Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité.
Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d’Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur les grandes thématiques développées dans l'émission du jour.
Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Europain.
00:02 Europain.
00:04 11h, 13h, Pascal Praud et vous.
00:08 Je salue évidemment Géraldine Hamon,
00:10 Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:12 Géraldine Laurent-Tessier bien sûr,
00:14 qui coordonne notre petit groupe.
00:16 Fabrice Laffitte, bonjour.
00:18 Bonjour, bonjour à tous.
00:20 Olivier Guenegh, bonjour. Florian Carasso-Mayan.
00:22 A Rouen ce matin, vous le savez, vers 7h,
00:24 la police a donc neutralisé un homme
00:26 qui souhaitait manifestement mettre le feu à une synagogue.
00:28 L'homme, armé d'un couteau d'une barre de fer,
00:30 a été abattu.
00:32 Il avait juste avant brandi le couteau et se dirigeait vers les policiers.
00:34 Le ministre de l'Intérieur
00:36 est attendu d'une seconde à l'autre.
00:38 Émilie Dez le disait.
00:40 Je vous propose d'écouter la tristesse d'Hédrico Macias.
00:42 C'était tout à l'heure sur CNews.
00:44 Non seulement je suis en souffrance,
00:46 mais je suis brisé par tout ce qui se passe.
00:48 Je suis en train de préparer mon 28ème Olympia
00:50 pour demain soir.
00:52 Pour moi, ça doit être la fête
00:54 une fois de plus.
00:56 Ça doit être la fête
00:58 qui continue, la fête de l'espérance.
01:00 Mais évidemment,
01:02 il ne faut pas stigmatiser
01:04 tout le monde.
01:06 Il ne faut pas généraliser.
01:08 Il y a des musulmans qui sont touchés par tout ce qui se passe.
01:10 Je ne veux pas faire
01:12 la langue de bois,
01:14 mais c'est horrible ce qui m'arrive.
01:16 Parce que moi, je suis né
01:18 en 1938.
01:20 C'était déjà le début de la guerre mondiale.
01:22 La deuxième guerre mondiale.
01:24 La première guerre d'Algérie.
01:26 Et maintenant, à la fin de mes jours,
01:28 je vois la France déchirée
01:30 par cet antisémitisme
01:32 qui me crève le cœur.
01:34 Évidemment,
01:36 je vais chanter
01:38 avec des larmes
01:40 dans mon cœur.
01:42 Mais ces larmes vont être aussi
01:44 les larmes de l'espérance.
01:46 Parce qu'il ne faut pas sombrer dans le catastrophisme.
01:48 On va se relever de cette épreuve.
01:50 On va tous se relever.
01:52 Mais ce qui me ferait plaisir,
01:54 c'est que pas seulement les Juifs
01:56 doivent combattre tout ça,
01:58 c'est tout le monde.
02:00 Les musulmans, les chrétiens,
02:02 tous les Français de bonne volonté,
02:04 tous les républicains doivent
02:06 se lever contre cet antisémitisme,
02:08 cette méchanceté.
02:10 C'est pour rien.
02:14 Pour rien.
02:16 Les larmes de
02:18 Enrico Macias
02:20 et ses larmes si compréhensibles.
02:22 Élie Corchier a été
02:24 également sur le plateau de CNews à 9h.
02:26 Il est le président du Consistoire central
02:28 israélite de France. Je vous propose
02:30 de l'écouter.
02:32 Il s'est approché des forces de l'ordre
02:34 pour les frapper, pour les agresser.
02:36 Il a été abattu à ce moment-là. Ce dont on sait aussi,
02:38 c'est que sa volonté, c'est de mettre
02:40 le feu à la synagogue de Rouen
02:42 en cette veille de Shabbat, un vendredi matin.
02:44 Il a commencé
02:46 en lançant un cocktail molotov. Il a réussi
02:48 à passer pour...
