#9juin : François-Xavier Bellamy le faux cul ! - François Asselineau - Vídeo Dailymotion

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00:00 Tous les responsables politiques en ce moment font assaut de tartufferie. Alors parmi les tartuffes,

00:06 je sais plus où donner de la tête. Il y en a quand même un qui a particulièrement attiré mon attention ces jours-ci,

00:13 parce que lui, il a quand même fait très très fort. C'est la tête de liste des Républicains. M. Bellamy.

00:19 M. Bellamy, qui est là, avec son apparence – n'est-ce pas ? – très respectable, des Républicains qui jouent les philosophes,

00:26 qui jouent le responsable, etc. En fait, j'ai rarement vu un responsable politique aussi hypocrite.

00:34 Alors on va regarder ça ensemble. Il y a eu au cours des derniers jours en particulier un vote qui a été au Parlement européen,

00:43 puisque M. Bellamy est membre du Parlement européen. Et les députés ont voté pour ou contre la publication des contrats

00:54 passés par la Commission européenne avec Pfizer. C'est quand même énorme. Vous savez que c'est un des scandales

01:00 les plus énormes qui s'est produit au cours des dernières années. C'est lorsque Mme von der Leyen, la présidente

01:05 de la Commission européenne, a passé des contrats avec Pfizer pour plus de 40 milliards d'euros, et avec tout simplement

01:13 un téléphone portable, sans que le Parlement européen, sans que les députés européens, les parlementaires européens

01:19 n'aient pu obtenir ni la composition des injections. On ne sait pas ce qu'il y a dedans. D'ailleurs, on n'est pas les seuls.

01:27 Et ce qu'on découvre aux États-Unis fait froid dans le dos. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle le surgeon général

01:32 de l'État de Floride a demandé l'interdiction des injections à RNM à la Federal Drug Administration des États-Unis.

01:38 On va vers un scandale mondial sur ces questions. En attendant, les contrats qui ont été signés par la Commission européenne,

01:45 on ne sait pas quel était le contenu de ce qu'on vous demandait d'injecter dans le corps. On ne sait pas

01:51 quelles étaient les modalités des contrats. On ne sait pas qui portait la responsabilité en cas d'effet secondaire grave.

01:59 Il est très probable que Pfizer se soit ingénié pour reporter la charge sur les États, mais pas sur l'UE d'ailleurs,

02:06 c'est-à-dire sur les contribuables. On ne sait pas quelles sont les modalités de paiement. On ne sait pas

02:11 quels sont les montants, etc. Donc il y a eu heureusement un certain nombre de députés, de parlementaires

02:18 qui se sont emparés de la question, notamment pas forcément des Français. En France, je l'ai déjà dit,

02:24 je souligne parce que c'est vrai. Moi, j'aime bien la vérité. Il faut reconnaître qu'il y a une parlementaire

02:29 qui est Mme Virginie Joron, qui est membre du RN, qui a fait son boulot. Voilà. Donc je ne suis pas membre

02:35 du RN. Vous le savez parfaitement. D'ailleurs, on va voir que le RN est une bande de faux-culs de premiers.

02:41 Mais sur ce coup-là, Mme Virginie Joron, c'est quand même quelqu'un qui a fait le boulot. Et justement,

02:46 elle a suivi ça et elle a dévoilé le pot au rose que personne n'aurait peut-être regardé de près.

02:51 Eh bien c'est qu'on s'est aperçus que... Évidemment, tous les députés macronistes ont voté... Enfin évidemment.

02:58 Ils ont voté contre la publication de ces contrats. On a eu en fait une légère majorité de parlementaires européens

03:09 qui ont voté contre le fait de transmettre à la population, au peuple d'Europe, le contenu de ces contrats scandaleux.

03:17 C'est quand même incroyable. Après, on nous dit que l'Europe est fondée sur la transparence, l'état de droit, etc.

03:22 La démocratie, c'est faux ! C'est la meilleure... Nous avons affaire à une dérive mafieuse et criminelle.

03:30 Et ceux qui ont voté contre la publication de ces contrats, en fait, soutiennent ce système mafieux et criminel.

