• il y a 7 mois

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui il revient sur le témoignage d'Audrey sur Europe 1 concernant l'insécurité à Lyon et les points de deal qui se multiplie au sein même de la ville.

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Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

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Transcription
00:00 - Europ1 - Pascal Prohevo
00:02 11h51 sur Europ1, direction le 9ème arrondissement de Lyon, Pascal.
00:06 Et Europ1 toujours avec vous. Hier nous étions avec Audrey qui habite Lyon, quartier Valmy.
00:11 Elle nous disait se sentir en insécurité.
00:13 "Je ne sors pas le soir sans être accompagnée", dit-elle.
00:16 "Dans ma rue, il y a quatre points de deal.
00:18 On vit avec les micro-agressions, des hommes nous foncent dessus.
00:21 Je n'essaie même plus d'être élégante quand je sors.
00:24 L'idée c'est de devenir invisible."
00:25 Audrey s'inquiète beaucoup pour sa petite-fille.
00:27 D'autres auditeurs nous ont appelés pour nous rapporter les témoignages.
00:31 Je voudrais qu'on réécoute Audrey ce qu'elle nous disait hier.
00:34 "J'habite un quartier, on va dire, populaire.
00:36 Je ne sors pas le soir non accompagnée
00:38 parce que dans ma rue, il y a quatre points de deal.
00:40 C'est une réalité.
00:42 On vit avec les mecs qui ont un regard persistant,
00:46 qui nous rend dedans, ils nous foncent dessus.
00:48 Il y a des micro-agressions tous les jours.
00:50 Et donc, la journée, ce n'est même pas que je veux m'habiller.
00:54 Je n'essaie même plus d'être élégante.
00:56 En fait, l'idée c'est de devenir invisible.
00:59 Et ce qui est terrible, et je vais vous dire quelque chose,
01:02 c'est que j'ai l'impression que justement toutes les associations
01:04 qui sont censées être féministes,
01:05 ou des femmes qui sont censées être féministes, etc.
01:07 En fait, elles nous passent au silence."
01:09 Et puis, Audrey est également revenue sur le moment
01:14 lorsqu'elle avait acheté son appartement.
01:16 Parce que je lui ai posé la question,
01:17 "Pourquoi vous ne quittez pas ce quartier ?"
01:18 Et elle a répondu.
01:20 "Quand on a acheté, le quartier n'était pas comme ça."
01:22 Ah oui, vous avez des enfants déjà ?
01:23 "Une fille. Et moi je m'inquiète beaucoup pour ma fille."
01:26 Et vous pensez que si,
01:28 aujourd'hui, si vous mettiez par exemple un appartement à vendre,
01:32 vous pensez que ce serait plus difficile de le vendre aujourd'hui
01:34 qu'il y a quelques années ?
01:35 "Bien sûr. Ça a perdu en quota.
01:39 Je veux dire, les gens,
01:40 quand on a la belle famille qui vient de Provence,
01:43 qui vient nous visiter, ils voient la rue,
01:45 bon ben, ils nous disent que ça a moins de charme."
01:49 Alors Jean-Luc Boujon, vous le connaissez,
01:51 il est le correspondant d'Europe 1.
01:53 Bonjour Jean-Luc.
01:54 "Bonjour Pascal, bonjour à tous."
01:56 Vous avez peut-être écouté notre émission hier matin,
01:59 et ensuite vous vous êtes rendu sur place.
02:01 Alors, est-ce que c'est une réalité ?
02:04 Est-ce qu'il y a 4 points de deal dans ce quartier Valmy ?
02:09 "Oui, il y en a 4.
02:11 Il y en a un très très gros,
02:13 dont tous les habitants m'ont parlé,
02:14 qui est justement en face de cette place Valmy.
02:16 Il faut savoir qu'on est à 50 mètres de la mairie d'arrondissement,
02:19 de la mairie du 9e arrondissement.
02:21 Donc on est vraiment dans un endroit ultra passant,
02:23 avec une grande bouche de métro, un grand escalier.
02:26 Donc effectivement, là il y en a un très gros,
02:28 et puis il y a des petits points de deal,
02:30 un petit peu satellites, un petit peu autour.
02:32 Alors 4, 5, certains m'ont parlé de 2 ou 3,
02:34 mais on est dans cet ordre d'idées-là,
02:38 avec des points qui se déplacent,
02:40 c'est-à-dire que quand vous avez une opération de police,
02:42 à un endroit, le point se déplace,
02:44 ensuite, quelques jours.
02:45 Et c'est vrai que ce qu'a dit Audrey,
02:47 et moi j'ai eu des témoignages qui vont dans ce sens,
02:51 il faut savoir que c'est un quartier qui a toujours été populaire,
02:53 c'est un ancien quartier ouvrier de Lyon,
02:55 un peu excentré,
02:57 avec beaucoup de populations qui se sont mélangées,
02:59 qui est aussi en voie de boboïsation,
03:01 il y a beaucoup de barres branchées,
03:03 beaucoup de commerces,
03:05 mais il y a une population qui squatte en permanence cette place Valmy,
03:07 il y a quelques bancs,
03:09 et ils sont là en permanence, ils dealent.
