reste 15 ans devant vous.
23:52 Vous voulez dire un mot quand même à Elodie,
23:54 parce qu'Elodie, Michel, elle disait...
23:57 - Il faut s'arrêter, il faut laisser la passion jeune.
24:00 - Elle le dit de temps en temps, alors bon...
24:02 - Vous savez Elodie, moi je comprends très bien
24:04 que vous ayez née marre de moi parce que ça fait longtemps...
24:07 - Ah non absolument pas !
24:09 - Elodie, je le prends pas mal du tout,
24:12 vous avez répondu en place aux autres.
24:14 Quand je suis arrivé moi,
24:16 il y avait Jacques Martin, il y avait Guy Lux,
24:18 il y avait Pierre Charnia, il y avait Pierre Belmar,
24:21 il y avait ces monstres sacrés,
24:23 et j'étais très content qu'on me fasse une place
24:25 parce que j'avais 22 ans,
24:27 et je sais que vous souhaitez que les jeunes prennent la place,
24:30 je leur cède volontiers,
24:32 et ma façon à moi de faire la place aux jeunes,
24:35 c'est de les mettre dans la lumière,
24:37 c'est ce que je fais dans mes émissions depuis toujours,
24:39 je suis content d'avoir mis dans la lumière
24:41 trois générations d'humoristes,
24:43 trois générations d'imitateurs,
24:46 mais je comprends très très bien,
24:48 et vous savez, si un jour vous en avez marre de moi,
24:50 je vous conseille quelque chose,
24:52 une invention qui est très pratique, c'est la télécommande.
24:54 - Voilà mon zap !
24:56 - On vous a dit qu'aujourd'hui il y a 300 chaînes,
24:58 donc... - Oui c'est ça !
25:00 - Si, si, si !
25:02 - Écoutez, vous habitez où Elodie ?
25:04 - Dans le Val d'Oise.
25:06 - Ah bah c'est pas loin de Paris !
25:08 Ecoutez, voilà ce que je vous propose,
25:10 vous allez donner vos coordonnées aux assistants de Pascal,
25:12 puis vous allez venir assister à Vivant dimanche,
25:14 et vous allez voir que je ne suis pas encore
25:16 un vestige pittoresque !
25:18 - Non, non, non, il ne faut pas que vous soyez vexé,
25:20 vous avez une visite à Riennes formidable !
25:22 - Mais je ne suis pas vexé du tout, vous imaginez !
25:24 - Il y a des gens qui sont animateurs, etc.,
25:26 qui galèrent pour trouver des postes,
25:28 et je trouve que c'est difficile déjà de ce métier-là,
25:30 et à un moment, c'est vrai qu'il faut peut-être
25:32 essayer de leur ouvrir les portes, c'est ça que je veux dire.
25:34 - Mais j'ai toujours voulu ouvrir les portes aux jeunes,
25:36 et vous savez, faire de la télévision,
25:38 Pascal Praud vous le dira,
25:40 c'est pas aussi simple qu'on l'imagine
25:42 comme être comédien ou comme être chanteur.
25:44 La route est très très longue.
25:46 - Mais c'est vraiment plus que Michel, il a...
25:48 - A chaque fois qu'un jeune vient me voir, je l'aide beaucoup, vous savez !
25:50 - Et Michel, il a lancé Gérard,
25:52 il a lancé Benjamin Castnaldi,
25:54 il a lancé Laurence Ferrari,
25:56 vous, il y a beaucoup de gens qui peuvent,
25:58 et je parle même pas des chanteurs
26:00 que vous avez invités sur votre plateau,
26:02 je crois que Goldman, c'est la première fois qu'il est passé sur...
26:04 - Oui, oui. - C'était chez vous.
26:06 - Et Céline Dion !
26:08 - Céline Dion, avec cette chanson qu'on va écouter...
26:10 - Écoutez, faites-moi plaisir, Elodie,
26:12 venez assister à une de mes émissions,
26:14 d'accord ? On sait jamais,
26:16 ça sera peut-être la dernière.
26:18 - Avec plaisir !
26:20 - Je le fais volontiers, vraiment.
26:22 - Bon, merci en tout cas, Elodie,
26:26 et puis Michel Drucker, c'est toujours un plaisir,
26:28 cher Michel, bravo !
26:30 Et Michel, je vais vous dire quelque chose,
26:32 parce qu'on avait eu un jour un échange,
26:34 je suis merveilleusement bien européen.
26:36 Vous n'imaginez pas comme nous avons été
26:38 acquis... - J'ai des bons souvenirs
26:40 européens, moi. - Bah oui !
26:42 - J'ai fait "Fête entrée"
26:44 à la vitesse, c'était vachement bien. - Bien sûr !
26:46 - J'avais autour de moi
26:48 des chroniqueurs inconnus à l'époque,
26:50 il y avait Madénian,
26:52 il y avait Commander, il y avait Monsieur Noël,
26:54 il y avait Willy Revelli,
26:56 c'était une belle expérience européenne.
26:58 J'aime bien venir à Europe 1...
27:00 - Et puis vous écoutez à ça avec Studio 1, il y a 40 ans.
27:02 - Parce que Europe 1, c'est pour saluer les copains,
27:04 ça reste une marque mythique, et puis j'ai vu que
27:06 vous commencez à avoir
27:08 du succès, je vois que vous allez à des sondages,
27:10 à mon avis vous allez diriger Europe 1,
27:12 c'est sûr. - Non, alors je suis comme vous,
27:14 je n'ai pas vocation à diriger quand ce soit,
27:16 sinon l'antenne,
27:18 lorsqu'on me la confie,
27:20 pendant une heure ou deux heures. On vous embrasse cher Michel,
27:22 comme on parlait de Céline Dion,
27:24 que nous sommes avec notre amie Fabrice Laffitte,
27:26 qui est un jukebox ambulant,
27:28 et bien on va écouter la première
27:30 chanson qui est,
27:32 qui fut chantée par Céline Dion
27:34 sur le plateau de...