02:50 Il a évité certains obstacles
02:52 et il a réussi à lancer un cocktail
02:54 molotov dans la synagogue. Heureusement, les pompiers
02:56 sont intervenus tout de suite. Les mesures de protection
02:58 de ces derniers mois ont aussi
03:00 porté leurs fruits, puisque les policiers sont intervenus
03:02 dans un délai très rapide. Les dégâts
03:04 ont été circonscrits. Mais je vous avoue que
03:06 l'inquiétude est quand même très forte de par cette attaque
03:08 et évidemment par
03:10 ce début de feu qui a eu lieu
03:12 mais qui a été évidemment maîtrisé, heureusement,
03:14 dans la synagogue. Avant de donner la parole à David
03:16 il nous a appelé spontanément, parce que David
03:18 connaît bien cette synagogue de Rouen.
03:20 C'est là qu'il s'est
03:22 marié,
03:24 me dit-il,
03:26 nous dit-il, et on va pouvoir l'écouter
03:28 dans une seconde, mais Nicolas Dupont-Aignan, président
03:30 de Debout la France, était
03:32 l'invité de Romain Desarbres sur
03:34 C News et sur Europe 1. Écoutons-le
03:36 là encore. Cela montre à quel
03:38 point notre pays est en train de
03:40 sombrer dans un chaos
03:42 complet et la situation
03:44 est d'une gravité extrême
03:46 et ce qui me révolte
03:48 comme tous les Français, je crois,
03:50 c'est le décalage entre ce qui
03:52 se passe et la
03:54 manière dont les autorités réagissent.
03:56 C'est-à-dire que là on va avoir une grande déclaration
03:58 encore, on va avoir de l'émotion,
04:00 mais quand
04:02 allons-nous prendre les mesures
04:04 qui s'imposent ?
04:06 Et quelles mesures faut-il prendre ? Voilà
04:08 une question importante. Mais c'est vrai que
04:10 chaque jour montre
04:12 un pays qui est
04:14 sinon au bord du chaos, en tout cas,
04:16 qui chaque jour est confronté
04:18 à des problèmes de violence
04:20 de tous ordres, j'ai envie de dire.
04:22 Nous sommes avec David, donc bonjour David,
04:24 vous avez quel âge ? - Bonjour,
04:26 moi septembre, bientôt 80 ans
04:28 et je suis heureux
04:30 de vous entendre et puis
04:32 je salue toute votre équipe, formidable.
04:34 Voilà, et puis vos invités, bien sûr.
04:36 - Merci donc d'être avec nous David. Vous êtes
04:38 roi-né peut-être ?
04:40 - Je ne suis plus roi-né depuis 2000.
04:42 J'ai quitté la région rouennaise, mais j'ai vécu 40 ans
04:44 à Rouen. Mes enfants sont nés là-bas,
04:46 sont nés à Rouen.
04:48 On grandit à Rouen, on fait leur barbisera
04:50 à Rouen et voilà donc.
04:52 Et puis coïncidence, ce matin, je,
04:54 sans le vouloir très tôt,
04:56 j'ai retrouvé un album de mon mariage
04:58 où j'ai pu, voilà, revoir un peu
05:00 et puis coïncidence, voilà,
05:02 j'ai entendu cette désagréable nouvelle
05:04 terrible pour nous,
05:06 qui m'a d'abord mis dans un moment,
05:08 dans un état de tristesse
05:10 terrible et aussi de la colère
05:12 parce que nous étions
05:14 avec la communauté musulmane à Rouen
05:16 et les environs dans une
05:18 entente cordiale formidable
05:20 de fraternité et
05:22 nous étions très bien avec les anciens,
05:24 les parents, enfin les parents des jeunes de maintenant
05:26 et je déplore malheureusement
05:28 que ces anciens
05:30 avec qui nous étions vraiment en harmonie
05:32 et en entente cordiale et fraternelle
05:34 qu'il n'y ait pas
05:36 une morale, disons,
05:38 une, comment dire, en ce qui
05:40 concerne les parents, une éducation pour leur
05:42 expliquer qu'avant, où nous étions
05:44 tous ensemble très bien et que je suis
05:46 très choqué à quelle vitesse
05:48 ça a pu basculer
05:50 pour juste, enfin, un grand conflit
05:52 qui dure depuis pas mal de nés, mais
05:54 que ça a pris ces ampleurs-là
05:56 et que maintenant des gens, des innocents
05:58 qui,
06:00 tout simplement, la confession juive
06:02 se puissent maintenant
06:04 être agressés, attaqués
06:06 alors qu'on ne connaît pas,
06:08 il n'y a pas de dialogue, il n'y a rien du tout
06:10 et ça c'est dommage,
06:12 je déplore tout ça, voilà, et je suis
06:14 très peiné parce que vraiment,
06:16 j'ai connu une période, vu mon âge,
06:18 beaucoup plus agréable,
06:20 je veux dire, avec la fraternité
06:22 qui existait entre les communautés,
06:24 d'ailleurs quand on voit les images de la rue des Beaux-Enfants,
06:26 le synagogue était au 55
06:28 rue des Beaux-Enfants,
06:30 la chaussée est assez rétrécie,
06:32 c'est toute une série à l'époque,
06:34 je pense que ça existe toujours,
06:36 des épiceries et des petits restaurants
06:38 musulmans, arabes,
06:40 après le shabbat,
06:42 nous allions consommer
06:44 des alabias, des mougros,
06:46 des mets orientaux qu'on aimait bien, qu'on aime toujours,
06:48 avec qui vous voyez des points communs
06:50 que nous avons, donc
06:52 nous avons toujours eu, voilà.