03:11 Et on peut peut-être écouter Pierrot,
03:13 que j'ai rencontré hier,
03:14 parce que lui, hier, il a pu s'asseoir sur ses bancs,
03:16 parce qu'hier, il y avait une opération Placenet,
03:18 en cours dans le quartier, quand j'y suis allé,
03:20 et enfin, là, Pierrot, il a pu s'asseoir sur le banc,
03:22 mais on peut l'écouter.
03:23 Là, d'habitude, les bancs,
03:25 ils sont infectés de gens qui vendent de la drogue,
03:29 des cigarettes,
03:31 et les gens, ils ne viennent plus s'asseoir,
03:32 parce qu'ils ont peur.
03:33 Ils prennent tous les bancs.
03:35 Alors, si moi, mettons, je vais m'asseoir là-bas,
03:37 ils vont me virer, ils vont dire "non, toi tu dégages".
03:40 - Ah bon ? - Ah oui, oui.
03:41 - Et vous, quand ils vous disent de dégager, vous repartez ?
03:44 - Ah oui, moi, je vais partir avec un coup de couteau.
03:47 Il y a beaucoup de racaille, je ne sais pas si il faut le dire,
03:50 mais ils ne vivent que de ça.
03:51 - Vous vous sentez moins en sécurité dans votre quartier ?
03:53 - Ah ben, ici, là, oui, on se sent moins en sécurité.
03:56 - Vous voyez, ces témoignages, ils sont assez nombreux.
04:00 J'ai aussi rencontré Nicole,
04:02 qui est un peu plus âgée qu'à 66 ans,
04:04 qui vit depuis au moins 20 ans dans ce quartier,
04:06 et elle aussi, elle parle plutôt d'agression verbale,
04:09 mais d'agression physique.
04:11 On peut l'écouter.
04:12 - Une agresse population, une ex-agresseur,
04:14 moi-même, j'ai été agressée deux fois.
04:16 On m'a arraché mes bijoux de mon cou.
04:18 Une fois, et la deuxième fois, on m'a pris mon sac.
04:21 Donc je suis tombée, on m'a cassé l'épaule.
04:23 C'est mal sain.
04:24 Je trouve que c'est dangereux, le quartier de Vez, il est très dangereux.
04:28 Moi, jusqu'à aller au marché,
04:30 j'avais une copine qui est allée au marché,
04:32 on lui a pris son sac dans son caddie.
04:35 Pendant qu'elle choisissait ses légumes,
04:37 on lui a pris son sac dans le caddie.
04:39 Vous vous rendez compte ?
04:40 - Vous n'obligez pas de déménager, vous ?
04:41 - Si, quand même.
04:42 Mes enfants ne veulent plus que je reste ici,
04:44 depuis mes agressions.
04:46 - Voilà, mais on ne sait pas si Nicole aura les moyens
04:48 de quitter le quartier,
04:50 parce qu'effectivement, l'immobilier a perdu un peu de valeur.
04:53 Donc vous voyez, il y a tous ces témoignages.
04:55 Et Nicole me disait,
04:56 elle était en compagnie d'une amie et d'un ami,
04:58 ils étaient trois,
04:59 elle dit, même en journée, on sort toujours à deux ou trois,
05:01 sinon, ce n'est plus possible.
05:03 - Tout simplement parce qu'on regarde les chiffres de la délégance
05:09 et on va là où on a les moins bons chiffres.
05:12 Et le 9e arrêt de l'indicement faisait partie de ces données.
05:16 Donc on agit sur le terrain.
05:18 On va agir dans la durée,
05:19 le temps qu'il sera nécessaire d'être présent
05:22 pour faire les interpellations
05:24 des petits groupes qui peuvent polluer ce quartier
05:28 et la tranquillité de nos habitants.
05:29 Les points de deal sont la priorité des priorités.
05:32 Il y en a plusieurs.
05:33 Il y en a un, effectivement, qui est plus voyant que les autres,
05:37 mais il y en a d'autres et nous agissons sur l'ensemble.
05:40 - Voilà, ça, c'était la préfète du Rhône que j'ai rencontrée ce matin
05:44 et qui expliquait cette opération Place Nette qui était en cours hier,
05:46 qui va durer une bonne partie de la semaine,
05:48 ce qui montre bien que le quartier est devenu un des quartiers cibles
05:51 puisque la police fait des descentes.
05:53 On en a eu plusieurs, des opérations Place Nette dans l'agglomération,
05:56 mais ce quartier-là est devenu un quartier très préoccupant de la ville.
06:00 Donc les trois, quatre points de deal dont parlait Audrey,
06:02 c'est vraiment une réalité qui est vécue différemment en fonction des habitants.