03:39 Alors parmi ceux qui ont voté contre la publication, Renaissance, avec notamment ce groupe qui était dirigé

03:47 par M. Séjourné, notre brillant nouveau ministre des Affaires étrangères. C'est Mme Loiseau, vous savez,

03:54 qui est toujours là à donner des leçons de démocratie et à fustiger les complotistes, etc., qui a voté évidemment

04:02 contre la publication. Mais ce qu'il faut savoir, c'est également tout le groupe LR, et y compris M. François-Xavier Bellamy.

04:12 Donc M. Bellamy, qui est là... Je suis personnellement attristé de savoir que des Français croient que ce monsieur et LR

04:21 sont égaulistes, qu'ils défendent les Français et la souveraineté nationale. Non, non.

04:26 {Maintenant, il y a un sujet majeur. C'est celui de la transparence. Et aujourd'hui, je commence à m'inquiéter fortement,

04:32 avec d'ailleurs d'autres collègues au Parlement européen, de tous les groupes politiques, à m'inquiéter de l'absence totale

04:37 de transparence dans ces négociations. On ne sait pas qui a négocié pour le compte de l'UE. Lorsqu'un nom a été révélé par erreur,

04:44 il s'agissait en réalité d'un ancien lobbyiste de l'industrie pharmaceutique, ce qui est évidemment aberrant.

04:49 On ne peut pas consulter les clauses de ces contrats, ni connaître les conditions de la discussion sur les montants,

04:54 ni non plus savoir quelles sont les décisions qui ont été prises pour exonérer éventuellement les laboratoires pharmaceutiques

05:01 de toute responsabilité en cas d'effet secondaire qui se découvrirait dans la durée. Et là, je crois qu'il y a quelque chose

05:07 qui n'est vraiment pas du tout propre à susciter la confiance des électeurs, des citoyens dans leurs institutions,

05:15 ni non plus à susciter la confiance des gens dans le vaccin lui-même.}

05:19 Ce sont des petites frappes, en fait, qui a voté contre la publication. Et pourquoi il a voté contre, d'ailleurs ?

05:25 Parce que tout simplement, il fait partie du Parti populaire européen, le PPE, comme Mme von der Leyen.

05:32 Donc il y a une connivence entre les membres d'un même groupe. Alors évidemment, si Mme Virginie Joron ne s'était pas manifestée,

05:43 n'avait pas balancé – ce que l'on peut trouver d'ailleurs – sur le site du Parlement européen, n'avait pas attiré l'attention en France

05:51 sur les réseaux sociaux, sur le vote de Bellamy et des autres députés, aux autres parlementaires des Républicains,

05:57 on n'aurait peut-être pas vu. Mais là, elle a sorti. Alors évidemment, ça a fait une broncaille.

06:04 Il y a quand même énormément de gens qui ont dit « Mais qu'est-ce que vous faites, ça, M. Bellamy ? Qu'est-ce que vous faites là ? ».

06:08 Et aussitôt, qu'est-ce qu'il nous a fait, le Bellamy ? Eh ben il nous a fait une Mélenchon. Une Mélenchon, c'est-à-dire

06:14 ce que j'appelle une Mélenchon. C'est ce que faisait Mélenchon dans les années 2000-2015, 2015, par là,

06:20 quand il était député européen. Mélenchon s'était fait une spécialité de voter tous les textes... Enfin pas tous,

06:32 mais dans un certain nombre de cas, il votait des textes conformément aux intérêts des plus grands groupes financiers, etc.,

06:40 c'est-à-dire le contraire exact de ce qu'il aurait dû faire, dans un premier temps. Et dans un deuxième temps,

06:46 il expliquait qu'il s'était trompé de bouton. Alors quand on regarde au Parlement européen, il y a quand même

06:52 deux boutons très séparés. Il y a le bouton vert et le bouton rouge pour être quand on est pour ou quand on est contre,

06:58 le bouton zéro quand on s'abstient. Donc il faut vraiment le faire, quoi. Et quand on est un parlementaire chevronné

07:05 et qu'il y a un sujet qui est éminemment important, on fait quand même attention, bien sûr. Voilà.

07:11 Donc M. Mélenchon s'était fait cette spécialité de voter ce que souhaitait l'oligarchie, qu'il fasse discrètement,

07:20 et ensuite, devant les protestations, de dire « Ah non, non, non, non, je me suis trompé de bouton. Je corrige mon vote ».

07:26 Et l'arnaque qu'il y a derrière, c'est que lorsque vous corrigez votre vote, vous pouvez le faire savoir.