06:54 - Je suis d'accord avec vous, ce qui fait dire parfois,
06:56 souvent,
06:58 c'est notamment vrai,
07:00 pour les séfarades,
07:02 souvent, j'entends des juifs
07:04 dire "nous sommes les mêmes",
07:06 voilà, c'est ça, c'est une phrase
07:08 souvent que j'ai entendue, mais nous sommes les mêmes,
07:10 nous sommes nés sur...
07:12 - Nous avons les mêmes prophètes, voilà.
07:14 - J'ai entendu ça très souvent.
07:16 Bon, il y a sans doute beaucoup d'inquiétude chez vous,
07:18 dans la communauté, il y en a beaucoup, beaucoup de tristesse,
07:20 vous êtes né en 44, donc
07:22 évidemment vous n'avez pas connu
07:24 la Shoah directement,
07:26 peut-être votre famille d'ailleurs a-t-elle
07:28 dû souffrir ? - Ben, mon oncle,
07:30 j'ai un oncle qui a fait le débarquement en Normandie,
07:32 la libération de Paris,
07:34 de Strasbourg, la libération des camps,
07:36 Berger-Sgaden, donc un parcours
07:38 exceptionnel, le frère à mon père,
07:40 pendant ce temps-là, mon père il a embarqué en Provence
07:42 pour aller à Montecassino, et les deux frères étaient aux deux
07:44 extrêmes, donc nous étions français
07:46 jusqu'au bout.
07:48 - Et vous l'êtes toujours.
07:50 - Toujours, très fort,
07:52 plus que jamais, plus que jamais,
07:54 la religion c'est tout à fait privé,
07:56 c'est en façon privée, c'est perso,
07:58 voilà, et
08:00 nous sommes d'abord français,
08:02 à part entière, et nous remercions
08:04 la France, toujours,
08:06 de ce que la France nous a apporté.
08:08 - Et on sent votre émotion,
08:12 Montecassino, je le dis pour
08:14 la jeune génération,
08:16 parce qu'effectivement, elle ne sait pas,
08:18 c'est comme Biraken, ce sont des noms
08:20 que tout le monde ne sait pas décoder,
08:22 Montecassino,
08:24 c'est il y a 80 ans,
08:26 c'était en 44,
08:28 précisément d'ailleurs,
08:30 et Cassino, c'était
08:32 un lieu stratégique
08:34 de la ligne dite Gustave,
08:36 qui était la ligne de défense allemande d'Italie
08:38 centrale, formée pour empêcher
08:40 les alliés de progresser vers Rome,
08:42 et les alliés ont perdu
08:44 55 000 hommes, et les allemands, 20 000,
08:46 donc c'est une basse. Le massacre
08:48 de Montecassino est très connu,
08:50 bien sûr, et lorsque
08:52 vous dites que c'était votre père qui était
08:54 à Montecassino... - Oui, oui, oui,
08:56 dans les chasseurs d'Afrique,
08:58 avec les tirailleurs marocains,
09:00 les agressions,
09:02 toutes ces troupes qui venaient d'Afrique du Nord,
09:04 qui ont participé largement
09:06 à tous ces combats
09:08 dans l'armée américaine, il n'y avait pas de saut,
09:10 bien entendu, c'était
09:12 fabuleux, d'ailleurs,
09:14 une petite anecdote rapide, c'est que mon père,
09:16 quand il est revenu de la guerre,
09:18 j'étais né avant, entre deux,
09:20 c'est-à-dire, c'est marié juste avant
09:22 de partir à la guerre, je suis né,
09:24 et quand il est revenu, pendant un an,
09:26 je ne connaissais pas ce monsieur,
09:28 je ne voulais pas
09:30 que c'était mon père, pour moi c'était un étranger,
09:32 donc il a fallu presque un an pour que
09:34 je puisse admettre
09:36 que c'était mon père, voilà, donc
09:38 c'est une anecdote en une parenthèse.