06:06 Mais enfin, la plupart décrivent un changement en deux, trois ans, trois, quatre ans.
06:11 C'est une réalité.
06:12 - En correspondant permanent d'Europe 1 Lyon,
06:16 ce que je vous propose, Jean-Luc, c'est de rester avec nous.
06:18 Je sais que la mairie de Lyon, la mairie du 9e arrondissement,
06:21 Mme Anne Brébent, je crois, n'est jamais disponible pour parler de ces sujets-là.
06:26 On va appeler le standard, nous.
06:28 - Exactement.
06:29 On va appeler la mairie du 9e arrondissement de Lyon.
06:32 - On va appeler le standard.
06:33 - Ah oui, comme d'habitude.
06:34 - Et puis, Jean-Luc,
06:35 va rester bien sûr avec nous pour donner de nouvelles précisions.
06:38 Tout ça, c'est un témoignage.
06:40 Et c'est pour ça que c'est intéressant.
06:42 C'est un témoignage d'Audrey hier sur l'antenne.
06:44 Donc je félicite évidemment Jean-Luc parce qu'il a été hier dans le quartier Valmy.
06:49 On a pu avoir de nouveaux témoignages.
06:52 Et c'est quand même intéressant de tout simplement témoigner de la réalité du terrain.
06:58 Il est 11h58.
06:59 Emelie Lidez, dans une seconde.
07:01 - Et vous aussi, vous réagissez au 01.80.20.39.21
07:04 avec Pascal Praud de 11h à 13h sur Europe 1.
07:07 - Appelez Pascal Praud au 01.80.20.39.21.
07:11 Europe 1.
07:12 Bon.
07:13 Europe 1.
07:15 11h, 13h.
07:17 Pascal Praud et vous.
07:19 - Alors évidemment, on est avec Jean-Luc Bougeon
07:21 qui est allé hier vérifier ce que disait Audrey.
07:25 Audrey était une auditrice qui disait qu'il y avait des points de deal dans la rue.
07:29 D'ailleurs Jean-Luc, les points de deal, c'est combien de personnes à chaque fois autour d'un point de deal ?
07:34 - Il y a ce point de deal principal où on me décrit souvent une vingtaine, une trentaine de personnes.
07:39 En fait, ça dépend du moment de la journée.
07:41 Le matin, c'est plutôt... il n'y a pas grand monde.
07:44 Hier, il n'y avait pas grand monde, mais je l'ai dit parce qu'il y avait cette opération Place Net.
07:47 Mais plus la journée passe, on va dire, plus l'après-midi avance,
07:51 plus la nuit tombe et plus il y a du monde en fait.
07:54 Et évidemment, quand il y a la fin des horaires de bureau,
07:58 les gens prennent le métro pour quitter qu'un quartier de travail.
08:01 Il y a beaucoup de bureaux aussi.
08:02 Il y a beaucoup, beaucoup de monde sur la place.
08:04 - Et vous avez vu des clients ?
08:05 - Hier, non.
08:06 Non, parce que c'était une journée un peu biaisée puisqu'il y avait cette opération Place Net.
08:10 - Donc il n'y avait que les dealers sur l'opération Place Net ?
08:13 - Ils n'étaient pas vraiment nombreux, donc les gens avaient pu reprendre possession de l'espace.
08:18 Pierrot, qu'on a entendu, il était assis sur le banc alors qu'il n'a plus le droit de le faire.
08:21 - C'est ça qui est incroyable.
08:23 - Et évidemment, ce ne sont que des hommes.
08:25 - Oui, essentiellement, oui, des hommes.
08:27 - Essentiellement ou que des hommes ?
08:29 - Non, que des hommes.
08:30 - C'est toujours intéressant de savoir aussi.
08:32 Et que des hommes, sans doute jeunes ?
08:34 - Oui, assez jeunes.
08:35 On décrit des hommes entre 18 et...
08:38 Alors, il y a peut-être quelques mineurs, mais plutôt 18...
08:41 30 ans.
08:42 Plutôt 30 ans.
08:43 - Et vous avez vu des policiers ?
08:44 - Ah ben, il y en avait énormément.
08:46 Il y avait énormément de policiers hier parce qu'il y avait cette opération Place Net.
08:50 Il y avait peut-être...
08:53 J'ai vu peut-être 30, 40 policiers.
08:54 Il y avait beaucoup de camions.
08:55 Et les gens étaient plutôt satisfaits de ça.
08:57 Mais ils disaient "mais ils vont partir, quand ils vont partir, qu'est-ce qui va se passer ?"
09:01 Bon, apparemment, ça va durer plusieurs jours cette semaine.
09:03 Et puis, la préfète disait aussi ce matin "ça va continuer et on va revenir régulièrement".
09:08 - On va appeler, j'imagine que vous la connaissez, Madame Le Maire,
09:11 mais elle ne nous répond pas.