07:32 C'est mentionné au procès verbal. Mais ça ne change pas le vote de départ. Voilà. Alors j'ai eu l'occasion de le dire.

07:39 Il y avait même eu un article de fact-checking à mon encontre sur Libération. Vous voyez d'ailleurs ici l'épreuve.

07:47 Eh bien l'article de fact-checking avait été obligé de me donner raison, parce qu'ayant été invité à parler

07:52 à l'époque par Mme Natacha Polony, j'avais fait savoir que M. Mélenchon s'était trompé 266 fois de bouton.

08:02 Alors c'est... Une fois, ça peut arriver. Deux fois, 266 fois, là, ce ne sont plus des coïncidences.

08:10 C'est un système de gestion, c'est-à-dire en permanence se foutre de la gueule du monde, et en particulier de ses électeurs.

08:17 Alors c'est ça que vient de nous faire Bellamy. C'est-à-dire que Bellamy, ayant été pris la main dans le pot de confiture,

08:24 ayant par copinage avec von der Leyen... Peut-être, peut-être, on ne sait pas. La discipline de groupe de LR a peut-être

08:31 été négociée avec Pfizer. Rien n'interdit d'imaginer qu'on y a pu avoir de la concussion ou de la corruption.

08:39 Je ne dis pas que c'est sûr, mais je dis que c'est une hypothèse. Et certains qui diront « Ça, c'est du complotisme »,

08:45 je dis non. Nous, nous ne sommes pas des complotistes. Nous sommes des cartésiens. Je rappelle. De plus en plus,

08:50 on nous traite de complotistes. C'est pas du complotisme. On applique la méthode inventée par le grand philosophe René Descartes

08:56 au début du XVIIe siècle, qu'on appelle le doute méthodique. C'est ce qui a fait la grandeur de la civilisation française

09:01 et du grand siècle de Louis XIV, excusé du peu et de la philosophie française. C'est-à-dire le doute consiste

09:06 comme un esprit qui est bien fait. On ne prend rien qu'on nous dit comme quelque chose de vérité comme ça divine.

09:14 On doit tout exercer ensuite au crible de la raison. Et il n'est pas normal que les Républicains aient voté contre la publication.

09:22 Donc si ça n'est pas normal, c'est qu'il y a eu quelque chose qui est venu modifier le vote naturel qui aurait dû avoir lieu.

09:30 Alors M. Bellamy a fait savoir... Non, non, non, non, non, non, non. Je me suis trompé de bouton.

09:36 Alors j'ai vu que malheureusement, quelques observateurs que j'aime bien... Je pense à Yves Pozzo d'Iborgo, notamment.

09:42 Ils ont dit « Ah bah non, non, c'est trompé. Excusez-nous, M. Bellamy. C'est vrai, vous avez fait amende honorable,

09:49 puisque effectivement, vous avez ensuite changé de vote ». Mais les pauvres, ils sont tombés dans le piège,

09:56 parce que le changement de vote ne compte pas. Ça ne change strictement rien après coup.

10:02 Et d'ailleurs, la meilleure preuve que ça n'était pas une erreur, c'est que tout le groupe LR a voté contre la publication.

10:08 Donc en fait, il y a non seulement un mensonge, une trahison des électeurs en votant contre la publication,

10:15 mais ça se double d'une tartufferie en faisant croire aux électeurs qu'en fait, il s'est trompé.

10:21 Autre chose concernant M. Bellamy. Ça vient de se produire, tout ça. Je ne remonte pas au calende.

10:26 C'est qu'il faut savoir qu'il y a au Parlement européen une députée allemande de la CDU, chrétienne démocrate,

10:35 qui s'appelle Sabine von Heyen. C'est presque... C'est pas von der Leyen, mais c'est von Heyen.

10:41 Enfin ça fait quand même... On a l'impression d'être au milieu de la savane, au milieu des hyènes,

10:47 dans le parc du Serengeti en Tanzanie, parce qu'il n'y a que des hyènes, en fait. Donc cette dame, elle s'appelle Sabine von Heyen.

10:53 Bon. Et cette Sabine von Heyen, elle a pondu une recommandation au Parlement européen sur le réexamen,

11:04 la réécriture de l'histoire dans les manuels scolaires en Union européenne. Et ça vient de se produire.

11:11 C'est absolument terrifiant, ce qui a été voté à la majorité des parlementaires européens. Je précise.

