• il y a 7 mois
Frédéric Péchenard, ancien directeur général de la police nationale et élu Les Républicains au Conseil de Paris : «On est dans un pays où il y a incontestablement une augmentation de la délinquance».

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Transcription
00:00 Ils ne me surprennent pas parce que ça correspond à une réalité.
00:02 Cette réalité, elle n'est pas fantasmée.
00:04 Moi, je suis régulièrement toutes les publications du ministère de l'Intérieur
00:09 et notamment vous avez un service qui est le service statistique du ministère de l'Intérieur
00:13 qui publie, chacun d'entre nous peut aller sur internet,
00:17 vous tapez "Interstat" "ministère de l'Intérieur"
00:19 et vous avez accès à l'ensemble des données du ministère de l'Intérieur.
00:23 Et on voit que, alors il faut comparer ce qui est comparable,
00:27 il faut toujours comparer une année complète par rapport à l'année d'avant,
00:30 c'est ce qu'on appelle les 12 mois glissants.
00:32 Donc quand vous prenez l'année 2023,
00:34 qui a fait l'objet de...
00:37 Enfin, on a à peu près tout ce qu'il faut sur l'année 2023 par rapport à 2022,
00:40 vous apercevez une augmentation de toutes les violences.
00:44 Une augmentation des homicides et des tortures d'homicides,
00:46 une augmentation des coups de baisse volontaire,
00:48 une augmentation des violences sexuelles,
00:50 il y a même d'ailleurs une augmentation des cambriolages.
00:52 Et que vous prenez sur le temps long,
00:54 c'est-à-dire depuis 5 ou 6 ans,
00:56 eh bien vous avez aussi cette même augmentation.
00:58 Le plus inquiétant étant bien sûr l'augmentation des homicides et des tentatives,
01:02 parce que dans ce domaine, vous n'avez pas de chiffre noir,
01:05 et c'est une augmentation qui est réelle.
01:07 Donc on est dans un pays où il y a incontestablement une augmentation de la délinquance,
01:12 et c'est d'ailleurs pour ça que les Français le ressentent,
01:14 et le ressentent depuis plusieurs années.
01:15 Mais ce n'est pas un sentiment, c'est une réalité.
01:17 Vous avez commencé à dire...
01:18 Parce que parfois, et souvent d'ailleurs,
01:20 certains responsables, en particulier au pouvoir,
01:22 parlent de sentiments d'insécurité.
01:24 Et vous dites "ça suffit, il ne faut plus en parler de ce sentiment".
01:26 Il faut parler du sentiment d'insécurité,
01:28 parce qu'il y a des gens qui ont ce sentiment d'insécurité,
01:30 je pense notamment à des gens qui prennent le métro le soir,
01:33 ou on s'intéresse évidemment beaucoup à la région,
01:36 à tout ce qui a un transport en commun.
01:38 Il faut prendre en compte ce sentiment d'insécurité.
01:39 Mais là, ce n'est pas un sentiment, c'est une réalité,
01:42 et réalité qui est donnée par les chiffres publiés par le ministère de l'Intérieur.
01:45 Donc je crois que personne, en tout cas,
01:47 personne au gouvernement ne peut nier ces chiffres.
01:50 Sous-titrage ST' 501
01:52 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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