09:13 Elle avait piscine, visiblement.
09:15 - Il y a une piscine dans l'arrondissement aussi.
09:18 - Pour les JO, elle se prépare.
09:20 - Il n'y a pas de piscine dans le 9e arrondissement ?
09:22 - Il y a une piscine.
09:23 - Là, qu'elle est, Madame Brébent.
09:24 Elle est à la piscine tous les jours.
09:26 Donc là, qu'est-ce qui se passe, Monsieur Olivier Guedec ?
09:29 - On va appeler le standard de la mairie du 9e arrondissement.
09:31 - Alors, on appelle.
09:32 Vous savez que ça, j'adore ça.
09:34 Quand on appelle et qu'on ne sait pas sur qui on tombe.
09:37 Et là, ça sonne ou pas ?
09:39 - Allez, c'est parti.
09:41 - C'est quelque chose que j'adore faire.
09:43 Et j'ai l'impression que c'est de la radio en direct.
09:46 Il peut se passer quelque chose.
09:48 - Allô ?
09:49 - Oui, bonjour Monsieur.
09:50 - Oui, bonjour Madame.
09:51 Je me permets de vous appeler.
09:52 Je suis journaliste.
09:53 Je m'appelle Pascal Pro et je travaille à Europe 1.
09:56 Et je voulais parler avec Madame Brébent.
09:58 Anne Brébent, qui est la maire du 9e arrondissement.
10:01 Je voulais savoir si elle était là.
10:03 - Je vous demande de ne pas tromper, Monsieur.
10:06 Merci à vous.
10:07 - Je vous en prie.
10:08 Donc là, j'ai mis...
10:10 Il se passe quelque chose.
10:12 Ah, écoutons.
10:13 C'est toujours intéressant de voir également la musique
10:14 qui est choisie par la mairie.
10:15 - La tente musicale.
10:16 - Ça ne doit pas leur coûter cher en droit.
10:24 - C'est une composition personnelle.
10:29 - C'est une composition personnelle de la chorale du 9e arrondissement.
10:32 - Ça ne fait pas trop trafic de drogue comme musique.
10:34 - Non, mais c'est mieux déjà que si c'était autre chose.
10:39 - Ah !
10:40 - Vous savez, Pascal, que la mairie du 9e,
10:44 c'était l'ancienne mairie que Gérard Collomb avait.
10:46 Avant, il était maire de Lyon.
10:48 Il était maire du 9e.
10:49 - Frédéric Tanné qui est avec nous.
10:54 Frédéric voulait intervenir.
10:55 - Oui, vous savez qui est le premier animateur
10:57 qui a eu l'idée de se servir du téléphone à la radio ?
11:00 - Non.
11:01 - C'est Pierre Belmar, sur Europe 1.
11:03 - C'est pas vrai.
11:04 - C'est le premier qui a eu l'idée d'appeler les gens
11:06 et de se brancher.
11:07 - Fortement.
11:08 - De se brancher, de brancher la conversation sur l'antenne.
11:10 C'était génial.
11:11 - Mais c'est pour moi, et pour vous aussi,
11:13 parce qu'on est de cette génération,
11:14 pour moi, ces gens-là sont des génies.
11:17 De la radio.
11:18 - Lui, en tout cas.
11:19 - De la radio.
11:20 Mais souvent, je suis aussi de Philippe Gildas,
11:22 mais je pourrais en parler à l'époque, sur Europe 1,
11:24 quand on était enfant, il y avait Philippe Alfonsi à 14h,
11:27 il y avait André Arnault à 12h30.
11:29 Et je trouve que chez tous ces gens-là,
11:31 avec qui on a grandi,
11:33 ils prenaient l'auditeur,
11:35 ou ils prenaient les spectateurs.
11:36 - Et sauvez-vous d'Addax Simon.
11:37 - Bien sûr !
11:38 - On écoutait la météo pour la voix d'Albert Simon.
11:40 - Mais moi, je peux vous faire Albert Simon.
11:42 "Sur la route du Tour de France,
11:44 sur le podium d'Europe 1 sera aujourd'hui,
11:46 il fera beau et chaud, 12°C, 15°C à la boule,
11:49 18°C à Portique, 19°C..."
11:52 Il parlait comme ça ?
11:53 Je vous jure !
11:54 "Sur la route du Tour de France,
11:58 sur le podium d'Europe 1 sera..."
12:00 - Si la mère écoute, pas sûr qu'elle ait envie d'intervenir.
12:02 - Non, mais quoi ?
12:03 - Conseille, Camilla !
12:04 - Mais moi, j'ai voulu le rencontrer, Albert Simon,
12:06 et j'ai voulu le faire venir.
12:07 Il était dans une maison de retraite,
12:09 et puis, hélas, il n'a jamais voulu venir.
12:11 C'était Thierry Fréret, qui était un ancien d'Europe 1,
12:13 qui le connaissait.
