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00:00Je suis candidat fondamentalement pour imposer un débat qui est interdit dans les grands médias.
00:08C'est celui du Frexit, c'est-à-dire l'intérêt pour la France de sortir de l'UE, de l'euro et aussi d'ailleurs de l'OTAN.
00:15Ce débat n'a pas lieu. Les élections européennes ont lieu tous les 5 ans. C'est un peu un sketch,
00:20puisque l'on voit défiler des candidats qui proposent chacun leur vision d'une autre Europe,
00:25une Europe écolo, une Europe des nations, une Europe sociale, une Europe puissance.
00:29Le problème, c'est qu'ils n'ont absolument pas le pouvoir, en tant qu'eurodéputés, de changer quoi que ce soit.
00:33Pour avoir une autre Europe, il faudrait changer les traités. Changer les traités nécessite 27 gouvernements d'accord
00:38et 27 parlements nationaux d'accord, 54 institutions qui ne peuvent pas se mettre d'accord, d'ailleurs,
00:44et dans lesquelles, en tout cas, les eurodéputés n'interviennent à aucun moment. Donc en fait,
00:48on est un peu là pour démasquer ces faux-semblants et dire que de toute façon, ce n'est pas nous qui décidons de l'avenir de l'Europe.
00:54« Ma vision de l'Europe », c'est d'abord une lecture de l'histoire différente de celle des autres.
01:02L'ensemble des partis politiques français fait semblant de croire que ce serait une volonté française
01:08et que nous serions maîtres de ce que nous allons faire. Non, non, non. Dès l'origine, la construction européenne
01:13a été placée sous l'autorité des États-Unis d'Amérique. Il suffit d'ailleurs de relire les débats des années 50
01:19des gaullistes et des communistes de l'époque. En réalité, nous allons tout droit vers une Europe fédérale qui ne dit pas son nom,
01:26une Europe sous domination américaine. Et surtout, la France devenant un État fédéré, en fait, devient aussi peu importante
01:31qu'un canton helvétique. Donc c'est véritablement peut-être la fin de l'histoire de France qui est en train de se jouer sous nos yeux.
01:37Nous estimons – nous – qu'il faut mettre un terme à ça.
01:39La mesure la plus emblématique – j'y reviens –, c'est d'abord de faire... Enfin il y en aura deux.
01:46Fondamentalement, c'est d'être présent. Parce que beaucoup des gens qui concourent devant les Français, en fait,
01:52ne sont pas présents à Bruxelles tellement c'est ennuyeux. Nous, nous serons présents. Et nous ferons une véritable opposition
01:57sur tous les sujets. Par exemple, nous prendrons le contrepied de ceux qu'ont fait les eurodéputés français,
02:02quelle que soit la couleur, qui sont tous favorables à l'Ukraine, qui reprennent tous le narratif contre la Russie,
02:08qui l'entraînent tout droit vers la guerre. Donc ça, c'est une première chose que nous ferons.
02:12Et puis une deuxième chose, c'est que nous imposerons, nous essaierons d'imposer... Comme l'avait fait Nigel Farage
02:17pour le Royaume-Uni. Nous essaierons d'imposer un débat sur la sortie de l'UE, que ce soit à Bruxelles ou que ce soit en France.
02:25C'est ce qu'on appelle le « flexible ». On n'est pas des sales. C'est le mot consacré. Il faut que les Français comprennent
02:30que le Brexit, contrairement à ce qu'on leur dit, se passe très bien. Deux exemples. Le Royaume-Uni vient de dépasser la France
02:36comme quatrième exportateur mondial de biens et de services. Et par ailleurs, le SMIC, qui était 15% inférieur au SMIC français en 2016,
02:43est désormais 10% supérieur. Donc il y a en plus de ça une propagande en France qui veut faire croire que le Brexit
02:48serait une catastrophe, ce qui n'est pas le cas.