09:40 - David, restez avec nous,
09:42 peut-être, vous avez des enfants,
09:44 ils sont grands, mais vous avez peut-être des petits-enfants,
09:46 qui ont une vingtaine d'années, peut-être ? - Oui, oui, absolument,
09:48 voilà, et ça, ça m'intéressait,
09:50 évidemment, de connaître
09:52 le sentiment qui est le vôtre,
09:54 mais aussi le leur, sur ce monde, tel qu'il est,
09:56 aujourd'hui. Donc on revient dans une seconde,
09:58 à 11h14, à tout de suite.
10:00 - Avec grand plaisir. - Et pour réagir avec Pascal Praud
10:02 de 11h à 13h sur Europe 1, vous composez
10:04 ce numéro, il est non surtaxé,
10:06 à tout de suite, sur Europe 1.
10:08 - Pascal Praud et vous. - Avec vous de 11h à 13h
10:14 sur Europe 1, et nous retrouvons David, qui est avec nous,
10:16 en ligne, Pascal. - David,
10:18 je vous disais, à l'instant,
10:20 que vous avez sans doute des enfants,
10:22 qui sont grands, qui doivent avoir une quarantaine d'années,
10:24 j'imagine, même plus que ça, peut-être ? - Oui, c'est 40,
10:26 50, 46 et 53.
10:28 - Voilà, et puis vous avez peut-être
10:30 des petits-enfants, et les petits-enfants,
10:32 ils doivent être, entre l'adolescence et
10:34 des jeunes adultes, j'imagine. - Oh, ils sont
10:36 déjà, pour essayer de dire, 18 à 23 ans,
10:38 oui. - Bon, quel est,
10:40 aujourd'hui, leur sentiment,
10:42 et les conversations que vous avez
10:44 avec eux ? - Bah, écoutez,
10:46 vous savez, en fin de compte,
10:48 mes enfants, comme surtout mes
10:50 petits-enfants, sont français, d'abord.
10:52 On leur parle de religion,
10:54 d'accord, mais ça passe au second
10:56 plan. C'est-à-dire que, d'abord,
10:58 leur pays, c'est la France, ils se sentent
11:00 français à part entière,
11:02 et en fin de compte, la religion, c'est
11:04 une, bien sûr, la
11:06 trace de leurs ancêtres, mais
11:08 je veux dire, ils attachent
11:10 de l'importance, mais...
11:12 - Est-ce qu'il y a des inquiétudes, par exemple,
11:14 est-ce qu'être juif, aujourd'hui, lorsqu'on
11:16 a 20 ans, c'est une source d'inquiétude,
11:18 de dire, je vais peut-être pas rester en France, tout simplement ?
11:20 Est-ce qu'ils en sont là,
11:22 dans leurs réflexions ?
11:24 C'est vrai qu'elle peut exister, cette réflexion.