12:14 Et j'avais demandé à Thierry,
12:15 "Est-ce que tu peux faire venir Albert Simon ?"
12:17 Et puis, on n'a jamais réussi à le faire venir.
12:19 - Moi, j'ai été le dernier à avoir fait venir Pierre Belmar.
12:21 J'avais fait une heure d'émission avec lui.
12:22 - 350 euros !
12:23 - Et à l'époque où il était parti sur le...
12:26 - Mais il y avait une émission à cette heure-là
12:28 avec celui qu'il appelait l'odieux, je remarque, Épinoux.
12:31 Il y avait également...
12:32 - Les Frères Roulant.
12:33 - Les Frères Roulant, où il faisait des affirmations.
12:35 "Anne de Triche était la mère de Louis XIV."
12:39 Affirmation Jean-Paul.
12:40 "Anne de Triche était la sœur de Louis XIV."
12:43 Bon.
12:44 Et puis, il parlait pendant 10 minutes.
12:46 C'était absolument formidable.
12:48 Bon, manifestement, qu'est-ce qui se passe, Olivier Guenec ?
12:50 Parce que là, je ne vais pas...
12:51 - Soit on attend, soit on est avec Hakim,
12:54 commerçant, justement, dans ce quartier-là.
12:56 - Hakim, qui habite dans le quartier Valmy.
12:59 Bonjour, Hakim.
13:00 Alors, je précise, Hakim, que votre voix n'est pas la voix originale,
13:04 pour des raisons de sécurité,
13:05 et que votre prénom n'est pas également votre prénom.
13:08 Mais que voulez-vous nous dire sur ce quartier Valmy, Hakim ?
13:12 - Alors déjà, bonjour à tout le monde, et bonjour à toute l'équipe.
13:15 Et alors, je voudrais remercier aussi Audrey hier,
13:18 qui est passée à votre émission,
13:21 pour ce point qui empoisonne la vie des vivrains et des commerçants.
13:26 Alors, je précise juste une chose.
13:28 - Je vous coupe Hakim, parce que la mairie a répondu.
13:32 - Alors, justement, Madame Anne Prévent n'est pas disponible.
13:35 - Elle est à la piscine, on m'a dit.
13:37 - Elle a dû faire avec des collégiens, désolé monsieur.
13:39 - On m'a dit qu'elle était à la piscine, peut-être.
13:42 - Non, elle n'est pas disponible.
13:44 - Bon, bah écoutez, vous savez ce qui serait bien,
13:46 c'est que, parce que, bon là je l'appelle en direct,
13:48 parce qu'en fait elle ne nous répond jamais,
13:49 elle ne veut jamais parler des points de deal
13:51 qu'il y a dans le quartier Valmy.
13:53 Donc, j'imagine que c'est un sujet qui l'interpelle,
13:57 et sur lequel elle a peut-être envie de réagir.
13:59 - Je suis désolée, je ne peux pas répondre.
14:01 - Bien sûr, je ne veux pas vous mettre en difficulté,
14:03 parce qu'effectivement, vous n'y pouvez rien.
14:05 Il n'y a personne au cabinet qui peut nous parler ?
14:07 - Désolée, je ne peux vous mettre en relation.
14:10 - Bon, bah écoutez, je ne vous embête pas davantage,
14:12 parce qu'effectivement, vous n'êtes pas responsable de cela.
14:16 Bonne journée en tout cas à Lyon, Madame.
14:18 - Bonne journée.
14:19 - Merci beaucoup, merci, vous êtes très gentille de nous avoir répondu.
14:21 Hakim est de retour.
14:23 Si on pouvait simplement, je comprends qu'il ne faille pas
14:26 reconnaître la voix d'Hakim,
14:28 mais il faut aussi qu'on puisse comprendre ce qu'il dit.
14:31 - On va lancer la pub et faire quelques réglages
14:33 pendant la publicité, si possible.
14:35 - Bah écoutez, voilà, parce que là, ça devient maintenant,
14:37 c'est une grosse entreprise qu'on a.
14:39 - Grosse prod, attention.
14:41 - Steven Spielberg.
14:43 - Gros moyen !
14:44 - Il a changé Spielberg.
14:46 - La vie, Spielberg.
14:48 - Donc là, on est maintenant, c'est un véritable...
14:50 - Grosse prod.
14:51 - Ah oui, on a les moyens.
14:53 - Et ça s'entend.
14:54 - Ça marche très bien, vous savez,
14:56 on a de plus en plus de moyens.
14:58 - Ah bon ? Ils sont tous dans votre poche, j'ai l'impression.
15:00 - Oui, bah ça, faites attention à vous.
15:02 Il est 12h15, à tout de suite.
15:04 - Vous écoutez Pascal Praud, 11h à 13h, sur Europe 1.
15:07 - Appelez Pascal Praud au 01 80 20 39 20.
15:11 - Europe 1.
15:12 - Pascal Praud et vous.