11:19 Alors de quoi s'agit-il ? Eh bien il s'agit de reconnaître en fait que les peuples d'Europe ont tous les défauts du monde.

11:26 C'est vraiment pétri d'idéologies wok. Donc tout ce qu'a fait l'Europe est affreux. Voilà.

11:33 Ça y va, le racisme, le machisme, l'antisémitisme, l'esclavage, le colonialisme, la persécution des minorités, etc., etc., etc.

11:46 Je ne dis pas que c'est faux. Mais l'histoire de l'Europe ne se limite quand même pas à ça. Et puis si on veut aller

11:55 dans ce petit jeu-là, il faut aussi regarder toutes les autres civilisations du monde aux mêmes époques.

12:02 Qu'en est-il du racisme, de l'antisémitisme, de la traite des esclaves en Afrique, dans le monde arabe ?

12:11 Qu'en est-il de la façon des sacrifices humains dans toute l'Amérique précolombienne ou dans tout le Pacifique sud ?

12:17 Qu'en est-il des supplices infligés aux criminels en Chine ancienne ? Enfin on peut tout déconstruire sur tous les sujets,

12:25 sur toutes les civilisations. Voilà. D'ailleurs, ça ne mène qu'à quoi ? Ça ne mène qu'en fait qu'à une espèce d'auto-détestation

12:32 qui est d'autant plus grave qu'elle se limite au monde occidental. Et donc Mme Von Heyen, à partir de ce constat épouvanté

12:41 et épouvantable, sans préciser que l'Europe a également apporté des choses extraordinaires à l'ensemble du monde,

12:49 notamment les progrès techniques, la philosophie, les sciences humaines, les progrès médicaux, les inventions,

12:57 les grandes inventions, les grandes découvertes, l'amélioration de la santé des êtres humains,

13:04 dont bénéficient d'ailleurs à plein justement toutes les autres populations de la Terre. Les antibiotiques,

13:10 c'est d'ailleurs ce qui explique la baisse relative du poids démographique de l'Europe par rapport au reste du monde.

13:16 Enfin l'Europe n'a pas fait que du mal non plus. Moi, je suis toujours... J'essaie toujours d'être juste. Il faut être juste.

13:24 Mais surtout, le côté le plus pernicieux, c'est que Mme Von Heyen recommande donc et en conséquence

13:31 que dans les livres d'histoire donnés aux enfants des écoles, eh bien on n'apprenne plus l'histoire nationale, ou très peu,

13:39 que l'on apprenne une histoire internationale, mondiale, voilà, et qu'en gros, on fasse ressortir tous les méfaits de l'Occident.

13:47 Donc ça, ça sera la première chose. Ensuite, tous les bienfaits de l'histoire européenne. Heureusement qu'on a eu

13:53 Jean Monnet et Robert Schuman pour arrêter ces épouvantables civilisations qui étaient les civilisations européennes.

13:59 Et puis enfin un petit reliquat sur les histoires nationales. Voilà. C'est peu dire que c'est un procédé totalitaire

14:08 qui ressemble à tout ce qu'on a vu dans tous les pays totalitaires, c'est-à-dire une réécriture complète de l'histoire

14:14 qui est justifiée pour justifier l'idéologie du moment. Je rappelle que sous Staline, par exemple, sous l'URSS ou sous Brezhnev...

14:22 C'est encore vrai d'ailleurs jusqu'à Gorbatchev. Eh bien l'histoire russe avait été entièrement revisitée, comme dirait Macron,

14:32 reformulée pour servir les intérêts et l'idéologie du marxisme-léninisme qui avait pris le pouvoir en 1917.

14:39 Alors pourquoi je vous dis tout ça ? C'est parce qu'un certain nombre des députés de gauche et d'extrême-gauche ont voté contre

14:45 parce qu'un certain nombre de députés parlementaires de partis de droite avaient fait inscrire parmi les abominations le communisme.

14:54 Donc il n'y avait pas seulement le nazisme, le racisme, le fascisme, l'antisémitisme, le machisme, etc.

15:00 Mais il y avait aussi le communisme. Et donc ça avait déplu à certains parlementaires de gauche qui avaient voté contre.

15:05 Mais enfin au total, parmi les parlementaires français, Les Républicains et M. Bellamy s'est abstenu. Voilà. M. Bellamy s'est abstenu.