11:26 - Bah, ils ont l'espoir, toujours, ils ont
11:28 confiance en la France. Ils ont confiance
11:30 en disant, c'est pas possible,
11:32 on ne peut pas en arriver là,
11:34 non, c'est pas possible, je suis français,
11:36 je reste en France, je fais mes études en France,
11:38 je veux vivre en France, et puis
11:40 voilà, tout simplement,
11:42 la religion, c'est
11:44 vraiment le perso, quoi, ils l'ont
11:46 chez eux, comme
11:48 la plupart des juifs, on n'a jamais
11:50 ni attaqué
11:52 des mosquées ou des églises, on n'a
11:54 jamais pensé à tout ça,
11:56 on a pensé à, plutôt, à se relever
11:58 les manches, tout de suite, à créer,
12:00 à rentrer dans le modernisme, à avancer,
12:02 avancer, avancer, et ne pas
12:04 penser à la haine, etc. Donc...
12:06 - Vous habitez où, David ?
12:08 - J'habite
12:10 dans le 94.
12:12 - Je vous remercie grandement d'avoir
12:14 témoigné, c'était un témoignage spontané,
12:16 vous nous avez appelé parce que vous êtes
12:18 marié dans cette
12:20 synagogue. C'était en quelle année,
12:22 David ? - Je me suis marié en
12:24 70 avec un rabbin qui revenait de déportation,
12:26 qui était à Schénaz,
12:28 et d'ailleurs, où on était au départ,
12:30 avant l'arrivée des Pieds-Noirs
12:32 en France, en métropole,
12:34 et voilà, donc, c'est un rabbin
12:36 qui était formidable, et voilà...
12:38 - 54 ans de mariage !
12:40 - Exactement !
12:42 - Et si vous me permettez, sans être
12:44 indiscret, tout va bien ?
12:46 - Oui, oui, oui, tout va bien, tout va bien.
12:48 Y'a pas de problème,
12:50 je vis une petite retraite sympathique,
12:52 j'ai quelques passions, et j'essaye
12:54 de rendre service à plein de gens, au mieux,
12:56 pour faire un petit peu
12:58 ma contribution
13:00 à des gens qui en ont besoin.
13:02 J'essaye, en tout cas.
13:04 - Ah, merci ! - En toute simplicité,
13:06 en tout cas, je vous remercie
13:08 de m'avoir pris à l'antenne, et
13:10 surtout, je vous remercie, Pascal Praud,
13:12 de votre
13:14 professionnalisme et de votre réalisme
13:16 sur les situations diverses et variées,
13:18 malheureusement, qui entachent
13:20 notre pays actuellement, et le monde
13:22 entier, d'ailleurs. Et je voudrais simplement
13:24 juste se dire une dernière chose,
13:26 si je peux me permettre, c'est que... - Je vous en prie, David.
13:28 - La responsabilité, on parle
13:30 beaucoup de la responsabilité des parents
13:32 qui concernent, malheureusement,
13:34 des enfants qui tournent mal.
13:36 Pour la religion, c'est la même chose.
13:38 Je pense qu'il y a une responsabilité des parents,
13:40 des anciens, qui ont bien connu
13:42 les communautés juives et arabes,
13:44 et ce mariage qui existait, cette
13:46 fidélité entre nous,
13:48 et qui, malheureusement, s'est détériorée
13:50 parce que la jeunesse ne cherche pas
13:52 à le comprendre. Ils sont dirigés,
13:54 et les parents sont là, normalement,
13:56 pour remettre en place la réalité,
13:58 et surtout, avoir le courage de
14:00 voir ce qui se passe, et comment ça se passait avant.
14:02 - Et bien merci, en tout cas.
14:04 Merci de ce témoignage.
14:06 Je ne vous connais pas, on ne vous connaît pas, mais on a envie
14:08 de vous connaître, parce que votre voix...
14:10 - C'est gentil, c'est pas peur.
14:12 - Mais non, votre voix,
14:14 et ce qu'on perçoit de votre
14:16 tempérament, de votre caractère,
14:18 fait qu'on a envie d'aller plus loin
14:20 dans la conversation. Merci en tout cas, David.
14:22 - Avec grand plaisir, j'aimerais bien être parmi vous
14:24 au courant du jour, pourquoi pas.
14:26 - Merci beaucoup. Merci à 11h21,
14:28 pour parler d'un autre événement dramatique,
14:30 ce qui se passe en Nouvelle-Calédonie.
14:32 11h-13h, Pascal Pro sur Europe 1.