15:13 - Et nous retrouvons Hakim, qui est en ligne avec nous, Pascal.
15:15 - On est donc avec Hakim.
15:17 Alors, pour ceux qui arrivent à l'instant à l'antenne,
15:19 je rappelle qu'hier, Audrey, qui habite Lyon,
15:21 dans le quartier Valmy, nous disait
15:23 la difficulté qu'elle a à y vivre, parce qu'il y a des points de deal.
15:26 On a été avec Jean-Luc Bougeon,
15:28 qui est le correspondant d'Europe 1, qui est allé sur place,
15:30 qu'à vérifier et qu'à valider.
15:32 On a entendu, effectivement, Audrey,
15:34 et là, on est avec Hakim.
15:35 Et Hakim, vous êtes commerçant, c'est cela ?
15:37 - C'est ça, je suis commerçant dans le bélémarndissement de Lyon,
15:41 depuis quelques années.
15:43 - Et vous êtes dans ce quartier-là ?
15:45 - Pardon ?
15:46 - Vous êtes dans ce quartier Valmy ?
15:47 - Nous, on est dans ce quartier Valmy, bien sûr, oui.
15:49 - Ah bah oui.
15:50 - Et là, aujourd'hui, quand il y a Opération Place Net,
15:53 j'imagine que c'est plus tranquille ?
15:55 - Alors, c'est incroyable, parce que...
15:57 Il s'est arrivé hier, en fin de journée,
16:00 en sachant que l'émission allait passer le matin.
16:02 J'ai trouvé ça incroyable.
16:04 Je me disais, la préfète ou le préfet,
16:07 il a dû couper votre émission, c'est pas possible.
16:09 - Ah bon ?
16:10 - Bien sûr.
16:11 - Ça ne concerne pas, ça ?
16:12 Vous pensez qu'on a autant d'influence que ça ?
16:14 Je ne dis pas ça...
16:15 Je pose la question à Jean-Luc Bougeon, vous m'étonnez.
16:18 Je ne pense pas, quand même, que cette Opération Place Net,
16:21 Jean-Luc, ait été déclenchée après notre séquence du matin ?
16:24 - Bah, c'est incroyable.
16:25 - Non, non, elle avait été planifiée dès lundi,
16:28 m'a dit la préfète ce matin.
16:29 - D'accord.
16:30 - Je savais que c'était ce quartier-là qui voulait...
16:32 Mais c'est vrai que, moi aussi, quand je suis allé l'après-midi,
16:34 je me suis dit, ça a peut-être un rapport,
16:36 et je me suis fait la même réflexion qu'Akim,
16:38 la préfète m'a dit que ça avait été planifié en début de semaine,
16:40 que ce quartier avait été ciblé.
16:42 - Bon, Jean-Luc, quelle est votre vie au quotidien ?
16:46 - Oui, c'est moi, moi.
16:48 - Akim, pardonnez-moi.
16:50 - Je suis prêt, alors, moi, je suis prêt,
16:52 j'ai entendu en connaissant.
16:53 - Jean-Luc, effectivement, je vais vous lui demander
16:55 s'il souffre des points de deal sur place.
16:58 - Je fais juste une parenthèse, Pascal.
17:00 - Oui.
17:01 - On n'est pas dans des quartiers.
17:02 On est dans le 9e arrondissement de Lyon,
17:06 sur la place publique,
17:08 en face de la mairie du 9e,
17:11 c'est-à-dire même pas à 20 mètres,
17:13 il y a des points de deal de partout sur cette place,
17:16 c'est là où il y a des riverains.
17:17 En plus, on est sur une super belle place.
17:19 Il y a des commerçants de partout,
17:21 il y a des bars, il y a des restaurants,
17:23 il y a des boulangeries,
17:24 c'est extraordinaire comme quartier.
17:26 Et en plein cœur, on a un point de deal,
17:29 en face de la mairie et en face des commerçants.
17:32 Vous imaginez les riverains.
17:34 - Mais vous, par exemple, vous avez des soucis avec ces dealers ?
17:37 - Des soucis, mais...
17:39 Si on va les voir, on va leur rencontrer.
17:41 Vous imaginez bien que je vais avoir des problèmes vis-à-vis de mon commerce.
17:45 - Mais c'est-à-dire que vous êtes en...
17:47 Est-ce que vous en avez eu ?
17:48 Est-ce que vous êtes entré en contact avec eux
17:50 pour essayer de négocier, de dire
17:52 "Ces points de deal sont perturbants pour mon commerce", etc. ?
17:55 - Non, alors, c'est pas des enfants du quartier.
17:58 D'accord ?
17:59 C'est rare qu'il y ait des gamins du quartier.
18:01 Ils viennent d'ailleurs.
18:03 Ils ne vont bien rester pour personne.
18:04 - Ils viennent d'où ?
18:05 - D'ailleurs, d'autres quartiers.