15:16 Tous les électeurs qui croient qu'ils votent pour un parti gaulliste, un parti patriotique, en fait, votent pour un M. M. Bellamy,

15:26 qui a voté contre la publication des contrats entre la Commission européenne et Pfizer. M. Bellamy et les troupes de LR – c'est pas que lui –

15:34 qui se sont abstenus et qui n'ont pas voté contre un rapport qui prévoit de ne plus parler des histoires nationales,

15:42 mais de parler désormais de l'histoire internationale et de l'histoire de l'Europe, dénonçant toutes les abominations de la woke culture.

15:49 Alors après ça, M. Bellamy va aller se répandre sur les grands médias français en se plaignant, en prenant une espèce de posture

15:58 un peu néo-versaillaise, un peu conservatrice, regrettant qu'on n'apprenne plus d'histoire, etc. Mais c'est une hypocrisie comme ça.

16:07 Je ne sais pas si vous avez déjà vu ça. On en avait vu beaucoup. Mais là, ça a atteint quand même des sommets.

16:13 Et d'ailleurs, pourquoi est-ce qu'ils ont fait ça ? Bah c'est comme pour l'affaire des contrats de Pfizer.

16:20 Si en fait, ils n'ont pas fait ça... Ils ont dit que c'est parce que... Voilà. Ils voulaient pas voter contre comme les parlementaires de gauche...

16:27 Enfin ça, c'est de fausses raisons. Fondamentalement, ils ont fait ça. Pourquoi ? Parce que Mme Sabine von Hayen,

16:34 comme Mme Ursula von der Leyen, appartiennent l'une et l'autre au Parti populaire européen, c'est-à-dire au groupe du PPE

16:42 auquel appartient Les Républicains. Donc si vous ne voulez plus vous faire enfumer, n'écoutez plus du tout ce que dit M. Bellamy,

16:51 hein, ou M. Sciotti, etc. Ne les écoutez plus. Ils vous mentent. Regardez simplement ce qu'ils votent.

16:58 Hein, comme disait Confucius, le grand philosophe chinois au moins 500 avant Jésus-Christ. Il avait eu cette formule extraordinaire.

17:05 Il disait « Écoutez les paroles, mais observez les actes ». Et lorsque vous avez une différence énorme entre les paroles et les actes,

17:12 c'est qu'on se moque de vous. Si toutes les personnes qui vont voter pour LR vont voter pour en fait un parti qui appartiendra

17:19 au groupe du Parti populaire européen à partir de juin 2024 comme actuellement, et qui soutiendra tout ce qui est la démolition de la France.

17:27 C'est ça, la vérité. Troisième exemple de tartufferie incroyable. M. Bellamy a été invité par Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio. Voilà.

17:38 Puisque M. Bellamy est invité partout... Voilà. Et que je ne suis invité nulle part. Notamment, il n'y aura jamais un débat entre lui et moi,

17:47 parce que les médias ne veulent surtout pas qu'on débatte pour que je le démasque. Lui comme d'autres, d'ailleurs.

17:52 Alors Jean-Jacques Bourdin lui a demandé quel était le problème des agriculteurs. D'un seul coup, on a vu M. Bellamy, qui était là,

17:58 se scandalisant de l'accord entre l'UE et la Nouvelle-Zélande, un accord effectivement ahurissant que j'ai dénoncé moi-même,

18:05 parce que la Nouvelle-Zélande, c'est le pays qui est situé aux antipodes, donc à 20 000 km de la France, et pour importer par exemple

18:13 de la viande de mouton ou bien pour importer du lait ou je sais plus quoi, des céréales, des produits d'été.

18:19 C'est ahurissant. Du fromage, c'est ahurissant. À une époque où – paraît-il – il faut éviter de produire du gaz permanent, du CO2,

18:28 éviter les voyages intercontinentaux, c'est absolument ahurissant. Bon. Et donc M. Bellamy se scandalise de ça.

18:37 Oui, mais M. Bourdin aurait pu faire son métier de journaliste. C'est-à-dire qu'il aurait pu lui dire :

18:44 « Mais M. Bellamy, vous nous dites ça, mais le groupe LR auquel vous appartenez fait partie du Parti populaire européen,

18:52 comme Mme von der Leyen, comme Mme von Heyen. Et 98% de ce groupe a voté pour cet accord entre l'UE et la Nouvelle-Zélande,

19:04 dont vous vous moquez de nous, parce qu'en fait, LR dans votre dos est d'accord avec ça ».