27:36 - Champs-Élysées ! - Je pense, et c'est une chanson
27:38 merveilleuse d'ailleurs, qui s'appelle... - Qui avait été créée par sa maman,
27:40 je crois. - Ah bon ?
27:42 - C'est Thérèse Dion qui avait créé la chanson. - D'amour et d'amitié,
27:44 ce qui est un peu l'histoire que vous avez
27:46 avec le public français,
27:48 Michel, c'est une histoire d'amour et d'amitié.
27:50 - À bientôt Pascal.
27:52 - Merci, bonne année, bonne et heureuse année.
27:54 * Extrait de Thérèse Dion *
27:56 * Extrait de Thérèse Dion *
27:58 * Extrait de Thérèse Dion *
28:00 * Extrait de Thérèse Dion *
28:02 * Extrait de Thérèse Dion *
28:04 - Elle est belle cette chanson.
28:06 Et là, vendredi soir, avec votre chemise bleu marine,
28:08 Monsieur Boubouc,
28:10 là je peux vous dire, avec
28:12 comment ça s'appelle l'œil que vous faites ?
28:14 - Le eye contact.
28:16 - Eh, sérieusement,
28:18 là avec vos chaussures
28:20 Karl Lagerfeld que j'ai vu... - Arrêtez, non, non !
28:22 - Il faut le dire, on fait des spectateurs.
28:24 - Non mais c'est pas vrai ! - Je vous ai perdu maintenant,
28:26 il faut le dire !
28:28 - Avec vos...
28:30 c'est quoi, c'est des baskets que vous aviez ?
28:32 - Oui, oui, des petites baskets.
28:34 - Arrêtez !
28:36 - La petite, comment dire,
28:38 chemise bleu marine,
28:40 le contact,
28:42 le eye contact,
28:44 les cheveux tels que vous les avez
28:46 tondus par un tondeur de moutons,
28:48 là je pense que
28:50 vendredi, parce que c'est vendredi, le grand retour !
28:52 - Le grand retour ?
28:54 - Des soirées ! - Ah oui, des week-ends, bien sûr !
28:56 - Parce que là vous étiez en Savoie,
28:58 c'est le grand retour dans les bars !
29:00 - Non mais cette musique me donne des frissons,
29:02 franchement, c'est mon rêve
29:04 de me marier sur cette musique !
29:06 - Oui, je comprends que ce soit votre rêve
29:08 de vous marier,
29:10 et peut-être
29:12 vous allez tirer les rois ce week-end ?
29:14 - Ah, écoutez, c'est pas prévu,
29:16 mais pourquoi pas ? - Parce que les rois mangent !
29:18 - C'est le 6 !
29:20 - C'est samedi, oui.
29:22 - C'est samedi, l'épicerie.
29:24 - Préférez la frangipane ou la brioche des rois ?
29:26 - La frangipane !
29:28 - C'est tellement meilleur !
29:30 - C'est goûtu !
29:32 (rires)
29:34 - On marque une pause ou pas ?
29:36 - Oui, on va marquer une petite pause,
29:38 et puis précision, les paroles sont d'Eddie Marnay.
29:40 - De cette chanson.
29:42 - Je ne connais pas du tout.
29:44 Un grand compositeur aux années 50-60.
29:46 - Vous connaissez déjà René à cette époque ?
29:48 - Je ne pense pas connaître René
29:50 quand on a presque 4 mètres de repos.
29:52 - Non, c'était après, ça je me rappelle.
29:54 - Il faudrait revoir le film "Aline"
29:56 - Qui est passé il y a pas longtemps d'ailleurs.
29:58 - Qui est très très bien d'ailleurs, avec Valérie Lemercier.
30:00 Bon, est-ce qu'on va changer de sujet ?
30:02 Est-ce qu'on va parler des débords de nom dans plusieurs villes de cinéma
30:04 comme on l'appelle ?
30:06 - Les SECPA.
30:08 - On a expliqué ce qu'est les SECPA,
30:10 c'est les anciens CPPN.
30:12 - C'est ça, les élèves en difficulté,
30:14 c'est une classe à effectifs réduits.
30:16 - Section d'enseignement général et professionnel adaptée.
30:18 SECPA, ça permet aux élèves
30:20 d'obtenir le certificat de formation.
30:22 Et alors, les SECPA au ski, c'est le deuxième ou le troisième,
30:24 je crois, opus,
30:26 et c'est sorti le 27 décembre
30:28 2023, et c'est vrai que c'est un film
30:30 qui provoque des mouvements de foule.
30:32 Donc on va essayer d'avoir des témoignages. À tout de suite.
30:34 - Et avant la pause, je vous rappelle que tout à l'heure,
30:36 entre 16h et 18h, vous retrouvez
30:38 Sophie Davant et sa bande de copains
30:40 qui vous invitent à participer dans la bonne humeur
30:42 et jouer au grand jeu de repeint
30:44 pour tenter de gagner le jackpot
30:46 qui s'élève à 500 euros. Pour vous inscrire,
30:48 vous envoyez "Sophie" au 73921
30:50 par SMS, c'est 3 fois
30:52 75 centimes plus coût du SMS.
30:54 Et notez que Sophie Davant recevra
30:56 tout à l'heure l'auteur Raphaël Jordano
30:58 à l'occasion de la sortie de son dernier roman
31:00 "Heureux les fêlés" car il laisse passer
31:02 la lumière parue aux éditions Racamier.
31:04 C'est tout à l'heure, entre 16h et 18h,
31:06 Sophie et les copains sur Europe 1.