18:07 Parce que, je précise bien,
18:09 on n'est pas dans une cité.
18:10 On est vraiment...
18:12 - C'est ce que disait Jean-Luc d'ailleurs.
18:14 Il y a bonisation du quartier.
18:15 Ils ont quel âge ?
18:17 - Des gamins...
18:18 Des gamins de 18, 16, 18, 20, 25...
18:21 Pour plus vieux, voilà.
18:23 Mais...
18:24 Attention, le soir aussi, les riverains, ils souffrent.
18:26 Quand nous, on est fermés.
18:28 On met les témoignages des riverains.
18:30 C'est horrible pour eux.
18:31 - C'est-à-dire ?
18:32 - Le soir, parce qu'ils sont en groupe sur cette place.
18:35 Mais voilà, ça prend force.
18:36 - Au-delà de vendre des joints,
18:39 ou de la...
18:40 Je ne sais pas comment on dit d'ailleurs.
18:41 De la marijuana, ou de ce qu'ils vendent.
18:43 Mais est-ce qu'en plus, il y a quelque chose d'agressif
18:47 vis-à-vis des riverains ?
18:49 Est-ce qu'il y a autre chose que la vente de deals ?
18:51 - Alors, je ne pense pas.
18:52 - Du shit.
18:53 - Parce que c'est un commerce pour eux.
18:55 Ils font attention à leur commerce quelque part.
18:58 Mais vous imaginez nous, en tant que commerçants,
19:00 on est aux alentours.
19:01 Là, vous appelez tous les commerçants du 9ème,
19:03 de cette place.
19:04 Ils vont vous dire la même témoignage que moi.
19:06 Les gens, ils ont peur d'aller chercher leur baguette,
19:08 ou d'aller boire un coup à la brasserie d'en face,
19:11 ou d'aller, j'en sais rien.
19:12 Mais bien sûr, les gens,
19:14 je pense qu'ils vont faire tout le tour
19:16 pour ne pas passer devant.
19:18 C'est juste horrible.
19:20 Pour les commerçants, les riverains le soir.
19:23 Voilà.
19:24 Les commerçants, là, ils n'en peuvent plus.
19:25 C'est craqué.
19:26 Et peut-être que demain, il y en a un,
19:28 il va peut-être faire une connerie.
19:29 Voilà, c'est tout.
19:30 Alors, moi, j'aime bien parce que...
19:31 - Mais vous avez déposé plainte, parfois,
19:33 vous êtes, j'imagine, vous êtes allé voir les policiers.
19:36 C'est ça qui est absolument incroyable.
19:38 - Les policiers, ils sont là quand même pour ça.
19:40 On ne peut pas laisser des points de deal pendant des...
19:43 Ça fait combien de temps qu'ils existent, ces points de deal ?
19:45 - J'espère que c'est des années.
19:46 - C'est effrayant.
19:47 - Là, écoutez, juste au-dessus de leur tête, Pascal.
19:49 - Je vous assure, c'est effrayant.
19:50 - Juste au-dessus de leur tête, il y a une caméra.
19:51 - Des années que ça existe.
19:53 - Mais bien sûr.
19:54 Mais bien sûr.
19:56 - On se moque parfois de moi.
19:59 Ce pays est effrayant.
20:00 Vraiment, je trouve ça effrayant.
20:01 - Sur le fait que la police municipale,
20:03 ils viennent tourner pratiquement tous les jours,
20:06 sans s'arrêter.
20:07 La BAC, on les voit devant nous.
20:10 Ils s'arrêtent devant eux, ils repartent.
20:14 C'est pour ça que moi, hier, ça m'a plu.
20:16 - Est-ce que vous pensez que ça va être efficace,
20:17 cette opération Place Net ?
20:18 - Non mais Pascal, d'Audrey, qu'elle parle le matin dans votre émission,
20:22 il y a une espèce de soir avec, je ne sais quel terme,
20:28 la rampollier de la préfète, la place je ne sais pas quoi,
20:31 mais ce n'est pas possible.
20:32 - Mais c'est quoi la solution ?
20:35 - Ça serait quoi la solution ?
20:37 - La solution, c'est que ce qu'ils ont fait hier,
20:39 c'est très bien.
20:41 Parce que la place, elle a retrouvé du dynamisme incroyable.
20:45 Les gens se sont assis sur les bancs,
20:48 les couples étaient sur les bancs,
20:50 c'était juste magnifique.
20:52 Ce qu'il faudrait, c'est une opération comme ils ont fait hier,
20:56 qu'ils la fassent tous les jours.
20:57 Jusqu'à ce qu'ils les enlèvent de là-bas,
21:00 qu'ils aillent ailleurs, j'en sais rien moi.
21:02 Ils vont dans des parcs,
21:03 et pas sur une place publique comme ça, en face de la mairie.
21:05 Vous imaginez, en face de la mairie.
21:08 - Oui, j'entends bien, mais un point de chute
21:11 ou un point de deal, ça doit exister nulle part.