19:12 Alors on va pas multiplier ici à l'infini. Si, on pourrait dire aussi... J'ai vu que M. Bellamy dénonce les normes européennes

19:21 qui sont scandaleuses vis-à-vis de l'agriculture ici et ça. Bon. Il n'a pas tort. Mais enfin, qu'est-ce qu'il fait contre ?

19:30 Ça fait quand même 5 ans qu'il est à la tête du groupe LR au Parlement européen. Qu'est-ce qu'il a fait contre ?

19:37 Et est-ce qu'il propose de sortir de l'UE ? Pas du tout. Il propose d'y rester. Donc vraiment, j'insiste ici

19:44 auprès de tous les électeurs des Républicains. Ne vous faites pas encore une fois avoir.

19:51 Je ne voudrais pas d'ailleurs que l'on considère que LR, ça soit... Elle se limite uniquement à M. Bellamy,

19:57 et puis au groupe des députés et des parlementaires européens. Il y en a d'autres. Il y en a un certain nombre qui sont là,

20:04 qui dénoncent les normes européennes. J'ai vu par exemple que M. Wauquiez a convoqué récemment

20:12 le banc et l'arrière-bande d'un certain nombre de chefs d'industrie de sa région. Et il a expliqué

20:17 ce que seront les 100 jours après son élection à l'Élysée. Voilà. Que bon, pourquoi pas ? Il a le droit de candidater.

20:24 A priori, il n'est pas le favori des journaux. D'ailleurs, la presse n'est pas sympathique avec LR. Wauquiez.

20:31 Et systématiquement, la presse lui taille des croupières. La presse est beaucoup beaucoup plus sympathique, bien sûr,

20:38 avec M. Édouard Philippe ou M. Gabriel Attal, que l'on nous présente désormais comme un nouveau génie.

20:45 Paraît-il qu'il travaille 47 heures par jour. Il ne dort pas la nuit. Il n'a pas dormi depuis 2 ans et demi.

20:51 Il travaille que d'arrache-pied. C'est un géant, un intellectuel géant. Bon, de mauvaise langue, on fait savoir ici ou là

20:57 qu'en fait, tous les diplômes dont il s'est prévalu seraient bidonnés. En fait, il aurait pas vraiment été diplômé de Sciences Po.

21:04 Il aurait pas vraiment fait son master. Tout ça aurait été fait par la bande, un petit peu comme le fils de Mme Oudéa Castera,

21:11 qui a obtenu des passe-droits pour tirer son épingle du jeu dans cette espèce de parcours du combattant absolument scandaleux

21:18 qui s'appelle parcours sup'. Bon, je referme la parenthèse. Enfin en attendant, M. Wauquiez, il est parti en guerre

21:23 contre les normes. Voilà. Et il fait partie de ces responsables politiques pour répondre à la colère des agriculteurs,

21:31 qui font comme si l'Europe n'était pas pour grand-chose et que c'était d'abord et avant tout le problème des normes,

21:38 les normes de l'État. Et on s'attaque à l'État, on s'attaque à Macron. On adopte une espèce de myopie volontaire,

21:45 c'est-à-dire qu'on ne voit pas trop loin. On s'attaque uniquement au gouvernement français et à l'État, comme si il n'y avait pas

21:53 de problème avec l'Europe. Alors j'en profite à ce propos pour signaler que l'écrasante majorité des normes excessives

22:02 que nous avons, elle vient d'abord et avant tout de l'UE. On a une avalanche de normes européennes dans tous les domaines

22:11 qui fait que beaucoup de Français se disent « On en a marre des énarques, des technocrates ». Mais c'est pas les énarques.

22:16 C'est pas les technocrates. D'ailleurs, j'ai eu l'occasion de souligner que dans le gouvernement Attal, il n'y a plus que 2 énarques.

22:22 Parmi tous les autres, ce sont des non-énarques. Donc on peut plus dire que les énarques sont au pouvoir.

22:27 Eh bien en fait, c'est d'abord et avant tout notre appartenance à l'UE qui est cachée de façon délibérée

22:35 pour ne pas avoir à répondre à la question fondamentale « Est-ce que oui ou non, il faut sortir de l'UE et de l'euro ? ».

22:42 (Générique)

22:55 (Générique)

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