21:13 Moi je trouve ça effrayant ce que vous racontez,
21:15 mais c'est le quotidien.
21:16 - Bien sûr que ça doit exister, mais même dans les cités.
21:17 - Et vous voyez, ce que je trouve terrible,
21:19 c'est que ceux qui sont dans ce pays les plus aisés
21:24 sont souvent à l'abri de ça.
21:26 Parce qu'ils vivent dans des quartiers
21:27 où il n'y a pas de point de deal.
21:28 Et c'est ces deux France, moi, que je souligne souvent,
21:31 c'est-à-dire que ceux qui prennent, par la foi,
21:34 même des décisions au plus haut niveau,
21:35 ils ne sont pas confrontés à l'insécurité,
21:36 ils ne sont pas confrontés au point de deal,
21:38 ils ne sont pas confrontés à les difficultés dans les hôpitaux,
21:40 ils ne sont pas confrontés aux difficultés avec l'école,
21:43 parce qu'ils mettent les enfants dans les écoles privées, etc.
21:45 - On a deux points de deal cachés, etc.
21:48 - Je me mets dans ces privilégiés.
21:50 - Les points de deal, ça existe, ça existera.
21:52 - Je me mets dans ces privilégiés de la vie.
21:54 Et je trouve qu'il y a une France à deux vitesses.
21:56 C'est-à-dire qu'il y a des gens qui ne sont jamais en difficulté dans leur vie,
22:00 alors que les gens les moins aisés sont en difficulté en permanence dans tous les domaines.
22:04 L'hôpital, l'école, la sécurité, etc.
22:08 Bon, merci Hakim de ce témoignage, merci beaucoup.
22:12 Il est 12h26, je ne sais pas d'ailleurs si Frédéric Taddeï,
22:15 qui comme nous, comme moi, a animé beaucoup de débats,
22:19 si vous avez une opinion sur le cannabis, la légalisation...
22:23 - Je me suis débarrassé de toute opinion,
22:26 mais c'est vrai que j'ai animé beaucoup de débats sur le sujet,
22:28 et forcément les partisans de la légalisation, aujourd'hui on le vend en poupe.
22:32 Pas dans notre pays, mais partout ailleurs.
22:34 On est en train de légaliser le cannabis à peu près partout dans le monde,
22:38 tout simplement parce que les politiques de prohibition ne fonctionnent pas.
22:43 On a essayé, ça ne marche pas,
22:46 il n'y a jamais eu autant de gens qui fument du cannabis qu'en France aujourd'hui.
22:49 - On peut aussi dire que les sanctions sont tellement légères ou n'existent pas,
22:57 qu'on n'a pas cherché à vraiment appliquer une politique de prohibition.
23:01 - Vous pouvez penser ça, comme vous pouvez penser que,
23:03 de même que ça a échoué avec l'alcool et que ça n'a enrichi que la mafia,
23:07 qui est devenue ultra puissante grâce aux revenus tirés de la contrebande d'alcool,
23:12 on a fait qu'enrichir les trafiquants.
23:14 - Enfin ça marche au Salvador, si vous me permettez.
23:16 - Où ? - Au Salvador.
23:17 - Peut-être, mais je parle dans les pays consommateurs.
23:20 - Bien sûr, mais je fais un peu de prologue avec le Salvador.
23:23 - Je ne vous dis pas que c'est ce que je préconise, parce que je ne préconise rien,
23:26 je dis juste que pour l'instant, dans les gens qui réfléchissent,
23:29 c'est plutôt par là qu'ils réfléchissent.
23:31 - Jean-Luc Boujon, je le remercie grandement.
23:34 - Correspondant d'Europe 1.
23:36 - Ça fait combien de temps que vous êtes à Lyon Jean-Luc ?
23:38 - Une vingtaine d'années.
23:39 - Belle ville Lyon, vous vous plaisez toujours ?
23:41 - Superbe ville, superbe ville.
23:43 - On attend juste que le club de foot retrouve les sommets qu'il fréquentait il n'y a encore pas si longtemps.
23:47 - Oui, mais bon, vous savez, il y a des vides comme ça, où on attend que le club de foot en trouve le plus haut niveau.
23:54 - On se contentera d'une Coupe de France d'ici quelques semaines.
23:57 - Non, mais c'est une très belle époque que l'Olympique de Lyonnais de Jean-Michel Hollace, bien sûr.
24:04 Il est 12h28, merci Jean-Luc.
24:07 - Merci, au revoir Pascal.
24:08 - Et Emilie Dez dans une seconde.
24:09 0 à 80 20 39 21, le numéro non surtaxé que vous composez pour réagir avec Pascal Praud de 11h à 13h.
24:15 Bon début d'après-midi sur Europe 1.
24:17 Pour réagir et donner votre avis sur Europe 1, rendez-vous sur la page Facebook de Pascal Praud et vous.

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